Yachtmaster RYA/MCA : mon expérience. A lire, à partager et à commenter.

“De rien au Yachtmaster : Il n’y a souvent qu’un pas à faire.”

Salut à tous,
Je ne viens pas souvent ici sur ce forum, mais aujourd’hui, je prends le clavier en main pour partager mon expérience. Cette expérience, qui j’espère rassurera ceux qui n’osent pas franchir le pas pour débuter une nouvelle vie et mettre les deux pieds dans leur passion.

Il n’y a même pas deux ans, je n’y connaissais strictement rien en navigation, milieu maritime, voilier, moteur… rien. Mais quand je ne dis rien, c’est rien. Je n’étais jamais monté sur un voilier, ni moteur, ni petite planche : rien non plus ! Les seuls liens que j’avais avec ce monde étaient la littérature, le cinéma et l’envie de me sentir encore libre. Ce mot, « liberté » n’a souvent malheureusement plus beaucoup de sens dans nos vie modernes, mais je le retrouve lorsque je voyage… et il me semble de plus en plus clair que l’Océan est encore le seul espace de liberté possible sur cette planète.

Voilà ma petite expérience ;
Depuis l’âge de 7 ans, je n’ai pas quitté la scène: Pièce de théâtre, comédie, café théâtre, mise en scène, théâtre et animations dans les entreprises…
Ma carrière de comédien semblait toute tracée.
Ce n’est que 20 ans plus tard, après avoir réalisé que ce milieu ne correspondait plus à mes attentes, que j’ai réfléchi à un changement radical. Ce n’était plus fait pour moi.
Les nombreux voyages que j’ai fait, sac au dos et esprit ouvert m’ont ouvert les yeux.
Et un petit séjour en Bretagne en particulier, m’a fait réagir. Premier reflex, j’ai acheté un vieux voilier, un Hallberg Rassy en ruine, à retaper : un moyen parfait pour apprendre ce qu’est un voilier, comment il fonctionne.

Et c’est à ce moment-là, il y a deux ans que je décide de tout abandonner. Je lâche le milieu de la scène pour aller vers cette passion enfouie mais qui me pousse à vivre, où ma foi, on est d’accord, je n’y connais strictement rien, vous l’auriez compris.
Je navigue alors, pour le moment, sur le net, comme la plupart d’entre vous font, pour trouver toutes sortes d’informations et d’avis sur une formation qui pourrait me convenir et me permettre de réaliser mon projet de devenir skipper professionnel.…

La solution me saute alors aux yeux : le Yachtmaster qui me parait de loin l’idéal pour avoir de l’expérience et l’opportunité d’aller et bosser où on le désire.
Formation trouvée : Encore faut il trouver comment faire et avec qui. Et c’est là que je tombe sur Fabrice Vauclair, un français avec une vie internationale et une ouverture d’esprit qui ne ressemble en rien à ce que je vois ici, et qui malgré son jeune âge a parcouru les océans depuis tout petit, et y a bosser pour devenir depuis quelques temps déjà un formateur pour ce fameux Yachtmaster.

Quelques contacts Skype et téléphone plus tard, il me fallait une discussion entre 4 yeux. J’ai donc filé le rencontrer une fois où il était de passage rapide en France.
Et c’est à ce moment que j’ai cru en mon choix à 100%, je me suis dit que je ne pouvais pas me tromper avec cette formation qui je le crois, me correspondait tout à fait.
Quant à Fabrice, c’est quelqu’un de direct, d’honnête, de pédagogue et qui sait mettre à l’aise. On n’est pas ici pour péter plus haut que son cul, on est là pour faire ce qu’on aime. Et on peut y arriver lorsqu’on fait ce qu’il faut.
Pour ma part, j’avais tout à apprendre…TOUT ! Matelotage, navigation, travail de carte, lexique marin, Anglais comme Français, même si l’anglais est plus important pour cette formation.
Mais je rassure ceux qui n’ont qu’un niveau très moyen en anglais, ce n’est pas un examen d’anglais. Un niveau basic suffit.

Donc premier étape à suivre : DAY SKIPPER.
Premier séjour à Lisbonne au Portugal, là où Fabrice et son école « Sea Wings » sont basées. Deux semaines intenses de découvertes, de sensations fameuses, de souvenirs grandioses à apprendre énormément de choses tout en passant un très bon moment.
Et j’ai cette image de la déferlante de 6 mètres en pleine face qui fut pour moi comme un coup de tampon de l’océan qui me disait « Allez, viens, tu peux monter… ».
Se remettre à étudier en laissant dernière soi une partie de sa vie dans laquelle tout votre entourage vous prédestinait, il n’y a rien de facile : Mais une fois le pas franchis : Aaaah ce que c’est bon !
Day Skipper (théorie et pratique) en poche, je retourne en France, étudier mon yachtmaster théorique et continuer à bosser dans divers jobs pour économiser…

Entre temps, Fabrice me passe un coup de fil et me propose de convoyer un Motor Yacht avec lui. Et pas n’importe quel Yacht : un Princess V62 (

), que l’on a donc ramené de l’île de Jersey jusqu’à Cascais.
Deux semaines de nouvelles découvertes, de nouvelles sensations et surtout d’expérience.
Qui aurait cru qu’avec un simple Day Skipper voile et aucune expérience en yacht moteur, on m’aurait proposé cela ? Déjà 1200 miles de parcourus, alors qu’il y a quelques mois, je n’avais pas fait 3 mètres ?

Retour au bercail, et quelques mois plus tard, me revoilà déjà au Portugal pour passer l’étape suivant : le COASTAL Skipper.
Ca commence à rentrer ce Yachtmaster, objectif ultime m’apparait de plus en plus nettement. C’est énorme. Une base de connaissance fabuleuse, qui au fur et à mesure se montre et se dessine avec aisance…
J’y arrive. Doucement mais surement.

Voilà où j’en suis aujourd’hui. Dans moins d’un mois, je pars 9 semaines sur un Ketch des années 60 passer le détroit de Gibraltar et naviguer jusqu’à Athens pour faire des miles et encore vivre cette expérience dans laquelle je me sens vivant et heureux.
Fin d’année, même Ketch mais Transatlantique de prévu jusqu’au Caraïbes.

Et j’ai commencé avec aucune connaissance il y a deux ans.
Tout ça pour dire à ceux qui hésitent, qui pensent que le chemin est trop long, dur et fastidieux, qu’ils se trompent. Oui, il y a du travail mais c’est tout à fait réalisable. Et si mon expérience peut en inspirer et rassurer quelques-uns alors j’aurais rempli mon objectif.

Le Yachtmaster est là et les gens comme Fabrice sont parfait pour ce genre de changement de vie. Il vous accompagne tout au long du parcours jusqu’à la réussite finale et même après.
Ce changement de Cap est la meilleure chose qui me soit arrivée.

Comme je le disais au tout début : il n’y a qu’un seul pas à faire, encore faut-il être bien guidé.
Alors merci Fab ! Merci beaucoup.
Donc, à ceux qui veulent en discuter ou franchir la barrière de la routine, n’hésitez pas à me contacter ou à contacter directement Fabrice.

N’hésitez pas non plus à jeter un coup d’œil sur mon blog :

Oceanknows.wordpress.com

Que j’ai ouvert en même temps que le début de cette aventure, pour pouvoir partager avec ceux qui le veulent mon début d’expérience. Puisque moi aussi, j’ai pioché sur le net, voilà ma contribution.

Et comme je le dis sur mon blog :
“Il y a des courages faits d'inconscience et des réussites faites de passion”

Alors déchainez vous, vivez votre passion ! La vie est assez courte pour rester les bras croisés à rêver sa vie plutôt que de vivre ses rêves.

Merci à vous.

Adam

L'équipage
24 mai 2014
25 mai 2014

Merci beaucoup pour le message et ton partage d'expérience!! :pouce:

Changer de vie....il fallait oser...Bravo!! :bravo:

J'ai quelques questions, stp:
1) Yachtmaster...c'est le offshore?
2) Coût totale de ta formation RYA?
3) As-tu déjà des projets de boulots?

A te lire. :-D

25 mai 2014

Première contribution, une pub pour une entreprise... J'ai comme un doute... :reflechi:

25 mai 2014

Non, erreur, le profil ne donne qu'une contribution, la recherche en donne plus...Le premier en 2012...

25 mai 2014

Merci Pytheas de te corriger tout seul.
En effet, j'ai débarqué sur le forum en même temps que ce virage.
Et si sur un témoignage rassurant d'une centaine de lignes, tu n'y vois qu'une pub, essayes juste d'ouvrir les yeux et l'esprit un peu plus ;)

ciao.

Quant a Penduick33, merci de son encouragement, et pour répondre a tes questions ;

1 - Pour le Yachtmaster, au final oui il s'agit évidemment du Yachtmaster et du Yachtmaster Ocean.

2 - Le coût dépend vraiment de plusieurs facteurs, si tu décides de la faire en solo avec le formateur ou si tu veux bien partager avec d'autres étudiants et également de ta façon d'apprendre, d'intégrer et de t'adapter. Et bien évidemment de ton niveau, personne n'est obligé de commencer par le commencement...
Pour une idée, je suis passé direct de rien au DAY SKIPPER (que j'ai préféré suivre en solitaire...) et j'ai suivi par le COASTAL SKIPPER (avec deux autres participants de niveaux différents). Pour le moment, j'avoisine un budget de 1500€ a peu près, qui aurait pu etre réduit si j'avais décidé de suivre le DS a plusieurs. Sachant qu'il ne me reste que l'examen final théorique et pratique, alors autant te dire que pour une formation des plus completes, c'est pas énorme.

3 - Niveau boulot. J'ai quelques pistes, ca va très vite, mais j'ai un beau projet en tête aussi pour ma part... Envie de monter quelque chose. Je pars déjà comme indiqué en tant qu'equipier sur un Ketch tenu par un couple de norvegiens plusieurs mois bientôt, (dont la transatlantique pour les caraïbes) et c'est uniquement le DS qui m'avait permis de montrer que j'avais l'expérience nécessaire...
Alors, je te laisse imaginer avec le Yachtmaster. ;) J'en rêve d'avance.

Hésites pas si tu as d'autres questions, j'ai trouvé mes réponses sur internet, je peux donc partager celles que je detient aujourd'hui.

a plus !

25 mai 2014

Merci de ton témoignage. je résumerais le parcours de mon fils qui est à la fois parallèle et inverse.
Ayant navigué avec son père depuis le plus jeune âge, un ami qui le connaissait bien, lui a proposé à l'improviste de traverser l'Atlantique. A 18 ans, alors qu'il venait de passer son bac deux jours auparavant. il fallait qu'il aille prendre un avion en Suisse pour se rendre à Boston. Délai 8 jours.

Il l'a fait et s'est retrouvé sur un Maxi IOR pour une traversée de Newport à Antibes.
De retour at home fin aout, il pensait passer quelques temps avec les copains. Que nenni. Moonbeam III était en escale à St Malo et cherchait un équipier pour "rentrer à la maison" à St Tropez. L'après midi-même il partait vers la Méditerranée.
Ensuite, il a fait son trou au soleil et s'est trouvé embauché pour le chantier d'hiver à sec puis comme marin pour les saisons suivantes.
Ensuite, il a enchainé des saisons de courses comme marin sur Karenita, Eléonora, a effectué plusieurs convoyages sur voiliers de 65 à 110 pieds, une saison sur un motor-yacht. puis s'est décidé a passé son yacht master en hiver à Falmouth. Parlant anglais couramment, et ayant des bases solides, cella a été une formalité. Il est ensuite devenu capitaine de "Véronique" , yawl classique de 1907.
Il aura donc navigué 10 ans sans aucun diplôme et le yacht master lui a finalement été de peu d'utilité...

25 mai 2014

Superbe. En effet, encore un rêve de réalisé. Mais en naviguant seul, en tant que skipper, le Yachtmaster (comme tout diplôme )responsabilise et permets de prouver légitimement et intelligemment qu'on n'est pas un débutant lâché chez mère nature ! C'est également une sécurité, et puis avec le module commercial, nous voila pépère pour bosser où l'on veut que cette petite planète.
bravo a ton fils en tout cas, superbe.

Adam

25 mai 2014

"le Yachtmaster (comme tout diplôme )responsabilise et permets de prouver légitimement et intelligemment qu'on n'est pas un débutant lâché chez mère nature !"
Un yachmaster avec des dizaines de milliers de milles d'expérience comme skipper, certainement...

25 mai 2014

Il me semble qu'il s'agit de l'une des différences entre le YM Ocean et du Cap200voile. Ce dernier ne te permet pas d'être "capitaine" en fin de formation mais juste d'être enrôlé et d’accumuler de l'experience avant de prendre des responsabilités alors que le YM te le permet (mais garantis aussi une formation plus poussée et surtout plus axée sur la pratique).

25 mai 2014

Ca va vite...deux transats, quelques croisières et hop.
Pytheas hésites pas si tu as des trucs positifs a poster hein?!

25 mai 201416 juin 2020

C'était, il est vrai, ironique mais aussi constructif... Faire de la mer son métier implique une quantité de connaissance phénoménale, et l'expérience est nécessaire..
Une liste au hasard...
- météo: sur quelle fréquence je peux avoir un bon météofax de Northwood si je suis aux Açores?
- Radar: le bon réglage du clutter par légère bruine ?
- AIS: à combien je règle mon CPA et TCPA dans un rail pour que cela soit utile ?)
- Le clapot rentre fort dans cette baie. J'ai pas trop de place... Je mouille tout chaîne ou je me débrouille pour utiliser une bonne longueur de câblot ?
- L'écran du pilote dit 'tension trop faible'. C'est quoi la cause probable de cette c...ie ?
- L'alarme de température du moteur sonne: Quelles sont les deux causes à vérifier en premier ?
- Le voltmètre de la batterie indique 16,5 V ! C'est quoi la cause probable, et je remplace quelle pièce (que j'ai bien sûr à bord) ?
- C'est quoi ce symbole en carto électronique ?
- Mon HB est tombé à l'eau mais j'ai pu le récupérer: premier réflexe pour le sauver ?
- Le gaz ne tient plus allumé, pourtant la bouteille est pleine. Je vérifie quoi ?
- La grand voile est de plus en plus dure à descendre et à hisser: cause probable ?
- Comment je contacte un cargo avec l'appel sélectif de la VHF?
C'est pas un test... Ce sont juste des questions/problèmes que l'on peut se poser/rencontrer (et que j'ai rencontrées) en naviguant...

PS J'ai pas trouvé les réponses dans mon exemplaire du Yachmaster de Cunliffe...

25 mai 201425 mai 2014

Écoute Lyze de Kiel, tu as mis ceci dans le titre : " mon expérience. A lire, à partager et à commenter."

Il ne faut pas sur un forum t'attendre à ce que tout le monde te porte aux nues !

Tu as changé de cap lorsque tu l'as senti nécessaire, bien.

Je n'ai pas lu de descente en flamme te concernant, juste des gens qui ont une appréciation un peu décalée par rapport à la tienne. !

Sur un forum il faut s'y attendre... Ou bien ne pas y aller :topla:

Ta présentation n'en est pas moins intéressante pour ceux que ce sujet interpelle.

25 mai 2014

Ai je dis le contraire ?? Que la formation que je suivais m'avait apporté toutes les connaissances marines du monde?
Que je n'attendais rien d'autre que cela?
Qu'une fois le Yachtmaster en poche, j'allais glander sur un hamac et prétendre que je connais tout au tout, ou au moins autant que toi?

Ce sont bien evidemment avec de le'experience et ce genre de formation pratique ET théorique (d'où mon post) que l'on apprend.
Qu'essayes tu de faire ? On ne comprend pas. Si c'est pour nous montrer tes innombrables connaissances ; On avait tous comprit depuis le premier post que tu étais au dessus de nous tous, nous pauvres débutants.
IRONIE
je partage mon experience, d'autres le font également. Certains débutent comme tu as du surement débuter, je l'espère.

J'avais presque oublier comment ca se passait sur ce genre de site ;)

25 mai 2014

Pourquoi être agressif ? Je discute en taverne... Je donne mon avis...
Je ne suis au dessus de personne... Je me considère encore comme débutant avec beaucoup de choses à apprendre face à des convoyeurs ou de bons 'bricoleurs' avec 30 ans de métier...Mais j'ai aussi DU apprendre pas mal de choses en naviguant, et sur ce site même...J'en faisais une liste d'exemples sous forme de questions. C'est tout...

Je pense qu'un diplôme comme le Yachmaster donne une vraie compétence, mais dans un domaine limité...Or les bateaux modernes sont devenus très complexes, au plan mécanique comme au plan électrique/électronique... bien au delà des problèmes classiques de navigation...Et que cette tendance ne peut que s'amplifier... Je dirais exactement la même chose du cours des Glénans, et de sa formation...La question sous-jacente est: comment acquérir cette expertise technique ? Stage dans un chantier ? Formation en atelier en mécanique, en électricité et en électronique ? Cela existe-t-il pratiquement ?

PS 1 Pour le premier post, j'ai simplement voulu vérifier que ce n'était pas un pub déguisée, comme cela arrive assez souvent. Je l'ai corrigé dès que je me suis aperçu que j'avais tort (j'ai appris à l'occasion que le profil n'était pas complet).
PS2 Le CV de ton formateur est impressionnant au plan des connaissances comme de l'expérience...
PS 3 Je ne suis pas forcément représentatif de ce site...heureusement pour lui...

25 mai 201425 mai 2014

@Phytéas54
Ta liste de questions mélange connaissances et compétences...
Une formation pro dispense des connaissances, mais juge (évalue) surtout des compétences des formés. Il y a une énorme différence entre un élève qui sait déjà tout théoriquement parlant, mais qui est incapable d'analyser une situation et de savoir prendre les bonnes décisions, et un autre plus "moyen" mais qui fait preuve d'adaptabilité, d'anticipation et qui a une attitude sécuritaire.
Bien entendu elle juge aussi l'apprentissage des connaissances acquises, mais elle sait bien que le métier s'apprend sur le tas. Là ou elle ne transige pas c'est sur la sécurité, mais a part cela on valide surtout que la personne a une démarche réfléchie face à un problème, et une attitude logique et sécuritaire.
Par exemple, le météofax, l'AIS, le radar, seules les bases sont enseignées, c'est sur les bateaux que l'expérience s'acquièrera, pour autant, dans une formation digne de ce nom (du temps des formations BPPV par exemple, maintenant je ne sais pas) tu va justement vérifier que la personne sait lire un ciel, relier a une lecture baromètrique, naviguer dans peu de visi sans radar et sans AIS...
Un exemple tout bête qui concerne tout titulaire du permis côtier (tu vois pas besoin d'aller chercher chez les pros). Ce qui compte ce n'est pas que une personne te sorte par coeur toutes les config de feux et leur significations (pécheurs, fort tirant d'eau, non maitre de sa manoeuvre etc...) mais que 1- elle sache que cela existe et 2- quelle sache dans quel livre chercher quand elle sera confrontée au problème ou quelle aura un doute...
L'éléctronique na jamais fait de bons marins (je me souviens de ta question sur le courant et le défilement du paysage sur la rive qui m'avait beaucoup surpris de ta part).
D'autres questions dans ta liste sont pertinentes car elles obligent à réfléchir, a se mettre en situation et a savoir choisir la moins pire des solutions tout en sachant étayer son choix (le mouillage, l'alarme T°, la GV).
Pour finir, d'autres sont "sécuritaires" et font partie du pack "obligatoire" en termes de validations de connaissances (Wreck, ASN - validé CRO/CGO...)

25 mai 2014

Je suis d'accord avec toi...Ma liste est une auberge espagnole, faite en vitesse...

Mais la question de la formation des pro (j'insiste, pas des plaisanciers comme moi) dans ces domaines techniques qui changent rapidement me semble un peu floue...
Exemple: quand on lit un manuel de formation sur l'évitement des collisions sur un écran radar, on comprend vite que l'on utilise mal le sien... mais j'avoue ne pas y avoir compris grand chose, sauf que c'est difficile avec nos radars alignés sur la ligne de foi du bateau!


"je me souviens de ta question sur le courant et le défilement du paysage sur la rive qui m'avait beaucoup surpris de ta part".
Bonne mémoire. J'en ai encore honte. Ou quand une certaine familiarité avec les vecteurs est employée à tort, par manque de réflexion...

25 mai 201425 mai 2014

le défilement du paysage à la place d'un GPS, le radar à la place d'un "gisement visuel" pour savoir définir une route de collision, même combat. C'est du "sens marin", un "savoir faire" qui se perds et se remplace par de la facilité (éléctronique ou mécanique). Tu serais surpris du nombre de futurs pro, voir de diplômés qui ne savent pas estimer leur trajectoire fond au prés dans du courant afin de determiner un bord de cadre et savoir quand et ou virer... le tout juste avec des repères visuels...
Certains ne savent même plus faire une liaison Paysage/carte poussée...
Même le principal syndicat de pro (UNAPRO) se plaint du trop faible niveau en entrée de formation (et aussi en sortie)
unappro.fr[...]/

26 mai 2014

Il est évident que les domaines de compétence sont très vastes dans le nautisme et qu'aucun diplôme ne peut prétendre former des candidats en donnant une liste exhaustive des connaissances utiles sur un bateau. C'est d'ailleurs bien ce qui est passionnant, c'est qu'on n'a jamais fini d'apprendre, et d'ailleurs les risques liés à cette activité sont toujours présentes quelque soit son niveau. La mer est un élément qu'on ne domine jamais. En revanche les formations professionnelles doivent préparer les candidats à un niveau de connaissances minimum et surtout les préparer à de bonnes réactions face à des situations dangereuses. C'est le cas avec le Yachtmaster qui est une formation beaucoup plus axée sur la pratique et qui présente des procédures de manoeuvres qui sont valables en toutes circonstances. Ces procédures sont répétées de nombreuses fois jusqu'à ce qu'elles deviennent naturelles. C'est la même chose pour les techniques de navigation. Petite exemple, le calcul de marée enseignée est valable partout et quelque soit la périodicité de la marée, seule le graphique change, sachant que ceux-ci sont présents dans toutes les I.N. anglaises pour chaque zone fréquentée. En comparaison, lorsque j'ai passé le module2 du CAP200, la seule technique présentée était la règle des 12ème qui n'est scientifiquement valable qu'à Brest, et en tout cas uniquement applicable pour les marées semi-diurnes. Autre exemple, le CAP200 voiles prépare à la nav hauturière en abordant la nav astro et l'estime par de multiples exercices de calcul théoriques. Nous n'avons jamais manipuler un sextant. En comparaison Le YM Ocean prévoit que les candidats effectuent une traversée de 600 milles avec estime, et points astronomiques précises. Voilà la différence entre les 2 formations...
J'ajoute que le YM permet de passer les examens utiles à son projet professionnel. Exemple, si mon projet était d'emmener des passagers vers une île voisine à mon port d'attache, pour des navigations de jour uniquement, eh bien le seul diplôme à passer serai le YM dayskipper qui est adapté à ce niveau de navigation. En France il faudrait passer le CAP200 voiles en intégralité, 7 mois de formation lourde (avec de la nav astro...très utile pour la nav côtière!!!lol) et beaucoup trop théorique...Bon voilà tout ça pour dire que je souscris entièrement à ce que Lyze de kiel nous dit. D'ailleurs j'avais moi aussi posté un commentaire faisant la comparaison par le menu entre les 2 formations. Je ne peux qu'abonder également sur son avis concernant le formateur de Lisbonne par qui je suis également passé pour passer le YM Offshore et qui est très bon et très sympa.
A la sortie des examens YM on peut effectivement directement skipper avec le commercial endorsment, mais il faut savoir qu'avant de se présenter à certains niveaux de diplôme comme le Costal, le Offshore ou le Ocean, il faut justifier d'un certain nombre de milles effectués en tant que skipper dans chaque catégorie. Les navigations personnelles sont prises en comptes, mais inutile de tricher, le niveau de difficulté de l'examen ne permet pas l'improvisation. Concernant les domaines de compétences, Pythéas54, il faut savoir que la RYA prévoit aussi des stages de formation dans beaucoup de domaine pour pouvoir mettre à jour ses connaissances (mécanique, météo, nav astro, radar, électricité...). Ces domaines sont déjà abordés dans les formations standards et sont approfondies dans ces stages. Enfin pour conclure, il faut savoir que les Anglais n'ont pas du tout le même état d'esprit que les Français. En France, l'idée est de prendre les candidats par la main, les mettre dans des écoles qui sont des institutions, exit les formateurs privées (bah oui mais il faut bien que les fonctionnaires vivent...), et leur proposer une formation de 7 mois censée être exhaustive. Les Anglais veulent simplement savoir, au travers des 4 catégories de niveau de compétences, si vous êtes capable de naviguer en sécurité avec des techniques de manoeuvres et de navigation qui forment un standard enseignée aussi bien en Angleterre, qu'en Australie, au Japon...etc.. en revanche il revient à la responsabilité de chaque skipper d'entretenir ses connaissances et de s'assurer que son expérience est en adéquation avec l'activité professionnelle effectuée. Et il faut savoir que dans le commercial endorsment du YM, il y a cours de réglementation anglaise maritime, le PRR, qui prévient tous le candidats sur ce fait, et leur permet de savoir ce qu'une entorse à ce principe peut leur coûter. Donc les anglais par défaut font confiances aux skipper qu'ils forment, en revanche les sanctions peuvent être sévères en cas d'insuffisance de connaissances. "misunderstand is no defence". Donc si ton projet est de devenir pro, je te conseil également le YM notamment si tu penses travailler à l'international. A plus.

25 mai 2014

Aucune agressivité. Il men faut plus que ca. Un me incompréhension avec un tant soit peu d'ironie.

25 mai 2014

Don't Worry. C'est juste qu'avant de fouiller pour voir le nombre de contribution que j'ai effectué, ou d'y voir une publicité où il n'y en a pas... J'aurai juste préféré un début de discussion.
Mais ca va, no stress.

Cette formation de yachtmaster m’intéresse particulièrement et elle prendra la suite des formations 4 voiles Glénans que j'ai suivi.
Il y a eu une tentative de Wagnon de mise en place à Paris de cette formation agréé IYT (équivalent internationale du RYA anglais) avec des cours en français par semi-correspondances. Du fait de complications administratives c'est resté en stand by pour l'instant mais j'espère que ça pourra ce faire en 2015. L'objectif n'est pas une formation qualifiante pour des professionnels mais plutôt pour des plaisanciers qui souhaitent avoir une formation solide pour louer partout, on valide le ICC = Internationnal Certificat of Competences. Après ceux qui souhaitent poursuivre en projet professionnel il y a d'autres modules qui viennent s'y rajouter...
J'espère trouver dans ces cursus une bonne formation météo, maîtriser la navigation sur carte et avoir des bases sur les moteurs diesel marins et la technologie de construction et entretien des voiliers. Tous ces points ne sont abordés que ponctuellement durant les stages de voiles classiques..
Adam est-ce que tu confirme que tu as travaillé sur ces thèmes en cours ?
Merci bien.. :heu:

27 mai 2014

J'ai travaillé sur ces thèmes et de plus en plus au fur et a mesures que j'ai avancé, c'est dense et je vais encore le faire. Car je n'ai pas tout a fait terminé, il me reste une épreuve et la plus importante.
Pour moteur diesel, il existe un module bien évidemment.
Tout est la.
Renseigne toi sur les excellents handbook de météo et de diesel engine de la RYA, ils sont superbement bien foutu.

27 mai 2014

Il faut peut-être mettre en évidence quelques différences.
Le YM n'est pas du tout né comme "formation", aujourd'hui aussi l'accès au certificat n'est fait par "formation" que pour un nombre très très réduit de candidats.
.
Le certificat est né comme examen pour reconnaître la présence d'un certain niveau de compétences nautiques chez un individu, acquises dans quelle façon que ce soit. Le programme est très bien détaillé (et probablement pas très mal fichu vu qu'il a été pris comme base pour les cursus stcw Master/Cap200 venus après).
Ce qui se passe est qu'un individu avec une certaine expérience, s'il pense pouvoir passer l'examen il se présente et essaye; aucun besoin de "formation".
C'est tout à l'opposé du système français où on dit "on te forme pour rejoindre tel niveau minimum", là on dit "on t'examine pour voir si tu as ce niveau minimum". Je ne sais pas si un système est meilleur que l'autre, mais c'est comme cela.
.
Dans le YM il est bien spécifié que les 2500 "milles requises" ne sont qu'une indication pour écremer le nombre de candidats et éviter de se présenter en n'ayant pas une expérience suffisante. Les personnes qui se présentent en candidat libre (je répète, la grande majorité des candidats) ont généralement fait au moins 3-4 fois le total de milles requises; il est fort probable que leurs compétences aillent bien au délà de ce qui est demandé comme programme requis.
.
A partir de ce système originaire -qui contribue facilement pour >90% des YM- se sont développées des "formations YM", en Angleterre on les appelle souvent "Fastrack" Fast Track pour les passionnés de l'orthographe": on prend quelqu'un à zéro et on l'amène au niveau requis pour l'examen. Cela dure souvent quelques mois embarqués à plein temps + théorie, etc. On lui garantit les 2500 milles requises, plus parfois une série de cours (r'adar, moteur etc) qui ne sont pas obligatoires mais peuvent être utiles.
Celle là oui c'est une formation.
.
Donc un employeur (ou un propriétaire qui veut faire un convoyage), s'il voit "YM" il sait qu'il y a un niveau minimum assuré, s'il a besoin de plus il va demander le CV des personnes.
La différence -je pense- avec le Cap200 est que si on lit "certificat YM" on peut être sûr que la personne a passé plus ou moins de temps à naviguer, chose pas du tout sûre avec un Cap200; puis il n'a peut-être rien compris mais bon...
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Quant au ICC, pas besoin du tout d'arriver au YM, il suffit de quelques jours pour un day skipper et toute personne normalement constituée peut l'avoir..

Cap Otway  australie

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