vieilles cartes marines

...

si tu es pres de Paris voit un comissaire priseur a Drouot, si lui ne connait rien en cartes il te donnera le nom dun expert compétent

Un singe en hiver....

Contacte Jean Gabin, cela lui rappellera certainement quelquechose...ou si tu ne peux le joindre, peut-être a-t(il fait quelques confidences à Belmondo...

OH Benoit

je suis choqué!

Amicalement, Alain

Toute une époque !

Je crois que la valeur de ta trouvaille est historique plutôt que géographique.
Un antiquaire malhonnête risque de la dévaluer sciemment, mais aux enchères une présentation habile pourrait la faire monter, sur fond de guerre des Boxers.

La navigation sur le Yang Tsé était très périlleuse à certains endroits. Bien que la Chine n'ait jamais été complètement colonisée, les Anglais, Américains, et nous avions un poignée de petites canonnières sur ce fleuve immense, jusqu'au départ des Concessions internationales.

En fait, aux passages dangereux on aimait mieux faire monter un pilote et un timonier chinois.
Dûment costumé, le Fils du Ciel se plaçait tout à l'avant et surveillait le flot sans jamais se retourner pour transmettre ses ordres au timonier auquel il tournait le dos.

Il se contentait de lever la main et de décliner tout un code de signes cabalistiques que le timonier connaissait par coeur et interprétait sans hésitation, faute de voir la barcasse et tout l'équipage fracassés contre la vertigineuse falaise qui surplombait le fleuve en ses méandres les plus furieux.

De dramatiques instants s'écoulaient ainsi, dans un silence tendu couvert par le grondement du fleuve, le timonier ne voyant plus que cette main et l'alphabet d'ombres chinoises qu'elle épelait comme mécaniquement.

La venue des timoniers chinois obéissait à de strictes règles de manoeuvre et de rémunération.
Un jour, un officier qui raconte l'épisode et dont le nom m'échappe, peu après avoir pris le commandement d'une de ces branlantes canonnières après la Grande Guerre, et être passé sans encombre, vit se pointer sur la passerelle le pilote dans tous ses états, tremblant comme une cafetière électrique qu'on a oublié de débrancher.

On avait changé un obscur détail dans la manoeuvre, et la pensée chinoise est superstitieuse.
Enfin ses lèvres livides purent articuler l'abominable incrimination:
"Le Capitaine C*** ne faisait pas exactement comme ça!"

C'était

une émission sur le sujet il y a des années, j'ai oublié sur quelle chaîne mais le gars était officier sur une de ces bailles et racontait tout très exactement.

Le Balny, canonnière du Yang-Tsé

Construite aux ateliers et chantiers de Bretagne à Nantes à partir de 1913, destinée à la flottille du Yang Tse Kiang, son lancement intervient malheureusement le 8 juin 1914. Il fallut aussitôt désarmer, la Marine ayant un besoin urgent de machines pour équiper les vedettes patrouillant sur le Rhin. Réduit à l'état de coque vide, le Balny est gardé aux chantiers jusqu'au 9 mai 1921 où il entre en armement pour essais. Tout va alors aller très vite ; essais terminés en août, le bâtiment est démonté et chargé sur un cargo à destination de Shanghaï. Arrivé aux chantiers franco-chinois de Kionsin le 10 novembre, remontage et essais terminés le 6 avril 1922, le Balny va commencer son service sur 2500 km de fleuve, assurant la sécurité des établissements et missions françaises jusqu'à son désarmement en 1940 à Chongqing. Les canonnières avaient à tailler leur route jusqu'à Chongqing au travers du haut fleuve comportant, sur 340 milles, 55 rapides, dont 14 très violents accompagnés de 13 passages difficiles, avec un courant dépassant parfois 13 noeuds. Anarchie, guerre civile et brigandage sévissant au long du fleuve, le Balny eut à subir de nombreux accrochages dont il se tira avec honneur, allant secourir les missionnaires et assurant la sécurité de la navigation commerciale, ce qui lui valut la Croix de guerre T.O.E avec palme, citation à l'ordre de l'Armée. Treize commandants se succédèrent à la barre jusqu'en 1940. Sous les bombardements japonais dans une Chine en ébullition, le LV Steichen, le dernier des commandants, reçut l'ordre de désarmer le 18 septembre 1940. Il réussit à rapatrier sur Hanoï les trois quarts de son équipage, puis, toute communication étant coupée vers l'Indochine, l'état-major du bâtiment et les 12 derniers matelots se lancèrent, à bord d'un vieux camion Renault, à l'assaut des routes cabossées du Yunnan, traversèrent la Birmanie et, au terme d'un périple de 2500 km, accompli en 2 mois, rallièrent Rangoon puis Saïgon à bord d'un cargo asthmatique. Seule la chienne mascotte Suzy, considérée comme indésirable par le "Health Service", fut confiée aux Missions étrangères où elle succomba aux charmes d'un griffon habitué du pres- bytère. Le Balny fut finalement cédé à la Chine en 1944.
(Caractéristiques : 183 Tx ; Propulsion : 2 machines alternatives 900 ch - 14 noeuds, 2 hélices sous tunnel ; 54,40m x 7m x 1.40m ; Armement : 1 pièce de 75 - 2 mitrailleuses de 13,2 - 2 mortiers; Effectif : 4 officiers - 55 hommes)

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Source: Cols Bleus par

bonjour ! je vois bien que de l'eau a passé sous les ponts ... mais : avez vous vendu vos cartes au final ?

bonjour mggcdv, çà peut m intéresser, quel est le prix s'il vous plait ? vieilles : de quand ?
MErci !

donne moi ton email et nous communiquerons ainsi.
MErci !
Emma

Pour les cartes, je préfère vendre le lot de 6.
Mon mail mggcdv@yahoo.com.
J'ai d'autres choses à vendre, liste sur demande.