Utilisation de la cartographie électronique "pour de vrai" !

"Comment fait-on pour naviguer dans des endroits où la navigation est réputée délicate par la présence de hauts fonds et de bancs de corail et où, de plus, les cartes sont souvent fausses ?"

Le cap'tain du "DougLe" l'explique avec brio dans le dernier billet de leur blog.

dougle.heoblog.com[...]

Pour les CMA comme moi sur ce chapitre, je trouve que c'est pédagogique. Alors je vous invite à le lire... et à commenter !

L'équipage
29 fév. 2012
29 fév. 2012

C'est un bon article. Le point GPS, donc traceur, donne une position sans tenir compte des imprécisions des cartes qui n'ont pas été refaites depuis des lustres. Travailler sur le papier par relèvements et sondes veut dire avoir un point faux dans l'absolu (différent du GPS) mais bon en relatif (par rapport aux amers). GoogleEarth (avec ou sans OpenCPN) et une bonne alternative car on navigue avec un point précis GPS sur une image précise (sat.), donc sans surprise à l'exception peut-être de bancs de sable très changeants et de constructions récentes.
J'ai testé à Rangiroa, cela donne un bon préavis sur les patates visibles par transparence, à condition que l'image ne soit pas couverte de nuages... Quant à naviguer, on a toujours un oeil dehors et les passages difficiles se font à vue, à l'ancienne, selon la couleur de l'eau.
Pour GoogleEarth, internet c'est bien mais rare! Mieux vaut augmenter le cache mémoire au max (2 Go) pour balayer la zone de nav avant le départ.

11 mars 2012

Et il y a des endroits où le courant, la turbicité (je me trompe peut-être, ça veut dire eau trouble) de l'eau et la hauteur des vagues ne laisse que peu de chances et il faut mieux éviter. je pense par exemple au pertuis de Maumusson ou même, dans une certaine mesure les passes d'Arcachon ou l'entrée de la Laïta.
Sauf passage par mer calme et haute. Là ! Google ne sert à rien car photos pas renouvelées assez rapidement. Ca peut changer complètement d'une année sur l'autre.
Le sondeur c'est bien mais il y a des a-pics sur les bancs de sable quand il y a du courant, exemple fréquent en Loire par exemple.
Prudence donc

12 mars 2012

turbidité : tu y étais presque !

12 mars 201212 mars 2012

Merci l'ami ! J'espère m'en rappeler pour la fois prochaîne. :alavotre:

12 mars 2012

Naviguant depuis près de 20 ans dans le SO de l'ocean indien, on fait un peu comme on faisait autrefois : on sait que dans ces zones, les cartes sont imprécises, il y a peu de chance d'avoir un phare allumé, pas beaucoup plus d'avoir un remorqueur et un chantier en cas d'erreur. Donc, avant tout, prudence. Et pourtant, le GPS et la carto electronique, ca aide bien. Bien sûr les polémiques sur la précisions à quelques mètres près n'ont plus cours, on est bien content de savoir où on est à 500 m près, on monte dans les barres de flèche, on y va prudemment. Et c'est pas mal...

Phare du monde

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2022