Une femme de 46 ans décède sur un voilier à Groix [09/01/2020]

Une femme de 46 ans a perdu la vie cette nuit sur un voilier en difficulté au large de Groix. Les sauveteurs en mer du Morbihan ont dû intervenir dans une météo très agitée. Il y a également des blessés.

Une femme de 46 ans est décédée cette nuit à Groix (Morbihan). Elle était à bord d’un voilier de 15 mètres mis en difficulté vers 21h ce jeudi soir. Elle était en arrêt cardio-respiratoire à l’arrivée du bateau à quai à Port-Tudy Groix, remorqué par la vedette de la SNSM.

Une femme de 54 ans était également grièvement blessée. Elle a été hélitreuillée vers l’hôpital de Lorient et trois autres membres d’équipages, plus légèrement blessés ont eux aussi été transportés vers l’hôpital de Lorient, par bateau.
L'intervention a été rendue très difficile à cause de la météo

L'intervention a été très compliquée pour les secours du Morbihan. D'abord parce que les occupants du voilier ont signalé leur présence au large de Belle-Ile. Une fois repéré près de la pointe des Chats, l'hélicoptère de la sécurité civile a été envoyé rapidement sur place mais n'a pas pu intervenir à cause du vent (avec des rafales jusqu'à 116 km/h) et une mer agitée. Finalement, la SNSM a pu accrocher le voilier et le ramener à terre dans la nuit.

Le Cross Etel a coordonné les secours et la gendarmerie de Lorient est en charge de l’enquête qui permettra de déterminer les causes de l’accident.

source: www.francebleu.fr[...]8633001

L'équipage
10 jan. 2020
10 jan. 2020

.
Prudence, surtout à cette saison, en Med, en Atlantique Nord...
:-(

10 jan. 202010 jan. 2020

triste affaire
ils en parle aussi sur Ouest France :

et sur le site de la premar :

10 jan. 2020

.
46ans... Condoléances à ses proches...

10 jan. 2020
10 jan. 2020

voilesetvoiliers.ouest-france.fr[...]83d91df

"Une femme est décédée et une autre a été gravement blessée dans un dramatique accident de voilier cette nuit à la pointe des Chats, au Sud de l’île de Groix, alors que le mauvais temps sévissait. Une enquête est ouverte pour préciser les circonstances de ce drame.

Le bateau, le First 51 Reder Mor, un voilier de plaisance de 15 mètres, revenait du Portugal. Il était en panne électrique et malmené par le mauvais temps (mer forte, vent force 5). Il semble que le bateau n’avait plus ni AIS, ni VHF et instruments et moyens de communication et que l’équipage de cinq personnes – deux femmes et trois hommes, de nationalité française – s’était signalé par téléphone en difficulté à Belle-île, où ils croyaient se trouver… Alors qu’ils étaient en réalité au Sud de l’île de Groix, plus au Nord. C’est là que des témoins à terre ont aperçu des fusées de détresse. Le bateau aurait démâté et chaviré plusieurs fois.

Voici ce que dit le communiqué officiel du CROSS Etel ce vendredi matin :

« Le jeudi 09 janvier à 20h47, le Centre Régional Opérationnel de Surveillance et de Sauvetage (CROSS) Etel est alerté par les cinq membres d’équipage du voilier « Reder Mor », qui se trouvent en difficulté. L’équipage du voilier signale se trouver à proximité de la pointe de Kerdonis, à Belle-Île en Mer (56).

Le CROSS diffuse immédiatement un message MAYDAY RELAY et engage un dispositif de sauvetage composé : du canot tout temps 096 Belle Isle de la station SNSM (Société Nationale de Sauvetage en Mer) de Belle-Île en Mer, de l’hélicoptère Dragon 56 de la Sécurité Civile et d’un navire de pêche transitant dans le secteur de Belle-Île en Mer.

Le communiqué poursuit : « Après que l’équipage a tiré ses fusées de détresse, des témoins signalent des fusées rouges dans le secteur de la pointe des chats de l’Île de Groix (56). Le voilier y est relocalisé à 22h12 par l’hélicoptère Dragon 56. Le CROSS engage alors la vedette de sauvetage de première classe 147 Notre Dame du calme de la station SNSM (Société Nationale de Sauvetage en Mer) de Groix. Les sauveteurs en mer de Groix parviennent à prendre en remorque le voilier et à le ramener à quai, à Port Tudy, le vendredi 10 janvier à 01h20.

Parmi les cinq membres d’équipages, une personne est alors en cours de réanimation. A 03h00, son décès est malheureusement constaté par un médecin du Service mobile d’urgence et de réanimation (SMUR).

Un autre membre d’équipage est blessé et est transporté par l’hélicoptère médicalisé Dragon 56 au Groupe Hospitalier Bretagne Sud, à Lorient, où il est pris en charge à 03h40.

Les sauveteurs en mer de Groix emmènent les trois autres membres d’équipages, tous choqués, à Lorient, où ils sont pris en charge au centre hospitalier à 03h40. »

Selon certaines sources, la destination du bateau était Le Bono, dans la rivière d’Auray, mais il n’y a pas de confirmation officielle de cette destination. Ce que l’on sait, c’est que le Reder Mor a traversé le golfe de Gascogne dans le coup de vent. La panne électrique pourrait éventuellement expliquer la difficulté à se positionner dans le mauvais temps et le fait que le bateau se soit signalé par téléphone au moment où l’équipage récupérait du réseau à l’approche des îles bretonnes. Mais à cette heure, ce ne sont que des suppositions."

Condoléances à la famille.

10 jan. 2020

Très triste .

10 jan. 2020

C'est forcément très triste.

MAIS PU*!@n, QU'EST-CE QU'ON VA SE FOUTRE DANS LE GOLFE DE GASCOGNE AVEC LE BMS QU'IL Y AVAIT ???

10 jan. 2020

On peut supposer qu'au départ du Portugal 3 jours plus tôt il n'y avait pas de BMS ou que l'estimation d'arrivée était plus optimiste...
Quoiqu'il en soit, même pour un 51 pieds, la navigation hauturiere de plaisance en hiver dans le golfe de Gascogne est rarement une bonne idée (sauf anticyclone hivernal et bon moteur).
Perso, en cette saison, je n'y fais que des sauts de puce...

12 jan. 2020

Aujourd'hui, les prévisions météo sont très fiables à 4 jours, et vu l'équipement du bateau on peut penser qu'ils avaient les informations. Une panne électrique peut arriver (alternateur HS par ex): comme le cas de ce bateau qui a traversé l''atlantique en n'allumant que les feux de navigation et seulement en cas de rencontre. Ils n'ont pas eu de mauvais temps. Avoir un régulateur d'allure et une hydrolienne est bien utile pour se prévenir une telle situation.

10 jan. 2020

Ce n'est malheureusement pas le premier voilier qui chavire sur les déferlantes des hauts fonds des Chats.

Par le passé, il y a eu un Sunshine qui se rendait à l'Edhec. .

10 jan. 2020

C'est tres triste.

Dans le rapport, on remarque que la determination de la position correcte a ete faite grace a la pyrotechnie traditionnelle, on peut se poser la question si les "fusees electroniques" qui au moins pour moi sont assez tentantes (pas de brulures, pas de risque de manipulation, etc) auraient eu le meme niveau d'efficacite.

10 jan. 202010 jan. 2020

Il faut avoir la chance que quelqu'un se promène sur la pointe des chats à cette heure pour voir les fusées. Du port et village de Locmaria juste à côté on ne peut pas voir grand chose du côté des Chats.

Une balise électronique aurait permis au CROSS Etel de les localiser précisément. Enfin je pense.

10 jan. 2020

Je n'ose pas imaginer, après le premier chavirage, à quel point ils devaient regretter de s'être lancés dans ce périple... Quelle horreur...

10 jan. 2020

Ou est il mentionné qu'ils ont chaviré ? Je ne vois pas.

10 jan. 2020

Ok vu sur V et V. A préciser.

10 jan. 202016 juin 2020

Bonjour,
la Pointe des Chats est mal pavée, la houle qui arrive du SW se transforme en déferlantes rapidement sur le plateau des chats, la basse Mineau et surtout sur Er Ganaseri.
Le communiqué parle de Force 5, en fait dans le coin on avait à ce moment là 40nds de vent moyen avec de fortes rafales sous les 50nds. La houle était entre 6 et 7 mètres sur le Houlographe de Belle-ile

Je vous copie les archives du phare de la Teignouse et du houlographe

Ensuite sans électricité depuis un certain temps, avec une grosse erreur d'estime ils pensaient être à la point de Kerdonis la plus à l'Est de Belle-ile, alors qu'ils étaient dans l'Est de l'ile de Groix. Même dans ce gros temps on peut voir et reconnaitre tous les phares du coin et se positionner sur la carte. Mais ils devaient être en état de fatigue maximale. Plus d'électronique ...
le First 51 n'est pas un mauvais bateau.

Ils étaient en fait au niveau du phare des Bir Videaux qui était dans leur EST , 1 éclat blanc toutes les 6 secondes avec une portée de 10 nautiques, plus le phare des chats devant eux 1 éclat rouge toutes les 5secondes avec une portée de 19 nautiques.
Kerdonis, où ils pensaient être, est rouge aussi mais une éclat rouge toutes les 15 secondes avec une portée de 15 nautiques.

L'atterrissage de retour du Portugal pour aller au port du Bono dans le Golfe du Morbihan s'est plutôt mal passé. Pourquoi faire ce trajet en hiver?

C'est facile d'expliquer après ....attendons un rapport de mer plus précis. Je voulais juste donner plus d'éléments factuels pour essayer de comprendre?

J'ai une pensée pour leurs familles.

10 jan. 202010 jan. 2020

Merci Courtox pour tes commentaires toujours instructifs mais jamais dans le jugement.
Pensées émues pour les familles.

Je m'interroge sur les causes du décès (arrêt cardio respiratoire) de la navigatrice sans noyade ni hypothermie. (fatigue extrême, traumatisme ?).

11 jan. 2020

chavirage 2 fois ( ouest france)
certainement un traumatisme

10 jan. 2020

.

NB: Si les commentaires et analyse à 2 balles (même pas en euro), pouvaient ouvrir un fil sur les 'risques de la navigation réécrit avant d'être arrivé'.

10 jan. 2020

Une chose qui m'étonne et dont je n'aurais probablement jamais de réponse, l'électronique en panne privant de vhf fixe, ok. Mais étonnant que sur une telle unité ils n'avaient pas de vhf portable, je suis surpris. Ou la malchance voulant peut être qu'ils soient aussi à court de piles.

10 jan. 2020

Epirb aussi.

10 jan. 2020

D'accord avec Farador.
Pas de VHF portable, ni d'ailleurs de GPS portable de secours ?
Ils avaient aussi un téléphone mobile opérationnel, puisqu'ils l'ont utilisé. Pourquoi ne pas avoir eu recours au GPS intégré pour se positionner, qui n'a pas besoin de réseau ?
Supputations et questionnements...

10 jan. 2020

Je me suis dit exactement la même chose pour la VHF portable ainsi que le GPS de leur téléphone ou un GPS autonome indépendant ou même une carte papier.

Selon "voiles et voilier" le CROSS leur a confirmé qu'ils avaient pas de carte papier ou GPS autonome.

Après il y aura une enquête mais cela doit être une leçon pour les néo-navigateurs , tel que moi, de ne pas tout miser sur l'électronique car une panne peut arriver et les conséquences devenir dramatiques

10 jan. 2020
10 jan. 2020

Voici le BMS du 9 Janvier. Je n'ai pas celui de leur départ qui doit être le 6 ou 7 Janvier

Bulletin spécial

1/ COUP DE VENT A FORT COUP DE VENT EN COURS SUR TOUTES LES ZONES.

2/ Situation générale le jeudi 9 janvier 2020 à 06H UTC :

Golfe de Gascogne

Situation
Dépression 999 hPa au sud immédiat de l'Irlande, se décalant vers le nord-est, prévue en Mer du Nord ce soir, puis se comblant en fusionnant avec la suivante.
Dépression 994 hPa à 400 milles au sud-ouest de l'Irlande se décalant vers l'est-nord-est, prévue 993 hPa au sud de l'Irlande cet après-midi, se comblant 1006 en Manche la nuit prochaine, puis s'évacuant vers le Danemark.
Dépression 998 hPa à l'ouest de l'Irlande se décalant vers l'est en se comblant.
Dorsale se renforçant cette nuit de l'ouest du Portugal à l'Irlande et pivotant demain vers la Mer du Nord.
Nouveau thalweg atlantique se creusant demain matin sur l'ouest des îles britanniques.

3/ Prévisions par zones jusqu'au vendredi 10 janvier à minuit :

IROISE, YEU, ROCHEBONNE.

Vent
Ouest à Sud-Ouest 8 à 9, virant Ouest à Nord-Ouest 7 à 8 en soirée, mollissant Nord-Ouest 5 à 6 demain matin, puis secteur Nord-Ouest 3 à 5 demain après-midi. Fortes rafales.
*État de la mer
Mer grosse et croisée *
par houle de Nord-Ouest, temporairement très grosse à l'ouest, s'atténuant très forte demain en milieu de journée, puis forte à très forte demain après-midi.

10 jan. 2020

En navigation à plus de 60 milles d’ un abri, la balise de détresse est obligatoire.
Si VHF portable pas de fusée obligatoire.
La visibilité dans le secteur, en se référant aux relevés météo de Groix, était de 10 km.

10 jan. 2020

Old guss, petite précision, ce n'est pas la vhf portable, mais c'est la vhf-asn connectée à un gps qui dispense de la pyrotechnie (sauf bien sûr des feux à main).

10 jan. 202010 jan. 2020

Juluisse, VHF-ASN effectivement .erreur de ma part.

Mais avoir à bord des fusées de détresse reste quand même une sage précaution.

10 jan. 2020

Tout à fait, j'ai d'ailleurs à bord ledit coffret.

14 jan. 2020

juliusse
Où as tu lu dans la Div 240 que le VHF qui doit etre fixe doit etre équipée de L ASN
j ai une VHF fixe sans ASN est je pense que je suis dispensé aussi des fusées parachutes

14 jan. 202014 jan. 2020

La division 240 - à jour, publication du 12/05/2019 - n'évoque plus la nécessité des fusées parachutes, seuls sont requis 3 feux à main … sans lien avec la VHF, ASN ou non .

Le lobbyiste en charge des intérêts des fabricants de pyrotechnie n'a pas été très performant …

14 jan. 2020

J'avais du rester à la précédente version. De toute façon cela m'importe peu, vu que je possède ladite pyrotechnie. De plus je n'ai pas besoin de l'état pour assurer la sécurité sur mon bateau.

10 jan. 2020
10 jan. 2020

première pensée à la lecture de ce fil :
.
deuxième pensée :
vœux de rétablissement aux autres
en tout dernier lieu :
tentative de compréhension de ce qui s'est passé et d'analyse en fonction de ce dont on est sûr.
on peu discuter tant que l'on veut de l'usage ou non de moyens modernes, ce que je retiens à mon niveau c'est que ce sont les fusées traditionnelles qui ont permis de les localiser avec certitude et que la présence de carte et de livre des feux à bord leur aurait probablement permis de s'en sortir moins mal voir mieux.
ce que j'en retiens correspond à ce que je pense depuis très longtemps : ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier et si le confort et la précision de l'électronique ne se discutent pas, la présence à bords de moyens plus "anciens" est tout aussi importante à mes yeux.
une dernière réflexion me pousserait à citer Jean-Baptiste Poquelin "mais qu'allait-il faire à cette galère !".
traverser dans ces condition c'est une chose, s'approcher de côte de nuit et dans le gros temps pour moi c'est hasardeux et je me serais probablement mis à la cape quelques heures plus tôt histoire d'attendre le jour. mais ça je ne me hasarderais pas à l'affirmer, j'ignore totalement la situation à leur bord dans les heures précédentes.

10 jan. 202010 jan. 2020

Je suis d'accord avec Diaoulig, d'ailleurs, pas plus tard qu'hier, j'ai donné un peu de sous à l'imprimeur du SHOM (reste maintenant à être sûr de retrouver me lunettes en mer mode lessiveuse, et de pas les péter, mais c'est une autre histoire).

Mais à une nuance près : comme Old guss, avec une VHF portable (donc autonome) et une balise EPIRB (autonome elle aussi, et dotée de son propre GPS), il y avait sans doute moyen d'être largement aussi efficace qu'avec des fusées.
Je pense qu'après avoir fait deux pirouettes, il y a peu de chances que l'EPIRB reste de marbre s'il est automatique (et s'il est manuel, tu tires la chevillette et la bobinette choit) ce qui déclenche tout le bazar : le CROSS, les navires d'astreinte autour... y'a que St Pierre à qui ça fout la paix.

Edit : et puis manifestement, ils auraient du avoir ces équipements s'ils battaient pavillon français.

14 jan. 2020

tout a fait d'accord
Ce qui me surprend le plus, c'est que le phare de la pointe du chat était allumé, il porte à 19 miles
même par gros mauvais temps, c'est visible
Il venait de laisser sous le vent la balise sud des chats (6 éclats) dans son Est

Et le livre des feux est toujours présent sur un bateau
c'est hallucinant
Triste pensée voilistique

14 jan. 2020

Il est maintes fois rapporté qu'ils pensaient se situer dans le SE de Belle-Ile … et on passe très près de Kerdonis, éventuellement dans l'Ouest des Galères .
L'enquête va avoir pour objectif de déterminer la chaîne de raisons de cette "méprise" !

15 jan. 2020

Rectificatif, les fusées ont données un espace de recherche, c'est l'hélicoptère et des jumelles à vision nocturne qui ont permis de le localiser (le Pilote de l'hélicoptère himself).

10 jan. 2020

Diaoulig a parfaitement exprimé mon point de vue.
J'avoue ne pas comprendre comment un bateau de cette taille peut avoir un souci de positionnement, quand bien même en panne électrique. L'enquête le dira certainement.
Condoléances et vœux de rétablissement sont de rigueur dans l'immédiat.

10 jan. 2020

Ce drame montre que malgré toutes les technologies qu'on peut embarquer (le bateau est en blackout mais on peut supposer qu'ils avaient quand même au moins un smartphone à bord) c'est encore les technologies de base qui ont permis de les localiser.

10 jan. 2020

Ben oui et non (voir mon post d'il y a deux minutes).

10 jan. 2020

Personne ne sait comment il agirai dans pareil situation...Peut être qu'ils avaient tout ce qu'il faut mais j'imagine pas dans quel état je serais si le mât venait de me tomber sur la tête en arrachant une partie du crâne de ma femme... Pas sûr que j'ai les bons réflexes.... Dur pour eux.

10 jan. 2020

OK avec diaoulig. MM

10 jan. 2020

Condoléance à toute la famille mais la mer est la pour rappeler à tous les naïfs que quelque soit la taille de l'embarcation, quand la météo est mauvaise, la moindre panne en entraine d'autres et peut très vite se terminer en drame.
A la première lecture on peut en déduire une panne d'énergie ( batteries?), donc plus de pilote, plus d'instruments, un équipage pas au mieux de sa forme, un équipement limite et très vite tout s'enchaine!
Que ça serve au moins de leçons à tous !

10 jan. 2020

Ce n’est pas la première fois qu’on lit qu’un bateau de cette taille aurait ni vhf portable ni GPS portable ? Ni IPAs avec Navionics, ça tient 10 heures les batteries d un iPad sans problème
Équipements de sécurité indispensables
Sinon refaire une nav classique avec les phares dans ces conditions , pas évident

Mes condoléances aux familles éprouvées

10 jan. 2020

Je n’avais pas vu au sujet des chavirages d’un 51 pieds !!!
Dans ce cas je retire mes remarques sur les appareils portables après la situation de capharnaüm et des blessés graves
Condoléances renouvelées

10 jan. 2020

On va dire que ça démontre qu'on peut encore de nos jours se retrouver à devoir s'en remettre à une technologie qui peut paraitre complètement dépassé. J'ai parfois été surpris du nombre de skipper qui n'embarquent des fusées que parce que c'est obligatoire pensant que leur redondance électronique leur permettra toujours de se faire repérer en cas de problème. On notera que même avec une EPIRB donnant une location précise ou une VHF opérationnel et un GPS, une fusée, un feu à main, un pot fumigène, un miroir... peut être nécessaire pour "finir le travail" et permettre à l'hélico ou à la vedette envoyée suite au déclenchement de l'EPIRB ou un mayday d'établir un contact visuel.

Pour le reste, comme presque à chaque fois, ce genre de drame soulève de nombreuses questions et comme skipper/équipiers nous sommes comme à chaque fois à nous demander ce qui a pu conduire à une telle situation et à nous demander ce qu'on pourrait faire pour ne pas connaitre pareille drame.

10 jan. 202010 jan. 2020

cette nouvelle info qui va beaucoup faire parler à propos des nouvelles technologies, l'abandon des cartes papier par les Etats Unis: www.hisse-et-oh.com[...]cannees

10 jan. 2020

En même temps le bateau n'est pas à la cote. Mal situé, mais surtout ayant subit des accidents humains suite au mauvais temps et ayant subit. Rien ne dit qu'avec une carto encore fonctionelle ils n'auraient pas du quand même être secourus. Le principal reste les fusées, car une vfh portable sans position à donner ne sert pas beaucoup. Un petit gps à pile en plus est nécessaire , minimum et suffisant.
C'est toujours triste ce genre d'accident, la mer n'est pas une douce .

10 jan. 2020

Quand on navigue aux instruments, il convient, comme en aéronautique, de multiplier les instruments qui doivent être indépendants les uns des autres.
Une tablette avec cartographie et gps dédié à la table à cartes,voir une deuxième dans une coque étanche.Et le tout en bon état de charge.

10 jan. 2020

en aéro et au instruments, en cas de doute c'est vers le haut que se trouve le salut.
en mer chacun sait que le plus grand danger c'est la côte, le salut se trouve donc au large.
s'écarter en cas de doute et attendre en sécurité voir se dérouter (il me semble qu'en aéro prévoir un aéroport de dégagement est une obligation mais c'est un vague souvenir) est pour moi le premier geste de survie quelle que soit la situation.
mais encore une fois c'est juste un avis et n'ayant aucune connaissance de la situation exacte à bord de ce bateau je ne peux rien affirmer de ce que j'aurais fait.
reste qu'on pourra tous ergoter et supputer dix ans sur cette fortune de mer la seule chose qui compte malheureusement c'est qu'une femme est morte, qu'il y a une autre personne gravement blessée et trois autre elles aussi à l'hôpital.

10 jan. 2020

un seul commendaire : on peut se foutre de ma façon de faire ,mais une fois de plus je m'en tiens à mettre une petite croix sur ma carte papier toutes les heures , quelque soit les circonstances , beau temps ou mauvais temps ... même avec 3 gps à bord

10 jan. 2020
10 jan. 2020

. 🤢

10 jan. 2020

Et oui Calypso, nous aurions eu une carte papier même seulement un routier et un journal de bord tenu à jour. Panne d'électronique ou pas, une route à l'estime aurait été tenue et nous n'aurions pas confondu Groix et Belle Ile...

Mais cela c'était avant.

10 jan. 2020

C'est sûr que des petites croix sur un bout de papier t'auraient empêché de chavirer.

10 jan. 2020

Aurait permis d ‘éviter les zones les plus dangereuses ?

11 jan. 2020

certainement , si ce bateau a chaviré par deux fois a dematé et provoqué l'accident mortel c'est bien parce qu'il s'est trouvé dans la pire zone du coin ..

Nous sommes arrivé dans le coin au petit matin voici quelque années apres avoir traversé le Golfe avec un BMS au fesse diffusé vers 3h du matin ..et bien vaut mieux savoir ou l'on se trouve (avec les petites croix sur la carte) pour aller contourner la bouée au large ..

11 jan. 2020

rien n’indique où ils ont chaviré ( deux fois) , démâté...
tout est alors sans dessus dessous, plein d’eau... les cartes papier certainement inutilisables au même titre que l’électronique
dans ces cas la balise EPIRB et la pyrotechnie sont les recours ultimes

10 jan. 202010 jan. 2020

Peut-être n'y avait-il qu'un seul capitaine et toujours en supposant que celui-ci ne soit pas blessé lui aussi il faut gérer un bateau et un groupe aux prises de crises de panique.

10 jan. 2020

.

La carte papier oui mais .....
Je me suis retrouvé dans une situation similaire mais avec une issue plus heureuse. Ne pouvant lâcher la barre pour cause d’équipage indisponible et de pilote non fiable dans de tels conditions, je pouvais pas descendre à la table à carte, seul les feux m’ont aidé à me positionner. Mais j’ai l’avantage de connaître la navigation en Bretagne sud ce qui n’est pas le cas de tout le monde.
La multiplication des moyens de localisation est forcément un avantage mais les lois de Murphy passant par là, confronté au problème tu te rends compte qu’il n’y a pas de solution idéale.

11 jan. 2020

Ptit lu ...là aussi il y a questionnement ... les skippers ont de mauvaise habitude ils veulent tout faire ... perso à bord je m'efforce a ce que toutes les taches de navigation puisse étre faite par l'équipage ..rien de plus simple de reporter une position gPS sur la carte à chaque heure en indiquant l'heure et la pression barometrique ..pareil pour la VHF une fois expliqué tout le monde peut appeler ... et toutes ces taches je les delegue (avec controle biensur) toujours ainsi il y a entrainement et occupation interessante pour les équipiers aussi .

et en cas de coup dur ça facilite les choses

11 jan. 2020

Calypso, je comprends et confirme ton raisonnement mais quand ton équipage est atteint du syndrome des F (froid, frousse ...) et de sa conséquence, lui demander de faire un point FIABLE sur une carte papier relève de l’hérésie.
Quand au partage des tâches à bord, je suis pleinement en accord avec toi.

Pour pouvoir quitter la barre on peut se mettre à la cape.

10 jan. 2020
10 jan. 2020

Le tribunal Heo, est toujours aussi désolant.
Le déroulement, et les causes précises de cet accident, ne sont pas connus pour le moment.
Vous jugez, et commentez sur quelle base ?
Par respect des victimes, et par pur bon sens : fermez là !

10 jan. 2020

Ils ont du rencontrer une mer vraiment très forte pour être chavirés deux fois.
Je ne connais pas le first 51 mais à la lecture de ses caractéristiques, il à l'air plutot stable :
en version GTE : 2,80m avec un lest de 6 450 kg pour un déplacement à vide de 14 000 kg.
Il serait intéressant de disposer de sa courbe avs.

11 jan. 2020

Est-on bien certain que le voilier a chaviré? Le communiqué officiel ne le mentionne pas. Il ne mentionne pas non plus que le voilier était démâté (ce qui serait un indice). Un First 51, c’est quand même un gros bateau, pas si facile à chavirer.

11 jan. 2020

Le First 51 est un voilier particulièrement raide à la toile et marin. Il y en a eu un qui a effectué la Whitbread.

Mais quand on connait les hauts fonds de la pointe des Chats et compte tenu de la grosse mer, n'importe quel voilier peut y être couché voire chaviré.

11 jan. 2020
11 jan. 2020

Si on prend le temps de lire les quelques articles de presse relatifs à ce dramatique accident, et d'observer les photos publiées sur le Télégramme de Brest (état du voilier), on s'abstient de questions ou commentaires déplacés et on fait simplement preuve de compassion à l'égard de l'équipage du Reder Mor et de ses victimes ; et on peut aussi saluer l'engagement de l'équipage du canot de la station SNSM de Groix.
[enter link description here]www.letelegramme.fr[...]843.php

11 jan. 2020

Dévasté. Pas loin de pouvoir couler.Terrible image.

11 jan. 2020

en effet. Les mots « en difficulté » étaient inappropriés

11 jan. 2020

OK sorry, j’avais juste consulté les liens en début de fil et je n’avais pas encore vu ces photos. Il n’y a quasiment aucun doute qu’il ait chaviré, vu qu’il a démâté et embarqué un paquet d’eau.

11 jan. 202011 jan. 2020

En attendant des supputations le seul vrai rapport officiel c'est le rapport du BEA qu'il faut lire.

11 jan. 2020

En attendant le rapport éventuel du BEA, il n'est pas interdit de faire valoir les éléments en notre possession. Depuis quelques années, les suppositions émises sur H&O se sont** généralement vérifiées dans les faits**.

On apprend de ses erreurs, et les erreurs des autres sont instructives pour la communauté.

L'expérience relatée par Ptit Lu est arrivée à d'autres, *il a bien fait de la rappeler. *

En équipage de croisière, le manque de barreur compétent peut devenir problématique en cas de perte d'énergie.

Sans pilote automatique, barrer un First 51 au portant, de nuit, par gros temps n'est pas à la portée du premier venu. S'il n'y avait qu'un barreur, cela peut expliquer la grosse erreur de positionnement qui entraine le reste ( loi de Murphy).

Il aurait été sage de prendre la cape avant la tombée de la nuit. Mais, aujourdh'hui, qui sait prendre la cape?

12 jan. 2020

Et qui y pense?

11 jan. 2020

On a très peu d'éléments donc si on pouvait éviter les suppositions et les "moi j'aurai fait ci..."

Par respect pour la famille.

En espérant que la dame aux urgences s'en sortira.

11 jan. 2020

«  le spectacle était saisissant. Le bateau avait été retourné deux fois et le mât était cassé. Les voiles, la bôme, les écoutes pendaient le long du bord et l’équipage semblait en état de choc ».

Les photos sont impressionnantes, un 51´ Fracassé par la mer, ça devrait rendre modeste les donneurs de leçons de navigation.
On imagine mal comment le skipper aurait pu continuer à faire ses petites croix sur le papier.

11 jan. 2020

" Pour faire ses petites croix sur le papier" encore aurait il fallu qu'il ai une carte à bord.
Ce qui n'était pas le cas ( source Cross)

13 jan. 2020

Et s'il y avait eu une carte papier, elle aurait été en train de flotter dans un bateau rempli d'eau, la nuit avec pour seul et hypothétique source de lumière une lampe de poche étanche (à retrouver à l'intérieur après deux passage à l'essoreuse), ... Ensuite, à supposer qu'on retrouve la carte et qu'elle soit encore entière, il faudrait encore avoir les capacités humaines et techniques de l'exploiter.

Pour cela, il faudrait que quelqu'un puisse remettre la main sur le compas de relèvement, la règle de nav' et ait la force de se pencher sur une estime.
En théorie, ce doit être faisable mais en pratique, dans une telle situation ???
Avec une personne en arrêt cardiaque, un blessé grave, deux blessés légers et un seul membre d'équipage encore plus ou moins vaillant (et dans quel état ?), tous en état de choc, la nuit, en plein coup de vente de janvier, la seule chose qui leur soit passer par la tête était d'essayer de survivre.

11 jan. 2020

Ces tragiques accidents forgent notre connaissance de la mer, des bateaux et de la préparation mentale d'un skipper. En ce sens il est important de s'en imprégner.

Donc à part mes pensées sincères pour cet équipage, je ne parle pas ici de leur cas précis.

Est imprimé dans mon esprit en grande lettre: le danger c'est la terre, la sécurité c'est le large. Plusieurs fois, avec les feux du port en vue ou l'escale promise pour dans quelques heures, j'ai viré et suis reparti au large. Ou ai-je mis à la cape. Plusieurs fois je visais un port et ai fini dans un autre le lendemain ou trois jours plus tard.

Ça c'est pour le mental. Pour le bateau je crois que je n'ai jamais fait une traversée sans régulateur d'allure. Personnellement le black-out, quelle qu'en soit la raison, m'a toujours obnubilé. Et être coincé à la barre empêche toute autre activité de navigation.

A chacun de faire ses choix pour ses propres navigations. En ce sens la connaissance de cas comme celui évoqué ici est primordial. On ne peut qu'utiliser la force du vent et de la mer, on ne peut pas les combattre. Si on le tente, la probabilité d'être perdant est très, trop, élevée.

11 jan. 2020

Il suffit d'une déferlante de 4metres de hauteur pour retourner n importe quel voilier de 51 pieds.
Et le cross dit la mer déferlante.
Quand à prendre la cape par une telle mer c est la fin assurée. Toute la littérature écrite par ceux qui l ont vecu le dit.

11 jan. 2020

Les études de Southampton indiquent que des déferlantes de la largeur du bateau (4m55) sont capables de chavirer n’importe quel bateau, mais à condition que ces déferlantes prennent le bateau sur le travers. Et pour avoir une déferlante de 4m55, il faut une vague porteuse bien plus grosse que ça. En pleine mer, je dirais trois fois plus grosse (13m65 donc). Mais sur une remontée de fond, ça doit être bien moins que ça.

11 jan. 2020

Quand à prendre la cape par une telle mer c est la fin assurée.

J’ai pris la cape une fois par un petit 8 bft (vagues pas encore formées, dans les 4m je crois) pour qu’on puisse se préparer un repas tranquillement. C’est extrêmement efficace.

Je pense que ça aurait pu être une option d’attente pour ce First 51. Mais plutôt bien au large où ça déferlait probablement peu.

12 jan. 2020

J'ai failli me foutre en l'air au même endroit il y a 35 ans (Aout 86) , bateau 8.5m non motorisé , pas d'électricité à bord.

La mer dans les parages des chats (5M selon mon estime) était incroyable , vagues croisées abruptes.

Vent 40 noeuds Sud , j'ai taillé plein Ouest sous foc seul.

Evidemment si j'avais cru passer Kerdonis j'aurai probablement serré la cote pour aller me mettre à l'abri au vent de l’île.

Et essayer de passer au ras des Chats n'est jamais une bonne idée , quelque soit la météo.

12 jan. 2020

je suis passé au vent des Birvideaux une nuit de Février en 2003 avec du vent et des grains, on ne voyait que la crête des vagues, GPS à piles, VHF pas raccordée, compas non éclairé (bateau neuf) et téléphone portable déchargé, je n'en menais pas large mais je suis toujours là pour en parler.

11 jan. 2020

Fleurdelys: " prendre la cape par une telle mer c est la fin assurée."

C'est totalement faux, mais ce n'est pas le sujet de ce fil.

Lance un nouveau fil et explique nous pourquoi c est la fin assurée.

11 jan. 2020

Oui tout à fait, je suis intéressé à y participer

11 jan. 2020

Je suis d'accord avec Viking et Jean sur ce point.

11 jan. 2020

Sujet hautement intéressant et utile, c'est fait : www.hisse-et-oh.com[...]s-temps

13 jan. 2020

Prendre la cape au vent d'une côte ? Cela sous-entendrait être sûr de maintenir une dérive tout à fait nulle.
C'est un sacré pari à prendre dans de telles conditions, et on peut comprendre qu'un skipper ne soit plus en mesure de prendre une telle décision si il est déjà dans la machine à laver.

Pour pouvoir se mettre à la cape dans des conditions aussi dure, il faut avoir un minimum d'eau à courir et être encore en dehors de la zone de remontée des fonds où la mer va devenir encore plus méchante. Bref, ne pas encore être passé au mode essorage.

La vrai question (sans présager du tout de ce qui s'est passé dans ce drame puisqu'on a pas suffisamment d'informations) c'est à quel moment réussir à trancher si on peut entamer l'atterrissage ou bien rester au large. Si ça bastonne déjà dur, c'est qu'il est déjà trop tard.

13 jan. 2020

Sans compter que pour prendre la cape, il faut encore avoir un gréement !
On en sait encore rien mais jusqu'à ce qu'il chavire et perde le mat, l'équipage avait peut-être le sentiment de maîtriser un peu les choses.

11 jan. 2020

Outre les condoléances (qui va les lire ?), un fil comme celui-ci ne vise pas à juger sur la base de quelques éléments, mais à questionner sa propre pratique et à tirer/partager quelques enseignements. En ce sens, la discussion et les commentaires ont une utilité.

D'ailleurs, saura-t-on un jour ce qui s'est réellement passé à bord de ce bateau ?

11 jan. 202016 juin 2020

Bonjour,
je poste la photo du bateau actuellement à Port Tudy Groix, après le remorquage par la SNSM.

Le rapport de Frédéric Romieux, patron de la vedette Notre-Dame du calme, une nuit « vraiment limite ».

« Le skipper a lancé un premier May Day vers 21 h, il croyait être près du phare de Kerdonis à Belle-Ile. À 22 h, des fusées de détresse ont été aperçues par les patrouilles de gendarmes et de pompiers et l’hélico de la protection civile a pu repérer le bateau, qui était au large de la pointe des chats, à Groix », relate Frédéric Romieux, le patron de la vedette Notre-Dame du calme, qui a pris la mer avec sept canotiers. « On s’est dirigés vers le sud-est de la pointe des Chats, le vent soufflait en rafale de secteur ouest ; la mer était très formée, tout le monde avait son harnais pour se déplacer. Quand on a repéré le navire, un sloop de 15 m, le spectacle était saisissant. Le bateau avait été retourné deux fois et le mât était cassé. Les voiles, la bôme, les écoutes pendaient le long du bord et l’équipage semblait en état de choc ».

L’état de la mer ne permettant pas d’héliporter un plongeur, c’est donc la vedette de la SNSM qui, malgré les déferlantes, réussit, vers 1 h 20, après plusieurs tentatives, à s’approcher du Reder Mor pour lui passer une touline, afin d’entamer un remorquage périlleux.

« On marchait à deux nœuds, le vent était passé au noroît, ça continuait de déferler, c’était vraiment limite », décrit le patron.

« On est revenu à Groix à 5 h du matin », conclut le jeune patron

AU marché ce matin j'ai rencontré mon copain gendarme qui m'a précisé: La gendarmerie de Lorient est en charge de l'enquête qui doit permettre de déterminer les causes de l'accident.

Le Bureau d’enquêtes sur les événements de mer (BEAmer) fournira le rapport final, pour tirer les enseignements et alimenter les statistiques. A suivre ici:
www.bea-mer.developpement-durable.gouv.fr[...]18.html

www.bea-mer.developpement-durable.gouv.fr[...]

Nota il était sur les chats à basse mer (21h52), le plus mauvais moment ...

12 jan. 2020

en tout cas un énorme coup de chapeau aux gars de la vedette de Groix.
et le mot vedette a son importance, la coque est bleue et pas verte ce qui signifie qu'ils ont fait ce sauvetage avec un bateau qui n'est pas un canot tout temps ...
chapeau bas messieurs et mesdames si il en avait à bord.

11 jan. 2020

Vu l'état du bateau, ils ont eu de la chance de ne perdre personne en mer.
Dommage néanmoins pour la femme en arrêt cardiaque.
Je me demande si le bateau était à la dérive ou si le moteur fonctionnait toujours, parce que pour rentrer dans le golfe du Morbihan je ne comprends pas pourquoi ils se trouvaient là.

Bonjour,
Impressionnant l’état du bateau...
Ils ont dû se faire sacrément branler. Je pense que les survivants auront du mal à reprendre la mer un jour
Patrice

11 jan. 2020

Petite réflexion. Les articles disent que le bateau a eu un problème électrique et donc plus de carto, et qu’il allait probablement au Bono. En supposant que le problème électrique se soit posé dès le début de la traversée du Golfe de Gascogne, le cap entre la pointe NO de l’Espagne et l’est de Belle-Ile est au ~47°, tandis que le cap entre le NO de l’Espagne et l’est de Groix est au ~43°. Une erreur d’estime de 4° dans des conditions difficiles, ce n’est pas tant que ça à mon sens.

11 jan. 2020

Un problème électrique : plus de carto. Ok. Mais ça veut dire aussi plus de loch, plus de sondeur. Pas simple du tout de maintenir une estime dans ces conditions (sans loch, sans sondeur ...)

11 jan. 2020

GPS Garmin 78 s cartographie, juste 2 piles par 24 heures et tu navigues

11 jan. 2020

Nuwaman, tu as raison mais on ignore depuis quand ils étaient en panne électrique.4° à 330 milles mais combien si la panne est survenue à 100 milles.
Cela dit, je te rejoins, 10 à 20° de dérive est possible au portant de nuit avec un mauvais barreur fatigué.

De plus, possédait il un compas? Et oui, j'ai navigué cet été sur un voilier qui n'avait pas de compas hors électronique.

11 jan. 2020

salutatous
si ils sont arrivés en vue des côtes sans savoir où ils étaient, c'est qu'ils étaient certainement déjà désemparés; ils ont, très probablement chaviré au large, embarqué de l'eau et noyé batteries et électronique ... puis ont navigué au jugé et sont arrivés à proximité de la côte, ce qui est déjà un bel exploit ...;
Affirmer, mordicus, que la sécurité est au large et pas à la côte est un brin péremptoire ... c'est affaire de jugement, au coeur de la situation vécue, et, principalement, selon l'existence ou non d'un vrai port de secours;
Se retrouver désemparé dans un bateau dans l'état dans lequel on le voit sur la photo, fait pencher vers un réflexe primitif de sauver sa peau et aller à la côte pour atteindre un abri; on ne peut le reprocher à personne de le tenter;
Par ailleurs, pour faire une bonne estime, il faut maîtriser sa vitesse pour la distance parcourue, le cap et la dérive au vent et, dans une tempête, tu survis plutôt que tu ne maîtrises réellement ces paramètres; un copain est rentré des açores, en a pris une sur la tronche, a pu tant bien que mal continuer son estime et est arrivé à brest croyant arriver à concarneau ... ça laisse pensif ...
Cordialités maritimes

11 jan. 2020

Bonjour,

ce que tu expliques là est en fait toute la différence entre la navigation avant l' ère du GPS, ou l' on avait pas le choix et ou l' on était obligé, que l' on le veuille ou non de tenir une estime d' autan plus sérieuse afin de ne pas être pris au dépourvu lors de l' atterrissage, et celle d' après, où c' est tellement facile de ne compter que sur l' électronique hyper précise et ne demandant aucune gymnastique intellectuelle.

Pour l' instant, on ne sais pas encore avec précision où a eu lieu le premier chavirage (peut-être à la limite du plateau continental où la mer est particulièrement dangereuse par mauvais temps), donc impossible actuellement de savoir "ce qu' il aurait fallu faire".

Gorlann

11 jan. 2020

Compte tenu de l'endroit où a été secouru le voilier et de ses hauts fonds, la probabilité du chavirage a cet endroit est grande. Il n'est d'ailleurs pas le premier.
Par ailleurs, vous avez beau posséder 2/5/10 positionneurs ou téléphone,** imaginez un instant les retrouver** dans le capharnaum aprés un chavirage et de nuit .

N'oublions pas que** le First 51 est un voilier qui a couru la Whitbread sans problème**.

11 jan. 2020

Avant l'ère du GPS on naviguait à l'estime oui mais avec un Loch et un sondeur en conditions normales. Là ils ne devaient plus rien avoir et je n'aurais pas aimé avoir a gérer cela par ce temps.
J'ai d'ailleurs appris lorsque j'ai équipé mon bateau récemment que le compas de route non électronique n'était plus obligatoire. Ce naufrage dramatique vient nous rappeler que les équipements de navigation les plus simples sont indispensables même s'ils ne sont pas obligatoires. Et avec le GPS on a tendance à l'oublier.

11 jan. 2020

Et si on s'en tenait aux faits... les probabilités du lieu du premier chavirage... c'est comme les probabilités au loto... ça ne vaut pas grand chose.

Attendons les éléments.

12 jan. 2020

Ben si , les probabilités au loto , c'est très précis , ça se calcule sans problème , c'est d'ailleurs pourquoi je n'ai jamais joué au Loto.

11 jan. 2020

Condoléances à ces proches. A propos de panne électrique. A bord on a 3 exemplaires de cette batterie là:

www.amazon.co.uk[...]F5Q4F0U

Ces batteries qui ne coûtent pas particulièrement cher, je les avais achetées au moment ou je considérais que les batteries plomb du bord ne devaient servir qu'à démarrer le moteur, alimenter les feux de positions et le sondeur . Elles permettent ensemble de recharger des smartphones ou des tablettes un assez grand nombre de fois. Un smartphone ou une tablette peut donner la latitude et la longitude, le fait qu'il y ai du réseau ou non ne change rien. On peut naturellement y rajouter navionics mais si c'est pour le dépannage ce n'est pas nécessaire. Ensuite cette latitude/longitude peut être reportée sur une carte routière (grande échelle) papier. L'idée est donc que ces petites batteries (et tablette ou smartphones) soient gardées dans un endroit à l'abri en cas de mise au tapis du bateau par une déferlante (un simple équipet qui ferme est OK). D'une manière générale, j'aurais difficile à admettre la dépendance à un circuit électrique dans un endroit aussi inadapté pour un tel équipement et humide qu'un bateau.

11 jan. 2020

Un terrible accident, extrêmement douloureux.
Aucun bateau, aucun équipage, n'est invicible face à la mer déchainée. Lorsque les ennuis commencent, tout s'enchaine rapidement, et même les meilleurs peuvent perdre pied.
L'équipage n'était évidemment pas novice, mais ne connaissait probablement pas encore bien le bateau. Avant le naufrage :


Un rêve devenu cauchemard.

12 jan. 2020
12 jan. 2020

.

Très triste.

La réflexion que je me fais, sans jugement sur les décisions prises par l'équipage, est sur le fait de partir pour cette traversée hivernale du golfe de Gascogne, sur un bateau dont on a aucun autre historique que ce que le vendeur/broker à bien voulu vous dire. Bateau largement capable pour le parcours envisagé, mais grand, équipé, ancien, donc avec de nombreux facteurs de risques à évaluer avant une traversée difficile. La vidéo est parlante à cet égard.

12 jan. 2020

Ce First 51 S était à vendre pour "79 keuros à débattre". Un prix significativement en dessous du prix du marché. Un signe que son état n'était peut être pas dans les clous.

13 jan. 2020

Dans ces voiliers de série de 15 m,** il n'y a pas de marché.** Généralement annonçés autour de 100 000 €, ils sont vendus au prix que l'acheteur veut bien donner.

J'ai connu il y a quelques années, un magnifique Dufour 48 ayant peu navigué, bien équipé avec des voiles neuves vendu à 80 000 € !

13 jan. 202013 jan. 2020

Vicking, tu te souviens peut-être de l'histoire du Garcia alu qui a coulé au large des USA :
stw.fr[...]antique
Avec cette nouvelle triste histoire survenue sur ce First, est-ce qu'il ne faut pas aussi nuancer la sécurité des grandes tailles de voiler en comparaison des petites unités ? C'est souvent une idée qui revient d'éviter les 9 mètres pour la haute mer et de priviligier les 11 mètres, est-ce vraiment justifié ?...

13 jan. 2020

Techniquement, il n'y a pas photo. A état technique identique, un bateau plus gros supporte mieux le mauvais temps. Les vagues et le vent dans une dépression sont strictement indépendant de la taille du bateau qui navigue au milieu.

Par contre, il y a couramment un problème de budget pour maintenir au même état technique un petit ou un gros bateau.

Vaut il mieux un 9m avec des voiles neuves et une électronique récente en double, ou un 11m dans son jus ??? Il n'y a que la boule de cristal pour répondre avant. La réponse le 11m avec des voiles neuves et une électronique récente est hors jeu, car hors budget...

13 jan. 2020

Message qu'il serait intéressant à copier sur un autre sujet de discussion où une personne veut s'offrir un premier bateau hors budget.

13 jan. 2020

Sur "Tao", l'Allure 44, les commentateurs/conseilleurs/analyseurs ont eu aussi droit à un lynchage en règle. Mais là aussi, *ils avaient vu juste * pour les grandes lignes.

MIEUX, certains éléments ont été écrits sur H&O alors que le propriétaire a "oublié" de les indiquer dans le rapport que V&V en a fait quelques mois plus tard.

14 jan. 2020

Il s'agissait d'un Alliage 44 et non d'un Allures 44 : deux chantiers différents (dont l'un, Alliages, a disparu)

12 jan. 2020

A lire, un article sur le fonctionnement du BEA, dans le Chasse-Marée, article rédigé pendant l'enquête sur l'accident de la Belle-Angèle.
Certains commentateurs/conseilleurs/analyseurs devraient s'inspirer de la prudence et de la modestie de ces professionnels, qui ayant toutes les informations possibles restent justement prudents et modestes.
Concernant ce drame, il y a assez de témoins encore vivants et le bateau est à flot et à quai, pour que l'on sache un peu de la vérité.
Pour l'analyse sur l'état du bateau en fonction du prix, mon fils a acheté un 48 p, pour environ le 1/3 du prix annoncé de ce First 51. Je pense qu'aujourd'hui cela ne veut pas dire grand chose.
C'est le troisième drame en peu de temps (Portugal, et Fos-sur -Mer).

12 jan. 2020

Plus aujourd'hui 3 morts en kayak en Normandie...

www.ouest-france.fr[...]6685673

12 jan. 2020

Pas en Normandie en baie de Somme

J’ai malheureusement entendu les hélicoptères tourner cette nuit avant d’apprendre ce matin

Les circonstances ne sont pas claires..le temps était plutôt correct hier. Après les courants sont toujours violents ici mais les kayakistes étaient des locaux.

Ce qui est sûr c’est qu’avec la température de l’eau et la nuit qui tombe vite l’incident devient très vite un drame.

Des nouvelles tristes pour les passionnés de la mer dans les deux cas.

(Et un grand respect pour l’engagement SNSM encore une fois... ici en baie de Somme les moyens sont limités avec des petits semi-rigides )

13 jan. 2020

Quand on est capable de lire les nuances d'une phrase les commentateurs/conseilleurs/analyseurs des précédents naufrages relatés ici dont la Belle Angèle avaient vu juste et tout bon.

Quand à ceux qui écrivent à chaque fois qu'il faut attendre le rapport du BEA, en dehors du naufrage de la Belle Angèle,** aucune des autres fortunes de mer n'ont été analysées.**

13 jan. 2020

On va dire qu'à partir des données disponibles sur un accident il est possible d'ouvrir des débats parallèles sur comment gérer certaines situations et que c'est ça qui en vaut la peine.
Ici, on en vient à parler de la mise à la cape et de comment décider de s'approcher ou non d'une côté en condition "marginales" et ça c'est super-intéressant et ça peut un jour contribuer à ce qu'un des participants ou lecteurs de ce forum ne se retrouve pas dans les faits divers.

Si cela en revient à vouloir décortiquer le scénario d'un drame en se convainquant que "nous, on aurait jamais foiré et on ne se planterait jamais", ça peut vite devenir odieux et irrespectueux pour les personnes concernées et impactées par ce drame.

13 jan. 2020

Les kayakistes se sont fait surprendre par un effet de site terrible, melant courants, barre, avec des vagues de plusieurs mètres de haut.

www.francebleu.fr[...]8847915

13 jan. 2020

C’est ça qui est incompréhensible. Cet effet de site est connu: les ridens forment des barres. Je ne peux croire que des Valerycains expérimentés ignorent ce phénomène. Les conditions ont dû se dégrader localement plus qu’attendu

Plus la fatigue, la peur...

Puis la nuit
Puis le froid

Un enchaînement qui mène vite au drame même quand tout a été fait dans les règles de l’art

C’est pourquoi il ne faut pas préjuger avec des avis définitifs.

.

13 jan. 2020

et coeff 93/95 hier ...

13 jan. 202013 jan. 2020

Ils étaient un groupe de 8 au départ, 4 d'entre eux ont préféré s'arrêter dès que ça s'est gâté et ont donné l'alerte un moment plus tard pour les 4 qui n'étaient pas rentrés...

(voir le l'article de OuestFrance déjà cité).

Quatre d’entre eux sont « restés sur l’eau », tandis que les autres ont « débarqué un peu avant Cayeux-sur-Mer ». À terre, les kayakistes ont perdu de vue l’autre groupe, « et à ce moment-là, ils ont déclenché les secours ».

13 jan. 2020

Euh!! V.35, je ne serais pas aussi affirmatif. Nous avons un exemple ou il y a 3 "analyses" d'un naufrage, c'est le naufrage de la Belle-Angèle, il y a le fil de ce site(qui part dans tout les sens), le rapport du BEA(en accès libre) et l'article du Chasse-Marée sur le fonctionnement du BEA, pendant l'enquête sur le naufrage de la Belle-Angèle(accès payant ou en Médiathèque), je n'ai pas fait la synthèse.
Concernant la relation entre valeur marchande et l'état d'un bateau, mon fils a acheté un 48 p annoncé à 110 000 euro, pour.. 27 000 euros!! Certes ce sont des usines à gaz(le bateau de mon fils à 6 réservoirs d'eau!!). Je viens d'acheter un bateau, 0 euro!!

13 jan. 2020

Skipper tramex : "la Belle Angèle" Tu peux aussi ajouter l'article de mon blog rédigé dans les 48 h de son naufrage. C'est vérifiable, l'article est toujours disponible.

Toutes les informations majeures étaient écrites et ont été publiées sur l' article de H&O dans les jours qui ont suivi le drame.

13 jan. 202013 jan. 2020

Bonjour,
La Belle Angèle a fait naufrage le Mardi 17 octobre 2017 en sortant de l'Abbé Wrac'h

Je ne trouve pas l'article sur ton blog
karibario.blogspot.com[...]24.html

13 jan. 2020

Courtox: c'est effectivement l'inconvénient de mon blog qui comporte 180 articles.

Voici le lien concernant le naufrage de "La Belle Angèle"

karibario.blogspot.com[...]je.html

13 jan. 2020

V.35, je ne mets pas en doute ton blog, ni tes écrits, mais je pense que le BEA ou le Chasse-Marée font un travail de fond, dont toi même tu n'as pas accès tout simplement(au sens des sources). Mais on s'égard.
Pour revenir à ce drame, dont on aura un jours le déroulé des événements, depuis son port de départ, à son port d'arrivée, on aura comme pour la Belle-Angèle(de mémoire), une accumulation de petites erreurs ou oublis.
J'ai souvenir d'un couple avec 2 enfants, sur une unité de 17 m, essayer l'anticollision du radar, sur l'échelle de 1/4 de mille, en situation réelle, sous voile(moteur arrêté), avec un vrai cargo(passerelle au abonné absent) et en route de collision!!! Bon, ils sont toujours vivants.

13 jan. 202013 jan. 2020

Je ne savais pas qu'ils venaient d'acheter le bateau et nous avons bien entendu que peu d'informations sur cette fort triste histoire. Dans mon cas j'ai acheté cette année fin septembre un 38 pieds en Angleterre. Il est difficile de résister à la tentation de ramener le plus vite possible au bercail un bateau que l'on vient d'acheter (ce que j'ai fait) mais c'est une situation potentiellement fort explosive (bateau que l'on connait emcore fort mal, équipement potentiellement à bout de souffle, on dispose souvent d'un temps limité). Il est effectivement assez fréquent que le cycle de vie d'un bateau qui a eu plusieurs proprios (le mien est de 1973) comporte un gros investissement de remise à niveau dans les +/- 3 années qui suivent l'achat. Par la suite les propriétaires vieillissent ou les enfants grandissent (ou les deux) et ont d'autres intérêts, le bateau est moins utilisé, moins soigné. Au final vient la décision de le vendre, certains éléments qui ont été remis à neuf ou remplacés au début sont en fins de cycle, de manière assez classique les batteries. Dans mon cas, on fête un copain et moi au resto notre retour d'angleterre avec mon nouveau bateau, en rentrant du resto pour passer la nuit à bord on entend une alarme, en rentrant dans la cabine une forte odeur nauséabonde qui pique aux yeux, et aussi un bruit, frichti..frichti.. Je mets ma main sous le matelas de la couchette arriére ou se trouvent les batteries, forte chaleur. On coupe le chargeur, sort et ventile la cabine en attendant sur le pont. Les batteries étaient cuites (8 ans), on a eu de la chance qu'elles étaient encore tout juste bonnes pour faire notre navigation de Plymouth (lieu d'achat) à Carentan (port d'attache) et qu'elles nous ai pas pêté à la gueule (cependant je ne connais pas le risque réel de cela pour des batteries plomb deep cycle classiques). Il y a donc un gros facteur multiplicateur de risque de ce genre d'opération en comparaison à une croisière d'été sur un bateau que l'on connait bien, la je parle des batteries mais il y a eu d'autres petits pépins qui chacun avaient un fort potentiel de loi des séries si le temps avait été pire que celui qu'on a eu (15-25kts de vent).

13 jan. 2020

Bonjour Pierre 3, ou est il mentionné qu'ils venaient d'acquérir le bateau, je n'ai pas trouvé.

13 jan. 2020

On voit bien la vidéo broker plus bas, mais cela ne signifie pas que le bateau venait d'être vendu à ce nouveau propriétaire.

13 jan. 2020

@Pierre3 : je viens de faire la même "expérience", Ovni 32 acheté à Falmouth en novembre, bateau pratiquement à l'abandon, je l'ai ramené à Quiberon accompagné d'un ami excellent navigateur, et maintenant je travaille dessus pour remettre tout au propre, c'est fou ce que je découvre...
Nous avons profité d'une petite fenêtre météo, mais je n'aurais pas traversé le Gascogne avec le bateau dans cet état.
Dans un autre ordre d'idée, les grands bateaux me font peur, avec leur carré-piste de danse et l'absence de mains courantes.

13 jan. 202013 jan. 2020

Bonjour
J'ai acheté un selection 37 13000 euros en octobre 2015 dans un état que j'ai jugé correct pour naviguer au large en sécurité. une semaine plus tard je partais en équipage. Je suis arrivé aux îles Canaries en décembre 2015... j'ai juste changé les drisses, bosses de ris et d'enrouleur et ajouté une batterie plomb de 100 ampères le tout neuf. Un voilier c'est d'abord une coque, un mat, des voiles...comme un deriveur laser. Le reste on peut faire sans pour naviguer... pourquoi courrir après le confort à bord comme à la maison ?

13 jan. 202013 jan. 2020

Ce n'est pas parce que *UNE *personne a eu un coup de bol incroyable que *TOUT LE MONDE *va avoir de la chance.

Le selection 37 qui s'appelait "Grain de soleil", si ma mémoire est bonne.

13 jan. 2020

C'est pas le même. "Grain de soleil" s'est perdu en 2013.

13 jan. 2020

@yves, ton exemple n'est pas forcément relevant dans le sens où le bateau que tu as acheté n'était pas laissé à l'abandon, son entretien était relativement correct et le propriétaire quelqu'un qui navigue.

Pas faux, il faut toujours se méfier des généralisations, mais en lisant le propos d'Yves, je comprend qu'il a en fait acheté un bateau sain en structure et équipé basiquement, donc suffisant pour naviguer avec moins de risque de panne et erreur.
L'essentiel étant de ne pas se planter pour les défauts de structures ou de sécurité, donc si on est pas un sérieux connaisseur technique, l'investissement dans une expertise est justifié.
Il m'a déjà été rétorqué que c'était prudent pour un achat à un particulier, mais moins pour un achat chez un professionnel (un chantier ou un broker) car il y a légalement un recours possible contre les vices cachés.

13 jan. 2020

Le recours contre un vice caché, quand tu as les 2 pieds dans la tombe, ça te fait une belle jambe!! Je suis d'accord avec le Yves, pour Grain de Soleil, ils étaient au mauvais moment au mauvais endroit, et pas les seuls à sombrer corps et âmes.

13 jan. 2020

Et en plus pas de balise ni de telsat

15 jan. 2020

Ils avaient une balise qui c'est d'éclanchée, puis qui c'est arrêtée.

13 jan. 2020
13 jan. 2020

Les infos de 29810 change la donne !!

13 jan. 2020

Les infos de 29810 change la donne !!

13 jan. 2020

Plus besoin du Bea pour comprendre

13 jan. 2020

Ce que l'on sait d'après Voile et moteur :

Le First 51 Reder Mor, immatriculé à Malte, a été acheté il y a six mois par un propriétaire morbihannais désireux de le ramener au port du Bono.

 jeudi 09 janvier à 20h47 – alors que la nuit est déjà tombée, le CROSS Etel est alerté par les cinq membres d’équipage du voilier « Reder Mor »,

Le voilier est parti de Lisbonne avec cinq personnes à son bord – dont un skipper professionnel.

  • Il a subi des avaries d’énergie dès les premiers milles le long de la côte portugaise.

Le skipper aurait utilisé la fonction GPS d’un téléphone satellite pour reporter sa position sur une carte routière.

  • Suite à une probable erreur de lecture ou de report sur la** carte papier** il aurait estimé une position proche de Belle-Ile.

Le Cross Etel est alerté par un Mayday à Belle-Ile aux alentours de 21h.

  • Le tir de fusée de détresse à la pointe des Chats qui a permis aux secours de réaliser l’erreur de localisation

  • En fait de Belle-Ile et de pointe de Kerdonis, le voilier se trouvait en réalité** à 23 milles de là, à proximité de l’Ile de Groix**. Sur le récif du Cromic’h, une zone particulièrement hostile où un fort vent d’ouest levait des déferlantes de 5 mètres et plus.

  • Un *double chavirage *a démâté le voilier, et l’approche est très délicate en raisons de conditions de mer.

  • Un remorquage périlleux qui est entamé, à 2 nœuds, pour ramener à Port-Tudy le voilier sévèrement endommagé, et victime d’une voie d’eau au niveau de la jonction quille/coque. Voie d’eau qui grossit le volume embarqué lorsqu’il a chaviré.

  • Une des équipières en arrêt cardiaque depuis un long moment est décédée.

  • Une autre équipière est blessée grièvement

  • L'ensemble des batteries du bord avait été libérées de leurs sangles, et qu’elles se trouvaient dans le carré.

Cette perte totale d’énergie, qu’elle qu’en soit la cause, aura donc été la source d’une accumulation de problèmes débouchant sur cette situation critique et son issue tragique.

13 jan. 2020

Une carte "routière" ??? Michelin ou Admiralty/Shom?
Un téléphone portable a généralement un GPS, Google Maps affiche les coordonnées.

14 jan. 2020

une carte "routière" n'est pas une carte Michelin mais une carte marine a petite échelle pour avoir une vue d'ensemble de la route à parcourir (exemple : ensemble du golfe de gascogne)

14 jan. 202014 jan. 2020

Hallucinant...

13 jan. 2020

Le problème du telsat(téléphone satellitaire), vu son autonomie, si tu l'éteint et tu le rallumes pour avoir la position et ainsi économiser de l'énergie, il peut mettre un certain temps voir un temps certain pour afficher une position,, je parle d'un Isatphone pro2, si après tu notes et ou reportes la position sur une carte, cela prends du temps et après il faut informer le barreur...

13 jan. 2020

Si ce que dit l’article est vrai, c’est tout de même assez incroyable qu’un skipper pro prenne la décision de partir malgré cette avarie majeure.
Est-ce la pression de l’équipage ?

13 jan. 2020

Ou se trouve le recif Cromic'h de Groix?

13 jan. 202016 juin 2020

A moins d'un mile dans le Sud de la Pointe des Chats … à l'intérieur de la Basse des Chats !

13 jan. 2020

et jeudi à 21h c'était marée basse coeff 78 avec 1.5m de hauteur /zero

et les roches sont à 1.m souligné donc on devine se qu'il a peut se passer dans le coin

13 jan. 202013 jan. 2020

Voie d'eau jonction quille coque.. Ils se sont peut être mangé la roche. Le bilan aurait pu être bien pire.

13 jan. 2020

merci Freychou,
j'avais regarde la carte plus google mais avec l ortographe un peu different je n avais pas trouve

13 jan. 2020

C’est vraiment super mal pavé dans ce coin. Perso, je trouve qu’il manque au moins une bouée ou un phare pour signaler ces rochers.

13 jan. 2020

pointe des chats pile au nord, 1 éclat 5s rouge hauteur 16m portée 19 nautique
bouée des chats cardinale sud 6 éclats blancs puis un long 15s au sud est du banc du même nom
ajouté à ça les secteurs rouges et blanc du phare de la croix (1 occultation toutes les 4s) visibles du sud juste à gauche de la pointe des chats
c'est pas suffisant pour toi nuvaman ?
sans compter les 3 phares d'atterrissage de pen men ( pointe ouest de groix 29 milles) les poulains (pointe ouest de belle-île 23 milles) et goulphar (milieu de la côte sud de belle-île 27 milles)parfaitement identifiable et impossibles à confondre sans même une montre.
par temps clair (c'était pas le cas j'en convient bien volontiers) il m'arrive de voir le pinceau de pen men quasiment à la sortie de loctudy et de faire route sur lui sans besoin d'autre point de repère.
la simple lecture du marin breton leur aurait sauvé la mise...
et il y avait un "pro" à bord !....? misère

13 jan. 202013 jan. 2020

@ Viking35
Ton résumé est incomplet : il suffit de lire le texte original de Voile & Moteur ! C'est pas si long.

www.voileetmoteur.com[...]s/88496

Il est certain que le skipper professionnel a du souci à se faire.
Quelle est la formation et l'expérience requises pour obtenir le diplôme ?
Ce drame sera peut-être l'occasion pour les autorités de revoir les conditions de son obtention. On ne sait pas s'il était Français.

13 jan. 2020

Si pro, quelle que soit sa nationalité, son diplôme, qu'il soit payé ou non pour ce convoyage, skipper du bateau en question ou non, sa responsabilité est engagée (pénal?).

Une longue chaîne d'incidents à mené au drame, mais elle a commencé en Espagne avec la décision de traverser dans des conditions loin d'être idéales.

13 jan. 2020

Dr feel il n'est peut être pas à l'origine de cette décision. Même si skipper diplômé, pas forcément chef de bord. En tout cas ils ont merdé frais.

14 jan. 2020

Faux loupeis
Si skipper pro je pense qu'il doit être le plus expérimenté donc le chef de bord pénalement
En plus si engagé c'est lui qui décide.
Le client n'a rien a dire lors de sa décision

14 jan. 2020

Salut sirocco. Il peut sembler évident et logique qu'une personne diplomé soit de fait en charge du bateau.
En as tu une preuve ?
Il m'est arrivé de naviguer en double avec un de mes amis capitaine sur de trés gros voilier. Il était mon marin, et en cas de pépin j'aurais été le responsable car il était la en ballade (parfois mouvementée) avec moi . Invité,en second.Pas de contrat, travérsée entre pote. C'est ce que je voulais souligner.
Attention à ne pas, par instinct pointer du doigt quelqu'un sans savoir précisement le choses.

14 jan. 2020

A mon avis, si le skipper professionnel était rémunéré pour ce convoyage, il était de fait chef de bord. Non ?

14 jan. 2020

On ne le sait pas.Imagine que ce soit un copain ou son gendre.Juste venu convoyer en famille. Prudence. Même si à priori cela peut être le cas.

14 jan. 2020

loupeis j'entends bien ce que tu écrits
Mais pénalement la personne la plus expérimentée sur un navire de plaisance ,invitée ou pas, est le chef de bord
et si il est skipper pro il doit le savoir
même si tu déclares qu'il est ton marin , aux yeux de la loi il se considéré comme devant réagir à toute situation menaçant l'intégrité des personnes à bord
partir pour une traversée du golfe en hiver avec un problème électrique grave , à mon sens est une situation risquée et dangereuse .
Si il ne peut faire entendre sa voix ce qui peut être le cas pour refus catégorique du propriétaire par exemple il a tout intérêt à le noter dans le livre de bord au jour de l'événement avec toutes les précisions possibles.
Aussi je peux comprendre qu'entre amis ou même en tant que pro vis à vis d'un client qui paie et insiste les décisions sont parfois pas facile à prendre .Savoir dire non n'est pas toujours chose facile
La personne la plus expérimentée particulière ou pro sera lors d'un événement grave sur un bateau de plaisance pourra au regard de la loi avoir une part de responsabilité dans la survenue de cet événement.

14 jan. 2020

C'est ce qu'on m'avait dit quand j'ai passé le YachtMaster et le STCW (d'où mon intervention): "Félicitations, maintenant vous ne pourrez plus jamais naviguer en paix sur aucun bateau ou il n'y ai pas de chef de bord professionnel, en cas de pépin c'est le pénal..."

Comme marin expérimenté, formé aux danger et à la necessité de les limiter, c'est pour ta pomme en cas d'accident par rapport à l'amateur éclairé. (Jamais trouvé de jursiprudence en France cependant)

Il est fort probable que le propriétaire ayant un impératif ai insisté pour ne pas s'arrêter (on l'a tous déjà fait, je ne jette la pierre à personne), mais le devoir du pro c'est de partir avec un bateau apte à prendre la mer dans les meilleures conditions possibles.

13 jan. 2020

Lisbonne - Groix : 650 NM en direct, dont près de 300 en côtière le long des côtes portugaises et espagnoles. Ils devaient être drôlement pressés et sûrs d'eux pour continuer dans ces conditions sans moyens de navigation (pas de vrai GPS et pas de carte !). Ni probablement de livre des Feux, etc... On peut confondre si facilement les feux de Belle-Île avec ceux de Groix ? J'en doute.

Beaucoup de stress ou d'insouciance ?

13 jan. 2020

D'autant plus que, de Kerdonis où ils pensaient se trouver, on voit La Teignouse, eclats rouges portée 11 milles.

13 jan. 2020

belle ile: 2 éclats, 10s, 27M
groix : 4 éclats, 25s, 29M

encore aurait-il fallu qu'ils aient un livre des feux !
que de l'électronique ? plus d'électricité, plus rien ...

13 jan. 2020

Cardinal sud des chats juste à côté. Pas besoin de livre des feux.

13 jan. 2020

sois pas ridicule, à plusieurs milles au large, on voit pas la bouée des chats ,
mais on peut pas louper les phares de Groix et Belle Ile (en principe)

14 jan. 2020

"mais on peut pas louper les phares de Groix et Belle Ile".

Ben si. De jour...

L'appel de détresse a eu lieu à 20h47 (communiqué premar). Depuis combien de temps ils étaient dans la panade, on ne sait pas. Par contre, 3 heures avant, les phares ne devaient pas fonctionner.

Et au moment de l'appel de détresse, ils avaient peut être d'autres préoccupations.

14 jan. 2020

mais de jour, on voit groix

13 jan. 2020

Confiance excessive du skipper pro, genre tête brûlée, inconscience ou incompétence ? Les 3 ne sont pas incompatibles...

13 jan. 2020

Dans la théorie avec le gps du telsat et un routier ça le fait. J'ai navigué souvent comme cela. Mais on surveille le baro et le ciel, par SMS on reçoit la météo 2 fois par jours et on arrive de jour, et on embarque pas des clients.
Mais remonter la cote portugaise sans faire une escale technique?
Mais souvent le client mets la pression!

14 jan. 202014 jan. 2020

oui Tramex mais on peut dire que juste avec une grande routière et un point GPS épisodique on choisit un lieu d'atterrissage libre de tous dangers, accessible sans surprises juste avec le relevé des feux de la grande routière et permettant accessoirement une bonne marge d'erreur, ce qui apparemment n'a pas été le cas, donc si les faits sont avérés grosse inconscience de la part du skipper du départ à l'arrivée.
concernant cette accident, à moins de recevoir de nouveaux éléments contradictoires on ne peut être que d'accord avec l'analyse détaillée faite par RV29N ci-dessous

13 jan. 2020

L article de voile et moteur apporte effectivement un éclairage plus précis sur l enchaînement des événements qui ont conduit à cette terrible fortune de mer.
Pour autant bien des questions subsistent que seul le rapport BEA mer devraient élucider. La question centrale est bien sûr, comment un skipper "professionnel" peut il prendre la responsabilité d entreprendre la traversée du golfe alors que d une part, la panne électrique est constatée des les premiers milles en navigation côtière le long du Portugal et de la Galice. Les possibilités d escales ne manquaient certainement pas peut être plus difficilement au Portugal, surtout en ces périodes de baston où un gd nbre de ports ont du être fermé, mais contrainte totalement levée en abordant la Galice, que ce soit dans les Rias baixas, et plus certainement encore, la Corogne, escale technique par excellence.
Et d autre part, que ce bateau semblait depourvu de moyens de navigation non électronique que le bon sens commande d avoir à bord : carto papier de la zone traversée avec cartes detail, a minima, de la zone d aterrage visée ; livre des feux ; compas de relèvement.
Ce cumul d inconséquence est consternant même si je reconnais qu il y a encore une part de spéculation dans mon propos; mais trop c est trop ! Un point egalement reste à élucider : quelles étaient les infos meteo dont disposait l équipage. En relation avec le black out électrique on peut imaginer que ces infos étaient inexistantes ce qui vient renforcer ce sentiment de consternation. Comment peut-on se lancer ds une traversée hivernale du Gascogne dans de telles conditions ?
Pour revenir aux rapports du BEA mer, quelqu un pourrait il éclairer ma lanterne sur le facteur déclenchant. Faut-il qu il y ait mort d homme, en l occurrence femme, pour que l enquête soit lancée ? Cela semble être le cas puisque dans la liste des enquêtes récentes, ne figure pas le naufrage du voilier français fin juillet au nord du Gascogne qui a conduit à l helitreuillage de l équipage et dont il aurait été intéressant de mieux connaître les circonstances et l enchaînement des événements. Il y a eu un fil sur Heo à cette période mais qui n a apporté aucun éclaircissement sur ce qui a pu amener le skipper à se jeter droit dans la gueule de la grosse baston annoncée depuis plusieurs jours.
Le bateau était un peu plus petit, mais 45' qd même... sans aller trop loin dans les généralité, y a qd même une vraie question à se poser sur la fausse sécurité apportée par les grosses unités, qui jamais au grand jamais ne viendront se substituer aux qualités nautique intrinsèque du bateau et de son équipement de sécurité qui ont peu de chose à voir avec sa taille, et plus encore au sens marin de ceux amenés à les conduire.

14 jan. 2020

RV 29 : "rapports du BEA mer" En te rendant sur leur site, tu trouveras des rapports trés instructifs.

MAIS, en plaisance, *ces rapports sont rares *(souvent un seul cas par an) et leur choix ne correspond pas à des critères précis. Si ce n'est qu'il faut qu'il y ait un décès.

Et merci pour ton exposé.

14 jan. 2020

"Comment peut-on se lancer ds une traversée hivernale du Gascogne dans de telles conditions ? "
Tout simplement, parce qu'un flux dépressionnaire de sud ouest est idéal pour "remonter" à 10 nds de moyenne au portant sur un 50 pieds.

En 48 à 72 h, ce trajet pouvait être effectué depuis le nord de l'Espagne.

MES HYPOTHESES:
- Soit l'équipage était "solide" ou trop sûr de lui et a sous estimé le vent forcissant vers la Bretagne.
- Soit seul le skipper était compétent (ce dont je doute) et il a été dépassé par les avaries qui s'accumulaient. Cela n'explique pas l'erreur de navigation grossière puisque l'on sait qu'il disposait d'une routière et d'un point GPS intermittent.

Quoiqu'il en soit, si les premières pannes se sont produites dès le départ de Lisbonne, *il est incompréhensible de ne pas s'être arrété *à Vigo ou La Corogne.

14 jan. 2020

un besoin impératif de rentrer pour le week-end ? Ce ne seraient pas les premier dans ce cas

14 jan. 2020

Ce drame me touche car (en plus de l'aspect humain) cet équipage à fait des erreurs qui pourraient être faites par** beaucoup d'entre nous** : un voilier solide et puissant, un équipier (skipper ?) professionel à bord, une panne qui à l'heure des smartphones n'a sûrement pas paru aussi pénalisante que ça et avec l'espoir de la réparer durant la traversée.
Puis des conséquences qui se sont révélées être désastreuses, mais qui sont visiblement issues d'un concours de circonstances : probablement pas d'infos à bord sur l'ampleur de la dépression, mauvais positionnement, des rochers, et certainement beaucoup de fatigue et de tension à bord avant le drame.

C'est précisémment parce que cela pourrait arriver à beaucoup d'entre nous qu'il serait intéressant d'y voir plus clair sur le déroulement des faits et sur les conclusions à tirer.

Le fait de prendre un professionel à bord montre que ces plaisanciers connaissaient leur limite et savaient faire preuve d'humilité fasse à la mer et à leur monture.

14 jan. 2020

@RV29N
J'adhère 100 % à ton commentaire. Merci d'avoir fait l'effort de l'écrire.

14 jan. 2020

Bravo Hervé!

14 jan. 2020

Ils avaient une carte et un GPS. Accident consternant à plus d'un titre, mais quand on pense que n'importe quel smartphone de base sous android peut faire tourner opencpn avec cartes CM93, il y a de quoi avoir des regrets. Mais le plus incroyable est que le blackout est apparu dès les premiers miles...mais pourquoi n'ont-ils pas fait demi-tour, tout simplement ?

14 jan. 2020

Un téléphone satellite n'est pas un smartphone.

14 jan. 2020

C'est vrai, de même qu'un torchon n'est pas une serviette, mais quel rapport avec mon commentaire ?

14 jan. 202016 juin 2020

Bonsoir,
le caillou pointu !!! L'orthographe en Breton ou en Français est toujours assez variable

Dans l'article de Voiles & Moteur: le récif du Cromic’h
Sur la carte Navionics et celles du SHOM : ER HROMMIG
En Breton je penche pour C'hrommig Le caillou pointu. Il y en a quelques un en Bretagne, j'en connais un du côté de l'île Béniget (Iroise)

Bref l'idéal pour la pêche de la Vieille (le poisson) À marée descendante, et par mer calme.
Y mettre sa quille avec 60nds de vents et la mer ourlée d'écume de déferlantes....c'est le plus mauvais endroit.

Avec ce temps là et une visibilité de 5 nautiques, on a du mal à voir la bouée des chats surtout couverte par les vagues.

J'été je m'y promène avec mon épouse et nos petits enfants en étant très vigilant. Mouillage le soir à Locmaria, petit repas au Bar de la plage à regarder le soleil se coucher. On a du mal à imaginer les tempêtes d'hiver dans ce beau coin.

MAJ: je viens de voir que Freychou avait déjà mis la carte du SHOM pour ce premier caillou de la point des chats. Désolé Alain.

14 jan. 202014 jan. 2020

Bonjour,
une réponse claire du pilote de l'hélicoptère Dragon 56 à l'article de Voiles et Moteur

_Merci d’être un peu plus précis dans votre article !!
Comment croyez vous qu’on a retrouvé ce voilier si ce n’est par notre intervention qui a permis de retrouver le voilier grâce au jumelles de vision nocturne.
Dans l’impossibilité de treuiller vu les conditions de houle (6m mini) j’ai demandé l’engagement d’un moyen nautique au Cross et guidé la SNS 147 vers le voilier.
Merci pour la précision, l’issue n’aurait pas été la même!!!!

Philippe DEVAUX Pilote Dragon 56 engagé par le Crossa Etel_

Le 13 Janvier 2019. à 21 h 42 min

Nota: En 2019, Dragon 56, l’hélicoptère de la sécurité civile, a effectué 641 missions (contre 619 missions en 2018) et secouru 530 personnes (467 personnes en 2018).

14 jan. 2020

A nouveau mille mercis à la Snsm qui a accompli l’exploit de remorquer le bateau dans 6 mètres de creux et probablement sauvé des vies.

Les malheureux à bord ont vécu une des pires fortunes de mer possibles sauf couler corps et biens, double chavirage, batteries qui volent, équipières en état désespéré. Aimer la mer ne devrait pas conduire à des drames - évitables - comme celui là

Est ce la loi des séries ou bien le fait qu’on est mieux informé, j’ai l’impression qu’un drame survient tous les mois.

En ce qui concerne la nav avec routier plus GPS portable même pas cartographique, c’est déjà un luxe par rapport aux 70 ‘s

14 jan. 2020

C'est com un Satnav, pour ceux qui ont connu ;-)

14 jan. 2020

Il y a quelques jours vous étiez en extase devant un plaisancier qui pensez avoir pris une vague scélérate sous voile et sans dommage, naviguant en hiver.. il faut parfois être l'avocat du diable (un plaisancier qui navigue que en dessous de F3). Je ne sais pas si elles étaient scélérates, les vagues qui ont retournées le 51 p, mais avec une houle de 6 ml, quand ça lève sur des hauts-fonds, on doit pouvoir avoir une estimation des déferlantes ?

14 jan. 202016 juin 2020

A noter que dans la routiere 7211 (Golfe de Gascogne) et a priori aussi dans la 6623 qui est a encore plus petite echelle, le phare de Kerdonis n apparait pas (sur B.Ile elle montre Goulphar et le Poulains), par contre le phare des Chats y est (+Pen men bien sur)

14 jan. 2020

Importe peu la taille du voilier, quand y'a plus d'eau...

14 jan. 202014 jan. 2020

reste encore des questions, ils n'ont pas vu :
- la S des chats ? elle n'était pas éclairée car en panne ? trop de houle ?
- les phares de groix ?
- le halo lumineux de lorient/gâvres/port louis ?
- le chenal de lorient qui est un vrai sapin de noël ?
- manque de visibilité tel qu'ils n'ont rien vu ?
- si ils ne voyaient rien, ils ont déboulé à 10 nds à proximité de la côte sans rien voir ? ils savaient qu'ils étaient près de la côte puis qu'ils se pensaient à kerdonis ...

14 jan. 202014 jan. 2020

Ce fil est choquant !
Certains ici se permettent de porter un jugement sur la compétence, l’attitude, la valeur des diplômes éventuels, de ce skipper.
Alors moi JE NE SAIS PAS si ce skipper était compétent ou non, JE NE SAIS pas quels étaient ses diplômes, s’il était français ou non, JE NE SAIS PAS quelles étaient les relations entre les membres de l’équipage, JE NE SAIS PAS quelles étaient leurs éventuels contraintes ,JE NE SAIS PAS quel était l’état psychologique et de fatigue de l’équipage, JE NE SAIS PAS quel était l’état réel du bateau, et vous non plus VOUS NE SAVEZ PAS…Alors quand on ne sais on évite de commencer à porter des jugement et on se contente d’attendre d’avoir des informations précises et complètes, et j’ajoute que même si après avoir pris connaissance de ses informations il s’avère que le skipper n’était pas à la hauteur, je trouverais choquant de l’accabler outre mesure…

14 jan. 2020

@ BWV 988
un chef de bord, qui plus est si il est pro, a une obligation de résultat;
va dire aux familles endeuillées que tu ne veux pas accabler le skipper ...

14 jan. 2020

Je pense qu'il faut réussir à trouver un juste milieu entre avoir le droit d'avoir une opinion (la mienne étant qu'il y a du avoir une succession d'erreurs humaines et de mauvaises évaluation des situations pour en arriver là) et se substituer au tribunal pour dire qui est fautif et de quoi.
Seule l'enquête avec audition des survivants permettra d'affiner cette évaluation et au final un tribunal tranchera et même si il y a, au final (ou pas) un coupable.
Sans parler du cas présent ici, quand je lis des avis un tel accident même si je ressens de l’incompréhension sur comment une ou des personnes ont pu en arriver à commettre des erreurs grossières avec des conséquences aussi dramatiques, je garde toujours à l'esprit, que ça reste des êtres humains, (ici un ou des marins) et qu'ils doivent en ce moment vivre un véritable enfer et quelque soit le verdict d'un tribunnal, ils paieront quelque part toute leur vie. Donc en parallèle à une potentielle colère, je ressens une forme d'empathie pour eux. Tout le monde se dit probablement qu'il ne fera jamais de telles erreurs, mais est-ce qu'on ne se dit pas tous aussi : pourvu que je ne me retrouve jamais dans une telle situation : responsable tout ou en partie de la mort de quelqu'un ? C'est tout autant valable en prennant la barre d'un voilier pour une sortie de quelques heures, une traversé océanique ou en prenant le volant pour aller à l'épicerie du coin.
Soyons respectueux, même de celui qui a peut-être foiré sur toute la ligne.

14 jan. 202014 jan. 2020

Merci iclo420
+1

14 jan. 202014 jan. 2020

@ BWV 988 je pensais un peu la même chose, mais autrement : quel besoin a la presse de nous relater ce genre d’événement ?

-faire peur au lecteur lambda, la mer est dangereuse ?
-Instruire un peu plus le voileux ordinaire des erreurs à ne pas commettre ?

car pour le moment, on n'a rien appris sur comment éviter le drame. Et je pense qu'on ne le saura jamais, car le skipper, le proprio, dans la grande honte qu'ils doivent éprouver, ne vont pas aller dans une émission de téléréalité raconter dans un fauteuil les erreurs qu'ils ont faites

14 jan. 2020

beh déjà, ils vont aller raconter tout ça au flic et très certainement, en suivant, à la justice ...
vous oubliez qu'une femme est décédée et une autre personne est blessée ...

14 jan. 2020

Pour la presse, on ne va pas en parler : elle est dans son rôle, informer. Ca va de la déclaration de guerre à la rubrique des chiens écrasés, chaque information trouvant son public, en bien ou en mal...

Ensuite, la réaction de chacun dans ce fil est simplement humaine, parce que l'évènement nous touche tous plus (+) que si nous faisions partie du club de macramé de Villeurbanne : nous naviguons, et nous nous imaginons, consciemment ou pas, dans une situation semblable. Et tous exprimons (avec compassion, rage, tristesse, condescendance...) l'angoisse (inconsciente ?) à laquelle on est confrontés (est-ce que je serais parti, est-ce que j'aurai vu - et reconnu - les phares etc.).
Et c'est l'expression, différente pour chacun, de ces sentiments, qui peu être choquante : le "cérébral qui intériorise" n'aimera pas forcément la gueulante de l'"expansif vitupérant".

Bon j'ai fait un paragraphe de psycho à deux balles, simplement pour dire que dans ce genre de fil, il ne faut pas empêcher les gens de se questionner (fut-ce par des affirmations péremptoire et parfois peu crédibles).

Pour ma part, j'avais dès le début écrit "mais qu'est-ce qu'ils ont été foutre dans le golfe de Gascogne avec un BMS en l'air", mais maintenant, c'est plus "mais qu'est-ce qu'ils ont été se faire 4 jours de traversée sans météo et sans électricité, surtout qu'ils avaient de quoi s'arrêter en route pour acheter une batterie (au prix de la barquasse, c'est pas la batterie qui allait faire un trou au portefeuille)". La question sera sans réponse, mais en ce sui me concerne, je me suis rassuré : moi, je serais retourné au port (ou j'aurai trouvé une escale). Et ça, j'en suis absolument certain. Que j'aie des cartes papier ou pas (mais j'en ai, rassurez vous).

14 jan. 2020

Roc, en paraphrasant ta pschycho à 2 euros, si tu as un problème électrique, ce n'est pas en achetant une batterie que tu règles le problème.

14 jan. 2020

@Roc Bien résumé, je n’ai pas vu de réaction choquante outre mesure dans ce fil.
Je pense que nous avons été tous choqués par ce drame et encore plus quand on connaît les circonstances qui ont abouti au naufrage.
Chacun réagit en fonction de son tempérament, mais il ne me semble pas avoir vu d’insultes.

14 jan. 2020

BWV, entièrement d'accord avec toi.
Et c'est systématiquement le cas ici...

14 jan. 2020

de temps en temps, il y en a qui partagent avec humilité dans la rubrique "ça vous est arrivé" de V&V.
Toujours instructif !

14 jan. 2020

Euh!!windwins, dans un article un gars se vantait d'avoir taper une baleine à 10 kts, quand il a revendu son cata, il avait un peu oublié l'article !!

14 jan. 2020

Moi ce que je trouve choquant c'est de se retrouver six pieds sous terre, à cause d'un autre qui prends des décisions à la con à ta place. Peu importe ici qui que ce soit. La leçon, c'est qu'en temps qu'équipier il ne faut pas faire confiance aveugle a ceux qui nous embarquent. J'ai connu cette configuration une fois, ou c'est passé limite.Et pris pas mal de risques tout seul, et d'ailleurs j'en ai assez.
Mais par rapport à d'autres plus jamais.

14 jan. 202014 jan. 2020

Qui es-tu pour porter un jugement définitif alors alors que tu ignores presque tout de cette affaire?

14 jan. 202014 jan. 2020

Quelqu'un qui ne postera jamais 'mes condoleances à la famille'que je ne connais pas, et qui s'en tamponne.
Et qui a maintenat assez d'expérience pour savoir qu'en bateau si on est sur de pouvoir partir on est jamais sur d'arriver. En connaissant certaines des causes recurentes qui peuvent conduire à cela.
Et a vrai dire ça me revolte.
Pense ce que tu veux.
Bw si partir en plein hiver, dans du mauvais temps avec comme point d'atterage un coin mal pavé, sans électricité, en entrainant un équipage ne te pose pas de soucis, bravo.

14 jan. 2020

On sait plus que l’essentiel des circonstances mais rien du huis clos

14 jan. 2020

BWV 988 a raison , personne ne sait grand chose mais on tape sur tout ce qui bouge .je suis effaré des commentaires de certains ,
de visu vous diriez la même chose à ce pauvre équipage desespéré !!!

14 jan. 202014 jan. 2020

epsilon, tu liras plus bas que je mets bien garde à ne viser personne.
D'un point de vue genéral cette histoire fait echo de maniére personelle. C'est seulement cela que j'évoque.
Si tu veux savoir je posséde un voilier depuis 32 ans, jamais eu la moindre cartographie embarquée. Un petit gps depuis pas trés longtemps. Les attéros et situations scabreuses je connais.

14 jan. 2020

D'accord avec Epsilon.Le résumé peu fourni en information fait penser que le skipper a à priori fait des erreurs mais on ne sait que peu de choses.
J'ai lu qu'il avait été blessé au thorax.Si cela se trouve il n'était plus opérationnel depuis un moment.
Et on ne sait presque rien non plus sur l'équipage.

14 jan. 2020

Oui BWV 988 n'a pas complètement tors mais...

Sans en connaître les tenants et les aboutissants on peut quand même être pour le moins effarés lorsqu'on apprend qu'un bateau en convoyage depuis le Portugal tombe en panne électrique totale juste après son départ et continue de faire route à la chandelle à travers le Golfe de Gascogne... Il y a obligatoirement un loup dans le comportement de l'équipage...

Fañch

14 jan. 2020

BMW, c'est récurrent, tu devrais être blasé !! Au début on a eu un 'avec une carte papier et un gps', c'est ballot, c'est la configuration depuis le départ de Lisbonne. Ca à plutôt bien fonctionné, c'est l'atterrissage qui a posé problème.

14 jan. 2020

Skip tramex. Et pour cause on atterit pas avec un routier. C'est la base. Si en plus on se plante de 20M en repportant, autant ne rien faire.
Par contre les feux on doit les relever et le recouper. Si on ne peut rien faire de cela, on ne s'engage pas.
Mais un compas de relévement est moins dans le vent qu'un tel sat de nos jours.Les cartes, n'en parlons même pas.

14 jan. 202014 jan. 2020

Sais-tu dans quelle situation matérielle et psychologique était cet équipage au moment ou il lui aurait fallu prendre des décisions rationnelles et de bon sens?

14 jan. 2020

Certainement pas reluisante.
Par contre au départ rien n'empêche de mesurer le merdier dans lequel tu risques avec les autres d'aller de fourrer.
Pas de complaintes avec la mer, pas la place.

14 jan. 2020

@bmw, étant donné que la panne électrique a eu lieu le long des côtes portugaises, je pense que la décision rationnelle et de bon sens aurait due être prise à ce moment là, c'est à dire avant la traversée.
C'est sur que l'on peut tout à fait faire route sans électronique et atterrir, surtout en Bretagne, une des régions les mieux balisée que je connaisse. Mais un skipper pro devait selon moi prendre la décision d'une escale technique, au Portugal ou en Galice. Et dire merde au propriétaire si jamais celui ci lui mettais la pression.
Le résultat est malheureux.

14 jan. 2020

"Pas de complaintes avec la mer, pas la place."
Aie Loupeis, tu n'es pas empathiquement correct ... !
perso j'aime bien ta formule, tu te la gardes en exclusivité ou un peu la replacer de-ci de-là ?

14 jan. 2020

A un moment faut être lucide.Sur certaines situations. Les couchers de soleil c'est bien beau, le dauphins tout ça, l'empathie, mais une fois au fond tu dois vite perdre le gout. Pas de droits la dessus Quizas de bogota. Puedes usar la.

14 jan. 2020

A l'arrivée, vues les conditions ils devaient être un peu fatigués, et c'est de bonne guerre de confondre un feu pour un autre, de nuit, dans des conditions difficiles, si dans sa tête on est persuadé d'être quelque part. On l'a tous fait ici.

En revanche, le but du "passage planning" au calme en début de traversée est précisément de prévoir l'atterissage avec le marquage et l'identification des feux, dangers, plan B, etc... justement pour te simplifier la tâche quand ça commence à déconner et/ou que tu es diminué. Pour ça faut une carte de détail et un almanach.

14 jan. 2020

Feelgood c'est de bonne guerre de confondre un feu pour un autre. Non.
Justement, chacun a son signal. Et s'ils sert a nous dire qui ils sont, ils ont pour but avant tout de nous signaler ou nous ne sommes pas. Pas de doute. C'est oui ou c'est non. Que tout ait pu être confus on le comprend bien.

14 jan. 2020

Nous sommes bien d'accord sur le principe, mais il a un paquet de situations qui te feront prendre un feu pour un autre, évidemment jamais par nuit claire, mer belle et position certaine.

14 jan. 202014 jan. 2020

Important de prevoir comme tu le dis. Le taré qui nous avait envoyé dans plus de 60 nds de mistral en plein hiver et golfe du Lyon avait par la suite déchiré et jeté à la poubelle, les notes avec les noms, azimuts des phares,et heures auxquels les quarts montants allait être en présence, sous pretexte que je n'était que second. Ce qui m'avait laissé nęgliger les conditions de départ, trop occupé que j'étais à la préparation du bateau et mises en place de l'équipage. Décideur dangeureux.
En arrivant en Dominique je lui ai sauvé la vie, aprés qu'un équipier l'ait basculé par dessus le balcon arriére prêt à le balancer à l'eau. Faire confiance d'abord à soi même car les risques sont parfois trés importants. Et certains sont de vrais dangers.
Tout ça sous la pression du proprio producteur de cinéma resté à terre qui tenait absolument à passer Noël a bord avec son copain en Martinique. Un coup à se foutre en l'air.

14 jan. 2020

Rien ne permet de dire que les propriétaires du bateau aient forcé le skipper professionnel à prendre des risques. Peut-être, mais probablement pas.
J'ai navigué dans le passé sur un First 51 : c'est un bateau magnifique, mais très exigeant, rien à voir avec la facilité de manoeuvre des 50 pieds actuels. Dans le cas présent, il s'agissait d'un 51 S, j'imagine encore plus difficile à maitriser par gros temps.
Il reste encore plusieurs zones d'ombre : lien entre la voie d'eau, les chavirages (si avérés), les blessures. dans quel ordre ?
Si c'était un Ovni ou un Amel, les techniciens du chantier seraient déjà sur place pour analyse. Mais peut-être Bénéteau est déjà là ?

14 jan. 2020

Exact Allures, on ne sait quels étaient les conditions d'embarquement. Je relatais juste un exemple . Pour le F51s, un détail, ce voilier est incapable de rester à la cape.
Passe systématiquement sur sa barre.

14 jan. 2020

En complément du récit plus bas, aprés une trentaine d'heure de gros baston, et une accalmie, une demi journée plus tard les drosses sont sorties des poulies, et on a mis deux heures à trouver le moignon de barre dans secours dans le fatra d'un coffre. On a frolé le pire.

14 jan. 2020

Loupéis: Ta réflexion péremptoire mérite d'être expliqué sur le fil consacré à la mise à la cape.

Pour ma part, je pense que **tous les voiliers peuvent prendre la cape.

**
www.hisse-et-oh.com[...]s-temps

15 jan. 2020

Bonsoir,
Pour naviguer régulièrement sur un 51s depuis plusieurs années, je suis particulièrement touché et interpellé par ce drame.
Par contre je ne suis pas d'accord avec ce qui est dit ici. Il est faux de dire que c'est un bateau qui passe systématiquement sur sa barre ou qu'il est incapable de se mettre à la cape. Les qualités nautiques et le comportement à la mer du 51s sont particulièrement remarquables, et ce quelque soit le temps.C'est un voilier très raide à la toile, puissant et sur.
Je pense que vous devez vous tromper de type de voilier dans votre affirmation.

15 jan. 2020

Bonjour Corsair.C'est en effet une erreur sur le type de voilier. Emporté par le 50' et à une génération prés. Il s'agit du F45f5. Mes excuses pour cette erreur.

15 jan. 2020

Loupeis Même remarque que précédemment.

Explique nous sur le fil relatif "à la cape " pourquoi un 45F5 serait incapable de tenir la cape. Il n'y a aucune raison me semble t-il.

Discutons en.

14 jan. 202014 jan. 2020

Le passage planning est une des très bonne pratique enseignée dans le cursus RYA, qui respond à une obligation légale mais pour lespetits voiliers de plaisance le plan peut ne pas être rédigé, le skipper doit l'avoir en tête.
Voir paragraphe 9

mcanet.mcga.gov.uk[...]x24.htm
Curieusement en stage FFV, j'ai souvent constaté que c'est nettement moins rigoureux sur cette partie, on se focalise principalemnt sur les courbes de marée et sur le suivi de route sur carte, rarement sur la préparation des segments et des waypoints avec ports de refuge ...

14 jan. 2020

Une cause possible d'erreur : Phare de Kerdonis (pointe Est de Belle île) 3 éclats rouge 15 secondes......Phare des chats (pointe Est de Groix) éclats rouges 5 secondes... Il était 20 / 21 heures.

14 jan. 2020

J’ai navigué avec un copain qui détenait un capitaine 200 ou un truc comme ça, il m’a dit qu’en cas de problème/enquête il serait automatiquement considéré comme responsable étant le plus qualifié?

14 jan. 2020

Idem chez les Anglais.

14 jan. 2020

@viking35
à ne pas dissocier de Goulphar 2 éclats blancs 10 s et Pen Men 4 éclats blancs 25 s, qui n'auraient pas du être confondus … visibles bien avant les feux rouges !

14 jan. 2020

dans le sud est de Groix tu as birvideaux, mais il n'y a rien dans le sud est de belle isle...

Fatigue, mer difficile, grand frais ... Il n'en faut pas plus.

14 jan. 2020

euh viking t'est sûr de ton coup là ?
j'ai souvent tendance à te suivre dans tes analyses mais de là à confondre d'une part un éclat - 5 s d'extinction et ainsi de suite et d'autre part un éclat - 3s d'extinction, un autre éclat - 3s d'extinction, un troisième éclat et 9s d'extinction avant la séquence suivante soit trois fois les deux autres extinctions il y a un pas que j'ai du mal à franchir.

14 jan. 2020

Je suis bien d'accord que cela n'est pas la même fréquence mais avec 6 m de houle, la fatigue, on est content de voir un éclat rouge et on s'en persuade...

Cela nous est tous arrivé un jour.

14 jan. 2020

viking,
je peux admettre le fait de l'auto persuasion mais dans un cas comme dans l'autre, si ils étaient en mesure de faire cette confusion, ils avaient forcément un des deux phare d'atterrissage de l'une ou l'autre île visible et ceux là sont largement plus haut et identifiables non ?
mais j'avoue qu'étant du genre à tout vérifier plusieurs fois, je ne m'engage jamais dans un truc scabreux sans avoir validé une certitude par une autre.
il semble d'ailleurs que cette façon de faire soit tombée en désuétude et que je tienne du dinosaure maritime à la lecture de ce fil.

15 jan. 2020

Diaoulig: C'est bien parce que nous sommes des dinosaures que nous raisonnons de la même manière...et que nous n'avons jamais eu de gros pépin.

15 jan. 2020

Mais là n'est pas la question !

Quelle que soit la méthode de navigation choisie, elle doit être fiable.
Si vous choisissez la méthode des dinosaures, vous devez être capables de faire un point régulièrement et vous devez être surs de pouvoir reconnaître les feux ou amers en vue de la côte. Et ce quelles que soient les conditions de navigation.
On est d'accord, c'est bien ce que vous dites ?

Si vous choisissez un méthode plus moderne et électronique, c'est pareil. C'est à dire que vous devez pouvoir vous repérer quelles que soient les conditions. En particulier quand ça ne marche pas. En général, ça n'est pas le système GPS tout entier qui ne marche pas, c'est juste le votre, avec votre carto.
Ben la solution, elle est très simple : il faut avoir un second système de carto indépendant du premier. Aujourd'hui, ça ne coûte quasiment rien d'avoir un truc avec une autonomie raisonnable et qui soit totalement indépendant du système fixe de bord.
Pareil pour la VHF etc.

14 jan. 202014 jan. 2020

@ Jean : un professionnel est toujours "le sachant" par rapport aux autres donc sa responsabilité sera ardemment recherché mais cela n'en fait pas pas un coupable à tous les coups bien sûr ...
mais, très clairement, dans cette affaire, il y a une prise de risques proprement hallucinante ...

14 jan. 202014 jan. 2020

Je ne vois pas comment un skipper( si tant est qu'il ait eu ce role officiel à bord) peut imposer a un propriétaire, le choix de continuer vers la destination aprés avarie ou black out. Elle est la la responsabilité. Pas une question de diplome.
Aprés peut etre ne pouvaient ils pas s'arrêter, ou faire demi tour, pour x ou y autres raisons.

14 jan. 2020

Le copain m’avait qui que sa responsabilité serait automatiquement mise en cause. Nous étions sur son bateau pas sur le mien

14 jan. 2020

@ loupeis
l'enquête dira qui est effectivement responsable de ce désastre, le skipper peut très bien recevoir l'ordre d'avancer coûte que coûte ... c'est la justice qui tranchera ...

14 jan. 2020

"le skipper peut très bien recevoir l'ordre d'avancer coûte que coûte ". Effectivement, cela m'est arrivé il y a bien longtemps par pétôle.

Obligation de rentrer aux Goudes avec 2m de TE.

14 jan. 2020

Perso il m'arrive souvent d'embarquer des pros pour aller à la pêche, où une régate, ou encore juste une sortie, car j'ai plusieurs amis espagnols titulaires du PPER (patron profesional de embarcaciones de recreo). Les autorités espagnoles étant tatillonnes, a chaque fois on rédige un document précisant que je suis bien le chef de bord et assumant la responsabilité. Le plus grand risque en Espagne étant que l'on accuse le pro de faire du black sur un bateau non inscrit sur la liste nº6(navire pro). En cas de problème, tous mes potes m'ont confirmé que les autorités chercheront à savoir le pourquoi et comment de leurs actions, et qu'auraient ils pu faire, quand bien même je leur ai signé une décharge (en Espagne ça se passe comme ça).

14 jan. 2020

C'est bien Juliusse, on avance, mais comme le drame et franco-français, quoique, vu que le bateau bat pavillon de Malte!(pavillon de complaisance?), sous réserve qu'il n'était pas encore sous pavillon de l'ancien propriétaire. Le problème que j'ai rencontré(avec un gars qui publie parfois ici) et que d'autres professionnels ont rencontrés, c'est que le propriétaire est souvent un ancien dirigeant(au vu des moyens pour acheter), et qu'il ne supporte pas qu'on le contredise, pour peut qu'il sache naviguer, il peut facilement mettre la pression, avec argument(chantage au règlement?). Et comme il restait un GPS via le telsat(qui a c'est limite, vu qu'il faut être connecté au réseau pour avoir la position, et les nuages ne sont pas bons pour émettre et recevoir), et des cartes papiers. L'enquête dira si le téléphone a servit pour des communications. Le soucis du télsat par rapport à la VHF, tu ne peux pas faire du homing. Et vue l'erreur de positionnement, le telsat devait avoir un soucis de connexion depuis quelques heures(mais je m'avance).
Dans le drame de la Belle-Angèle le BEA note que tout les passagers embarqués étaient compétents, mais que seul le skipper à pris les décisions(de mémoire).

14 jan. 2020

Belle Angèle : Le BEA précise que plusieurs équipiers étant compétents, le skipper aurait du déléguer certaines tâches, en particulier la barre.

14 jan. 2020

Tramex, Je ne comprends pas ce que tu veux dire en parlant de "homing" en VHF, une VHF n'a pas de ferrite gonio pour relever la direction de l'émetteur, ou alors qu'as tu voulu dire ?

14 jan. 202014 jan. 2020

Si.

Une VHF ordinaire ne peut pas voir la direction d'un emetteur, mais les stations évoluées ont des équipement spéciaux qui permettent de voir dans quelle direction est l’émetteur VHF. Voir : www.rhotheta.com[...]/rt_300

14 jan. 2020

Oui, par triangulation on peut trouver la source d'une émission radio. C'est pour cela que certains e/r militaires sont équipés de dispositif permettant d'éviter celà.

14 jan. 2020

Je voulais dire ce que dit Essai et consort, l'hélicoptère est capable d'avoir le gisement de ta VHF, c'est un jeu d'enfant de te retrouver en pleine nuit.

14 jan. 2020

OK dans ce sens là, d'une station, à terre ou aéronef vers une station en mer. J'étais resté "bloqué" dans l'autre sens, d'où confusionnage !

14 jan. 2020

Je vais écrire une évidence mais comme il semble qu'il s'agisse la d'un enchaînement de circonstances qui ont aboutis à une erreur de navigation, pour en faire une il suffit simplement d'un équipage frigorifié et en partie ou totalement victime du mal de mer. Dans ce cas on espace les moments ou on fait le point par la simple crainte quand on a un début de mal de mer de se retrouver complètement malade lors des 5 minutes qu'il faut pour poser les coordonnées sur une routière. Dans ce cas il est tentant de repousser cette tâche a plus tard jusqu'au moment ou la situation est tellement scabreuse que la personne la plus compétente ou la moins malade est quasi obligée de rester à la barre et donc pas disponible pour la nav. Il me semble qu'à partir du moment ou ils auraient décidé contre une escale technique au début de leur périple (chose que j'ai fait en ramenant mon nouveau bateau, je l'avoue), le reste des erreurs éventuelles auraient pu être commises par beaucoup d'entres nous (en tous les cas moi certainement si bien frigorifié et atteint du mal de mer).

14 jan. 2020

Je suis entièrement d'accord avec Pierre3.
Comment pouvoir affirmer qu'on ne se trompera jamais de signaux de phares/balises ?

14 jan. 2020

Avec un équipage sujet au mal de mer, ou pas adapté, on reste à la maison. On ne prevoit pas une arrivée sur la Bretagne en plein hiver en situation dépressionaire. Ou si non on ne doit ni s'étonner, ni se plaindre. Le patron SNSM décrit des conditions limites ce qui en dit long pour moi.

14 jan. 2020

Je suis ce fil avec attention. N'étant pas une "vieille louve de mer", les différentes interventions de voileux expérimentés me permettent de réfléchir à bien des aspects à mettre en pratique ou à éviter – même si elles ne sont basées que sur des hypothèses.
En tout cas, j'en apprends beaucoup plus qu'avec de simples points et des condoléances.
Donc, continuez :-)

14 jan. 2020

bien parlé Estran, H&O est avant tout un forum à but didactique même si cela n'empêche pas une certaine empathie envers les victimes et leurs familles, se contenter de simples points et condoléances ne va pas aider les équipages à corriger leurs erreurs ni les secours SNSM, protection civile et autres, à faire baisser les statistiques de leurs interventions.

14 jan. 2020

Bonjour,
Un article du "Le Vent de l'Atlantique" de septembre 2019 de la FNPAM :

fnpam.fr[...]019.pdf

Cordialement.

14 jan. 2020

Je ne vois pas pourquoi l'équipage qui a quitté Lisbonne, deviendrait brusquement malade au soir funeste. Quand à repérer les phares, ok, mais à compter les eclats, et chronométré au vue des conditions météorologiques j'ai comme un doute.

14 jan. 2020

Tramex on faisait comment avant l'avénement de la petite croix sur la tablette ? A ce moment on les supprime tous .

14 jan. 202014 jan. 2020

@estran. Je suis tout à fait d'accord avec vous, ce genre de fil pour peu qu'on garde une certaine retenue est trés instructif, les plus expérimentés s'expriment et on prend note. Certains semblent s'offusquer que l'on se permette de discuter ce cas précis car il y a eu des victimes. La mort fait partie de la vie et si on reste corrects dans nos propos et utilise le conditionnel le fait qu'il y ai eu une ou des victimes ne devrait je pense pas peser sur nos questionnements comme une chappe de plomb. Il me semble que HEO n'a pas la vocation d'une rubrique nécrologique et si il y a eu accident, et bien on en discute afin d'améliorer le futur, il s'agit d'un forum de voileux, on discute de voile, rien de plus normal. Par exemple ce fil me fait penser de bien vérifier si mes batteries sont correctement sanglées. Aussi ci-dessus micmarin indique que dans des conditions de mer difficiles il vaut mieux attendre au large que les choses se calmes un peu. Il a 1000 fois raison mais ce sera pourtant un conseil difficile à recevoir pour beaucoup/certains d'entre nous. D'autres suggèrent la cape histoire de reprendre du poil de la bête, poil de la bête nécessaire par exemple pour faire un nav précise. Qui d'entre nous à fait une mise à la cape par force 7 ou plus ? Pas moi et je suis trés content de lire les plus expérimentés en parler, c'est un rappel trés utile. Merci donc à vous tous et comme estran je trouve ce fil trés utile et je ne ferai certainement pas partie des vieilles dames (ou vieux monsieurs..) des premières rangées qui se retournent d'un air courroucés et poussent un grand "chut" à ceux des rangées de derrière qui murmurent lors d'une messe. Je peux cependant être prudent et mesurer mes propos ce que j'essaye de faire.

14 jan. 2020

Euh!! Loupeis, je suis pas encore arrivé à la petite croix sur la tablette, mais t'inquiète j'y travaille et j'en rêve. Pour supprimer les phares, ils en parlent!! Pour les cartes papiers a priori les States font le pas.
ET donc, naviguant à moitié à l'ancienne, il y a des moments de stress(encore plus pour ma femme). Comme je navigue que par beau temps, je n'ai pas trop de soucis d'être dans l'incapacité de définir clairement un feu ou une cardinale, surtout que j'essaye d'arrivé de jour.

14 jan. 2020

La nuit le jour peu importe. Mais les conditions changent tout . Les lieux aussi. Chez nous c'est de la rigolade, quand je vois les cartes la haut et les flux. J'ai eu l'oppotunité d'y marsouiner un peu, et je me méfie je respecte ces eaux mal pavées, bien que balisées. Pour les navs d'aujoudh'ui je crains qu'hélas plus de la moitié des gens sur l'eau n'ont jamais relevé quoi que ce soit. L'évolution est drastique, mais ne doit surtout pas faire oublier quelques fondamentaux. Et comme toi je ne joue pas les fangios, bien qu'il me semble n'avoir pas toujours été prudent. C'était avant.

14 jan. 2020

Faut quand même pas oublier qu'au moment où les choses se gâtent pour cet équipage, il sont en mer depuis 3-4 jours, en janvier, dans le froid et font face à des conditions très dure.
Dans ces conditions, le moindre réglage ou réduction de toile sur un 50 pieds relèvent de l'exploit physique si on est pas un athlète ou bien entraîné (l'équipage est composé de quinquagénaires)
Le bateau n'a plus d'électricité, donc plus d'éclairage, plus de communication, plus d'instrument et aucun chauffage. Tout doit se faire à la lampe de poche
Il fait nuit et ça bastonne.
Il n'ont plus pour seul moyen de communication que des téléphones portables ; ce qui n'est déjà pas idéal en temps normal et encore moins quand le vent siffle et la mer gronde.
Le bateau se fait alors retourner et est ravagé tant à l'intérieur qu'à l'extérieur. L'intérieur est en vrac et les batteries ont volé dans tous les sens. Le gréement pend et cogne contre la coque.
Sur 5 membres d'équipage, 1 est mort, 1 est gravement blessé, 2 plus légèrement. Reste donc un de valide mais tous sont en état de choc probablement quasi tétanisés.

Vu les circonstances, c'est déjà bien que les conséquences n'aient pas été plus graves. On peut d'ailleurs saluer le courage et la compétence des sauveteurs.

Bien sûr qu'il y a une accumulation de circonstances et de (petites) erreurs mais cette cette accumulation qui a conduit à un drame. Et ça nous pend au nez, à chacun, de commettre une petite erreur au départ qui fini par créer un enchainement de circonstances dramatiques.
.
J'ai donc une extrême compassion pour cet équipage et leurs sauveteurs. Pour le reste, j'essaierai d'en tirer des leçons lorsque nous connaîtrons les circonstances exactes mais je me garderai bien d'en donner à qui que ce soit.

14 jan. 2020

Comment se reposer quand tout va mal et qu'on est seul à la barre ,ce qui m'arrive souvent et que ça bastonne depuis le départ ,car après la pluie ,le beau temps, reprendre des forces ,du mental, lutter très fort pour ne pas rentrer dans un port; tres dur quand tout le monde est malade ou blessé;
Quel beau bateau quand meme,!

14 jan. 2020

@ Pierre3
Moi aussi, j'avais notamment noté : vérifier le sanglage des batteries, la fixation du réchaud. Prévoir un jeu de piles neuves à laisser avec le GPS portable de secours (oui, même moi, j'en ai un...). Rester au large et attendre le jour en cas de doute sur l'atterrage de nuit, même (et surtout) par mauvais temps. Penser à la cape.

14 jan. 202014 jan. 2020

@estran, aussi si je peux me permettre, une petite appli android gratuite type "anchor lite" sur smartphone donne la latitude longitude (et sert comme alarme de mouillage, ce qui est sa fonction de base). Mais quand même tjs avoir quelques cartes "papier" à grande échelle (les fameuses routières). Pour l'éclairage du bord de secours, des lampes pour camping Decathlon quechua à 6 EUR pièce, ça a un temps de fonctionnement trés long, c'est du led. On les attache au mains courantes du plafond si le bateau en est équipé.

14 jan. 2020

Merci Pierre pour l'appli, je note. Je vais me mettre à la nav sur tablette cette saison, en complément du GPS fixe, sans carto. J'ai toujours les cartes papier à bord (et je m'en sers, en nav et pour préparer mes navs) - et aussi une frontale et une lampe de camping à piles.
J'ai déjà été traitée de "dinosaure", mais mon cerveau n'arrive pas à faire 100% confiance à l'électronique... J'ai toujours à l'esprit que ça peut tomber en rade n'importe quand, et bugger...

14 jan. 202016 juin 2020

Une photo qui donne une idée la puissance de ce bateau (qui s'appelait alors Paragon).
Source : dailyboats.com[...]irst-51
Ce n'est pas le genre de bateau que l'on achète sans s'y connaitre.

14 jan. 2020

Trés beau bateau, triste histoire.

14 jan. 2020

Le seul petit soucis, pas encore noté, c'est que sans énergie point de feux de navigation. Pour l'éclairage intérieur des lampes frontales font le job, pour le froid, les vêtements d'aujourd'hui aussi font le job, et avec une gazinière, tu as des plats chauds. Après tu prévois de demander à la SNSM local de te rentrer au port et le tour est joué...

14 jan. 2020

Tramex, il existe des feux de nav de secours à piles

14 jan. 2020

Euh!! Juliusse, tu plaisantes ?

14 jan. 2020

@allures, tu serais étonné de voir ce que certains achètent sans rien connaître

14 jan. 2020

Bonsoir,

il est maintenant évident que ce qui a causé ce drame est l' erreur de positionnement lors de l' atterrissage sur la Bretagne.

Mais pour en arriver là, le fait qu' ils étaient en panne totale d' énergie les a forcément obligé à barrer en permanence, et comme ils ont eu des conditions plutôt musclées, il y avait peut-être un pourcentage important de l' équipage malade et inopérant.

N' ayant jamais eu l' occasion de naviguer sur un tel bateau, je me dis que peut-être était-il très physique à mener dans ces conditions, et pourrait justifier un état d' épuisement des personnes encore valides conduisant à cette erreur de navigation dramatique.

Ayant fait mes premières trans-Gascogne en hiver sur une Corvette avec pour seul équipement un compas de route, un de relèvement et un loch mécanique fantaisiste, je ne serais pas aussi catégorique que beaucoup sur cette traversée sans électricité.
Par contre, quand on navigue sans équipement, on est particulièrement attentif à toute variation de l' environnement, systématiquement notée dans le livre de bord afin de tenir au final une estime tout-à-fait correcte.

Après, personnellement, je crois que je ne connais pas de navigateur ayant beaucoup navigué et n' ayant jamais fait d' erreur de nav, mais heureusement, la plupart du temps, on arrive à "rattraper le tir" avant qu' il ne soit trop tard.

Avant, çà arrivait peut-être moins souvent car sans aide à la navigation, on était obligé d' être précis dans son estime, alors qu' aujourd'hui, la précision de l' électronique tend à nous enlever une partie du sens marin et çà se complique carrément lorsque l' on doit s' en passer.

Gorlann

14 jan. 2020

Quand même, 5 adultes à bord, même avec la fatigue, le froid, etc., il y a a priori de quoi se relayer à la barre et se reposer un minimum

14 jan. 2020

Oui mais par expérience dans ce genre de conditions il est assez habituel qu'une partie de l'équipage soit "out" (malade, éffrayé etc..). Assez hors sujet, mais au 17ème siècle lors des allers retours de la VOC (companie des indes orientales néerlandaise) vers l'asie qui se faisait par centaines tout au long de ce siècle et après aussi. Sur un trajet de plusieurs milliers de milles (ils allaient jusqu'au Japon), une grande proportion des naufrages se passait dans ce golfe de Gascogne (j'en inclu les côtes ici) qui pourtant ne constituait qu'une toute petite partie du trajet. Maintenant quand je parle d'équipage en partie out , il était évident dès le départ que ce n'allait pas être un rond dans l'eau en juillet par force 2.

14 jan. 2020

"il y a a priori de quoi se relayer à la barre " Pas sur du tout et même peu probable.

Tout le monde n'a pas les compétences pour barrer un tel voilier et encore moins au portant de nuit et en plus, avec de la mer.

Sur un équipage de course comprenant 8 équipiers avec plus de 20 ans de mer, seuls deux étaient capables de barrer de nuit au portant par 25 noeuds de vent. Et cela seulement sur un 40 pieds.

14 jan. 2020

Nous somme bien d'accord, même sur un équipage aguerri, les barreurs de nuit au portant dans la brise, surtout sur un gros barlu sont assez rares.

Sur un équipage de potes ou familial, ce sont souvent les mêmes qui savent faire le point à la table à carte, à condition de ne pas être malade à l'intérieur ou blessé.

14 jan. 2020

V.35, attendons d'avoir leurs CV.

14 jan. 2020

Effectivement...
J'ai une pensée pour les 2 femmes dans ce drame, l'une qui a trouvé la mort et l'autre gravement blessée. Étaient-elles simples passagères à qui on avait promis une jolie croisière ou de véritables équipières ? Beaucoup de questions restent encore sans réponse

14 jan. 2020

Euh, Estran, et toi, on te propose cette croisière, tu prends un maillot de bain ou polaires et veste de quart.

14 jan. 2020

Les vêtements, c'est le plus simple à prévoir 😉
J'avoue que j'aurais été rassurée par la présence d'un skipper pro à bord (mais je me connais, j'aurais lourdement suggéré l'escale technique avant d'attaquer le Golfe de Gascogne)

14 jan. 2020

Gorlann #Estran et #Pierre3

  • Selon moi, l'erreur initiale majeure est de ne pas avoir stoppé entre Lisbonne et A Coruña lorsque le circuit électrique a défailli. Et les solutions sécurres sont nombreuses depuis Leixos, Vigo, les nombreuses rias et la Corogne.
  • Tout le reste n'est qu'un cumul de conséquences de cette situation initiale.
  • Equipage aguerri ou pas le golfe en hiver demande a minima un bateau en parfait état de marche.

Fañch

14 jan. 2020

eeeeuh! Fañch,
d'abord je trouve le fait de mettre en aussi grand et gras les pseudos de ceux avec lesquels tu est en désaccord pour le moins inopportun et surtout déplacé.
ensuite dire que le golfe demande en hiver un bateau en parfait état de marche ne veut rien dire du tout.
qu'est-ce qui doit marcher selon toi ?
perso le manque d'électricité peut, en fonction de l'équipage c'est évident, ne pas être un problème.
beaucoup de bateaux ont fait cette traversée sans énergie et sont arrivé à bon port.
c'est au skipper de gérer en fonction des capacités et besoins du bord et si la situation à bord était catastrophique au point que plus personne n'était en mesure d'agir correctement il devait faire en sorte de calmer les choses, prendre une allure permettant de se reposer et d'attendre que les choses se remettent dans le bon sens avant de s'aventurer en approche de côte sans être en mesure d'assurer sa position et donc la zone vers laquelle il se dirigeait.
je vais paraître vulgaire mais putain de merde même dans le gros temps des phares comme Pen-Men, les Poulains et Goulphar ça se voit au moins à 7/8 nautiques même par mauvais temps et si on n'est pas certain de l'identification, on n'y va pas!
et ça que le skipper soit pro ou pas.
je dois être trop vieux dans ma tête et trop ancestral dans ma façon de naviguer pour ce monde qui m’entoure mais si j'ai fait bien des conneries et des erreurs en bateau, je ne me suis jamais mis en danger comme ça !
alors encore une fois je plains fortement la famille de la personne décédée, je plains tout aussi fortement les blessés qu'il soient graves ou pas mais je ne parviens pas à trouver d'excuses au skipper, et ce quelles que soit la valeur des explications qu'il soit possible de donner à ce drame.
regardez où se situe la roche sur laquelle ils ont étés roulés! pour arriver là cela faisait au moins une heure qu'ils avaient du voir Pen-Men et les chats sont à la limite de pouvoir toucher la côte du pied (bon d'accord là j'exagère un tantinet).
et si ils pensaient être à kerdonis, Goulphar devait se voir aussi depuis un moment avec sa portée nominale

15 jan. 2020

diaoulig

D'abord, je n'ai pas choisi de mettre en gras ou pas qui que ce soit, c'est à voir avec les gestionnaires du forum ;)
Ensuite je suis d'accord avec les gens cités et pas du tout en désaccord avec eux !!! Je ne vois pas où j'ai pu écrire être en désaccord...
Ensuite sans énergie ça veut dire sans loch, sans sondeur, sans feux de route, sans aucun moyen de recharger frontale, gps ou tout autre appareil... Ou alors tu as des pédales à bord toi ???

Alors oui je sais naviguer sans GPS mais sans loch ni sondeur, moi je ne me risquerais pas

Pour le reste de tes propos je suis en accord avec toi.

Fañch

15 jan. 2020

perso, j'ai un jeu de piles de rechange à bord et un chargeur (pour ma

15 jan. 2020

perso, j'ai un jeu de piles de rechange à bord et un chargeur (pour ma

14 jan. 2020

oui, tout part de là,
quelle connerie de s'être engagé dans le golfe à cette saison avec une panne électrique totale ...

14 jan. 202014 jan. 2020

Attention. L'article précise : "Il a subi des avaries d’énergie dès les premiers milles le long de la côte portugaise.".
Ça ne signifie pas nécessairement une panne électrique totale directe.
Il y a des avaries mineures qui semblent surmontables mais qui sont mal interprétées car en fait annonciatrices de plus graves ou qui s'aggravent en cascade plus tard.

14 jan. 2020

En tout cas ce drame est une énorme grosse leçon d'humilité.

On est tous partis dans des conditions loin d'être optimales parce qu'on avait un impératif, avec du mauvais temps, un bateau en état moyen dans lequel il manquait du matos, un équipage ou un bateau peu connu, (etc, etc...) ou avec une météo qui se dégrade en ce disant que bon, ça va passer, qu'on connait la route et qu'on a déjà fait plus difficile...

Comme d'habitude tant que tout va bien, ça va, mais la situation se dégrade hyper vite au premier caillou dans le rouage.

Quand ça barde et que tu es le mec qui sait, tu es souvent coincé à la barre sans oser envoyer tes équipiers au casse pipe sur la plage avant faire le changement de voile qu'il faudrait, ou reporter un point sur la carte faute d'avoir une confiance aveugle et de voir la situation empirer, et c'est là justement qu'elle commence à mal tourner.

14 jan. 2020

Oui c'est une leçon d'humilité, et ce que tu dis est vrai. Il n'est d'ailleurs aucunement question de jeter la pierre à ces marins. La solidarité reste et aussi la compassion.
C'est par rapport aux événements qu'une certaine grogne peut arriver.

14 jan. 2020

V.35, attendons d'avoir leurs CV.

14 jan. 2020

la loi de Murphy est malheureusement active dans ces cas là
ou comme disait Jacques Chirac

"Les emmerdes, ça vole toujours en escadrille"
Pour avoir navigué sur des 50 pieds, c'est quand même moins galère que 30-40 pieds
mais j'ai toujours navigué avec une trinquette ou un solent sur étai (largable)
Triste réalité de la mer, qui ne pardonne pas , surtout en hiver, dans le baston et les pavetons.

14 jan. 2020

J'essaie de faire le bilan des enseignements que cette discussion m'apporte
- Les objets dangeureux doivent être fixés solidement...
- L'estime doit être correctement entretenue et le livre de bord complété (l'un ne va pas saus l'autre). Il faut savoir où l'on se trouve et surtout être sur que l'on n'est pas là où l'on ne doit pas être.
- Un attérissage de nuit c'est forcémment plus compliqué: B. Moitessier ne conseillait-il pas d'attendre le jour? Les feux doivent être repérés et connus à l'avance si l'on y est contraint.
- Il ne faut pas présumer de ses forces: barrer au portant dans la brise c'est pas simple, de nuit c'est pire. _(Petite anecdote, il est arrivé que malade je fasse faux bond à mon CdB qui se retrouva seul avec un novice, la traversée escomptée du être raccourcie car le pilote ne tenait pas le bateau dans la brise et l'équipier non plus (malade et inexpérimenté). Le CdB connaissant bien la côte piqua sur un port dont le phare lui était bien connu, le bateau fut mis à la cape plusieurs fois pour faire la navigation et les manoeuvre...)
- Les petits problèmes font les drames plus souvent que l'on ne croit.

Ce qui m'interroge dans cette histoire c'est qu'un marin professionel se soit fourré dans un pareil guépier... mais il faut reconnaitre qu'un débutant ne navigue jamais dans de telles conditions.

En tout cas honneur aux sauveteurs qui sont allés remorquer un navire dans les brisants de Groix.
Et compassion à l'équipage qui quelque soit les erreurs commises la mérite plus qu'une opprobe bien futile dans de telles circonstances.

14 jan. 2020

"Un attérissage de nuit c'est forcémment plus compliqué"

du temps où je naviguais en Bretagne, j'ai toujours trouvé plus facile de reporter sa position de nuit - sauf le 14 juillet - que de jour. il faut dire que j'y vois pas très clair, et donc les feux, ça me permettait de bien relever la position.
il faut dire aussi que j'avais comme habitude de connaître par cœur les feux des zones de nav', de lire à outrance les cartes et l'almanach avant d'aborder une zone, bref de me mettre en tête le max d'infos avant d'arriver.
j'avoue qu'aujourd'hui encore je ne monte pas sur un bateau sans embarquer discrètement dans un sac la carte et le compas, on ne sait jamais... bref je me dis que s'il faut revenir aux méthodes anciennes, j'ai de quoi.

dans les zones non balisées, avec des patates de corail, évidemment j'approche de jour, et le soleil dans le dos de préférence. mais là on parle de la Bretagne.

une fois je me suis retrouvée la seule personne apte à barrer pour cause de mauvaises conditions. dans ces moments-là on apprécie encore plus d'avoir en tête les fondamentaux de la zone approchée.

14 jan. 2020

Contrairement à la majorité, naviguer avec un problème électrique ne me parait pas une imprudence si grave. C'est un voilier. Ils avaient peut-être leurs raisons pour ne pas faire d'escale.

Et contrairement à la majorité aussi, je ne jeterai la pierre à personne. En tout cas sans connaissance des détails de la nav. Il est possible que tout allait bien avant l'erreur de nav et les chavirages.

Parce qu'en faisant une erreur de positionnement sur la routière, le skip croyait peut-être arriver sur un cap qu'il connaissait bien et espérait peut-être aller mouiller sous le vent de l'île ou aller dans un port connu, de nuit. Il croyait peut-être en l'escale et le repos dans les heures qui suivaient?

Ce serait alors une erreur de nav, une erreur de report sur carte? Et une confusion dans les feux? Et trop de confiance? Connaissait-il le coin?

Qui n'a pas fait d'erreur de nav? Heureusement qu'on s'en sort souvent. Mais ici arriver sans s'en rendre compte dans ce coin mal pavé n'a pas pardonné.

Bref, au lieu de juger le skip et l'équipage sans connaissance du dossier, j'ai au contraire beaucoup d'empathie en me disant que je n'ai jamais la malchance qu'ils ont connu ... et que mes conneries (1 voire 2) se sont terminées en bonne histoire pour le bistrot. Mais pour le même prix, j'aurais pu être lynché sur Heo.

Que cette catastrophe nous serve de leçon...

14 jan. 2020

@Micmarin
+1

14 jan. 2020

Mouiller à la Mano ?

14 jan. 2020

Ta-ta-ta t'as fff-forcé sur le rh-rh-rhum ?

T'as att-att-attrappp-ppé le hok-hocquet ?

Hic !

:o))

14 jan. 2020

On ne sait pas non plus si le skipper était un pratique de la Bretagne sud connaissant blé coin par cœur ?

15 jan. 2020

Micmarin: Comme d'habitude, je suis toujours en accord avec toi. *Je partage chacun des points que tu soulignes. *

Dans les années 70, naviguer sans point précis,** à l'estime, et sans éclairage, à la lampe torche était la règle. ** et j'ajouterais , sans moteur.

15 jan. 2020

Mic m Naviguer avec un probléme electrique, qui t'améne à finir un convoyage avec les batteries qui se balladent au milieu du bateau, et sans ressources qui permettent d'alimenter les instruments de navigation pour aboutir dans du gros temps dans un tel endroit est grave. Aprés chacun voit midi à sa porte et assume ses choix.

15 jan. 2020

Les batteries ne se balladaient peut-etre pas au milieu du bateau longtemps avant le chavirage. Voici une hypothèse (qui s'appuie sur l'article de OF) : le skipper comprend qu'il y a un soucis de positionnement, et cherche à se recaler, ce qui est difficile lorsqu'on s'imaginait être à un autre endroit (nul besoin de se fatigué à compter les éclats lorsqu'on croit savoit où l'on se trouve). Pour se recaler et sentant que ça tourne mal, il cherche en urgence à réutiliser l'électronique du bord, espérant que le peu d'énergie qui reste lui permette de se situer et d'éviter le pire. Il cherche alors à mettre les batteries en parallèle en les déplaçant. Mais ça a dû être trop tard, malheureusement.

15 jan. 2020

Bonsoir,

100% d' accord avec Micmarin!

Gorlann

14 jan. 2020

Arriver à faire un roman d'un si petit article de presse, pour le moins imprécis, est une performance qu'on ne peut lire qu'ici.
A mon sens, ils n'étaient pas cinq à bord, mais au minima une vingtaine.

Bravo aux sauveteurs qui ont pris des risques énormes pour porter assistance.

14 jan. 2020

C'est vrais que c'est une grande leçon d'humilité, beaucoup d'entre nous se reconnaissent dans cet équipage (moi en tous les cas). Je vais en choquer peut-être certains ici mais contrairement à par exemple l'alpinisme de haute montagne ou l'aviation légère l'activité de plaisance donne un peu de mou entre une navigation ou certains facteurs ne sont pas au top (météo, bateau, mal de mer etc) et l'accident grave. Ce genre de drame nous rappelle que l'expérience et beaucoup d'années de navigation sans problèmes majeurs ne doit pas anesthésier notre vigilance. Que ce drame puisse nous rendre de meilleurs marins.

15 jan. 2020

Pierre3

Grande différence entre la navigation en équipage et l'alpinisme (je pratique ou ai pratiqué les deux) c'est qu'à bord d'un bateau tant q'une personne compétente est valide il est possible, sur un bateau en état, de rammener tout le monde à bon port

tandis qu'en montagne, si un membre de la cordée est défaillant (blessure, plomb pété, ou autre) il met toute la cordée en grave danger

Fañch

15 jan. 2020

Un coup de chapeau et un grand bravo aux sauveteurs, dont les noms ne sont malheureusement pas donnés.
Des héros, pour sortir dans des conditions pareilles.
Bravo.

15 jan. 2020

Micmarin: Comme d'habitude, je suis toujours en accord avec toi. *Je partage chacun des points que tu soulignes. *

Dans les années 70, naviguer sans point précis,** à l'estime, et sans éclairage, à la lampe torche était la règle. ** et j'ajouterais , sans moteur.

15 jan. 2020

il y a un élément qui n'est pas précis. La personne décédée est elle décédée d'un arrêt cardiaque sans rapport avec l'accident, antérieur au chavirage ou l'arrêt cardiaque est consécutif à l'accident?

15 jan. 2020

Très bonne question.
Ou l'accident a t il amplifié un problème de santé antérieur ?
On peut avoir des problèmes de santé à bord bien autre qu'un mal de mer.
Et sans médecin être incapable d'évaluer la situation réelle.

Je pense que la plupart des navigateurs ont déjà croisé des personne avec un mal de mer carabiné, demandant d'appeler les secours. Et dans l'autre sens, ils ont aussi croisé des personnes minimisant leur état de santé pour ne pas perturber les autres.

15 jan. 2020

« Arrêt cardiaque », est en fait le constat de la mort. C’est en particulier utilisé quand la cause de la mort n’est pas à 100% évidente du point de vue des premiers secours. Ça ne veut pas dire non plus qu’elle est particulièrement étrange mais que des examens ultérieurs permettront sans doute de le savoir. Par exemple distinguer une hypothermie, d’une noyade ou d’un traumatisme comme cause principale. Ca ne présume d’aucun problème particulier préalable de la personne.
En fait, ça veut dire que la personne est décédée et c'est à peu près tout.

15 jan. 2020

D'accord avec fluctuat, on mourra tous d'arrêt cardio-respiratoire.

15 jan. 2020

Ce subet ne tient qu'à un fil

15 jan. 202016 juin 2020

Bateau bien préparé ou pas, quand le 7 janvier je vois çà! ben j'y vais pas à belle île ... à la limite la Rochelle et encore!

15 jan. 202016 juin 2020

et le lendemain je me dis que j'avais raison...

15 jan. 202016 juin 2020

on les voit bien les dépressions en formation sur le front ondulant au large du cap Finistère
et l'évolution la voilà;

15 jan. 2020

Même pas besoin de grib ni de bulletin la situation est très claire: pourrie!

15 jan. 2020

Pas accés. Qu'est-il dit en gros?

15 jan. 202016 juin 2020
15 jan. 2020

il y a en effet des questions

à 17.30 le point est fait sur la carte 1h apres un second point le met a 55 milles du dernier ..là il y a question

et le bateau chavire bien dans les rochers à Groix

15 jan. 2020

Idem pour l'article, il dit quoi en résumé.

15 jan. 2020

Je n'y ai pas accès. Quelqu'un pourrait-il nous en informer du contenu ?

15 jan. 2020

Merci MBI. Ces cartes météo éclairent bien de nos interrogations.

Je développerais sur le nouveau fil ouvert.

www.hisse-et-oh.com[...]e-groix

15 jan. 2020

Perso, je pense que les 2 chavirages avec des batteries pas attachées dans le carré... C'est peut-être ça l'élément déclencheur des blessures, paniques et mise en danger... Parce qu'une batterie qui vole dans un habitacle... Je ne veux même imaginer les conséquences sur un corp humain... Mais là, apparament il y'en avait plusieurs.

Cela reste une hypothèse mais il se peut que, jusqu'à ces chavirages, ils maitrisaient les éléments... Après, tout à pu s'enchaîner très vite. Avec une personne en train de mourir, une autre grièvement blessées,.... De se dire qu'au prochaine chavirage, les batteries toujours présentes, on peut se faire broyer... Ben moi je flippe.

Je n'ose pas imaginer l'état de panique et de choc.... Je suis très triste pour eux, personne ne mérite de vivre ça. Mais la mer elle n'a pas de sentiments.

.

15 jan. 2020

Non, il y a un truc qui ne va pas dans ce que tu dis : jusqu'au chavirage, ils maîtrisaient.

Eh ben certainement pas ! On ne chavire pas quand on maîtrise ! Juste avant de chavirer, ils étaient déjà hors-limite, et le chavirage en est une conséquence.
Le reste des catastrophes est bien sûr lié à cette première avanie.

15 jan. 2020

roc : Il suffit de connaitre l'effet de 6 m de houle avec 40 noeuds de vent moyen pour imaginer la mer qui brise sur des hauts - fonds... Voir sur le fil suivant

15 jan. 2020

Roc, avoir des certitudes dans son fauteuil, à surfer la vague internet, ne change pas de pseudo.

15 jan. 2020

Ca vous arrive de lire le post de départ avant de lire la réponse ? Oui ? Non ?

A part ça : OK, moi je suis navigateur de canapé tandis que vous, bien sûr que non.
OK, c'est bon, c'est une façon de poser les choses.
Au fait, c'est quoi les critères ?

15 jan. 2020

ROC, Les critères c'est essayer de comprendre sans juger et comme chaque jours nous apportent des nouvelles, ça fait le buzz et fait cogiter les méninges (on n'est plus à un euphémisme près). Sinon tu as un bateau de pêche qui lui aussi a chavirer, retourner par une vague(scélérate?), bon, pas de femme, pas de voileux, pas de breton et surtout pas de mort(tant mieux pour eux).

15 jan. 202016 juin 2020

Voici un scan de l'article de Ouest France.
C'est la vision de l'équipe de la SNSM.
Le propriétaire c'est le professionnel. Commande de la Marine Marchande de 1ère classe.
Les 2 chavirages se sont effectués sur les chats, le mat de 22m est donc cassé dans le premier.
L'enquête est réalisée par la section de recherche de la gendarmerie comme je l'avais précisé assez tôt. Normalement rien ne filtre de l'enquête avant le rapport final.
Le BEA n'est pas cité.


15 jan. 2020

Comme d'habitude on y comprend rien, là on voit qu'ils ont noté une position trop nord si on suppute qu'ils ont pris la route directe ???... "30M d'écart avec le dernier point..." C'est vrai que l'on ne dit pas le cap... Avaient-ils navigué très au large puis fait un cap très est pour atterrir...
Alors que l'on nous a répété qu'ils se voyaient 23M plus sud !
Il y a comme un problème...
Merci le journaliste...

Pour que tout cela rentre dans les cases, il faut imaginer qu'ils n'ont pas fait route directe mais ont navigué très au large ce que je peux comprendre pour éviter au possible la mer démontée due à la remontée des fonds... Après pour atterrir il vaux mieux savoir où on se trouve...

15 jan. 2020

Sauf si ce n'est pas le dernier, mais l'avant dernier relevé qui n'allait pas...

15 jan. 2020

si l'avant dernier n'était pas bon il n'y a pas trop de problème...

15 jan. 2020

Sauf si ce n'est pas le dernier, mais l'avant dernier relevé qui n'allait pas...

15 jan. 2020

et si l'erreur est reportée sur les points suivants (route d'estime et non utilisation du gps du téléphone) ils devraient toujours être plus nord que la position réelle et non plus sud...

15 jan. 2020

Courtox(merci), t'es le meilleur sur Groix, qui voit sa croix, c'est quoi déjà le reste? Qui voit Sein, voit sa fin, et?

15 jan. 202015 jan. 2020

Ouessant..
Merci Courtox.

15 jan. 2020

oui merci courtox , 30 miles en 1h ça fait 26 noeuds ,c'est un super bateau mais quand meme impossible
p....n de rochers !

15 jan. 2020

Euh... t'es sûr de ton calcul ? 🤔

15 jan. 2020

Qui voit ouessant voit son sang

15 jan. 202015 jan. 2020

Comme c'est l'usage le BEAmer à été saisi.
La BR de la Gendarmerie maritime est opérateur (non-permanent) et recueillera le rapport de mer sur la base des témoignages des rescapés et du journal de bord du "bosco" et aussi le CROSS, la SNSM... Puis tirera des conclusions.
Le rapport final du BEA ne devrait pas chercher des fautes pénales ni des responsabilités civile mais seulement á des fins de prévention.
Il n'y a pas d'autres spéculations à faire au sujet de l'enquête.

15 jan. 2020

Merci @Koalas

16 jan. 2020

du côté de la pointe des chats, par gros temps; c'est très très mauvais, il y a même eu des cargos qui s'y sont écrasés, c'est tout plein de cailloux et de courants et je ne parle pas des vagues. Ils n'ont pas eu de pot. Ca peut arriver à tout le monde. Bravo aux sauveteurs, ils ont du en chier !

16 jan. 2020

Kaj, ils ont eu la chance de passer à travers, de téléphoner, de déplacer les batteries? Tristement une personne est morte.

16 jan. 202016 jan. 2020

j'ai personelement le sentiment d'en avoir assez dit. A chaud et avec les éléments parcellaires à disposition.
Avec des avis, souvent tranché sur une situation et une maniére trés subjective de l'avoir intéprétée, selon mon vécu et l'idée que je peux me faire d'avoir à aborder certaines circonstances.
Avec certainement des erreurs, mais sans jamais mettre en cause les personnes. Et sans rien retirer de ce que j'ai pu penser. Au contraire. J'en retire avant tout une compassion pour cet équipage et leur captaine, imaginant le désarroi que cela cause pour tous. Le temps vient du recul, et du respect, une fois les choses dites.
Bonne journée à tous.

16 jan. 2020

Il est temps de clore ce fil

Québec, le cap Gaspé

Phare du monde

  • 4.5 (108)

Québec, le cap Gaspé

2022