Un homme à la mer...

chapeau bas

:pouce:

Dans mon boulot

Quand je part en reconnaissance de glace, ma veste de sauvetage est équipée d'une radio-balise individuelle, bref un EPIRB personnel.

Ça existe donc...

Belle solidarité,

mais surtout beaucoup de chance !!!

A quand la mise au point d'une balise de détresse portée au poignet comme une montre ??? ;-) ;-)

chez nos ship

elle est vendu 539€

C'est le reportage...

... que j'ai entendu à la radio (ce que tu as mis en lien).
Je n'ai pas bien cherché sur le net pour vous relater l'aventure.

normal

il n'y a m^me pas de questions à se poser l'homme avant tout.

Mais imaginez le con qui s'en fout et fonce vers la ligne d'arrivée , le type peut changer de job.. :-)

josé

De bon marins, mais surtout

des hommes compétents qui ont su exploiter les données des instruments de navigation :

[i]Gérald Véniard, fort de sa parfaite maîtrise des outils de navigation prend l'initiative : on peut reconstituer sur le traceur de Sirma la mémoire de la route de Christophe. Conseillé par Gildas Mahé resté à proximité immédiate, Philippe Chapel peut alors rapidement donner par VHF à l'ensemble de la flotte la position estimée de la chute de Christophe [/i]

Exemplaire ! :-)

_/)

Alain Gautier

egalement lors d'une course était passé à l'eau ,son bateau sous pilote a poursuivi sa route et c'est le concurent qui le suivait qui l'a repeché je ne sais combien d'heures apres.Un cout de pot unique

josé

dans la solitaire du Figaro

il me semble avoir eu vent d'une pareille mésaventure survenue à P.Follenfant aussi

super bravo

le MOB de nuit est réputé foutu d'avance, mais ils ont fait mentir cette notion, après 4 heures de recherches (ou même 2) chapeau vraiment ! Il serait très très intéressant d'avoir les détails du sauvetage et le rôle joué par l'instrumentation de bord.

Heureux dénouement ...

Ici Le témoignage de Christophe Bouvet

www.adonnante.com[...]-la-vie

Reconstitution du sauvetage

d'après les reportages sur les liens ci-dessus :
- chute de Christophe sur un départ à l'abattée
- le skipper coincé sous le bateau, doit lâcher le bout qu'il tenait pour pouvoir respirer, voit son bateau partir...
- les bateaux voisins remarquent l'allure anormale du bateau redressé, spi en drapeau, arrêté vent travers
- un concurrent arrive à monter sur le bateau et lire les données du plotter (Maxsea) pour estimer la position lors de la chute
- tous les bateaux se déroutent pour quadriller la zone ; Christophe les voit très près mais n'est pas repéré
- Christophe arrive à se mettre dans la trajectoire d'un des bateaux et à crier : il est entendu et repêché
Mauvais point : Christophe n'avait aucun moyen de signalisation sur lui lors de sa chute
Bons points : la vigilance des bateaux concurrents qui ont remarqué quelque chose d'anormal (en course de nuit, pas évident) ; l'apport capital de l'électronique de bord ; l'élan formidable de tous les concurrents qui ont pu quadriller toute la zone ; le courage du naufragé qui après 4 heures dans l'eau a nagé comme un fou vers le bateau du salut.

Le sifflet....

...est intégré à tous les gilets, il me semble.

En revanche, les loupiotes à flash ne le sont pas, ce qui, la nuit, est certainement indispensable.

"perdre quelques minutes"

C'est peut-être la différence entre celui qui gagne et celui qui perd la course ?

Dilemme...

_/)

Obligatoire ?

Faudra mettre un membre du comité sur chaque bateau pour vérifier...

Tarbarly ou Kersauson

Il me semble que c'est Olivier de KERSAUSON et non pas TABARLY qui a dit qu'un homme qui tombe a la mer n'a pas sa place sur un bateau, parlant d'un équipage qui avait perdu son skippeur par gros temps et ne l'a pas retrouvé.

Personne n'est à l'abri d'un accident, la preuve pour TABARLY et bien d'autres illustres inconnus.

Il parait : que 8 corps sur 10 retrouvés à la mer après un tel accident avaient la braguette ouverte, avis a ceux qui pissent par dessus bord.

En tous cas bravo pour la solidarité des concurrents de cette courses.

Pas toujours facile:

Hier, lors de leur visite d’arraisonnement, les gendarmes ont été plutôt courtois et même amicaux. Aujourd’hui l’ambiance a changé car leur capitaine leur a donné des consignes. Pensez donc ! 83 jours seul en mer : ce solitaire n’inspire pas confiance. Ils épluchent de nouveau les documents du bateau sous toutes les coutures, ainsi que mon passeport et s’exclament tout à coup : « Mais vous aviez un visa australien ! » Je com-prends alors que mes copains aviateurs, les coast guards, m’ont rejoint et que la terre est ronde.
Ils sont ensuite passés à l’inventaire de l’armement de sécu-rité ; extincteurs périmés, fusées périmées, visite du canot de sauvetage périmée, bouée de sauvetage avec feu à retournement absente (si j’étais tombé à l’eau, qui me l’aurait lancée ?)… « et les pinoches en bois, avez-vous des pinoches ? »

Quant aux instructions nautiques des zones traversées, je les ai achetées au marché aux puces et elles datent un peu, mais les îles n’ont pas changé de place… Je dois tout de même reconnaî-tre qu’ils avaient matière à verbaliser, mais qu’ils sont repartis amicalement, avec ma promesse de nous mettre en règle.