Trouduc de base

Sortie à la voile en baie d’Aigues Mortes, et pour une fois dans l’été, c’est de la brise thermique, on part cap au 270 en début d’après midi à 60° du vent, le bateau marche bien, on arrive à friser les six nœuds avec dix nœuds de vent .
C’est détendu, on abat un poil et on choque un peu les écoutes pour gagner un demi-nœud de vitesse, c’est cool, normalement, sur ce cap, on ne devrait pas s’échouer avant Palavas. On laisse barrer Ayrton, (Raymarine ST2000) on sort le Get, le Perrier, les glaçons, qu’est ce qu’on est bien…
Sauf que le casse-couilles de service arrive au vent, coque affûtée gris acier, voiles grises itou, sur un cap bien plus abattu que le nôtre, full speed. Je m’assois sous le vent pour le surveiller, et je comprends que plutôt que de nous passer sur l’arrière, il a l’ intention de nous doubler au vent.

Bon, on laisse venir, mais au pif, il ne cape pas assez, on est en trajectoire de collision.
Et ça se confirme, le gisement ne varie pas, et il se rapproche, et vite.
Je vais chercher la corne à gaz que j’utilise plutôt au Stade Vélodrome pendant les matchs Marseille-Montpellier, mais qui fait bien du bruit, et j’envoie cinq coups de sifflet .
Pas de réaction en face, et ça se rapproche grave. Je bloque la sirène, et là, une tête apparaît derrière le gênois et gueule : de l’eau, de l’eau !!!
Là, ça devient critique, je vire le pilote et j’abats en grand, il passe le long du bordé, pas loin, mais ça passe. Un de mes équipiers lui hurle des infos sur sa mère, le gars qui apparemment n’était pas au courant lui montre son majeur en érection.
On revient au cap initial, puis on vire de bord devant Palavas, et on vise la cardinale Nord.
Toujours les doigts de pieds en éventail, le bateau marche bien, les vagues viennent maintenant sur l’arrière, c’est encore plus cool qu’à l’aller.
On a la cardinale par le travers tribord, je me prépare à affaler la GV, je lofe doucement en bordant le gênois à plat pour déventer la GV, tribord amure, et le même grisou de tout à l’heure qui nous arrive dessus plein pot, mais lui bâbord, et qui nous rase les moustaches au point que je rentre la tête dans les épaules et que je me cramponne en attendant le choc.
De nouveau, ça passe, mais vraiment plus que limite.
J’ai dû calmer l’équipier qui se préparait une belle extinction de voix pour la soirée et qui voulait patrouiller les pontons pour accrocher le scalp de l’abruti ( c’est pas comme ça qu’il l’appelait… ) à sa ceinture.
Voilà, j’ai le nom du bateau, on pourrait faire un rapport de mer et un signalement à la GM, mais bon, ça servirait à quoi ? Comme le disait très justement le regretté Brassens, " quand on est con, on est con. "
Lui, je pense que c’est un (fin) régatier, le plaisancier moyen ne demande pas " de l’eau " .
Mais quand même, on se rend compte qu’année après année, les comportements sur l’eau deviennent de plus en plus anarchiques, comme si les voileux actuels n’avaient plus aucune culture maritime ni aucune envie de s’y intéresser.
Ce que je viens de relater est bien sûr exceptionnel, mais si je dois comptabiliser tous les refus de tribord ou les voiliers au moteur qui te coupent la route peinards, même quand tu es sous spi, les rattrapés qui te virent sous le nez, etc… j’en passe et des meilleures, il me faudrait bien plus qu’un post pour en rendre compte.
Peut-être n’est ce dû qu’au nombre de bateaux l’été dans la baie, 4 500 à Port Camargue, 1 000 à la Grande Motte, 1 200 entre Carnon et Palavas. mais qu’elle qu’en soit la cause, ça devient difficilement gérable. On est un peu plus peinards maintenant.
Mon avant-dernier assureur essayait de justifier les augmentations de primes par la multiplication des sinistres impliquant des voiliers, ce que je prenais pour de l’argumentation spécieuse. Si ça se trouve, c’est la (triste) réalité.

Là franchement, j'ai un coup de fatigue, raz le bol des boulets en tout genre, du coup, je crois que vais militer pour l’instauration d’un permis voile, alors que je n’y étais pas favorable jusqu’à il n’y a pas si longtemps.

L'équipage
21 sept. 2019
21 sept. 201921 sept. 2019

Bonjour, c'était quand ?

Le permis ne changerait rien du tout : ceux qui vont vite ou "roulent mal" sur terre ont pour la plus part le permis. Et ceux que je connais qui n'ont pas le permis sont hyper prudents !

Perso, quand je vois arriver un abruti sur l'eau ou sur bitume, je change ma route sans insister, content d'avoir éviter une andouille.

21 sept. 201921 sept. 2019

Je n'ai pas mon carnet de bord sous les yeux pour te le dire avec précision, mais en gros 1ere quinzaine d'Août.
Ceci dit, vu le bateau, ce n'est pas un touriste.
Avec un permis, peut-être, certains apprendraient au moins les règles de barre.
J'ai été surpris cet été par un de mes neveux marseillais titulaire d'un permis côtier qui identifiait parfaitement de nuit les cardinales entre Sète et Cap d'Agde.
Comme quoi...

21 sept. 2019

Je compatis.... Nous vivons tous à chaque sortie un cas similaire que l'on aimerait coller au pilori de la bible des Glénans.

Cependant, crois tu qu'avec l'instauration d'un permis à voile, ton camarade de jeu n'aurait-il pas eut son sésame ?

Il va falloir ajouter des points à ce fameux permis !

21 sept. 2019

Clouer au pilori: l'expression.

22 sept. 2019

Soyons inventif : couler au pilori!

21 sept. 201916 juin 2020

j ai croiser le même hier entre la basse de l astrobale et theresia,il entrait dans le chenal sud de st nazaire......personne a la barre et a la veille.....je me suis dérouter et pourtant j étais tribord amure,sinon je le prenais en pleine poire. il devait compté sur son ais sauf que j en ai pas !
il aurait moins fait le malin avec celui la !

Et on est en septembre... qu est ce que ça doit être en juillet et aout !

21 sept. 2019

@Tangalo,

je comprend ton agacement,
cependant je ne comprends pas ton association entre ton "ami en gris" et un "régatier".

Un "régatier" digne de ce nom, sait qu'il doit se maintenir à l'écart d'un bateau sous le vent.

22 sept. 2019

Des voiles en mylar et un n° FFV dessus. C'est juste une constatation. Et aussi le fait de demander de l'eau: le voileux moyen, lui, ne la demande que pour en mettre dans son pastis... Et je te rassure, je n'en tire pas de conclusion générale concernant les régatiers.

22 sept. 201922 sept. 2019

D'autant que si il demande de l'eau, il n'a pas tout compris dans les règles de course. Encore un t*card qui trouvait que ça faisait bien.

Ca me dérange bien souvent de la part des gens qui ne font que de la croisière, (pas que sur héo d'ailleurs) pensent que les gens qui régatent sont des énervés prêt à tout casser y compris les bateaux des autres.

Je peux donner un exemple cet été en rade de Brest, on remonte toute la rade au près bâbord avec 1 ris et solent devant pour aller au moulin blanc. Un ami est à la barre, l'autre à la gv, et je suis sous le vent pour regarder en permanence car nous sommes le 14 juillet et c'est plutôt venté et on commence à voir certains bateaux à la rue. J'appercois un petit first qui remonte et que le gisement n’évolue pas et je dis aux gars qu'ils se préparent à abattre, je largue le hale bas de gv pour faciliter l’abatée et on passera derrière à 3 -4 longueur. On commence à abattre et ouvrant correctement les voiles. Le gus à la bonne idée abattre en grand et on manque de se rentrer dedans par ses conneries. Non seulement on a été assez réactif pour l'éviter et heureusement car lancé au près à 6.8 kts je l'ouvrais en 2 et en plus on se fait insulter copieusement par les deux anciens. Le soir le mec vient nous trouver sur le ponton pour nous dire que de toutes façons, nous les régatiers on est prêt à tout casser y compris les autres, et que en plus il a vu que nous étions 3 jeunes de 25 ans et que c'était pas étonnant vu notre âge que nous étions inexpérimenté et que l'on devait retourner à l'école de voile.

Alors s'il vous plait, arrêtez de coller une étiquette de dangereux parce que on a un numéro de voile collé sur des voiles grises!

22 sept. 2019

Sur certains bateau, si le hale-bas avait été pris comme il devait l'être au près, il est impossible d'abattre sans le choquer avant de choquer l'écoute.
C'est flagrant sur des dériveurs comme 420, Fireball ou Laser où la sanction sera très humide...

22 sept. 2019

@ Phil o zof : C'est mieux de d'abord choquer du hale-bas avant de choquer l'écoute de GV, çà la dévide par le haut et facilite la tâche du barreur pour abattre.

23 sept. 2019

Oui, si tu dois abattre dès que le vent est un peu fort, il est primordial de choquer du hâle bas avant l'écoute. Cela permet d'ouvrir le haut de la gv et d'éviter de partir au tas ou encore d'ouvrir en deux un autre bateau lors d'un croisement parce que tu n'arrives pas à abattre.

22 sept. 2019

@ Vergoyer : "je largue le hale bas de gv pour faciliter l’abatée" ... :reflechi:

moi c'est l'écoute de GV que je choque, sans la larguer !

21 sept. 2019

Ce qui me choque le plus c’est d’aller au vélodrome voir un match Marseille Montpellier :mdr:

21 sept. 2019

Superbement ecrit.

21 sept. 201921 sept. 2019
21 sept. 2019

en fait c'était plutôt un trouduc de compet on dirait :-D

21 sept. 2019

C'est là qu'on se dit qu'avoir un vieux canot acier bien rouillé aux bouchains saillants peut avoir ses avantages...
:reflechi:

21 sept. 2019

Cet été au portant un peu après le cap Sicié au face de Toulon je vois devant moi un bateau à moteur de plaisancier de 5m de long en train de pêcher à la traîne, je suis au grand largue gennaker grand voile et artimon et je marche à 7 n. Il m'a vu je pense qu'il va s'écarter, nenni, au dernier moment je donne un coup de barre à la limite de l'empannage pour éviter la collision après moult coup de corne de brume. Je le traite de sale co... Il me fait un doigt d'honneur. Je l'ai menacé de déclarer l'incident à la GM avec photo. Je pense que c'était le cadet de ses soucis. J'aurais du l'aborder par le travers avec la go pro en marche.

22 sept. 2019

@Domde : règle du RIPAM, navire rattrapant...

"La règle du navire rattrapant s’applique entre deux bateaux de même type (bateaux à moteur ou voiliers) ou deux types différents (bateau à voile/bateau à moteur).

Le bateau rattrapant doit s’écarter du bateau rattrapé. Il peut passer à tribord ou à bâbord. Le bateau rattrapé ne doit pas gêner la manœuvre du bateau rattrapant. "

:mdr: :litjournal: :litjournal: :litjournal:

22 sept. 2019

Le gars est sur sa mini barquasse en train de pêcher tranquillou.
Tu crois qu’il sait ce que c’est un gênak ou un empannage, ou que c’est son soucis ?
Tu l’as vu depuis belle lurette, tu l’as klaxonne etc etc.
Sans jugement mais la mer est grande pourquoi ne pas avoir dévié d un degrés depuis le début plutôt que s’agiter de la sorte ?

22 sept. 2019

S il pêchait à la traîne, son accélération devait être toute relative

22 sept. 2019

Je suis pas idiot: il était par le travers avant à bâbord et il passait derrière moi et ça passait largement mais il a modifié ça route et accéléré, et je suis certain qu'il me voyait, ce qui l'a mis en route de collision, et cela s'est passé quelques dizaines de mètres devant moi, j'ai juste pu corner puis faire une manœuvre pour l'éviter au dernier moment. Le pilote était en stand by et je barrais ce que je fais toujours quand il y a un croisement que je sois privilégié ou pas. Et évidemment qu on doit éviter la collision d'après le Ripam que l'on soit privilégié ou pas. Quand je dis que j'aurais pu l'aborder ça signifie que j'aurais très bien pu ne pas pouvoir l'éviter, il aurait suffit que je sois sous pilote ou que je parte au lof après avoir provoqué un empannage incontrôlé. J'ai toujours pas compris le risque insensé qu'il a pris de se faire couler.

22 sept. 2019

Domde a écrit :[quote]J'aurais du l'aborder par le travers avec la go pro en marche.[/quote]

C'est l'assureur qui aurait été content car ce qu'impose le RIPAM c'est d'éviter les abordages (d'où l'acronyme).

Philippe - sans permis

22 sept. 2019

Bon ben on a identifié la fine gâchette qui a fait peur a tangalo :-p

22 sept. 2019

:mdr:

21 sept. 2019

il y a des zones de navigation ou le champ magnétique est plus intense et ou les "trouducs de base" s'attirent, il faudrait soit vous faire démagnétiser soit naviguer dans des zones à forte répulsion de trouducs magnétisés.
prendre aussi des idées sur un autre poste très instructif intitulé quelque chose comme "les cons au mouillage" ou "manoeuvre de port par des abrutis finis" ... je crois que les intervenants parlaient des mêmes zones de navigation à la même époque.
bonnes recherches !

22 sept. 201922 sept. 2019

Théorie certes intéressante, mais qui ne fonctionne pas dans ce cas. En effet, je n'ai jamais remarqué de déviation du compas quand je suis à proximité. Perso, je penserais plus à du maraboutage, mais je suis peut-être influencé par ma culture marseillaise...

22 sept. 2019

Franchement vous êtes trop fort !
La mer est si petite que vous arrivez à vous éviter au dernier moment !
Respect

22 sept. 201922 sept. 2019

Le souci entre régatiers et croiseurs est que la marge d'appréciation de la prise de risque est trés différente.

C'est pourquoi, il manquera toujours quelque chose à un croiseur qui n'a pas fait deux ou trois saisons de régate.

22 sept. 201922 sept. 2019

Le souci entre croiseur et régatier est la différence d'appréciation du risque encouru par l'équipage, composé de pseudo sportifs d'un coté, et de l'autre coté d'enfants ou adultes peur habitués aux choses de la mer.
C'est pourquoi il manquera toujours quelque chose aux régatiers qui ne sont jamais sortis de leurs 3 bouées avec leur navire, au delà de l'après midi (généralement passée à aller titiller les autres voiliers pour leur montrer combien ils sont forts dans le réglage de leurs voiles... )

22 sept. 2019

Si on ne veut aucun risque, on reste dans son salon... et on navigue sur son ordi.

Cest bien de l'appréciation du "franchement et largement" dont il est question ...

Ce que je lis ici, c'est bien l'histoire de gens qui se croient marins parce qu'ils règlent leurs voiles au millimètre, et hurlent " de l'eau ! " pour demander aux autres de dégager...
et de justifier cette attitude en affirmant que les gens qui naviguent en famille sur croiseur auront toujours un manque parce qu'ils n'ont jamais eu l'occasion de tenir cette attitude là...
C'est très significatif d'un état d'esprit.

cela dit, si l'espace entre 3 bouées appartient aux régatiers, il serait bien que réciproquement ils nous foutent la paix dans l'espace qui ne comprend pas de bouées, question d'éducation aussi, non ?

22 sept. 2019

"Appréciation de la prise de risque" ? Mais il ne doit justement pas y avoir de risque.
La règle 8 du RIPAM précise que la manoeuvre pour éviter un abordage
doit être effectuée "FRANCHEMENT ET LARGEMENT A TEMPS"..."Tout changement de cap ou de vitesse...visant à éviter l'abordage doit...être assez important pour être immédiatement perçu par tout navire qui l'observe". Je ne crois pas qu'il y ait de brevet de régatier qui dispense de l'application de cette règle.
Décentrez vous un peu messieurs : comment le navigateur qui voit un voilier venir se mettre en situation rapprochée peut-il savoir qu'il y a affaire à un redoutable régatier expérimenté manoeuvrant au centimètre son fringant coursier et pas à un sinistre connard décidé à ne pas tenir compte des règles ?

22 sept. 201916 juin 2020

Il m'est arrivé en croisière de croiser la route de régatiers...
Je n'ai jamais eu le sentiment qu'il me manquait quelque chose, tout s'est très bien passé.
Ici, passage au milieu d'une régate de la Semaine de Kiel :
Viking, je trouve ton appréciation un peu condescendante :oups:

22 sept. 201922 sept. 2019

lk,pk

22 sept. 201922 sept. 2019

Ben quand je navigue, surtout en équipage, j'essaie justement d'éviter les risques. Je dois avoir un gros manque...
Et de surcroît, je ne suis jamais non plus aller couper le parcours d'une régate même en étant privilégié. En fait, ce n'est qu'une question d'éducation.

22 sept. 2019

Désolé, aller, non, c'est allé.

En régate on sait à qui on a à faire : bateau en équipage le plus souvent, très manœuvrant, attentif ... Et il y a quand même pas mal de cartons
En croisière il est nécessaire d'augmenter les marges de sécurité, il y a des débutants sur l'eau... Des étourdis .... Des cons parfois (comme en régate ...) ...
Il y a bien longtemps que cela ne m'énerve plus de me dérouter alors que c'est normalement à l'autre de le faire, cela me rendrait plutôt joyeux (autosatisfaction puérile !)

22 sept. 201922 sept. 2019

les stats de viking sont bonnes :-p
les régatiers risquent une collision dans un rayon de 10 mètres
les croisièristes dans un rayon de 100 mètres
et les trouducs 1000 mètres (peut-être légère différence entre les trouducs du nord et du sud)

et les "pas-cons" qui ne se posent pas de question existentialiste et s'écartent dans le rayon qui leur parait raisonnable sans faire de doigt d'honneur ou jouer de la corne de brume, et font un petit salut de la main sans arrière pensées :aurevoirdame:
y en a même qui n'en font pas tout un fromage sur les forums !

22 sept. 2019

Comparer la régate, et le loisir n'a aucun sens. Opposer les plaisanciers selon qu'ils soient régatier ou en usage plaisir pur n'a pas de sens non plus. Pourquoi stigmatiser un type de pratiquant, pourquoi toujours vouloir classer ...

La problématique de fond est la méconnaissance du RIPAM par beaucoup, alors qu'il est concis et clair.
Un Permis changerait il quelque chose ...j'en doute.

Au dela de la méconnaissance, s'ajoute probablement le stress chez des pratiquants qui ne sont pas très à l'aise, stress qui doit empêcher de raisonner sereinement en cas de situation apparaissant a risque.

A titre d'exemple,
Quand j'ai démarré en kite, mon esprit était tellement sollicité pour garder l'équilibre, l'aile en place, etc ... pour les croisements sur l'eau je ne savais plus qui était prioritaire - je n'arrivais pas a anticiper je voyais le gars au dernier moment etc ... alors qu'a terre sans stress je savais.
En régate ayant la pleine maitrise du support, mon esprit est libre pour observer ce qui se passe dehors je peux effectuer des croisements a haute vitesse (multicoques en particulier) sans l'ombre d'un doute sur les priorités.

22 sept. 2019

"je peux effectuer des croisements a haute vitesse (multicoques en particulier) sans l'ombre d'un doute sur les priorités."

La notion de "priorité" existe bien dans la tête des régatiers…

Leur faire passer le permis permettrait de (tenter de) leur faire comprendre le RIPAM… :heu:

22 sept. 201922 sept. 2019

@Persil,
ma phrase que tu as repris PARTIELLEMENT commence par "EN REGATE" !
et mon poste par "Comparer la régate, et le loisir n'a aucun sens"

mais bon ...
:goodbye:

22 sept. 201916 juin 2020

La notion de priorité n'existe pas que dans la tête des régatiers, elle est surtout définie dans les Règles de Course à la Voile de la FFV ! (voir notamment chapitre 2 section A page 10).
Elle s'applique évidemment aux voiliers en courses, vis-à-vis du parcours et de ses marques. Pour le reste le RIPAM et sa notion de "navire privilégié" reste la référence.
Les régatiers en habitables ont à leur bord le RIPAM dans l'armement prescrit en zone côtière. Ils sont censés en connaître le contenu comme les autres plaisanciers, permis ou pas, ni plus ni moins.
Mais on peut aimer et pratiquer la régate et la croisière et peut-être s'ouvrir ainsi davantage l'esprit...
:litjournal:


22 sept. 201922 sept. 2019

J'aime beaucoup:

"Section B LIMITATIONS GENERALES
14 EVITER LE CONTACT
Un bateau doit éviter le contact avec un autre bateau si cela est raisonnablement possible."

Faut quand même arriver à l'écrire, ça !!!

Du coup, je me retire sur la pointe des pieds...

22 sept. 2019

Ok, la suite n'apparaît pas dans la PJ de Rochat, c'est un peu plus compréhensible, là.
Bon, ce coup ci, je me retire au fond de mes appartements.
Bonne nuit.

22 sept. 2019

Facile de tronquer une règle pour la sortir de son contexte. La version complète :

"14 ÉVITER LE CONTACT
Un bateau doit éviter le contact avec un autre bateau si cela est raisonnablement possible.
Cependant, un bateau prioritaire ou un bateau ayant droit à la place ou à la place à la marque n'a pas besoin d'agir pour éviter le contact jusqu'à ce qu'il soit clair que l'autre bateau ne se maintient pas à l’écart ou ne donne pas la place ou la place à la marque."

Les RCV ont été faites avant tout pour éviter les contacts entre concurrents.

Comme d'autres ici, je pratique les deux activités, régate et loisir. Je trouve ridicule d'opposer les deux activités. Les régatiers doivent respecter le RIPAM, au même titre que les plaisanciers, voir le préambule du chapitre 2 des RCV :

"Quand un bateau qui navigue selon ces règles rencontre un navire qui n’y est pas soumis, il doit respecter le Règlement International pour Prévenir les Abordages en Mer (RIPAM) ou les règles gouvernementales de priorité. Si les instructions de course le prescrivent, les règles du chapitre2 sont remplacées par les règles de priorité du RIPAM ou par les règles gouvernementales de priorité."

Perso, si un bateau ne respecte pas les RCV en régate ou le RIPAM en croisière, j'évite le contact sans l'insulter (surtout s'il est plus gros que moi, ce qui est assez fréquent :-)).

22 sept. 2019

on a régaté avec ma femme pendant plus de 30 ans, on a aussi pratiqué la croisière pendant plus de 40 ans... On est pas plus intelligent pour ça et je change de route ou de cap quand je vois un abruti foncer sur nous. De toutes façons même avec notre gros pépère on arrive avant lui au port quand il y va. Rien de mieux pour lui remettre la cervelle à l'endroit.
Pour aider j'ai aussi un vieux truc de régatier, des manillons et des anneaux brisés en réserve avec un lance pierre. Je ne connais pas un seul guguss même abruti qui ne s'arrête pas pour regarder d'où vient cet anneau brisé qui tombe de sa voile.

L'idée est an jeune et amusante mais est elle quelque fois mise en oeuvre ?

23 sept. 2019

pas qu'une légende, on me l'a fait avec succès et je l'ai fait aussi avec succès. mais il ne faut pas faire n'importe quoi ! se cacher lors de l'action évidemment mais aussi ne pas frapper trop fort sinon ça rebondit et tombe à l'eau l'idéal est dans le spi quand on est derrière. Si vous le faites ne vous en vantez pas ou alors comme moi longtemps longtemps après...

23 sept. 2019

Le " vieux truc de régatier, ..." est une légende . J'en ai beaucoup entendu parlé dans les années 70 mais JAMAIS on n'a pu me donner un exemple concrêt d'utilisation.

23 sept. 2019

Même n'ayant jamais régaté (rien que l'idées me repousse), je fais pareil.

J'aime mon bateau et j'y tiens, j'ai le temps quand je suis en mer.

Pourtant vu l'épaisseur de mon bordé, mon char d'assut aurait raison de beaucoup de coques fines...mais après il faut récupérer à bord des gens qu'on a considéré comme des cons, ça ne le fait pas niveau ambiance.

Alors anticipation, détour, et on peut reprednre une petite mousse bien fraîche.

22 sept. 2019

Je pense que toute personne qui navigue depuis un bout de temps a été confronté à ce genre de situation. Moi, pour faire face à ces rencontres avec des irrévérencieux, j’ai installé à l’étrave du bateau, un petit canon à poudre noir, genre Surcouf, que je charge, à loisir, de boulons de 12, de canetes vides ou bien encore de boite de conserve.
Je vise principalement l’étrave, ce qui permet rapidement de mettre le navire en difficulté, et si par hasard, l’équipage est muni de gilets auto gonflant, je termine le travail à la gaffe.
A contrario, si je croise un équipage de bras cassés qui reste ouvert à toute suggestion, je range mon canon et les inondes de mes conseils en navigation.
J’avoue que cette méthode a ses limites, il m’est arrivé de couler des voiliers qui méritaient du conseil et à contrario, d’avoir conseillé des personnes qui ne valaient que la planche !
Le monde est complexe…

23 sept. 2019

traiter la bêtise par la dérision est une science qui se perd :doc:

23 sept. 2019

une bonne alternative est le fusil à eau chaude avec des balles rouillées

22 sept. 2019

Farpaitement ! :alavotre:

22 sept. 2019

En régate non plus faut pas toucher...

Le dernier croisement chaud que j’ai connu c’est avec un ferry à la sortie de Calais hors du chenal bien sûr

Quand la situation est devenu complexe il nous a appelé avant qu’on l’appelle pour nous demander ce qu’il devait faire... nous étions privilégiés mais surtout bien embêtés avec notre spi dans la petole et notre petit HB... dans ces cas là on est sûr de pas vouloir toucher

Après une conversation difficile (ça parlait pas du tout français à la passerelle!) on a pris du tribord et eux aussi
Sinon je pourrais pas vous le raconter

23 sept. 2019

"nous étions privilégiés" en est tu bien sûr.

Les chenaux sont longs à Calais. Tu étais au large?

23 sept. 2019

Oui sur on se trouvait légèrement au large du chenal à l’endroit où les ferry passent en route libre ... d’ou l’incertitude

Par ailleurs à la passerelle du ferry elle ne nous a demandé aucune manœuvre mais nous a demandé de confirmer nos intentions pour s’adapter

De plus a Calais faire le mariole dans le chenal c’est l’assurance de se faire engueuler par le contrôle de trafic.

Cela dit nous aurions dû tomber le spi et abattre à la côte bien avant pour être sûr de passer derrière le ferry quelque soit sa route. Non pas pour respecter le ripam mais pour éviter de se trouver dans une situation stressante et surtout dangereuse.

23 sept. 2019

On oppose plusieurs fois dans ce fil régate et loisir.
On en déduit qu'aux yeux de ses pratiquants la régate n'est pas un loisir.
Ca explique pas mal de choses, non ?
:-D :-D

23 sept. 201923 sept. 2019

@Ishmael,
ci c'est pour moi que tu écris ça
je t'invite a relire mon post tu y découvriras la phrase suivante :

"Opposer les plaisanciers selon qu'ils soient régatier ou en usage plaisir pur n'a pas de sens non plus."

phrase dont le sens est à l'opposé de TA déduction.

En école de voile est employé le vocable loisir ou compétition (régate) pour différencier les pratiques.

23 sept. 2019

En effet, j'ai fait ce "lapsus", mais je m'en suis rendu compte trop tard pour modifier... Il est évident que la régate est un loisir, est-ce que "croisière" te conviendrait ? Passé ces subtilités linguistiques hautement révélatrices (de quoi au fait ???), le point commun entre régate et croisière (j'ai bon là ?) est de se faire plaisir sur l'eau ;-)

23 sept. 201923 sept. 2019

Que de raccourci dans ce fil

1° l'espace entre 3 bouées appartient aux régatier : NON.
A de rare exception près (par exemple départ route du Rhum) il n'y a pas de réglementation ponctuelle lors de régate --> le plan d'eau reste partagé entre tous les usagers. Ce qui implique que les régatiers sont soumis au RCV entre eux mais au RIPAM envers les autres usagers du plan d'eau. Il y a eu quelque cas lors de la Normandie Cup avec des cargos.

2° un régatier, digne de ce nom, connaît les règles, tant les RCV que le RIPAM. Des voiles en mylar et un numéro de voile ne permette en rien d'affirmer que le skipper lors de cet évènement est un régatier. Il ne suffit pas d'enfiler une combinaison et un casque pour devenir pilote.

3° Un gars qui en régate "écraserait" (c'est le terme employé dans le jargon régatier quand un bateau au vent réduit le latéral avec un sous le vent en naviguant volontairement bas) un bateau en lui criant "de l'eau" se retrouverait au jury et disqualifié.

4° la régate me fait vivre, je ne m'en considère pas moins plaisancier. Je navigue aussi en loisir, en famille, en solo, par pure plaisir, à la journée comme en croisière.
Je n'ai jamais crié "de l'eau" dans ce cadre loisir, de même je n'ai jamais entendu un de mes comparses régatiers le faire.

5° de manière générale, lors des croisements, plus les intentions sont signifiées clairement et à l'avance mieux cela se passe. Gérer un croisement avec un bateau dont la marche est erratique est pénible.

6° un peu d'observation et de savoir vivre permet d'adapter sa trajectoire afin de ne pas se géner mutuellement.
par exemple en sortie / entrée de port un gars qui envoie sa GV n'est pas très manoeuvrant, on lui laisse de la place.

De grace arrêtez de faire des généralités a partir d'un cas ponctuel.

23 sept. 2019

" les régatiers sont soumis au RCV entre eux mais au RIPAM envers les autres usagers du plan d'eau. Il y a eu quelque cas lors de la Normandie Cup avec des cargos."

:oups: :lavache: :jelaferme: sérieux ? des régatiers estimaient que les cargos devaient leur laisser la "priorité", comme ils disent ?

23 sept. 201923 sept. 2019

Il convient de respecter le ripam et/ou les rcv, mais il n'est pas interdit de faire preuve d'un minimum de bon sens et de courtoisie.
Si un bateau en croisière croise par inadvertance un bateau en course la moindre des choses est de ne pas l'emmerder, même si on est privilégié (prioritaire pour certains).
De même entre deux bateaux en croisière il est de bon ton de ne pas contraindre un bateau sous spi à empanner, manœuvre qui peut se révéler délicate dans la brise, à fortiori si le mec est seul à bord, ou s'il s'agit d'un équipage familial pas toujours très entraîné.

23 sept. 201923 sept. 2019

ben... si je suis en croisière avec un équipage peu habitué, j'estime que l'équipage hyper pointu dans le réglage des voiles et hyper habitué sachant croiser à haute vitesse et sans danger devrait me laisser la voie tranquille, surtout si le RIPAM me désigne comme privilégié...
et si je ne suis pas privilégié, j'estime que ce même équipage devrait faire faire preuve de bon sens et de courtoisie...

23 sept. 2019
23 sept. 2019

Très curieux ces façons "modernes", nouvelles, d'agir, d'être agressif, violent en paroles, en acte, de déborder de testostérone...
Je viens de voir un reportage scientifique très étayé par des médecins, chercheurs qui ne semblaient pas des manches et qui expliquaient que ces agissements, cette tolérance cette agressivité ou état d'esprit étaient influencée fortement par ce que l'on ingère pour se nourrir...
Et je l'ai vérifié à postériori sur moi...

Sur Arte ou la 5, à vérifier en Replay...
Bon, bien sûr, je suis HS, mais c'était ma petite explication du jour.

24 sept. 2019

Je crois que c'était sur Arte, j'ai bien aimé aussi cette émission très sympa ou l'on retrouve aussi ce fameux nerf qu'un un marin/docteur sur un autre fil sur le mal de mer, le nerf "vagal" je crois, pas sur, reliant le cerveau et la zone de récompense avec en direct, un enroulement autour des intestins...rapport direct de la bouffe sur une étude en IRM avec des glaces liquide en dégustation..

23 sept. 2019

Les galaxies positives ? Entendu aux infos belges, dans la bouffe de tous les jours et ça rend cinglé.
???

Ha, il y a des nourritures spirituelles, littéraires, affectives en effet, qui influent fortement sur le comportement, c'est sûr.

Pour l'alimentation, le facteur probable d'agressivité numéro un c'est l'alcool !

:alavotre:

23 sept. 2019

Non, pas de "galaxies positives" et autres "doctissimo", du concret, réel, testé et re-testé dans diverses prisons, universités, tant en France qu'ailleurs. Assez curieux.
Je suis trop cartésien pour accorder une importance à du subjectif inconscient.

23 sept. 201923 sept. 2019

Dans "Les nourritures affectives", livre de Boris Cyrulnik, il n'oppose rien. Il propose de se rendre conscient objectivement de ce qui nous a nourris depuis notre plus jeune âge.

Merci pour les liens vers ces études en tous cas.

Je clos, ça n'a pas sa place dans ce fil...
:-)

23 sept. 2019

n'oublions pas que le ripam donne le privilège au canot le moins manoeuvrant. c'est une question de bon sens.

Où trouve-t-on cela ? Sauf bateau portant les marques"non manœuvrant" ainsi que quelques autres

23 sept. 201923 sept. 2019

Un navire non maître de sa manœuvre, ainsi que un navire à capacité de manœuvre restreinte, doivent porter les marques adéquates.
En l'occurrence, un spi n'est pas une marque de quoi que ce soit, excepté du fait que le navire est au portant. Avoir sa famille à bord ou un équipage débutant non plus d'ailleurs...

23 sept. 2019

Évidemment, faire partie d'une régate n'est en effet pas une marque de privilège. Par contre, dans la mesure où la règle 3 du ripam (comme tu aimes bien le citer), définit précisément lesdits navires non maîtres et à capacité restreinte, ce n'est certainement pas laissé à l'appréciation de tout un chacun

23 sept. 2019

Déjà je ne suis pas régatier, et contrairement à ceux qui voudraient rendre obligatoire tout un tas de choses, je n'ai jamais prétendu donner de leçon à qui que ce soit.
Il n'empêche que quand bien même liste limitative ou non, pour être considéré à capacité de manœuvre restreinte, il faut en porter les marques.

23 sept. 2019

Ok, donc les règles relatives aux feux et marques, on se torche avec c'est ça ?

23 sept. 2019

Et bien écoute, je te souhaite de ne jamais avoir à prouver que tu étais à capacité de manœuvre restreinte ou non maître de ta manœuvre sans en porter les marques.

23 sept. 201923 sept. 2019

@persil, je t'en prie, fait toi plaisir et traite moi de débile en plus , si ça peut te défouler et te faire du bien, j'en suis ravi.

23 sept. 2019

Donc le plaisancier qui navigue avec sa belle-mère devient à capacité restreinte, à charge des capitaines des autres navires de s'en apercevoir à la jumelle.

23 sept. 2019

Le RIPAM ne parle pas, effectivement, de régate car une régate n’entraîne pas la qualification "navire à manœuvre restreinte".
Pour être qualifié de "navire à manœuvre restreinte" selon le RIPAM, il FAUT avoir les marques distinctives de cette qualification, de jour comme de nuit.

Après, c'est de la branlette, vos truc de gamins du bac à sable à s'engueuler pour une virgule. Le type dans son bon droit, privilégié, et donc qui se retrouve coulé ou pire avec quelques morts sur la conscience... Vas expliquer ça au tribunal, surtout que le RIPAM fait vraiment ch*er le monde en énonçant la règle 8...

Chef, je suis privilégié !! OK, fonce, tu sais nager ?

24 sept. 2019

@Persil, affirmatif, j'avais lu un peu vite... Sorry.
Mais un permis, non, un rafraîchissement oui.
Permis > obligation > taxes > contrôles >manque de personnel > retour à la case départ

24 sept. 201924 sept. 2019

Et toi Persil, es-tu capable de changer d'avis ? Ton agressivité envers les "régatiers" ne plaide pas en ta faveur...
Nous sommes plusieurs sur ce site, et plusieurs à s'être exprimés sur ce fil, qui ont clairement indiqué qu'ils pratiquaient toutes les activités, régates et croisière.
Des "trouducs", on en trouve dans les deux catégories. Comme tu tapes allègrement sur les régatiers, j'endosse cette casquette, comme j'aurais pu endosser l'autre.
Les règles du RIPAM sont intégrées dans les RCV, ces dernières étant plus développées pour s'adapter aux régates. Mais on retrouve les mêmes règles, par exemple tribord vs babord, rattrapant vs rattrapé etc...
A priori, un régatier doit connaître le RIPAM, en particulier s'il maîtrise les RCV. De toute évidence, le cas relaté par Tangalo concerne un "trouduc" de régatier (est-ce que ses voiles grisées l'identifient comme tel ?), mais comme d'autres, je pourrais te fournir moult anecdotes de non régatiers qui n'ont pas respecté le RIPAM (du style, je suis sous pilote automatique, je suis plus gros, voir en ferraille, donc je garde mon cap ...).
Dans les RCV, il y a la notion de "naviguer en bon marin". Qu'est-ce que cela implique ? vaste débat qui pourrait faire l'objet d'un autre fil ...
Pour moi, c'est s'adapter à son environnement (vent, courant, fond, obstacles inclus d'autre bateaux ...). Si un bateau ne respecte pas le RIPAM ou les RCV, je m'adapte suffisamment tôt pour éviter le contact (c'est même imposé par ces deux règles).
Est-ce qu'un "permis" permettrait de régler la situation ? Comme d'autres j'en doute, il suffit de voir le comportement des automobilistes (la plupart d'entre nous) pour s'en convaincre :-( On retrouve le même comportement dans certains posts de ce fil (insultes, doigts d'honneur etc ...).
En résumé, cessons cette stupide opposition entre régatiers et croisiéristes (bizarre comme appellation, z'avez mieux ?). Partageons la mer, soyons humble avec elle et avec tout ce qui flotte à sa surface, et profitons de l'un de ces derniers espaces de liberté ;-)

23 sept. 2019

Un cargo qui a une route de collision avec un voilier n'a pas besoin de stopper mais d'adapter sa vitesse ou son cap pour éviter la collision.

23 sept. 2019

En théorie, si tu es privilégié, c'est à lui de virer, maintenant, comme tu dis, cela ne doit pas empêcher de faire preuve de courtoisie.

23 sept. 2019

selon le RIPAM , tu as raison.
Selon les spécialistes du type Juliusse et consors (!) si le Belem n'a pas envoyé les marques ad hoc, il doit virer et te laisser le passage, tout comme le cargo de 400 tonnes...

A lire ce forum et les faussetés affirmées sans complexe de ce que dit le RIPAM, le permis me semble de plus en plus une nécessité, y compris chez les anciens persuadés de tout connaitre sans jamais avoir rien appris...

24 sept. 201924 sept. 2019

dans la mesure où le permis voile n'existe pas, on peut en effet imaginer qu'il passeRAIT en revue le code de la mer...

en tout cas, ça ne ferait pas de mal à de très nombreux intervenants qui se prennent pour des marins, et qui croient tout connaitre sans jamais avoir rien appris...

24 sept. 2019

Ben déjà, ils n'ont pas à se soucier de qui est au vent, qui est tribord, qui est en ciseaux avec la bôme de quel côté ou sous spi. Là, les autre bateaux, ce sont juste des piquets de slalom.

24 sept. 2019

Bel exemple de question fermée. On pourrait la reformuler différemment, genre:
les voileux dispensés de permis ont ils entendu parler du RIPAM, et si non, un permis aurait-il une fonction éducative?

24 sept. 2019

Tu peux l'avoir à bord et ne jamais l'avoir lu. J'ai des noms...

25 sept. 2019

" du coup, d'après ton raisonnement"

tu as déjà du mal à lire un texte aussi simple que le RIPAM, je te remercie d'éviter de prétendre pouvoir suivre mon raisonnement... la dernière fois, ça s'est mal terminé pour toi (quand tu prétendais ironiquement impossible qu'un petit voilier puisse être reconnu non manoeuvrant parce que sans marque...)

Il ne s'agit pas de "gratter", mais de comprendre le texte. Pour cela, faut le lire...
Quant au respect... relis toi.

23 sept. 201923 sept. 2019

Règle 18 - Responsabilités réciproques des navires
Sauf dispositions contraires des règles 9 (Chenaux étroits) ,10 (séparation de trafic) et 13 (navire rattrapant):

b) Un navire à voile faisant route doit s'écarter de la route : i) d'un navire qui n'est pas maître de sa manœuvre ; ii) d'un navire à capacité de manœuvre restreinte ; iii) d'un navire en train de pêcher.

23 sept. 2019

Hum... Pourquoi cette restriction ?
Le RIPAM ne précise pas cette obligation...
Il ne fait que parler de capacité de manoeuvre.

ce qui laisse donc à chacun l'obligation de juger de la manoeuvrabilité de l'autre navire, qu'il s'agisse du cargo fonçant droit sur vous et ayant besoin de plusieurs km pour stopper
ou de celle du voilier portant un spi...

Mais que je sache, faire partie d'une régate n'est pas non plus une marque donnant le caractère navire privilégié, ni d'état de manoeuvrabilité restreinte (ce serait même le contraire si on en croit certains ici...)

23 sept. 201923 sept. 2019

Ben non... Décidément, la lecture du RIPAM devrait être obligatoire pour les régatiers volontiers donneurs de leçons.

je cite la règle 3 que tu n'as pas du lire complètement : "Les « navires à capacité de manœuvre restreinte » comprennent, sans que cette liste soit limitative :"

peut être faut-il expliquer ce que signifie le terme "liste non limitative" ? :tesur:

23 sept. 201923 sept. 2019

ben non ... Tu devrais cesser de réécrire le RIPAM à ta sauce, car preuve a été donnée que tu affirmes le contraire de ce qu'il dit.
Il est pourtant assez clair : suffit de le lire.

23 sept. 2019

C'est compliqué à comprendre ?

1 - Contrairement à ce que tu écris : NON la liste des navires à manoeuvre restreinte n'est pas définie précisément.... Cela implique donc que les capitaines ont à en juger selon les cas.

2- Contrairement à ce que tu écris : la règle parle des navires à manoeuvre restreinte, pas seulement des navires en portant les marques...

3- Contrairement à ce que tu écris : cela ne va absolument pas à l'encontre des règles relatives aux feux et marques

23 sept. 2019

Et moi, je te souhaite de parvenir un jour à comprendre ce que tu lis...
ce qui impliquerait ici de remettre en cause tes certitudes qui, pourtant, on été mises à mal à 2 reprises.

23 sept. 2019

Seulement si la belle mère est à mobilité réduite :-p

24 sept. 2019

Oui super typhon c'est un fait mais dans ce cas il faut sur le 16 faire un message securite pour en informer tout navigateur dans ta zone de nav :heu:
dans ce cas tu deviens navire à capacité restreinte
Un peu comme celui en panne de moteur dans un chenal d’accès :reflechi:

23 sept. 201923 sept. 2019

"Pour être qualifié de "navire à manœuvre restreinte" selon le RIPAM, il FAUT avoir les marques distinctives de cette qualification, de jour comme de nuit."

quel article précise cela ? Moi, je lis dans le RIPAM exactement le contraire !!!

L'intérêt de ces discussions est évident : la lecture du RIPAM.
Ainsi je lis, article 27 g définissant les marques des navires en manoeuvre restreinte que je cite : "Les navires de longueur inférieure à 12 mètres, à l'exception des navires participant à des opérations de plongée, ne sont pas tenus de montrer les feux et marques prescrits par la présente règle.
"

Un permis permettrait que ces choses là soient entendues au moins une fois, ce qui serait utiles à ces gens qui sont nés avec le savoir sans avoir jamais rien appris...

24 sept. 2019

Oui. C'est tout l'intérêt de ces forums qui permettent d'échanger et de réparer d'éventuels défauts de compréhension (enfin, quand on est capable de changer d'avis, ce qui n'est pas le cas de tout le monde... Ce sont d'ailleurs bien souvent les plus affirmatifs qui se plantent le plus, et refusent le plus souvent de le reconnaitre... )

En fait le RIPAM laisse énormément de responsabilités aux capitaines... Il n'est pas vraiment directif, il pose des principes.

=> L'absence de marques ne justifie pas, aux yeux du RIPAM, le défaut de privilège, contrairement à ce que certains affirment plus haut qui, manifestement, n'ont jamais lu le RIPAM...

25 sept. 201925 sept. 2019

Je n'ai fait que réagir aux considérations quelques peu condescendantes (en 2 mots ?.) qui affirmaient qu'il manquerait toujours quelque chose à qui n'a jamais fait de régates...et sauf erreur ti n'as pas demandé à ce descendant là de rester humble...

et franchement, à lire les exploits des régatiers je confirme ne pas avoir les mêmes du tout, question d'état d'esprit.

Quant au RIPAM, l'avoir à bord est obligatoire, mais n'est pas suffisant. Et preuve a été donnée que bien des gens - et parmi les plus affirmatifs - ne l'ont pas vraiment compris ou ne l'ont simplement pas lu (amusant de les voir t'étoiler plutôt que de reconnaitre leur méconnaissance)

23 sept. 2019

Ne nous enflammons pas.
Un navire à capacité de monoeuvre restreinte ça peut être aussi : - avec mon petit bateau je fais route de collision avec le Belem mais je suis prioritaire. Je ne vais quand même pas obliger le Belem à virer !!!

:doc:

Cela s'apprécie toujours en comparaison, ce qui nécessite un minimum de clairvoyance. Et tant pis si j'aurai pu foncer dedans et finir complètement explosé... Faut quand même pas se comporter en créateur de naufrage. Le ripam est là pour définir des règles afin d'éviter les abordages, pas pour se dédouaner de tout bon sens. :reflechi:

23 sept. 2019

Ah, parce que tu crois que la formation au permis passe en revue chaque article du RIPAM???
Dans tes rêves!!!

24 sept. 2019

@Persil,

trouves tu les usagers de bateaux a moteur plus respectueux du Ripam que les voileux ?

24 sept. 201924 sept. 2019

C'est pas la question ...
La question est les usagers de bateaux a moteur, qui eux ont dut passer le permis, et donc voir le RIPAM, sont ils plus respectueux du RIPAM que les voileux sans permis ?

La réponse donnée, on pourrait passer à l'étape suivante dans la reflection.
Elle serait le permis apporte t'il quelque chose dans le respect du RIPAM :reflechi:

24 sept. 2019

La question ne se pose même pas, permis ou pas, ce document est censé être à bord.

24 sept. 2019

c'est un livre de chevet aussi important que le guide de réparation du 4108 !!! :mdr:

24 sept. 201924 sept. 2019

Je te répète que je n'ai jamais prétendu être spécialiste. Mais, comme tu aimes bien gratter, je voulais quand même soulever 2-3 choses :
- en effet, les navires de moins de 12m ne sont pas soumis à cette règle, mais c'est parce que dans la pratique, sauf avarie ou problème, peu de chance de pouvoir considérer un bateau de cette taille non manœuvrant (et en cas de problème, ce sont d'autres signaux qui s'appliquent)
- du coup, d'après ton raisonnement, le Belem ainsi que le cargo de 400t font moins de 12m.
- quand au permis, je suis donc la preuve vivante que ça ne sert à rien, vu que j'ai les 2 permis français, ainsi que les 5 permis espagnols (avec leurs extensions voile)
- quand au fait qu'un voilier sous spi soit considéré comme à capacité de manœuvre restreinte, je n'en fait pas une généralité, mais un pote à moi a essayé de jouer la dessus lors d'un accrochage, ça n'est pas passé, les autorités lui ont dit que ce n'était pas valable, et que si il était en difficulté, il aurait dû le signaler, au moins par radio, donc, j'imagine que c'est pareil pour la belle mère, ou les débutants à bord.
Pour ma part, je n'ai pas ce genre de problème, car, comme à vélo, même privilégié, je considère que la courtoisie et la prudence m'imposent de céder le passage.
Et au passage, il ne me semble pas avoir été ni pédant, ni dédaigneux lorsque je me suis adressé à toi. Je n'ai aucun problème avec les débats, du moment qu'il y a un minimum de respect. :goodbye:

23 sept. 2019

Exemple vécu, je suis pris en sandwich babord amure entre 2 voiliers et légèrement en retrait, donc pris au piège... Un concurrent vient tribord amure et arrache mon tableau arrière. Il envoie le pavillon rouge. Après délibération je suis déclaré empêché de manoeuvrer. Il aurait suffit qu'il dévie de quelques degrés dans les dernières secondes. Résultat, 2 bateaux au chantier !!!

23 sept. 2019

:lavache: :lavache: :lavache: :lavache:
décidément, je n'ai strictement rien de commun avec ces gens là.

23 sept. 2019

Lebrize... Ton concurrent a été pénalisé car il t'avait touché.Sinon, c'est toi et peut être un ou tes voisins qui auraient été pénalisés.

23 sept. 2019

c'est exact tu as raison. Maintenant c'était une régate de club ou l'enjeu était juste de faire des ronds dans l'eau avec des bateaux de capacité bien différentes. J'étais à la barre d'un X412 flambant neuf il y a 25 ans. Le proprio qui me l'avait confié m'a dit : on ne casse pas un bateau pour une histoire de règle... et il avait entièrement raison !
Il aurait pu contourner et mettre le pavillon rouge, c'est quand même plus efficace pour revendiquer un non respect d'une règle par 3 participants de bonne foi. Et nous, les 2 sous le vent on aurait pu aussi déposer contre celui au vent qui empêchait de virer.

23 sept. 2019

tous ces problèmes d'agressivité, de priorités, de référence aux règlements, de trouducs en navigation et d'autres connards au mouillage viendraient donc d'une mauvaise alimentation et d'un excès de consommation de mauvaises boissons alcoolisées.
ainsi on comprend mieux certains sujets de fils et certaines interventions !
nous pourrions peut-être échanger différentes recettes de cuisines et compositions de cocktails pour en tester et retirer les effets bénéfiques.

23 sept. 2019

à l'époque il n'était pas question de cuisine mais plutôt de musculation. L'alcool était proscrit et le respect des engagements pris avec les financeurs avaient une valeur de contrat.

:mdr: :litjournal:

23 sept. 201923 sept. 2019
23 sept. 2019

Ce que notre ami ne dit pas c'est qu'il était a - de trois longueurs de de la marque au vent !!!
( la règle tribord / bâbord cède le pas à l’engagement au passage des bouées)

:mdr: :mdr: ;-)
:acheval: :acheval:

23 sept. 2019

@A_guy.

tu devrais relire les RCV ;-)

ce que tu écrits n'est pas une généralité

ce n'est jamais le cas au près (sauf règle propre a certaine série).
c'est le cas au portant en cas de porte, et uniquement sur la marque de droite.
cf RCV 18.

24 sept. 201924 sept. 2019

@A_guy .. pas très bien de mettre des textes tronqués.

la 18.1 a) dit
elle ne s'applique pas (la règle 18) entre des bateaux sur des bords opposés lors d'un louvoyage au vent.

24 sept. 201924 sept. 2019

Séries Extrême Sailing
- GC32
- M32
- Flying Phantom
- Le Trophée D35

:-p texte non tronqué !

enfin bref c’était juste pour marquer le coté on est tous le trouduc de base de quelqu'un !

J'en profite pour remercier les plaisanciers qui s’écarte des Zones qu'en on est en course . Autant je suis rarement inquiet quant un concurrent s'approche même de très proche ,autant je flippe quant 1 grognon (et souvent bien au courant qui il y a une régate) arrive sur le parcourt . pour info c'est souvent les mêmes qui reviennent tous les weekends !!!
Enfin l'avantage la trêve estival est fini ,il va faire plus froid et plus de vent donc moins de grognons ,mais il en restera toujours assez !

24 sept. 2019

18 PLACE À LA MARQUE

18.1 Quand la règle 18 s’applique La règle 18 s'applique entre des bateaux quand ils sont tenus de laisser une marque du même côté et qu’au moins l’un d’eux est dans la zone. Cependant, elle ne s’applique pas entre un bateau s'approchant d'une marque et un autre la quittant.
 

18.2 Donner la place à la marque (a) Quand le premier bateau atteint la zone, (1) si les bateaux sont engagés, le bateau à l’extérieur à ce moment-là doit par la suite donner au bateau à l’intérieur la place à la marque (2) si les bateaux ne sont pas engagés, le bateau n’ayant pas encore atteint la zone doit par la suite donner la place à la marque. (b) Si le bateau ayant droit à la place à la marque quitte la zone, le droit à la place à la marque prend fin et la règle 18.2(a) s’applique à nouveau en fonction de la relation entre les bateaux au moment où la règle 18.2(a) s'applique à nouveau. (c) Si un bateau a obtenu un engagement à l’intérieur et que, depuis le moment où l’engagement a commencé, le bateau à l'extérieur a été incapable de donner la place à la marque, ce dernier n'est pas tenu de la lui donner.
 

18.3 Virer de bord ou empanner (a) Si la place à la marque pour un bateau inclut un changement de bord, ce virement ou cet empannage ne doit pas être effectué plus rapidement qu’un virement ou empannage pour suivre sa route normale. (b) Quand un bateau prioritaire engagé à l'intérieur doit changer de bord à une marque pour suivre sa route normale, il ne doit pas, jusqu'à ce qu'il change de bord, passer plus loin de la marque que nécessaire pour suivre cette route. La règle 18.3(b) ne s'applique pas à une marque d'une porte ou à une marque d'arrivée et un bateau ne doit pas être pénalisé pour avoir enfreint cette règle sauf si la route d'un autre bateau a été affectée par l'infraction à cette règle.

;-)

24 sept. 201924 sept. 2019

Pour aller plus loin,

il y a sur certaines épreuves et pour certaines séries seulement (Diam 24 par exemple) des instructions de course prévoyant l'usage de RCV modifiées inspirées des High Speed Rules de World Sailing.

Le texte que tu a mis en ligne dans ton post correspond a une version de ces RCV modifiées.
Cela reste rare et ne constitue pas, loin s'en faut, la règle générale.
La règle générale étant l'image que j'ai mit dans le post précédent.

24 sept. 201924 sept. 2019

@a_guy,

c'est important de ne pas faire une généralité d'un cas particulier.
Les séries spécifiques "high speed" sont des particularités - comme déjà écrit, elles peuvent employer des RCV modifiées.

Le cas général se résume ainsi
un tribord est prioritaire sur un babord lors de l'approche de marque, sauf marque sous le vent bouée de droite ou un babord, de fait engagé a droit a de la place.

23 sept. 2019

Pas du tout, en aucun cas à la marque au vent!!!
A la marque sous le vent si portes uniquement!
Eh ben je n'aimerais pas te croiser en régate!

24 sept. 201924 sept. 2019

ben c'est justement ce que je faisais remarquer!
(Pb d'identation?)

24 sept. 2019

Matelot 17523;
La règle 18 ne s'applique pas à la marque au vent sur des bateaux d'amures différentes.

24 sept. 2019

Ah pardon! Lu en diagonale... :jelaferme:

23 sept. 2019

Plaisancier comme régatier, le chef de bord est sensé connaitre les règles du RIPAM, et devrait les appliquer.
Les RCV ont des règles plus fines que celles du RIPAM en se qui concerne les zones de forte densité (ligne de départ, bouées à contourner...) où les abordages doivent aussi être évités.

Cet été nous filions bon train vent arrière, la bôme à bâbord et génois en ciseau, avec une mer qui s'était levée.
Sur ma droite arrive un voilier naviguant grand largue bâbord amure.
Je suis concentré à la barre, qu'une vague poussant plus ne me fasse pas empanner. La route de collision se précise.
Je me dit qu'il va lofer un peu et passer derrière moi. Ils sont nombreux dans le cockpit et m'ont bien vu. Mais non, la personne à la barre (à roue) ne moufte pas, pas la moindre esquisse d'une velléité de réglage... des regards se tournent vers nous, sans doute avec une once d'inquiétude.
J'hésite à gueuler "TRIBORD" pour les faire réagir... mais vu la distance qui se réduisait j'ai préféré lofer en empannant le génois pour passer une longueur derrière eux ! Manœuvre d'évitement juste avant qu'il n'y ait plus la place. J 'ai vraiment eu l'impression qu'ils se considéraient comme "prioritaires" et qu'ils n'auraient pas touché un cil de leurs réglages ou de leur cap...
Nous n'étions pas en régate... mais dans des conditions de vent musclées.

23 sept. 2019

il faut faire le distingo entre les régates de club et les régates monotype ou championnat. A mon avis il y a plus de casse dans les régates de club proportionnellement à la densité des bateaux sur le plan d'eau au départ ou aux bouées. Tout simplement parce que en courses sponsorisées on a vite fait de perdre son sponsor si on fait le mariole avec les règles de courses. Ca se cartonne surtout dans les match racing à vitesse faible.

24 sept. 2019

Hahaha....je te sens tout chose persil... ben oui la régate n'est pas un sport de fillette...allez remets toi ! :mdr: :mdr: :mdr:

23 sept. 2019

:reflechi: :jelaferme: :oups: :-(

24 sept. 2019

Dans les régates de club, le skipper est bien souvent le proprio du bateau, celui qui donne de son temps pour le faire beau, et de son argent... et bien celui là tient plus à son bien que celui qui régate sur un bateau appartenant à un sponsor.
Bien que fana de régate, qd je cours avec mon bateau c est avec l idée fixe de l épargner

24 sept. 2019

Dans ces cas là j'essaie un contact à la VHF qui répond rarement, quelques coups de trompe qui parfois produise parfois un effet positif, le skipper qui faisait sa sieste sort et manœuvre, reste le porte voix efficace mais j'ai pas encore, donc je me déroute aussi en manœuvre d'évitement pour éviter tout risque de collision. Au début cela me mettait en rogne, avec l'âge aidant, comme en voiture sur le route, je deviens philosophe et reste zen devant l'incertitude des comportements par méconnaissance ou incivilité.

23 sept. 2019

Un Khon, ça perd jamais son temps mais celui des autres.

23 sept. 2019

nous voilà partis en thaïlande :topla:

24 sept. 2019

Vu ce que je lis, il y en a certains que j'espère ne jamais croiser, de près ou de loin :lavache:

24 sept. 2019

N'exagèrons pas, Il y a parfois des touchettes mais les collisions en régates sont rares. Une ou deux par an, pour quelqu'un qui régate beaucoup, et encore.

24 sept. 201924 sept. 2019

OUllllaaa Viking, va pas faire passer les régatiers pour des grands malades -
on pourrait comprendre à la lecture de ton post une ou deux collisions en régate par an pour quelqu'un qui régate beaucoup ....
J'imagine que tu voulais parler de touchettes et pas collision.

Dans mon esprit la différence entre touchette et collision c'est dégat ou pas.

Après ça dépend beaucoup des séries ...

24 sept. 2019

Effectivement, mon texte porte à confusion...
Une ou deux collisions par an, ce n'est par bateau, c'est pour les dizaines de manches de régates annuelles auxquelles je participais.

Tu veux dire une ou deux par an et par bateau ?

02 oct. 2019

Ce n'est pas toi qui prenait les départs de régate avec les pare-battage à poste ?
:lavache:

02 oct. 2019

Hubert : "c'est pour les dizaines de manches de régates annuelles auxquelles je participais." qui comprenait pour certaines 100 voiliers.

Moi, même, je n'ai été la cause que d'une collision en ... 1975. Et nous avons subi , il y a une dizaine d'année, une collision relativement bénigne. Evidemment, je ne me souviens pas des touchettes.

25 sept. 2019

Puisque nous sommes sur des sujet RIPAM,

deux cas que j'ai vécus dernièrement :
- je rentre dans un port (Arbatax, en Sardaigne), de nuit, à 4noeuds, on arrive directement du large, perpendiculairement à la côte. Je suis à moins d'un d'un mile de la jetée.
Un ferry/paquebot (trop bourrin pour être un paquebot de croisière, trop joli pour n'est qu'un ferry) longue la côte, à 20noeuds, et m'aborde par babord. En route de collision, il me passe derrière (il a beau bombarder, je suis quand même bien engagé)
... Et là, il vire, pour me passer devant... Sauf qu'il ne peut pas virer davantage sans se manger la jetée, et il reste clairement sur une route de collision (le port n'a qu'une entrée, et dans quelques minutes, j'y serais)
Techniquement, il n'est pas "rattrapant", vu qu'il est clairement sur mon babord et non mon arrière, mais en pratique, je suis pratiquement dans le port, et lui, non.
Le bestiau étant plus gros, et étant frileux avec les ferry italiens depuis le costa concordia, je lâche l'affaire, et fait un énorme demi-tour pour le laisser passer.
Sachant que nous n'étions pas dans un chenal, était-il privilégié ?
(le pire, c'est qu'il a du s'arrêter devant le port pour embarquer un pilote, mais je reconnais qu'il était tellement rapide qu'il était reparti avant que j'aie fini de m'amarrer dans la marina, donc je n'ai pas attendu tant que ca)

  • autre cas, où j'ai un traversier (sans cable) qui m'aborde par babord. Là, je me suis senti con, et je l'ai laissé passer tout confu. D'un autre coté, rien n'indique dans le ripam qu'il est privilégié (il aurait pu se dérouter, même si je me serais senti encore plus con)
25 sept. 2019

Un peu de bon sens ne nuit pas... compte tenu de l'étroitesse de l'entrée. Et si tu étais devant "Je suis pratiquement dans le port, et lui, non." Ne te suffisait il pas d'accélérer?

25 sept. 2019

Je dirais que c'était plutôt au ferry à ralentir. 20 nœuds à l'approche d'un port çà fait un peu cow-boy non ?

26 sept. 2019

Pour paraphraser l'Amiral :
" quand une baleine vient de tribord, elle a priorité,
quand elle vient de babord, je la laisse passer. "

26 sept. 2019

Des niouses! Quand ça veut pas, ça veut pas...
Et la scoumoune...
Donc le vraquier télescopé par le tunisien à été envoyé se faire démanteler au Bangladesh. Comme tout le monde le sais, ils découpent les blocs et les virent aux treuils à partir du haut de la plage.
Et là, pas de bol, le câble à pété 2 Morts et 10 Blessés.

26 sept. 2019

Perso en bateau, c'est comme en moto. Je pars du principe que les gens s'en foutent des priorités / privilèges. Je fais attention aux autres et si je le sent pas, je laisse passer.

02 oct. 2019

Ça y est ! C'est moi qui ai gagné le "Trouduc du jour" ! Je m'apprêtais à mouiller, j'étais à la barre sur mon erre, face au courant, et j'attendais que le bateau s'arrête pour aller à l'avant et jeter l'ancre. Un bateau à moteur me double, et, pas tout à fait dans mon cap, disons à deux ou trois mètres sur bâbord, va mouiller dix mètres devant moi ! Je fais un geste d'incompréhension, remets en avant et vais mouiller trente mètres plus loin. Pour la compréhension, je précise que j'étais dans l'Estey d'Afrique, à lîle aux oiseaux, sur le bassin d'Arcachon. À cet endroit, qui échoue à marée basse (surtout avec 115 de coef), c'est de la vase partout, sauf à certains endroits où il y a du sable, et bien sûr, tout le monde veut mouiller à ces endroits… Là où mon petit copain a gagné sa place en finale pour le "Trouduc du jour", c'est que pour une raison ou une autre, il a trouvé que sa place n'était pas aussi bonne que ça, il a donc démarré sans relever son ancre (si, si, je vous assure !) et est venu se mettre dix mètres derrière moi. Mais les voiliers échouent avant les bateaux à moteur, et le courant s'étant calmé et le vent levé, il s'est retrouvé cul à cul à quelques mètres de moi !
Oserais-je vous avouer ce que j'ai fait ensuite ?
Non, je ne peux pas, c'est trop mesquin… Quoique… Bon, puisque vous insistez, je vais vous dire.
J'ai choisi mon cd de hard rock le plus agressif (plusieurs heures de mp3), je l'ai mis dans mon lecteur à la puissance maximum, avec les HP de cockpit, j'ai pris mon seau, et je suis allé ramasser des palourdes sur le tatch pendant deux ou trois heures !

02 oct. 2019

J'ai choisi mon cd de hard rock le plus agressif je l'ai mis dans mon lecteur à la puissance maximum
A comportement de trouduc, comportement de trouduc et demi.

02 oct. 201902 oct. 2019

"A comportement de trouduc, comportement de trouduc et demi."
Au mouillage Cala Taballera, les espagnols étaient retournés bosser vers 16h, on était deux bateaux à profiter de l'endroit tranquillous...
Et sur le coup de 21h, deux bateaux français qui arrivent, qui mouillent, qui s'interpellent d'un bateau à l'autre avec exclamations, rires de femmes chatouillées, bref, la totale. Puis qui envoient la sono à fond jusqu'à des point d'heures.
Je te dis pas les boules...
Le matin, 6h30, je démarre le moteur de l'annexe. Et je vais faire le tour de chacun des deux bateaux, à fond, à raz des bordés, à plusieurs reprises, tant que je ne suis pas certain d'avoir réveillé tout le monde. Faut dire qu'à l'époque, je n'avais pas encore de moteur électrique, c'était un Mercury 2T qui faisait un boucan pas possible. Plus l'annexe sans quille, je te dis pas le clapot.
Putain comment ils se sont mis à gueuler, mais comme je leur ait dit: vous, vous nous faites chier le soir, ben moi, je vais chier le matin...
Faut aussi préciser qu'on avait pas de caisse à eaux noires, à l'époque, c'était même pas dans les rêves des technocrates, et du coup, on allait déféquer à terre, sur la colline, avec l'annexe, en prenant bien soin de poser une pierre sur le PQ.
Epoque révolue...
C'est ben vrai, dans certaines circonstances, quand tu tombes sur des trouducs, ça fait du bien d'être 1/2 plus trouduc qu'eux...

02 oct. 2019

Oui, tu as tout à fait raison, c'est pour ça que j'ai honte de ce que j'ai fait, mais sur le coup, j'étais hors de moi, si j'en avais eu, je leur aurais même mis du Mireille Mathieu ! Maintenant, je regrette mon comportement…

04 oct. 2019

ce qui aurait été embêtant c'est que le type te demande une copie du CD...
;-)

02 oct. 2019

si c'était Black Sabbath tu es pardonné !!!

:topla:

02 oct. 2019

" Et quand je suis rentré, c'était " Changes" d'eux qui sonnait dans le poste, et le gars pleurait..."
:topla: :goodbye:

02 oct. 2019

Ozzy est au top dans ce morceau.

02 oct. 2019

C'est juste mon impression ou les histoires de comportements "fond du panier" sur HEO viennent en large proportion de la zone Méditerranée ? Je ne comprends même pas comment on peut s'emmerder avec le concept de "priorité" et aurait trés difficile à naviguer dans une zone avec cet état d'esprit. Lors de mes navigations aux Pays-Bas, Veerse Meer ou il y a les WE +/- 200 bateaux au km carré c'est la courtoisie et le bon sens qui est à la barre et ça fonctionne parfaitement.

02 oct. 2019

meuh non Pierre3, il n'y a pas de rapport entre mare aux canards et marre aux connards, et le récit de rencontres fortuites dans ces endroits ne peut t'empecher de penser qu'il y a des trouducs là ou on veut bien les trouver :-D

02 oct. 201902 oct. 2019

Y a pas qu'en méditerrannée..
En suède, cet été, j'avais réservé d'avance ma place (pas trop dans mes habitudes, mais c'était pour attendre mon équipière préférée..).

Le ponton était clairement marqué "réservé". J'étais en train de manoeuvrer pour me glisser dans la place. Et un petit moustique à moteur m'est passé devant pour piquer la place.
Moyennant quoi, il s'est fait copieusement injurier par le gars du port et a du partir vite fait.

Comment dit-on trouduc en suédois?

02 oct. 2019

Trøüdük??

02 oct. 2019

A Saint Florent, par mistral les places sont chères.
Chance, le lamaneur pontonnier nous en trouve une.
Le temps d'y arriver, un autre voilier de pavillon voisin s'y est précipité.
Le pontonnier signale que la place n'est pas disponible.
L'équipage squatter fait semblant de ne rien comprendre; problème de traduction sans doute.
Ce ne fut plus le cas quand le lamaneur leur renvoya les amarres déjà frappées.

02 oct. 2019

bon nous voila rassurés, nous auront encore droit à de beaux sujets sur Héo, il y a des trouducs dans le monde entier, des trouducs et leurs prédateurs naturels, les chasseurs de trouducs, chasse ouverte toute l'année avec permis délivré gratuitement sur ce forum après validation par un collège de chasseurs professionnels de trouducs.
c'est la mondialisation du trouduc, on peut désormais faire un tour du monde des trouducs, voir éditer un guide ! il y en aurait même près des pôles, des trouducs cons-gelés que l'on appelle aussi "pingouins" !

par contre il est peu recommandé de s'en prendre aux trouducs femelles au risque d'encourir les foudres de #balancetontrouduc voir même #touchepasamapingouine.
bonne chasse :-p

03 oct. 2019

il y a trois jours ,j'arrive à l'alycastre sur porquerolles à 50m de la cote un chasseur sousmarin ,combinaison noire pas de bouée de signalisation ,en passant à coté je lui en fait la remarque ...
il m'envoie au fraises ,
je lui ai répondu que quand un abruti de motoriste lui sera passé dessus et l'aura coupé en rondelles, il aura raison .
et ça continue ,je mouille long en prévision du coup de vent à venir ,
nous n'avons eu que ça cet été ,et un joli dufour tout neuf avec deux barres à roues (c'est la mode) passe entre moi et la terre ,comme je connais bien le coin ,je corne ,ça ne les a pas dérangés ,10s après
c'était "boum" dans le caillou celui qui était à l'avant à failli passer' par dessus le balcon .ha les locataires ...
donc je vais aussi militer pour le permis ,mais qui le fera passer et surtout quels seront les critères ... pour l'obtenir ?si c'est un examen comme le feu BPPV il n'y en aura pas beaucoup qui l'auront
alain

03 oct. 2019

Tu veux militer pour le permis de porter une combinaison noire, pour le permis de corner ou pour le permis d'éviter les cailloux avec un bateau neuf ?

:reflechi:

03 oct. 2019

Ca c'est du boulot pour superdupont !

03 oct. 2019

tu te trompes de consonne .... :reflechi:
alain

03 oct. 2019

C'est vrai ça pourrait !
Je parlais de Superdupont de Gotlib, tout à fait aussi capable du job

03 oct. 2019

Gotlib connaissait la ponctuation, ce qui permettait d'avoir des interprétations diverses.

:alavotre:

04 oct. 2019

Toute la subtilité de la langue française...
Un béret bien vissé sur le crâne et une baguette de pain béton pour défendre les valeurs !
Tous ces trouducs ont un côté positif,ils nous forcent à utiliser notre humour ,notre patience, notre ruse...
On en a déjà parlé, moi le gars qui mouille à 2cm de distance sans complexes,je sors tout nu et les choses se résolvent tranquillement, sans coups de gueule, en douceur...
Après la musique à fond je trouve très bien comme idée
Par contre leur mettre du Mireille Mathieu c'est dur comme punition...
Et vous allez faire bondir le chanteur Arno qui l'adore visiblement et se désole de ne pas faire une chanson avec...
Les goûts et les couleurs...

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