Thalassa sur la Manche [13/02/15]

Peut-être car il faut bien faire le tournage ; mais on voit la pratique du type qui repère l'eau 'travaillée" (légèrement troublée ?) qui lui indique la présence d'un tourteau ou d'un homard ; J'ai cherché comme ça sur l'estran de Herm, mais pas avec autant de bonheur.

Ce matin il faudra que je pousse jusqu'au bout de la jetée pour voir si la Méditerranée est toujours là, pour envoyer une photo à Pernoud!!

j'ai bien aimé, ça me rappelle plein de souvenirs, je crois bien que je vais essayer d'y retourner cet été si le temps est chaud. J'ai vu qu'à Penzance il y avait un port d'échouage, savez-vous si c'est aussi pour les visiteurs qui peuvent échouer ? C'est un fond comment ? vase molle, sable dur, vasard ? on peut béquiller sans problème ?

OUI, mais pas cher, et pour acheter du poisson, super

Il y une navette bus continue avec Penzance : pratique pour éviter le bassin à flot et ses ouvertures programmées

Si tu veux trouver un échouage typique, entre à Mouse Hole (le trou de souris) au sud de Newlyn .

Tu es un peu sévère ; par rapport à d'autres éissions Thalassa d'il y a quelque temps, on peu être satisfait ; le développement sur la naissance de Britanny Ferries était tout à fait réaliste ; et Plymouth m'a rappelé d'excellents souvenirs de croisière ; enfin faire la promo de la Bretagne auprès de nos amis navigateurs en Med est tout de même important, ne serait-ce que pour leur décrire les micro-climats qui permettent les jardins de Roscoff et de Tresco

merci de vos réponses et bonne navigations

il fut un temps ou thalassa avait un joli yatche sur la seine et une équipe de reporters qui avaient des sujets variés sur la marine de plaisance et professionnelle .
maintenant pernoud achète des reportages à des free lance qui coutent beaucoup moins chers et rapportent plus .
les agences de voyage doivent le sponsoriser c'est tout juste s'il ne donne pas les tarifs des hotels recommandés .
alain

superbe !
a l'aise Breiz

:coucou: :coucou:

Belle émission en effet, sur un joli coin. L'histoire sur la brittany ferries etait tres instructive !

Explique mieux SVP : à l'intérieur de Penzance, s'agissant d'un bassin à flot, il ne peut être question de poser

Ceci étant, d'accord avec toi : Newlyn est plus pratique et moins cher ; et le bus navette pour Penzance (10 mn) n'est pas un handicap

C'est toujours dans la Manche : l'estuaire de la Seine hier soir.
Ou plutôt la Seine maritime entre Le Havre et Rouen, qui nous a montré cette osmose entre le fleuve et son environnement, mais avec tout de même pas mal d'approximations!
Cette famille partie de Hollande en péniche, visiblement la fleur au fusil et sans grandes connaissances qui est venue par la mer. Le trafic des gros navires dans le Pas de Calais fut évoqué... par la traversée d'une zone de mouillage (!!!), où on voyait nettement les chaînes d'ancre des navires, et qui semblait poser quelques problèmes au capitaine. Au cours d'une telle navigation qui reste côtière, on ne passe pas à proximité du trafic, sauf traversée du chenal de Calais. Comme je ne parviens pas à identifier de zone de mouillage sur la route, je ne vois que celle du Havre, qui n'est pas encore dans le Pas de Calais et je me demande même comment, arrivant du Pas de Calais pour prendre le chenal de Rouen, ils auraient pu arriver là! Ensuite, cette collision évitée de peu, de nuit, probablement vers l'entrée du chenal de Rouen, résultat visible d'un cafouillage, évoqué un peu plus loin ("nous aurions du..."). Le gros navire arrivait par tribord et j'ai eu l'impression que c'était plutôt la péniche qui lui coupait la route que le navire qui leur "fonçait dessus". Deux coups de sirène (deux fois), émis par la péniche, qui signifiaient "je viens sur bâbord", donc augmentait le risque de collision. Le tout certainement résultat de l'inexpérience. Il semble que le gros navire ait réussi à accélérer disent ils, ce qui me parait peu probable, mais ce n'est pas passé loin car le navire, dans le chenal, ne pouvait pas manœuvrer.
La remontée de la Seine par un gros navire. On nous a expliqué doctement qu'il était "poussé par le courant"! Certes, ils montent avec le flot, comme nous, mais en fait, ils montent sur l'onde de marée, ce qui leur permet de passer les quelques bosses sur le trajet. C'est fort bien expliqué au Musée Portuaire de Rouen.
Quant aux explications du pilote lors du passage devant le Musée Victor Hugo à Villequier, il a intérêt à réviser ses classiques. cette maison ne fut jamais celle de Victor Hugo, même si il y est peut être passé. C'était la propriété de la famille Vacquerie, les beaux parents de Léopoldine qui se noya entre Caudebec et Villequier avec son mari.
Un chapitre gourmandise avec cet éleveur qui abreuve ses bovins de cidre et leur offre massages et musique pour produire une viande de qualité extra. Cela nous valut le numéro habituel de Périco Légasse sur les produits de terroir au manoir de Rétival à Caudebec. Il parvient à détecter le sel des embruns dans du cidre et de la viande en provenance de Villequier, ce qui est tout de même assez loin de la mer! Nous avons heureusement échappé à ses tirades anti mondialisation habituelles.
Un beau sujet sur la réserve ornithologique et sa cohabitation avec les infrastructures portuaires et industrielles.
Au lieu du sujet sur la décoration des conteneurs, on aurait apprécié un sujet sur le port du Havre.
Le photographe en ULM nous a gratifié de magnifiques plans aériens et fait découvrir des aspects totalement inconnus de cet estuaire et du fleuve.
Globalement une émission intéressante, mais je suis resté sur ma faim. Mais enfin, rien n'est parfait et on fait avec!

Cela eut été également l'occasion de montrer l'importance économique de cet axe. le Havre, premier port français pour les conteneurs, traite environ 70 millions de tonnes de marchandises et Port 2000, le port rapide à conteneurs est destiné à devenir un hub à l'entrée de la Manche, capable de recevoir les plus gros navires dont les conteneurs repartent vers les autres ports européens (jusqu'à Lisbonne!) qui ne peuvent accueillir de tels navires. Rouen a un trafic de quelque 26 millions de tonnes/an.
Sous le vocable "Haropa", les trois ports du Havre, Rouen et Paris ont constitué un GIE, faisant ainsi de la Seine une artère économique majeure pour notre pays et pour l'Europe.
Sauf information plus récente dont je n'aurais pas eu connaissance, le plus gros navire ayant remonté à Rouen mesurait 289m de long, probablement environ deux fois plus long que le navire montré hier soir! La Seine a donc été canalisée et le dragage est permanent, 24/24 et 7/7. La famille péniche a d'ailleurs croisé la drague dans le chenal de Rouen.
Les travaux de liaison pour un canal à grand gabarit Oise/Nord n'ayant pas été réalisés, grâce aux écolos, l'évacuation des conteneurs du Havre pose problème. En effet, les barges à grand gabarit ne vont guère au delà de Paris. La ligne SNCF vers Paris comporte de nombreux tunnels qui furent modifiés il y a une trentaine d'années. Mais l'arrivée de conteneurs de 50 pieds complique à nouveau la situation car ils ne passent pas dans les courbes sous les tunnels. Cela génère un trafic routier important qui n'est sans doute pas idéal. Le creusement du canal est donc un impératif pour relier Le Havre aux canaux d'Europe du nord et à l'Allemagne.

Pour nous autres plaisanciers, la remontée de la Seine du Havre (ou mieux de Honfleur) à Rouen est une magnifique balade qui se fait dans la journée et autant pour redescendre.