Sauvetage en Méditerranée

la SNSM a sauvé un solitaire en perdition dans une mer avec des creux de 2m sur un voilier de 45 pieds à 7 milles de la côte parce qu'il avait la mal de mer:
www.snsm.org[...]ouvelle

L'équipage
22 déc. 2017
22 déc. 2017

:pouce:

23 déc. 2017

Et combien cette intervention te sera facturée ...... ?
Gilles

23 déc. 2017

En perdition avec un 45' dans des creux de 2m? :reflechi:

04 jan. 2018

c'est un optimist de 2 m de long dans des creux de 45!!!!

23 déc. 2017

1) je ne sais si certains d’entre vous ont eu un équipier malade à bord, il y a des mal de mer terribles. J’en ai vu de toutes sortes entre l’équipier prostré dans les toilettes qui ne savait que dire je veux mourir et l’autre, ancien de la Royale, rendu quasiment fou furieux qui ne cessait de donner des coups de poing violents dans les cloisons. On se trouve fort démuni.
2) je ne sais quelles étaient les conditions exactes, mais la SNSM n’a pu ramener le bateau au moteur, disant qu’il n’étalait pas et a du le prendre finalement en remorque.

Pas d’autres commentaires.

CaptainRV

23 déc. 2017

skipper d'opérette...
je te trouve bien prompt à le juger, avec si peu d'éléments en ta position... dans une bonne tram fin décembre seul sur un 45 pieds avec le moteur qui fait des siennes, on ne connait pas son âge, son état de santé.. tu n'as jamais vu quelqu'un KO à cause du mal de mer, incapable d'agir efficacement ?
étant a proximité de la côte, c'était peut-être mieux qu'il appelle à l'aide plutôt qu'il de risquer de finir à la baille pour éviter que des gens comme toi le condamnent au ridicule...

26 déc. 2017

Oui mais dans ce cas pourquoi prendre la mer si on ne se sent pas bien ou pas l'équipement pour le froid.

23 déc. 2017

Si je comprend bien, ce remorquage a duré 24 h face au vent. N'y avait il pas une autre solution ?

23 déc. 2017

@viking
alerte à 14h45....retour 18h30...
tram+vent de terre d'ou retour grosso modo vent et clapot de face....d' ou planter des pieux....d'ou moteur trés sollicité...d ou remorquage....

23 déc. 2017

Il était écrit un long remorquage...7 milles en 3 h, il y a pire.

Pourquoi n'avoir pas choisi un port sous le vent à quelques milles ou le voilier pouvait se rendre seul au moteur ? Canet , St Cyprien ...

24 déc. 2017

La tramontane, c'est du nord-nord ouest... et la côte est orientée nord-sud .

23 déc. 2017

Le port sous le vent, c'est vers Tunis
:-D

23 déc. 2017

L'histoire ce fini bien , c'est le principal :pouce:

23 déc. 2017

Que celui qui n'a jamais vomi jette la première pierre, il y des mal de mer qui te réduisent à néant. En solo ça peut être dangereux.

23 déc. 2017

si j'ai bien lu la puissance du moteur était insuffisante... et s'ensuit une surchauffe, ce qui a entrainé le remorquage. Pas de commentaires a faire sur le mal de mer, ayant souvent des équipiers atteints je compatis... à noter qu'ils peuvent se déshydrater, tomber facilement à l'eau du fait de la perte de leur capacité, ils représentent à bord une menace pour leur sécurité qui oblige à beaucoups d'attention, à ne pas négliger...

23 déc. 2017

Un moteur de voilier n'est pas prévu pour remonter au vent surtout avec 35 noeuds de face, ce n'est pas pour autant que "la puissance du moteur était insuffisante".

Par contre, au moteur, il pouvait faire route travers au vent ou grand largue.

23 déc. 2017

bonjour,
j'ai bien lu l'article .
je comprend très bien le skipper ,la seule chose que je pourrais dire :
pourquoi n'avoir pas mis son canote à la cape ,le voilier aurait beaucoup moins bougé et il avait de l'eau à courir .ce qui lui aurait donné le temps de récupérer
je n'ai eu que deux ou trois fois le mal de mer souvent le lendemain de fête arrosée ,et j'étais incapable de faire quoi que ce soit .
par contre une formation voile pour la snsm aurait évité un remorquage
avec un bout de génois et deux ris ou trois ,le voilier était capable de rentrer tout seul ..
dans les années 70 ,j'ai ramené au cap brun un dériveur avec deux personnes à bord complètement désemparés derrière cepet
j'ai confié mon sylphe à son équipage et je suis monté à bord en gardant un des deux équipiers avec moi
on a rétabli les voiles et on est rentrés suivis par mon canote .
ils se sont fait surprendre par un coup de mistral et personne ne c'est aperçu de leur détresse .
alain

28 déc. 2017

Bonjour Fritz - comment êtes vous passé d'un bateau à l'autre ? (J'imagine que la mer était un peu formée pour causer ces mals de mer...)

28 déc. 2017

on est venus à couple et j'ai sauté dedans ...comme c'était en été jaurais pu y aller à la nage ,derrière cepet par mistral il n'y pas de mer ,mais ce n'est pas les tonnes qui manquent ..
alain

23 déc. 2017

Bonjour
il faut avoir vraiment conscience de notre vulnérabilité. Un copain expérimenté m'a raconté cette mésaventure alors qu'il naviguait en solo dans des conditions idéales (15 nds de vent, soleil,pas de mer formée) qui ont viré au cauchemar. Il a levé la tête pour regarder sa girouette et instantanément s'est cru dans une centrifugeuse, incapable de garder son équilibre, de manœuvrer le bateau, de prendre sa vhf pour appeler et accroché à la barre pour rester debout . Il ne gérait plus rien et sans s'en rendre compte dirigeait son voilier sur les rochers. C'est un bateau qui faisait par chance la même route qui a compris et alerté les secours. La cause: des cristaux dans l'oreille interne (appelés cupulo-lithiases), responsables d'un vertige paroxystique bénin. C'est bénin, en effet, mais tous ceux à qui s'est arrivé s'en souviennent. Et il était tout sauf un skipper d'opérette.
Sans tomber dans la psychose, depuis il sort beaucoup moins en solo.

23 déc. 2017

Un gros gros mal de mer (je connais hélas !) C'est terrifiant. On rêve de se réveiller mort.

23 déc. 2017

un mal de mer invalidant peut arriver à tout le monde . Même Tabarly en a eu .

23 déc. 2017

la cape ,il ne savait peut être pas le faire ,même les propriétaires de 45 pieds naviguent souvent au moteur en med ..
enfin tout c'est bien terminé ..
mais j'ai remarqué qu'il y avait plus de sorties snsm de ce coté de la med que de l'autre .
qqun pourait 'il en donner la raison ?
alain

02 jan. 2018

Bonjour,

En ce qui concerne les stats de sortie, il y a peut-être 2 points significatifs à prendre en compte:
- La densité de bateau: si on fait le total des bateaux de Leucate, Barcarès, Canet, St Cyprien et Argelès (soit un GROS port de plaisance tous les 5 Mn), on arrive à une densité important, donc plus de bateaux sur l'eau et, de fait, une probabilité de sorties plus importante.

  • Les conditions météo: il de de notoriété locale (et de constatation personnelle) que les environs de Leucate sont un coin pourri au niveau vent (soit 1 à 2 Beaufort de plus aux alentours de Leucate par Tramontane que partout ailleurs). De plus, la Tramontane est un vent très "piègeux" si on n'en a pas l'habitude et on peut rapidement transformer une "étape un peu musclée" en une situation très délicate.
02 jan. 2018

qu' entends-tu par situation délicate ?

23 déc. 2017

La cape? Le problème est que rares sont les plaisanciers qui connaissent.

Si ce voilier de 45 pieds, dont la SNSM indique qu'il se trouvait à 7 milles dans le sud ouest de Port la Nouvelle s'était mis à la cape tribord amure, 3 à 4 h après il arrivait du coté de Port Barcares ou Canet. Avec une mer de plus en plus plate.

Et il est beaucoup moins difficile de prendre la cape que d'affaler et ferler sa Grd voile en solo comme il a su le faire.

En déroulant un torchon de génois, il arrivait en 1h 30 à St Cyprien au portant sous pilote...

23 déc. 2017

Oui, j’ai aussi lu que même Tabarly était -rarement- soumis au mal de mer. J’ai beaucoup navigué en Manche et Atlantique au départ de Saint Malo en particulier et souvent avec des départs de nuit. Jamais eu le mal de mer. Par contre, ça m’est arrivé -peu de fois- en Méditerranée. Mers courtes et hâchées, de nuit, peut-être pas assez protégé du froid.
J’ai une grande chance, un gros hoquet et le bonhomme repart. Une bouteille d’eau, parfois un bout de Mars et je me retrouve valide.
Je pense que le mental y est pour beaucoup. Quand on est responsable d’autres personnes, il faut y aller.
Quand j’ai convoyé un TS42 de La Rochelle à Lorient en septembre, on était 3 professionnels. Un des 3 skippers pro a été malade et impossible de lui faire faire quoique ce soit.
Je ne vous dit pas la honte qu’il avait, je l’ai rencontré plusieurs mois plus tard, il m’en a spontanément parlé.
Personne n’est à l’abri, ça eut arriver n’importe quand.
Par contre, ça ne m’est jamais arrivé en solo.

CaptainRV

23 déc. 2017

Bonjour
J'ai connu le vrai mal de mer, le gros, celui où tu as peur de mourir et puis ensuite tu as peur de ne pas mourir.
Mais curieusement c'était toujours quand j'étais avec des marins confirmés, jamais quand j'étais seul responsable.
Mais je connais mes limites et je fais avec.

Bonne soirée
Guy

23 déc. 2017

J'ai remarqué aussi que des collègues qui ont eu des misères de mal de mer pendant la formation en hiver en Bretagne... Une fois diplômés et en charge d'un équipage débutant, beaucoup moins. Mais chacun réagit différemment.

24 déc. 2017

Il faudrait connaitre la direction précise du vent ce jour là.
Tu dis que la tramontane vient de l'ouest nord/ouest , si c'est le cas tu as raison mais je lis partout qu'elle souffle du Nord Nord ouest...

Si, avec le vent d'est que tu indique et avec un 45 pieds, il n'était pas capble d'effectuer les quelques milles par mer plate le long de la côte, il y a effectivement un problème pour ce skipper.

24 déc. 2017

Merci.

le vent était donc au 320/310 soit Nord Ouest d'environ 20 noeuds ! On est loin de 35 noeuds même en rafale.

24 déc. 2017

Un vent de 40 km h ou 22 noeuds à la côte, sur un 45 pieds, ce n'est pas extraordinaire. Même avec des rafales. Et un vent au 310/320° c'est bien Nord Ouest.

Je confirme donc que s'il a été capble de ferler sa GV, il lui était plus simple de prendre la cape tribord amure vers Canet ou au pire St Cyprien.

Mais pour qu'il se retrouve à 7 milles au large est surprenant alors qu'au près débridé il pouvait faire route le long de la côte sans mer.

24 déc. 2017

rafales le 16
38/30/37/37/44/42/42......
etre, a cet endroit "incapable de manoeuvrer",equivaut grosso modo à se faire balloter en direction du sud dans un "cone"dont le sommet serait PT camargue..le coté ouest minorque...le coté est sud sardaigne...
géometrie peu engageante en cette saison.....brrrrrrr

23 déc. 2017

entendu dire , mais demande confirmation , qu 'un navire de la Royale en mer du nord dans du grand mauvais temps , tout le monde malade et pratiquement plus personne opérationnel

24 déc. 2017

Un premier Janvier ?
Possible, il y a bien un cargo qui a «beaché» près de la Hague !
;-)

24 déc. 2017

J'ignore ce qu'il est outre-Manche, mais par ici, SKIPPER a un connotation professionnelle ?
:coucou :reflechi:

24 déc. 2017

En Manche, skipper n'est pas du tout professionnel. En plaisance, patron, chef de bord, éventuellement.

Quand au cargo échoué à Siouville, il a effectué une route directe depuis les Scilly. Mais l'alcool en est la première cause.

24 déc. 2017

je comprends ce skipper, malade comme une bête et incapable de gérer.
Il a bien fait de tirer la sonnette d'alarme, au moins ça finit bien ...

j'ai le souvenir d'une traversée de manche horrible sur un Sangria, un équipier était à l'état de véritable épave, quasi mourant, et se serait laisser couler au fond sans réagir, on l'avait saucissonné comme une andouille à l'extérieur pour être sur de le ramener ...

24 déc. 2017

Que celui qui n'as jamais vomi sa dernière bile.... :heu:

24 déc. 2017

J ai jamais ete malade, si j etais malade j arreterai. Je n ai pas non plus le mal des montagnes, mais j ai plein d autres soucis :oups: :acheval:

24 déc. 2017

bonjour les dieux ....

24 déc. 2017

En mer, j'ai vomi deux fois dans ma vie, il y a plus de 45 ans dont une sur un caseyeur qui roulait bord sur bord. Mais sans être ce qu'on appelle communément être malade.

Par ailleurs, j'ai des copains qui y sont toujours sensible même si, heureusement, ce n'est pas systématique. Mais jamais je n'ai connu le responsable du voilier être vraiment malade.

A chaque départ musclé de grandes courses, Figaro, J Vabre, Rhum, des skippers reconnaissent un passage à vide mais jamais sans qu'ils ne restent opérationnels.

24 déc. 2017

J'ai toujours attaché le malade ,à l'extérieur, avec le seau à côté .
Ceci dit,qu'est-ce que ce bateau faisait là avec une méteo pas engageante ,ce me semble.

24 déc. 2017

"que faisait ce bateau là avec une méteo pas engageante".

Compte tenu de la direction du vent, il s'agissait d'une sortie de moins de 10 milles le long de la côte par mer plate. Avec un ris et le génois légèrement roulé, cela devait passer sans difficulté.
Sur un voilier de cette taille, le plus difficile est normalement de prendre sa place de port.

24 déc. 2017
26 déc. 2017

M'est avis qu'il s'est laissé piéger par le froid et qu'il était incapable de réagir une fois affalées les voiles, il s'est écroulé dans le cockpit.
Il y a quand même 2 choses que je ne m'explique pas. Il se dirigeait vers Port Camargue donc route environ au 50 avec le vent du 320 donc vent de travers et il n'y arrive pas ? Le bouton du pilote ça sert à quoi? Et ensuite on se met au chaud.
Secondo une nav de 60 milles en partant l'après-midi en hiver ça sent le trip mal préparé ou un départ dans l'urgence.
En plus à 7 milles de PLN il était sur sa route normale.
Enfin tout se termine bien pour lui.

27 déc. 2017

A tort ou à raison, j'ai lu quelque part, que ce 45 pieds se dirigeait vers Port la Nouvelle. Ce qui expliquerait un départ dans l' AM ?
Mais il est certain, qu'il y a bien d'autres questions interpellantes, en particulier du coté des sauveteurs.

27 déc. 2017

il y a quelques années quand je travaillais ,j'ai acheté un voilier comme ça au port de la londe ,le propriétaire et sa femme avaient ramassé un gros coup de mistral derrière porquerolles et c'étaient fait coucher le mat dans l'eau .
je passais par là et comme ils s'engueulaient dur ,j'ai tendu l'oreille
et j'ai fait une proposition ..
finalement je leur ai rendu service ,plaie d'argent n'est pas mortelle .
et ça ma permis de gagner un peu de sous au passage ..
alain :oups: :mdr:

On a l'impression que ça n'a pas vraiment changé... :jelaferme:

27 déc. 2017

Accident incompréhensible , mer plate , vent fort venant de terre , mal de mer (?) et dérive au large . Il faudrait entendre le skipper , s' il veut bien nous expliquer , au moins pour nous éviter la même aventure.

27 déc. 2017

@oceanix.
c'est simple :
un gros mal de mer qui l'a mis au tas ,quand on est malade on a envie de mourir et on ne réfléchit plus.
on ne veut qu'une chose que ça s'arrête ,ça m'est arrivé pendant 3 jours ,lové dans un coin sur un dragueur de mines (pas de minettes )
dans le pacifique ,on avait fait la fête le veille du départ un peu trop arrosée .
dès que j'ai mis le pied à terre à rapa ,ça c'est arrêté .
et après plus rien .
donc maintenant avant de partir régime sec ...
après en mer ça ne me fait rien .
si ça se trouve ,c'est un exéllent marin .
mais il a fait ce dont il était capable sans pouvoir réfléchir .
et ça finit bien .
à part que les équipages de la snsm devraient apprendre à manoeuver un voilier ..souvent ça éviterait des dommages collatéraux .
alain

27 déc. 2017

oui , mais par mer plate , un mal de mer !?!? . De plus c' est un skipper habituel , il ne doit pas en être à sa première sortie.
Il doit y avoir une autre raison , maladie des canaux semi circulaires ? Alcool ? autres ?

27 déc. 2017

Je me demande pourquoi vous cherchez des explications à un évènement qui ne nous regarde pas.
Il a été malade, appelé les secours, récupéré et le bateau avec point.
Si vous n'avez rien d'autre à faire que de vous exciter avec ça....
:reflechi:

27 déc. 2017

exact , on a rien à foutre , on est à la retraite , il pleut et on est à la maison

27 déc. 2017

Et que pensez vous des décisions du patron de la vedette SNSM ? J'ai du mal à comprendre que l'on en fasse un exemple en publiant ce récit dans la revue "Sauvetages".

27 déc. 2017

ce doit être un simple compte-rendu d' activité ou d' opération, sans plus

27 déc. 2017

La mer etait deja bien formee et le skipper hs, fallait il le laisser deriver vers la sardaigne ? Le remorquage du voilier etait logique pour le ramener au point de depart.

27 déc. 201727 déc. 2017

Jean , en réfléchissant bien, jamais je n'ai fait plus d'un demi-mille au moteur avec un vent fort de face. Et encore, c'était en eau relativement abritée. ( du barrage de la Rance aux Bas Sablons. )

Une anecdote, en août dernier, entre Perros Guirrec et Roscoff par vent de sud-ouest de 22/25 noeuds donc, plein louvoyage, en 3 /4 h, à la voile en louvoyant nous avons ratrappé puis doublé doucement un Mélody qui plantait des pieux en faisant route face au vent et à la vague.

27 déc. 2017

Moi encore moins mais ils sont pas en ballade, benevoles ils vont chercher un type hs en solo, tirer des bords la moitié de la nuit avec un bateau qui ne leur appartient pas n est pas au programme

27 déc. 2017

Il m'est arrivé la même chose dans le zone de La Nouvelle, remonter un voilier à sec de toile qui plantait des pieux au moteur pour rejoindre la côte.
;-)
Les problèmes d'oreille interne, ça existe, il est vrai, mais le cas que je connais, c'était dans des conditions bien pires.

27 déc. 2017

Si tu regarde la carte, tu constateras qu'ils pouvaient rentrer " à la maison " plus tôt en choisissant une autre route...

La ligne droite n'est pas toujours le chemin le plus rapide... Et dans leur cas, c'était le plus inconfortable.

27 déc. 2017

Tu as raison sur le fonds mais ils doivent rester a vue, c du sauvetage, le gars peut etre en crise cardiaque ou avc, on ne sait pas , il faut le ramener rapidement, je pense

27 déc. 2017

deux futurs patrons de canots de sauvetage ....?

28 déc. 2017

Il est sévère de parler d'inconscience alors que l'on ignore vraiment pourquoi ce skipper était HS.

Manifestement, il manquait de métier mais était il incompétent ou inconscient?

La SNSM a beau parler de "grand professionnalisme", le patron de la vedette n'est pas non plus exempt de reproche sur cette intervention et elle oublie que, par le passé, deux remorquages différents par une vedette se sont soldés par la mort des remorqués...

28 déc. 2017

LES FAITS :
-Ce voilier de 45 pieds est parti en solitaire de Port Leucate dans l'après-midi du 16 décembre.
-Le vent était de Nord-ouest au 310/320 ° de 22 noeuds à la côte avec des rafales.
-Port Leucate se situe à moins de 10 milles au sud de Port la Nouvelle.
-Le voilier a été retrouvé à 7.5 milles de la côte; grand voile ferlée et génois enroulé., par la vedette SNSM, 15 mn après son départ de Port la Nouvelle.

Le patron de la vedette a pris des risques en faisant "sauter" un canotier sur le voilier avec 2 m de creux.
N'était il pas d'abord possible de convaincre le skipper malade de trouver des ressources pour :
1 Tourner la clef de contact du moteur.
2 Embrayer
3 Brancher le pilote automatique.

Si ce skipper était moribond, POURQUOI avoir choisi de faire route face à un vent de 35 noeuds dans des creux de 2 m en direction de Port la nouvelle? Un voilier n'est pas un fifty et n'a pas un moteur prévu pour étaler ce type de temps.

POURQUOI le patron n'a t-il pas choisi de faire route au plus vite vers la côte au portant?
Ce voilier, pouvait faire ses 7/8 noeuds au moteur sans fatiguer son moteur, vent de travers, vers Port la Nouvelle, au portant vers Canet, voire St Cyprien. Des ports qui étaient atteignables en 1h ou 1h 30. A 22 noeuds, avec la mer plate le long de la côte, la vedette rentrait en 30 à 45 mn à Port la Nouvelle.

POURQUOI après avoir passé une remorque et constaté que" l’avant du voilier enfourne copieusement à chaque vague," s'être obstiné à faire route inconfortablement vers Port la Nouvelle à une moyenne de 2,5 noeuds ? ("le voilier se remet lentement en route, face à la vague, et les sauveteurs ainsi que le skipper entament un lent et inconfortable retour vers la côte... ")

Il me semble, comme trop souvent , que les équipages SNSM ne connaissent que la culture du moteur ( Commerce, Pêche...). Sur un voilier, il faut aussi faire preuve de sens marin, ce qui a manifestement manqué sur ce sauvetage.

28 déc. 2017

la critique est facile ,l'art est difficile .
alain :blabla:

28 déc. 2017

la navigation est un art
dans la mesure ou le maitrise autrement que guidé par des appareils sophistiqués qui ne doivent rester que des aides ....
alain

"la navigation est un art "
:tesur:
Pas que...

28 déc. 2017

non , c' est une science .

31 déc. 2017

mon copain ébéniste me disait....c'est un métier!
presque un art... :mdr:
(quand il avait réussi un meuble...) :heu:

29 déc. 2017

Ah, c'est sur que 82.8 km/h cela crache plus que 44 noeuds...
Au fait 44 noeuds en rafales sur un 45 pieds, cela reste tout à fait gérable. Heureusement.

29 déc. 2017

Voilà bien longtemps que je n'ai pas posté sur ce site et pour cause, je m'y suis inscrit quelques années en arrière; débutant la voile, je suis vite devenu passionné et ai pris cours sur cours pour avancer au plus vite; j'ai passé mon permis côtier, fluvial, crr, et hauturier très rapidement. j'ai accompagné mon prof en naviguant de nuit de Palavas à Marseille, ai fait la Sardaigne en été avec un copain. Aucun souci et j'ai tout arrêté....en louant un 9 mètres, par deux fois, j'ai été malade sous l'emprise d'une toute petite houle. Barrer en vomissant sans arrêt, somnolant, ces sorties ont été vécues comme horribles, à vous dégoûter à jamais. Évidemment, l'envie de recommencer est redondante et c'est bien la raison qui me fait parcourir, les forums, les salons,les annonces etc. mais la peur de me retrouver dans une situation identique me paralyse.J'ai pourtant tout essayé pour lutter contre ce foutu mal de mer; rien n'y fait. Qui plus est, à 59 piges, j'ai bien conscience ,en terme technique, de ne pas vous arriver à la cheville! pourtant, je me contenterais de peu: cabotage autour du port d'attache, vacances style Porquerolles, histoire d'assouvir mes pulsions. Pour conclure, je dirais que vos connaissances, votre savoir faire, qui font de vous tous de bons marins ne vous autorisent pas à ne pas comprendre, ce qui a peut être été un évènement exceptionnel pour ce skipper. Souvent dans la vie, il suffit d'une fois....

29 déc. 2017

un seul remède : insister .

29 déc. 2017

Ton témoignage est ytout à fait

intéressant. Je t'invite à essayer le Scopoderm, maintenant vendu sur ordonnance.

Et je te propose de lancer un nouveau fil sur ce sujet.

29 déc. 2017

j'ai trouvé ce lien qui date un peu mais qui demeure intéressant:

stw.fr[...]sologie

31 déc. 2017

@banville. « Sauf le stugeron ». Un conseil : essayes le , c’est radical contre le mal de mer. Et pas d’effets secondaires . Evidemment, comme c’est efficace, c’est pas vendu en France. J’en ai trouvé sur le net, pharmacie Belge virtuelle.

29 déc. 2017

merci, j'ai parcouru et ai tout essayé sauf stugeron et scopoderm..les autres médocs me donnent l'envie de dormir.

29 déc. 2017

Stugeron sans hésitation.
Fonctionne à 100% je n'ai jamais eu le mal de mer mais j'en ai vu souffrir, il y a toujours du stugeron à mon bord et c'est le seul qui les calmes et leur permet de profiter.

29 déc. 2017

si je reprends, pourquoi pas?

29 déc. 2017

je dois être sujet à cela; en voiture, il vaut mieux que je conduise...j'ai, qui + est, été malade à trois reprises et notamment en entrainement régate; me donner la barre n'y a rien fait.Par contre, autant le vent d'est, sud est me rend malade, le mistral, jamais!
Un facteur peut jouer: la fatigue car je dors très peu. Quant à la trouille, pas vraiment; évidemment, je ne suis pas vraiment tranquille. j'ai conscience que la mer peut être dangereuse et ayant débuté tardivement, je suis loin de tout maîtriser.Par ailleurs, je n'ai pas de bateau et donc, seuls les cours me servent d'entrainement, ce qui ne me convient pas; d'un autre côté, acheter un voilier pour m'apercevoir que ce fléau pourrait être rédhibitoire serait une grande déception!

29 déc. 2017

je connais un peu le coin...ici on est non pas dans la gueule du lion mais dans sa luette! la tram est pilpoil dans l axe du port, et au large(2,3 mile)avec rafales a 80 km h,rentrer en voilier est scabreux...
En solo et en hiver,avec un paysage sinistre , adrenaline garantie.ceux qui se sont fait avoir au large de PLN s en souviendrons..

29 déc. 2017

@solo,
moi je connais un fou qui quitte PLN pour sète quand la tram est annoncée et qui y va comme un avion en restant dans la ligne des 5m de sonde et qui s'éclate avec des surfs à 12nds .
salut georges
alain

29 déc. 2017

C'est un "fou" qui connait bien le coin et son affaire.....
Avec la tram et le mistral, pas de clapot en tenant le bord....
En PAV c'était le top! Mais y'a 30 ans.... :mdr:

29 déc. 2017

Quel voilier ?

04 jan. 2018

le mien
alain

29 déc. 2017

Je navigue rarement sur la Mediterranée, mais j'ai voulu une fois volontairement tester la tramontane. Je suis parti de St Cyprien pour le Cap d'Agde. Force 7 annoncé. Solent et grand voile à 2 ris. Dehler 38 ancien modèle. Jusqu'au Cap Leucate pas de problème, mer plate, à 300 m de la cote. Par contre, alors que sur la carte ca ne semble être qu'un recul de la cote, dés le Cap Leucate passé, je m'en suis pris plein la gueule. Le Dehler 38 est raide, mais plusieurs fois 45 degrés de gite. J'étais comme en solo (ma femme avait décidé qu'à l'interieur c'est déjà bien assez..), je n'étais pas malade, mais j'ai trouvé que cette zone avec la tramontane qui débouche directement de la plaine, c'était vraiment acariatre. Surtout les rafales étaient vraiment "dures". Bref, je comprends bien qu'avec le mal de mer, on puisse se retrouver dans une situation compliquée, on ne prend pas les bonnes décisions. Personnellement, j'ai décidé de m'arrêter à Gruissan, que je ne connaissais pas, et j'aurais peut être mieux fait d'aller jusqu'au Cap d'Agde parce que l'etang de Gruissan au moteur c'était pas rapide. Faut admettre que l'on fait parfois ce que l'on peut, et même pas grand chose quand on est HS.

29 déc. 2017

le même jour 16 décembre, je suis parti d'Argelès à 15 heures pour Canet. j'avais un rendez vous prévu de longue date pour une sortie de l'eau. Sinon, vu la météo j'aurais reporté la sortie. Je confirme qu'il y avait une tram du 315° de 30 Knts soutenus avec rafales à plus de 40. la mer n'était pas très formée, mais pour ceux qui connaissent, les vagues courtes et déferlantes dans le nez, ça use rapidement. le pire était le froid, en décembre la tram est gelée. je suis arrivé frigorifié au bout de 2 bonnes heures . j'avais eu le sentiment d'être seul sur l'eau ce jour là. j'avais tort.
je peux comprendre qu'avec un fort mal de mer, le skipper ait pu perdre les pédales.
Ce n'est pas moi qui porterai un jugement.

30 déc. 2017

devinez pourquoi, on y organise le festival du vent? :reflechi:

30 déc. 2017
30 déc. 2017

c'est beau tous ces cerfs-volants... :heu:
C'est en Bretagne? :mdr:

le mal de mer ce n'est pas grave tant que tu as peur de mourir, cela devient plus inquiétant quand te viens la peur de ne pas mourir.

02 jan. 2018

sucer un sucre trempé dans le gas oil
c'est efficace .
on gerbe a coup sur et on sait pourquoi .
après ça va mieux.
on peut aussi boire du vin rouge et manger des oranges avec du saucisson pain beurre salé.
et un bon davidoff par la dessus

alain

02 jan. 2018

9a c'est de la pure Royale!!!

04 jan. 2018

combien de marins ,combien de capitaines qui croyaient naviguer et se sont retrouvés à terre dans des bureaux ?????
beaucoup avaient le mal de mer car elle leur manquait ...
la royale n'a plus de batos ,maintenant ils apprennent à nager à st mandrier .
je les vus dans l'eau en passant à coté ..
alain
:oups: :lavache:

04 jan. 2018

Le Commandant du Duperré "planté" dans le Raz de Sein est devenu chef de service dans l'Education Nationale dans le 9 ième arrondissement.

04 jan. 2018

Les trois premières fois que j’ai fait de la voile j’etais facilement nauséeux dès que ça bougeait un peu.
Ensuite j’ai loué un Folie Douce dans un état plus que moyen pour 3 semaines.
Le premier jour, je m’aperçois que la durite de retour de gasoil est débranchée et que le coqueron se remplit de carburant.
J’ai donc passé une bonne heure la tête à l’envers au fond d’un coffre à éponger du gasoil avec une vieille serpillière en navigant.
Depuis, le mal de mer je ne sais plus ce que c’est. Étonnant non ?

Quelque part entre Sognefjord et Måløy, Norvège.

Phare du monde

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Quelque part entre Sognefjord et Måløy, Norvège.

2022