Remonter à bord quand on est passé par dessus bord

Pour remonter à bord quand on est tombé à l’eau accroché à son harnais (indispensable quand il fait mauvais temps, en solo, en équipage non aguerri …) trois choses indispensables :

  1. Une échelle sur le tableau arrière dépliable (donc pas amarrée avec un bout de 12mm !) ou une plage arrière au ras de l’eau.
  2. Un couteau bien aiguisé dans la poche de sa veste.
  3. Une longe avec mousqueton supplémentaire sur le harnais.

    Avant d’appareiller, placez de chaque côté du bateau un bout qui va du balcon avant au balcon arrière à l’extérieur des filières.

Quand vous tombez à l’eau :

- Vous accrochez la longe supplémentaire au bout le long du bord.
- Avec le couteau bien aiguisé, vous coupez la longe qui vous retient à bord
- Vous glissez jusqu’à l’arrière.
- Dépliez l’échelle, remontez à bord et buvez un bon grog pour vous réchauffer et un deuxième à ma santé !

L'équipage
16 juin 2013
16 juin 2013

As-tu fait l'essai en vrai ?
En effet, j'ai un vrai doute sur la capacité à le faire dès que la vitesse du bateau est significative.

16 juin 2013

Oui, la vitesse du bateau, même faible, doit entraîner les jambes vers l'arrière, et donc imposer de remonter à la force des bras... Loin d'être évident... Je me suis déjà retrouvé, en botte et ciré, dans l'eau le long du bordé sous le vent, et inexorablement mes jambes partaient sous la coque, comme aspirées. C'était juste l'erre due au vent qui poussait le bateau par-dessus moi, et mes jambes étaient totalement inutilisables, quasi impossible de les ramener sous moi pour m'en servir...

Mais l'idée permet quand même de pouvoir rester agissant, la tête hors de l'eau et de rejoindre l'arrière pour trouver une position sûrement plus confortable que suspendu le long du bordé...

16 juin 2013

bonjour, je préfère imaginer les bonnes pratiques qui empêchent de passer par dessus bord. les solutions de repêchage sont toujours très difficile à mettre en œuvre et sont souvent élaborées sans test en situation réelle. cordialement.

16 juin 201316 juin 2020

J'avais déjà soumis cette idée, il y a quelque temps, ça n'a pas fait un tabac... :-)

16 juin 2013

une solution : la pastille de cyanure !

16 juin 2013

Ouaip, mais pour ça, faut une dent creuse, voire une dent tout court...

:jelaferme: :acheval: :acheval:

16 juin 2013

Une plage arrière au ras de l'eau ? Il y en a une sur mon bateau; au mouillage, en maillot de bain, c'est jouable, mais, en mer, habillé, j'ai un doute! Surtout si le temps est mauvais. Mieux vaut compter sur l'échelle. Et faire le maximum pour ne pas passer à l'eau.

16 juin 201316 juin 2013

opus,
je veux bien!
mais avec mes 130 kg, plus le cire, les bottes et tout le toutime, sans compter qu'en general si on passe par dessus c'est rarement dans la pétole et donc le cul du bateau a quelque peu la bougeotte et une certaine vitesse de défilement j'ai comme un doute...surtout que je suis pas bati comme un fort des halles.
pour info en transat il m'arivait régulierement de sauter du bateau en maillot (pas toujours) avec une haussiere et de me laisser trainer. c'est super sympa a faire mais au dela de 3 nds maxi 4, il fallait que les copain me ramenent au winch et je ne faisais "que" 90 kg à l'epoque...
et comme je n'ai pas une vocation d'appat pour la traine... sans compter que l'on est pas forcement conscient et lucide dans ces cas là.
ceci dit ton systeme est bien pensé et devrait en rassurer certains.
mais chacun est libre et surtout doit impérativement le rester c'est ce que je me tue a dire.
jpierre

16 juin 2013

Je pense préférable de ne pas passer par dessus les filières!
Pour cela, s'amarrer court. En l'absence de manœuvres nécessitant un déplacement, sur une ligne de vie au fond du cockpit, on est certain de rester à bord.

16 juin 2013

Pour prendre un ris, il faudra bien en sortir du cockpit !!!

18 juin 2013

et non, pas besoin de sortir du cockpit. J'ai fait en sorte de ne pas avoir à aller à l'avant de l'appareillage à l'arrivée au port (sauf incident et réduction de toile d'avant (mais j'anticipe toujours).

les prises de ris (2 sur ma GV) se font depuis le cockpit avec bosses en continue. ça fonctionne nickel.

16 juin 2013

d'accord avec écumeur mais si on y passe il faut absolument pouvoir casser la vitesse. la télécommande du pilote autour du cou aujourd'hui facilite la tache. mon père quand il courrait en solo, avait un truc pour les manœuvres scabreuses. il laissait filer un bout à l'eau qui passait par son pataras, à une hauteur de 2 m, bloqué par un fusible, et qu'il fixait sur son vérin de pilote. passé à la flotte, il lui restait une chance de choper le bout, casser le fusible déconnectant le pilote pour essayer de revenir sur le bateau. jamais testé en réel..

16 juin 2013

Peut être que la solution serait de mixer l'idée d'Opus106 et celle de senetosa : une fois dans l'eau, mais à l'arrière, toujours accroché et la tête hors de l'eau, attraper un bout pendant sur le tableau arrière et relié à un dispositif déconnectant le pilote ? Le bateau se met en vrac, et la remontée à bord devient faisable seul...

16 juin 2013

Cela me fait toujours peur lorsque je vois des annexes sanglées dans les jupes et condamnant souvent l'échelle ... bonjour la remontée à bord ...

16 juin 2013

En yougo quand j'avais loué 3 années de suite des voiliers quand il faisait beau et au moteur le grand jeux était de se faire trainer derrière un grand bout qui finissait par une grande boucle qui permettait de coincer les pieds, je me suis aperçu que bien à plat on arrivait jusqu'à maxi 5nd á remonter sur l'arrière par contre quand il fallait plier les jambes pour mettre les pieds sur l'echelle , la les problèmes commençaient à 3 nd plus de problèmes on arrivaient à remonter bien sur nous étions pas des adeptes de musculation, mais un bateau lancé au dessus de 6 Nd avec en plus une mer formée pour l'Homme moyen cela ne sera pas évident, dans ma jeunesse pour monter à la corde , je faisais comme les singes ´j'utilisais les mains et les pieds!!

16 juin 2013

Ce n'est peut être pas la panacée, mais c'est mieux que rien. Il est certain qu'à 7 ou 8N, la manœuvre ne doit pas être évidente. Il faut également mesurer la longe pour ne pas se retrouver cinq mètres derrière le bateau. Quant à le tester moi même, je navigue en Bretagne Nord et, même avec une combinaison, il y a longtemps que je ne vais plus faire trempette.
J'avais soumis cette idée aux revues nautiques. Il n'y a que Loisirs Nautiques qui a répondu et a passé un petit encart dans un article sur la sécurité.
Avec un équipage aux capacités limitées, c'est très faisable : Il faut les briffer avant le départ et leur montrer comment larguer les écoutes. A partir de là, tout devient possible. En solo.... Il ne faut pas tomber.

16 juin 2013

15 ans qu'Eric T. nous a quitté comme ça ...

16 juin 2013

En solo, la solution de senetosa me semble aussi bien compléter la technique. Rien n'est parfait, la meilleure façon de ne pas tomber à l'eau est de rester à terre et loin du bord du quai.

:-p

16 juin 2013

je ne sais plus qui a dit : "partir c'est mourir un peu".
effectivement à ce compte là il vaut mieux revenir....
:reflechi: :lavache: :tesur: :jelaferme: :goodbye: :mdr:

16 juin 2013

Bonsoir, sur mon ancien voilier j'avais fabriqué une échelle de coupé de chaque coté cerclé au balcon arrière par des bandes de scratch relié à un bout et une pomme de touline qui traîne dans l'eau. Ça permet de la faire tomber à l'eau et pouvoir remonter quelque soit le bord ou l'on se fait traîné... ( je vous avouerez que j'ai testé les échelles qu'au mouillages...). Je cherche à adapter le système sur mon nouveau voilier mais plutôt avec des filets ( voir réglementation quand à la remonté à bord de façon autonome). Je pense que le filet à grosse maille (style jeu de jardin public) est plus facile à attraper dans une situation de stress "intense".
Tous cela ne sont que des pistes de réflexion... le dispositif de remontée à bord quel qu'il soit doit être le dernier recours sous entendu que le mieux est de ne pas y tremper ses petites fesses roses... ( harnais, gilet, cadenes au fond du cockpit...) mais je ne voudrais surtout pas mettre d'huile sur le feu...

17 juin 2013

Bonjour à tous, dans le même sens de sécurité on est presque tous d'accord qu'il faut rester à bord ... je me demande toujours pourquoi les lignes de vie sont sur les passes avant et non pas sur la ligne centrale du bateau. Avec une longe très courte on ne risque plus de passer par dessus les filières et cela n’empêche pas de "bosser" au pied de mât. De même dans le cockpit, on ne devrait pas pouvoir en sortir même si on se fait balader.
Gilles

17 juin 2013

Effectivement, une ligne de vie sur une ligne centrale du bateau offrirait un meilleure sécurité, mais également un risque. Sur le trajet, elle rencontrerait le hale bas et le mât. Une fois sur deux lors d'un déplacement au delà de ces points, on se trouverait du mauvais côté, donc risque de se décrocher pour passer et, loi de Murphy aidant, ce serait le moment de la vague vicieuse!
Il me semble donc qu'une ligne de vie de chaque côté, mais partant de l'angle arrière du roof pour rejoindre le centre à l'avant en passant de chaque côté du mât serait une bonne solution.
Un accrochage longe courte devrait empêcher de passer par dessus les filières.
En l'état actuel de ce que l'on voit sur le marché, je doute toutefois qu'il soit facile d'effectuer une fixation solide sur cet angle du roof, par ailleurs généralement assez encombré par les pianos et winchs divers.
A réfléchir.

17 juin 2013

J'ai oublié également la présence du capot de descente coulissant et éventuellement une capote qui empêchent la fixation centrale d'une ligne de vie.

17 juin 201317 juin 2013

Ces manips sont malheureusement inapplicables pour un enfant.
Et enfant ou pas, sortir le couteau de son gilet en pleine baston ou quand on est traîné dans l'eau à 5+ noeuds, ne pas le faire tomber dans l'eau (!), couper la sangle sans empirer la situation en se coupant soi-même... Mouais. Ca fait beaucoup de causes potentielles de problème, et statistiquement ça sent l'échec.
Pourquoi n'existe-t-il pas de système de longe stockée dans un mini-sac (ou poche) porté (comme en rafting) permettant de s'allonger de 10+ mètres quand on tire fortement dessus ? Perso, je ne comprends pas. Pourtant il me semble que c'est ça qui aurait le plus de chances de ne pas noyer l'HLM et qui faciliterait sa remontée à bord.
Ou alors, ce système existe et je ne l'ai pas vu.

17 juin 2013

En mettant toutes nos idées bout à bout, on va finir par trouver le mouton à cinq pattes ! On le fait breveter, et avec les sous on se fait une méga fiesta.

:bravo: :bravo: :alavotre: :alavotre: :alavotre: :alavotre: :alavotre: :alavotre:

17 juin 2013

Airbags gonfles à l'hélium ?
Trêve de plaisanteries, ça fait un moment que je réfléchis à comment poser une ligne de vie au centre. À l'arrière le soucis c'est aucun point d'ancrage sérieux possible au niveau du capot, donc alternative faire une patte d'oie net les deux cadènes latérales (que j'ai sur la partie supérieure du roof ). On rejoint la sangle au centre jusqu'au pied de mat. Sauf que la plusieurs problèmes : les différentes poulies et renvois qui raguent, les câbles de l'autre côté . Pas de solutions évidentes. Imaginons qu'on continue vers l'avant . La deux hublots sur le chemin. Quand ça tabasse pas de chouchis c'est nécessairement fermé mais quand il faut beau et que ça cogne à nouveau la ligne de vie empêche toute ouverture. Donc ré patte d'oie vers les cadènes latérales avant. Puis de la ... Re patte d'oie vers l'étais ?
Ça en fait des changements de boucles !

Autre solution lignés de vie latérales au dessus de la main courante. Là ça me plait mieux perso. Mais c'est déjà plus proche du bord... Oups...

17 juin 2013

Une grande constante des forum de voileux, c'est cette préoccupation de pas tomber à l'eau, surtout ici, devant le PC, et d'y penser beaucoup moins, là bas, sur le bateau.

Pour paraphraser M. Audiard : "C'est curieux chez les marin ce besoin de faire des phrases où il est question de tomber à l'eau"

Ceci etant dit, l'idée d'avoir toujours sur soi un couteau a maintes fois prouvé son utilité. Après, 2eme mousqueton, ligne exterieure, etc ... je crois que c'est surtout la présence d'une échelle qui va faire la différence.

Toujours sur ce sujet : avez vous vérifié que tout le monde à bord a le num de tel du CROSS du coin dans son portable, en tête de liste ... Ca peut faire la différence. (épargez moi le VHF vs portable habituel)

18 juin 2013

solveig, tu as tout à fait raison pour l'échelle à l'arrière, sans elle point de salut. C'est en tombant à l'eau suite à une rupture de filière (pas de vent, mer calme pendant une prise de coffre) que je me suis rendu compte qu'elle était INDISPENSABLE. Pour remonter à bord sans échelle comment fait-on avec vêtements mouillés et bottes pleines d'eau ? C'est impossible !
J'ai lu un article sur un navigateur, en méditerranée, qui a plongé pour se rafraîchir. Une fois dans l'eau, il s'est aperçu qu'il n'avait pas descendu l'échelle !!!! après moultes tentatives infructueuses, il allait se résoudre à dire ses prières quand des dauphins sont venus faire joujou avec lui (on y croit ou pas) et lui ont permis de remonter à bord. Donc, échelle obligatoire !

17 juin 2013

salut JP n'oublie pas l'hameçon pour le gros...
je n'en garde que de mauvais souvenirs...
à te lire
alain

17 juin 2013

Je trouve ça valable. Moi à l'AR j'ai choisi la soluton Mini; bout extensible composé d'une square line avec une âme en sandow.
au lieu d'une échelle classique (testée dernièrement).

18 juin 2013

En plus du gilet, harnais et de la longe d'origine,
et à défaut de cyanure, il faudrait toujours emmener, fixé au gilet, l'indispensable bréviaire de prières (notre père qui est aux cieux etc);
Et réciter 5 fois le mantra de Saint bernard : "Mieux vaut flotter sans grace que couler en beauté !"

18 juin 2013

Je pense que son système n est pas si mal, car aucun n est PARFAIT ....

Phare du monde

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2022