Rapport publié : janvier 2020 Rapport d’enquête Événement de mer survenu au voilier PARADISE le 5 mars 2019

Rapport du BEA Mer
"Conformément aux dispositions susvisées, l’analyse de cet événement n’a pas été conduite de façon à établir ou attribuer des fautes à caractère pénal ou encore à évaluer des responsabilités individuelles ou collectives à caractère civil. Son seul objectif est d’améliorer la sécurité maritime et la prévention de la pollution par les navires et d’en tirer des enseignements susceptibles de prévenir de futurs sinistres du même type. En conséquence, l’utilisation de ce rapport à d’autres fins que la prévention pourrait conduire à des interprétations erronées. "
A bons entendeurs !
www.bea-mer.developpement-durable.gouv.fr[...]019.pdf

L'équipage
05 fév. 2020
05 fév. 202005 fév. 2020

doublon

05 fév. 2020

Non Roberto, ce fil est pour l'analyse purement technique.

05 fév. 2020

Donc on ne peut pas remarquer le (excellent) niveau de technicité des secours ? Il faut ouvrir un autre fil? 🙂

05 fév. 2020

Ce que je trouve quand-même impressionnant: activation de la balise, signal reçu à 1200h par le Cross GrisNez, 1220h relais passé au MRCC Argentin à travers la traduction du MRCC Madrid, le bateau est à >500M des Falklands et à 1500h, trois heures après l'activation, l'aéronef des secours a trouvé le radeau et est en train de guider le bateau. Quelle efficacité!

05 fév. 2020

Ce que je trouve impressionnant, c'est qu'il y ait eu besoin de passer par Madrid pour faire une traduction...

05 fév. 2020

Difficile à dire, il est fait mention d'un contact directement par Iridium avec une personne à terre au Falklands, c'est peut-être par là que l'alerte a été activée.
Parce que faire décoller un avion (C130 de la RAF ?) SAR aussi vite c'est en effet assez exceptionnel.

Mais on peut quand même se demander si il ne devrait pas être possible de faire lier une balise à un MRCC précis quand un bateau est basé en permanence dans une zone de navigation précise (Argentine / Chili / Uruguay) plutôt que de devoir passer par un MRCC de son pays de pavillon, qu'il n'a plus visité depuis des lustres.
Ici, la coordination a visiblement très bien fonctionné mais il aurait été possible de perdre pas mal de temps.

05 fév. 202005 fév. 2020

Un point soulevé par ce rapport, c'est le statut du navire qui ne doit pas répondre aux exigences du statut NUC (Navire d'Utilisation Collective) dons simple Navire de Plaisance. Un certain nombre de ces exigences semble avoir fait défaut, la perche IOR etc... Les NUC ont également un suivi de l'entretien. Des réactions de l'Administration par rapport à cette législation ?
;-)

07 fév. 202007 fév. 2020

Désolé, mon post est une réponse au post d’Iff ci-dessous.

Cette législation est totalement obsolète et inadaptée.

Couper les flottes de voiliers en location avec ou sans skipper en NUC et en Plaisance ne répond pas à la réalité du marché et des usages.

Ça bosse pas mal au Ministère de la Mer sur ce sujet, espérons qu’une législation plus adaptée sortira rapidement.

Ce statut de NUC a été conçu pour des bateaux a moteur transportant des passagers, exemple d’une vedette maritime.
Du coup, cette même loi s’applique et, à la voile, en NUC, on peut embarquer des passagers individuellement.
Quant aux contrôles annuels, c’est une visite visuelle rapide que tout un chacun fait sur son bateau. Et avoir une perche IOR ou des pompes de cale automatiques est le lot de beaucoup de plaisanciers.

Le problème de ce statut est qu’en NUC, on ne peut pas se servir du bateau à titre personnel avec de la famille ou des amis.
Tout le personnel a bord doit avoir un diplôme maritime et cotiser à l’Enim, comme l’hôtesse ou le cuisinier. Pour faire la cuisine par exemple, c’est une belle rigolade.
Je connais un garçon qui a passé le Capitaine 200 et qui a validé son diplôme en naviguant 6 mois sur un cata à la journée comme cuisto.
Et, aujourd’hui, il est officiellement Capitaine 200 validé et il sévit dans une grosse société de location.

Côté livret Plaisance, on ne peut embarquer des clients individuellement, une seule personne loue le bateau et emmène qui elle veut.
Pour tourner la loi, dans le cas des bateaux loués avec skipper, les loueurs proposent deux contrats, un pour le bateau nu, un autre pour le skipper. Du coup, le loueur n’a plus aucune responsabilité, c’est le client, l'affréteur, qui est responsable en cas de pépin. Beau progrès pour le client..

C’est tout le problème de la France, on veut vouloir tout régenter et mettre dans des lois contrairement aux anglo-saxons.

Hervé

07 fév. 2020

Mon propos n'est pas de faire l'apologie du règlement, mais de dire que s'il s'applique, c'est à tous...
:-)

05 fév. 2020

@iclo420 : je pense que le MRCC couvrant la zone reçoit aussi le signal mais que ce signal doit être validé par le MRCC du pays pavillon qui a accès aux datas pour le valider, donc on peut supposer que le MRCC sur zone se prépare aux recherches en attendant la validation du MRCC français ...
il serait intéressant de savoir comment le cross valide l'appel de détresse et combien de temps cela prend en moyenne : appel aux numéros de téléphone enregistrés, vérif position AIS, traduction !!!, temps de transmissions entre les MRCC, etc...

05 fév. 2020

très intéressant à lire; merci de l'avoir publié

05 fév. 2020

Grace à "Fomm ir-Rih" dans le fil d'origine…
;-)

05 fév. 2020

Très intéressant.
Merci Iff pour cette contribution.

05 fév. 2020

Très intéressant, des faits, et des enseignements, j'en ai recommandé la lecture jusqu'au bout à mes enfants et petits-enfants!

05 fév. 2020

trop de confiance = inconscience

05 fév. 2020

Ce rapport est particulièrement instructif et quasi didactique. Il montre une fois de plus que des éléments de sécurité imposés par le simple bon sens élémentaire peuvent être malgré tout sous estimé ou négligés par habitude, alors qu'ils vont devenir déterminants pour conduire au drame.

05 fév. 202005 fév. 2020

Il y a eu récemment un autre fil de discussion sur des conditions (discutées) offertes à des passagers payants, heureusement sur des flots moins inhospitaliers que ceux ici évoqués.

Au vu du rapport, une interrogation me vient à l'esprit:
Comme il n'y a pas de vrai contrôle (par un organisme indépendant?), comment s'assurer que le voiliers sur lequel on va embarquer offre un niveau satisfaisant de compétence, de maintenance et de sécurité? si possible avant d'être parti au bout du monde et mieux avant d'engager les frais.
Un "tripadvisor" nautique existe-t-il?

Certains vont écrire qu'hisse et oh est là aussi pour cela. mais gare à la diffamation.

05 fév. 202005 fév. 2020

Le BEA mer ce sont des enquêtes techniques et pas une enquête judiciaire .

05 fév. 2020

Il faut à mon avis rester très humble face a ce type d’accident. Aucun d’entre nous derrière son clavier n’a ni la compétence ni l’expérience pour porter un jugement.
L’un nous dit : ah, s’il avait été NUC, il y aurait eu une perche IOR. Mais il y avait deux personnes a la mer, il aurait fallu 2 perches, pourquoi pas une par équipier ?
L’autre, ils n’ont pas appuyé sur le bouton MOB.
Le 3 ème, ils n’auraient jamais dû appareiller dans des vents de 40 a 50 noeuds avec les mers qui vont avec.
Etc..

La seule chose qui compte pour moi est d’en tirer des conclusions pour mon cas.

Et j’ai immédiatement transmis ce rapport au Président de mon école de croisière favorite afin qu’il le fasse lire à tous les chefs de bord.

Hervé

05 fév. 2020

Cata Hervé, je ne suis pas d'accord avec toi (ni avec les autres), faire lire ce rapport n'apporte pas grand chose. Il y a un cumul de mauvais entretien (moteur, chauffage, fuite hydraulique, etc), après un manque crucial ? de carburant (bilan=pas de chauffage), pas de matériel et de consigne de sécurité. Quand tu penses que le démarreur à cramé, parce qu'il est resté engagé!! En dit long sur l'entretien du moteur (et je ne parle pas des batteries, ni de l'état du préfiltre).

05 fév. 2020

Lorsque le chef commence à demander à l'équipage si il est prêt à continuer face aux éléments, c'est là que la question se pose sur ce qu'est ce chef. Parce que c'est le chef qui doit savoir si l'équipage est prêt ou non.
Le rapport technique est consternant et ce sans jugement de fond et de circonstances. Cela pose des questions sur ce type de commercialisation de "croisières" et chacun emportera ce qu'il pense utile pour lui.

06 fév. 2020

Ca doit être sympa des croisières navigations avec un skipper comme tu le conçois...

Sérieusement, un excellent skipper sera celui qui commandera quand les circonstances l'exigent et sera collégial quand c'est possible. Demander à son équipage comment il se sent et définir en fonction le programme de navigation me semble au contraire tout à fait raisonnable.

05 fév. 2020

Beaucoup d’erreurs en effet. J’en suis un peu surpris pour être franc.

Personne n’a évoqué la bio d’Arnaud qui inspire respect et confiance.
Ancien équipier de Tabarly, responsable de l’association Pen Duick a Saint Malo et entre autres de Pen Duick VI, plusieurs Routes du Rhum à son actif et de nombreuses courses océaniques.
Près de 15 ans à organiser des croisières autour d’Ushuaïa, les canaux de Patagonie et le Cap Horn.
Un garçon fort calme et réfléchi, presque taciturne. 67 ans, une vie de grand marin, peu peuvent se comparer a lui.

Hervé

05 fév. 2020

Et surtout une personne très recommandable.

05 fév. 2020

Bonsoir à tous,

Je me garderais bien de porter un jugement sur ce drame, même après avoir lu le rapport qui est toujours intéressant pour progresser..

Juste une réflexion que ce genre de fil m'inspire.

Si il m’arrivais de participer à ce genre de croisière extrême, ce qui est possible (plausible?) car c'est le genre qui peut m'attirer, il me semble que j'en assumerai le risque et ne me reposerais pas uniquement sur la sacro-sainte "responsabilité" du chef de bord.

Partir dans des conditions "inhabituelle" requiers de prendre ces responsabilités et ça n'est pas juste une une formule. Je monte à bord j'accepte le fait que je soit co-responsable de la marche du bateau et de ma sécurité à bord dans toutes les circonstances, donc je prends le risque (et je le gère) que cela ne se passe pas tout à fait comme prévu. Ce ne sont pas des mots en l'air, et donc ensuite, si ça se passe mal, je ne mets pas la faute uniquement sur l'équipage car j'ai accepté les conditions.
Evidemment, le skipper est responsable de l’entretien du bateau et l'organisation de la croisière, il peu décider de partir ou pas, mais une fois parti, tout le monde est co-responsable.

C'est juste ma vision, je ne sais pas si c'est le bon endroit pour en parler, mais à chaque histoire, il me semble que l'auditoire à tendance (trop donc selon moi) à accabler le skipper ce qui me parait injuste. Ceci dit sans rapport direct avec cette triste histoire, juste en réflexion générale sur ce sujet. Une croisière surtout dans ces conditions n'est pas une promenade dominicale et tout ne peut pas reposer sur une seule paire d'épaules AMHA.

05 fév. 2020

@Now
Le skipper est un grand marin. Il fait partie de ceux pour qui la mer est toute leur vie et n'imagine même pas autre chose de possible. De ceux qui ont connu le ça passe ou ça casse. Et puis il y a la réalité économique. L'obligation de trouver des revenus pour continuer à vivre le bateau. Et c'est là que parfois c'est limite. Il y a des erreurs, c'est certain. Mais qui ne sont pas guidées par la non connaissance. Ensuite il y a l'équipage. On ne trouve pas des non aguerris se présenter au pied du K2. Ou alors le guide refuse. En mer c'est un peu différent. Le "je sais" on l'a tous connus.
Ca me fait de la peine de lire ce rapport. Et je me dis que seul, ou à deux, il n'y aurait pas de rapport.
Que chacun en tire les enseignements qu'il peut. Mais à chaque erreur, le prix reste lourd à payer.

06 fév. 2020

C'est une "vision" indéfendable et qui serait sanctionnée par la justice, le cas échéant. Tout skipper est seul responsable de la sécurité des ses équipiers, quelquesoit le contexte (amical, sportif ou professionnel). Il a une obligation de moyen. C'est à lui d'imposer le port d'une brassière, s'il l'estime nécessaire. La jurisprudence ne fait aucun doute. Je pense , entre autres, à ce stagiaire du regretté G.Barbanson, qui avait refusé (heureusement devant témoin) de porter sa brassiaire, avant de passer à l'eau et de disparaitre.
Arnaud, que je connaissais et appréciais, était un adepte de l'approche Tabarly (chacun fait comme il le sent).

06 fév. 2020

Oui, mais cette approche n'est "valable" ou "acceptable" que lorsque que le "chacun" est assez expérimenté pour savoir ce qu'il doit décidé pour sa sécurité et si le contexte lui permet de faire librement ce choix.
J'ai connu des skippers qui "laissaient le choix" tout en se payant gentiment la tête de l'équipier qui enfilait gilet ou harnais.

Dans certaines conditions, naviguant avec un équipage habitué (mon père comme co-skipper) je ne porterai pas de gilet. Si j'emmène des débutants ou des personnes moins expérimentées avec moi, je mets systématiquement un gilet pour les inciter à le faire, voir même je leur impose.
Et je pense commencer à le porter systématiquement, parce qu'au final, c'est pas bien compliqué et qu'une situation parfaitement anodine peut déraper sans qu'on ai le temps de l'enfiler.

06 fév. 2020

Désolé mais tout en étant très respectueux et bien conscient qu'il est toujours bien plus facile et même trop facile de juger après coup, il est quand même aussi normal d'avoir un peu d'esprit critique.

La liste des problèmes est révélatrice et chacun en tirera les leçons qu'ils estiment nécessaire.

Le rôle d'un skipper, pro encore plus est de veiller à la sécurité de son équipage. Soit il embarque des gens assez expérimentés pour savoir décider seuls de leur sécurité personnel et explique clairement les "règles du jeu" : vous décidez de ce que vous devez avoir comme équipement, car moi je ne vous imposerai rien, mais surtout n'hésitez pas à enfiler un gilet / harnais et à crocher une ligne de vie si vous le souhaitez" ou alors il impose.

Le rapport est assez accablant sur les éléments antérieurs à l'accident.

05 fév. 2020

Étonnant de comprendre que ma course/croisière de 36’ qui navigue la plupart du temps à 20 miles des côtes est mieux équipé en matières de sécurité qu’un navire beaucoup plus grand qui navigue dans les "40º rugissants”.

05 fév. 202006 fév. 2020

merci pour le partage.

Ce qui me surprend le plus (et encore plus que peu ici le relèvent) c'est l'absence de longe et de gilet pour les 4 personnes qui sont dehors.

L'entretien du bateau, la règlementation, etc... c'est une chose. Mais à l'instant T dans des conditions peu maniables, il est possible prendre des dispositions, y compris individuellement. Et là, personne n'est attaché...
Il y a certainement un coté psychologique (évoqué dans le rapport), mettre un gilet ou s'attacher est encore parfois vu comme quelque chose de dévalorisant. Ce n'est d'ailleurs pas le cas partout, mais ça me semble encore le cas dans la culture maritime française.

On relève aussi dans le rapport qu'un équipage précédent a été jusqu'au tribunal car il estimait les conditions de sécurité à bord insuffisantes, et cela avant ce tragique accident. J'imagine que ce n'est pas courant.

Comme évoqué juste au dessus, le compromis entre vivre de sa passion, la rentabilité économique et la sécurité n'est certainement pas facile à trouver.

Au final, quoi qu'on pense de la personne, la lecture de ce rapport détaillé du BEA est objectivement assez accablante.

Mais il y a beaucoup à en tirer, rien de bien nouveau, mais quelques fondamentaux de sécurité à se remettre en mémoire.

(Tout cela humblement vu de mon canapé...)

06 fév. 2020

Merci pour le partage.
ABASOURDI!

06 fév. 2020

et il n'y a pas besoin d'aller aux malouines pour risquer de rencontrer une vague traîtresse ... elle peut se montrer, aussi, aux portes de notre port d'attache ...

06 fév. 2020

@Yannbis
Indépendamment des questions relatives à la préparation et à l'entretien du bateau, tu poses le problème du non usage du gilet/harnais et de la relative dévalorisation qui affecterait celui ou celle qui l’utiliserait.
C'est presque une question de culture (nautique): en Ecosse ainsi qu'en Irlande. TOUS les plaisanciers ( en tout cas au minimum 95% d'entre eux) portent gilets autogonflants/harnais dès l'appareillage ou dès l'embarquement dans l'annexe. Parfois un équipage apparait, sans ces attributs: invariablement, le bateau concerné vient du sud de la Manche. Et pourtant le principe d'Archimède et les risques d'une eau à 9 degrés Celsius sont valables pour tous...

06 fév. 2020

Je suis un acharné des vestes/flottantes/harnais, au moins, on les porte…
Dommage qu'elle n'aient pas évolué et aient été abandonnées…
:-(

06 fév. 2020

J'ai l'impression que dans l'esprit de beaucoup de Français, porter un gilet, ça fait "débutant"...

06 fév. 2020

Mieux vaut faire "débutant" que "finissant"...
www.hisse-et-oh.com[...]n-gilet

06 fév. 2020

Je pense que ça a été longtemps le cas mais les mentalités évoluent. Avec l'arrivée de gilet auto-gonflant de plus en plus ergonomique, il n'y a plus de raison de s'en passer.

06 fév. 2020

Pour moi, les règles sont simples :
- on porte dès que les amarres sont larguées.
- la nuit, on s'attache.
- en solo, je m'attache.
Cette année, je me suis équipé d'une balise perso AIS, et si je continue le solo j'ajouterai une PLB.

06 fév. 2020

Bonjour.50 ans de nav en solo un peu partout plusieurs fois éjecté (en muscadet)plusieurs fois couché (romanee,passoa) mais toujours attaché court et gilet gonflable! J ai jamais regretté !

07 fév. 2020

Exactement - on n’aurait à regretter que la seule fois qu’on n’a pas été attaché!

06 fév. 202006 fév. 2020

Et aller, c'est reparti ...

  • on porte dès que les amarres sont larguées.
  • la nuit, on s'attache.
  • en solo, je m'attache.

ça c'est pour moi l’archétype du raisonnement absurde.

Je ne porte que rarement le gilet et si on m'oblige à le faire je ne pars tout simplement pas sur ce bateau.

Dans les circonstances du drame en question, j'aurais sans doute porté le gilet et me serais peut être attaché mais dire que c'est obligatoire dés les amarres larguées ... pfffff

06 fév. 2020

C pourtant la règle que j avais institué et je suis pas un dictateur

J avais dit on part à 4 on arrivera à 4, vous tombez vous êtes morts

Les derniers jours avec petit temps on a un peu relaxé mais pas la nuit, la deuxième règle était 2 personnes de quart, sur :4

06 fév. 202006 fév. 2020

Désolé now, mais pour moi tu es affligeant quand tu dis ce genre de chose pour pas dire plus.

Je suis les mêmes règles du gilet pour tout le monde une fois le ponton quitté, et attache de nuit ou solo. Cela relève pour moi juste du bon sens.
Mépriser et critiquer ceux qui le font fait parti du processus des vieux cons qui se pensent plus fort que tout et tous, comme le disent iclo ou estran.

Tu n'es pas plus fort que les autres et tu n'es pas à l'abri d'un malaise, d'un vertige qui te fait trébucher, de n'importe quel aléa. L'an dernier, un monsieur est mort noyé dans mon port en faisant le plein en pleine journée. Il a été retrouvé flottant des heures après entre deux pontons. Et des exemples comme ça il en existe des tas.

Heureusement les mentalités évoluent, au ski on ne voit plus beaucoup de gens sans casques à part certains vieux, en voiture rare sont les cons à rouler sans ceintures. En bateau dans une génération je pense que ça sera rentré dans la cervelle de tous.

Ce qui m'a foutu hors de moi c'est la remarque "Je ne porte que rarement le gilet et si on m'oblige à le faire je ne pars tout simplement pas sur ce bateau."
Mon dieu mais j'ai un type comme ça sur mon bateau, qui fait son rebelle à deux balles alors que ça n'a rien de contraignant de porter un gilet, c'est pas lui qui décide de partir, c'est moi qui le dégage du bord.

07 fév. 2020

le gilet, la longe et le bonnet, ça devrait être obligatoire dès le pied posé sur le ponton. A ça on ajoute les moufles en hiver, les doubles chaussettes et la veste flottante et on est prêt pour le grand "sot".

07 fév. 202007 fév. 2020

@ Farador,

Tu te trompes de A à Z quand à mes intentions quand j'écris cela.

Evidemment que je ne suis pas plus fort qu'un autre, évidemment que je ne suis pas à l'abri d'un malaise ou n'importe quel autre incident, au même titre que n'importe qui. Qui pourrais prétendre le contraire ? tu enfonce des portes ouvertes avec tes généralités.

Il n'empêche que le port systématique du gilet dans toutes circonstances n'est pas MON choix pour MA sécurité, on a déjà eu ce débat milles fois sur H&O et je ne répéterais pas une nieme fois les raisons car contrairement à toi, je ne cherche pas à convaincre et contrairement à ce que tu dis, cela n'est en aucun cas du mépris ou une critique envers ceux qui font différemment, au contraire de ceux qui comme toi veulent à tout prix imposer LEUR règles.

Je ne râle que envers ceux qui veulent imposer et pas envers ceux qui font un choix différent du mien, il faut lire et pas interpréter stp.

Je ne devrais plus intervenir sur ce genre de fils, ça se termine toujours de la même façon.

[édit] en relisant je m'aperçois qu'effectivement il manque trois mots dans ma phrase qui a tant énervé farador " je ne porte que rarement le gilet et si on m'oblige en toutes circonstances, alors...."
Je reconnais que cette phrase est peut être un poil excessive mais ça ne change rien à l'idée.

07 fév. 2020

Pour ma part, sauf lorsque c'est obligatoire, il est rare que je porte le gilet. Par contre, dans leur cas, j'aurais porté un harnais COURT.

D'autant plus que le cockpit de barre était SURELEVE et d'autant plus dangereux.

07 fév. 2020

Houla Vicking, attention tu est un inconscient, tu ne feras pas un vieux marin ... 😁

07 fév. 2020

Ce qui est assez amusant, c'est qu'avec les gilets modernes, légers et très ergonomique, il n'y a plus AUCUNE raison objective de ne pas les porter.

Juste une inertie et une fièreté mal placée.

07 fév. 2020

Mais est-on sûr, certain, qu'il va se gonfler ???
Il y a des statistiques sur l'utilisation de ces gilets, autre que les recommandations des fabricants ?

J'en ai un, jamais porté ! En revanche, je mets un harnais serré quand c'est nécessaire, comme viking35.

06 fév. 2020

Avoir été équipier de Tabarly et finir comme Tabarly ????
Dans une course assez récente un vieil équipier a été perdu éjecté par une déferlante à l'instant précis où il décrochetait sa longe pour une nouvelle prise
Quand j'ai ouvert l'arrière du cockpit de mon DI acier pour accéder facilement à la jupe, Glbert Caroff, l'architecte connu, avait lourdement insisté pour que je prévoie un système empêchant d'être éjecté arrière sur une déferlante. Ce qui fut fait. Dans les conditions tumultueuses la personne à la barre est systématiquement attachée court au pied de la console. Toute autre personne présente est équipée harnais et longe crochetée. La descente est naturellement fermée.

06 fév. 2020

Bonjour,

Le nombre de MN parcouru donne certes de l' expérience, mais l'expérience et la sécurité sont deux choses très différentes.

De plus quand on navigue sur un bateau de 20 m, on a peut-être «un peu trop» tendance a se sentir en sécurité par les caractéristiques du canote.

C' est bizarre, mais je n' ai vu aucun plan du film de P.H Huglo où la descente du Contessa 32 n etait pas fermée par mauvais temps!

Gorlann

06 fév. 2020

''De plus quand on navigue sur un bateau de 20 m, on a peut-être «un peu trop» tendance a se sentir en sécurité par les caractéristiques du canote.''
C'est pas faux !

06 fév. 2020

Ce rapport est très interessant, puisque suffisamment détaillé pour constituer une base de reflexion solide sur ce genre de circonstances. Quelques réflexions pêle-mêle:
- Paradise a rencontré, dans des conditions encore maniables (pour un voilier de 20m et 30 T), force 8 à 9, mer très forte, une vague suffisamment grosse pour le propulser comme il l'a été. Je ne pense pas que l'on puisse parler de vague scélérate, mais bien de hauteur maximale de vague, normale sur 6 ou 12heures, donnée par Méteo France. Il suffit d'une seule vague pour non seulement rouler mais aussi remplir et couler direct un voilier (voir le cas du Classe 40 en décembre à l'approche des Acores). C'est à dire qu'il faut s'attendre, au large, par mauvais temps encore maniable, et se préparer à une mauvaise vague destructrice.
- On évoque beaucoup le harnais, mais pas assez la fermeture de la descente, très mal pensée sur les voiliers de série. Se préparer à LA vague, c'est également étanchéifier la descente, avec un panneau pas fait pour ça et difficilement maniable.
-La bouée couronne ne sert à rien.
-Arnaud, 67 ans, n'a pas reussi à se hisser sur le radeau, une fois larguée. Quant à l'invitée, elle s'est soit noyée sous la vague, soit fait un arrêt cardiaque. Cela illustre bien la règle du 1, 10, 1 : 1mn de survie par choc, 10mn de survie par crampes, 1h par hypothermie (dans une eau à 10°).

06 fév. 2020

Personnellement, ce qui m'attriste dans ce récit, c'est la position des passagers.
Vous n'allez pas aimer ce point de vue, parler d’assistanat ou que sais-je, mais il y a un réel problème pour les équipiers/passagers quand on s'embarque sur ce type d'aventure, ce qui est maladroitement nommé "Syndrome de Stockolm" par un passager à posteriori dans ce rapport.

Il est extrêmement difficile pour un passager de quitter un bord. C'est un déchirement psychologique, et parfois financier.
Clairement, le bord était à fuir. Pour moi, ce rapport est édifiant, car il me fait réaliser que si j'embarquais pour ce type d'aventure, je lance une pièce en l'air, pile c'est génial, face, je voudrais débarquer.. Et je me connais, je n'oserais pas le faire, au risque d'en crever.

Je pense que pour ce type d'embarquement, il serait nécessaire - bien que fort difficile - de donner les moyens aux gens de débarquer.
Sans déconner, un bateau dans ces eaux qui n'a ni moyen de se chauffer, ni moyen de barrer automatiquement, et sur lequel on accumule les "ca ne marche pas"/"on n'utilise pas ca"...
Mais même si j'étais le capitaine je ne largue pas les amarres dans ces conditions !
(et là, ce sont des passagers, payants, probablement une somme significative)


Après, je suis consterné du nombre d'accidents graves où un bout dans l'hélice représente une cause majeure. C'est clairement un aspect qui mériterait aussi d'être travaillé.


Aussi, le passage sur le capitaine qui souhaite remonter à bord, mais qui se fait trainer après que le moteur soit allumé est aussi atroce que ridicule.


Petit message aux nombreux lecteurs qui lisent sans donner leur avis :
Beaucoup de gens considèrent que sur Hisse et Oh, on exagère les accidents, on passe notre temps à dramatiser et se raconter des histoires.
Sauf qu'en discutant avec eux sur le ponton, ils indiquent assez souvent une histoire "drôle", où ils ont clairement frôlé la mort. (le plus classique : noyé dans un port, souvent d'excellents nageurs par ailleurs)
C'est super triste à dire, mais je connais au moins une personne - excellent marin ! - dont je pense qu'il ne mourra pas à terre.

Aujourd'hui, la mer n'est pas si dangereuse, ce sont les marins qui le sont.

06 fév. 202006 fév. 2020

Ce "Syndrome de Stockolm" me fait plutôt penser au film "I comme Icare"
(la fausse expérimentation au choc électrique), qui montre la soumission à l'autorité (hiérarchique, de compétence supposée).
www.allocine.fr[...]ateurs/
Il faut arriver à dire "non"
D'ailleurs dans l'expérience, il suffit que deux "compétents" commencent à se disputer pour que le groupe se rétracte.
Cela ressemble aussi à l'effet de groupe : tout seul on n'irait pas, en groupe, cela "doit" passer...

07 fév. 2020

Pas forcément aussi simple.
Les guides de haute montagne sont sans cesse en bute à des clients qui ont réservé depuis longtemps pour faire une course, versé des ahrres , pris leurs vacances , viennent parfois de très loin. Si lorsqu'ils arrivent le guide leur annonce que les risques d'avalanche sont trop important pour faire la course , celui ci est presque toujours soumis à la pression des clients pour partir quand même.

Dans le cas qui nous intéresse , les clienst étaient venu de fort loin , avaient déjà dépensé une fortune pour arriver sur place , la pression pour partir devait être terrible.
Demander si tout le monde voulait partir c'était soulager cette pression et pouvoir renoncer plus facilement si l'un au moins des participants avait décidé de ne pas partir.

07 fév. 2020

Oui je suis d'accord, cela existe aussi dans ce sens là.

07 fév. 2020

S'il y a une petite sonnerie qui dit ça sent mauvais et que que l'on n'est pas capable de dire non, c'est qu'il est temps de changer de métier !
Désolé...

06 fév. 2020

Ce n'est pas à un passager de prendre la décision, dans ce cas c'est le skipper qui se défausse (à mon sens). Si on veut faire lire ce rapport, la moralité c'est qu'il faut avoir un matériel en bon état de marche (whaou !!). A noter que le reste de l'équipage à assurer (et cela n'est pas assez souligné ici), même si le matelot taffé au noir (il me semble).

06 fév. 2020

C'était MISSION IMPOSSIBLE

Avec un franc bord de 1.2 m, ce ne sont pas " une perche IOR, ni Lifesling, une ligne de jet à bout flottant, une rescue ladder, unsilzig- BEA" qui auraient permis de remonter un homme de 67 ans et 100 kg avec des creux de 6 m et par force 8 à 10.

Depuis 1973, Arnaud avait accumulé 1000 fois plus de milles que *la moyenne *d'entre vous.

Tous les moyens de secours auraient pu être à bord, le dénouement aurait sûrement été le même.

J'ai le sentiment que peu d'entre vous imaginent ce qu'est de dominer un voilier de 20 m et 30 tonnes dans 6 m de creux , sous grand-voile à quatre ris, trinquette 1 , et yankee 2 presque entièrement roulé, dans 35 à 50 nœuds de vent de NNE" .

Repêcher un homme à la mer est une mission quasiment impossible. Surtout *avec 1.2 m au moins de franc bord. *

Personne ne souligne la *QUALITE de l'intervention des équipiers *rescapés.

Voilà un équipage qui vient de se faire "secouer" en mettant le mat dans l'eau à 110 °; sous l'eau pour trois des équipiers, dont une sérieusement blessée; qui vient de voir une équipière coulé sous leurs yeux et leur capitaine qui surnage à quelques mètres du bateau.

Malgré cela, en quelques dizaines de secondes, la touche MOB est activée, une bouée fer à cheval lancée, le moteur démarré.

"Dans l’instant, le marin appuie sur la touche « Distress » de la VHF ASN, choisit l’option « MOB » du menu, envoie le message sélectif numérique, démarre le moteur - BEA "

Ensuite, ils affalent "les voiles dans l’urgence".

Mieux, ils "effectuent une manœuvre pour se rapprocher du capitaine qui N’A PAS ETE PERDU DE VUE. Délivrée de ses liens, la bouée fer à cheval est lancée - BEA "
Ils lancent ensuite le canot de survie et réussissent à revenir à coté d'Arnaud dans l'eau glaciale depuis déjà combien de minutes?

BRAVO A EUX pour avoir à trois géré une telle situation d'urgence.

Vous parlez équipement, contrôles de sécurité mais, savez vous que depuis 10 ans, "Paradise" passait le plus clair de son temps entre l'Uruguay et l'Antartique après un tour du monde et n'a pas dû naviguer dans l'hémisphère nord?

06 fév. 2020

Neanmoins nous plaisanciers nous n'avons pas la culture de la securité que d'autre profession ou d'autre milieu ont .

petite histoire : l'année derniere j'invite un copain a faire une virée Lorient/ belle ile ,un peu plus de 20 milles , temps super etc .. le copain en question est en retraite aussi ,ancien pilote dans l'année durant toute sa carriere .On embarque et sortons du port .."bon qu'il me dit quelles sont tes consignes de securité "..je lui fait un petit topo ..et lui dit les brassieres sont sous la couchette avant ..." montre moi les" ..je m'execute , il les sort en met une l'ajuste et la place sur sa couchette "ainsi je l'ai a porté de main on ne sait jamais ...etc etc ..et ce n'était pas pour m'emmerder seulement il faisait celà tous les jours dans son avion ...
Il faut bien le dire nous s'est assez léger coté sécu ...

06 fév. 2020

Anecdote aéroamusante: ayant enfin réussi à me ficeler serré avec parachute pour une séance de voltige
où le pilote et la machine sont mis à rude épreuve (que je trouve finalement moins violente que dans le type de situation marine discutée), un vieux de la vieille s'approche et me dit: Pourquoi vous fatiguez vous à mettre un parachute, cela ne sert à rien !.

06 fév. 2020

En planeur, le parachute non seulement participe au centrage de la machine mais est aussi un coussin plutôt confortable! :-)

06 fév. 2020

et cela sert, comme en voltige, malheureusement pas à tous les coups.

06 fév. 2020

Le problème n'est pas le comportement de l'équipage et des passagers APRES l'éjection du skipper et d'une invitée connaissant très bien la voile mais le comportement du skipper et de son second AVANT le drame.
Le minimum exigible pour un skipper est au moins qu'il fasse tout pour rester à bord quand on a le plus besoin de lui et qu'il fasse en sorte que ses passagers ne passent pas par dessus bord quand une vague balaye le pont.

06 fév. 2020

On n'a pas parlé de contrôle de sécurité, vu qu'il ont été supprimés pour la plaisance depuis 30 ans et depuis 15 ans pour les NUC, remplacés par un registre d'entretien.
;-)

06 fév. 2020

Merci V35 de préciser ce que certains considèrent comme parjure- voir plus haut.

07 fév. 2020

Je suis globalement d'accord avec toi mais je pondèrerai légèrement les propos dans le sens ou le BEA ne dit pas que les éléments auraient permis de le remonter mais l'absence de ces éléments de sécurité qu'il aurait du avoir (rappelons le...) est un facteur contributif de la disparition.

Bravo aux équipiers présents pour avoir gérer... Comme tu le dis, personnellement je n'ai jamais manoeuvré un bateau de cette taille et j'imagine la difficulté à ajouter au stress de la situation en étant dans des eaux comme celles la...

Néanmoins, à la lecture du BEA, ce qui m'a le plus choqué personnellement est l'entretien du voilier sachant justement où il navigue et qu'il embarque des personnes payantes (dont des novices de la navigation). C'est ce point la qui pour moi est inadmissible.

Pour la partie juridique du bateau, je ne lui jeterai pas la pierre, quelle société n'a jamais essayé de trouver une parade pour s'enlever des contraintes réglementaires?!

J'ai fait lire le rapport à ma femme qui navigue depuis aussi longtemps que moi et qui m'a dit "la vie ne tient qu'à un fil".

07 fév. 2020

Ils ont fait un boulot extraordinaire avec le peu de moyens dont ils disposaient. Je ne vois pas (et si j'en avais je les garderai pour moi) aucune critique à l'encontre de ce que l'équipage a fait et tenté dans une situation aussi dramatique.

Après je ne partage pas la vision fataliste de "il était impossible de repêcher un équipier": du matériel adapté aurait pu changer la donne.

La Clipper Race a perdu (au moins une fois) une équipière : elle n'avait pas suivi la procédure qui impose d'être harnaché en permanence à bord quelque que soit la situation. L'équipage a bien réussi à la récupérer mais trop tard. Mais visiblement, l'organisation et les règles de la Clipper semblent bien être à l'opposé de ce qu'on a vu à bord de ce navire...

A partir du moment où on accepte à bord des passagers payant, qu'on ne connait pas, qu'on ne sélectionne pas en naviguant avec eux au préalable pour les former et les évaluer, on ne peut pas partir du principe qu'on les laisse être maitre de leur sécurité. C'est aussi simple que ça. Si j'embarque un parfait débutant, je ne vais lui laisser le choix d'enfiler ou non un gilet : parce qu'il risque simplement de croire que passer par dessus à quelque chose de comparable avec le fait de tomber dans une piscine tout habillé.

06 fév. 2020

D'accord avec outremer.

Si le skipper avait une expérience aussi considérable et une excellente connaissance de son voilier, il aurait dû savoir qu'en cas d'homme à la mer dans les conditions décrites, ce serait "mission impossible" et, par conséquent, il aurait dû imposer gilet et harnais à tout le monde, à commencer par lui-même.

06 fév. 2020

J'ai souvenir qu'il fut un temps où lorsque les conditions l'exigeait ne restaient sur le pont que les personnes indispensables à la manœuvre.
Le reste de l'équipage en (relative) sécurité à l'intérieur, panneaux fermés

06 fév. 2020

Question problème, c'est surtout l'état du bateau !!!

06 fév. 2020

@ Vicking 35.

Extrait du rapport :
"
Simultanément, l’équipage de PARADISE poursuit ses recherches, sans avoir d’idée précise
quant à la position du radeau. Un appui sur la touche MOB du GPS aurait permis de donner en
permanence l’azimut et la distance de la dernière position connue du radeau.
"

Donc, la fonction MOB n'a pas été activée et c'est pour ça (entre autre) que l'équipage n'a pas réussi à retrouver le MOB après le premier passage.

Cela ne remet pas en cause le reste de ton intervention, et ne veux pas dire qu'ils auraient pu le remonter si ils l'avaient retrouvé, mais c'est juste pour préciser que ils ne l'ont pas retrouvé car en l'absence d'indication d'un équipement, ils ne savaient plus ou il était et il était quasi impossible de revenir sur lui après l'avoir perdu de vue.

07 fév. 2020

Now : Le rapport précise :"Dans l’instant, le marin appuie sur la touche « Distress » de la VHF ASN,choisit l’option « MOB » du menu, envoie le message sélectif numérique, démarre le moteur "

Qu'ensuite, ils oublient que la touche MOB était activée est bien compréhensible du fait du stress intense qu'ils on dû subir.

07 fév. 2020

oui pour la VHF et non pour le MOB du GPS. J'en ai conclu ça car il est précisé "Un appui sur la touche MOB du GPS aurait permis de donner en permanence l’azimut et la distance de la dernière position connue du radeau"

Mais bon je suis d'accord qu'avec le stress ...

06 fév. 2020

Ce genre de croisières est ouvert à toute personne en bonne condition physique, même sans expérience de la navigation. En général, les néophytes font confiance aux pros, alors si les personnes plus expérimentées leur disent que les conditions permettent de partir, ou que le port du gilet n'est pas indispensable, ils "suivent le mouvement".

Comme l'a dit quelqu'un, dans les pays du Nord, le port du gilet et du harnais est la règle.
J'ai suivi un stage de sécurité en mer et le formateur (un tour du monde à son actif) était très clair : pour lui un navigateur qui ne porte pas de gilet c'est un mort en sursis.

07 fév. 2020

en solo tu vas avoir l'air malin tout seul dans l'eau avec ton gilet à voir partir ton bateau au loin...

07 fév. 2020

J'ai eu l'occasion de naviguer sur le trimaran Macif, et j'ai jeté un oeil au gilet de François Gabart. Il a effectivement l'air malin, en solo, avec son gilet. A part qu'il porte aussi une poche en neopréne au niveau du coeur avec une balise AIS et une balise PLB.
Gilet + balise locale + balise satellite. S'il tombe à l'eau il de bonnes chances de s'en sortir.
Certes, tout le monde ne fait pas le tour du monde. Et c'est peut être un peu excessif pour la plupart d'entre nous. Mais en solo... ?

07 fév. 202016 juin 2020

Sous mon gilet auto, j'ai un autre gilet (rayon pêche chez d4) dans lequel j'ai :
Balise PLB,
Téléphone dans poche étanche avec carte SIM à 2€, mise en route sans code, et bouton "196" sur lequel il suffit d'appuyer pour envoyer la position, et appeler les Cross,
Mini corne de brume,le sifflet fourni est trop faible.
Cyalumes,
Lampe flash à mise en route auto,
Mais chacun fait comme il veut... ou selon son expérience...

09 fév. 2020

Les gilets autogonflant ont tous une boucle et servent aussi (surtout) de harnais.
En solo (et en équipage), j'ai toujours mon gilet sur le dos.
Après, chacun fait comme il veut.

09 fév. 2020

Non Bigjack, il y a de nombreux gilets gonflants sans harnais, ce que je trouve d' ailleurs dommage, et beaucoup de gilets avec harnais n' ont pas de soucutale, ce qui est scandaleux!

Gorlann

09 fév. 2020

@gorlan : en effet, la sous-cutale est souvent vendue en plus!
Autant ne pas mettre de gilet...sans sous-cutale, il remonte, mais tout seul.

09 fév. 2020

Etonnant !
Faire le bon choix lors de l'achat alors ....

07 fév. 2020

@Lebrisac: mauvais esprit => -1 et à -10 tu verras que tu mettras ton gilet !

07 fév. 2020

Quizas, j ai un mauvais esprit quand le monde est binaire.

07 fév. 2020

Il a raison je porte tres souvent le gilet simple et 2 longes
Mais la flottabilité ne sert à rien en solo

L été quand il fait chaud c insupportable de mettre un gilet gonflable

07 fév. 2020

Donc l été le gilet simple

07 fév. 2020

C'est un rapport assez insidieux , un peu trop en rapport avec la réglementation française.
Dans ces coins là , tout peut arriver.
Je pense à un Damien qui avait chaviré et resté pas mal de temps la tête en bas.
Un cargo passagers s'était trouvé sur le flanc en Antarctique.
Il fallait ramener les passager à-coups Ushuaia d'où cette traversée du Drake difficile.
Ushuaia , Ce n'est pas Lorient ,la Rochelle ou le Marin.
C'est le système débrouille pour trouver les pièces que quelquefois les clients ramènent.
Perso , je pense qu'ils auraient dû être attachés en barrant.
Mon jugement s'arrête là alors que je m'attache rarement.
Beaucoup plus si j'ai des passagers.
Un kite surfer est décédé aux Glénans , haché par l'hélice du HB .
Il existe des protections d'hélice qui auraient pu éviter cet accident.
Est ce obligatoire maintenant ?? Je n'en ai pas l'impression...
Donc , les rapports : Bof,Bof

07 fév. 2020

En gros, ton argumentation ne fait que démontrer, voir limite justifier, le fait que le bateau n'était pas en état... Je pense que la problématique de faire entretenir un bateau dans une telle région était largement connue et aurait du être gérée correctement.
Qu'une agence de voyage vendent ce genre de croisière sans se poser la moindre question...

07 fév. 2020

Que les protections d'hélice ne soient pas obligatoires sur les hb , c'est effectivement domage.
Peut être est ce parceque ça bouffe un peu de puissance , sur un 2,5 cv ça peut être un problème ,mais sur un 10cv et au delà.....

07 fév. 2020

depuis l'accident aux Glenans ceux-ci ont équipé tout leur HB d'une cage

07 fév. 2020

L'été la plage des grands sables à Groix est envahie par des semi rigides avec des hb de forte ou très forte puissance , je n'en ai encore vu aucun avec une cage d'hélice.

07 fév. 2020

Calypso parle de l'école des Glénans qui a pris cette mesure suite à l'accident, ce n'est pas imposé pour le monde.

07 fév. 2020

Un débat fort interessant qui n’a pas trop dérapé. Comme quoi, face à des drames, on peut échanger des idées sans stigmatiser les autres intervenants.

L’intervention que j’ai le plus apprécié est celle de Viking, à mon avis la plus proche de la réalité, merci à lui.

Je crois qu'on a tous vécu des situations où on a frôlé le drame.Et, après coup, on se dit, on a eu chaud. Et, la prochaine fois, je ferais autrement.

Ça s’appelle parait-il l’expérience, encore qu’en bateau, on ne vit jamais deux situations identiques. Et c’est pour ça qu’on aime et qu’on continue.

On a beau anticiper, préparer, informer, le risque zéro n’existe pas comme dans tout sport et surtout dans le grand Sud.

Hervé

07 fév. 2020

pourquoi polémiquer sur cette histoire de s'attacher tout le temps + vestes flottante + balise perso et patin couffin ...
bien sur que l'équipage du Paradise dans ces conditions auraient du s'attacher et qu'il est recommandé de systématiquement le faire quand la mer est mauvaise, mais libre à un chacun de le faire pour une sortie de quelques heures ou même sur les pontons ou dans l'annexe mais expliquer cela à ceux qui font une transat ou en solo sur la longue route et leur dire qu'ils sont inconscients de ne pas le faire, c'est comme de leur dire de sortir dans le cockpit toutes les 10 minutes ou de dormir par tranche de 20 minutes pendant 3 semaines... personne le fait tout simplement parce que ce n'est possible, donc dire que sur mon bateau c'est comme ça ... oui comme vous voulez, sur votre bateau, et quand vous le voulez, mais on ne peut pas en faire une règle, cela dépend des circonstances.
quant au rapport il est intéressant et instructif mais malheureusement dans tous les rapports d'accident il y a toujours des causes trouvées pour expliquer l'accident sinon il n'y aurait pas eu d'accident, et même si ce bateau avait été en parfait état et mené avec une parfaite sécurité et qu'il avait disparu sans en connaitre les raisons on aurait sans doute reproché à cet équipage de partir avec plus de 20 noeuds de vent !

07 fév. 2020

Voilà qui est plein de bon sens... enfin!

07 fév. 202007 fév. 2020

Ben non, parce que grosso-modo, Quizas écrit que si ma tante en avait, elle aurait un vélo d'homme et je l'appellerais tonton.

Ce sur quoi on peut être s'accorder, c'est que le particulier sur son propre bateau peut se permettre de faire comme il l'entend. Même si on peut en discuter : s'il se met à demander des secours, ça aura un coût, et si ce coût aurait pu être évité etc. etc. Mais on en reviendrait à des histoires de tantes et de vélos.

Ce sur quoi il n'y a aucune discussion possible par contre, c'est la réglementation (et j'oserais même dire la déontologie) liée à une prestation tarifée avec engagement de responsabilité.
Et dans le cas présent, le BEA est dans son rôle de A jusqu'à Z, et ses explications et recommandations sont tout aussi exactes, même si le capitaine avait une longue barbe et une belle pipe, même si la mer était au sud, même si ma tante s'était trompée de vélo.

Edit : fôtes d'aurtaugraffe...

07 fév. 2020

Hello !
"Ce sur quoi il n'y a aucune discussion possible par contre, c'est la réglementation"
C'est un peu mon idée fixe : pourquoi avoir créé la catégorie NUC qui a des exigences (un peu) supérieures à la simple plaisance et qu'elle ne soit pas strictement obligatoire pour toutes les navigations professionnelles ! A fortiori pour de telles navigations…

07 fév. 2020

Je mettrais en parallèle la ceinture en voiture :
Il y a 30 ans, un conducteur expérimenté dépassant les centaines de milliers de km ne mettait pas sa ceinture.
(Ca sert à rien, j'ai jamais d'accident, je sais conduire, etc)
Aujourd'hui tout le monde la met, et trouve cela normal.
En voiliers, beaucoup de vieux routards sont restés sur le schéma initial, jusqu'au jour où.

Évidemment que par tout petit temps faut pas s'embêter, mais par gros temps, ca ne coûte pas grand chose ... Surtout sur un gros bateau où on peut s'attacher long.

07 fév. 2020

J'insiste ;tout celà est une question de culture de la securité ,et en plaisance elle n'est pas assez développé et perso je suis loin d'etre au top dans ce domaine
J'ai vu professionnellement petit a petit la securité pris en compte serieusement ...par exemple le casque imposé .il y avait des critiques ,des résistances ,voir des moqueries ..et apres quelques temps j'ai vu certain venir au réfectoire avec le casque visé sur la tete .. et bien d'autre dispositifs qui de prime abord pouvaient semblé exagéré ..Et bien quoi que l'on en dise le taux d'accident a petit à petit chuté ..

C'est une question de culture de la securité ,par exemple on ne devrait pas se poser la question si necessaire ou pas :la brassiere toujours sur le dos ..etc etc (je la porte que tres rarement ,une connerie) .

j'ai un copain formateur en securité dans le milieu maritime (marins,plaisanciers,soldats etc) pour lui il y a un sacré boulot a faire de ce coté là ..on est nul

07 fév. 202007 fév. 2020

C'est bien ça Pewi, mais les intégristes du gilet voudraient nous le faire porter " des que les amarres sont larguées" quand ça n'est pas des qu'on est sur le ponton", etc,etc...

Venez naviguer en med, l'été arrache avec 2 gilets et trois longes c'est dangereux. A bord on doit rester à l'aise et maître de ces mouvements pour être en sécurité.

Par contre dans des conditions plus extremes ça n'est pas la même chose bien sûr mais chacun doit être libre de décider quand cela devient trop et qu'il faut s'équiper.

Et oui bien sur un jour je peux me tromper, aller trop loin pour mes capacités et tomber à l'eau, la vie est une activité mortelle, Je peux aussi me faire écraser en traversant la route ou avoir un avc en dormant, est ce pour cela que je doit rester confiné chez moi ou ne plus aller me coucher?

07 fév. 2020

UN GILET aurait seulement permis à Arnaud de retirer ses bottes avec plus de facilité. Mais pas son ciré afin d'essayer de remonter dans le canot de survie.

Pour info, ses équipiers ont observés Arnaud essayer par TROIS FOIS de se hisser dans le canot de survie.

En imaginant qu'il ait réussi à se hisser à bord, il fallait encore le transborder transi et surement en hypothermie sur Paradise, toujours avec des vagues de 6 m! Ce n'était pas gagné.

Je partage presque totalement le point de vue de Now.

07 fév. 2020

On va dire que dans de telles conditions la priorité est de tout mettre en oeuvre pour rester à bord: je compterais plus sur un harnais (qui va maintenant souvent de paire avec un gilet) et une longue que sur le fait d'avoir de l'aide pour rester à la surface dans la flotte au entre Amérique du sud et Antarctique.

07 fév. 2020

je compterais plus sur un harnais (qui va maintenant souvent de paire avec un gilet)

J'allais l'écrire... Aujourd'hui, quand on enfile un harnais, on enfile aussi un gilet, et vice-versa.

07 fév. 2020

dans de telles conditions apparemment l'important est de ne surtout pas tomber à l'eau, donc comme tu l'indiques la longe courte semble la seule solution de sécurité efficace.

apparemment le pilote automatique s'en est bien sorti après le drame pour ramener le reste de l'équipage, mais ce n'était peut-être pas dans les mêmes conditions?

07 fév. 2020

"les intégristes du gilet"

Et tu reproches aux autres d'avoir des propos excessifs ?

80% des accidents en mer concernent les bateaux de plaisance alors que le port du gilet est obligatoire chez les professionnels.
Il y a pourtant beaucoup moins de chance de se tomber d'un cargo que d'un Bavaria.
C'est juste pour emmerder le monde.

Les professionnels sont victimes des législateurs intégristes en matière de code du travail.
Libérons les professionnels de leurs gilets !

Le port du gilet est aussi un bon moyen visuel d’être repéré en cas de chute par dessus bord.

Bon, mais j'vais pas essayer de convaincre un anarchiste qui lutte contre le bon sens élémentaire si c'est le combat d'une vie. :))

07 fév. 2020

Tu connais le principe de la légitime défense?
J'emplois des termes en rapports avec ceux qui me sont adressé ...
il est vrai que je n'ai pas la sagesse de ne pas répondre à certaines provocations, mais je vais me soigner.

07 fév. 2020

... Et les intégristes de la ceinture on voulu nous la faire porter avant même qu'on tourne la clé.

Evidemment que c'est stupide de mettre sa ceinture pour faire des manoeuvres sur un parking, et ne dites pas que ce n'est pas chiant, quand on veut se retourner pour la marche arrière, c'est super chiant.

Sauf que voilà, maintenant, on la mets. Pourtant, ca a plein de défauts, et ca ne sauve pas tout le temps, loin de là.
Mais on la mets.

Le problème, d'utiliser les intégristes comme excuse pour le pas le mettre, c'est qu'on se retrouve avec des "faites comme vous le sentez" dans des conditions monstres, et des "hou, le nul, il a son gilet !" dans les ports. (vécu)

Je n'irais jamais me moquer de quelqu'un qui n'a pas son gilet sur les pontons.
Mais clairement, je me méfierais d'un skipper qui ne se gène pas pour quitter son bateau en annexe sans prendre de gilet (mais je n'irais pas lui faire la morale non plus)


Pour le cliché du vieux marin qui s'en fout de la sécurité, je confirme, hélas, qu'il y a aussi des jeunes marins qui s'en foutent (voir font de la résistance active).
Et ces derniers feront plus de dégâts dans la conservation des usages pourris.
(peut-être qu'ils s'imaginent que c'est la classe de mourir comme Tabarly)

07 fév. 2020

Ben non Peuwi, tu peux pas mettre en parallèle la ceinture, car tu peux rouler lentement ou pépère et te faire rentrer dedans. Le port du gilet et du harnais relève de la responsabilité du skipper. 1.20 de franc-bord, vous dites, et à la gîte ? Et avec une drisse? Même en ayant eu le réflexe d'enregistrement la position de la chute, entre un bib qui devait bien dériver avec le vent et une tête qui dépasse ?? Faites l'expérience de jeter un ballon(de couleur non flashi) dans l'eau.

07 fév. 202007 fév. 2020

c'est bien là le probleme Skipper Tramex on trouve toujours des cas ainsi ..c'est le probleme du casque certains disait si je reçois 10t sur la tete le casque ne servira a rien ...donc on ne le met pas ...

c'est une question de culture de la securité il n'y a rien à faire ... on n'a pas à dire dans ce cas on doit et dans d'autre pas , à partir de là c'est foutu ...

Tiens autre exemple tout con : a l'armée avant de partir avec un vehicule le plein de carburant doit etre fait ..ça parait idiot ... combien l'été tombe en panne de GO en allant à la peche on en a pas mal à la VHF ..ils devraient systématiquement faire toujours le plein avant de partir ,ça devrait etre un reflexe ,une habitude ,une seconde nature ,..question là aussi de securité ..
Non on n'est pas bon question securité

07 fév. 2020

A l'armée, de mon temps, le plein était vérifié tous les soirs; et les véhicules garés face à la sortie. Au cas où il aurait fallu décaler en urgence.

07 fév. 202007 fév. 2020

Viking, ce que tu écris est exact mais incomplet, je relève 2 points :
- certes l'équipage a bien réagi dans cette situation (chute à la mer)...qui aurait pu être évitée. C'est une lapalissade que de dire qu'ils n'auraient (probablement) pas eu à le faire si les équipiers avaient été attachés.
- Tu indiques que le problème de la règlementation (NUC etc...) est hors de propos puisque le bateau n'est jamais remonté en France et n'aurait pas pu être contrôle. C'est agir en "réaction" à une règle imposée, mieux vaut agir en "action".
Le sujet ce n'est pas tant d'être conforme à une règlementation à la lettre, mais plutôt à son esprit : c'est d'adapter l'équipement du bateau à la zone et aux conditions de navigation.
C'était d'ailleurs le changement majeur de la division 240 (c'est un exemple) qui laisse au skipper une plus grande latitude sur le choix du matériel, en édictant des "fonctions" sécuritaires, plutôt que d'imposer bêtement du matériel inutile. C'est plus impliquant et responsabilisant.

Enfin concernant le débat sur le port des brassières, longes etc... certains oublient peut-être que le Chef de bord est responsable -pénalement- de son bord. Pour ma part, je l'explique à mes équipiers (dont certains que je ne connais pas et parfois débutants) en ces termes :
"Je mets ma brassière par tout temps, car je n'ai aucune confiance en vous pour venir me chercher si je tombe (sur un ton un peu léger mais c'est le fond qui compte)
A vous de savoir si vous comptez sur moi pour venir vous récupérer"
Et si j'estime que les conditions l'exigent, j'impose (brassière, longe...), en expliquant les raisons.

NB : je note aussi la (trop rare) qualité des échanges sur le sujet.

07 fév. 2020

tenez maintenant en regate on ne se pose plus la question de la brassiere ou pas : elle est maintenant obligatoire ,point , c'est tout ,qu'il fasse beau , qu'il fasse mauvais :OBLIGATOIRE et on n'en parle plus ..

07 fév. 2020

Calypso: Non, le gilet n'est pas obligatoire en régate.

C'est le comité de course qui en décide.
Dans ma région, c'est généralement à partir de 20 noeuds établis.

07 fév. 2020

Je vois qu'il reste encore un peu de bon sens ...

07 fév. 2020

et bien pas chez nous ;obligatoire tout le temps ..tous les rassemblements de bateaux :la Semaine du Golfe , Dz , Brest :obligatoire écrit en toutes lettres dans les instructions .. et c'est normal la force du vent n'a rien a voir avec une chute à l'eau ,m^me sur un ponton

on n'a pas la culture de la secu , c'est un faite ,il faut le reconnaitre

07 fév. 2020

J'ai personnellement un goût modéré pour les voiliers à salon de pont et timonerie intérieure, mais dans ces tailles et ces latitudes, ça doit être confortable et sécuritaire…
;-)

07 fév. 2020

C'est peut-être aussi une question de génération.
Chez les plus anciens, on trouve encore pas mal le profil "je suis un vieux loup de mer, je ne crains rien".

07 fév. 2020

Ça c'est une caricature usée jusqu'à la corde...

07 fév. 2020

Ben non, j'en connais qui sont parfaitement fidèles à la "caricature" :-)

07 fév. 2020

Si si, mon père, par exemple, que je n'ai jamais réussi à convaincre de porter un gilet, même au large...

07 fév. 2020

genre "qui tombe à l'eau n'a pas sa place à bord"...

07 fév. 2020

oui, genre "Moitessier n'en portait pas"

07 fév. 2020

... En oubliant totalement au passage que Moitessier ne barrait pas, et que son bateau n'avait rien à voir.

07 fév. 2020

@ iff,

pas besoin d' un bateau de 20m pour çà!
Sur Damien, Jérôme Poncet et Gérard Janichon barraient de l' intérieur dans les mers du Sud, bien au chaud et en sécurité sous la bulle.

Gorlann

07 fév. 2020

Je reviens sur la comparaison voiture/ceinture Bateau/gilet-longe
Pour moi c'est tout simplement une comparaison qui n'a pas lieu d'être.

La seule chose en commun entre une voiture et un voilier, c'est que c'est mobile, pour le reste, rien.

Une balle de tennis est un mobile, pourtant je ne la compare pas avec ma voiture (bon, ok, la c'est extrême ...)

Evidemment qu'en voiture je ne lâche pas le volant, en bateau je ne tiens pas toujours la barre.
Evidemment qu'en voiture il y a du monde sur la route, je risque la collision, en voilier ... pas souvent
Evidemment qu'en voiture je regarde la route sinon j'en sors et je me crash, en voilier (surtout au large), ....
Evidemment qu'en voiture je ne quitte pas ma place en conduisant, donc je peux rester attaché , en voilier je ne reste pas derrière la barre ...

Je peux continuer pendant une heure, j'en trouverais encore. alors de grâce arrêtez avec l'argument en voiture on s’attache et on trouve ça normal, ça ne fait pas progresser le débat.

Et je précise, dans les circonstances du drame, j'aurais sans doute porté mon gilet, ce qui me hérisse, c'est les "dés les amarres larguées" , "des qu'on est sur le ponton" , "même en annexe" , par tous les termps" , etc, etc,

07 fév. 2020

Tu as raison, Je ne dirais pas "même en annexe", mais "surtout en annexe" (selon conditions) ;-)

07 fév. 2020

Je sens qu'on va pouvoir disserter longtemps sur le sexe des anges, mais ce n'est pas le sens du rapport du BEA, encore une fois...

07 fév. 2020

Il y a un fil intéressant sur YBW dans lequel les gens racontent quand ils sont tombés à l'eau (hors dériveur): une bonne majorité est dans les mouvements bateau/annexe/bateau.

07 fév. 2020

Le parallèle se fait en terme de mentalité : à une époque, les voitures étaient équipées de ceintures et personnes ne les utilisaient. Quand c'est devenu obligatoire, les gens râlaient.

Je fais partie d'une génération qui a apris à conduire alors que la ceinture était obligatoire: on ne pose même pas la question de la mettre ou pas. C'est juste un réflexe.

Mode provocation : Dans quelques dizaines d'année, les vieux râleurs "je suis libre, je ne mets pas de gilet" seront mort dans leur lit ou bien en faisant la brasse et en méditant sur leur liberté et tout le monde portera des gilets auto-gonflants de 200 grammes. Fin de l'histoire

07 fév. 2020

Selon la SNSM, c'est sur le trajet annexe/bateau qu'on comptabilise le plus de noyades !

07 fév. 2020

Il existe d'ailleurs des ceintures gonflables pour l'annexe ou les activités genre paddle.

07 fév. 2020

Pour ma part, sauf lorsque c'est obligatoire, il est rare que je porte le gilet. Par contre, dans leur cas, j'aurais porté un harnais COURT.

D'autant plus que le cockpit de barre était SURELEVE et d'autant plus dangereux.

Et si j'avais été le chef de bord, j'aurais imposé le port de hanais à la barre. Car sous leur casquette, bien abrités, le risque apparaissait limité.

07 fév. 2020

Pour ma part et malgré mon discours, dans de telles circonstances, j'imagine qu'il n'aurait pas été obligé de m'imposer le harnais à la barre et si je l'avais oublié et qu'il m’ordonnais de le porter, j'aurais obtempéré sans soucis.
S'adapter aux circonstances est pour moi un facteur de sécurité, bien plus que d'appliquer a la lettre, en toutes circonstances et sans réfléchir des règles établies par d'autres.

07 fév. 2020

Salut tous

Je viens de relire l'ensemble des propos sur ce fil
Si on retire tous les excès des moralisateurs et/ou donneurs de leçons de tout poil, il y a quand même plein de choses à retenir et à méditer.

Je suis comme tout le monde, je sais que si je tombe à l'eau je suis mort (en solo 80% de mes navs et voyages)
Et pourtant... SAUF QUAND LES CONDITIONS SONT DEGRADEES, je ne m'attache quasiment jamais et je ne sors mon gilet de sa housse qu'aux passages d'écluses (pour ne pas me faire engueuler)
Bien sûr si on le voit du point de vue sécuritaire, je suis un gros con.
Mais si on le regarde d'un point de vue bien-être et plaisir c'est différent : Tout nu (ou presque) avec mon gilet et mon harnais ça me gâche la fête...
Sans aller jusque là; me balader d'un point à l'autre sur le pont, monter-descendre, puis remonter et encore redescendre... Quel bordel en étant attaché!

Le plaisir versus la sécurité. C'est ce qui régente toutes nos vies et nos choix.
On peut préférer larguer tout, sans assurance, sans programmer de quoi demain sera fait, décider de profiter à plein de tout.
On peut aussi faire le choix inverse. Tout baliser, cadrer, s'assurer contre tous les risques connus, cadenassé dans son char d'assaut (j'exagère là) et avancer dans la vie (et en mer) blindé de contraintes sécuritaires de tous ordres; matériel, actions, assurances, etc.
La société nous a appris la seconde option...
Libre à chacun de mettre le curseur où bon lui semble entre ces deux extrêmes évidemment.

Je précise qu'avec des équipiers j'adopte un comportement différent et plus sécuritaire, conscient de mes responsabilités, sans être pour autant à mon tour extrême.

Fañch

07 fév. 2020

Je te rejoins Fanch et c'est bien la le point important.

Tout le monde raconte sa façon de faire le concernant personnellement. Pour moi le débat devrait plutôt être:

Quand on a des passagers (payants ou non) dont des novices et qu'on tient le discours "faites comme vous sentez", est ce normal?
Comment faites vous vos briefings de sécurité? (si vous en faites)

Personnellement dès que j'embarque quelqu'un, qu'il soit novice ou pas, je fais un briefing et je distribue un gilet par personne qu'on mets tous ensemble pour bien s'habituer.
La chose que je ne fais pas et c'est un tord... l'exercice de l'homme à la mer.

07 fév. 2020

Malheureusement, organiser un tel exercice pour une petite sortie à la journée, c'est en effet pas très évident.
Sur une expédition comme celle dont on parle ici, c'est incompréhensible que ça n'ai pas été fait.
C'est quand même le seul moyen de donner une idée à un néophyte de ce que ça veut dire : en terme de temps nécessaire pour revenir le récupérer, d'incertitude, etc.
Je pense qu'une personne n'ayant aucune connaissance de ce que veut dire une manœuvre d'homme à la mer n'a tout simplement pas les informations nécessaires pour décider de porter ou non un gilet (temps maniable) ou de crocher une longue (temps plus musclé) et qu'il ne faut pas lui laisser le choix.

07 fév. 2020

Pour rajouter des occasions de port de gilet (si si) :D : dans certains mouillages genre dans le golfe du Morbihan, à toute sortie du cockpit je le mets (et le fais mettre à mes filles), si quelqu'un tombe, ok il y a souvent du monde mais si on doit bouger pour aller le récuperer il a le temps d'arriver à Conleau (ou Port Navalo, selon).

07 fév. 2020

Ne croyez pas qu'il n'y a pas une certaine sélection avant d'embarquer pour l'Antartique.

Tout simplement parce que quand l'on part pour plusieurs semaines dans ces contrées inhospitalières,** il faut des gens moralement solides**. Ils ne peuvent se permettre de débarquer un équipier à problème. Evidemment, cela reste empirique.

Ce sont fréquemment des équipiers comme vous, expérimentés, aisés, souvent propriétaires de leur propre voilier.

Le blog de Paradise jusqu'en 2018.
expeditionsparadise.blogspot.com[...]/

07 fév. 2020

Des propriétaires de bateaux "pas petits" et qui sont de parfaits manchots ce n'est pas ce qui manque.

Dans le port des Côtes d'Armor où je navigue chaque été : le plus beau/gros bateau du port est la propriété du type qui s'est payé une ile tout à côté et s'est dit qu'il fallait le bateau qui va avec. Il sort n'importe comment, tire un bord vers le large au portant, rentrer au moteur avec toute la garde robe qui claque dans le vent, rentre n'importe comment en manquant d'emplafonner 10 bateaux à chaque fois. Il laisse son annexe avec 10m de bout entre le corps mort (histoire de ne pas se fatiguer à aller l'amarrer à l'avant et j'en passe la liste est longue.
Si un jour il veut aller naviguer dans le grand sud dans le même contexte, il annoncera fièrement qu'il est propriétaire d'un bateau de 15 ou 20 mètres, et "on" se dira qu'il sait de quoi il parle.

07 fév. 2020

Désolé Viking mais comme tu le dis "fréquemment" ne veut pas dire obligatoirement et la dans ce drame il y avait un client qui n'avait jamais navigué.
Etre préparé mentalement c'est une chose, avoir des connaissances en navigation en est une autre. Et c'est bien la dessus que le chef de bord doit pouvoir faire la différence!

Donc je réitère, annoncez "faites comme vous voulez" à un néophyte comme le rapporte le BEA... c'est quand même pour ma part une lourde faute sans y ajouter l'entretien du voilier.

07 fév. 2020

Pinch : A quel endroit as tu lu : "il y avait un client qui n'avait jamais navigué." ?

08 fév. 2020

Viking: Page 8 du rapport.

Je cite : " Parmi les quatre clients, deux ont de solides connaissances en voile et l’expérience de voyages similaires, un d’entre eux n’a jamais navigué. Les clients sont âgés de 58 à 72 ans."

07 fév. 202007 fév. 2020

Bon courage pour le débat gilet/pas gilet !
[éventuellement ailleurs :-))]
Pour ceux que cela peut intéresser, la division 241 qui aurait concerné ce voilier, si l'Administration était moins "arrangeante"...
;-)

07 fév. 202007 fév. 2020

Merci Viking,
je trouve alors qu'il y a matière à discuter si la définition de "transport de passager" puisse s'appliquer dans le cas présent.
Un "passager" ne fait rien, ne participe pas à la conduite du bateau, il se fait justement "transporter" d'un endroit à l'autre, que ce soit d'Ushuaia à l'Antartique ou dans le bac à travers la rade de Lorient.
Si sur un bateau il y a des gens imbarqués qui participent à la vie de bord, barrent, prennent un peu de quarts ou font un peu de cuisine, et bien de mon point de vue ce sont des équipiers et pas de passagers.
Si on prend l'avion on ne se lève pas pour distribuer café boissons et friandises fauteuil par fauteuil, sinon on s'appelle hôtesse/steward et pas passager.
Me trompe-je?

Edit: je veux dire, je crois qu'il faudrait encadrer ce genre d'activité sous un autre cadre juridique que le "transport de passager"

07 fév. 2020

Pour gilet/pas gilet, règle de base surtout que chacun fasse comme il l'entend, mais si on cherche vraiment une solution pour le cas général, je trouve très bien l'approche RYA: le gilet est porté tout le temps, sauf si le skipper considère qu'il ne soit pas nécessaire.
:)

07 fév. 202007 fév. 2020

Pour, ou plutôt contre le gilet automatique en solo.
Le mari d'une de mes collègues avait couru la course du Figaro (il y a des lustres!).
Depuis la plage avant, il tombe à l'eau retenu par la longe. Le gilet se gonfle.
Il tente de passer les filières; impossible avec le gilet gonflé.
Il a été obligé de le retirer pour enfin regagner son bord.

Dans le même genre de situation critique: les canotiers SNSM enfermés dans la cbine de leur vedette retournée aux Sables. Un gilet gonflé entrave la sortie: nécessité de descendre pour trouver la sortie.

Ne faudrait-il pas un système de dégonflage manuel d'urgence?
En avion, on précise bien que les gilets ne doivent être gonflés (manuellement) qu'une fois sorti de la carlingue!

Mais le plus efficace est de ne pas risquer de se retrouver au delà des filières, même si on risque des bleus en cas de forte secousse. Donc exit le trapèze en habitable !!!

07 fév. 2020

En toute logique un nouvel équipement devrait s'accompagner d'une prise en main avec un minimum de réflexion sur la ou les procédures. Quand vous êtes conducteur d'une voiture vous demandez bien à vos passager de mettre leur ceinture et au besoin vous expliquer la façon de la libérer. On vend même un accessoire mis à côté du conducteur, utile en cas d'accident pour trancher une ceinture ou casser une vitre. En plongée on est obligatoirement lesté mais on apprend à libérer en urgence son lest, ou celui d'un coéquipier, pour une remontée en catastrophe, etc...
Apprendre, comprendre, et au besoin s'entrainer. Dans tous les cas utiliser d'abord sa tête et chercher à maitriser ses émotions, sachant qu'une décharge d'adrénaline, l'hormone de l'urgence absolue, vous donne
un formidable boost de 10mn maximum avant effondrement fonctionnel !!!

07 fév. 2020

@ outremer.
En plongée, bouteille en tous cas, on n’apprend pas a se liberer de son lest" en cas de problemes.

Je suis Moniteur federal 1er degré et j’ai passé une dizaine d’année a enseigner du niveau 1 au niveau 4 CMAS / FFESSM, dans les eaux Normandes, donc froides, sans visibilité et avec courant. Autant dire que les accidents a gerer, il y en a eu.

Jamais on enseigne que le 1er reflexe en cas de pepin en plongée bouteille est de laisser tomber son lestage de plomb ! En cas de probleme, il fait remonter a la surface.

En cas de pepin, on apprend donc a remonter son binome dans des conditions qui évitent de l’exposer a un sur-accident : respect des vitesse de remontée notamment.

Se delester en cas d’accident c’est s’exposer a remonter a la surface comme une balle avec les accidents de decompression que cela suppose.

Et plutot que de se delester en remontant, a poid egal on diminue les volumes embarqués, en l’occurence celui du gilet stabilisateur, parceque la pression diminuant a la remontée, les volumes embarqués augmentent et donc la poussée d’archimede et donc la vitesse de remontée.

On ne se deleste pas de son poid, mais de son air.

Ce n’est évidemment pas un fil sur la plongée, mais autant corriger une coquille quand elle apparait.

07 fév. 2020

dans les avions militaires, il y a dans le cockpit un poinçon pour percer le canot ou la brassière en cas de gonflage intempestif.
J'ai vu que Wichard commercialise un petit couteau que l'on peut fixer au gilet.

07 fév. 202007 fév. 2020

Vous savez tous qu'en France, il y nettement plus de décès de plaisanciers sur les pontons que sur un voilier.

Alors, à quand le PORT OBLIGATOIRE DU GILET SUR LES PONTONS ?

07 fév. 2020

Mais il y a beaucoup plus de plaisanciers sur les pontons qu'entre la Géorgie du sud et l'Argentine. Proportionnellement le risque est bcp plus important pour chaque plaisancier au large que pour tous les plaisanciers sur les pontons...

07 fév. 2020

le port du gilet est dejà obligatoire sur les pontons pour le personnel du port ..on avance

07 fév. 2020

pauvre monde ... on marche sur la tête ...

07 fév. 2020

Je serai curieux de lire l'origine de cette affirmation...

07 fév. 2020

Il faut aussi interdire les lits.
C'est l'endroit où l'on meurt le plus souvent, donc le plus dangereux

07 fév. 202007 fév. 2020

"Vous savez tous qu'en France, il y nettement plus de décès de plaisanciers sur les pontons que sur un voilier."

Et vous savez tous qu'en France il y a nettement plus de décès chez les plaisanciers que chez les professionnels de la mer pour qui c'est obligatoire.

Ca le deviendra un jour sur les pontons et en mer et au bout de quelques années tout le monde trouvera ça normal.

C'est déjà obligatoire pour le personnel qui travaille sur les quais des ports de commerce qui n'y voit plus aucun inconvénient alors qu'au début ça râlait, comme d'hab.

Faut toujours que ça râle un peu au début !
Et souvent au nom de la démocratie qui n'a rien à foutre là-dedans.
Ca fait partie du jeu. :)

07 fév. 2020

"il y a nettement plus de décès chez les plaisanciers que chez les professionnels de la mer " Tu en es sûr?

07 fév. 2020

Exact : pêche et plaisance.
Autour de 400 décès par an selon les années.

Si le port du gilet est obligatoire en pêche, il est très peu porté.
A la pêche, on aime bien jouer les fier-à-bras et transgresser.

Au commerce, la règlementation est scrupuleusement respectée parce qu'il y a une hiérarchie qui l'impose que ce soit à bord ou à quai.

07 fév. 2020

Euh!! Yves 400?? Tu es sur?? Pas plutôt 4.

07 fév. 2020

Un rapport du SGMer qui est passé dans Le Marin.

08 fév. 2020

"Exact?: pêche et plaisance=>Autour de 400 décès par an selon les années?"
OUI c'est vrai, ce sont les stats croisées 2019 de "Voiles et voiliers" et "chasse et pêche" 400 abonnements résiliés, mais c'est compensé par les naissances, donc toujours pas plus de places dans les ports, c'est con !
interdire au plaisancier ou au pecheur le port du gilet sur les pontons devrait résoudre ce problème.

07 fév. 2020

"en France, il y nettement plus de décès de plaisanciers sur les pontons que sur un voilier."
-> si cette information était vraie, il y aurait effectivement clairement lieu de faire quelque chose pour sécuriser les pontons !!!
Evidemment, la bonne solution dans ce cas serait de fermer les pontons aux visiteurs, de mettre des filières, mettre des défibrillateurs, interdire les lances flammes et l’élevage de tigres, etc.

Evidemment, cette information est tout à fait fausse. (je ne vais même pas me fatiguer à le vérifier)

07 fév. 2020

J'adore le "Evidemment, cette information est tout à fait fausse." suivi du
"(je ne vais même pas me fatiguer à le vérifier)"

Tu sais un truc que tu as pas vérifier? Trop fort !

07 fév. 2020

Peuwi: Malheureusements, cette information est exacte, au moins pour l'ouest de la France. On peut ajouter que cela se passe généralement la nuit...ou en annexe.

07 fév. 2020

C'est quoi le trapèze?

10 fév. 2020

Salut Bernard,

je viens de me rendre compte que personne n' avait répondu à ta question.
Le trapèze, c' est la position utilisée en dériveur léger ou cata de sport ou l' équipier est suspendu à un câble via un harnais spécial et est en contact avec le liston (ou la coque pour un cata) par les pieds et le corps parallèle à l' eau.

C' est beaucoup plus efficace que le simple rappel, généralement pratiqué par le barreur, car la totalité du corps fait un couple très important en étant totalement à l' extérieur du bateau.

En tapant sur youtube "régate 420 (ou 470, 505, Fireball etc...)", tu pourras voire plein de vidéos qui te permettront de mieux comprendre mes explications.

Gorlann

07 fév. 202007 fév. 2020

une nav. yeu/la turbale avec 5 ados à bord; on vient de subir 2 jours de tempête, le vent est calmé et la mer aussi; on part; on fait quelques miles, tout à coup le barreur dit "et bien, elle est grosse celle là"; j'étais sous le vent, pas le temps de voir et on se prend un gros abat d'eau sur la tronche, le bateau se penche très fort et vire de bord en même temps; on se regarde et on se marre car on est bien trempé; mais tout le monde va bien; heureusement on était tous encore à bord car gilet et harnais; la nav. reprend tranquille et aucunes vagues fortes jusqu'à la fin.
mais que se serait-il passé si on n'avait été attachés ? et si 2/3 ados, ou même moi, étaient tombés à l'eau ? et s'ils n'avaient pas eu leurs gilets pour éviter de se noyer ? car c'était l'été mais on était bien couverts et tous avec les bottes ...
passer d'une anecdote sans conséquences à raconter le soir avec plaisir à un potentiel drame ... le gilet/harnais nous a sauvé ...
vous vous voyez en train d'expliquer aux parents que les mômes se sont noyés parce qu'ils n'avaient pas de gilets et de harnais attachés ? et c'est la même responsabilité, si cela avait été des adultes ...

07 fév. 2020

L'évidence est que l'on n'est pas égaux..
Des gros des minces des souples des pas souples....hi hi
Y'en a même qui arrive à se mettre un coup de marteau sur la main en plantant des clous....
Tolérance largesse d'esprit on n'est déjà assez emmerde par nos taxes...ne devenez pas comme....cheers

07 fév. 202007 fév. 2020

Un point que personne n’a abordé, comme le rapport d’ailleurs, plus que gilet et harnais, c’est l’équipement.
Bottes et ciré, était-ce adapté ?
Le rapport dit que la barreuse avait un masque de plongée pour barrer. Ca
m’est arrivé une fois du côté de Porquerolles, la mer fumait et je me disais, pour l’instant ça va.
Alors, dans les quarantièmes ?

Côté vêtements, une combinaison aurait été bcp plus adaptée.

Hervé

07 fév. 2020

Le port ou non du gilet dépend aussi de la vie que l'on mène. Je vois mal mettre un gilet à mon enfant de 8 ans, en vivant à bord. En annexe, c'est seulement obligatoire pour elle et si mauvais temps, ma femme en mets un, rarement moi. Pour anecdote !! Lors d'un convoyage, nous avons contrôlés les bouteilles des gilets, bilan: date périmée, bouteille oxydée et cerise sur le gâteau, une devissée !! Donc avant d'avoir une confiance aveugle, vérifié et régulièrement.

07 fév. 2020

quel bel exemple vous donnez à cette gamine !
éducation vous avez dit ?
fais ce que je dis mais fais pas ce que je fais ...

07 fév. 2020

bil56 il ne faut pas non plus exagérer ;)

Sinon je devrais boire au biberon pour montrer l'exemple à ma (petite) fille :)
Dommage que ma femme n'allaite plus :P

Fañch

07 fév. 202007 fév. 2020

Y-a-t-il un juge dans l'assistance ?

Il faut retirer d'urgence l'autorité parentale à Skippertramex.

07 fév. 2020

Un enfant qui ne sait pas nager va se noyer très rapidement devant vous avant même que vous réalisiez.
Un enfant qui sait nager va, dans l'eau, se refroidir beaucoup plus vite qu'un adulte ce qui va limiter ses possibilités de s'en sortir tout seul. Dans tous les cas autant donner un surcroit de chance au moins à ses proches. Dans tous les cas à bord d'un bateau c'est au skipper responsable de faire appliquer les règles de sécurité qui ne sont pas la pour être discutées.

07 fév. 2020

Pour les gilets sur pontons et annexes, j'ai l'impression que en plus de l'activation par immersion dans l'eau ou tirette manuelle, un système de gonflage automatique par capteur d'alcolémie pourraît être rigolo.

08 fév. 202016 juin 2020

ça voudrait dire que dans les 400 (Viking, seulement dans l'ouest ?) il y aurait aussi des enfants bourrés qui seraient allés sur les pontons la nuit sans harnais ni gilet auto gonflant comme ce fil ?
en dehors de la responsabilité des patrons de bars, ne serait-il pas judicieux d'ajouter le dessin d'un enfant sur les panneaux de signalisation des marinas "accès interdit aux enfants sans laisse et gilet"

et il y a un autre sujet tout aussi important !
qui s'y colle ? (viking35 a déjà les stats)

07 fév. 202007 fév. 2020

Souvenir l'été dernier, un bateau arrive au mouillage par très petit temps. Une famille avec 3 enfants environs entre 7 et 12 ans?.

Manœuvre impeccable dans un mouillage un peu encombré. Les enfants portes tous un gilet. Bien.

Mais ensuite pendant toute la durée ou nous sommes resté voisins, les gosses n'ont pas eu le droit que quitter leur gilets, même pendant le repas. Ensuite sur le pont, puis pendant la baignade ... Je n'ai pas pour habitude d'observer mes voisins de mouillage, mais la, je ne pouvais pas l'ignorer ils ont mouillé justes à coté de nous.

Les gosses semblais malheureux en regardant avec envie d'autres, de même tranche d'age jouer à Tarzan en bout de tangon comme aiment le faire beaucoup d'enfants sur un voilier au mouillage. à un moment la fille à demandé l'autorisation d'aller à l'avant pour s’asseoir sur le balcon, elle ne l'a obtenu que en étant accompagné de sa mère ...

Une belle journée d'été, temps parfaitement calme, eau limpide, mouillage parfaitement abrité (de toutes façons, peu de vent ce jour la), ... J'ai trouvé ces gosses bien tristes

J'ai aussi pensé que c'était plus proche de la maltraitance que de la sécurité. Ils auraient mieux fait de leur apprendre à nager (peut être savaient ils ? ) et à être à l'aise dans l'eau... m'enfin, c'est vrai que chacun fait comme il veux mais ça m'a fait tout drôle de voir ces gamins tout calmes et tristounets au mouillage ...

07 fév. 202016 juin 2020

franchement je ne vois pas en quoi porter un gilet auto rendrait malheureux des enfants et puisse les gêner dans leurs mouvements, surtout comme tu le dis, tu ne savais pas si ils savaient nager ou pas!
en pièce jointe une photo d'un enfant maltraité!

07 fév. 2020

Le malheureux a quand même réussi à enlever les lunettes et la casquette qui le gênaient.
Il réfléchit maintenant à une stratégie pour enlever le gilet.

Pendant ce temps-là, au lieu de réagir avec fermeté, que fait le père ?
Il fait une photo !

07 fév. 202016 juin 2020

Moi aussi, je maltraite mes petits-enfants !

07 fév. 202007 fév. 2020

Et, sur un Wauquiez. en plus ! La Tortue.

07 fév. 2020

On est toujours en rapport avec l'accident la Now? Car je vois pas trop le rapport ?

07 fév. 2020

Oui, tu as raison pinch, je m'égare un peu, même si c'est en rapport avec le débat plus haut dans le fil, ça en a de moins en moins avec le sujet initial.
J'arrête.

07 fév. 2020

On y est plus depuis longtemps. Mais bon, faut bien trouver des arguments pour dire que porter le gilet c'est mal...traiter des enfants. On croit rêver.

07 fév. 202016 juin 2020

Pratique d été en med en solo

07 fév. 2020

Cette histoire d'enfants au mouillage, ca revient aussi à dire que la ceinture c'est pourri, parce qu'on a trouvé des enfants enfermés dans une voiture sur un parking de supermarché.
En pratique, dans un mouillage abrité, ce n'est pas un gilet qu'il faut, c'est une échelle de bain, ou à minima, un moyen de la descendre. (et pour le coup, gilet ou pas, l'oublier est une grosse boulette)

07 fév. 2020

bonjour à tous ,quelques reflexions en passant; perso je ne porte pas de jugements sur les evenements de mer ni ne m'interresse aux statitiques ou au voyeurisme , comme pour les accidents de la route ,si je ne peux rien faire, je passe mon chemin et regarde ailleurs, se traumatiser ne sert à rien! les craintifs(je ne les blame ni ne les juge) qui sortent deja peu finissent par ne plus sortir du tout, quand aux inconscients vous pourrez leur faire toutes lecons ou conseils de la terre ils n'en ont rien à f.......!
ceux qui ne sont pas trop sures d'eux ou n'ont pas trop d'experience ont bien raison de ne pas mettre la barre trop haut ce sont des sages! les courses, la pub, le net , les reportages les youtubs etc donnent l'impression que se balader au bout du monde n'est qu'une presque formalitè, la mer reste un univers hostile et extremement imprevisible!la faible experiençe ,l'impreparation et surrestimer ses moyens peuvent couter tres cher, apres chacun est libre de mener sa barque comme il l'entend!
quelques constats techniques = comme dit par d'autres intervenants sortir quelqu'un avec bottes, cirè et tout l'arnachement par mauvais temps(si l'on ne s'eloigne pas trop et qu'il fait à peu pres clair) c'est pas gagnè..... on peut essayer avec la drisse de spi et un bon winch! en solo perso je suis toujours attachè court et ne vais pas pisser par dessus le balcon.... les fois ou je suis passè à l'eau=deferlantes, le fait d'etre attachè court permet de rester dans l'evironnement du cockpit en effet quand le bateau s'est fait coucher et que la vague est passèe il y a une courte periode d'eau un peu plus calme c'est le moment ou il faut etre le plus pret du cockpit attraper le plat bord ou quelque chose à l'interieur de celuiçi de ce fait des que le bateau se releve vous etes reexpediè vers l'interieur si vous avez ratè votre coup reste la jupe si le voilier en possede une ! si l'on a fait beaucoup de deriveur ou du surf ça aide un peu ! perso je suis toujours remontè à bord pas trop fier! mais il suffit d'une fois! une jupe au raz de l'eau c'est tres utile, j'ai un jour sorti tres au large deux personnes sur un cata retournè, c'etait pas gagnè avec les creux, des que je m'approchais la fille hurlait de peur d'etre ecrasèe de plus je craignais le bout dans l'heliçe! pour finir je me suis mis au vent à la cape et ai envoyè une grosse defense avec du bout entortillè au bout de la plus grande haussiere que je possedais, j'ai gueulè d'attraper la defense et de s'accrocher comme ils pouvaient et que c'etait leur seule chançe! ils se sont mis à l'eau et les ai ramenè jusqu'à la jupe avec le winch ! apres avec l'echelle de jupe j'ai reussi à les mettre à bord completement transis et en hypotermie mais ils etaient jeunes! j'ai appelè le cross apres la manoeuvre et ai informais que je les enmenais dans le port le plus proche ; on est venu les chercher et je n'ai plus jamais rien entendu ou le moindre merçi????? j'ai repris ma route

à suivre

07 fév. 2020

Outremer, au port, mes enfants (3) en jeune âge n'ont jamais portés de gilet, mais été sous la responsabilité (exclusive)d'un adulte, ils sont tous une fois tombé dans l'eau(été), bilan, à part une anecdote ici, rien. Je pense qu'il vaut mieux s'entraîner à la pratique (homme à la mer, remonter a bord, etc), plutôt que respecter une consigne, ou porter un matériel technique Inconnu. J'ai souvenir sur mon 18 m d'avoir soudé des marches sur le franc-bord (1,40), la première marche bien sous l'eau.
Dans ce rapport du BEA outre le statut d'exploitation digne d'un paradis fiscal, c'est l'état de vetusté du bateau qui pose question, et le cv du skipper n'est pas un critère de professionalisme. Le NUC est une bonne chose.

07 fév. 2020

Chaque fois que le sujet le permet j'insiste toujours sur le problème des enfants face à l'eau.
J'espère alors convaincre ceux qui sont responsables d'enfants et me lisent qu'ils doivent impérativement
comprendre que physiologiquement une enfant n'est ABSOLUMENT PAS un adulte, en particulier par rapport à l'asphyxie (la noyade est une asphyxie aigüe) et par rapport à l'hypothermie. La résistance d'un enfant à l'asphyxie est beaucoup plus courte que chez un adulte d'autant qu'un enfant ne lutte pas et son refroidissement est plus rapide
L'année passée on vient en France de battre un record de noyades où les enfants occupent une place importante particulièrement en piscine. Un très court instant de relâchement de surveillance suffit pour qu'un enfant se noie définitivement. Ces réalités physiologiques concernant les enfants devraient être enseignées à tous.
En outre adultes comme enfants, peuvent au contact de l'eau sur des parties sensibles déclencher des réflexes vitaux: au minimum bradycardie réflexe au contact des capteurs dédiées du visage héritées de nos ancêtres marins, perte de connaissance vagale au contact d'eau froide au niveau des muqueuses nasales, et possible spasme de la glotte quand on "boit la tasse".

07 fév. 2020

Suite;concernant les qurantiemes,les abords de l'Antarctique,les malouines ce sont des deserts marins qui peuvent etre d une incroyable hostilité les vagues improbables imprevisibles et erratiques ne sont pas rares ces lieus sont des cimetieres maritimes beaucoup de marins a l'époque du phosphate y ont laissé leur peau aussi bon que vous puissiez l etre et avec le meilleur matériel vous etes toujours a la merci d un evenement imprévisible et ingerable bien-sûr ces lieus sont mitiques et d une incroyable beauté sauvage mais il faut mieux mettre toutes les chances de son coté pour revenir raconter

07 fév. 2020

Chez h&o il y a beaucoup de gendarmes en puissance.
Perso , je pense que si le skipper n'était pas attaché ,c est que les conditions , selon son expérience et celle de son voilier , étaient maniables.
Une vague erratique a chamboulé son jugement .
Et nous n'avons pas à juger surtout au travers de nos petites navs d'été.
Combien ici ont été naviguer , avec leur propre voilier dans ces coins assez capricieux ?
Regarder la mort de super héros comme Tabarly ,linsky ,eldinger et l'état de Schumacher .

07 fév. 2020

En solo on peut faire ce qu'on veut, y compris n'importe quoi tant qu'on ne nuit pas aux autres.
La mort du grand Tabarly a si idiote qu'à l'époque certains ont cherché à en rendre responsable ses équipiers du moment, par leur retard à revenir sur le lieu de la chute à l'eau, alors qu'ils ont fait au mieux avec les caractéristiques très peu favorables du bateau, initialement du père de Tabarly.

Quand on est responsable d'un équipage et de passager qui vous font confiance, on se comporte de façon responsable. D'ailleurs Tabarly est mort d'abord parce qu'il faisait lui-même une réduction de voilure à risque, pour ne pas exposer ses équipiers.

07 fév. 2020

Captwatt, toujours un bonheur de te lire !

07 fév. 2020

C est gentille merci je vais rougir

07 fév. 202007 fév. 2020

Exact Jean : Continue Captain.

depuis septembre en Belgique:

En mer, le port du gilet de sauvetage est obligatoire à bord d’un bateau de plaisance, suivant les conditions ci-après :
si la hauteur de houle (significative) est égale ou supérieure à 1m, ou
entre le coucher du soleil et le lever du soleil, ou
entre le 16 octobre et le 15 mai.

De plus, il est toujours obligatoire :
pour tous les passagers de moins de 12 ans, ou
lorsque le bateau de plaisance a 6,5m ou moins.

Cette obligation ne vaut pas dans la cabine.

Cette obligation ne vaut pas pour les bateaux de plaisance
supérieurs à 24m, ou
avec une rampe fixe de 1,10m de hauteur.

La police veille et intercepte...

07 fév. 2020

La police...
A y est ils sont là les aliénés de la culture du marche en ligne...
Ceci dit 120kms de cote c est autre chose que 3500+dom-tom...MDR

07 fév. 2020

Faudra m'expliquer en quoi la longueur de côtes cumulées est un argument pour pouvoir ou non légiférer...
Pour le reste, cette nouvelle réglementation n'est en rien exagérée et ne fait que couvrir des conditions où la logique serait de porter un harnais pour toute personne raisonnable et prudente. Elle vient juste y contraindre des obtus.

07 fév. 2020

Légiférer, facile, appliquer ça se complique :-))

07 fév. 202007 fév. 2020

66 km pour la cote belge... On voulait des règlements et des obligations... on les a.

C'est dans l'ordre du temps, nav au GPS, carthographie sur écran, balise appel au secours quand en panne de vent ou fatigué, ceci et cela obligatoire. Fini le temps des marins auto-responsables, bienvenue aux assistés consommateurs.

Comme dit plus haut, il n'y a qu'à attendre quelques années et les vieux cons comme moi auront fait leur trou dans l'eau, et les plus jeunes trouveront la vie en mer normale tel que les réglements la régissent.

Enfin normale, ils hurleront au scandale quand les secours ne seront pas assez rapides.

Pour recouper avec le fil en cours, je n'avais pas capté qui était le skipper, mais des indices donnés dans ce fil m'ont fait comprendre ... et m'ont rappelé un petit dej pris avec lui à bord à Ushuaia il y a une dizaine d'années. Un jour je raconterai l'histoire, elle est amusante à plusieurs égard. Mais ici n'est pas le lieu.

07 fév. 2020

Micmarin je plussoie :)

Comme si la course à la sécurité; casques, harnais, gilets, balises ceci et cela, assurances, téléphones etc... faisaient de nous des marins plus responsables.

Avec toutes ces conneries on voit régulièrement des personnes complètement ignorantes de l'environnement marin et de la conduite d'un bateau louer ou acheter n'importe quoi de n'importe quelle taille et appeler les secours dès qu'il y a une risée...

Les progrès c'est bien, je les apprécie mais ça crée aussi une fausse sécurité qui fait que d'aucun se permettent n'importe quoi.

Fañch

07 fév. 2020

Euh Iclo429, aux fins de la Polynésie !!!

07 fév. 2020

SkipperTramex : Pas compris...

07 fév. 2020

Tu crois que la législation et la sécurité''a la française'' va jusqu'au fin fond de la Polynésie.

07 fév. 2020

de toute façon on est en France avec des français il est totalement inutile d'expliquer et de convaincre quoi que ce soit :une seule solution ,imposé, reprimé,sanctionné ...

ici ne voit-on pas souvent la question est-ce obligatoire alors que l'on devrait dire est-ce necessaire ?

il y a plus de 20 ans en France on avait 13000 morts par an sur les routes . On a imposé,reprimé,sanctionné ça rale ,ça grogne,etc resultat 10000 morts en moins chaque année ..10000 ce n'est pas rien ..100 000 en 10 ans

et bien perso je prefere qu'etre emmerdé par des reglements imposés que mort librement ..

moi president tout plaisancier sans gilet :3j de prison ,eau claire,et pain beurré avec du beurre doux du midi ..

07 fév. 2020

on a aussi :
- amélioré le réseau routier. (pas assez, il reste des zones accidentogènes)
- amélioré la sécurité active des véhicules : tenue de route, abs, etc..
- amélioré la sécurité passive : structurelle, ceinture, airbag.

07 fév. 2020

Heo devient un vrai tribunal.
Réglementer et punir plutôt que sensibiliser et responsabiliser.

07 fév. 2020

Autre rappel, le point d'attache des longes de harnais quand on est dans le cockpit doit se trouver au fond du cockpit, si il n'en existe pas il faut en installer un. Si on hésite à s'attacher cela veut dire qu'il FAUT s'attacher et... non, s'attacher pour un homme ne veut pas dire une perte instantanée de ses burnes.

08 fév. 202008 fév. 2020

"non, s'attacher pour un homme ne veut pas dire une perte instantanée de ses burnes. "
ben dis donc si tu t'attaches là, quand tu tombes il faut être sévèrement burné ! perso quand j'adopte cette technique je préfère rester humble, je ne m'attache que par pétole.

j'espère que vous apprécierez tous les efforts faits pour relever le niveau de ce fil !

07 fév. 202008 fév. 2020

L'homme à la mer est la 1ère cause de mortalité on sait

C'est étonnant dans ce rapport qu'il ne soit pas fait mention prioritairement des
EPI.
S'agissant de professionnels voileux (caractère non péjoratif) la question du VFI doit être approprié aux conditions de mer. Dans cet accident, les conditions météo "sont jugées défavorables 35 à 50 des creux moyens de 6m mer forte"; dans une eau glaciale et une zone très changeante au climat océanique.
A L'annexe D du rapport on ne dirait pas une vrai combinaison.
Ça n'est donc pas obligatoire à la voile pour des pros qui vendent un programme où les conditions d'accostage sont même parfois impossible pour se mettre à l'abri, de posséder des combinaisons?
Sans doute que non alors.
La faille entre le rôle d'entreprise et les conditions du NUC c'est assez incroyable

Abscence de port de VFI et matériels adaptés Ok mais c'est imprécis la présence de combinaisons est un équipement obligatoire ou pas chez des pros armés en plaisance non NUC??

08 fév. 2020

Pour ceux qui qui comme moi...
E P I](institutmaritimedeprevention.fr[...]on/epi/ )

08 fév. 2020

J’ai lu ce rapport qui sur certains points questionne.

J’ai une pensée émue pour l’équipage qui a tout tenté dans des conditions défavorables et qui n’est pas passé loin du sauvetage et qui devra vivre avec ça.

La question de l’HaM est une question souvent traitée théoriquement et en exercice. Nulle doute que dans des conditions réelles Et en haute mer les chances de survie sont faibles, cela n’a rien à voir avec un exercice FFV.

D’autres rapport du BÉA le montrent malheureusement.

C’est sur que la longe et le gilet ça aide. Pourquoi n’en portaient-ils pas ça regarde la conscience de chacun. Je suppose que quand on navigue dans ce coin on sait gérer son engagement.

Triste histoire

08 fév. 2020

Je rappelle quand même que la caution du sérieux de ces expéditions était le CV du skipper. Quand on lit le rapport, entre le réel et la brochure publicitaire, y a comme un grand écart !!

08 fév. 202008 fév. 2020

un homme à la mer est pratiquement impossible à ramener à bord à partir de force 6B ... donc au-delà ... donc s'attacher pour ne pas tomber à l'eau

08 fév. 202008 fév. 2020

Les EPI voile (pas pêche) c la fiche A2.01 et 0.2 pour les clubs et pour les pros voile non NUC ce ne sont que les gilets à priori et selon la catégorie de nav
On peut penser que une combinaison n'est pas obligatoirement à fournir lors d'une prestation comme le paradise

08 fév. 202016 juin 2020

J'ai scanné un très bel article écrit par le père de la seconde du paradise sur la sécurité en haute mer. Il y évoque le même genre de mésaventure dans la même zone. (Loisirs nautiques n°391, juillet 2004).


09 fév. 2020

Merci Holothurie pour le partage... très intéressant !

09 fév. 2020

@holothurie: merci pour ces scans

08 fév. 2020

Même si habillé ce doit être moins facile, que pensez vous de cette technique pour remonter à bord d'un engin gonflé?
www.koreus.com[...]ue.html

08 fév. 2020

Polmar, l'été, habillé léger et en pleine forme. La seule solution c'est des marches sous l'eau et encore faut-il les trouver!!
Comme je suis sexiste, je ne parle pas de la seconde, compétente, qui a fermée les yeux sur l'état technique du bateau. A noter sur les photos du blog, les deux bouées fer à cheval !! C'est sur que par 35 kts de vent, ça doit faire cerf-volant...

08 fév. 202008 fév. 2020

Merci Holothurie pour le partage... très intéressant !

08 fév. 2020

Pendant le stage ISAF ou STCW, on te fait monter dans un radeau depuis l'eau, en pleine forme, en maillot, dans une piscine ou l'eau est plate à 18°.

C'est suffisant pour te faire comprendre qu'il est miraculeux de pouvoir faire la même chose habillé dans des conditions adverses.

08 fév. 2020

Paix à leurs âmes
Ce que le rapport ne mentionne pas c'est les prévisions météo depuis la Géorgie pour rejoindre Piriapolis alors que le rapport en parle pour le trajet Maloines Géorgie.
De mon expérience les plus problèmes que j'ai rencontré l'ont été suite à des impératifs d'horaire, de calandrier ... le rapport souligne que dès le bateau quitte l'abri de Géorgie il est soumis à des vents de 50kn !!!

Enfin last but mon least , il faut porter des harnais , c'est plus important que des lifejackets

08 fév. 2020

Je routais des amis en Antarctique juste avant que cet accident n'arrive. La fenêtre retour vers le Beagle et Ushuaia n'avait pas été facile a trouver, la météo était très changeante.

24 heures avant l'accident du Paradise, mes amis sont arrivés dans le Beagle et nous avons eu un contact. Si les Grib montraient du 6 frôlant le 7, ils ont eu du 7 touchant le 8, mais surtout, la mer qu'ils ont eue sur la fin, personne ne l'avait prévue. Le vent ils l'ont géré, mais la mer ils l'ont subie, et eux, qui ne sont pas du genre à exagérer, ils l'ont qualifiée de dantesque et très difficile, limite.

Et regardant la météo, direction du vent et de la houle, la mer rencontrée par mes amis, a du passer sur le Paradise +/- au moment de leur accident.

Cela me laisse penser qu'une mer inhabituelle et méchante a été un des facteurs de cet accident.

Nous en avons reparler dernièrement. Si nous ne croyons pas, ni ne comptons sur "la chance", le fait qu'un jour la malchance puisse frapper à la coque est une éventualité qu'il nous faut accepter. Essayer de la contrôler au maximum, oui, mais le risque zéro, cela n'existe pas.

08 fév. 2020

Ok monsieur le routeur, et tes copains ils avaient un bateau aussi bien tenu question maintenance ??

08 fév. 2020

Dans cet article ancien de LN, Poupon sait ce dont il parle et conseille des précautions de bon sens.
Pourquoi diable, un skipper et son second avec ces mêmes expériences dans les mêmes lieux n'en ont pas tiré les mêmes conclusions ????

08 fév. 2020

outremer

peut-être et probablement parce qu'ils n'avaient pas les mêmes possibilités financières pour que le bateau soit au top....

je ne crois pas au j'm'enfoutisme, peut-être plus à l'excès de confiance ou à la strangulation financière

Fañch

09 fév. 202009 fév. 2020

"Possibilités financières" ??? "Strangulation financière" ???
1) Je ne formule ici aucun jugement sur le cas de PARADISE,
1a) ni sur l'état des finances de ce professionnel au moment de son accident
1b) ni sur les causes du drame
2) Mais je suis très étonné par le fait que l'on puisse considérer les dispositions proposées dans l'article de Loisirs Nautiques comme onéreuses :
2a) les aménagements suggérés tels que doublage par un plexi des hublots, des longes à poste sur le pont, l'étanchéité de la descente, ne sont pas des dispositions onéreuses
2b) Rien dans l'article de Loisirs Nautiques n'est onéreux à l'aune d'un voilier de 20m exerçant une activité professionnelle.
3) Ce sont au contraire des propositions très simples et de bon sens. Celles et ceux qui les mettent en pratique n'ont d'ailleurs pas eu besoin de lire Loisirs Nautiques pour le faire.

09 fév. 2020

on constate encore une fois qu'il y a une sacrée difference entre les activités terrestre et nautique .

exemple entre autre : il est interdit de jouer au foot sur un terrain sans balustrade ,balustrade aux normes (hauteur etc...) ,
en bateau aucun controle pour les independants c'est d'ailleurs ce que signale de BEA dans son rapport et pourtant je pense que les risques peuvent etre bien plus important ..le resultat on le connait

il n'est pas normal que lorsque l'on excerce une activité telle que la plaisance en pro qu'il n'y ait aucun controle sur la securité du bateau .

09 fév. 2020

Un élément de réponse possible : l'influence -très négative sur ce sujet- de Tabarly.
Arnaud était non seulement un ancien équipier de Tabarly sur la whitbread mais également son homme de confiance, celui à qui il a confié les pen-duick 3 et 6 pendant 2 décennies. Il semblait partager la conception de Tabarly sur le sujet.
Bateaux.com de cette semaine propose un florilège des propos de Tabarly. On se souvient du fameux "un homme qui tombe à l'eau n'a pas sa place à bord". Mais aussi "le marin éjecté est un marin qui a manqué de concentration". C'est exactement la conception raillée par T.Wolfe dans son roman "l'étoffe des héros". Tabarly s'explique plus loin "Au cours d'une manœuvre, on doit toujours veiller à avoir une prise à sa portée, parcequ'il est presque impossible qu'un paquet de mer puisse la faire lâcher", ce qui est faux.Comme l'écrit Poupon - un autre équipier de Tabarly- dans l'article scanné : "il faut avoir senti la force d'une vague qui court sur le pont, ou être parti au lof, suspendu aux filières, pour prendre conscience du danger".
J'ai été moi-même influencé par les écrits de Moitessier, qui recommandait de naviguer sans feux de route, il préférait voir qu'être vu, jusqu'à ce que j'évite de peu une collision avec un pêcheur marocain, naviguant tous feux éteints..

09 fév. 2020

L'espoir, comme croire au Père Noel, aide à vivre. Mais les réalités physiques sont incontournables.
Le problème est que, même intelligent, ouvert et averti, sans ressenti vrai vécu, ces réalités restent théoriques et on est donc prêt à ne pas en tenir compte. Or ces situations de fortes accélérations avec forte multiplication du poids apparent se retrouvent en premier dans les accidents de voiture, en mer par mauvais temps, en aviation (particulièrement en voltige) et dans certaines attractions foraines.
Par exemple en avion, à 4g, même en étant sanglé à en avoir presque mal, on arrive à décoller d'un siège.
Il est vraiment illusoire de croire qu'on peut tenir tout seul accroché d'une main dans de telles conditions. Tabarly avait été pilote de l'aéronavale sur porte-avion. Il était parfaitement au fait de toutes ces réalités. Ses écrits maritimes prônaient la sécurité mais son comportement personnel a fini par lui être fatal, d'autant que le Pen Duick 1 ne lui a donné alors aucune chance. La liberté mal comprise a un prix et parfois on peut penser que le Destin est écrit d'avance.

08 fév. 2020

Fanch et consort, vous avez lu le rapport ?? Le moteur ne donnait pas toute sa puissance en raison de filtre(ou pré-filtre), encrassé faute d'un entretien annuel !! Et pour le démarreur ? Alors finance ou excès de confiance!! L'enrouleur mécanique, a force d'être démonté n'était plus étanche !! Regarde les bouées fer à cheval sur le blog. On a eu un sous-marinier parti de Fos. J'espère que le rapport du BEA pour le First51 ne sera pas dans le même style.

08 fév. 2020

et revoilà notre skipperTramex qui saute partout "plop" "plop" "plop" et qui s'accroche aux basques du méchant skipper...

Il a très probablement des torts... Il a aussi dû compter avec la malchance et une mer dantesque... il en est mort.

08 fév. 2020

Ben, quand je lis le rapport du BEA sur ce drame ( une dame en est morte), je suis choqué par l'état du bateau (voir photo sur le blog). Alors que le franc-bord soit à 1,20m, que pas attaché à la ligne de vie, que les 30 tonnes à manœuvrer, et le gilet de sauvetage pas là, oui Dahut(ne t'en déplaise), je m'insurge. Pas sûr la vague qui a couchée le bateau, mais sûr l'état du bateau.

09 fév. 2020

Les conclusions de ce rapport (reprises de manière quasi unanime par les contributeurs) sont tout de même contestables. S'attacher aurait permis d'éviter le pire, mais il est faux de parler "d'absence de matériel de sécurité". On ne voit pas non plus en quoi le supposé "défaut d'entretien du moteur" aurait changé les choses.
- "le moteur cale, un bout s'est probablement pris dans l'hélice". "Un plongeur dégage de l'arbre d'hélice un bout orange d'une longueur de 1,5m, soit une partie de la drisse du radeau". Lorsqu'un bout dans l'hélice fait caler un moteur, il est parfaitement impossible de le redémarrer. La panne de démarreur (causée par l'immersion du boitier de démarrage...) n'est donc pas la cause, comme le fait croire le rapport, de l'impossibilité de redémarrer le moteur.
- Paradise était équipé du matériel de sécurité réglementaire. Le rapport lui reproche le manque de matériel supplémentaire (perche IOR, lifeling). Comme le souligne Viking 35, ce matériel était totalement inutile.
Ce rapport est très précieux car il établit très bien les faits mais ses conclusions sont partiellement tendancieuses. Dans leurs conclusions, les rapporteurs établissent certains liens de cause à effet qui n'ont pas lieu d'être.

09 fév. 2020

Tu vois Holothurie, quand j'ai lu le rapport du BEA je démontais un démarreur ( le moteur ok, le solenoide ok, mais point de démarreur). C'est de la mécanique primaire. et un moteur sans démarreur, c'est juste du poids(sauf lanceur d'appoint). Je ne pense pas qu'un bout en polyéthylène de radeau de sauvetage bloque un moteur de X cv (je ne connais pas la puissance moteur de ce 30 tonnes). Quand tu vois les bouées de sauvetage, déjà tu as un doute, mais la peinture est propre. Et je ne vois rien de tendancieux dans ce rapport.

10 fév. 2020

+++

Je trouve que venir dire "c'est pas grave que le démarreur et le moteur n'ai pas été entretenu car de toute façon un boute a coincé l'hécile" c'est vraiment n'importe quoi.

Quand tu navigues dans une région aussi reculée tu es censé avoir de quoi parer, peut-être pas tous, mais beaucoup de coup dur.

Ne pas avoir eu un démarrer, une pompe à eau, une pompe à gasoil de réserve, c'est bien ça le problème.

09 fév. 2020

Le moteur était un Perkins de 160 CV; et effectivement, les conclusions de ce rapport sont tendancieuses.

Ce n'est pas la première fois, CONTRAIREMENT à ce que de nombreux intervenants imaginent et veulent croire.

On ne navigue pas entre l'Uruguay et l'Antartique durant plusieurs semaines comme en revenant chaque semaine à son port d'attache. En mars, cette croisière était sûrement la dernière avant le chantier d'entretien annuel estival.

Fallait il annuler la croisière parce que le chauffage ne fonctionnait pas? Ou parce que l'enrouleur avait des faiblesses?

09 fév. 2020

Viking tu peux continuer la liste des motifs d'annulation !! En quoi trouves-tu ce rapport tendancieux ??

10 fév. 2020

"En quoi trouves-tu ce rapport tendancieux ?"
Holothurie l'a écrit mieux que moi.

Je le cite :"il est faux de parler "d'absence de matériel de sécurité". On ne voit pas non plus en quoi le supposé "défaut d'entretien du moteur" aurait changé les choses."

En soulignant leur absence, le rapport énumère des moyens de sécurité totalement inopérants avec des creux de 6 m et par force 8 à 10.

Par contre, il aurait été intéressant de savoir si le vent de N-N-Est qu'ils subissaient ne créait pas des vagues pyramidales monstrueuses en RENCONTRANT la houle de plusieurs mètres récurrente d'ouest qui règne dans ces parages.

J'aurais aimé connaitre si depuis 4 semaines, cet équipage amariné n'avait pas rencontré déjà plusieurs fois de vents supérieurs à 40 noeuds et des mers fortes.

Le BEA souligne que le hale-bas hydraulique avait une fuite, que l'enrouleur de trinquette n'était plus étanche *comme s'il suffisait de s'arrêter chez le premier shipchandler *pour changer la pièce.

Le chauffage ne fonctionnait pas EN NAVIGATION . Et alors? Croyez vous que Pen Duick VI, sur lequel Arnaud, courait possédait un chauffage lors des étapes du sud de la Whitbread 1973?

Il est probable que Paradise aurait effectué son chantier de remise en état à son retour en Uruguay comme il le faisait régulièrement.

Voir son blog:expeditionsparadise.blogspot.com[...]/

10 fév. 2020

Tendancieux, peut-être, parce que les auteurs mettent le doigt sur plusieurs points qui posent question quant à la sécurité. Peut-être que les équipements de secours suggérés n'auraient pas été efficaces dans les conditions précises de cet accident (mais peut-être que si), et peut-être que l'éventuel défaut moteur n'a pas eu d'incidence décisive dans ce cas précis (mais peut-être que si), mais c'est le rôle du BEA de rappeler les règles de sécurité fondamentales, dont la première est une évidence pour tout le monde : tout doit être fait pour renter sain et sauf au port.
Le BEA ne peut qu'émettre des hypothèses concernant les causes du drame, et formule des recommandations, mais ce n'est certainement pas en lui opposant d'autres hypothèses qu'on avance dans la sécurité. Et bien entendu, je sais bien que le risque zéro n'existe pas. Mais il doit tendre vers zéro, et le BEA fait en sorte que ce soit le cas.

10 fév. 2020

Les auteurs du rapport ont été missionnés officiellement. Comme pour toute commission d'enquête technique ils sont la pour analyser les faits, l'état du bateau, le comportement de l'équipage, les erreurs de jugements et surtout les manquements à la sécurité et aux règlements.
Le but final est d'abord pédagogique mais aussi administratif (évolution des règlements?).
Il est dommage pour les responsables en titre de ce bateau, qui en plus se prévalaient sur leur site commercial de leurs longues expériences respectives ne pouvant qu'inspirer confiance aux clients, que le rapport soit sévère sur les manquements évidents à l'entretien à la sécurité (Poupon père a du avoir un choc en lisant ce rapport).

10 fév. 2020

Être en course avec un skipper compétent ce n'est pas emmené des clients en croisière. Refaire le scénario est trop facile. Les probabilités d'entretien à venir?? Certes, mais par le passé !! Et puis avoir 25 ans course(au pif), ce n'est pas 70 en ballade (certes musclés).

10 fév. 2020

Viking, comment sais tu qu'il allait remettre tout en état comme tu l'annonces? Tu n'en sais rien.

Arrêtons également de trop chercher de cirscontances atténuantes... dois-t-on rappeler ici que le capitaine n'a donner aucune consigne de sécurité alors qu'un membre de l'équipage n'avait JAMAIS navigué?
Dois-t-on également rappelé qu'un précédent équipage a attaqué en justice pour défaut de sécurité? On ne parle pas simplement de malchance dans ce rapport mais bien de défaut de la part du capitaine quand à l'entretien de son voilier et à sa façon de gérer la sécurité à bord de ses passagers.

Je rappelle à tous de relire les pages 14 et 15 qui sont édifiantes:
- AUCUN BRIEFING de sécurité
- Eolienne nouvellement installé qui ne marche pas
- Hydrogénérateur qui débite mal
- Parc de batterie vieillissant
- De fait il n'utilise pas le pilote automatique qui tire trop d'énergie
- moteur électrique d'enrouleur de yankee qui marche quand il a envie
- moteur mal entretenue! (ce qui nous laisse penser qu'il ne le fait pas comme il le faut avant chaque saison car le BEA le dit bien qu'il a été négligé lors du dernier entretien hivernal....)
- une plainte a été déposé au TGI de Paris concernant un précédent voyage sur le manque de sécurité

Et je n'ai pas tout mis... Alors c'est bien gentil de vouloir trouver des excuses. Certe ils ont manqué de chance... mais il a plus que jouer avec la chance depuis quelques temps comme le montre le BEA.

Comme certains le disent, il ne faisait pas de croisière en bretagne sud... et c'est justement à cause de ça que son bateau se devait d'être bien mieux que ça ne l'était...

Cela n'enlève en rien ses qualités marines que je n'aurai jamais, je n'ai pas honte de le dire, mais la, c'était clairement tenter le diable et malheureusement 2 personnes en ont payé le prix fort.

10 fév. 2020

Viking, comment sais tu qu'il allait remettre tout en état comme tu l'annonces? Tu n'en sais rien." Pas plus que toi, mais il n'y a pas besoin d'être devin pour savoir que les voiliers qui naviguent plusieurs milliers de milles durant l'été, *on effectue la remise en état en hiver.
*

Hiver qui approchait.

Et toi? Où sais tu que la plainte déposé au TGI de Paris concerne un manque de sécurité ?

10 fév. 2020

Viking, tu lis la moitié du rapport?

Page 15

"Au cours de l’enquête, il aété établi qu’au cours d’une croisière précédente, les conditions de sécurité et de vie à bord ont été vivement critiquées par les passagers et une plainte avait été déposée près le tribunal de grande instance de Paris."

Concernant l'état du voilier, c'est TOI qui affirme qu'il allait faire correctement son entretien...
Et le BEA rappelle qu'au précédent entretien, il n'avait pas été fait correctement! Donc ce n'est pas suite à de malchance tout ce qui arrive, c'est la succession de "laisser aller" en se disant qu'il le fera plus tard (par manque de moyen financier? On ne sait pas)

Les faits sont rapportés, si tu pouvais éviter d'en omettre certains c'est la seule chose que je dis car du coup tes théories sont de faits caduques.

09 fév. 202009 fév. 2020

C est un trés lourd tribut entre fatalité malchance et négligence. La plainte (date?) qui avait été déposée (cf rapport bea) au TGI de Paris ne sera pas instruite ou éteinte mais une nouvelle plainte pourrait être déposée.

09 fév. 2020

(In)Fortunes de mer du temps des clippers.

1 - dans du gros mauvais temps, en fuite, le commandant dit à l'homme de barre de faire attention aux vaques qui déferlent régulièrement sur la dunette.
Le matelot répond qu'il ne lachera pas la barre et gardera le voilier sur sa trajectoire.
Une nouvelle vague passe, lorsqu'elle est partie, plus de barreur. Et 2 manetons manques sur la barre à roue. Effectivement le matelot a tenu parole.

Alors penser pouvoir résister avec ses petits muscles éventuellement engourdis par le foid, je laisse cela aux autres.
Pour mémoire, une déferlante, c'est une tonne/m² qui frappe. Vu la dimension d'un humain, qui est sûr de résister à une tonne.

2 - Un matelot est tombé à l'eau dans du gros mauvais temps.
Un autre balance immédiatement la bouée couronne. Il se fait remonter les bretelles par le commandant; Motif: Le clipper n'a aucune possibilité de revenir sur le naufragé avec la bouée, lui lancer la bouée n'a comme conséquence que de prolonger l'agonie du malheureux. D'ailleurs les albatros arrivent déjà pour leur festin alors que le clipper est encore à portée de vue.

Donc faire en sorte d'être toujours sur le pont quoiqu'il arrive et utiliser tous les moyens qui existent pour s'y aider..

09 fév. 202009 fév. 2020

Ce dernier texte Fortunes de mer du temps de ces clippers laisse penser une issue fatale.
Les registres internationaux de navigation "établissent le temps maximum de survie, en fonction de la température de l'eau, de la force du vent. Et dans ce cas, on parle de sept à huit heures", a précisé à l'AFP le porte-parole de la Marine, le capitaine Rodolfo Ramallo concernant l'accident.

L'eau était établit à une température de 6 degrés et ni le capitaine ni l'invitée ne portait de VFI (gilet et/ou combinaison thermique). Déploiement rapide des secours, trois heures après l'activation, l'aéronef des secours a trouvé le radeau.
On peut hypothéquer à une chance de survie.

10 fév. 2020

Sans gilet et dans ce genre de température, on coule par crampes musculaires au bout de 10 minutes. Le gilet permet de mourir d'hypothermie au bout d'une heure. Rappelons que la mort par hypothermie est une mort douce, extrêmement agréable, tous les témoignages concordent. La mort par noyade suite aux crampes est beaucoup moins glop, un mauvais moment à passer.

09 fév. 2020

Il me semblait que la durée de survie dans de l'eau à 5/6 degrés sans brassière était d'une heure tout au plus, deux heures grand maximum avec une brassière avec peu de chance de récupération. Compte tenu de l'état de la mer et de la force du vent ça a du être beaucoup moins.

09 fév. 202009 fév. 2020

Tu as raison Domde, il a dit ça certainement avec toutes les conditions de sécurité
Il y en a une qui avait eu de la chance c'est Florence Arthaud, récupérée pas loin de deux heures plus tard, en jeans avec son gsm et en légère hypothermie dans une eau à 18°.
Et tout ces récits de Marins où il y a eu des sauvetages miraculeux

10 fév. 2020

Je souhaitais, afin de recentrer ce fil sur les bonnes initiatives à prendre en cas d’homme à la mer, vous faire partager l’existence d’un accessoire que j’ai toujours eu sur mes bateaux, et ça vaut quelques euros, c’est une petite couronne flottante avec une centaine de mètres de bout. Ça permet de tourner autour du naufragé et de lui permettre de se raccrocher au bateau.

Je ne l’ai jamais utilisé qu’en exercice, bateau arrêté, jamais en situation réelle et toujours par beau temps.

Hervé

10 fév. 2020

Hervé,
j'ai le même, je l'ai récuperé de ma vieille survie il y était dedans, un anneau flottant d'environ une vingtaine de cm de diamètre avec quelques dizaines de mètres de cordage.
Un des avantages est qu'il est suffisamment lourd et compact pour pouvoir le lancer très loin, beaucoup plus qu'une bouée fer de cheval/couronne/lifesling etc; une fois au mouillage ma petite fille était en difficulté dans le kayak (juste de la fatigue) et s'éloignait, je l'ai "sauvée" en lançant cet anneau.
J'ai vu qu'ils en ont aussi dans les Coopératives maritimes, je pense qu'ils ont utilisés dans une quelque technique de pêche.

10 fév. 2020

C'est effectivement un moyen intéressant. Reste à le tester par gros temps...

Si Arnaud avait réussi à grimper dans le canot, encore fallait il le transborder suer le voilier.
En baie de la Trinité ou aux Antilles, c'est surement faisable. Dans les 40 ième, c'est autre chose...

10 fév. 202010 fév. 2020

Conclusion du chapitre "Statut du Navire" :
"Par ailleurs, l'ENIM indique que de son point de vue, depuis la création des NUC, aucune évolution réglementaire n'est intervenue alors que les pratiques ont évolué et que les besoins sont manifestes."

10 fév. 202016 juin 2020

J'ai l'impression que Antartica était à la norme SOLAS ?
🤔

10 fév. 2020

Iff, Antartica au toubib Étienne ? Pour l'évolution du NUC, la France est toujours à la traine!! Au début il fallait son capacitaire !! Plus tu as du matériel sous la main et un moteur qui redémarre, un chauffage qui chauffe, etc, plus tu mets de chance de ton côté. Sur mon bateau, j'ai une bouée Solas, c'est sur que si tu l'envoies mal, elle assomme direct, mais au moins elle fait pas cerf-volant !!

10 fév. 2020

Le toubib de Tabarly, même !
;-)

10 fév. 2020

Iff, Il y a un moment où on parle pas du même !!
Accusé de tendancieux un rapport du BEA !! Vous manquez pas d'air surtout sur ce rapport ou à tout les étages y a problème (statut bateau, statut équipage, statut montage de Sté, maintenance, règles de sécurité, matériel de sécurité, confort des passagers, etc).

10 fév. 2020

"Le Bureau d'Enquête Accident Maritime, BEAMer, a publié son rapport suite à l'accident du voilier français Paradise ayant causé la disparition de 2 membres de l'équipage dans les mers du sud. Il incite à réfléchir sur les conditions d'exploitation des bateaux de plaisance en croisière commerciale, leur statut et leur entretien."

10 fév. 2020

Cet article (tout comme ce fil) confirme bien le coté tendancieux de ce rapport. Les rapporteurs ne sont pas parti des faits pour aboutir à leurs conclusions, mais bien de leurs a priori pour mettre en exergue les faits qui confirment ces à priori. C'est plutôt bien fait, et je ne m'en suis aperçu qu'à la seconde lecture. La plupart des contributeurs reprennent à leur compte les conclusions de ce rapport, comme l'auteur de cet article.
" L'absence de matériel de récupération associée à la panne moteur sont les raisons majeures de la non-récupération des disparus". C'est factuellement faux, il n'y a aucun doute sur le sujet : un bout suffisamment enroulé autour d'un arbre d'hélice pour le faire caler empêche dans tous les cas de faire tourner de nouveau cet arbre. C'est imparable. Une perche IOR, une lifesline, une rescue ladder, un palan de hissage n'auraient pas permis de récupérer les disparus. Il n'y aucun lien logique, de cause à effets entre les faits et la conclusion citée. La panne moteur et l'absence de matériel de récupération préconisé (mais non obligatoire) n'ont rien à voir avec les disparitions. C'est tout de même génant pour un rapport de sécurité.

10 fév. 2020

Je ne vais reprendre qu'un tout petit bout de ce que tu dis "empêche dans tous les cas de faire tourner [le moteur]. C'est imparable."
Tu admets donc bien que le moteur était en panne. C'est tout aussi imparable. Et c'est simplement ce que dit le BEA.

Mais dans ce fil, certains ne veulent lire dans le rapport du BEA que ce qu'ils veulent bien y lire (ou plutôt ce qu'ils ne voudraient pas y voir figurer).

C'est juste un petit peu ennuyeux, à la longue, de voir défendre une sacro-sainte liberté qui ne s'appliquerait qu'à soi-même (et tant-pis pour les autres), et de ne surtout pas vouloir érafler la statue du commandeur.
Imaginons juste un instant qu'au lieu que ce soit le capitaine et le second qui soit partis à la flotte, et le mécano esquinté à la tête, est-ce que tout le monde serait rentré aux Malouines aussi facilement ?
Je ne pose pas la question, c'est juste une hypothèse de réflexion...

10 fév. 2020

Mais pas du tout! Là, il faut relire le rapport : Le marin démarre le moteur après l'accident (qui démarre très bien). Puis, après avoir coupé le filin reliant la survie à Paradise, le moteur cale. Des plongeurs retrouveront ce filin orange enroulé autour de l'arbre d'hélice. C'est écrit noir sur blanc dans un passage de rapport que j'ai cité dans un post précédent!

10 fév. 2020

En l'état : on en sait rien et on en saura jamais si le moteur aurait pu être redémarrer si le démarreur n'avait pas griller, faute d'entretien. Rien ne dit que le bout n'aurait pas pêter après 3 coups de démarreurs, leur rendant une capacité de manoeuvre qui aurait pu faire la différence.

Venir dire que "c'est pas bien grave que le moteur n'ai pas été entretenu car de toute façon, il y a eu un bout dans l'hélice" c'est vraiment être malhonnête et je me demande ce que tu cherches à démontrer.

On rappellera que ce rapport BEA ne vise pas à établir des responsabilités mais bien à en tirer des enseignements en vue d'améliorer la sécurité : et tu peux retourner le problème dans tous les sens : avoir un moteur pas entretenu ce n'est pas bon pour la sécurité, boute ou pas boute dans l'hélice.
Le rapport citera les manquants détectés sur le bateau, même et y compris si ceux-ci n'ont pas été les facteurs pré-dominant dans la cause de l'accident.
On ne va pas attendre un autre accident où ce sera "100% la faute du démarreur" pour rappeler à ceux qui vont se promener dans les hautes latitudes qu'il faut entretenir le moteur.

Le rapport cite d'ailleurs d'autres défaillances comme celle de l'enrouleur de voile alors que ce facteur n'est pas en première ligne comme ayant contribué à la dramatique issue de l'accident

10 fév. 2020

Il est aussi écrit que comme de toutes façons le démarreur avait cramé, il n'aurait pas pu (le moteur) redémarrer.

Chacun lit etc. etc.

Et le truc du moteur n'était qu'un petit exemple dans le lot de "détails" qui mis bout à bout, font un gros quelque-chose.
Comme l'électricité et le pilote qui foirent et obligent à barrer h24, par exemple...

Mais on a très bien compris : LIBERTE et PAS TOUCHER AUX MYTHES.
Voilà les deux tabous de ce fil.

10 fév. 2020

Les éléments de contexte cités ne sont fait que pour renforcer une mauvaise impression du skipper.
On évoque "le syndrome de Stockholm"! Diantre! Ce syndrome frappe les captifs qui tombent amoureux de leur geolier. Celui qui génère un tel syndrome n'est pas loin du monstre.
On évoque une plainte au TGI. La société française s'américanise : les voiliers charter aux antilles sont obligés, sous la pression de leur assurance, de refuser tout client américain. Une simple foulure en descendant du bateau aboutit avec eux à un procès et des milliers de dollards d'indemnités. Tous les professionnels de la voile en France, respectant les législations, sont l'objet de mise en demeure ou de menaces de procès pour des motifs de plus en plus comiques : il faisait trop froid, y avait trop de mer, y a plus de réseau (sic), l'évaluation plait pas, le parcours était trop long et m'a rendu malade, le parcours était trop court etc... C'est tellement courant que ce qui peut paraitre un élément à charge ne signifie en fait rien.
Je ne vois enfin pas bien le rapport entre l'accident et le manque de chauffage, une panne d'hydraulique du hale-bas ou la défaillance intermittente du moteur d'enrouleur du yankee. Tous ces éléments cités (dont on retrouverait l'équivalent sur n'importe quel voilier après 1 mois de nav dans ces eaux) permettent juste de brosser un portrait à charge du skipper.

10 fév. 202010 fév. 2020

Le BEA ne cherche pas à satisfaire ou suivre une tendance. Son rôle est de participer, par l'analyse des accidents, à l'amélioration de la sécurité. Il ne peut donc pas passer sous silence les manquements objectifs à la sécurité, que ceux-ci aient joué un rôle dans l'accident ou pas.
Je cite le rapport (p. 14) :

Dans cettes équence, les événements dits perturbateurs (événements déterminants ayant entraîné les accidents et jugés significatifs) ont été identifiés. Ceux-ci ont été analysés en considérant les éléments naturels, matériels, humains et procéduraux afin d’identifier les facteurs ayant contribué à leur apparition ou ayant contribué à aggraver leurs conséquences. Parmi ces facteurs, ceux qui faisaient apparaître des problèmes de sécurité présentant des risques pour lesquels les défenses existantes étaient jugées inadéquates ou manquantes ont été mis en évidence (facteurs contributifs). Les facteurs sans influence sur le cours des événements ont été écartés, et seuls ceux qui pourraient, avec un degré appréciable, avoir pesé sur le déroulement des faits ont été retenus.

On peut imaginer qu'une échelle rescue aurait pu, dans un concours de circonstances favorable, permettre au skipper de remonter ou d'être remonté à bord, même si la probabilité de ce concours de circonstances est très faible. De même, on peut imaginer qu'un démarreur en bon état aurait aidé le moteur à se débarrasser du bout pris dans l'hélice, même si c'est très peu probable. En tous cas, la conjonction de plusieurs facteurs non-déterminants (y compris des facteurs psychologiques) peut devenir déterminante pour limiter la casse. C'est tout ce que cherche à démonter ce rapport. Le BEA fait son boulot, quoi.

10 fév. 2020

Le BEA est dans l'erreur, volontairement ou pas:
"Le défaut d’entretien du moteur est un facteur contributif de l’échec des manœuvres de récupération."

Alors qu'ils écrivent aussi : "Dans l’instant, le marin ...., DEMARRE le moteur..."
et plus loin:
"Alors qu’il va l’accoster (le canot de survie ) et que le capitaine y est toujours accroché, le moteur CALE, un bout s’est probablement pris dans l’hélice."

10 fév. 2020

Il y a en effet une ambiguité, puisque le moteur ne redémarre pas, et qu'un bout dans l'hélice a a priori causé le calage. Mais est-ce que cette sangle (celle qui relie le bateau et le radeau, donc étudiée pour être facilement tranchée) avait la solidité suffisante pour empêcher un gros moteur de redémarrer ?

10 fév. 2020

Parce que certains clients sont procéduriers, ça invaliderait automatiquement et sans doute possible l'action en justice intentée par des clients précédents ? J'espère que tu n'es pas avocat pour venir sortir ce genre d'argumentaire.

A partir du moment où les enquêteurs se penchent sur le contexte d'un accident, ils vont au bout des choses en listant les manquements découverts.
Si on suit ta "non-logique", le fait que le bateau ait été utilisé pour une activité commerciale sans être enregistré pour le faire n'a pas eu d'impact direct sur l'accident, donc on s'en tape et on ne fait rien pour remédier à ça ? Sérieusement.

10 fév. 202010 fév. 2020

tu déformes le texte original il n'est pas écrit que ce sont les raisons majeures, voici le texte original:

Le manque de culture de la sécurité avec passagers à bord est le facteur contributif de la chute à la mer du capitaine et de la passagère.
Le manque de matériels de sécurité adaptés aux risques de ce genre de navigation est un facteur contributif de la disparition du capitaine et de l’invitée.
Le défaut d’entretien du moteur est un facteur contributif de l’échec des manœuvres de récupération.

10 fév. 2020

"Le manque de culture de la sécurité avec passagers à bord est le facteur contributif de la chute à la mer du capitaine et de la passagère."

Il s'agit d'une phrase bien alambiquée qui signifie simplement que *le barreur et son second ne portaient pas de harnais. *

Quand à le deuxième phrase, je suis en dsaccord et ai écrit pourquoi précédemment.

10 fév. 2020

Holothurrie ta mauvaise foi ! Tu étais à bord? On reprend tout avant la fameuse vague, on peut écrire quoi? C'est sur que le démarreur, il avait juste 1 démarrage, après faute d'entretien il a cramé. Donc dédouaner le moteur à bon dos. En cas d'homme (femme) à la mer, un des premiers gestes, c'est le démarrage moteur. Incriminé le manque de matériel te dédouane de pouvoir t'en servir!! Le fait que les bouées couronnes fassent cerf-volant te pose un problème ?
C'est sur que le rapport est écrite après le drame.

10 fév. 2020

le Capitaine a une obligation de résultat (même par 50° Sud); résultat ? 2 morts; c'est pas glorieux ...

10 fév. 2020

Non le capitaine n'a pas une "obligation de résultat" comme tu le dit, le capitaine à l'obligation de posséder et de mettre en œuvre les dispositifs légaux que lui impose l'administration dans le cadre de ses activités. Il a aussi l'obligation de détenir les diplômes requis et de mettre en œuvre les techniques adaptées aux circonstances. C'est une "obligation de moyens", de connaissances et de pratique ce qui n'est déjà pas si mal!

10 fév. 2020

@ moana29s : tu te trompes complètement, seuls les toubibs ont une obligation de moyens; le capitaine a réellement une obligation de résultat : emmener à bon port, le bateau, l'équipage et la marchandise ... ce serait trop facile autrement : "avoir essayer, avoir pas pu" ...

10 fév. 2020

Non Larent, s'il y avait toujours "obligation de résultat" les "capitaines" et chef de bord seraient automatiquement et toujours condamnés "au civil" dans le cas "d'accidents" ayant par exemple entraîné une perte humaine, ce qui bien sûr n'est pas le cas. Pour preuve l'enquête de la Gendarmerie maritime et du BEA chargés d'établir les circonstances de l'accident et éventuellement les responsabilités en cas de manquement aux règlements, qu'ils soient administratifs, matériels ou autres...
C'est factuel et je parle en connaissance de cause ayant déjà connu par le passé pareil tragique événement.

11 fév. 2020

@ moana29s : pas du tout d'accord et c'est ce que l'on apprend en formation marine marchande; les juges ne sont pas des bourrins et savent analyser chaque drame mais il n'empêche que l'obligation demeure

10 fév. 2020

Je me dis que si ce rapport prête autant à interprétation, c'est qu'il n'est pas bon.
Techniquement, il devrait mettre tout le monde d'accord.

10 fév. 2020

Franchement ? Je pense qu'une majorité de lecteurs sera d'accord avec la liste des manquements et défauts constatés. Après certains veulent s'amuser à faire un classement parmi les facteurs pour savoir lequel est "responsable" de la mort de deux personnes et ça, le rapport ne le permet pas, car ce n'est pas son but.

10 fév. 2020

Estran, ce que tu annonces n'est pas un critère, un peu comme les nouveaux + et -. Relis le rapport et fait toi une idée personnelle. Si rien ne te choques, alors tu pourras y trouver matière insidueu se...

10 fév. 2020

Etonnant ! :
"...Nos voiliers d'aujourd’hui sont tous équipés du matériel nécessaire pour avoir à bord quatre bulletins météo journaliers et sont ainsi capables d'esquiver les dépressions de modérées à violentes (c’est réel !) qui, parfois, peuvent animer la région. Savez-vous qu’est en train de naître une génération de marins qui ne connaîtront jamais plus de 35 nœuds de vent, latitudes Cap Horn et Antarctiques incluses ?"
www.voilier-antarctique.com[...]-nous-1
;-)

10 fév. 202010 fév. 2020

Désolant...
275 interventions pour en arriver là... quelle tristesse.
+1 avec Estran concernant ce rapport !

Nous devrions plutôt penser aux victimes et avoir un peu plus de retenus dans les propos.
Ces mers sont difficiles, très difficiles et parfois prennent leur tribu... très lourd tribu !
Un homme ou une femme à la mer est toujours une tragédie et aucun rapport ne pourra jamais l'expliquer, quel que soient les sécurités prises... ou pas.

Maintenant, que ceux qui n'ont jamais eu de panne moteur jettent la première pierre et comme le bon sens le veux... avant la panne ça marchait bien, il n'y a pas de bons moments pour tomber en panne... et un démarreur qui crame, c'est bien pareil, c'est quand on en a besoin qu'il brûle et non au port bien tranquille pour les tests... où un quart de tour suffit... alors que dans des conditions de furie eh bien oui, on peut le cramer en tirant un peu trop dessus dans une situation de panique ou de stress ou tout simplement de "pas de chance"...même s'il est neuf.
Même nos voitures, pourtant bien fiables aujourd'hui peuvent tomber en panne entre deux révisions, toutes catégories confondues.

La seule conclusion valable pour moi, c'est qu'il nous faut rester humble, très très humble dans ces contrées où personne nous oblige à aller et toute la judiciarisation de notre société n'y changera rien, sauf à restreindre nos libertés et nous emm.... en donnant prétexte à tout et n'importe quoi comme si bien décrit par Holothurie.

10 fév. 2020

"avant la panne ça marchait bien, "
Il n'y a pas eu de panne puisque le marin a démarré le moteur sans problème. C'est le bout ( du canot de survie? ) pris dans l'hélice qui l'a bloqué.

10 fév. 2020

Il n'y a rien de désolant dans le fait de débattre autour d'un événement qui inévitablement provoque des émotions chez tous ceux qui naviguent à la voile. Et le débat tel qu'il s'est déroulé au cours de ces 275 contributions est plutôt exemplaire dans son ton comme dans son déroulement.

10 fév. 2020

Si seuls ceux qui sont allés dans ces contrées intervenaient, il n'y aurait pas 275 interventions.

10 fév. 2020

C'est ben vrai, ça !
:-))

10 fév. 2020

En effet !
Je ne serais pas non plus intervenu... mais il y a tout de même suffisamment de littérature maritime sur ces coins pour en avoir une bonne idée, aussi petite soit-elle.
Ce qui me désole le plus, c'est que nous avons transformé notre société en une société où nous n'acceptons plus le moindre risque "du moment où l'on paye", tout en voulant pouvoir se pavaner en "expliquant à la cantonade" j'y suis allé, moaaa mooosieur, j'y ai affronté des mers déchainées (subi serait plus juste) et même sans chauffage, pathétique.
Ceci explique aussi que les tours opérateurs vont bien finir par bousiller ces régions.
Mais je m'égare, désolé.

11 fév. 2020

Les conclusions de ce rapport sont loin de concerner les seuls navigations arctiques et peuvent intéressés et amener à une remise en question n'importe quel marin.

10 fév. 2020

Je me permets une petite digression, une anecdote non maritime...

Lors d'une randonnée sur l'île de Mull, en Écosse, je tombe sur un petit atelier de tissage, au fin fond de la lande. La femme qui y travaille m'offre le thé et on bavarde. Elle m'explique qu'elle a laissé tomber sa vie d'enseignante à Glasgow pour venir s'installer là. Je lui demande ce qu'elle y trouve, outre la beauté des paysages. Première réponse : "ici, c'est encore un endroit où les accidents arrivent". Je lui demande de m'expliquer. "Si un enfant ou un adulte se blesse ou même meurt dans un accident, il ne viendra à l'idée de personne de pointer du doigt ou de porter plainte. Ici, on sait qu'un accident, c'est d'abord la faute à pas-de-chance".

10 fév. 2020

Le fatalisme n'a jamais contribué à corriger des problèmes qui peuvent ou doivent être corrigés.
Et il est ainsi trop facile de s'exonérer de ses responsabilités s'il y en a.
La vigie, rescapée du naufrage du Titanic, a dit: "ce jour la nous n'avons pas eu de chance".
Mais il n'a jamais pu retrouver d'embarquement et est mort dans la misère, car le monde maritime l'a considéré comme faisant parti des responsables du naufrage, pour n'avoir pas vu assez tôt, l'iceberg fatal, alors que les Commissions d'enquêtes USA et GB ne l'avaient pas incriminé.
Les enquêtes très documentées on permis d'aider à définir les nouvelles obligations d'équipement de sécurité des navires à passagers. Pour faire progresser les choses on DOIT analyser les accidents pour en tirer des enseignements utiles. C'était ici le but du BEA.

10 fév. 2020

On peut dire aussi que le titanic a coulé parce qu il n était pas conforme. Et on peut faire tous les rapports que l on veut après la tragédie...

10 fév. 2020

Le naufrage du Titanic a été l'occasion de créer l'organisation internationale de sécurité en mer.

11 fév. 2020

Il n'y avait aucune norme à l'époque sur l'insubmersibilité ou les canots de sauvetage.... Il était donc conforme et constituait même un progrès par rapport aux autre paquebots.
L'avarie subie était supérieure aux hypothèses de voies d'eau retenues (nombre de compartiments)...

10 fév. 2020

Aller moi aussi, une petite histoire récente. Un vieux skipper faisait ses courses, il avait l'air bien fatigué, un équipage propose de porter les courses, le vieux skipper refuse. Sur le chemin du retour (3 klm), un autre équipage le voyant à la peine, propose ses services, le vieil allemand refuse. Son bateau est au mouillage... Un pêcheur indigène retrouvera le corps du vieux monsieur. Le bâteau est sorti de l'eau par les autorités, l'annexe pendouillant au cul du biquille.. Et ben vous croyez quoi!! L'annexe a été volé, et pas par des locaux.

10 fév. 2020

Et bien Viking et holothurie je ne vous comprends pas.
Vous prenez simplement les élément qui vous arrangent pour ensuite dire que le BEA est tendancieux.

Qu'avez vous à répondre sur les pages 13 et 14 du rapport sur l'ensemble des éléments non réalisés ou laissés tel que:
- ABSENCE TOTALE de briefing de sécurité alors qu'un des clients n'a JAMAIS navigué??

Vous voulez dédouaner ce malheureux capitaine de ses manquements graves!!! Et le summum, c'est quand même oser sous entendre qu'un précédent équipage qui a porté plainte pour manquement à la sécurité (et de fait ce n'était pas la première fois la preuve avec ce drame) le ferait comme les américains pour raison pécunière.

Franchement, vous allez vraiment très très loin...

10 fév. 2020

Dans le grand tribunal médiatique si le capitaine avait été un parfait inconnu il se serait fait lyncher.

10 fév. 202010 fév. 2020

Il y a des manquements c'est certain, surtout dans le cadre d'une activité marchande.
Ce qui est souvent pénible est que les rapports du BEA, et de celui là, font état de conclusions alors que l'on pourrait imaginer simplement un rapport des faits constatés et des éléments potentiellement accidentogènes.

10 fév. 2020

Effectivement, le BEA ne fait pas mieux que les intervenants sur H&O.

10 fév. 2020

Non, il ne fait pas mieux, il fait pareil : il rappelle les principes de sécurité généraux en se fondant sur les éléments de sécurité qui ont conduit à un accident. Il le fait de façon la plus factuelle possible dans la limite des éléments qui ont été portés à sa connaissance de façon plus ou moins subjective. Ce qui ressort essentiellement de ce rapport, c'est que quand on transporte des passagers moyennant finance, on doit se conformer aux principes de sécurité maritime communément admis, qui comportent entre autre l'impératif d'un matériel parfaitement fonctionnel. Ca ne veut pas dire que ce matériel fonctionnel permettra systématiquement d'éviter les drames, mais ça confirme que sans cet impératif le risque est beaucoup plus grand, et devient inacceptable quand on embarque des passagers moyennant finance, et encore plus inacceptable quand certains d'entre eux sont des béotiens.

10 fév. 202010 fév. 2020

Une autre façon de dire est que : L'enquête répond à des dispositions communes relatives à l'enquête technique et l'enquête de sécurité.
Sans préjudice de l'enquête judiciaire le cas échéant.

10 fév. 202010 fév. 2020

Comme dans les accidents d’avion, il n’y a pas qu’une cause.

Pour avoir pratiqué l’exercice, remonter seul dans une survie par mer plate et avec une combinaison est extrêmement difficile.
Alors, par mer forte et avec veste et pantalon de ciré, c’est impossible sans quelqu’un pour vous hisser.

D’après mes informations qui ne sont pas dans le rapport du BEA, il y avait quelqu’un dans la survie qui aurait réussi à l’agripper par la main. Je pense beaucoup à cet équipier et comment il doit vivre aujourd’hui avec ce moment terrible.

Hervé

11 fév. 202011 fév. 2020

Catamaran Horus : comprenne que ce genre d'affirmation, relatant dès "moi, j'en sais plus que les autres" et surtout plus que les enquêteurs du BEA Mer, ça laisse perplexe.

11 fév. 2020

Je ne comprends pas ce message, quelqu'un à bord de quel radeau ?
;-)

11 fév. 2020

Cat Horus, bjr,
comment se fait il que tu aies cette 'information' selon laquelle une autre personne se serait trouvé dans la survie, et que le rapport du Bea ne le mentionne nulle part.

Alors que la chronologie des faits décrit par celui ci, ne laisse à aucun moment une place dans le timing, afin d'avoir laissé embarquer un personne dans le radeau. Et non plus de l'avoir récupéré ?

En ce cas, on pourrait douter de la véracité et donc de la validité de ce rapport, qui est officiel; ce qui est quand même stupéfiant. Quant à l'omission d'une telle information. Ou de sa rétention.

11 fév. 2020

Malheureusement, cela ne change rien. Et tu peux connaitre des personnes qui étaient a bord.

Hervé

11 fév. 2020

Oui, je comprends que l'on puisse connaitre plus personellement le fait.
Mais il me semble totalement incroyable que cela n'apparaisse pas, tant le déroulé chronologique semble précis. Cela laisse un trou béant dans le déscriptif, et amha remet l'ensemble en question. Merci pour ta réponse en tout cas.

11 fév. 2020

Donc tu viens écrire sur un forum public sur Internet que les personnes impliquées et auditionnées par les enquêteurs auraient mentis à ce derniers. Pas mal...

Malheureusement, fréquentant nombre de forums, y compris d'aviation, je sais que certains aiment bien se faire mousser avec de telles affirmations "moi, je sais la vérité"

11 fév. 2020

Et, oui quand on navigue depuis 50 ans, on connait du monde... et on bénéficie parfois d'informations qui ne sont pas politiquement correctes ou publiables. Parfois aussi, elles sont douteuses ou étonnantes.

11 fév. 2020

Passez sur l'autre fil, svp ;-)

11 fév. 2020

Quel intérêt d'aller ouvrir un nouveau fil ? Aucun.

11 fév. 2020

Moi, arrivé à ce point, j'aurais tendance à dire : "fermez les deux fils" et puis passons à autre chose.

10 fév. 2020

L'enquête à été rendue publique presque un an après ce drame et il y a fort à parier que tout est dans le rapport du BEA.

11 fév. 2020

Entre une''exclusivité'' de dernière minute de notre cata horus, et les critiques infondées de ''proche'', je reste quand même fidèle à la lecture et à la compétence du BEA, mais il serait judicieux de les informer, dans un soucis de vérité. Comme me disait ma pschy les ''on-dit'' c'est direct poubelle. Car je ne vois aucun intérêt à cacher ce genre de fait rocambolesque?

11 fév. 2020

Bonjour
Le fil est long, j'en ai ouvert un autre :
www.hisse-et-oh.com[...]9-suite
Merci aux participants d'en user, avec modération
;-)

11 fév. 2020

Quel intérêt ? A part faire repartir de plus belle la même discussion ?

11 fév. 2020
Feu sur l'épi Dellon, à l'est de l'ancien Lazaret à Sète

Phare du monde

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Feu sur l'épi Dellon, à l'est de l'ancien Lazaret à Sète

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