Rapport avec les assurances suite avarie sur quille relevable

A la suite d'un passage sur un banc de sable imprévisible sur le bassin d'Arcachon, j'ai talonné avec mon challenger bravo et j'ai réussi à me dégager en m'aidant du moteur. J'ai vraisemblablement causé des dégats sur le verin ou sur la vis sans fin car la dérive est devenue trés dure à relever, ce que j'étais obligé de faire pour béquiller dans le port ou je suis. Il faut préciser que le systeme du Challenger est poussant pour lever la dérive (le verin est fixé devant l'axe de pivotement ) ce qui veut dire que l'orsqu'on talonne, le corps du vérin descend dans son foureau et on ne peut relever cette dérive avec une manivelle, tant qu'on est pas en eau profonde ( aberrant non ? )
Quelqu'un a-t-il des conseils utiles à me donner pour faire jouer mon assurance puisque je suis apparemment couvert pour les avaries sur le bateau en cas d'échouement. Aprés renseignements que je prendrai auprés du chantier, Je serai obligé de mettre le bateau au sec et faire passer un expert avant de faire réparer. Que dire ou ne pas dire ?
Merci pour vos conseils

L'équipage
22 oct. 2006
22 oct. 2006

O n apprend bien aux gens a remplir un cv

;-) pourquoi pas , si des gars ont déja eu ce genre de bléme ou similaire , faire part de son expérience en la matiére , car le quidam tranquille peut étre (amha) roulé dans la farine par son assurance sur la formulation de la demande de remboursement !! Ceci dit , le reste de la démarche , ne nous regarde pas trop !!car les groupes d assurances sont a méme de voir si les faits sont réels et circonstanciés!! ;-)

22 oct. 2006

assurance

tu fais tout de suite une declaration de sinistre a ton assurance en decrivant le plus precisement et honetement possible ce qui est arrivé... (tu est assuré meme si le banc est previsible....) , tu prends les mesures conservatoires necessaires, c' est a dire que tu sort le bateau a sec si tu as une voie d'eau ou si les dommages peuvent s'agraver si tu ne fait rien...
si tu peux faire etablir un devis de reparation , tu gagneras du temps...
tu attends la reponse de l'assurance qui misionnera un expert... celui ci rendra son rapport en estimant le montant des dommages et proposera une indemnisation en retirant vetusté (s'il y a lieu) et franchise...
le montant final te sera versé...et tu en fera ce que tu veux...
Dom
mais tout cela est normalement expliqué dans ton contrat et ses conditions generales... qu'il faut lire....

23 oct. 2006

Rapport de mer

1) Tu envoie à ton assurance un document que tu intitule "Rapport de mer", c'est le terme adequat.

Ce doc, comporte le nom du bateau, le skipper, la météo du jour, les circonstances de l'accident ( lieu / origine / dégats constatés)
Idealement, le bateau est déja au sec donc tu sait déja si les dégats sont importants ou non.

2) prendre contact avec l'assurance :

En principe en dessous d'un certain montant, un devis du chantier suffira.
Au dela de ce montant, ils mandaterons un expert qui prendra contact avec le chantier pour avoir les détails du devis et voir le bateau. L'expert se mettra d'accord avec le chantier pour un montant permettant la remise en état du bateau et enverra son rapport à l'assurance qui te remboursera ( à toi en principe) la valeur du devis - franchise.

3) Après tu gère avec le chantier pour les réparations.

-Si montant des réparations excède ou se rapproche fortement de la valeur venale du bateau, ça peut-etre un problème.
-Egalement pb, si le bateau est ancien et n'avait jamais été expertisé et que les dégats ou une partie d'entre eux pourrait être vu par l'expert comme existants avant le talonnage.
Dans tous les cas, voir avec le chantier avant, ils connaissent les experts de la région et en fonction de la compagnie d'assurance, pourront savoir quel expert va venir et si c'est un "très pointilleux", il te donnerons probablement de bons conseils.

23 oct. 2006

l'on voie

à travers les questions que tout le monde a une grande "confiance" en son assurance.

-"comment faire pour ne pas etre roulé dans la farine"? :-D car ils vont surement me bai...

josé

23 oct. 2006

bonne experience

la seule fois que j'ai eu besoin d'eux, because safran cassé, l'assurance a envoyé un expert...surtout pour voir la "réalité" de l'avarie a mon sens:
j'ai presenté à l'expert un devis de chez Jeanneau (prix officiels de la marque) auxquels l'expert a appliqué moins 30 % de vetusté.
c'est la somme que j'ai touché.

ensuite libre à toi de faire faire les reparations dans un chantier qui pratique des prix moins prohibitifs que la marque officielle

l'expert n'a pas été contre moi dans cette affaire, au contraire il n'a pas rechigné sur les devis un peu "hauts" car il devait appliquer la vetusté du a l'age de mon bb... et a parfaitement integré cette donnée dans son raport à l'assurance

voila voila
chance ?

11 fév. 2007

Solution technique pour

Bonjour,
Je suis propriétaire d'un superbravo depuis 1991. Je suis basé à Andernos.
Je ne me permettrai que des remarques techniques sur votre avarie, l'aspect assurance n'étant pas mon domaine.
Point 1:
"Vérin" poussant: ce montage est le plus sécurisant pour un voiler à dérive lestée: sur choc, la goupille de cisaillement casse. En retour en vive eau, la dérive, par son poids, redescend et la tête de "vérin" revient à sa place: il est alors possible de remonter la dérive SANS GOUPILLE.

Dans les modèles à "vérin" tirant, si la goupille casse, alors il faut échouer le bateau, REMETTRE UNE GOUPILLE, et remonter la dérive.
Point 2:
"vérin" devenu dur: j'ai mis le terme "vérin" entre cotes car il s'agit d'une tige filetée en inox avec un écrou en delrin. Cet écrou est entrainé via un tube par une manivelle de winch. La tige filetée monte ou descend lors de cette rotation. Ce qui se passe lors d'un talonage: le filetage de l'écrou en delrin s'arrache partiellement et n'est plus au pas de la tige filetée: la manoeuvre de la manivelle devient difficile (friction forte entre écrou et tige). Il faut alors remplacer l'écrou en delrin (nylon industriel) commandable au chantier.
Pour ce faire, il faut au moins échouer le voilier, pour atteindre sous la coque la fixation par un boulon-axe de la tige filetée sur le tête de dérive (dévisser et décoller auparavant de la coque le cache masquant la boulonnerie de l'axe de dérive: ce cache en U libère la place suffisante sur l'avant pour utiliser des clés coudées)
Point 3:

mon conseil: il y a peu de chance de coucher son challenger sur le bassin. Donc, ne mettez pas la goupille de sécurité (ou les vis sur la bague inox supérieure): lors d'un talonnage, la dérive s'effacera doucement, et reviendra doucement en place en eau vive. L'écrou en delrin ne souffrira pas, et tout ira bien (sf peut-être la chute de la bague inox dans le puit de dérive... ... et par le fond si vous n'avez pas ajouté une menbrane en chambre à air en tête de puit, pour éviter les odeurs d'eau croupie...

Deux astuces: j'ai confectionné une rallonge amovible de carré de manivelle pour revisser le "vérin" bateau arrété sur talonage. Si vous ne savez pas en construire une: mettez vous à l'eau avec un bout costaud, passez-le sous l'arrière de la dérive, nouez le sur le premier winch de génois et moulinez sur le deuxième winch, en petite vitesse: la dérive se replaquera en position haute.

Ce bateau est PARFAITEMENT conçu au niveau de sa dérive.

Bonne navigation!
Ps: comment s'appelle vtre bateau? où est-il basé? le mien est blanc-bleu et s'appelle RACKHAM III, basé à Andernos.

Cap Horn, Chili

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