Qui a écrit..

Bonjour à toutes et tous,

Un fil récent sur les navigations nordiques m'a fait ouvrir un bouquin que j'avais dans ma bibliothèque numérique depuis un moment. Puis je me suis souvenu de ce fil d'il y a .... très longtemps, dans lequel nous nous amusions à essayer de retrouver le titre et l'auteur d'un ouvrage lié à l'univers nautique. Passionnant.

Je vous propose de le relancer. Et je m'y mets :

Qui a écrit et dans quel bouquin :

[quote]Tout compte fait, j’avais eu de la chance. Pour le bateau aussi. C’était un Rustler 31, que j’avais acheté d’occasion, si incroyable que cela puisse paraître, à Barsebäck. Il faisait 31 pieds de long, 9 pieds de large et il était à quille longue. Construit par Anstey Yachts en Angleterre, il possédait les qualités dont disposent les bateaux à quille longue bien construits, c’est-à-dire toutes, sauf la rapidité. L’aménagement était classique. Une petite cuisine à bâbord et la table à cartes à tribord. Ensuite, deux couchettes, une penderie et les toilettes, puis la cabine avant, ma chambre à coucher.[/quote]

Philippe

L'équipage
24 mars 2019
24 mars 2019

"Le cercle celtique" Björn Larsson. Polar sur fond d'Ecosse et de mer du nord. Haletant.

24 mars 2019

Bravo, à toi la main ;-)

24 mars 2019

(Bjorn Larsson, Il cerchio celtico)

libri.cc[...]n-epub/

24 mars 2019

J'ai un autre bouquin du même genre mais je l'ai donné à un copain...
Je laisse la main à awa.

25 mars 2019

Bonjour @phil_972, bonjour à toutes et à tous,
Chaque année une quinzaine de prix littéraires maritimes français sont attribués. Pour l'attribution de l'un de ces prix, les membres du comité de lecture lisent et notent une dizaine de livres environ.
Comment à partir d'un passage d'un livre mystère retrouver le titre et l'auteur ?
Bien cordialement

25 mars 201925 mars 2019

Je relance :

[i]L'artimon est amené et solidement ferlé. De nuit, avec une telle houle et sans le moindre souffle d'air, les claquements de la toile, les frottements contre le mat, le vacarme de l'accastillage nous auraient rendu la vie impossible. En revanche, la grand-voile est hissée à bloc, tout comme la trinquette, le foc et le clinfoc, tendant leurs écoutes alternativement d'un bord, puis de l'autre, à chaque mouvement de roulis. Il ne manque pas une étoile dans le ciel. Juste pour voir, je tourne la barre à fond du côté opposé à celui dans lequel Hermann l'a laissée, puis je m'allonge sur le dos et contemple les étoiles. Il n'y a rien à faire à bord d'un voilier encalminé dans un calme blanc.[/i]

25 mars 2019

Bonjour, ce serait pas Titouan des fois ? Je sais plus dans quel bouquin il me semble avoir lu ça..

25 mars 2019

L’indice c’est Hermann...

25 mars 2019

Un peu moins contemporain ;-)

25 mars 201925 mars 2019

Merci Flora :) Moby Dick. Pourquoi ne pas avoir pris la main ?
Je la prends Un écrivain maritime contemporain et aussi bien d'autres talents...
" Il y a parfois des risques à voyager dans l'ignorance. Nous tâcherons d'éviter ce fleuve là, l'ignorance. Il serpente partout, il a mille affluents dont les crues soudaines sont dévastatrices. C'est le fleuve des maux,
des guerres, des famines, il rejoint par deux fois le fleuve intolérance, aussi boueux que lui. Il est des peuples entiers qui s'y baignent, s'y lavent et se bénissent avec leurs eaux.
Nous avons d'autres chemins et d'autres rendez vous

25 mars 2019

Oups. Ce n'est pas Moby Dick, même si c'est peu éloigné chronologiquement et géographiquement (enfin, quelques milliers de km quand même !)

25 mars 2019

Solution un peu plus bas :-)

Annie van de viele

25 mars 201925 mars 2019

pour matelot 33 2 indices

Harry Potter

et La mer enseigne aux marins des rêves que les ports assassinent !

;-)

27 mars 2019

c'était pas une demande c'était une réponse ! :oups:

Bernard Giraudeau

26 mars 2019

Bonjour a_guy, bonjour à toutes et à tous,

Etant "hors course", je ne suis pas autorisé à te donner des indices lesquels sont indispensables, de mon point de vue, pour que ce quiz littéraire soit dynamique.
Bien cordialement

27 mars 2019

Bonsoir a_guy, bonsoir à toutes et à tous,
Tu es trop fort. Engagé comme matelot mécanicien dans la Marine Nationale et toujours très attachée à elle, elle a reconnu son talent d'écrivain en le reconnaissant comme Écrivain de Marine.
Bien cordialement

27 mars 2019

Super phrase en tout cas de Giraudeau.

La mer enseigne aux marins des rêves que les ports assassinent.

Génial!

25 mars 201925 mars 2019

Pourquoi Moby Dick, en effet... D'une part Herman Melville ne s'orthographie pas de la même manière et ensuise, sauf erreur de ma part, il ne se cite pas dans son roman.

Je me souviens d'un Hermann von quelque chose dans un Jack London en revanche... Faut que je cherche lequel...

Dans ses mémoires? John Barleycorn?

25 mars 2019

"La croisière du Snark"

25 mars 2019

Je prends l'étoile de Hi comme validation de ma proposition! Dès lors, ma proposition:

J'ai remarqué que la plupart des gens de mer, qui relatent leurs pérégrinations, placent à un endroit ou à un autre une recette de cuisine. Détestant faire la cuisine, mais ne voulant pas déroger à l'usage, je vais y aller de la mienne. "Vous coupez une tranche de pain que vous tartinez ou non, selon que vous en possédez ou non, de beurre. Vous vous emparez d'un oignon que vous pelez, de préférence. C'est prêt. Il ne suffit plus que de croquer alternativement dans le pain et dans l'oignon."

L'indice c'est l'humour. C'est probablement le livre de mer qui m'a le plus amusé. C'est l'histoire d'une nav remarquable narrée sans se prendre au sérieux. Rempli d'anecdotes. Certainement pas le livre le plus connu, mais certainement un livre à lire. Et dans le désordre, quelques autres indices: Chassiron, caps, tdm

25 mars 2019

Quand on parle de tdm et d'humour je pense au bouquin de René Corpel sur le tdm de la goëlette Europe, mais l'indice Chassiron me dit que ce n'est pas ça.

25 mars 2019

En effet, pas René Corpel...

25 mars 2019

Jéromine Pasteur, qui soignait son mal de mer avec des bols de mayonnaise ?

26 mars 2019

Pas Jéronime Pasteur non plus, même si elle est aussi agréable à lire.

Mais je retiens un indice de ta proposition, c'est une femme que l'on cherche.

26 mars 2019

Brigitte Oudry ?

26 mars 201926 mars 2019

Gagné: Brigitte Oudry et son livre "Trois caps pour femme seule".

Son ton, et sa manière de raconter les anecdotes, rendent ce récit d'un tout du monde truculent.

26 mars 2019

Et puisque Kyle ne prend pas la main , je me permets de la prendre !
Qui a écrit et dans quel bouquin trouve-ton :

Et, alors que je m’attends à le voir faire sa culbute mortelle, les centaines de tonnes d’acier de sa coque retombent sur le flan dans une gerbe d’eau fantastique !
Couché sur tribord, travers à la mer, c’est une épave que la troisième vague, qui se prépare à frapper maintenant, va rouler soigneusement afin d’achever le travail de destruction préparé par ses deux sœurs.
Mais on ne vient à bout de navires et de marins norvégiens aussi facilement, en trois vagues bien rangées et organisées…

La coque se redresse doucement, l’étrave commence à déraper vers le phare, tandis que sa cheminée se met à cracher rageusement une épaisse fumée noire !
Et en moins de temps qu’il n’en faut pour l’écrire il se retrouve presque à l’inverse de sa route précédente
Incroyable !
A la passerelle, non seulement il y a un homme vivant, mais celui ci a gardé assez de lucidité et de sang froid pour exploiter en une fraction de seconde l’opportunité offerte par la situation résultant de la cabriole insensée que vient de faire le bateau ; et cet homme manœuvre !
Il manœuvre bien !
Je frissonne d’une émotion glacée et je gueule ! …à faire pâlir de jalousie le meilleur, ou le pire, des supporters du PSG !
Il n’y avait qu’une manoeuvre possible, il n’y avait qu’une seconde pour la faire !...
…La troisième vague vient déferler presque tendrement sur le couronnement du bateau maintenant en route dans le bon sens, indifférente à l’arrogance effrayée du Norvégien qui lui montre son cul en crachant furieusement son épaisse fumée !
Les tueuses du Fromveur n’ont pas d’état d’âme, c’est sans doute en cela qu’elles sont le plus effrayantes….

Cela me parait facile , et ceux qui sont sur HEO depuis disons "un certain temps " vont trouver :litjournal:

26 mars 2019

Un gardien de Phare...
;-)

26 mars 201926 mars 2019

Oui mais encore .....

26 mars 2019

Guerveur
;-)

26 mars 2019

Un fil mémorable en plus du livre...

www.hisse-et-oh.com[...]aritime

Merci ATLAS. de nous le rappeler

26 mars 2019

Oui Iff , c'est bien Guerveur , le pseudo de Louis Cozan , et son bouquin : " Un feu sur la mer ".
En 2007 Guerveur est venu nous faire lire quelques textes sur ses souvenirs de gardien de phare . Le post a croulé d'éloges et il a finalement édité ses histoires .
C'est pour moi un des meilleurs souvenirs de HEO .
Jean luc

26 mars 2019

Je vous tape un texte...
:litjournal:

26 mars 2019

Le vent a molli et semble stabilisé. Le sommeil m'assaille dans l'après-midi. Pas étonnant après les manœuvres de la nuit. Le vent n'a pas cessé de souffler en rafales, grains entre-coupés de calmes relatifs, et il m'a fallu souvent remonter sur le pont, affaler une voile pour étaler les grains, hisser lorsque le vent mollissait. Je m'octroie une bonne sieste. Bientôt un grondement me réveille. La pluie tambourine sur le pont et les voiles claquent. En deux secondes je suis dehors, veste de ciré bouclée. Un coup de tabac furieux attaque et la vitesse est excessive. Lentement, inexorablement [i]Saturnin[/i] s'incline sous le vent, levant le tangon haut dans le ciel tandis que la bôme plonge dans les profondeurs. Le voilier est engagé et le pilote ne peut plus le redresser. Agir ! Je fonce au mât,largue la drisse de yankee sans prendre le temps de détangonner. J'étouffe la toile comme je peux, à grand renforts de garcettes. [i]Saturnin[/i] reprends sa course. Le grain est passé, je renvoie la toile.
:reflechi:

26 mars 2019

Iles des quarantièmes ?

26 mars 2019

Christophe houdaille ?

Je me souviens plus du titre du bouquin, mais du nom de son voilier. :litjournal:

26 mars 2019

Bravo !
"SANS ESCALE Un tour du monde en solitaire à la voile"
Transboréal
Je vous le conseille
A toi, Tilandsia

;-)

26 mars 2019

Un patient m'a apporté un jour une cagette remplie de bouquins poussiéreux. Parmi ceux ci:

"Avant de naviguer, il y a le bateau; le bateau vivant, neuf ou d'occasion, nouveau-né d'illustre lignage, bâtard ou enfant trouvé mais qui porte en lui toute la mémoire de sa race, dans son âme, dans sa chair, dans son bois, son goudron, son chanvre, sa toile et son étoupe qui ont déjà mille et mille choses à raconter. Vos produits à la gomme synthétique , un peu jeunes, pas grand chose à dire, inaltérables et sans mémoire, les histoires leur glissent dessus."

26 mars 2019

Je n'ai pas le temps de prendre la main maintenant, donc je ne donne pas la réponse ! Mais pour faire le malin je rajoute un indice (en espérant ne pas me tromper!) :

Navigation dans l'humour de Honfleur à Santander.

27 mars 2019

Les jolies colonnies de vacances...
:-D

27 mars 2019

:langue2:

27 mars 2019

Jacques Perret, " Rôle de plaisance" ? Pas vérifié...

27 mars 2019

:pouce:

A toi nigrisnivert

27 mars 2019

" La mer était grise, comme toujours quand on navigue sur un bateau de guerre. J'ai cru reconnaître cet endroit. J'ai souhaité vivre dans ce phare. C'était la meilleure façon pour ne plus le voir. Quand j'ai posé le pied, la première fois, sur ce débarcadère-jouet, je me suis cru chez moi. Mais de toute cette époque, déjà, je me souviens peu"

27 mars 2019

JP Abraham, ArMen ;-)

27 mars 2019

un peu, mais c'était pour m'assurer que ce n'était pas L. Cozan :-) (ce dont je me doutais, vu qu'il est déjà cité !)

02 avr. 2019

Bonjour @iff, bonjour à toutes et à tous,
Avec ou sans ?
:-D

27 mars 2019

Avec google ?

:-D

27 mars 2019

Il suffisait de taper : débarcadère-jouet
:-D

02 avr. 2019

C'est comme les mots croisés avec ou sans dictionnaire...
;-)

27 mars 201927 mars 2019

[i]"Après avoir mouillé, je mis mon doris à l'eau et allais à terre avec ma hache et mon fusil pour remplir un tonneau d'eau douce à un ruisseau qui coulait à l'extrémité de la crique. Alors, comme la première fois, il n'y avait aucune trace d'Indiens. L'endroit étant absolument désert, je me promenais sur la grève une heure environ. La nuit calme et magnifique semblait ajouter à la mélancolie du lieu, et lorsque mes pas m'amenèrent jusqu'à une tombe solitaire, indiqué par un petit tumulus, je n'eu pas envie d'aller plus loin. Retournant à l'autre extrémité de la crique, j'arrivais à une sorte de calvaire, où les navigateurs, en plantant chacun une croix, avait ainsi signalé leur passage à ceux qui viendraient après eux. Ils étaient venus là et ils étaient repartis, sauf celui qui était resté sous le petit monticule, de l'autre côté... Une de ces marques avait été laissée la, détail curieux, par le vapeur Colimbia, sister-ship du Columbia, mon voisin de mouillage de la matinée."[/i]

27 mars 2019

Oui, c'est bien un extrait d'Armen, de Jean-Pierre Abraham, qui y fut gardien. Toujours disponible aux éditions le Tout sur le Tout.
À toi hi ...

27 mars 2019

On dirait du Jules Verne. Mais je m'interdis de gogoliser

27 mars 2019

Pour la proposition de hi: Joshua Slocum?

27 mars 2019

Trop fort, micmarin !

27 mars 2019

Yes! Et je viens de retrouver le passage dans mon livre de 1939.

Ce qui m'a mis la puce à l'oreille: doris, Indiens, vapeur

Bon, je vous cherche une citation.

27 mars 201927 mars 2019

"L'arrivée à la pointe de Barrow met virtuellement un terme à ce qui fut plus qu'une étape dans une existence, presque une raison de vivre. Depuis des années, j'ai lutté pour arriver ici et, maintenant que le rêve est devenu réalité, je me rends compte que le chemin qui fait accéder au but a souvent plus d'importance que le but lui-même, et je regrette, malgré l'angoisse, malgré la fatigue, de ne plus avoir à résoudre demain des problèmes comparables à ceux d'hier. Le bonheur n'est pas de vivre sans soucis, mais de pouvoir y faire face.

27 mars 2019

Il me semble que c' est Willy de Roos, mais je ne me rappelle plus du titre exact.
Peut-être Williwaw, passage du Nord-Ouest, ou quelque chose du genre?

Gorlann

27 mars 2019

Oui gorlann29, gagné, Willy de Roos. Le titre exact est : Le Passage du Nord-Ouest : du Groenland au détroit de Béring.

A toi.

28 mars 2019

Bonjour à toutes et à tous
@gorlann29 ne prenant pas le relais, je saisis le témoin pour citer une phrase d'un livre déroutant :
" Être soudain, seuls.
Passer de la société du tout à celle du rien.
Être isolé à l'heure de la communication mondialisée.
Faire face à une nature hostile.
Réapprendre des intuitions ou des gestes ancestraux."
Bien cordialement

28 mars 2019

J 'ai lu ça.. Peut être Seb Destremau avec un gros doute .

28 mars 2019

Ingénieure agronome

28 mars 2019

Soudain seuls... (être)...
:-D

28 mars 2019

@iff,
Soudain, Seuls le titre exact avec son originalité orthographique , bravo à toi la témoin
Cordialement

28 mars 2019

Isabelle Autissier alors.

28 mars 201928 mars 2019

Après avoir passé le Cap Horn et les îlots Deceit, j'entre dans la baie de Nassau, j'affale les voiles à un endroit éloigné d'au moins 6 milles de toute terre et je vais dormir, laissant Don à la dérive.

28 mars 2019

Marcel Bardiaux?

28 mars 2019

Non.........
;-)

28 mars 201928 mars 2019

Nicole van de Kerchove?

28 mars 2019

Hé. Non !

28 mars 2019

Présente dans cette liste? www.hisse-et-oh.com[...]ap-horn

28 mars 2019

Oui mais tu ne réponds pas ! :-)

28 mars 2019

Mais c'est bien une navigatrice...
:reflechi:

28 mars 2019

Merci de sortir mes vieux fils...
:pouce:

28 mars 2019

oui, elle y est
:pouce:

28 mars 2019

Je me souviens que Bardiaux était rentré dans les terres par cette route, mais le "Don" m'ennuyait. Tout à coup je me rappelle que c'était le mari de NvdK...

28 mars 2019

Exact :Don Nealey, mais je l'ignorais et c'est un piège involontaire...
:-D

28 mars 2019

Damned ça se complique... :langue2:

28 mars 2019

Izabel Pimentel’ Aguas vermelhas’
Mais je passe mon tour
:topla:

28 mars 2019

J'étais en train de passer la liste de iff en revue, une par une pour voir qui a un bateau nommé Don. Quand j'ai enfin trouvé , je reviens ici et Flora :) avait déjà donné la réponse...

Je n'avais pas suivi sa nav malgré les éloges du fil sur Heo. Bien fait pour moi!

Maintenant, merci Flora :) je prends ton tour.

29 mars 201916 juin 2020

Flora elle était hors concours... ;-)
C'est dans «Je suis partie», avec beaucoup de photos.
:pouce:

28 mars 201928 mars 2019

Texte suivant:

11 décembre, 10 h 30. Plus une ride sur l'eau. Le capitaine Riou et Jean-François, les bras chargés de cadeaux, viennent nous dire au revoir. Emus, pratiquement sans parler, nous buvons ensemble le dernier verre, celui de l'amitié.

Photos, échanges de souhaits, espoir de se retrouver un jour, remerciements... Mais comment exprimer notre gratitude devant tant de gentillesse, face à cet élan de gentillesse, face à cet élan d'amitié ? Il n'existe aucun mot pour cela.

Betty embrasse Jean-François ainsi que le capitaine Riou qui s'excuse de sa barbe hirsute, puis nous nous séparons. Le regard de mon équipière se brouille. Pour elle, ce nouveau départ est un arrachement.

Nous hissons les voiles en silence, la gorge serrée. Les hommes de la base, rassemblés sur la grève, nous font des signes d'adieu.

29 mars 2019

Bonjour @Micmarin, bonjour à toutes et à tous,
Donne-nous un indice sur l'auteur(e) dès que tu le peux et pourquoi ce livre t'a plut ?
Bien cordialement

29 mars 201929 mars 2019

Des indices il y en a pas mal dans l'extrait. L'auteur à une équipière qui s'appelle Betty. Ils mettent les voiles en quittant les hommes "de la base". Capitaine Riou et Jean-François sont des noms qui sonnent bien Français.

Bref une base française, de l'émotion lors du départ (faut dire que c'était probablement le premier voilier à faire escale là-bas), l'équipière Betty, cela me semble pas mal d'indice pour le moment. ;-)

29 mars 2019

La navigation avait un but qu'ils n'ont pas atteint. Mais ils sont arrivés si près.

Ça c'est donné! :langue2:

29 mars 2019

ça sentait les taaf, si près du horn...
Je passe
;-)

29 mars 2019

Damien ? Il me semble qu'ils ont eu un équipier Jean-Francois... par contre Betty, ca ne me dit rien...

29 mars 2019

Le Jean-François n'est pas à bord mais membre de la base.

Pas les Damien, mais même nationalité, plus ou moins même époque...

Betty n'est peut-être pas connue, mais le capitaine oui. (Encore un indice dans le choix des mots!)

29 mars 2019

Betty Blancquaert...
;-)

29 mars 201929 mars 2019

Pauvre de lui, un peu oublié...

Pourtant il faut partie de la grande famille des Moitessier, Nicole van de Kerchove, et même Louis van de Wiele. Ils se connaissaient tous.

29 mars 2019

Imaginez une photo, préparation d'une course célèbre, deux bateaux à couple dans un port anglais, et sur la photo Bernard et Françoise Moitessier, Nicole van de Kerchove et ...

29 mars 2019

Le port c'est Plymouth, les deux bateaux sont Joshua et Captain Browne.

Iff a donné le titre du livre à un mot près.

Plus que ça, c'est que je donne la réponse moi-même :langue2:

29 mars 2019

Bon ben je donne pas la réponse, mais c'est ni Francis ni Robin ;-p

29 mars 2019

Facile mais comme je n'aurais rien à proposer, je laisse la solution à qui veut.

29 mars 2019

si près du cap horn de loic Fougeron ?

29 mars 2019

Loïck
;-)

29 mars 2019

Loïck Fougeron en effet!

29 mars 2019

La réponse a l'air correcte ? Bon alors je me lance ...
Voici l'extrait :
"Pour 20 livres, j'achetai tout d'abord un bateau d'occasion, un sloop de six mètres, du modèle courant créé pour les régates dans la baie de Sydney, une barque non pontée, évidemment, dont le tirant d'eau et le franc bord ne dépassaient pas cinquante centimètres. je le baptisai l'Elaine ...Et, dans ce bateau, je comptais partir pour l'Amérique..."

29 mars 2019

Escape to the sea de Fred Rebell?

29 mars 2019

oui, bien vu. Traduit en français sous le titre "seul sur les flots". A toi Totor.

29 mars 2019

Il comptais partir pour l'Amerique, et il l'a fait !
:bravo:

Sympa ce fil meme si je me fait griller de vitesse a chaque fois ;-)

29 mars 2019

OK.
" Nous allons marcher d'est en ouest sur le 54 eme parallèle. A l'horizon s'ecarte le Groenland et monte le Labrador, une côte que nous ne verrons pas, mais qui commande une bonne partie des conditions atmospheriques de l'Atlantique Nord et dont nous supporteront les violences... "

29 mars 2019

Mike Horn?

29 mars 2019

Willy de Roos ?

29 mars 2019

Je ne pense pas que Willy de Roos n'ait jamais marché sur la glace. Mais s'il l'a fait cela m'intéresse beaucoup de connaître les détails. :topla:

29 mars 2019

Sorry je ne sais pas pourquoi j'ai lu 64 au lieu de 54 parallèle. Du coup je croyais "marcher" sur la glace, alors que c'est faire route...

29 mars 2019

Ni l' un, ni l'autre....
Un índice: livre sorti en 1953

29 mars 2019

C'était l'époque où Paul Emile Victor se baladait au Groenland...

29 mars 2019

Un autre extrait :
" Notre boucherie industrielle navigue sur un lac de lumière, le crépuscule ne veut pas s’éteindre et les bateaux resserrent leurs évolutions. La morue semble suivre en formations denses la ligne des 62 a 65 mètres. On la perd par 70 mètres. Pour la retrouver, il faut revenir sur cette ligne de pente douce a l'ouest du banc Hellefiske vers le large... "

29 mars 2019

Louis Lacroix?

29 mars 2019

Nope...

29 mars 2019

L'auteur est une femme ...

29 mars 201929 mars 2019

....connue , d'origine étrangère ...
Elle a donnée son nom a une dizaine d’écoles, principalement en Bretagne.

29 mars 2019

Anita Conti ?

29 mars 2019

Anita Conti, peut-être Racleurs d'océans...

30 mars 2019

Bonjour @totor, bonjour à toutes et à tous,
Lycée maritime Anita Conti de Fécamp - HAUTE-NORMANDIE
Etablissement public d'enseignement maritime
84 quai Guy de Maupassant
BP 85
76402 Fécamp Cedex
Livre de poésies :
La route est si longue avant la nuit. (anthologie inédite de l'oeuvre poétique d'Anita Conti)
Anita Conti
Collège jules ferry -fécamp
Bien cordialement

30 mars 201930 mars 2019

Oui, bravo a tous les deux !
C'est bien Anita Conti , dans " Racleurs d'oceans " .
( Maintenant, on dirait bien que vous avez repondu exactement en meme temps : battez-vous entre vous deux pour decider qui a la main, je ne fais pas l'arbitre... :mdr: :mdr: :mdr: )

30 mars 201916 juin 2020

Anita Béatrix Marthe Conti née Caracotchian (17 mai 1899 à Ermont1 - 25 décembre 1997 à Douarnenez) est une océanographe et photographe française.

Anita Conti fut la première femme océanographe française. Entre les deux guerres mondiales, elle commença à dresser les premières cartes de pêche, alors qu'on ne disposait que de cartes de navigation. Son activité scientifique contribua à rationaliser les pratiques de pêche hauturière. Mais dès les années 1940, elle s'inquiéta des effets de la pêche industrielle sur les ressources halieutiques.

La suite ici :

fr.wikipedia.org[...]a_Conti

30 mars 2019

A toi, Hi
;-)

30 mars 2019

Ou la main au ultra-marins, vu l'heure
:-D

30 mars 201930 mars 2019

"[i]M'approchant du bastingage, j'arrivai à temps pour apercevoir, à la limite même de l'obscurité répandue par une masse noire aussi importante que les portes mêmes de l'enfer, oui, j'arrivai à temps pour avoir une vision évanescente de mon chapeau blanc, laissé derrière nous pour marquer le lieu où le compagnon secret de ma cabine et de mes pensées, semblable à un autre moi-même, s'était laissé glisser dans la mer pour y recevoir son châtiment. Un homme libre, un fier nageur, s'élançant à l'assaut d'un nouveau destin.[/i]"

30 mars 2019

Ouh là, belle littérature.

Ma première pensée, c'est le capitaine Achab. Seulement ce n'est pas lui qui raconte dans Moby dick.

Ma deuxième pensée, un écrivain sud-américain du style Coloane ou Sepulveda...

Je propose Francisco Coloane.

30 mars 2019

Oui, on n'est plus dans le récit, on revient au roman. Un indice capital est écrit en toutes lettres dans l'extrait... pour info, cet extrait est l'ultime paragraphe du chef d'œuvre (oui, osons le mot !)

30 mars 2019

Joseph Conrad - Le compagnon secret...

30 mars 2019

Ou au vu des indices, Paul Van Stalle avec Le chapeau blanc de Madame Chapeau... :langue2: mais j'ai comme un doute...

(Humour pour les connaisseurs un peu belge, voire bruxellois...)

Cela s'appelle un grand écard littéraire!

30 mars 2019

C'est bel et bien Conrad. Aucun écrit maritime ne t'échappe, décidément !

30 mars 2019

Et cet extrait-ci:

Tout bascule, l'eau, les livres, le matériel et moi, tout bascule dans une grande cascade noire. Tout bascule car nous revenons du côté du vent et de la mer, du côté de la tempête et de la vie.

30 mars 2019

Un peu au pif: Alain Kalita: " Je suis né deux fois "?

30 mars 2019

Quel bon pif!
A toi.

30 mars 2019

Bonjour à toutes et tous,

Quel plaisir que de retrouver ce fil très vivant après une semaine d'absence. Merci à toutes et tous pour ces idées de lecture. ma bibliothèque va encore s'enrichir.

Philippe

30 mars 2019

Ah ben c'est mon jour de chance, alors.... :coucou:

OK. Celui-ci ?

" Tout est réuni, au quai de l'Europe, pour donner envie de partir : la pluie qui, hier matin, a littéralement inondé Le Havre, le pin-pon incessant des chariots elevateurs , l'odeur d'oeufs pourris que dégage l'usine de produits chimiques d'a coté . A table, tout a l'heure, premier repas. Pas grand monde. Plusieurs officiers habitent aux environs et sont partis chez eux pour cette brève escale . Le voyage -c'est le terme officiel , on ne parle pas de traversée ou de rotation - a vraiment commencé la. "

:litjournal:

30 mars 2019

Un autre extrait pour vous inspirer ?

" Le commandant a parlé en vrac des escales en Australie ( " Sydney, la plus belle ville du monde " ) , en Egypte où de vieux marchands montent a bord vendre des souvenirs. (...) Le plus beau, a New York nous allons le voir du bateau, dit-il. New York, nous en prenons la route demain a 6 heures du matin. Plus tôt , si le chargement va plus vite. "

31 mars 2019

Ecrivain passager sur un cargo, ou marin professionnel qui relate son expérience ?

31 mars 201931 mars 2019

Tu penses à Queffelec ? (si c'est lui, je te laisse la main, c'est ta question qui m'aura mis sur la voie :topla:)

31 mars 2019

A vrai dire je ne pensais à rien mais cherchais une piste... ;-)

31 mars 2019

Mais suivant ta proposition il y a le livre "Le cargo" de Henri Quéfellec qui raconte l'histoire d'un français qui quitte le Havre en cargo pour s'en aller au Canada.

Franchement, si c'est Quéfellec, c'est toi qui a trouvé !

31 mars 2019

C'est un ecrivain passager sur un cargo, pour un tour du monde .
Pour vous donner une idee de l'epoque, la vitesse de croisiere etait de 20 noeuds...

31 mars 2019

Pas Henri Queffelec ( ni Yann, d'ailleurs ! ) :-p

31 mars 2019

argh !

31 mars 201931 mars 2019

Bonjour à toutes et tous,

Pour faire avancer :

Le Grand Hiver de Christian Krika ?

31 mars 2019

Bonjour a toi,
Non, ca n'est pas ca non plus, désolé ...

31 mars 2019

Pour aider, voyage fait en 2000, livre paru en 2001 .

31 mars 201931 mars 2019

Voyage fait sur deux portes-conteneurs de la CMA-CGM.

31 mars 2019

Louis Baumard?

31 mars 201916 juin 2020

Oui !
Louis Baumard : " Autour du monde en cargo : du Havre à Marseille via Auckland "
A toi, Micmarin....

31 mars 2019

"Le Tour du Monde en porte-conteneurs" ; Emmelene Landon ?

31 mars 201931 mars 2019

A Phil_ 972 : ca aurait pu , mais non .
( je connaissais pas ce livre, merci ! )
Reponse trouvee par Micmarin au-dessus.

31 mars 2019

Bon, là internet m'a bien aidé je suis tombé sur ce livre en faisant des recherches sur d'autres auteurs qui étaient aux antipodes!

Bon, nouvel extrait:

"Du menton, je désigne alors mon pavillon de propriétaire. Assez funèbre, à vrai dire, le pavillon. Tout noir. Noir frappé d'une superbe molaire blanche. Racines comprises. Prise sur le vif après extraction."

31 mars 2019

Godard ? :acheval: :acheval: :acheval:

31 mars 2019

Pas tout à fait ! :langue2:

31 mars 201931 mars 2019

P Van God, le dentiste navigateur
Trismus...

31 mars 2019

Pas Godard... mais van God ! Ou pour les puristes Patrick van Godsenhoven.

Bien joué Flora :), à toi.

31 mars 2019

Je prends la main sans attendre, voilà :

« Il pleut là-bas de mille manières : rafales mugissantes tombées d’un ciel noir, intarrissables sanglots célestes transperçant le coeur des vivants qui entrent en communication avec leurs morts reposant dans des cimetières de coquillages, larmes d’animaux aquatiques ou mythologiques tapis au fond des eaux, violentes giclées pareilles à celles des holoturies enfouies sous le sable, ou coups de poing des tempetes qui s’abattent du ciel... »

31 mars 2019

Un Chilien, non ?
:jelaferme:

31 mars 2019

Et comme son nom est déjà donné dans ce fil, je trouve que pour le coup il faudrait donner le nom de l'oeuvre...
;-) :jelaferme:

31 mars 2019

Bonjour @Flora :), bonjour à toutes et à tous,
Est-ce extrait d'un livre maritime ?
Bien cordialement

31 mars 201931 mars 2019

Bonjour toute l’oeuvre de cet ecrivain est « maritime » il me semble
;-)

31 mars 2019

Oui bien sûr chilien... et même chilote, sa dernière oeuvre que je relis en ce moment. :pouce:

31 mars 2019

Cabo de Hornos
:reflechi:

31 mars 2019

El chilote Otey y...

31 mars 2019

Non, je ne pense pas que ce soit Cap Horn, même si ce cap est au bout du monde... :langue2:

31 mars 2019

Bonsoir ,
Francisco Coloane - Le passant du bout du monde ?
Philippe

31 mars 2019

Exact c’est à toi Philippe

31 mars 2019

Dans des eaux plus chaudes.
« Il disparaît.
Quelques minutes plus tard, j’entends venant du dehors un cri d’appel… qui me parait d’abord ...venir de très loin... Capitaine ! Capitaine !
………
Personne sur le pont ; ça y est, Tati vient de tomber à la mer ! Nous filons nos 7 nœuds vent arrière et la mer est démontée !
…………………………
Mes yeux fouillent le sillage ; étonné de ne plus voir déjà monter à la lame un point qui se débat, qui s’accroche à la surface, se débattant entre l’effroi et les requins… Pauvre Tati !... »

31 mars 2019

Mon edition de ce livre date de 1939...

31 mars 2019

Mais pas de panique pour Tati, le Capitaine le croyait passé à la baille car sa cabine était fermée de l'extérieur et qu'il n'était ni dans le carré ni sur le pont.

Mais ouf, tout s'explique, un coup de tangage a fait tomber le loquet et Tati était enfermé dans sa cabine.

Sur un catamaran visionnaire !eric de b........

31 mars 2019

Allez encore un petit effort… pour le titre.
J’ai une édition Plon de 1942. Celle-ci s e termine sur les félicitations de celui qui est présenté par ailleurs comme son parrain.
Tati n’est ni cinéaste ni marchand de vêtements !
Philippe

01 avr. 2019

Bonjour,
Après une nuit à naviguer sur une coque, encore que“ Kaimiloa“ n’était sans doute pas adapté à ce genre d’acrobatie, c’est à Micmarin de prendre l’écoute en main.
Eric de Bisschop maheyo.free.fr[...]pip.php
Philippe

01 avr. 2019

Je laisse volontiers la main à Pierre 2 the minimalist, ou à quelqu'un d'autre, pas de temps pour Héo pour le moment !

01 avr. 2019

Si personne ne s'y met, j'en propose une dans un registre un peu différent, mais que certains connaissent très probablement :

"Enveloppeuse la mer et galopeur le vent,
Et frappeuse la lame soulevant ton avant.
Complainte de la brise empreinte de vague creuse,
De la mer agressive étreinte langoureuse.
....
La mer a des amours qui lui sont éternelles.
La mer a des amants qui lui sont infidèles."

01 avr. 2019

Michel Tonnerre dans Brume
très beau texte
je passe la main, pas le temps

01 avr. 2019

Oui.
Au suivant ...

01 avr. 2019

Je reprends la main avec ce texte si beau…

"La tempête a béni mes éveils maritimes
Plus léger qu’un bouchon j’ai dansé sur les flots
Qu’on appelle rouleurs éternels de victimes,
Dix nuits, sans regretter l’œil niais des falots ! "

01 avr. 2019

:bravo:

01 avr. 2019

le bateau ivre, Rimbaud

01 avr. 2019

Ma contribution :

"Nous avions le vent debout maintenant. Pendant une bonne demi-heure nous ne fîmes que courir des bordées de plus en plus petites, dans les renfoncements d'un chenal qui serpentait à travers les bas-fonds, se dirigeant vers l'ouest. J'étais agenouillé dans un écheveau de cordes, sous l'impression que quelque chose de douteux se passait. Je sondais furieusement, me cognant et m'inondant en criant le plus fort que je pouvais la hauteur d'eau, qui diminuait de plus en plus. J'étais très affairé, croyant me rendre très utile. Davies avait l'air de ne rien entendre, mais continuait à courir ses bordées, imperturbablement, jonglant avec le gouvernail, les voiles et la carte marine, de telle façon qu'il me faisait tourner la tête. Malgré toute notre bonne volonté, nous n'avancions guère."

Un indice, l'oeuvre est parue en 1903.

04 avr. 2019

" Bourses de voyage " de Jules Verne ?

04 avr. 2019

Avec un marin nommé Davies, cela peut être The Riddles of the sand. Mais je ne retombe pas sur le nom de l’écrivain. Un Irlandais qui a fini fusillé pendant les guerres d’Irlande.

04 avr. 2019

Erskine Childers dans "l'enigme des sables" ?

04 avr. 2019

Oui, je crois que c'est ça. En tous cas c'est l'écrivain dont je ne retrouvais pas le nom! Je crois que tu as la main Atlas!

04 avr. 2019

Bravo ! C'est bien ça, pourtant il n'y avait pas beaucoup d'indices.

04 avr. 2019

Je la prends avec plaisir !

Qui a écrit , et dans quel livre trouve-t-on :
Flurries of snow swirled out of the darkness. Tim's eyes were straining with the effort of looking for dangerous pieces of ice amid the turbulent waves . He was hunched against the cold but then suddenly staightened up . " yes" he shouted to the unheeding wind , his voice a mixture of triumph and relief . Then he slid the hatch open and called down below from his chilly seat in the boat's cockpit . " Come and look at this . I can see South Georgia "

04 avr. 2019

Tim et la Géorgie du Sud...

Je pense du coup à Tim et Pauline Carr avec Antarctic Oasis.

C'est un couple d'Anglais qui sont partis sur un vieux petit bateau en bois, Curlew, et qui pendant 30 ans ont sillonné le monde pour arriver en Géorgie du Sud. Là, trouvant que la nature n'était pas assez protégée ils se sont dévoués pour l'île. On leur doit notamment le musée. Ils sont restés au moins 10 ans avec Curlew en Géorgie du Sud.

04 avr. 2019

Oui Michel c'est bien Antarctic Oasis de Tim et pauline Carr.
A toi la main !

04 avr. 201904 avr. 2019

Merci Jean-Luc.

Alors que nous scrutions à en perdre la vue cette côte, la coiffeuse, enfin réveillée, arriva toute surprise sur le pont.

-Mais... fit-elle. Mais que diable faites-vous donc là ? Et pourquoi regardez-vous cette montagne comme si vous ne la connaissiez pas?

-Aaah, les femmes! ronchonna Dédé. C'est juste bon...

La veuve l'interrompit.

  • Si nous regardons cette montagne c'est qu'effectivement nous ne la connaissons pas! répondit-elle à la petite ahurie. Mais peut-être vous-même, la grande navigatrice qui a passé sa vie dans les shampoings-permanentes, allez-vous être capable de nous renseigner, n'est-il pas?

Elle persiflait, assez rageusement je dois dire. L'air toujours délicieusement étonné, la coiffeuse porta son regard vers le mont que la patronne désignait.

-Bin oui, fit-elle doucement, je crois que je le peux. Cette montagne là-bas, c'est... c'est tout simplement le Pico.

-Le Pico! ricanâmes-nous en choeur.

.....

Comble des combles, il s'avéra bientôt qu'elle avait raison.

.....

Aucun doute possible, nous étions tout bonnement revenus à notre point de départ, à ces foutus Açores!

.....

-Ah ben ça! fit Dédé. Pour un voyage de con, c'est un voyage de con!

Partis des Açores pour le Portugal, nous étions bel et bien revenus à notre point de départ.

04 avr. 2019

J'ai un peu raccourci, mais c'est à lire dans son intégralité. Hilarant.

Je crois qu'on oublie pas ce passage. Mais s'il le faut, je donnerai d'autres indices, le livre n'en manque pas!

06 avr. 2019

En tout cas, ça donne envie de le lire. Un indice pour relancer le schmii... ?

04 avr. 2019

Très beau fil, on pourrait l'appeler " Apostrophe marine"... :-)
Vous nous faites plaisir ! ;-)

07 avr. 2019

C'est un livre co-écrit, l'aventurier n'ayant sans doute pas une plume, il s'est fait aider. Je dis l'aventurier, car s'en est vraiment un. Il avait une scierie en Afrique, et en manque de commande, pour ne pas remercier ses ouvriers, il leur fit construire un bateau.

Finalement il a quand même du fermer. Que faire à des milliers de km de la mer avec cette coque? Facile! La monter sur un chassis de camion et traverser toute l'Afrique.

07 avr. 2019

Pas à des milliers de km de la mer! 400 km de jungle. C'est suffisant!

07 avr. 2019

Jacques Boone Viva Binga ?

07 avr. 2019

Absolument, j'adore ce livre, je le relis régulièrement.

A toi kyle.

07 avr. 2019

La commande est lancée. Merci.

07 avr. 2019

"Au bout de quelques pas, la journée m'apparut si belle et tranquille que je m'arrêtai pour mieux contempler le littoral. Alors dans le lointain miroitant, j'aperçus une voile. J'eus d'abord du mal à y croire mais, en toute certitude, j'avais sous les yeux l'un des plus beaux spectacle que puisse offrir lr Pacifique : un voilier forçant de voiles sur les eaux bleues. Selon toutes les apparences il se dirigeait vers l'entrée du lagon."
Ça devrait être facile pour Micmarin.
J'adore ce livre que j'ai eu le bonheur de relire sur place.

07 avr. 2019

J'ai trop lu de livres de mer... Et puis j'étais titillé par par le fait que tu dises que je devrais trouver. Pourquoi d'ailleurs? Premier livre que je prends, je cherche, page 117, le 4 août 1953 ... bingo. Mais je vais laisser chercher les autres.

En tout cas j'espère que tu nous en diras un peu plus de ton passage sur cette île.

07 avr. 2019

J-Y le T ?
:reflechi:

07 avr. 2019

Non, pas lui...

07 avr. 2019

Un atoll comme les autres avec la lumière si particulière aux atolls. La passe est très belle car elle longe le motu principal. Il faut se méfier d'une grosse patate en son milieu quand on débouche dans le lagon. Mouillage plein de patates dans plus de 10 mètres d'eau.

Micmarin, à part nos bateaux très semblables, on doit avoir plus ou moins la même culture littéraire maritime.

Je crois que le Toumelin s'était arrêté dans un autre atoll (maintenant interdit) un peu plus loin.

L'auteur de ces quelques lignes traduites de l'anglais n'est pas un navigateur.

07 avr. 2019

Tom o Neale

07 avr. 2019

Je me permets de répondre pour kyle, oui, c'est Tom Neale dans Robinson des mers du sud.

07 avr. 2019

Taïpi, Herman Melville ?

07 avr. 2019

Bravo J-Y. C'est bien Tom Neale, l'ermite de Souvarof.
Au suivant.

08 avr. 2019

Bonjour à toutes et tous,

J.Y. ne semblant pas vouloir prendre la main, je me permets de relancer :

[quote]Aïe, ça tape ! Si vous m’aviez demandé de vous emmener naviguer aujourd’hui, j’aurais refusé. La nuit fut fraîche et agitée. Le vent soufflait entre 25 et 32 nœuds.

Je suis passée du poste de plombier, à celui d’électricien, puis mécanicien… et navigatrice à mes minutes perdues. Ça débute à 6 heures du matin par un bruit suspect à l’arrière. C’est le vérin de pilote automatique. Apparemment, il y a du jeu. Je sors la boîte à outils.[/quote]

Philippe

08 avr. 2019

Ellen MacArthur?

08 avr. 201908 avr. 2019

Non, pas Dame Ellen

08 avr. 2019

Un indice ? C'est une navigatrice française. Française, hein, pas bretonne ;-)

08 avr. 2019

Plutôt, pas que Bretonne ... ;-)

08 avr. 2019

Non, non. Pas Bretonne à ma connaissance ;-) Née, native du Sud, pas de Brest même

08 avr. 2019

Livre publié en 2011

09 avr. 2019

Nouvel extrait :

[quote]À l’heure où je vous écris, une perturbation orageuse a déposé quelques ralentisseurs sur la route qui me mène à New York : les nuages mangeurs de vent. Cela n’altère pas ma motivation ni ne m’empêche de continuer à régler les voiles pour avancer le plus vite possible, même s’il commence à faire froid (15 °C, je n’ai plus l’habitude).

Je fais des rencontres insolites.

Me voilà bord à bord avec un ketch (voilier à deux mâts dont le plus grand se trouve à l’avant) du Manhattan Yacht Club où je me rends à New York. Le bateau est impressionnant et quatre hommes sont à bord. Ils sont surpris de me savoir seule ! Je les ai doublés assez facilement.[/quote]

09 avr. 2019

Florence Arthaud ?

09 avr. 2019

Non, pas Florence, beaucoup plus jeune mais également talentueuse que ce soit en 6.50 ou plus grand ;-)

09 avr. 2019

Alexia Barrier peut être ? Planète océan en solitaire

09 avr. 2019

A toi la main :bravo:

09 avr. 2019

Nouvel extrait :
"Souffle de brise toutes les deux heures. Dégouté, aujourd'hui je ne fais pas le point. La prochaine fois, j'emmènerai de la laine pour me tricoter un pull. A cette vitesse, je serai juste à Noel en France. A la tombée de la nuit, le ciel a encore une sale tête ; un énorme nuage gris, tel une montagne, droit devant, à ras de l'eau, forme une caverne, un trou noir comme de l'encre de Chine, la gueule d'un crapaud qui s'apprête à gober une mouche. Et la mouche, qui avance lentement vers cette gueule ouverte, c'est moi. A titre préventif, je prends un tour de rouleau malgré une brise insignifiante qui fait battre la grand voile comme un tambour."

10 avr. 2019

Un autre extrait :
" Trois heures du matin : mes pieds barbotent à nouveau dans l'eau. A minuit, une caisse avec une bouteille contenant un message est allée se balader sur l'eau. Maintenant je finis d'inscrire SOS sur une petite bouteille de Camping gaz reliée à une bouteille plastique avec un nouveau pli à l'intérieur. Elle partira à 6 heures, si je flotte encore. Impossible de fermer l'oeil. Si je ne peux sauver mon bateau, il faut sauver ma carcasse et je décide de fabriquer un radeau de sauvetage : je scie mes deux tangons, ma godille subit le même sort." ..."Interrompant seulement mon travail pour pomper toutes les deux heures, au jour tout est terminé ; il me reste juste à fixer deux jerricans sous la caisse."

10 avr. 2019

Seul sur les océans de Auboiroux... je ne sais pas pourquoi, dans un premier temps ça m'a orienté sur Moitessier à bord de Marie Thérese et même le coup du sos sur une bouteille ça lui ressemble , mais il n'avait pas de GV sur rouleau .

10 avr. 2019

Oui, c'est bien Auboiroux, j'adore ce bouquin. J'ai lu quelque part que son bateau Néo vent avait été retrouvé un peu en épave je crois et qu'il avait été retapé pour naviguer à nouveau.

10 avr. 2019

oui j'avais vu ça à l'époque, il a été restauré il y a moins de 10 ans.. je ne sais pas depuis.

10 avr. 2019

Bon pas facile de faire un choix, beaucoup de bonnes choses passées... je propose ça:

Il ne distinguait Plus la ligne verte du rivage ; seuls les sommets des collines bleues se détachaient en blanc comme s’ils étaient couverts de neige ; les nuages qui les couronnaient ressemblaient aussi à des hautes montagnes neigeuses. La mer avait pris une couleur foncée et la lumière découpait des prismes dans l’eau. Les taches innombrables du plancton se dissolvaient dans l’éclat du soleil à son zénith ;

10 avr. 2019

PS: évitez la recherche sur google... ça tombe de suite !

11 avr. 2019

Le vieux ne voyait plus que les irisations profondes sous l’eau violette et ses lignes qui descendaient tout droit dans la mer.
Il y avait mille mètres de fond.

11 avr. 2019

Un grand classique, à relire ...

11 avr. 2019

Oui ... le genre de livre à emporter sur une ile déserte !

11 avr. 2019

Bonjour , le vieil homme et la mer ?

12 avr. 2019

Oui, Hemingway, un très beau texte !

12 avr. 2019

Donc ,
" Un navire va toujours assez vite pur des gens raisonnables , approuva Marlow, d un ton conciliant.Un marin n est pas un touriste .

12 avr. 2019

Donc ,
" Un navire va toujours assez vite pur des gens raisonnables , approuva Marlow, d un ton conciliant.Un marin n est pas un touriste .

12 avr. 2019

Dans Joseph Conrad il y a un capitaine Marlow...

12 avr. 2019

Oui Micmarin , Fortune ( 1913) à toi

12 avr. 2019

En fait le Capitain Marlow est dans Jeunesse, Au coeur des ténèbres, Lord Jim et Fortune.

Je vous passe un texte dans un peu plus que pas longtemps.

12 avr. 2019

CC mic oui Marlow est présent dans pas mal de Conrad , ( d ou l idée d avoir mis son nom pour simplifier ) la c est extrait de Fortune que je viens de relire ( je voulais relire Typhon mais je le retrouve plus :( )J aime ce fil ..

12 avr. 2019

Nous mettions la dernière main à la toilette du bord, un dernier coup de chiffon aux cuivres. Le pont fut rincé à grands coups de seau, tous les cordages proprement lovés.

......

En déjeunant, nous reconnaissions sur la côte des silhouettes bien connues, les tours de l'église d'Ostende, le pier de Blankenberghe.

....

Et enfin le môle de Zeebrugge.

....

Jamais nous n'avions imaginé cette arrivée au milieu d'une pareille multitude.

.....

Nous agitions les bras, émus, tremblants, stupéfaits. Fred remuait les sourcils dans notre direction comme pour nous dire :"Vous y comprenez quelque chose?" Je regardai le Cap en riant jusqu'aux oreilles : le Cap pleurait. Alors devant tout le monde je lui donnai un baiser, et il fit une embardée.

12 avr. 2019

Une femme donc , de l époque de Gerbaut plus ou moins ?

12 avr. 2019

Ella maillard peut etre ?

12 avr. 2019

Ella maillard peut etre ?

12 avr. 2019

Pas Ella Maillard, mais oui, une femme, et oui, plus ou moins l'époque de Gerbaut. Elle avait 21 ans quand Gerbaut est décédé.

12 avr. 201912 avr. 2019

Un texte que j'adore:

"Sept cavaliers quittèrent la ville au crépuscule,face au soleil couchant, par la porte de l'ouest qui n'était plus gardée. Tête haute, sans se cacher, au contraire de tous ceux qui avaient abandonnés la ville,car ils ne ne fuyaient pas, ils ne trahissaient rien, espéraient moins encore et se gardaient d'imaginer.
Ainsi étaient-ils armés, le cœur et l'âme désencombrés scintillant froidement comme du cristal, pour le voyage qui les attendait. Sur l'ordre du margrave héréditaire, simplement, ils allaient, ils s'étaient mis en mouvement et le plus jeune d'entre eux, qui n'avaient pas seize ans, fredonnait une chanson..."

Je passe relever les copies demain matin.

12 avr. 2019

Fait avoir la main pour proposer un texte... ;-)

Et donner le titre du livre ne rend pas l'énigme difficile ! :langue2:

12 avr. 2019

A.V.W ?

12 avr. 2019

Avec un petit d entre V et W! Absolument. A toi si tu donnes le nom à la communauté ! :pouce:

12 avr. 2019

Annie Van de Wiele dans "Pénélope était du voyage. " A lire aussi "Au fil de l'étrave". Sacré femme, honorée Juste pour avoir sauvé des juifs pendant la guerre.

12 avr. 2019

Penelope était du voyage ? sur omoo ( hommage a Melville )

12 avr. 2019

Penelope était du voyage ? sur omoo ( hommage a Melville )

12 avr. 2019

Oui, mais c'est Vigie33 qui a donné la réponse: Annie Van de Wiele.

12 avr. 2019

Nouvel extrait :
" A plusieurs reprises, j'utilise toute la puissance de la mécanique pour m'écarter des rochers tout proches alors que l'ancre est encore par le fond. Peu à peu, je réussis à m'enfuir de ce piège. Quand les forces à mobiliser paraissent démesurées, je me fais des alliés du temps et de la patience pour réussir. Je sais que dans la baie Hurley un coffre solide pourra remplacer le mouillage hasardeux de l'anse du Supply."

Un indice, l'auteur a déjà été cité au cours du fil.

12 avr. 2019

La géographie de l'extrait ... Kerguelen?

12 avr. 2019

Exact, Kerguelen.

12 avr. 2019

Un indice ?

12 avr. 2019

Jules Verne dans Le Sphinx des glaces?

12 avr. 2019

Ce marin décide de séjourner dans les iles Kerguelen en solitaire sur son bateau pendant un an et demi.

12 avr. 2019

J'ai dévoré ses deux bouquins et il m'arrive de les relire. Je vous les conseille.

12 avr. 2019

J'ai trouvé... mais grâce à Google... donc cela ne compte pas!

Je n'ai jamais lu cet auteur. Je vais de ce pas réparer cela puisque tu le conseilles!

13 avr. 2019

Christophe Houdaille ?

13 avr. 2019

Oui, Christophe Houdaille, c'est bien ça, dans "Au vent des Kerguelen". A toi la main.

13 avr. 2019

Facile :
"Allongé sur sa couche, il souhaita avec ferveur le retour du matin. Il était impatient, brûlant déjà d'entendre le bruit des vagues, de voir le vent gonfler les voiles, de sentir sur sa peau les fins embruns de mer quand la coque légère entrouvrirait les flots.
Il rêvait à l'instant où il crierait de joie quand il verrait enfin surgir à l'horizon les contours familiers de son ile chérie. Rentre, rentrer chez lui après tous ces voyages et ces tourments sans fin !"

13 avr. 2019

Enid Blyton....

Cela me fait penser aux club des cinq! :langue2: Et pourquoi pas dans Le club des cinq et le trésor de l'île.

Ça colle, sauf peut-être pour la dernière phrase :langue2:

13 avr. 2019

Le rêve d'Ulysse de retrouver Ithaque ? mais bon je ne reconnais pas le passage...

13 avr. 2019

Peut-être une autre traduction ?
A toi de jouer.

13 avr. 2019

"L'odyssée" d'Homère.
Je laisse volontiers la main à qui veut la prendre.

13 avr. 201916 juin 2020

ça n'a rien à voir mais je ne résiste pas à l'envie de partager cet extrait d'une magnifique lettre adressée par J.Brel à son ami Lino Ventura à propos de son voilier Askoy II.

«Tu sais Lino, nous avons 15 ans et je crains que nous n’en sortions jamais. Au fond, je vais très bien sur ce bateau. Ça n’est pas le grand confort et c’est bien fatigant mais il y a des moments formidables. Bien sûr l’Atlantique c’est long mais avec la lune par-dessus et du vent dans les voiles, cela ressemble à une chanson d’amour. Et je ne sais encore rien de mieux que cela. [...] Je serais bien heureux de pouvoir te voir un soir. Pour ne parler de rien et juste se comprendre. A bientôt Lino, je t’embrasse de loin, il fait nuit et l’eau est à 27 degrés.»

Le texte est extrait de ce chouette document à lire.


28 avr. 2019

Marins nous chanterons ensemble
Pour qu’enfin
Le monde demeure
Tel que vous le voyez
Le faites
Frères humains, humaines sœurs
Le large nous réconcilie
Ainsi soit-il
En toute vie.

C’est la fin d’un poème de ... ?

28 avr. 2019

Car rien ne vaut
L’amour du vent
L’amour des flots
La mer sait laver nos blessures
Notre remords
Elle rassure
L’éternité y fait son nid
L’eau à la bouche
L’air au cri

Je ne connaissais pas, c’est un beau texte…

Tres beau texte en effet !

28 avr. 201928 avr. 2019

J’aime beaucoup Georges Perros, hélas bien oublié de nos jours, mais les œuvres complètes ont été publiées en 2017 chez Quarto
Un livre de chevet à savourer tranquillement en prenant son temps
Le titre du poème est : Marins

07 mai 2019

Bon comme personne ne relance :
Même pendant ces horribles journées, je ne regrette pas le métier que je fais. Si on me donnait cent million de dollars, je ne changerais rien à mon existence.

C’est un personnage souvent difficile à suivre, mais qui à fait de beaux textes…
Probablement quelqu’un d’infréquentable !!

07 mai 201907 mai 2019
07 mai 2019

Infrequentable?

Kersauson?
:jelaferme:

07 mai 2019

DE Kersauson, pardon...

Phare du monde

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2022