Qui a déja dématé ?

Dans la serie des cata (BDF sous marines)...
Avec un item : comment l eviter ...

J commence : Moody 41, en entrant dans le canal des Saintes.

Raison : Survitesse en passage du plat à l atlantique + bas hauban avec un sertissage legerement anguleux.

Comment eviter : faire changer tout sertissage pas parfaitement dans l axe

Faire gaffe au passage sous le vent, au vent :
vitesse + vague = ça cogne tres tres fort

Pendant : la galere : des bouts et cables partout, le bateau qui derive, le mat qui s accroche au fond, les balcons qui se plient ... sans parler de la bome qui avait envi de faire un trou dans la coque.

Apres : silence pour rentrer à l abri

Puis : 6 mois pour reparer, bien assuré (ça chiffre grave)

30 sec avant, j etais juste sous le mat, en train de fixer ma PAV ... ouf ...

L'équipage
17 fév. 2007
17 fév. 2007

J 'ai eu ce plaisir ...

Je tirai un bord tranquillou dans 25-30 noeuds de vent en faisant route vers Taillat après avoir viré Camarat ( pour les locaux ...)
Mon bateau de l'époque se barrait au stick dans ces conditions ...On était 2 : La skipette et myself

Grand soleil, visi d'enfer, environ 1 à 1,5 m de creux (mais court), enfin tout baignait

Et en 3 secondes (je galège pas ) :
- une grosse détonation
- le mat qui tombe sous le vent

Vraiment ça prends pas plus !

Le bateau se mets sous le vent du mat et celui çi a une folle envie de venir défoncer la coque ou de vous rentrer dans la gueule ... On a essayé de mettre des matelas pour empecher le mat de trop abimer le bateau (ils sont passés à l'eau et un type super sympa qui a fait des ronds autour de nous pendant 30 min nous les a récupéré)

A 2, c'est pas facile mais on a réussit :

  • à couper les haubans (IMPERATIF = la pince adéquate de taille appropriée)
  • à laisser coouler le mat
  • à récupérer les voiles
  • à faire le ménage et enfin à redémarrer le moteur pour rentrer (vers l'Est)

Donc pour moi : leçon N° 1 = la pince qui coupe ou autre chose (vu que j'ai maintenant des câbles de 10 je pense que je vais investir dans le truc à cartouches qui cisaille vite et bien)

A part ça, vu l'état général du bateau et le fait que j'avais ramené le tout en bon état , l'expert m'a fait que 20% de vétusté sur le mat ...
L'explication (connue ensuite ) : la foudre était tombé sur mon mat au port. Plusieurs personnes l'ont vue et personne ne m'a averti

merci les gars

18 fév. 2007

mini

c'est vieux ,c'est du temps des mini 6.50 m (sextant). J'ai un peu trop allumé ., c'était la nuit .Il ya eu un premier départ à l'abattée tangon dans l'eau. je barrais ; le régulateur d'allure n'assurant plus du tout. il aurait fallu réduire mais je ne pouvais plus lacher la barre.. au deuxieme coup le mat est tombé ,cassé au niveau de l'attache du tangon. la cata. j'ai tout remonté .le canote était terriblement instable. l'établissement du tangon en greement de fortune à cause des mouvements a été assez difficile. une fois que tout était pret , le vent est tombé et je n'avançait plus du tout. le mat a été réparé ; la traversée de l'atlantique s'est bien passée malgre un mat en 3 morceaux et des barres de flèche en tube galva ! des miliers d'années plus tard , j'ai revu mon joli mini à la Martnique; le mat était tjs le meme.la réparation a donc été durable...

18 fév. 200716 juin 2020

mat plie

resultat d'un bord sous spi

18 fév. 2007

On voit bien où est le problème :

c'est le hale-bas qui est mal réglé !

:mdr:

18 fév. 2007

ha oui

il a du le souquer un peu fort !!!

non ?? :tesur:

18 fév. 2007

oui (pas lire pour les vite énervés)

ns demattons chaque année avant le grutage de la mise au sec, ça prend 15 min et ça permet de bien le nettoyer et de tout controler

18 fév. 2007

Une fois

Et c'est un de mes plus mauvais souvenirs. Les circontances étaient favorisantes : championnat de france espoir en class 8.
Un class8 (Breton) m'a fait un refus tribord, je ne pouvais pa l'éviter, son étrave est passé à travers le génois puis a glisser vers notre arrière en arrachant les haubants (sous le vent), le mat, neuf, s'est retrouvé à l'eau. Il y avait 20 nds de vent.
J'avais beaucoup investi dans ce championnat, dans la nuit on a utilisé notre mât de réserve (vieux mât) et le lendemain on était sur la ligne de départ, mais le moral n'était plus là.
Dorian

18 fév. 2007

Entre Aurigny et la Hague....

Il y a une vingtaine d'années. J'avais à l'époque un Edel IV quillard.
Météo force 4/5, départ d'Aurigny avec un ris dans la GV et un petit foc.
A peu près au milieu du Raz, le mât s'est cassé au niveau des barres de flèche.
Nous étions 3 à bord et, à l'époque, pas de VHF.
J'ai remonté à bord ce que j'ai pu, puis tenté de continuer ma route sur Cherbourg au moteur... hors bord en tableau.
L'hélice déjaugeait à chaque vague et nous progressions à 1,5 à 2N sur l'eau en coupant les gaz à chaque déjaugeage d'hélice. Nous allions à l'évidence nous faire prendre par la renverse et envoyer, non manoeuvrants, dans le raz Blanchard!
Nous avons réussi à attirer l'attention d'un voilier anglais. Bateau en bois de 8m avec un moteur de 8CV incapable de nous remorquer. Ils ont alerté Aurigny qui a envoyé le canot tous temps de la RNLI.
Après prise de remorque, ils nous ont amenés à Cherbourg.
Arrivés au ponton, transis après une vaporisation d'eau de mer dans la traversée de la rade, une anglaise nous a offert à chacun une moque de soupe chaude, une des meilleures de ma vie!
A la suite de cette mésaventure, je me suis juré que je n'aurai plus jamais de bateau avec un hors bord!

19 fév. 2007

de toute façon...

...avec une antenne VHF à l'eau...
Mais tu mets l'accent sur un point qui me travaillais car sur mon petit pogo en cas de dématage, autant oublier le misérable 4CV surtout dans la houle...
Il peut rester l'ancre mais ça dépend des conditions (!) et une antenne de secours que je n'avais pas mais qui me semble une bonne sécurité.
F.

19 fév. 2007

Tu as raison ...

pour l'antenne de secours.
J'ai maintenant une VHF fixe et une portable, que je pourrais, en outre, embarquer à bord de la survie en cas d'évacuation.
Dans le cas présent, une VHF portable serait sans aucun doute captée par le Corss Jobourg, juste en haute de la falaise à quelques milles ou par Aurigny radio, idem de l'autre côté.

18 fév. 2007

En first 30

Lors d'une EDHEC, dans les années 80.
Départ dans la rade, on foire la remontée du goulet, on est dans les 80ème à la bouée de près, avec les boules sérieuses.
On envoie le spi, il y a bien 25nd de vent et ça descent vers Camaret. Une belle houle, genre 2 mètres. Ca bombarde. On surf dans les descentes, et le spi dévente. Il se regonfle en claquant à la remontée, et ainsi de suite.
Et voila.
Le mat tombe, et on commence a compter les bateaux qui nous doublent... On devait être remonté dans les 10èmes...
Pas de soucis. Le spi avait fait un méga chalut, donc il faisait ancre flotante, et maintenait le mat loin de la coque, retenu par l'écoute de GV et le dormant.
On a démonté la bome, récupéré la GV (c'était délicat, le mat était en deux morceaux et la ralingue était tordue).
Après, il a fallu arriver à récupérer le spi. Je crois me souvenir que l'on a démousquetonner la drisse en faisant venir la tête de mat à portée de main.
Après, c'était facile, il restait à ammarer les deux morceaux de mat sur le pont, à rentrer au Moulin Blanc, et a téléphoner au proprio...
Selon l'expert, c'était un défaut classique les mats des first 30. La barre de fléche était fixée par un manchon alu soudé par quatre points. Dans les beignes, la soudure lachait, et le mat tombait.
Jacques

19 fév. 2007

Lors d'une transat retour

St-Martin/Métropole, sur un cata de croisière de 56', partis depuis trois jours, ayant rencontré des conditions météo "musclées", je dormais tranquillement dans ma cabine, quand je me suis réveillée brusquement.

Je remonte dans le carré en regardant, par habitude, l'enrouleur pour voir combien de tours il y avait : là, plus d'enrouleur ! Eh ben ça fait tout drôle !
Après avoir vérifié que tout le monde allait bien, j'ai dû rigoler bêtement, les nerfs et la fatigue, sans doute, car la veille il y avait 50nds de vent établi !
La mer était forte, mais maniable, et la première tâche a été de se débarrasser au plus vite de ce bêlier géant qui menaçait de nous gâter l'atmosphère...

Ca nous a pris longtemps, très longtemps, de scier le hauban dont le ridoir était tordu, 1 heure je crois, en se relayant à 4, sur un bateau qui bouge dans tous les sens, avec des bouts de chandeliers tranchants comme des rasoirs pour se rattraper, la pince coupe-boulon se montrant d'une singulière inefficacité sur un grément rod...
Quand le mât est tombé, on a réussi a garder un morceau d'enrouleur un peu tordu (env 6m), qui est devenu un magnifique mât de fortune, avec le tourmentin comme GV et une voile de planche comme voile d'avant (très fun!) !

On était quand même à 400 milles des côtes, entre Puerto Rico et les Bermudes (et oui, à la limite du triangle !), avec juste une VHF portable pour communiquer, le reste du (bon) matos n'ayant plus d'antenne (ça capte pas bien à 5000-6000m de profondeur, et on avait pas de rallonge...).
Par contre, la bateau était rempli d'appros, donc de quoi voir venir, et on a commencé par se boire le champagne qui était prévu pour l'arrivée aux Açorres !

Donc demi-tour, au moteur et sous gréement de fortune : on était ric-rac au niveau gasoil, et on ne pouvait pas monter un des moteurs dans les tours, il vibrait de façon étrange. D'après nos estimations, le nouveau gréement nous faisait gagner plus d'un demi noeud, et on est arrivés à Puerto Rico presque à sec de gasoil...

Mon constat à été que sans ce gréement, on serait tombés en panne sêche avant d'arriver, et les courants dominants étaient contre nous. D'autre part, et c'est TRES important, sa réalisation, j'en suis convaincue, a maintenu et canalisé le moral de l'équipage qui battait de l'aile déjà avant la tempête ! On était tous motivés par sa construction, on s'y est repris à trois fois (un enrouleur, c'est souple, et très peu de points d'amarrage sur le pont).

C'est vraiment dommage, je n'ai pas de scanner pour vous montrer la photo, mais cette "biroute" tordue de 6m sur ce beau cata de 17m, ça fait désordre !
Et les Coast Guards, quand on est rentrés tous perdus à San Juan, nous on regardés bizarrement sans que ça leur vienne à l'esprit de venir nous proposer une aide quelconque ! En plus, on avait même plus de pavillon national !

Après, on est partis faire un jolie bringue dans le vieux San Juan, mais là, je vous raconterai pas !
D'ailleurs, je me souviens pas de tout...:heu:

19 fév. 2007

tiens bizarre

pas de tenaille coupe haubans (connait pas le nom exact) obligatoire à bord en france, je pense que c'est dans la liste en belgique
on l'a à bord bien entendu

19 fév. 2007

Si, on avait une pince

et gros modèle,j'en parle plus haut.
Mais pour couper du rod de 15 ou 18mm, il faudrait une pince énorme !
On a essayé, bien sûr, mais même en montant dessus, on entaillait à peine le hauban ! Et en plus, avec les secousses d'un cata livré à lui-même dans une mer comme ça, la pince a ripé quelques fois, c'était carrément dangereux !

A mon avis, ces pinces peuvent servir sur des haubans toronnés, en s'attaquant toron par toron.

Sans oublier, quand tu es dans cette position pour le moins délicate, quand tu cisailles ou scies le hauban, et que le mât n'est tenu que par ça, ça risque de pèter d'un coup et de t'envoyer un retour de cable que je te laisse imaginer... :-(

19 fév. 2007

d'ailleurs

je voulais parler, d'une cisaille, bien sûr, et non d'un coupe-boulons, d'aucuns auront rectifié d'eux-mêmes ;-)

19 fév. 2007

et si on n'a pas de pince cisaille-hauban

peut-on quand même se débrouiller en dévissant à fond tous les ridoirs jusqu'à ce qu'ils se détachent.
A part l'étai avant (à finir à la scie) je pensais faire ça en cas ... est-ce réaliste ?

Certains ont-ils essayé ?

19 fév. 2007

pas facile

la traction dessus est forte , certains peuvent être tordus , et ils ne travaillent pas dans le sens prévu.

19 fév. 2007

Sur un ridoir tordu,

tu n'as aucune chance !
Et j'imagine que parfois, si le ridoir est intact, il peut être assez mal positionné pour que ce soit plus simple en le sciant ou en le coupant !

Mais quelques lames de scie bien conservées font bien peu d'encombrement pour une utilité certaine.

Note aussi qu'avoir la scie en plus des lames, ça facilite la vie. Sinon, patience...:scie:

19 fév. 2007

j'ai essayé

sur un bateau beaucoup plus petit que le cata dont tu parles (8m50, mat de 12.5m en bois )

comme je n'arrivait pas à desserer les ridoirs , ni à couper les cables , j'ai remonté les deux morceaux du mat sur le pont mais j'ignore encore comment...

19 fév. 2007

Désolée de te paraphraser, Libenter,

Tu as été plus rapide que moi !

19 fév. 2007

Le Matos

1/ La pince cisaille coupe boulot enorme, mais
pas tres efficace en effet
2/ Une ou 2 scies à metaux : le plus pragmatique. Ceux sous tensions cedent rapidement
3/ Pince (multiprise ou autre) et tournevis pour degoupiller (au niveau de la cadene) ceux qui ne sont pas sous tension
4/ Couteau : pour les bouts

25 jan. 2012

le seul dematage que j'ai eu est arriver lors d'une sortie en 470 dans la passe de port navalo

15 NDS de vent au près,en vire de bords je remonte au trapèze et je sens quelques chose qui me tire fort sous le vent

en 1 seconde le mat tombe et moi aussi, heuresement pas grand chose, un gros bleu, ma gv toute neuve n'a rien et un zodiac vient nous porter secour car le courant est fort dans ce coin

diagnostique : hauban detoronné

25 jan. 2012

Bonjour,
pour ceux qui ont eu la malheureuse expérience: une meuleuse sans fil (batteries qui tiennent, à mon avis très bien, le temps d'une traversée)équipée d'un disque inox,est-ce une idée saugrenue?
je ne parle pas dans la tempête...
je suis pour la scie,mais c'est très long;
crdlmt
Ivan

25 jan. 2012

Itou avec un 4 M Morin du côté de Collioure, au moment ou l'équipier se préparait à monter au trapèze. Un coup de canon et le mât est tombé.
Nous avons mouillé le grappin, ramassé tout ce qui trainait dans l'eau et attendu l'arrivée du zodiac dur surveillant de plage.
Le hauban était cassé au milieu et pas au niveau des sertissages.

25 jan. 2012

j'ai dématé avec un challenger horizon, mat de 20 ans, au pré dans une mer un peu formée, 1 ris et quelques tours a l'av, bateau chargé, les enfants malades, Mme descend avec le sceau, j'en profite pour virer seul entre deux vagues, cela repars et puis comme un coup de feu, ensuite je n'ai pas réalisé tout de suite, la vision était dégagée... et les mouvements du bateau plus les memes...j'ai galéré ensuite pour remonter l'ensemble, le pataras ramené au niveau du tableau ar, je n'arrivai pas, j'ai du lacher les drisses qui bloquaient tout, couper l'étai av avec le coupe boulon puis j'ai réussi a remonter les voiles pleines d'eau doucement, une grosse galère, environ 20 mn avant de tout mettre en sécurité, ensuite j'ai pu démarrer le hb, j'ai grillé ma vhf.. (plus d'antenne) net puis avec le portable contacté le cross afin de leur donner la position et les informer de la situation, nous sommes rentrés sans problemes en 1h 1/2 a Perros dont on venait.. re appel au cross pour les informer... le mat a cassé juste au niveau des barres de fleches, des rivets inox avaient bien corrodés l'alu. Dans ce malheur j'ai eut la chance de casser avec personne en dehors de moi dehors, et en dehors de quelques bleus rien d'autre n'a été abimé, les voiles récupérées, l'enrouleur récent réparable et rentrés sans assistance.

26 jan. 2012

3 dématages:
Deux dans la brise sur un One tonner et un Malard 9m; un par petit temps sur un Rush.

26 jan. 2012

bonne perf', Viking; qui dit mieux?
On va faire un classement sur le ratio "milles parcourus/démâtage"
:-D

26 jan. 2012

Le comble, au mouillage.

RV

26 jan. 2012

1 seul pour l'instant, mais en hobie 16 je ne sais pas si ça compte ;)

26 jan. 2012
26 jan. 2012

Une fois sur un tri Kelsall, embout à sertir mauvais montage... Un pied cassé lol
Jeunesse quand tu nous tiens...

26 jan. 2012

Zéro "timber"
Pffff, suis trop nul....

26 jan. 2012

ah si ! j'avais oublié !
En dématant un tricat 22; alors que mes deux arpettes censées tenir le mât se sont rapprochées pour papoter, l'une avec la bastaque et l'autre avec le hauban, ben du coup ça a donné du mou au mât qui s'est quasi cassé la gueule; mais bon, pas de drame; j'ai amorti la chute en le prenant sur le dos...

26 jan. 2012

pareil 0 mais heu...je ne suis pas pressé....

26 jan. 2012

Une fois en 90 sur un Gib'Sea 242 de location, tout au fond du golfe du Morbihan (heureusement), 2 à bord avec ma chère et tendre, c'était ma première navigation comme chef de bord, nous remontions au près pour aller mouiller derrière une des îles (je ne sais plus laquelle), le vent avait fraichi à un bon 6, madame était à l'intérieur, tout d'un coup le mât dégringole, comme nous étions au près serré il est tombé presque dans l'axe sur le bateau et pas à la mer, curieusement ça s'est passé tout en douceur, pas de gros boum...
Le bateau à commencé à dériver en arrière, comme il y avait peu de fond j'ai mouillé immédiatement puis ramassé et ferlé les voiles et le gréement sur le rouf, puis avec le hors-bord nous sommes allés nous abriter au mouillage le plus proche sous le vent sur le continent.
Après inspection du gréement il est apparu que la goupille qui reliait le ridoir d'étai à sa cadène s'était tout simplement fait la malle...
Coup de fil au loueur "ben vous rentrez demain matin au Crouesty au moteur et on va voir ça", pas de bol il n'y avait pas assez de réserve d'essence pour faire toute la route, j'ai dû faire un arrêt à mi-route, faire du stop pour aller remplir le jerrycan et revenir au bateau. Finalement le mât n'était pas tordu, juste un peu déformé à l'emplanture, il a fallu scier 1/2 cm en bas et il a repris sa place, nous n'avons perdu qu'une journée de navigation, ç'aurait pu être pire surtout si ça s'était produit au large vu la faible autonomie en carburant, et pas de VHF à bord... ou si quelqu'un s'était trouvé dans le cockpit sous le vent là où le mat est tombé...

27 jan. 2012

Une petite réflexion comme ça au passage il faudrait qu'ils nous inventent des cadènes style manilles mais axe en haut et largable par exemple: avec un axe lisse goupillé d'un côté et de l'autre on passe un tournevis dans l'oreille de la manille on tire et hop ça largue le hauban avec le ridoir.
Bon d'accord il faudra forcer mais ça serait peut-être pas plus difficile que de passer son temps à couper les haubans en plus on économiserait l'emport de la cisaille une bonne pince étau pourrait servir à dégoupiller et même à extraire l'axe.

:reflechi:

27 jan. 2012

Nous en cata de régate, deux fois, l'étonnement c'est le bruit, comme un coup de fusil, et ensuite la lenteur de la chute sous le vent, mât ralenti par la voile qui se gonfle à l'envers.
Une autre fois sue un monocoque au remaâtage, une retenue latérale à ripé, le mât à arraché le pied de mât et est tombé (mais pas au ralentis car pas de voile) sur le dos de ma moitié ce qui a permis de ne pas trop amocher le mât, de réparer en deux heures et de remâter/repartir.
C'est dur parfois la vie de plaisancier.

27 jan. 2012

"Qui a déjà dématé?"
Je ne répondrai pas à la question!
Peur que cela me porte malheur...

28 jan. 2012

Pas grave ! c'est une question d'habitude !

28 jan. 2012

3 dematage tous differents
le 1er en class 8 en club ridoir non goupillé apres un long bord de pres en babord on vire et le mat n'est plus tenu sur l'autre bord le ridoir de GH s'est dessere onrecupere le mat en entier
le second en monotype 750 un bas haubans lache et la le mat plit au niveau des BDF on ramasse et on rentre..
le 3 eme en 40 pieds je demande de reprendre un peu de hale bas de bome l'equipier s'execute mais avec un winch...
resultat trop de compression au niveau du vit de mulet et rupture du mai qui nous tombes doucement sur la gu..

30 jan. 201230 jan. 2012

on peut démâter simplement en souquant le hale bas ??????????

30 jan. 2012

oui au portant trop de hale bas entraine une compression tres importante au niveau du vit de mulet s'en suit plusieurs avaries possbile:
arrachement de la platine de hale bas
rupture de la bome
casse du vit de mulet
dématage
pour ce dernier nous etions sous spi et apres une claque ou le HB avait ete choqué ouvrir la GV on en fait reprendre pour reprendre de la puissance mais le piano voyant que ca ne venait pas le colle au winch et embraque...
le bateau etant tres typé regate avec VDM remforcé et platine de HB soudée sur la bome c'est le mat qui a plié.
bien sur je n'ais pas compté le nombre de mat de laser que j'ai plié et ne les comptabilises pas comme dématage...

29 jan. 2012

0 timber moi aussi.
Peut-être parceque ... j'ai changé mât et gréement !
Au moins je connais l'histoire de mon gréement. C'est déjà ça.

Achat d'occasion : suspission
+ (parait-il) pas de fonctionnement de l'assurance si mât et haubannage > 10 ans ?
Quelqu'un a un avis sur les conditions de prise en charge pas les assureurs ?

29 jan. 2012

malheureusement, ça ne marche pas toujours......Le mien est tombé un an après le changement total!

Mais théoriquement, c'est vrai.

29 jan. 2012

J'ai posé la question à mon assureur, sachant que mon contrat ne mentionne l'âge des équipements que pour le calcul de l'abattement pour vétusté en cas de sinistre. Sa réponse est évidemment assez floue mais mentionne le remplacement du gréément au bout de 10 ans comme "un usage" seulement. "Le contrat n'a pas vocation à établir les durées de vie...etc". La garantie ne jouerait pas si l'assureur pouvait invoquer "un manque d'entretien ou un état vétuste caractérisé".

Pour ma part je fais faire une vérification par un pro tous les ans et bientôt (au bout de 10 ans) ce sera plus poussé avec démontage de l'enrouleur et changement de l'étai au moindre doute.

J'ai failli démâter un jour sur un bateau que j'avais vendu à un ami. Il avait 15 ans et n'avait pas été malmené, mais l'étai a cassé par force 2 en arrivant au port - frayeur rétrospective car la sortie précédente avait été plus agitée. C'était pourtant un gréement Selden bien dimensionné.

29 jan. 2012

Une fois sur un Dehler 34, à la pointe du Castelli.
Motif :terminaison inox cassée sur un bas-hauban. C'est ma faute, le gréement sous le vent était détendu et c'est une rupture de fatigue avec le temps.
Ce que j'en retiens:
- Ne surtout pas démarrer le moteur tant qu'on n'est pas sûr qu'il ne reste rien à trainer dans l'eau.
- Mouiller si pas trop d'eau

Et un grand merci à la SNSM de La Turballe qui nous a ramenés tout doucement à Piriac.
Il a fallu 2h à 8 dans l'avant port de Piriac pour tout remettre sur le pont, on a même sauvé les voiles. Comment ils font en solo sur les 60' du Vendée Globe???

Depuis je vérifie très attentivement mon gréement dormant plusieurs fois par an, mais ce n'est pas une garantie absolue.

En grande croisière les dématages ont le plus souvent lieu suite à rupture de l'étai, qui se détoronne avec l'enrouleur. Pas rassurant quand ça arrive à 1000 miles des acores...

30 jan. 2012

Trois dematages..
Deux en Stars
Un en Requin
Le plus simple : la bastaque qui clenche mal, vent arrière, mat completement basculé sur l'avant, rupture à l'étembrai...
Le plus con : championnat de France de Requin, je suis secrétaire de l'AFPR, avant un départ, je dois vérifier qu'un concurent a bien modifié un réglage hors jauge pour pouvoir porter réclamation. Je le poursuis et ma bastaque flotant sous le vent s'accroche dans le davier du chalutier qui servait de bateau comité...
Le plus sportif : a Essen, belle régate, 30 bateaux, on vire en tête bien devant. 20 nds. Retour vent arrière limite fausse panne, contre gite impressionnante (c'est assez jouissif ce putain de bateau...!). On passe derriére un bateau au près, mais une claque arrive, il gite d'un coup, on pars presque à l'abattée... ça doit passé! Sauf ma girouette (windex) qui se prends dans son galhauban tout en haut du mat...
Hauban en rod 15/10, mat de 11 m., 24 m2 de voile.... Cling, cling deux mats down et nous deux à l'eau..
....

Cap Tanneron  Porte de la Mer Egée

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