Problèmes techniques récurent lors de la location de bateaux et litiges entre loueurs et locataires

Pendant longtemps, j ai hésité à acheter un voilier. Cout d achat important d'une unité de 12 ä 14 mètres, frais annuel d entretien, mon éloignement du port d'attache et le temps que je pouvais m'accorder à navigué en mer m'ont poussé à m'orienter vers la location. Je loue aux Antilles ou en Méditerranée chaque année depuis 10 ans et je rencontre très régulièrement des problèmes techniques qui immobilise le bateau au départ ou l'oblige à rentrer à la base, ce qui raccourci notre programme de navigation. le pire étant l'attitude de certain loueur et le temps qu'ils prennent pour vous indemniser. Pour ma part 10 mois pour un montant de 700 euros. Mes expériences, wc bouché au départ, VHF ou GPS HS, matériel de sécurité inexistant, base de safran cassé, perte de la barre sur un catamaran, bateau coulé deux mois avant notre location puis remis a flot, vidé, séché mais avec une odeur insupportable de gasoil dans toute la cabine... Qu ils soient loueurs professionnels ou particuliers le problèmes est le même hélas. Je me demande si je suis le seul ou avez vous, vous aussi rencontré des problèmes lors de location?

L'équipage
07 mars 2018

Tu n'es pas le seul, quand j'ai loué en Croatie un First 31.7, j'ai eu le plaisir de découvrir l'effet de ne plus avoir de marche arrière surtout quand on est dans des marinas surbondées. Tout ça à cause d'un problème de câble au départ de la manette des gaz, bref demi tour en mer et retour à Split pour réparer.
C'est justement un des critères important de choix d'un loueur à la fois comme locataire ou comme proprio, il y a des signaux visibles qui indiquent le degré de soin apporté par l'agence au parc de bateaux.
Pour le cas des WC bouchés, c'est devenu un classique depuis qu'il y a les cuves à eaux noires, les agences insistent sur le fait de ne pas mettre de papier dans les toilettes et d'utiliser un sac plastique et une petite poubelle, mais les habitudes terrestres des locataires font que régulièrement il y a du papier qui vient obstruer la base de la cuve à eau noire. VHF et GPS, on peut arriver à s'en sortir avec son propres matos (une tablette Lenovo à 50 € + 20 € de Navionics ) par contre les problèmes de safran , bateau coulé, pas de matos de sécu là on est dans le lourd et il faut blacklisté ces agences..

Et pour les proprios, c'est aussi inquiétant de voir le niveau de maîtrise des locataires au départ des locations, vaut mieux ne rien voir...

07 mars 2018

le bateau coulé était ok, puisqu' a part l'odeur de gasoil et de faire démonter toute les portes des cabines pour aéré au maximum nous avons passé une bonne semaine dans le pertuis breton. l agence elle, connu dans la région ne nous a hélas jamais avertis de l incident survenu et c est en arrivant sur le ponton quelques heures avant la prise en main que j ai constaté que le bateau n'était pas prêt. La leçon retenu fut de toujours demander aux autres plaisancier du port l histoire du bateau.......sur les pontons tout se sait!

07 mars 2018

J'ai brièvement mis mon bateau en location il y a quelques années. Les locataires ont réussi, personne n'a compris comment, à introduire dans la cuve à eaux noires une grande serviette de bain. Inutile de dire que c'était bouché au point qu'il a fallu tout démonter. J'ai eu aussi la carte de propulseur d'étrave grillée et des petits soucis moins graves. Heureusement j'étais passé par un broker qui n'a pas volé sa com vu les emm... à résoudre. :acheval:

07 mars 2018

incroyable! du jamais vu je pense ;-)

07 mars 2018

j ' ai loué mon bateau deux fois et pas trois , ça m 'a suffit . En ce qui concerne les loueurs pro , il faut voir la noria l ' été entre les bateaux qui rentrent de location et les nouveaux locataires qui embarquent dans la foulée . Aucun bateau ne peut supporter un tel rythme pendant trois mois d' affilé .

07 mars 2018

absolument d accord! entre les bateaux pas encore prêt pour les futurs locataires, des locataires pas assez compétents pour prendre la mer et ceux qui ne signalent pas les incidents rencontres ou provoqué de peur de perdre leur caution....c est le serpent qui se mord la queue.....

07 mars 2018

à la fin des années 70, avant le GPS, je me rappelle avoir vu arriver sous voiles dans le port de Jersey un bateau loué qui venait de France (Granville?). un couple français se hurlait dessus à bord. le bateau gîtait, il y avait un bon 5-6, et en arrivant le mat a percuté le mat d'un bateau qui attendait sereinement que la voie soit libre pour partir. résultat : le mat en bois éclaté.
on a aidé à amarrer le bateau du couple - qui continuait à s'engueuler-, ces gens étaient venus avec une carte routière!
alors le sérieux des navigateurs et des nloueurs des années 70, hein...

07 mars 2018

"le mari etait incapable de m indiquer le bon cap a suivre pour se rendre de Lorient à Groix."
avec du flair ça se trouvait, nez au vent. il y a toujours de la guiness pression à Groix? :) quand avec les copains on louait un sun legend à Lorient, la première sortir de l'année était pour Groix et Ti beudeff

perso j'ai de la chance, j'ai toujours eu une très bonne capacité à me représenter l'espace, et comme avec l'âge la vue baisse, la cervelle indique plus sûrement les bouées que les yeux.
(en calédonie ça manque de bouées, il y a intérêt à attendre que le soleil soit bien positionné pour voir les patates, les récifs, c'est encore une question de géométrie et de simple logique pour savoir quand naviguer)

07 mars 2018

s'il faut utiliser la regle Cras pour aller de Lorient à Groix alors ça devient grave !!!!

07 mars 2018

effectivement.....mais de 1970 a 2018....je peux confirmer que cela n a helas pas beaucoup changé! vu avec des amis qui etaient fier de montrer leur tout nouveau permis mer, que le mari etait incapable de m indiquer le bon cap a suivre pour se rendre de Lorient à Groix. CAP au 30 me dit il.......sauf qu il utilisait la regle cras a l envers.....

07 mars 2018

c etait ma premiere nav en Bretagne en 1994, pas de visibilité a la sortie de Lorient, lui etait originaire d'Etel, pas de GPS, pas de radio et navigation au gonio..... grand moment de solitude...helas les années passent mais il y a toujours des personnes qui pensent que partir en mer est un jeu.....

07 mars 2018

cet ete a Mallorque, sur un sun odyssey, je fais le tour du bateau et je ne prend pas 20 ou 30 mn comme je le constate de la part d autres nombreux skipper. il me faut bien 1 a 3 heures, en fonction du bateau. Au panneau electrique, niveau eau plein, gasoil, plein, batterie, plein. Tank eau noire a 0%! Nous passons la premiere nuit au mouillage et constatons une odeur se dégageant des toilettes. en demontant le cache pour acceder au tank, ce dernier fui par le haut.
le cable de jauge etait debranché. Le toilette complettement bouché.
Ils nous a fallu la matiné pour tout nettoyer. en 95 sur mon sangria, malgré un WC, j avais opté pour un bon vieux saut, POPOL....des fois je regrette le coté rustique....mais tellement efficace! Antoine dit dans l un de ses livres...... qu en mer si tout fonctionne....c est que ce n'est pas normal! :-)

07 mars 2018

Même expérience pour moi, inventaire complet avant le depart et au retour.

07 mars 2018

Et probablement les loueurs plus scrupuleux...
Polo

07 mars 2018

en effet!

07 mars 2018

Bonsoir,
mon bateau est sur le ponton ou le loueur du Crouesty a tous ses bateaux, tout un côté du ponton.
Chaque fois que je vais à mon bateau pour bricoler, 3 ou 4 fois par semaine) je rencontre les 2 marins du loueur en train de préparer les bateaux, entretenir, changer, nettoyer, etc ....
Avant chaque d"part tout est vérifié, à chaque retour ils sont présents sur le ponton pour aider.

Le sérieux de cette équipe professionnelle n'est plus à démontrer.

Du côté de ceux qui louent les bateaux c'est à 80% du n'importe quoi, aussi bien dans les manoeuvres dans les pontons que pendant la navigation.
Le pire a été la Course de l'HEDEC, qu'on devrait plutôt appeler la Beuverie de l'HEDEC. Le ponton pleins de sacs poubelles, de bouteilles de rhum Vodka ...vides à l'eau, de canettes de biere partout ...les bouteilles pleines de jus de fruit et de coca à l'abandon sur le quai.
Le pire étant l'intérieur des bateaux arrosés de dégueulis, les WV bloqués par des sacs en plastiques...J'avais 2 alcooliques allongés dans le cockpit de mon bateau complètement stones au milieu de leur vomi. J'ai sorti le jet d'eau pour les réveiller et nettoyer.

07 mars 2018

il fut une epoque ou les loueurs testaient les locataires quitte a les forcer a prendre un skipper par mesure de securité. Aujourd hui il y a pas assez de techniciens dans une base par rapport aux nombre de bateaux. les locataires veulent partir aussitôt embarqué ne prenant plus le temps de controler les bateaux. Un chef de base d une societe de loc francaise me disait qu il regrettait de ne pas avoir le temps de connaître les bateaux qu il proposait en loc. il y a aussi de tres bon technicien passionné mais dont les patrons exploitent et pensent seulement à la rentabilité financière.

07 mars 201807 mars 2018

Prendre un skipper en cas de nécessité, c’est dans tous les contrats. Mais, quasiment personne ne le fait. Et pourtant...

Je passe une à deux heures à faire un inventaire contradictoire et plus de deux heures environ de prise en main en mer : annexe, mouillage, hisser la GV et prises de ris, dérouler et enrouler le génois.
J’impose également l’assurance rachat de caution.

Et le pire côtoie le meilleur, je pourrais écrire un livre.

Je crois que le plus difficile est que beaucoup de clients surestiment leurs compétences et croient savoir.

Et la possession d’un bateau même de taille importante depuis des années en France n’est pas un gage.

Les faiblesses les plus importantes que je relève :

aucune expérience de l’utilisation d’une annexe, arrivée de plage, dêpart de plage, rouleaux, pontons au vent et sous le vent, grappin, etc

aucune expérience de mouillage, ben oui, les bateaux vont de port en port et de ponton en ponton

aucune expérience des metéos locales, les.plus grands dangers étant dans les Antilles les grains et les houles soudaines parfois fort importantes.
Le plus gros danger, de par ici, ce n’est pas le vent, c’est la houle. En ce moment par exemple, très grosse tempête sur New York, et une énorme houle de nord nord ouest 3 jours après sur nos côtes alors qu’il y a moins de 10 noeuds de vent. A l’Anse à l’Ane, on a eu 5 bateaux à la côte, le royaume des surfeurs alors que c’est d’habitude une piscine.

CaptainRV

07 mars 2018

Je suis tout a fait d accord avec vous. Concernant le skipper pro si le locataire n a pas les compétences nécessaires, je regrette d observer que depuis de nombreuses années les professionnels Français ne testent plus leur clients. Aux Antilles, les techniciens ne posent aucune question et font les manœuvres pour quitter et revenir aux quai pour les clients dans les marinas du Marin en Martinique et Bas du Fort en Guadeloupe. je pense qu un livre ne suffirait pas non plus!

07 mars 2018

Pour aller dans votre sens, c’est moi qui fais systématiquement l’appontage. On un ponton perpendiculaire aux vents dominants et je ne veux, pas plus que mes locataires, prendre le moindre risque. Ne pas oublier que le bateau doit repartir avec le client suivant.
D’autant plus que lors de leur croisière, ils auront au plus un ponton à prendre pour faire les pleins, le reste étant bouées ou mouillages.

CaptainRV

07 mars 2018

Je comprends, cependant lors de leurs croisières beaucoup de locataires font des escales dans les ports et c est un vrai régal de voir certain souffrir dans leurs manœuvres d appontage du moment qu ils ne viennent vous aborder. Néanmoins, je reconnais comme beaucoup d amis skippers que barrer un voilier dans un port n est pas toujours chose aisé et qu il faut des fois de l humilité et ne pas écouter son égo. Pour ma part je préfère rester cool dans mes manœuvres en anticipant le plus possible et préféré recommencer autant de fois que nécessaire plutôt que de me mettre une pression ou me sentir observer par d'autres équipage qui n emmènerai pas large non plus à ma place :-) :-) :-)

08 mars 2018

Je vais aller dans le sens contraire de ce fil...

Nous avons loué un petit voilier à un particulier l'année dernière, 15 jours pendant lesquels tout fonctionnait parfaitement, il était même un peu "sur-équipé" puisqu'il y a des "trucs" électronique dont nous n'avons pas su nous servir (mais on n'y a pas consacré plus de 5mn non plus).

La "prise en main" a été surtout le mâtage du bateau et sa mise à l'eau, ni le proprio (qui connaissait bien son bateau) ni nous n'avons fait d'inventaire particulier...

Au retour, je lui ai indiqué que j'avais trempé sa carte Shom (dans mon étui "étanche" ha ha) et que je préférais la garder pour moi et lui en racheter une, ce qui a été fait.
Un coup de vent a aussi arraché le réflecteur radar qui était dans les barres de flèches, mais il n'a pas voulu qu'on lui rembourse (le ship du coin n'en avait pas, car on a cherché avant de lui en parler)

Nous avions (par crainte) amené pas mal de matos perso (GPS, VHF etc) et n'avons donc pas utilisé le sien, question d'habitudes...

A part ça rien a signaler sauf que ça donne envie de re-louer...
Ce qu'on va re-faire chez le même loueur particulier bien sur !
;-)

J'ai déja navigué sur des "voiliers de propriétaires" ou pas grand chose ne fonctionnait et où il fallait se poser bien des questions avant de tenter quoi que ce soit comme manoeuvres etc...
... Y compris mouillage dont l'ancre qui n'est pas fixée sur la chaine !
:oups: :-D :-D :-D

08 mars 201808 mars 2018

En tous cas, cela démontre bien qu'il y a une utilité à avoir des bons centres de formation pour les plaisanciers qui n'ont pas appris dans leur enfance.
Au UK, dont vous connaissez tous la tradition maritime historique bien ancrée, ils en sont arrivé à rendre obligatoire une sorte de "permis voile rudimentaire" pour la location, c'est le fameux ICC déjà évoqué sur HEO.
Je serai curieux de savoir si cela a eu un impact positif sur le taux de dégâts lors des locations de vacance.
Déjà ce principe a eu le mérite de générer beaucoup de centre de formation voile, qui ne forment pas pour être moniteur (comme en France), mais pour être Skipper et c'est finalement assez différent comme approche. Un Skipper comme un moniteur (je parle du niveau de base AMV) devraient logiquement être suffisamment compétent pour assurer le rôle de chef de bord sur un bateau de loc ou de loisir, par contre l'esprit et la manière d'enseigner sont radicalement différents car les objectifs ne sont pas les mêmes.
Je suis persuadé qu'il y aurait un marché pour un ICC à la Française, c'est à dire :
- NON OBLIGATOIRE
- adapté aux zones côtières françaises
- avec des modules spécifiques pour la navigation en performance, en solo, en gros temps etc...
Mais cela ne suscite pas ou peu d’intérêt, ou alors on en revient au problème des assos et patati et patata..

08 mars 2018

Tu as des associations école de voile FFV, comme le GCI, Groupe croisières Interclubs qui a plusieurs bateaux en Manche Atlantique Med qui organise ce type de stages.

www.gci-cvesq.com[...]/

CaptainRV

C'est certainement très bien Hervé, dommage qu'il n'y a pas un standard commun des modules , bien définis, avec évaluation /cotation commune partout.
Ainsi ça pourrait donner un peu plus de clarté pour les loueurs comme pour les locataires..
Quelque fois je me suis demandé si les loueurs ne se téléphonaient pas entre eux pour vérifier si tel locataire n'a pas bousillé un bateau dans une autre agence.. Car tant qu'ils ne voient pas le gars à l'oeuvre ils ont peu de moyens de vérifier son niveau, sauf si c'est un très ancien client.. Et même quand ils le voient au départ, c'est un peu tard pour dire "finalement on annule je ne vous loue pas ce bateau .."
Bien sur si le locataire à fourni un CV nautique bidonné, il endossera plus de responsabilité de tout ce qu'il cassera après, mais le proprio comme l'agence de location sont quand même bien emmerdé dans l'histoire.

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