PRB vs Vendée Globe

Lu sur 20minutes.fr

Qui va payer pour PRB?
Créé le 31.03.09 à 20h54 | Mis à jour le 31.03.09 à 20h56 |

VOILE - L'entreprise réclame 750.000 euros à l'organisation de la course...

C’est une première dans l’histoire du Vendée Globe. Et elle risque de faire jaser dans le milieu de la voile… En tout cas, mardi, les deux parties concernées n’étaient guère bavardes. PRB, entreprise basée à La Mothe-Achard (Vendée), sponsor du bateau de Vincent Riou, a fait savoir qu’elle réclamait 750.000 € à l’organisation du Vendée Globe pour les dommages subis par le 60 pieds du Breton, qui s’était dérouté pour secourir Jean Le Cam.

Pour mémoire, après avoir fait monter à bord le skipper, PRB avait démâté. Vincent Riou avait donc été contraint dans la foulée à l’abandon (il sera finalement classé troisième ex aequo par le jury). Du coup, l’entreprise demande réparation du préjudice subi et le remorquage du bateau en France.

De Villiers inquiet

«Après l’avarie, on a engagé une procédure classique auprès de notre assureur, explique Frédéric Caillé, assistant de direction à PRB. C’est un mécanisme classique. En tout cas, ce n’est absolument pas dirigé contre quelqu’un… »

De son côté, Philippe de Villiers, le président du conseil général et donc grand patron de la course au large, a réagi par un communiqué. « Si l'action de PRB devait aboutir, cela mettrait en péril l’esprit du Vendée Globe, car cela laisserait entendre que Riou n’aurait pas dû porter secours à Jean Le Cam. Les conséquences seraient dramatiques, toute personne en mer devrait désormais y réfléchir à deux fois avant d’aller secourir un naufragé.»

David Phelippeau, à Nantes

A lire aussi
Interview : Kito de Pavant: «Que PRB réclame 750.000 euros, c'est une honte»

L'équipage
01 avr. 2009
01 avr. 2009

Suite...

L'interview à ce sujet de Kito de Pavant :

www.20minutes.fr[...]nte.php

Ca flingue assez fort !

01 avr. 2009

je ne conais pas Kito de Pavant

mais je lui mets une etoile

01 avr. 2009

Est ce PRB ou l'Assureur de PRB

Qui est à l'origine de cette "Ignominie" ???

01 avr. 2009

Donc

Il y a au moins un skipper qui aurait mieux fait de fermer sa gueule ..... plutôt que de ne laisser aucun doute à ce sujet !

Le dernier paragraphe de De Pavant est encore plus lamentable que toute cette histoire !

01 avr. 2009

amha

ça devrait être a l'organisation du VG d'assurer les missions de sauvetage...

Les armateurs n'ont pas investi autant, ni inscrit les bateaux pour çà.

Certes, c'est on ne peux plus honorable d'aller sauver la " vie " d'un homme, mais ce n'est pas leur but.

Ca aurait été différent si les bateaux appartenaient aux skippers.
Ils y seraient aller a leurs dépends...
Un peu genre : [i]Je vais lui porter secours, mais si je casse, tant pis, j'aurai sauvé un copain.[/i]

Ce n'est pas le cas, ils sont là ( et payés )pour mener un bateau a la victoire.
Y'aurais pas eu de casse, ok, tout le monde est content, etc...
Mais dans ce cas, qui dédomage PRB ?
Oui, ils ont les moyens, mais...

Quand a donner la 3 ème place a Riou, j'sais pas si c'est bien normal.
Qui sait s'il n'aurait pas abandonné un peu plus loin...

Attention, je ne critique pas ce qu'à fait Riou...
C'est juste un point de vue ( discutable... )

:-)

01 avr. 2009

Oui Floflo.

Et dans ces commentaires, lire surtout celui du dénommé Jérôme, frappé au coin du bon sens, duquel il résulte qu'il pourrait très bien n'y avoir aucun problème si la communication avait été bien faite autour de cette histoire ; juridiquement tout se tient, économiquement c'est logique, ce n'est que psychologiquement que le bât blesse, parce qu'il y a amalgame entre devoir de secours et logique économique. Les deux doivent coexister, et surtout ne pas être mis en balance.

01 avr. 2009

amha

l'assureur

01 avr. 2009

pourquoi ?

?????

c'est bien Riou qui a cassé son bateau

d'accord, en tentant une manoeuvre de sauvetage...mais les faits sont là, incontestables.

01 avr. 2009

C'est pas simple...

... quelques explications ici
blogs.lexpress.fr[...]obe.php

A la lecture des commentaires, souvent de bon sens et pas toujours orientés dans la même direction, on s'aperçoit qu'il est difficile d'avoir un avis bien tranché...

06 avr. 2009

Eh bien je le discute

"La sauvegarde de la vie humaine prime sur toute autre considération"
Préliminaire de la convention SOLAS
Alors payé pour faire la course ou trimballer du fret, on doit se dérouter pour une assistance.

01 avr. 2009

triste...

de gâcher la fête!

01 avr. 2009

D'accord avec Hi

et le post de " Jérome "

Bien évidemment, il faut privilégier le sauvetage d'un homme, mais imaginons que PRB y reste aussi ?

Et pour la casse causée lors de la manoeuvre, faut pas dire que c'est la faute de Riou.
Au contraire...

Faut penser qu'il y a de la houle, du vent etc...
Ce ne sont pas des zodiacs de 5/6 mètres qu'on manoeuvre d'une main...

Hormis le coté humain, là dessus, il n'y a pas de quiprocos, c'est clair, mettez vous a la place du PDG.
(je ne prends pas sa défense [b]personellement[/b], j'aurais la même pensée pour n'importe qui d'autre)

[i]Jean-Jacques Laurent, président du directoire de PRB *, n'y trouve pas son compte. Il s'estime lésé et réclame des dédommagements.[b] Entre la perte du mât (300.000euros), celle des voiles (100.000euros), le rapatriement du monocoque par cargo en France et le manque de retombées médias, le déficit se chiffre, selon lui, à 750.000euros[/b]. Et le patron vendéen, qui depuis a mis le bateau en vente, [b]refuse de régler la note tout seul, car il estime ne pas être entièrement responsable de cet incident[/b]. Mais les assureurs n'arrivent pas à se mettre d'accord. Il faut savoir que les monocoques Imoca sont, pour la plupart, assurés en perte totale.[/i]

Source :
www.letelegramme.com[...]244.php

Si vous étiez a sa place ?
Lui, ( la société ) a investi pour faire une course, pour tenter de la gagner, pas pour perdre de l'argent.

Je persiste, [b]c'est a l'organisation du VG ( voir le conseil régional de la Vendée ) d'assurer les sauvetages[/b]...
Ils doivent bien pouvoir le faire financièrement et logistiquement.

[i]QUESTION A Philippe de Villiers, président du conseil général et de la Saem à l'issue du Vendée Globe 2004-2005

Quels sont les apports pour le département de la Vendée, pour l'identité départementale ?

[b]PdV[/b] - Les premières retombées pour la Vendée sont bien sûr les retombées économiques et médiatiques : [b]pour 1 € investi c'est près de 10 € de retombées pour la Vendée[/b].

Les [b]retombées économiques directes[/b], c'est-à-dire le chiffre d'affaires directement lié à une augmentation de la fréquentation touristique en Vendée, [b]ont été estimées à 15 millions d'€[/b] pour la dernière édition selon une étude réalisée par le cabinet FIGESMA à l'issue du Vendée Globe 2004-2005 ; les retombées presse, ou retombées indirectes liées à la visibilité de la Vendée dans les médias, ont été évaluées à 7 millions d'€.[/i]

Source:
www.servirlepublic.fr[...]la-saem

Ceci pour l'édition du Vendée Globe [b]2004-2005[/b]

J'ai pas trouvé les chiffres de la dernière, mais on peux les imaginer.

01 avr. 2009

Gars bary

Sauf que le gabarit est un poil pas courant,la mer et le stress aussi

01 avr. 2009

Tangons

En fait le pb est le gréement à tangons qui n'est pas du tout marin, du fait du grand débordement par rapport au bau. IL est impossible de se mettre à couple de quoi que ce soit sauf en eau plate et vent nul.
Solution : interdire ce type de gréement ?

01 avr. 2009

pas d'accord

un sponsoring par essence sert à faire de la com

là il y a eu de la com avec le sauvetage...bien plus que s'il avait effectivement fini 3ème (seule la victoire est jolie)

maintenant avec cette "affaire" quelle va etre l'iage de la société PRB ?

mauvaise com !!!

autre point
"ces bateaux ne se barrent pas d'une main"
eh bien ils devraient et si les skippers ne connaissent pas l'erre de leur bateau , c'est bien parce qu'ils ne s'entrainent pas à ça (même les manoeuvres de port sont assistées au zod)

à ce que j'en sais, un bateau à voile est toujours régis par les mêmes forces et mettre à la cape courante ne doit pas être insurmontable , même sur un 60 pieds

...... :-(

01 avr. 2009

j'ai vu des mecs

mettre des "gabares" pas plus manoeuvrantes que ça pil poil où ils le voulaient...

chacun son métier ;-)

01 avr. 2009

là il y a eu de la com avec le sauvetage...

Oui, mais qui leur coute 750000€ ( a ce qui parait )

Le but de la pub et du sponsoring est d'ammener des bénéfices...

Est ce que les professionels du ravalement vont acheter plus a cause de ce coup médiatique ?

Je sais pas...

Ici, je connais pas mal de professionels du ravalement de façades, je n'en ai jamais vu utiliser les produits PRB.

[i]autre point[/i]
[u]"ces bateaux ne se barrent pas d'une main" [/u]

[i]eh bien ils devraient et si les skippers ne connaissent pas l'erre de leur bateau , c'est bien parce qu'ils ne s'entrainent pas à ça (même les manoeuvres de port sont assistées au zod)[/i]

Bein oui...

à la base, ils s'entrainent en cas de chavirage/naufrage de [b]leur[/b] bateaux...

Ils ne sont pas formés en tant que sauveteurs...
Ils sont skippers, sont payés pour " gagner" une course, pas pour autre chose.

Bien sur, on ne và pas laisser un homme périr, mais en fait, dans ce cas là, on peux penser que l'organisation n'en a rien a cirer des skippers...

"Qu'ils se débrouillent entre eux..."

Dans n'importe quelle discipline, la comission de course s'occupe de la sécurité, des ambulances, de l'évacuation des " blessés " etc...

Je file bosser, on aura l'occasion d'en reparler de vive voix, et ici, mais je continue a penser que c'est a l'organisation d'assurer tout çà.

:-)

01 avr. 2009

Et les archis ....................

Si leurs quilles ne tombaient pas à l'eau d'une maniere ou d'une autre , il n'y aurait pas eu chavirage et sauvetage etc...........
qu'un mat tombe, qu'un skipper tombe, c'est déjà la pagaille mais la conception- réalisation de la quille devrait etre 0 % de risque .

01 avr. 2009

je suis pret à ...

ouvrir un "fil" et lancer une recherche hyper approfondie sur le IRR (internal return rate) d'une action marketing de communication.

Bon, c'est une partie de mon pain quotidien, et c'est avec cela que j'arrive à entretenir ma danseuse, oups mon cher boat.

Le 1er truc à intégrer / simuler, c'est le carry-over, la rémanence.

Les couts sont OTC (one time cost, en une seule fois) le résultat est year on year, TOUS les ans il y a un impact qui va décroitre, chaque année légèrement inférieure à l'année précédente.

Au final, il faut prendre le full cost de l'action et le yearly discounted cost de l'impact.

Ah n'oublions pas qu'il faut aussi fait le risk-adjusted.

J'en vois des qui, au fond près du radiateur, n'ont pas suivi, il y a interro demain matin.

PS: c'était quoi la question du début ?

01 avr. 2009

pour la manoeuvre

des 60 pieds se souvenir de cela....
video.google.fr[...]osearch

02 avr. 2009

Très impressionnant!

Ce qui m'épate, c'est leur calme à tous les deux, on dirait qu'il s'agit de remorquer une bagnole sur une petite route! Chapeau, ce sont des as.

01 avr. 2009

Dernier VG

Un peu l´impression d´avoir assiste au dernier beau VG (je parle bien sur du 2004-2005). Le reste est tout a l´image de l´epoque actuelle, pognon, proces, et toute la m..... qui va avec. C´est sans doute bien, il faut une evolution.
Ça donne moin l´impression d´etre humain, et je trouve ça dommage.

01 avr. 2009

surtout que pour

un gars se ventant de faire partie de la SNSM c'est bas tres tres bas ...

01 avr. 2009

vue la date

j'espere que toute cette histoire n'est q'un poisson
(qui en plus serait un bon coup de com)

02 avr. 2009

autre chose

Pourquoi pensez vous que l'organisation de la course à classé Riou 3eme alors qu'il n'a jamais franchi la ligne d'arrivée ( une premiere d'ailleurs)? .Tout simplement pour qu'il perçoit un dédommage à travers le cheque.

il devait dejà y avoir tractation sur le dedommagement de la casse.

josé

02 avr. 2009

tant de posts pour se faire croire

à l'aventure humaine des surhommes, cheveux au vent, à l'assaut des éléments déchainés pour la gloire et le progrès technologique, bla bla bla.....

en fait,grosse histoire de sous et fin lamentable d'un RIOU qui regrette déjà d'avoir fait sauver un"ami"

plus intèressant, les 50% de moins chez Bénéteau avec deux conséquences

1)les actionnaires gagneront beaucoup moins, ce qui fera plaisir à certains,

2) et 800 emplois supprimés, les mêmes certains ne comprenant pas toujours que c'est la conséquence directe du 1

il parait, à ce qu'on dit depuis des lustres, que quand les gras maigrissent, les maigres disparaissent....

c'est plus affligeant que les démélés judiciaires de RIOU ( qui sera moins fier quand un autre cassera son bateau pour aller le sauver ou quand un autre refusera de casser son bateau pour le sauver)

cordialement désolé

02 avr. 2009

sauf que

les 1(actionnaires) continurons eux à percevoir la m^me chose ou m^me un peu plus via nos impots à travers les aides de l'état .

Tout le monde sait que les profits doivent etre privatisé et que les pertes nationalisées.

josé

03 avr. 2009

JP

Ton aversion pour cette course t'amène à écrire des choses auxquelles tu ne croirais pas si tu prenais la peine d'y réflechir plus d'une seconde.
Tu insultes Vincent Riou et ta propre intelligence.
Mais c'est toi que ça regarde bien sûr.

03 avr. 2009

???

[i]RIOU veuille se faire payer très très grassement pour avoir sauver un naufragé [/i]

C'est pas Riou, mais ses " employeurs "...

Y'à nuance là...

:-)

03 avr. 2009

Peine perdue...

Il ne s'agit pas de gagner du fric, mais d'indemnisation... Ils essaient de faire payer ceux qui sont grassement payés pour indemniser, et qui trouvent toujours de bonnes raisons de ne pas le faire.
J'aimerai bien connaître le montant des primes d'assurances payées par PRB depuis que cette société fait du parrainage dans la voile (un bon paquet d'années) et le comparer aux indemnisations effectivement versées par l'assureur.

A mon avis, ce n'est pas PRB qui sors gagnant de la comparaison.

Et les 750.000 euros demandés ne seront pas là pour que Riou ou le pdg de PRB s'achètent une Ferrari, mais pour se rembourser des factures de rapatriement et de réparation.

JP, lis les infos et commentaires des liens cités, ça offre divers point de vue, et ça aide à relativiser le sien...

03 avr. 2009

Sauvetage...

Jusqu'à présent les sauvetages n'ont jamais fait de casse aux navires des sauveteurs.
En tous cas, personne n'en a fait état.
Desormais, il faudra réflechir à la responsabilité encouru au cas de dégàts.

Pour ce qui est des subventions j'ai lu que les relations entre le patron de PRB et le grand manitou (manitou est bien le mot qui convient) de vendée sont assez execrables pour des raisons politique, parait-il de source bien informées...

03 avr. 2009

Mouais...

Ton intervention montre que tu n'as pas pris la peine de lire les nombreuses infos dispos dans les liens, et que tu mélanges allègrement sauvetage des vies humaines et récupération du matériel, ce que les sauveteurs différencient clairement.

03 avr. 2009

Je penses finalement que tu as raison, jp.

Riou n'est qu'un sale type qui ne pense qu'à faire du fric, ne sais pas manoeuvrer, n'a sacrifié sa course que pour faire la star et pouvoir ensuite demander des dommages-intérêts, qu'Eliès a poussé le vice à se péter lui-même la jambe juste pour voire un joli bateau de guerre et faire une balade en hélico, que Desjoyaux est encore plus mauvais parce qu'il n'a même pas réussi à casser quoi quen ce soit ni à faire dépenser des millions en frais de sauvetage, pareil pour les quelques pékins qui ont réussi à rentrer aux Sables d'O, quant à tous les autres ils sont pires que Kerviel...

C'est, à peine caricaturée, la vision que tu as du VG, en tout cas celle que tu donnes sur ce forum.

Bien sûr qu'il y a des histoire de fric, bien sûr qu'il y a des mesquineries et des jalousies, bien sûr qu'il y a des intérêts importants en jeu...

Mais il y a aussi des morceaux de bravoures, des moments intenses, des drames, des jolis coups, de l'intelligence, de la sensibilité, du talent...

Alors arrête de ne regarder qu'une face de l'histoire, et lis les liens donnés, tu ne les as manifestement pas lus, sinon tu aurais vu que le communiqué de PRB a déclenché une vraie discussion argumentée, avec du pour et du contre, mais du vrai. Pas du borné. je te le redonnes à tout hasard : blogs.lexpress.fr[...]ite.php

03 avr. 2009

Ok, restons-en là...

je suis naïf, tu es obtus...:topla:

Un truc, en passant. Une compétition sportive, en anglais (pays du sport et de la sportivité, faut le reconnaître), en anglais, ça se dit "contest", qui veut aussi dire "dispute", "discussion", "conflit"...

Le tapis vert, c'est une composante bien réelle du sport, depuis toujours...

03 avr. 2009

et après, j'arrête... ;-)

[i]bien d'autres ont perdu le bateau totalement ou partiellement et ils n'en font pas une histoire au tribunal en jouant les mauvais perdants[/i]

Perdu leur bateau dans quelles circonstances ???
Dématage, collision avec un growler, perte de quille et chavirage, défaut de conception, oui, effectivement, il y en a eu, en condition de course...

Mais pour PRB, c'est en allant secourir un homme.
Donc, pour moi, là, il n'est plus [b]en course[/b], mais en mission ( pour le VG en quelque sorte ), voir pour VM Matériaux.

Bien sur qu'il doit y aller, lui ou n'importe quel autre concurrent, mais je vois pas pourquoi la marine facturerait un remorquage et pas PRB...

je pense exactement la même chose si ça s'etait passé avec n'importe qui d'autre.

04 avr. 2009

et prb

avec Riou y sont reponsable du deplacement inutile d'un helico qui a fait demi tour suite a la decision de vincent riou canotier sur le canot SNSM de loctudy de porter assistance a son collegue.

qui paye?
peut etre que la prochaine fois qu'il ira sauver un pekin au large des glenan un samedi soir
il demandera des indemnites pour le prejudice subit a ne pas avoir pu passer la soirée avec ses enfants...
lamentable

06 avr. 2009

jp, tu as le droit de dire ce que tu penses, c'est évident.

Mais as-tu celui de refuser de comprendre ?

C'est une autre histoire...

Dernière tentative : l'objectif n'est pas de faire payer Le Cam, mais d'obtenir de ceux qui en ont les moyens, et dont c'est le rôle, d'indemniser ceux qui ont payé très cher pour sauver une vie.

J'ai un peu l'impression d'insulter ton intelligence... Et je le regrette !

03 avr. 2009

Ah ! M...de !!!

quelle salade, ces fils !!!

Donc, mon post de 12h29 répondais à jp, et celui de 14 h 16 à cetecry...

Comprenne qui pourra !

03 avr. 2009

mon droit de penser ce que je veux est

la contrepartie exacte du tien à faire de même avec des idées contraires, et c'est pas une raison pour jouer au mauvais instituteur ( les bons n'osent plus faire ce genre de réflexion depuis bien longtemps)

je me rappelle des longs discours sur la marine australienne qui devait tout faire gratos sans rien facturer, et maintenant, les mêmes trouvent normal que RIOU veuille se faire payer très très grassement pour avoir sauver un naufragé

déjà son classement alors qu'il n'a pas fini la course était une paie substantielle pour ce sauvetage qui comme si souvent dit est normalement gratuit

même la SNS n'ose pas facturer aux "sauvés" les éraflures sur la coque des bateaux de sauvetage en mission

RIOU a cassé lui même son bateau sans intervention extérieure, par une manoeuvre loupée, et il devrait normalement assumer, s'il était dans l'esprit du VG et s'il ne faisait pas ça uniquement pour le fric

cordialement

03 avr. 2009

Je commençais

a me sentir seul dans mon raisonnement
:-)

C'est vrai que c'est assez complexe comme situation.

Si Riou ne s'etait pas dérouté, il aurait très bien pu abandonner plus tard, suite a avarie ou autre, mais dans ce cas, PRB ne pouvait que s'en prendre qu'à eux même.

Là, c'est pas exactement le cas.

Il s'est dérouté pour porter assistance, et a cassé ( on s'en fout du comment )

Bien sur que l'assistance entre marins est de rigueur, mais bon... dans l'histoire, PRB se retrouve avec un bateau HS, qui và nécéssiter une réparation, + le rapatriement etc...

Je ne connais pas a fond les clauses des contrats d'inscription au VG, mais pas sur qu'il y en ai une qui dise :

[i]Tout concurrent [b]à le devoir[/b] de porter assistance a un skipper en détresse[b]à ses risques et périls[/b].
En cas de casse du matériel, le comité du VG refusera et n'endossera aucune responsabilité de sa part

Je pense, que le comité VG à le devoir d'assurer au moins une partie de ce dédomagement.

03 avr. 2009

donc si j'ai bien tout compris

si la marine australienne demandait une indemnisation pour un sauvetage d'Elies ( ce qu'elle ne conçoit même pas, étant composée de vrais marins), ce serait très mal et totalement nullissime, à jeter......hououou

et si RIOU ou son employeur, demande une indemnisation pour un sauvetage de Le Cam, c'est super bien et il a bien raison....bravo

et le sauvé, son employeur et son assureur, dans tout ça, on leur demande rien et ils paient rien alors que l'organisateur qui n'était pas sur les lieux devrait tout payer, y compris la fausse manoeuvre de RIOU

j'ai de la peine à comprendre la logique dans tout ça

je note quand même que PRB, entreprise vendéenne va attaquer en justice l'organisateur du VG, soit le Conseil général, et je lui souhaite bien du plaisir quand il faudra aller négocier des subventions ou autorisations diverses à la préfecture dans l'avenir

cordialement

03 avr. 2009

donc, si la marine australienne a aussi sauvé le bateau d'Elies

elle devrait demander une indemnisation pour ce sauvetage?

pour ce qui est des liens, je ne compte pas sur le site de PRB ou de RIOU pour m'informer

je sais bien ce qui gène, c'est que lorsqu'on creuse un peu avec logique, tout devient différent et très peu sportif et il vaut mieux ne pas regarder de trop près pour garder ses illusions

sur le fond, PRB demande des sous, c'est normal,il a subi un préjudice, mais faut pas nous faire le cinéma du sport et de l'exploit sportif

devant un tribunal, ça va devenir "un grand champion qui a raté une manoeuvre basique de mise à couple et qui à avarié son propre bateau en portant assistance à un naufragé comme prévu par la règlementation" ( un peu comme Schumacher se payant un poteau dans un parking de superette avec sa twingo parce qu'il a pas fait attention ou s'est cru plus malin)

03 avr. 2009

j'ai bien lu

mais quand une opération dite sportive se termine sur le tapis vert ou au tribunal, c'est pas vraiment à l'honneur des participants et du sport

en outre c'est vraiment poudre aux yeux des naifs

yapa de procès, mais on est au tribunal...sic

on a eu le tort de se trouver là où il ne fallait pas resic ( dit autrement, RIOU aurait du fermer sa radio ce jour là et continuer sans s'arreter)

bien d'autres ont perdu le bateau totalement ou partiellement et ils n'en font pas une histoire au tribunal en jouant les mauvais perdants

03 avr. 2009

pourtant c'est assez simple

sur place, il n'y avait que 2 personnes donc 4 solutions

un des deux est responsable: c'est normalement à lui de payer

les deux sont responsables: la facture doit être partagée en 2

personne n'est responsable: personne ne peut réclamer d'indemnité

ce qui implique que si PRB demande une indemnité, c'est ipso facto qu'il prétend que Le Cam est responsable, ce qu'il faudra défendre et démontrer devant le Juge

si l'organisateur est responsable, il doit payer, mais payer aussi tout ceux qui ont eu un ennui technique dans cette course exercée sous la responsabilité de l'organisateur

04 avr. 2009

Nimporte quoi...

P.....n, j'ai du mal a vous comprendre... ( au moins deux d'entre vous )

Riou est sauveteur a la SNSM ?

OK, c'est très honorable de sa part, mais lorsqu'il est sur un de leurs cannot, il est là [b]pour çà[/b].

Et au large des Glénans, y'a toujours un appui aérien.

De plus, au cas ou tu ne le saurais pas, la SNSM facture le remorquage d'un voilier.
Ce qui est tout a fait normal !!

Pour info:
Remorquage d'un voilier entre 9 et 13 m = 255€/heure

Hors, le 60 pieds PRB a du être remorqué suite au dématage qui est arrivé après la casse due au sauvetage de Le Cam.

Donc quoi de plus logique qu'ils soient dédomagés.

13 avr. 2009

riou c pas le proprio du bateau

Riou riou!!ereter e le metre en cause, lui a fait ce qu'il devait faire ,pour f lecam.
ensuite c l'affaire d'un sponsorts proprio de cette coque.. qui en plus subie la crise et ce doit de recuperee un peus de monnaie s'en null doute que PRB a vecue sa derniere course,et sponsoring..
cela cache aussi un relationel difficile avec l'organisation.
Je pensse que surtout chacun tire c marrons du feu comme il peux ,ensuite C pas un skipper comme RIOU

qui engage cette action,et je ne pensse pas qu'il regrette quoi que ce soit au sujet de son intervention de sauverage sur F LEGAM.
;Alors surtout tomber pas dans le travers et de salires des marins qui ne le merites pas!!

06 avr. 2009

le mode d'emploi en cas de collision entre 2 navires

c'est le règlement international pour prévenir les abordages en mer, qui précise que celui qui n'est pas manoeuvrant est prioritaire et que les autres doivent assurer la sécurité à son égard

en outre, il est universellement reconnu que le commandant de bord est seul responsable de la sécurité de son navire et qu'il lui appartient de prendre toute disposition qu'il juge utile pour en assurer la sauvegarde

si on ajoute que Riou s'est volontairement approché de l'épave en connaissance de cause, et même si c'est pour la bonne cause, quel est le juge qui va rendre une décision allant à l'encontre d'une convention internationale en condamnant Le Cam et ses solidaires éventuels????

03 avr. 2009

Je répondais

au post de jp, pas à celui de cetecry...

02 avr. 2009

Je suis partagé

1) je comprends bien le principe de gratuité du sauvetage pour les vies humaines: si le sauveteur doit se poser la question de savoir si il sera payé avant de se mettre en route on va vers des dérives évidentes

2) d'un autre coté si on me sauve la vie il me semble que j'aurais tendance à proposer un dédommagement en cas de dégats

3) mais si j'étais sauveteur je n'oserais pas le réclamer

maintenant dans le cas présent une place de 3ième est déjà un beau dédommagement. il est à parier qu'à l'avenir les contrats d'assurance seront plus complets et les décisions de reclasser accompagnées d'un renoncement à d'autres indemnisations.

MichelR

02 avr. 2009

Il me semble que depuis toujours le sauvetage

a donné la priorité à la vie humaine, sans pour autant négliger l'aspect financier. Ca ne me paraît pas insultant de demander à une compagnie d'assurance forcément solvable et dont c'est l'objet social (dédommager) de rembourser les frais et dégâts engagés dans un sauvetage. Et si, pour des raisons technico-juridiques obscures, ça passe par une plainte contre la victime du naufrage, pourquoi pas ?
Il me semble qu'on est en train de greffer un affect moralo-psycholo-culturel sur une affaire qui n'a fait que des dégâts matériels, donc qui n'est que financière. Riou a risqué son bateau (donc sa vie !) pour sauver un concurrent, sans tergiverser, l'honneur est sauf. Tout le reste n'est qu'affaire de thunes, pas grand'chose à voir avec la morale et l'honneur.

02 avr. 2009

Pas tout à fait la même chose...

Quoique, si sauveteur et dame, après avoir discuté, tombent d'accord pour faire marcher une assurance qui exigera un dépôt de plainte (c'est là à mon avis que ça merde), pourquoi pas ? Ce qui est gênant dans l'affaire, c'est d'être obligé de passer par une décision judiciaire qui ne peut être obtenue que par une procédure. Si les assureurs étaient moins.... plus... disons souples, les choses se passeraient sans l'amplificateur de c...erie que peuvent être la presse et les ragots...

02 avr. 2009

oh tu sais ..petite histoire veridique

une dame était en train de se noyer ,un sauveteur plonge ,la dame se debat tous les deux risquent la noyade ,le sauveteur lui fout un coup de poing et là sauve .

Manque de pot ,le sauveteur a cassé le dentier de la dame :celle-ci a porté plainte pour ce faire rembourser....

josé

02 avr. 2009

A lire :

blogs.lexpress.fr[...]ite.php

Moi, je ne vois qu'une chose choquante : que la SAEM (organisateur) refuse de participer à la discussion. VM Matériaux et Le Cam n'ont a priori pas refuser celle-ci, ce qui démontre que la responsabilité de cette situation revient aux assureurs qui refusent de payer (ils ne couvrent que la perte totale, qui est bien plus chère, les cons ! La prochaine fois Riou mettra un grand coup de pioche dans les fonds, histoire d'être indemnisé...)

02 avr. 2009

triste

sachant que la perte du mat et des voiles n'est pas couverte, il serait judicieux de faire moitié-moitié car le Cam n'a pas fait exprès de se retourner, mais que une fois sorti du bateau sa seule chance de survie était d'être repêché, il n'aurait pas pu attendre les secours pourtant proches à se moment.
Lui imputer toute la somme ne semble pas juste car faute ou pas le démâtage n'est pas de son ressort, il s'agit d'une fausse manœuvre de la part de Riou bien que celle ci soit délicate et très difficile...tout comme tant de manoeuvre sur ce Vendée Globe.
le détournement pour sauvetage ne se discute même pas, s'est une obligation en mer à moins de se mettre soit même en danger, ce qui n'était pas le cas, les conditions étaient maniables par rapport à se qu'ils traversent.
pour se qui est du convoyage, c'est un choix de PRB de le faire revenir par cargo, un mat de série avec une voilure plus réduite et convoyage par la mer était possible, donc il est logique que se soit PRB qui le prenne en charge
Pour l'assureur, pour moi il n'y a pas à discuté , PRB était en course puisqu'il est classé!
Quant à un geste de la part de l'organisation, vu les retombées financières on pourrait s'attendre à un petit quelque chose...plutôt qu'a avoir un port éclmairé par des projo qui consomment et polluent!

03 avr. 2009

Contextes

Comparer l'attitude de PRB et celle éventuelle de la marine australienne reveint revient à comparer des voitures et des bateaux. On n'est pas dans la même logique, un service punblic d'un côté, une logique commerciale de l'autre.

Je n'approuve pas PRB mais elle me semble complètement dans la logique du système économique des courses au large. Un sponsor n'est pas un bienfaiteur et les assureurs encore moins évidemment. PRB sponsorise parce que cela rapporte de l'argent. Là où ils sont parfaitement hypocrites, c'est que le sauvetage leur a valu des heures de com supplémentaires gratuites...

Quant à Vincent Riou, je n'ai pas lu de déclarations de sa part. Donc je me garderai de faire l'amalgane entre lui et son sponsor.

03 avr. 2009

point de vue

1- le skipper est classé sur le plan sportif
2- la casse est faite sur le bateau de Vincent par le bateau de Jean dans des circonstances exceptionnelles

Au cap horn, la mer n'est pas comme dans un petit lac et rien ne peut être reproché à Vincent

Je pense que l'organisation, les assureurs de Jean et ceux de Vincent devraient se mettre autour d'une table pour indemniser PRB de ses frais supplémentaires, la casse et le rapatriement du bateau.

06 avr. 2009

pour Pi r 2 lune

amha ce n'est pas le bateau de le Cam qui a cassé le bateau de Rioux
c'est le bateau de Rioux qui s'est cassé sur un OFNI

04 avr. 2009

Un avis....

D’un point de vue juridique, les dispositions relatives à la gestion d’affaire du code civil pourrait parfaitement convenir à la situation où Jean RIOU a agit spontanément pour sauver son camarade de course.

Il est possible aussi que d’autres mécanismes juridiques puissent convenir.

Le principe la demande de PRB ne me semble pas extravagante d’un point de vue juridique, la discussion devant porter sur le montant des indemnités réclamées en raison de l’avarie survenue sur le bateau de RIOU lors de l’opération de sauvetage.

Je me garderais bien de porter un jugement sur les sommes réclamées, n’en ayant aucun.

J’admire ceux qui, péremptoirement, dans le feutre de leur fauteuil, imputent l’abandon de Jean RIOU à sa lamentable manœuvre.

04 avr. 2009

Jean RIOU ???

Vincent Riou

:-)

04 avr. 2009

Pas Oups

Hips :alavotre:

04 avr. 2009

Oups

Je devrais lacher le volant lorsque je suis sur Hisse et Ho !

04 avr. 2009

ah les régatiers !!!

tous ceux qui on fait des "régates" savent, ont subi, voir ont déclenché des procédures "juridiques" hallucinantes.

Que de soirées passées à argumenter sur sur une réclamation !

Et voyez aussi ce qui se passe pour la coupe de l'America !

A croire que ces gens-là sont tellement frustré d'être déjà arrivé qu'ils en deviennent méchant

04 avr. 2009

Simplement...

Tout simplement parce qu'il y a une logique d'argent à la clef.
Si le simple fait de participer était suffisant, cela se saurait.

04 avr. 2009

je crois

qu'il faut remonter un peu dans l'histoire, le fair play anglais est aussi qu'il savent se servir du règlement,

autant nous (par exemple les français) ne pouvions concevoir la victoire qu'avec une certain panache même si on fleuretait avec certains point de règlement, les anglais connaissent sur le bout des doigts les règlements,

et donc il y a quelques années ils ont su gagner sur tapis vert pour avoir réussi à prouver un point du règlement n'avait pas été respecté.

depuis nous avons appris ces leçons à nos détriments, et maintenant nous avons appris aussi à utiliser les points de règlement et divers procédure juridique

je vais vous prendre un exemple hors du contexte nautique qui illustre bien la chose;

j'ai fait du modélisme aéronautique dans la catégorie maquette volante; aux championnat du monde les anglais raflaient les trois placent du podium, pourquoi ??

ils présentait des vielles trapanelles et bénéficiaient d'un maximum de point en présentation statique et des bonus lié à la complexité de leurs avions, les français faisaient de même avec beaucoup de succès

mais dans l'épreuve en vol les anglais surmotorisaient leur trapanelle qui les faisaient voler comme des avions de chasse et donc insensible au turbulence etc etc alors que les français motorisaient leur en avion en rapport à l'avion avec un vol très réaliste, mais l'avion étant très sensible aux turbulences et coup de vent perdaient beaucoup de point sur la réalisation des figures,

le règlement disait par exemple, que une ligne droite doit aucune perte ou gain d'altitude, avec un avion de chasse pas de problèmes nos pauvres français avions un vol très réalistes mais pas de point car en dehors des imites du règlement

voilà l'esprit britannique de 20 ans en arrière, depuis tout le monde à compris que le tapis vert est aussi importante que la performance sportive en elle m^me

voire la formule 1 aussi,

ensuite si on ajoute les assurances, les avocats et experts, arrive ce que l'on constate :-(

04 avr. 2009

Sponsors

Je parlais des "sponsors" pas de coureurs quoique, réflexions faites ;-)

04 avr. 2009

Pas "à la clef".

Si l'argent était le moteur principal de ces coureurs, ils auraient fait trader ou basketeurs.

Mais l'argent fait partie intégrante de leur univers.

C'est le cas dans beaucoup de cas... ;-)

04 avr. 2009

Grrrr.....

La vie humaine….La valeur morale du sauvetage….le désintéressement, patins couffins…
Des tartines d’un patos moderne, très « mode », très tendance, mais totalement détaché de la vraie vie.

Nous, Môssieur, en France, on ne parle pas d’argent c’est sale.

Dans cette affaire de PRB que peut-on lire :
1°) Un marin sauve un autre marin.
C’est normal.
C’est tout à son honneur.
Personne ne s’y est opposé et ça a été fait dans la continuité sans handicap dans la démarche de sauvetage.
Bien, l’affaire du sauvetage est close : le sauvetage a eu lieu, le malheureux est sauvé.

2°) Le sauvetage, c’est normal, a engagé des coûts matériels.
Les fournisseurs de PRB n’ont pas remboursé ce qui leur a été versé sous prétexte que c’est un sauvetage etc…, les Clients de PRB (les sponsors) ne vont pas faire cadeau de leur paiement sous prétexte que, etc…

Ce sauvetage, comme toute chose en ce bas monde, à un coût.

Il serait immoral que ce soit le sauveur qui soit le dindon de la farce.

Donc il est normal qu’il y ait un recours.

Mais… Nous, Môssieur, en France, on ne parle pas d’argent c’est sale.

Il serait peut être temps de s’élever par rapport aux « tartines de pathos » et de regarder avec un peu de réalisme de quoi il s’agit.

Sauver un « nétrumin » c’est bien, quand c’est possible.
Ne pas sauver un « nétrumin » pour des raisons pécuniaires vous semble immoral.

Très bien et bravo.

Puisque pour sauver un « nétrumin » il faut pouvoir écarter les contingences pécuniaires et que cet écart vous semble indispensable, il faut bien que vous vous mettiez en règle avec vos propres exigences morales en en assumant le coût.

Sinon, c’est avoir des exigences au-dessus de ses moyens.

Il faut choisir.

On fait quoi ?

04 avr. 2009

J'comprends pas...

Si c'était en situation normale, de balade, je comprendrais les réactions de certains.

Bien sur que si un jour je suis aménné a aller a la rescousse de quelqu'un, je le ferais sans rechigner, ( ça m'est arrivé maintes fois en voiture ), j'espère que ça n'arrivera jamais en mer, mais tous autant que nous sommes, pratiquons la voile par plaisir, donc on ne parle pas pognon.

Dans le cas présent, il y a des [b]millions d'euros [/b]qui sont brassées de parts et d'autres

Tous les participants ( concurents, partenaires, organisation etc...) sont professionels. ( a part un ou deux skippers qui on du hipothéquer leurs biens pour participer )

Le but de tout ceci est le gain de retombées médiathiques ( publicité = argent ) que se soit pour les sponsors, l'organisation etc... et bien sur de gains financiers pour les uns et les autres.

Donc, professionalisme = pognon
Sauvetage = frais
Frais = dédomagement.

Même si c'est de son devoir d'aller sauver la vie de quelqu'un, c'est le comité qui a demandé a V.R de se dérouter pour porter assistance.

Il y a eu casse, c'est normal que l'armateur soit dédomagemé.

Quand a la réaction de Le Cam, dans l'echelle de mon estime, il est descendu de plusieurs échelons ;-(

C'est apparament le genre de gars qui, je suis sur, si Riou l'avait bléssé lors du sauvetage, il se serait retourné contre lui.

Il aurait du s'abstenir de tout commentaire a ce sujet, et remercier ( encore et encore ) Riou.

C'est aux sponsors et a leurs assureurs de voir ça avec le comité, Le Cam devrait lever les bras au ciel et " baiser" les pieds de Vincent.

ps) Ca ne me dérange aucunement que ce post lui parvienne.
Peut être qu'il reviendrait sur sa position.
C'est pas a lui qu'on demande de l'argent, c'est pas Riou qui lui demande de payer.

04 avr. 2009

Sur ce sujet....

... Je vais la faire courte.

C'est au rendu des délibérations que l'on saura si la morale est sauve.

A+

04 avr. 2009

C'est bien

malheureux d'en arriver là :-( :-( :-( :-(

04 avr. 2009

Mais non !

La morale EST DEJA sauve ! Le Cam EST sauvé. Les histoire d'argent, c'est totalement autre chose, sans être immoral.

Ce qui aurait été immoral, c'est si Riou avait hésité à procéder au sauvetage en raison du prix.

04 avr. 2009

Ce n'est pas écrit... (arf, arf)

Franchement, je ne vois pas ce qu'il y a de nouveau dans cette histoire. Je suis bien persuadé que tous les sauvetages ont été suivis de conflits sur la prise en charge des frais. Et à chaque fois, ces discussions n'ont lieu qu'[u]APRES[/u] le sauvetage. Pas avant.

04 avr. 2009

Pourquoi dis-tu ça cetecry ?

Comme le d'hi le sauvetage est déjà effectué AVANT tout chicaya juridicofinacier.

Rien dans tout cela ne remet en cause la mise en œuvre d'un sauvetage.
Tout au plus ça donne à sa valeur humaine une dimension financière (n'en déplaise aux ceux-ce qui ont peur de l'argent).

Si il n'avait rien engagé matériellement, le "sauveur" aurait tiré son pote de la mouscaille et on aurait pu dire que ça aurait été gonflé de sa part de ne pas le faire.

Le fait qu'il ait compromis tous ces intérêts (dont on connaît maintenant le poids)au mépris de sa réputation professionnelle (celle, vis a vis de professionnels et de sponsor, qui lui permet de manger et de faire vivre sa famille)pour aller sauver un adversaire dans cette compétition donne une toute autre valeur à son acte qui, de banal, devient héroïque.

"Ce qui ne coûte rien ne vaut rien"

Et là ça vaut aussi parce que ça coûte.

J'ai dit.

04 avr. 2009

Ceci n'est pas vrai.

L'obligation de porter assistance n'est pas remise en cause par cette démarche.
La seule chose qui puisse la remettre en cause est ta propre sécurité, pas l'argent que tu peux y mettre en jeux.
De cette obligation découle des sanctions pénales pour son éventuel non respect. Riou et PRB auraient été sanctionnés s'ils avaient ignoré l'appel, et c'est ça qui a sauvé le moral...heu...l'amiral... non...la morale.

PRB estime qu'on lui doit de l'argent, alors, il demande, c'est normal. Ensuite, ce qui aura ou non des conséquences sur le règlement des sauvetages en mer (et non pas sur le sauvetage en lui même), c'est le résultat de cette demande.

Il me semble que Riou et Le Cam sont potes... J'espère qu'ils en ont parlés avant et qu'ils ne sont que deux pions dans un rouage financier qu'ils ne peuvent vraiment maitriser.

Mon avis perso, puisque vous m'emmenez à revenir sur le sujet, est que PRB ne devrait pas assumer seul les frais de la casse, mais ne doit pas faire supporter par d'autres les frais de l'abandon qui ont suivi etque les affreux dans cette affaire, restent quand même bien les assureurs qui n'assurent ni n'assument rien. S'il faut une plainte et un jugement pour les obliger à assumer, alors, vive la plainte.

A+

04 avr. 2009

Euh...cetecry

C'est très précisément à cela que servent les procédures judiciaires.

C'est le juge qui va statuer sur les sommes et sur les responsabilité (dans le sens "qui doit payer") et c'est sur ces bases, indiscutable et éloignées dans le temps que les assurance vont, in fine couvrir chacune leur Client.

Rien que de très normal.

04 avr. 2009

Merc'Hi.

:-)

04 avr. 2009

Ben....

Ça rejoint tout a fait ce que je dis :reflechi: je ne vois pas bien sur quels points vous pensez que nous ne sommes pas d'accord ?

A+

04 avr. 2009

ou Hi!

1*
:pouce:

04 avr. 2009

A venir...

Bientôt le sauvetage ne va pouvoir se faire qu'après autorisation des avocats.
Si jamais l'avocat est à ce moment au golf...le naufragé a du mouron à se faire :-(

04 avr. 2009

Assurance

"restent quand même bien les assureurs qui n'assurent ni n'assument rien."

Encore faut il demander aux assureurs d'assurer.

On ne sait rien des contrats.

04 avr. 2009

On est parfaitement sur la même longueur

d'onde...

Je pense que Riou et Le Cam ne sont pas de simples pions. Je pense même que leur présence à tous deux est, d'une certaine manière, la garantie que la procédure se fera dans le respect de la morale : le responsable (Le Cam) et la victime (Riou) défendent un intérêt commun : que la course continue, que le sauvetage des vies ne soit pas remis en cause, que les frais financiers soient assumés par ceux qui sont chargés de les assumer (les assureurs). Ils ne sont pas assis sur le même banc, certes, mais leur objectif est commun : Le Cam souhaite que si la situation se reproduit aucun aléas d'ordre financier ne vienne l'empêcher, Riou souhaite être assuré que, quoiqu'il arrive, il ne sera pas seul à assumer les conséquences d'une opération par nature dangereuse (le sauvetage en voilier au cap Horn, ça doit être quelque chose !).

Franchement, je ne vois rien d'immoral là-dedans. Absolument rien. Peut-être deux ou trois trucs un peu décevants (les réticences de la SAEM à participer à la discussion, le refus obstiné des assureurs de se mettre d'accord), mais rien d'immoral.

Ou alors, comme le suggère Pym, tout ce qui à trait à l'argent est immoral, et dans ce cas Messieurs, merci de vous débarrasser de vos actifs toxiques, jusqu'au dernier cent, en un deux chèques : l'un de 50 % à l'ordre de Pym, le reste à mon ordre...:alavotre::mdr:

04 avr. 2009

Oui, c'est ce que je disais :

on est sur la même longueur d'onde ! Mais avec l'arborescence d'H&O, les réponses ne sont pas forcément juste sous le post initial...

06 avr. 2009

bon , je suis un peu niais

donc je croyais que le sponsoring consistait à créer une belle image d'une entreprise ou d'un produit

avec le sauvetage de LeCam, c'etait réussi pour PRB

avec cette affaire juridique, je pense que cette image est fortement dégradée
où est le benefice ?

maintenant, si l'argent engagé pour les 60'n'estjamais amorti par les retombées commerciales, pourquoi des sponsors mettent autant d'argent là dedans ?

pour baiser le fisc ?

c'est juste une question ;-)

06 avr. 2009

Bof, batelier...

...confier le traitement d'affaire portant sur ces sommes à la justice me semble normal.

Bâtir des romans sur le fait que le dossier devienne juridique n'est que le reflet d'une certaine méconnaissance de ces pratiques.

Il ne s'agit pas d'une démarche pénale, mais d'une démarche civile.

Ce n'est que pour parler de pognon, pas de culpabilité.

:-)

06 avr. 2009

Recherche d'image

pour gagner de l'argent.

Le Petit Robert dit : "Aide financière apportée à des fins publicitaires à une action sportive ou culturelle."

Ce n'est pas et n'a jamais été une action philanthropique, pas plus que le mécénat. Ce sont des investissement qui doivent rapporter.

Ce n'est pas non plus une activité mafieuse et inavouable ; gagner de l'argent, c'est, en dernier ressort, la raison d'être de toute entreprise, non ?

Le tout, c'est que cette recherche du gain n'occulte pas la dimension humaine de l'entreprise, ce qui arrive trop souvent, faut bien le reconnaître...

Ce qui risque de dégrader l'image de PRB, ce n'est pas sa demande de prise en charge financière, c'est plutôt la présentation qu'on en fait, qui pourrait bien être orchestrée par ceux qui ne veulent pas aider PRB à prendre en charge les conséquences du sauvetage...

06 avr. 2009

Une seule réponse : "bleu cerise"

Si ta question est une question fermée, je ne vois pas d'autre réponse.

Ou alors, couche par couche :

Le sponsoring est un concept anglo saxon, étranger à notre culture. Le mot n'existe pas en français à ce jour. Le concept le plus voisin dans notre langue est le mécénat.

Cette procédure judiciaire, à mon sens et telle que je la comprends, n'a rien a voir ni avec l'élevage des anchois, ni avec le macramé, ni avec le mécénat (liste non exhaustive).

Le mécénat consiste à (Dictionnaire): apporter un soutien désintéressé à une personne dans l'exercice d'activités d'intérêt général. Il ne s'agit donc ni d'une recherche d'image, ni d'une manœuvre pour détourner de l'argent.

Si je déchire mon costume en sauvant un accidenté de la route, ou si j'y vide mon extincteur, ces dommages induits vont être naturellement intégrés aux frais remboursés par l'assureur de la victime.
Je ne vois pas à quel titre je devrais lui faire cadeau d'un costume ou d'un extincteur et me faire rembourser me parait (et devrait paraître à la victime que j'ai sauvé ) normal.

Faudrait peut être un peu se décontracter avec le concept de l'argent (le pognon, le pez, le fric, le flouze, l'oseille, le blé, la thune, la fraîche, l'osier, l'artiche etc...).

C'est pas sale.
:-)

06 avr. 2009

Effectivement, hi...

...et c'est pour cela, certainement que les parties se tournent naturellement vers la justice pour établir que tout reste bien dans l'esprit initial en faisant la part entre l'indemnisation et l'exploitation.

06 avr. 2009

Paul Ricard, avant Côte d'Or.

Dans la voile en France, c'est p'têt bien lui le premier.
Mais le concept de sponsoring existait déjà, notamment dans le cyclisme, me semble-t-il. A vérifier...

06 avr. 2009

Reformulation

Ce que je dis, c'est que le concept du sponsoring, c'est a dire du mécénat avec retour sur investissement, est de culture anglo saxonne.

Chez nous, l'argent est sale. Donc : on donne généreusement (...) sans espoir de retour, que ce soit pour le mécénat, le don d'organe, la santé, etc...

Chez nos voisins, l'argent est un moteur de la vie sociale et il n'est pas honteux.

C'est sans doute pour cela que ce fil existe.
Agiter devant des saints esprits (sans doute sains aussi d'ailleurs) désintéressés" de l'argent alors qu'il s'agit d'un événement compris sur le plan culturel comme étant du seul ressort de la grandeur d'âme suscite des réactions. C'est normal.

Je ne pense pas que nos voisins s'en offusqueraient.

Etant pas définition comme les cuillers (à thé) et intégriste, je ne partage aucun culte et, en particulier, je n'adhère pas à celui, inconditionnel souvent voué à Monsieur Tabarly.
Je ne connais donc que très peu son histoire et mon peu d'attirance pour les célébrations réminiscentes fait que je me sis très peu intéressé à son existence (je crois savoir, cependant qu'il a eu le privilège d'avoir pu réaliser nombre de ses rêves, cet homme a dû être heureux).

Je ne peux cependant que me satisfaire d'apprendre ici que ce militaire a su passer au-dessus de sa condition pour utiliser les ressorts de la vraie vie.

C'est tout à son honneur.
:pouce:

Sans doute qu'à cette époque révolue, c'est directement la victime sauvée qui aurait spontanément proposé d'indemniser le sauveur maladroit.
Sans doute aussi qu'il aurait, tout aussi spontanément refusé.
Sans doute enfin qu'ils auraient convenu d'offrir cette somme aux restos du cœur...etc.

Flûte : les restos n'existaient pas encore... :mdr:

06 avr. 2009

La différence,

c'est que, quand tu es au cap Horn à quelques milliers de km de tes costards, un bateau c'est bien plus qu'une voiture ou un costard : c'est ta seule et unique garantie de survie. En bref, tu peux pas faire sans. Tu peux pas sauver un naufragé sans t'en approcher dangereusement avec ton bateau.

Alors qu'une bagnole, tu peux en descendre pour aller secourir l'accidenté... Ca t'évitera de lui rouler dessus...

Tu continues à voir les choses avec ta lorgnette déformante tenue par le mauvais bout...

06 avr. 2009

Une fois que les responsabilités seront établies,

on pourra vérifier si les assureurs ont bien respecté les clauses de leurs contrats en refusant l'indemnisation, et c'est bien ça le but de cette procédure.

Maintenant j'arrête, c'est mauvais pour mes coronaires.

Quand on veut pas, on veut pas...

06 avr. 2009

Là est le problème JP...

[i]celui qui pilotant un bateau manoeuvrant heurte [b]une épave immobile[/b][/i]

Elle ne l'est pas...

Mais sur la route, oui.

[i]ça peut plaire ou non, mais c'est comme ça[/i]

Bein ouais...

Donc, on est obligé de porter assistance, mais vaut mieux pas tomber sur un con qui ira porter plainte parce que tu as froissé son costard de m...e, en le sortant de sa voiture qui prennait feu...

En même temps, tu ne t'arretes pas, tu passes pour un co....d, et tu risque une peine pour " non assistance a personne en danger"...

Vive la justice :-(

06 avr. 2009

Eh bé !!!!

l'en a fallu du temps pour que tu admettes enfin que la procédure vise simplement à mettre les assureurs face à leur responsabilité !

Cordialement aussi ! ;-p

06 avr. 2009

ça ne repond pas à ma question

qu'est ce que le sponsoring ?

recherche d'image pour de la communication ou detournement d'argent ?

06 avr. 2009

A ceci près

que le mécénat tel qu'il est pratiqué diffère nettement du mécénat tel qu'il est défini par le Dictionnaire, parce que les entreprises qui le pratiquent (le mécénat, pas le dictionnaire) ont systématiquement une arrière-pensée "communicatoriale", donc économique... Même si c'est plus discret dans le mécénat...

06 avr. 2009

heu !!!

PYM, tu dis que c'est un concept anglais mais ce n'est pas Tabarly qui fut le premier à sponsoriser son bateau , (je ne me souvient plus, je crois que c'était les chocolat côte d'or)

ma mémoire est bonne ou pas ?

06 avr. 2009

paul ricard

t'as raison, mais on parlait de sponsoring bateau, sinon effectivement il existait avant, cyclisme course automobile etc

06 avr. 2009

Pym,

je me demande si tes dernières phrases ne sont pas au cœur de la polémique...

Effectivement, les réactions outragées de certains laissent à penser que, pour beaucoup, être sauvé est un geste naturel et désintéressé. Ok. Mais ils oublient que désintéressé n'est pas synonyme de gratuit !

En clair, ils pensent que le sauvetage est un dû, et que le sauveteur doit seul prendre en charge les frais du sauvetage.

Ca a déjà été dit dans ce fil, mais ça vaut le coup de le répéter : c'est cette dernière attitude qui nuit au sauvetage, bien plus que les démêlée juridico-financières mal médiatisées des sponsors avec les assureurs et les organisateurs...

06 avr. 2009

si tu dechires ton costard, il est bien possible que l'assurance

de l'accidenté te rembourse

mais si tu casses ta belle auto en emplâtrant celle de l'accidenté qui est HS au bord de la route, je suis bien certain que son assurance ne te remboursera pas et que ce sera à la tienne de payer, si tu parviens à démontrer que cet emplâtrage n'est pas volontaire et bien accidentel

amicalement

06 avr. 2009

mon point de vue n'a pas d'importance

le juge qui va trancher l'affaire va lire les textes de loi, les rêgles internationales et rendra une décision qui ne tiendra pas compte de vos émois, du sens de votre lorgnette et du blabla sur le bien fondé de.....etc

or les textes sont sans aucune ambiguité

celui qui pilotant un bateau manoeuvrant heurte une épave immobile, parfaitement visible et vue, est en tort et 100 % responsable ( pareil en auto)

et si le juge de première instance dit autre chose, la cour d'appel dira qu'il faut en revenir aux textes de loi et en tout cas la cassation ne pourra pas dire autrement que le respect des règles qui sont claires et précises

ça peut plaire ou non, mais c'est comme ça

06 avr. 2009

tu as parfaitement raison

on est obligé de porter assistance et...etc

et en même temps, si quelqu'un vient te porter assistance, tu as aussi interet à ne pas tomber sur un con qui veut se faire payer un beau bateau tout neuf à tes frais :-(

une épave immobile n'est pas forcément posée sur le fond, ce peut être une épave flottante sans moyen de propulsion et de gouverne, et c'est bien là que tout va se jouer

RIUO devra prouver que c'est le bateau de Le Cam qui a heurté le sien et qu'il ne pouvait l'éviter étant dans un cas de force majeure, et c'est pas encore fait, vu qu'un simple expert pourra dire qu'il suffisait de venir un peu moins vite et sous un angle différent, c'est à dire prendre le temps de faire une manoeuvre correcte, pour éviter les dégats...et que répondre?? (une histoire de lorgnette sera insuffisante)

devant un tribunal, c'est la LOI et rien d'autre in fine dans ces affaires civiles et l'intéret de l'assureur de PRB, qui doit bien savoir qu'il devra payer à la fin, est de faire trainer un max, le temps de trouver un truc dans un fond de page de convention internationale ou d'un réglement datant du père Colbert, qui collera tout ou partie sur le dos de RIOU qui aurait du faire comme-ci comme-ça et pas comme-ça comme-ci et réduira la note à couvrir

cordialement

06 avr. 2009

hummm

les assureurs vont se réfugier derrière les petites lignes :-(

06 avr. 2009

Réquisitionné

La meilleure assistance pour ce type de navigation, c'est les coureurs eux-mêmes,

L'organisation de course "réquisitionne" le (les) marins le plus proche pour l'assistance et celui-ci se retrouve dans un rôle pour lequel son bateau n'est pas adapté au mieu et dans des conditions pour le moins risquée... Mais c'est la moins pire des solutions.

Tout tient dans le terme réquisition : on ordonne au réquisitionné d'arrêter ce qu'il fait et de porter assistance. Est-il normal qu'en cas de sur-accident ce dernier paye les pots cassés ?

D'autant qu'à ce petit jeu, d'autres parties prenantes se goinfrent en douce sans la ramener :

  • l'assurance vie du sauvé (puisqu'il n'est pas mort)
  • le sauvé qui a perdu son bateau et qui est remboursé de ses pertes
  • l'organisation de course qui a passé commande

Au premier abord, je trouvait la démarche de cette réclamation pourrie, mais en lisant tous les posts, finalement ça me gratte et je trouve pas mal que la question soit portée devant les tribunaux pour déméler un peu...

Parce que finalement si tout revient à la charge du "sauveur improvisé"... le mec dans la mouise finira par rester le bec dans l'eau

06 avr. 2009

seul l'état a pouvoir de "réquisition" qui est un acte juridique très particulier

qui a donné l'ordre de "réquisition"?
sous quelle forme?
un simple message radio ne doit pas être suffisant ou alors, l'administration de l'état a bien changé

l'équipe La Cam a bien des moyens juridiques de se défendre sous le coude; RIOU pour la partie dommage à son bateau, n'étant plus le sauveteur, mais l'abordeur et PRB sera peut être en faillite avant que l'affaire soit close en dernier ressort dans quelques années

cordialement

13 avr. 2009

Une idée reçue à tordre

Où as-tu lu cette particularité ?

Non, il est un principe en matière d'exécution qui est que la mesure d'exécution ne doit pas être disproportionnées au but poursuivi.

Il n'est pas douteux que ce principe inscrit dans la loi de 92 relative aux saisies mobilières s'applique à la saisie des navires et ce malgré que son régime particulier découle d'un autre texte plus ancien.

07 avr. 2009

je fais pas l'âne, je fais le juge (c'est peut être pareil) qui devra trancher

et celui ci fera bien la différence entre une réquisition et une demande d'intervention ou une simili réquisition
ce que fait le CROSS est une réquisition pour le témoin lambda,sauf que c'est pas une réquisition devant le tribunal maritime ( un peu comme cette association qui "réquisitionne "des logements vides)

il s'en tiendra à la LOI, aux usages séculaires et aux contrats et rien d'autre et dans ce cas, la réquisition est un action légale extrèmement précise dans la forme et dans les conséquences

et Steredenn a bien résumé la situation

le blabla et les bons sentiments entourant tout ça, même s'ils sont constitutifs de la discussion entre nous, ne sont d'aucune valeur juridique dans cette affaire

pour "Quant à l'abordeur d'un bateau retourné et sur le point de couler, je ne comprend pas non plus :-p",

c'est clair:le bateau de Le cam était une épave flottante sans aucun moyen de propulsion ni de gouverne

il ne pouvait donc pas prendre une mesure d'évitement et RIOU s'est approché sous sa seule responsabilité car il pilotait un bateau manoeuvrant

il a raté cette approche, peut être pour de bonnes raisons, mais en tout cas, il est bien responsable de la collision et de ses conséquences sauf à démontrer un cas de force majeure rendant la collision inévitable suivant la définition légale, ce qui n'est pas encore fait

il y a ce qu'on aimerait bien, et il y a ce qui va se passer réellement et souvent en matière juridique, un grand fossé entre les deux

cordialement

07 avr. 2009

vieux souvenirs de 3 ans passés

sur les bancs de la fac de droit de lYON, il y a bien longtemps.........

le juge de première instance comme il veut en interprétant le droit sauf que la cour d'appel peut infirmer le jugement et la cassation casser le jugement et la juris-prudence se fait jamais au niveau d'un TGI en première instance sur une affaire unique:-D

le juge ne cherche pas à obtenir une indemnisation si celle ci est inéquitable ou contraire à la LOI et il est permis de penser qu'un juge d'un TGI de province hésitera longuement avant de remettre en cause de manière aussi importante des pratiques séculaires inscrites dans la LOI et faisant l'objet de conventions internationales

dans le cas présent, faire indemniser RIOU par le Cam revient à dire que c'est le CAM qui lui est rentré dedans.....pour les avocats, faudra le démontrer et pour le juge, motiver la décision

cordialement

13 avr. 2009

brillant exposé qui montre bien qu'on peut être

"chauffeur de taxi" et passablement imbibé dès 2h04 AM, ce qui est plutôt inquiétant

je ne prétends pas faire le juge, mais simplement expliquer ce qu'un juge peut et ne peut pas faire en première instance dans ce genre d'affaire sans se faire déjuger par l'Appel puis la Cass

"tout en reconnaissant un droit à indemnisation lorsque le sauveteur a subit un dommage ayant un lien directe avec l'opération de sauvetage, ce qui fut le cas lors de la fameuse affaire RIOU que tu as eu à connaître en 2009." pipeau, car encore faut il que ce dommage ne résulte pas d'une manoeuvre volontaire du sauveteur mais d'une faute du sauvé ou d'une circonstance de force majeure et dire "ce qui fut le cas lors de la fameuse affaire RIOU que tu as eu à connaître en 2009." est déjà beaucoup s'avancer sans rapport d'expertise ou témoignages fiables

maintenant, il est toujours possible de soutenir que c'est Le Cam qui a percuté RIOU ou que RIOU était "obligé par force majeure " de casser son bateau, mais ça risque de ne pas aller bien loin

et c'est bien là que ça coince: on peut le prendre comme on veut, RIOU a abordé Le Cam qui n'était pas manoeuvrant et a avarié LUI MEME SON PROPRE BATEAU par une manoeuvre non fortuite et volontairement exécutée

on peut penser qu'avant la Cass, tout sera dit

pour ce qui est du juge qui refait le monde seul contre tous et la Loi... logorrhée

13 avr. 2009

justement, j'ai pas trouvé les interventions de ce "chauffeur"

très respectables à mon égard

dire "je fais le juge" ne veut pas dire que je suis un juge ou que je prétends être un juge, c'est comme l'expression "être dans la lune" qui ne veut pas dire qu'on est réellement dans le satellite terrestre ou "mettre les mains dans le cambouis" qui ne veut pas dire qu'on fait exprès de mettre les mains dans un pot de cambouis, un gamin de 5 ans sait ça depuis longtemps et les vrais chauffeurs de taxi, qui sont des gens corrects, le savent aussi

enfin on ne peut pas plaire à tout el monde et ec n'est pas forcément un but

13 avr. 2009

franchement Hi

le chaufeur de taxi devait vraiment etre sous substances prohibées pour pondre ce qu'il a pondu, non? ;-)

13 avr. 2009

Bonjour

Je viens de me réveiller (la matinée est certes un peu avancée). température de l'air : déjà pas loin de 28° ; ciel bleu outre mer :-D

Content que ma petite fiction t'ai fait rire, Hi.

13 avr. 2009

la circonstance de force majeure n'ouvre pas en soi

droit à réparation, mais c'est bien une des rares choses plaidables dans cette affaire afin de tenter d'exonérer RIOU de sa responsabilité éventuelle et peut être engager son assureur, voire de montrer au personnel de PRB que sa direction ne dilapide pas l'argent de la boutique sans réagir

je pense que les conseils de PRB sont surtout obligés de faire quelque chose pour des raisons que j'ignore ( en dehors de justifier leurs honoraires), un peu comme celui qui va déposer plainte pour vol de sa bécane au commissariat,sans aucune illusion sur la suite donnée, mais simplement pour pouvoir ouvrir un dossier d'assurance recevable

la jurisprudence est certes parfois un peu surprenante, mais très rarement sur des sujets mettant en jeu des accords et conventions internationaux, car accorder un dédommagement à RIOU et PRB serait forcément suivi avec grand intérêt par toutes les sociétés de remorquage et de sauvetage au monde et serait de nature à modifier complètement les usages communs dont le célèbre "no cure, no pay"

et je n'ai pas souvenir qu'un juge de TGI local puisse avoir suprématie sur le droit,les conventions et les traités internationaux

le mieux qu'il puisse faire est peut être de se déclarer incompétent s'il est réellement saisi ce qui n'est pas encore fait

cordialement

13 avr. 2009

à ma connaissance

un mémoire de droit fusse t il d'un DESS, n'est pas la loi,

il représente un beau travail de synthèse,

mais en aucun ne peux préjuger en s'appuyant dessus du résultat d'un tribunal

on sait déjà que qu'une même affaire jugée par deux tribunaux différent peuvent avoir des résultats tout à fait opposé :-(

13 avr. 2009

oui oui

je suis un drôle

mais pas plus drôle que ce que tu apportes puisque tu dis toi même que ça n'apporte pas la réponse au sujet qui nous intéresse, donc ton post est plus rigolo que le mien puisqu'il n'apportes pas plus que le mien mais il dure plus longtemps :mdr:

13 avr. 2009

non

pas d'embuscade de ma part simplement que je lis les contributions avec attention( enfin presque toujours)

et je réagis quand je comprend pas et étant d'un esprit naïf et peu développé je réagis souvent :mdr:

mais je m'instruis auprès de vous tous chaque jour :pouce:

06 avr. 2009

je crois jp

qu'effectivement dans le droit maritime il y a ce genre de particularité, que si tu dois 10€ à un gars et que tu tarde à lui payer, il fait appel à un huissier et celui ci saisi aussitôt le bateau sans autre forme de procès,

pour cela que souvent les gens se vante peux de posséder un bateau :-(

13 avr. 2009

et bien justement

le navire à un code particulier,

et ne mélange as tous, t'arriveras pas à me mettre en colère,

tu auras qu'a demander à ceux que c'est arrivé et pour certains de grande notoriété d'avoir eu leur bateau saisi pour un paiement pas effectué (retard de banque en plus)

mais comme tu ne connais pas le droit maritime et tu noies qqes jours plus tard ma réponse en reprenant à l'envers les choses, c'est tout l'apanage des juristes, mais si ils y connaissent rien et leur client est coupable est de noyé sous une multitude de chose sans rapport et avec un vocabulaire spécifique,

voilà t'as fait ta plaidoirie, t'as joué ton spectacle :bravo:
:bravo:
:bravo:
:bravo:

07 avr. 2009

Tu fais l'âne JP... pour quelqu'un que ça n'intéresse pas...

J'ai bien mis réquisition entre guillemets, mais explique moi la différence... Tu peux dire d'aller se faire foutre et continuer ta route ?

J'ai même, déjà entendu sur nos côtes, les cross intimer l'ordre à un bateau qui s'est signalé à proximité d'un navire en détresse... On lui demande de se porter sur zone, de ne rien faire sauf naufrage, jusqu'à l'arrivée des cannots de la SNSM et ensuite on le "libère", si c'est pas de la réquisition, c'est tout comme.

Quant à l'abordeur d'un bateau retourné et sur le point de couler, je ne comprend pas non plus :-p

Tu crois pas que le mec que tu as sauvé, pourrait te devoir une vie... alors s'il se contente de te rembourser les bosses prises en le sauvant... c'est pas trop abhérant, AMHA, ça pourrait être rajouté en responsabilité civile par exemple.

Ou encore, Les avaries du fait d'une assistance, même loupée, ne devraient elles pas être obligatoirement prise en charge par l'assurance ?

07 avr. 2009

Tu fais le juge à la place du juge,

et ça c'est assez anesque...

N'oublie pas qu'en droit français la jurisprudence est créatrice de droit, et que le juge à toute latitude pour interpréter les textes de loi, dès lors que son interprétation ne viole pas lesdits textes ou d'autres. Par ailleurs, il recherche toujours le moyen d'obtenir une indemnisation.

Si tout était aussi prévisible que tu le penses en matière de justice, il n'y aurait pas d'encombrement des tribunaux...

12 avr. 2009

L'Âne juge...

...tenant du Ciel les plus longues oreilles,
Il se doit mieux entendre aux affaires d'autrui.

13 avr. 2009

Puisque JP veut faire le juge

Imaginons que tu fasses le juge, mais pas n'importe quel juge : un magistrat audacieux.

Le principe est entendu : depuis des lustres, en tous les cas depuis 67, le sauvetage des vies humaines est gratuit. c'est en quelque sorte le corollaire du principe de ce que l'être humain est hors commerce. Son sauvetage ne se négocie donc pas. La juridiction que tu présides (car je t'imagine Président !) a eu l'occasion de le rappeler en maintes circonstances, tout en reconnaissant un droit à indemnisation lorsque le sauveteur a subit un dommage ayant un lien directe avec l'opération de sauvetage, ce qui fut le cas lors de la fameuse affaire RIOU que tu as eu à connaître en 2009.

Oui mais voila, depuis 1967, les choses on changé : des coureurs intrépides sillonnent les océans, les enjeux économiques de ces courses ou de ces chasses aux records, toujours plus spectaculaires, sont devenues fantastiques : à la hauteur des risques pris. Des critiques de plus en plus nombreuses dénoncent les frais exorbitants exposés par les secours. Les textes en vigueurs n'apparaissent plus parfaitement en adéquation avec la réalité des courses au large. Pourtant, organisateur, sponsors et coureurs souscrivent tous des assurances. Dans ces conditions ne serait-il pas équitable de prévoir une juste indemnisation du sauveteur à raison du service rendu et ce dans la limite des seuls frais exposés pour parvenir au sauvetage.

Ce n'est pas le première fois tu fais preuve d'audace. Déjà dans les années 80, jeune magistrat, mais plein de talent, tu avais bataillé pour indemniser les victimes des accidents de la route réduisant ainsi à néant une des pièces maîtresses du code civil sur la notion de faute. Ton audace avait fini par payer obligeant le législateur en 1985 à modifier les textes en instituant la responsabilité sans faute lors des accidents impliquant un véhicule terrestre à moteur. L'assurance systématique des automobilistes avait permis cette évolutions.

Demain tu rendra ta décision, tu poseras le principe d'une juste indemnisation du sauvetage de vie humaine dans le cadre de courses au larges. "Les assurances paieront" te dis-tu...

13 avr. 2009

Franchement, JP,

je ne comprend pas ta manière de discuter. Suggérer que tes contradicteurs sont des alcooliques n'est pas, à mon avis, une marque de respect. Mais peut être que le respect ne s'applique qu'envers toi ?

C'est en tout cas très révélateur de ta façon bien particulière de débattre, et ça réduit à rien la pertinence que peuvent avoir certains de tes propos.

13 avr. 2009

Rien à voir avec la quasi-insulte

que tu as proféré à son égard. Tu portes l'entière responsabilité des départs en vrilles des fils polémiques où tu interviens, pas par tes opinions, mais par ta façon de les asséner.

On ne peut pas plaire à tout le monde, ok, mais j'ai bien l'impression que toi tu as pris le parti de déplaire à tout le monde...

13 avr. 2009

Je n'en ai aucune idée, et j'admet qu'il m' a bien fait rire...

De là à déclarer que ses propos sont ceux d'un ivrogne...

JP, en parlant de logorrhée, tu devrais lire ça :

"[i]La création du droit par le juge constitue un phénomène majeur de la vie juridique de ce début du troisième millénaire. Alors que Robespierre avait sous la Révolution proposé de la supprimer de notre langue, la jurisprudence est aujourd'hui devenue l'égale de la loi, quand elle ne dépasse pas celle-ci. Toutes les branches du droit son totuchées, tous les grands principes du droit français également, puisqu'ici la jurisprudence européenne joue un rôle considérable. Le présent volume, qui regroupe les contributions présentées à l'Académie des sciences morales et politiques les 25 et 26 janvier 2006, rappelle à quel point la France vit un moment crucial du devenir de sa jurisprudence, mais aussi de ses institutions judiciaires.[/i]"

C'est le texte ici de présentation d'un document à télécharger (payant) : cat.inist.fr[...]/

Ce texte n'apporte rien au débat qui nous occupe, si ce n'est qu'il met en avant le rôle souverain du juge, qui peut parfaitement ne pas appliquer une loi s'il estime qu'elle peut ne pas s'appliquer dans un cas précis.

Ca peut bien entendu être contredit par les juges d'appel et de cassation, mais ça peut aussi être confirmé...

13 avr. 2009

Chatouilleux

Navré que ma petite fiction t'ai chatouillé à ce point.

On peut discuter à l'infini, mais contre un mur, la balle fini par retomber toujours au même endroit : on n'avance pas.

Mis à par ma petite fiction, dont le seul but était de te montrer que la jurisprudence se montre parfois provocatrice, je n'avance aucune solution définitive. Comme je l'ai déjà dit, il est possible d'ouvrir des pistes. J'ai la faiblesse de croire que les conseils de PRB ont quelques biscuits entre leurs dents. Sinon je ne puis que te suggérer de postuler le poste de direction du service juridique de PRB. Puissent-ils t'entendre !

Un dernier point :

tu dis "pipeau, car encore faut il que ce dommage ne résulte pas d'une manoeuvre volontaire du sauveteur mais d'une faute du sauvé ou d'une circonstance de force majeure".

Certes "la faute du sauvé" constitue, si elle cause un dommage, un droit à réparation ; en revanche, je vois mal comment un dommage résultant "d'une circonstance de force majeur" pourrait ouvrir un droit à réparation, sauf à pouvoir actionner Eole ;-)

Et que dirais-tu de la responsabilité du fait des choses, d'une coque retourné, fût-elle une épave ?

13 avr. 2009

A LIRE ABSOLUMENT

Voici un remarquable extrait d'un mémoire de DESS, "Le secours en mer des plaisanciers" soutenu en 1998 par Caroline VIEILLE à la faculté de droit et de science politique d'Aix-Marseille.

A lire absolument et tu verras quelques pistes déjà évoquées (comme la gestion d'affaire, ou encore la solution d'un indemnisation qui ne serait pas contradictoire avec le principe de la non rémunération du sauvetage qui est exclusive de la notion de profit)

Chap II Le Coût des opérations de sauvetage

Le sauvetage des vies humaines en mer, parce qu’il est fait usage d’une concentration de moyens sophistiqués, ou par le manque à gagner d’un navire commerçant se déroutant pour porter secours peut coûter très cher. Cependant, il n’a jamais été question de rémunérer un sauveteur pour un acte de bravoure. La seule satisfaction d’avoir sauvé des vies devait lui suffire ; ce principe fut réaffirmé par les textes qui codifièrent les règles de l’assistance. L’assistance aux biens est au contraire une activité plus lucrative pour laquelle le sauveteur se rémunère sur la valeur des biens sauvés (le “résultat utile”), en tenant compte des difficultés rencontrées au cours de l’opération d’assistance77.

Malgré le “résultat utile” d’une opération de secours en mer - ou sa réussite - le principe de gratuité reste solidement ancré, même s’il devient possible de le contourner dans certains cas. C’est une spécificité maritime qui ne trouve plus tellement d’équivalent de nos jours dans d’autres branches de notre droit. Le développement de l’industrie du tourisme n’y est pas pour rien. Nous nous contenterons de poser les questions qui semblent récurrentes à ce sujet (section 1). L’évolution du contexte économique, social et culturel alimente d’ailleurs le débat sur le bien-fondé actuel de ce principe auquel il faut reconnaître une certaine désuétude. Nous tenterons d’apporter quelques éléments de réponse à travers les opinions divergentes de la doctrine et du monde de la plaisance (section 2)

Section 1 Les principes de l’assistance aux personnes face au développement de la plaisance

Le sauvetage des personnes ne donne lieu à aucune rémunération. Il faut cependant distinguer le type d’opération effectué. Une opération de sauvetage peut en effet se doubler d’une opération d’assistance, et les règles de l’assistance vont alors s’appliquer (I).

Il convient en outre de s’interroger sur les fondements et les motivations d’une tradition juridique proche du tabou au regard de nouvelles données sociales incarnées par le plaisance et les activités de loisir en général (II)

I - Rémunération des opérations de sauvetage

On distingue l’assistance aux personnes (A/) et l’assistance “mixte” (B/)

A/ L’assistance aux personnes

L’assistance aux personnes revêt un caractère obligatoire, à peine de sanction disciplinaires ou pénales, suivant la personnalité du débiteur de l’obligation. Ce n’est pas le cas pour l’assistance aux biens.

1) Principe

Avant d’être une obligation juridique, l’assistance aux personnes en péril en mer un devoir moral, et il n’était pas envisageable de la rémunérer. Les premiers textes ont tout de suite affirmé “il n’est dû aucune rémunération par les personnes sauvées, sans cependant qu’il soit porté atteinte aux prescriptions des lois nationales à cet égard” (Convention de 1910 art. 9al.1).

En effet, certains Etats-parties à la convention prévoyaient une législation en sens contraire. La France n’a pas utilisé cette possibilité mais a réaffirmé le principe de gratuité en droit interne dans la loi du 7 juillet 196778 sur les événements de mer en son art. 17 al.1 “Il n’est dû aucune rémunération pour les personnes sauvées”

Enfin, la Convention de Londres du 28 avril1989 sur l’assistance79(entrée en vigueur en 1993 mais toujours pas ratifiée par la France), art.16 al 1 reprend quasiment mot pour mot les dispositions de la convention de 1910 si ce n’est qu’il est stipulé “Aucune rémunération n’est due par les personnes dont les vies ont été sauvées (...)”.

Si la rémunération reste un sujet tabou car elle induit la notion de spéculation sur la vie humaine, il conviendra d’examiner ultérieurement la notion d’indemnisation. L’indemnisation permet de rembourser les frais engagés dans un sauvetage. Le monde de la course au large nous en offre un exemple, certes tout à fait particulier.

2) Particularité des courses océaniques :

Lorsqu’un concurrent est en difficulté il est d’abord fait appel, suivant la procédure classique aux navires se trouvant sur zone. Ce sont bien souvent des concurrents proches du voilier en difficulté qui vont se dérouter pour participer aux recherches et parfois même parvenir à tirer l’infortuné de son mauvais pas. Les exemples sont nombreux80. Dans ce cas, celui qui s’est dérouté bénéficie d’une compensation de temps équivalente à celui passé à opérer les recherches ou le sauvetage. Le coureur doit donner au jury de la course toutes les informations qui vont permettre à ce dernier de restituer le temps perdu sous la forme d’un bonus81. Il s’agit là d’une forme d’indemnisation qui est établie en équité.

B/ L’assistance globale aux personnes et aux biens :

Il existe une situation dans laquelle l’assistance aux personnes sera indirectement rémunérée : il s’agit de l’assistance qui mêle sauvetage des personnes et sauvetage des biens. Il faut en réalité distinguer deux situations :

  1. Cas de l’assistant qui en même temps qu’il porte secours à un navire en danger sauvegarde des vies humaines :

    C’est la situation où le sauveteur va par exemple recueillir des personnes à son bord car elles se trouvent en détresse, et par la même occasion va tenter un remorquage du navire du même coup abandonné.

    Cette situation est assez courante dans le domaine de la plaisance où l’on évolue sur des engins de faible taille qu’il est aisé de ramener à bon port en même temps que son propriétaire qui serait peut-être mort de froid ou de faim si l’on n’était intervenu. La planche à voile en est un bon exemple, même s’il ressort plus des loisirs nautiques que de la plaisance. La SNSM connaît bien le problème : en 1996, sur 8731 personnes secourues, 1166 étaient des véliplanchistes. Le statut de la SNSM, ni sa devise ne l’autorisait au départ, à percevoir une rémunération sur les actes d’assistance. Toutefois, une circulaire de 1970 dite circulaire Denoyelle82 autorise les services de l’Etat et la SNSM à percevoir un remboursement pour les frais engagés si besoin devant les tribunaux. C’est ainsi qu’à partir de 1983 un barème forfaitaire fut institué pour toute assistance à des planches à voile. Certains y voient une prémisse à la rémunération d’assistance à personne.

    On ne peut pas vraiment assimiler cette somme à une rémunération pour le sauvetage des personnes, puisque les règles de l’assistance mixte sont respectées : la personne et le bien sont sauvés. En outre, il ne s’agit même pas d’une récompense mais d’un remboursement de frais.

    La SNSM se défend de toutes façon de toute intention, fut elle minime de faire payer quoique ce soit à la personne secourue. D’une manière plus habile et fort légitime, l’accent va être mis en faveur de campagnes de dons. Faut il le suggérer à toute personne qui bénéficie de ses services ? Ce serait une incitation logique, mais à laquelle les personnes secourues consentent généralement de leur propre chef par reconnaissance.

2 . Cas d’une opération mixte effectuée par des sauveteurs différents

Ceux-ci se sont répartis les opérations de sauvetage et d ’assistance.

La situation est évoquée par le texte de la Convention de 1910, art.9 al 2 : “Les sauveteurs de vies humaines qui sont intervenus à l’occasion de l’accident ayant donné lieu au sauvetage et à l’assistance, ont droit à une équitable part de la rémunération accordée aux sauveteurs du navire, de la cargaison et de leurs accessoires”.

La Convention de 1989 ajoute : “(...) pour avoir prévenu ou limité un dommage à l’environnement” (art.16 al 2).

Quant à la loi française, elle n’évoque pas un accident mais un “même danger”.

Il faut évidemment que l’assistance interviennent au cours du même danger ou du même accident. Il n’y a pas d’obligation temporelle stipulée. Cependant, si les deux opérations se succèdent sans lien entre elles, alors les sauveteurs des personnes n’ont pas le droit à rémunération.

Evidemment, la part du sauveteur de personnes va dépendre du succès de l’opération d’assistance.

La rémunération d’assistance est fixée sur la base des éléments énumérés par l’article 16 de la loi française (art.- de la convention de 1910). Il rentre notamment en compte les frais et dommage subis, le risque encouru par les sauveteurs etc. Va-t-on inclure dans ces frais ceux qui vont être engagés par le navire sauveteur de l’équipage ? Ce serait juste d’en tenir compte, car le sauveteur du navire inclura ses frais, lui, dans sa demande de rémunération. Cependant, la fait de reconnaître les frais du navire sauveteur de personnes conduit à récompenser indirectement l’assistance aux personnes83. Le doyen Ripert recommande la prudence à ce sujet non sans s’interroger sur le bien-fondé de l’interdiction de rémunérer l’assistance aux personnes84.

Dans ce cas, si les tribunaux veulent agir en équité, il vont devoir tenir compte de ces données tout en évitant de faire allusion à d’autres éléments que ceux de la loi. Pour A.Vialard, pourfendeur du principe de gratuité - une interdiction “illogique et absurde”85- c’est la “preuve parfaite que le sauveteur de personnes peut prétendre et a droit à une rémunération”

II - Remise en cause du principe

Il est d’actualité de contester les dispositions actuelles du droit maritime concernant le sauvetage des personnes. Pour expliquer ce qui a amené les rédacteurs des conventions de ce siècle à affirmer l’interdiction de rémunérer le sauvetage des personnes, il importe revenir aux fondements de ce principe et à l’évolution du contexte qui l’ont fondé du siècle dernier jusqu’aux années cinquante (A/). On peut ensuite s’interroger sur les dispositions existantes dans d’autres domaines du droit, qui ont parfois pris en compte le développement de l’industrie touristique ou tout simplement l’évolution des mentalités pour déroger à des pratiques traditionnelles (B/).

A/ Fondement culturel :

Que devient le fondement du principe de la gratuité dans notre monde maritime moderne ? De la tradition à la modernité, si la cause reste d’une noblesse sans conteste, les données du monde maritime ont été bouleversées. Nous examinerons cette nouvelle donne sous l’éclairage des contextes technique, économique et social.

1) Le contexte technique

Avant le satellite, le radar, ou la prévision météorologique, c’était le hasard qui dominait le milieu maritime : une bouteille lancée à la mer, un drapeau de couleur vive ou plus près de nous le S.O.S du Titanic lancé aux bateaux qui croisaient dans les mêmes eaux, représentaient souvent l’unique chance de secours pour des marins en détresse. Pourvu que les parages de l’accident soient habités de sauveteurs potentiels !

Le capitaine du navire assistant prenait en se déroutant une décision de faible conséquence d’un point de vue économique : les armateurs étaient alors bien loin des calculs de rentabilité à l’heure exacte. Les naufragés pouvaient en outre devenir des équipiers éventuels. Aujourd’hui les effectifs sont limités au maximum ; les trajets calculés avec précision. Un homme de plus serait plutôt un homme de trop et un détour imprévu une perte de temps.

Mais ce sont surtout les progrès techniques qui ont bouleversé le sauvetage moderne et le coût des opérations : débauches de moyens mis à disposition des marins (balises, radio,...) et surtout des sauveteurs. Ceux-ci font intervenir selon les nécessités de la situation navires, hélicoptères, avions etc. Le hasard est moins de mise à l’approche du troisième millénaire. Les marins modernes doivent souvent la vie aux déploiement de ces moyens coûteux mais efficaces qui permettent de rechercher les personnes sur une longue distance et de les localiser avec précision. Selon la R.A.A.F (armée de l’air australienne), le coût des recherches pour localiser Raphaël Dinelli, concurrent malheureux du Vendée Globe 1997 s’est élevé à 550000 francs . Il avait fallu l’assistance d’un avion Orion pour ravitailler Dinelli et un autre pour guider son sauveteur, Pete Goss, jusqu’à lui. Le sauvetage d’Isabelle Autissier dans le Boc Challenge 94 a coûté environ 3 millions de francs et nécessité une frégate de la marine australienne et un hélicoptère86.

2) Contexte social

L’évolution du contexte social rejoint la révolution technique du milieu maritime. On ne navigue plus seulement par contrainte, mais aussi par plaisir. Certes, sur le nombre (en augmentation) de navires de plaisance immatriculés87, une bonne proportion va rester sagement au port. Mais ils sont nombreux les aventuriers des mers qui, sur les traces de Joshua Slocum, de Tabarly ou tout simplement dans la limite des cinq milles de la côte, vont se lancer dans un grand bain de houle.

Jusqu’alors, l’espace maritime représentait une aire de travail, un “gagne-pain”, où évoluaient les marins professionnels (marine nationale, commerce, pêche). Chacun d’entre eux pouvaient être touché par une fortune de mer. Alors, la solidarité allait de pair avec le sentiment que l’on pourrait très bien se retrouver à la place du naufragé, et qu’il nous rendrait alors la pareille. La gratuité d’un tel service ne se discutait même pas. La réciprocité semble moins évidente de nos jours : 80% des opérations de sauvetage sont entreprises au profit des plaisanciers. De nombreux inconscients et inexpérimentés envahissent chaque été le littoral et contribuent à gonfler les statistiques (la moitié des opérations de sauvetage annuelles ont lieu durant les mois de juillet et août). Il y a sûrement une réflexion à mener sur le manque d’éducation de ces plaisanciers : réflexion à laquelle les sociétés de location de navires de plaisance et la SNSM devront prendre part.

Le monde de la course au large se différencie nettement de cette plaisance dite “grand public”. Pourtant, nous l’avons vu, sa mise en avant lors de récentes compétitions pose les mêmes questions polémiques. Est-il normal de débourser de telles sommes et de prendre de si gros risques pour aller chevaucher les océans par simple plaisir ? C’est un faux débat. Va-t-il falloir concéder aux grincheux que l’admirable phrase du philosophe grec88 excluait ceux qui vont sur la mer...pour leur plaisir ? Cependant, il est vrai que les sommes en jeux lors d’un sauvetage international concernent particulièrement les contribuables étrangers.. De plus, certains administrateurs sont en droit de craindre une mauvaise réaction des administrations chargées du sauvetage, si lors d’une intervention sur un navire de “loisir” un hélicoptère, un avion ou un navire venait à s’abîmer ou se perdre en mer89.

Si le monde professionnel semble nettement déplorer l’irresponsabilité des plaisanciers il ne faut pas en conclure une “fracture” sociale entre les deux mondes. La plaisance, en tant que phénomène de société attire tout aussi bien pêcheurs, marins au commerce ou militaires. Qu’ils soient régatiers (le Défi des port de pêche opposent chaque année des équipages de professionnels de la mer) ou simples plaisanciers, les inscrits maritimes sont nombreux à naviguer par loisir. En outre, la course au large inspire clairement le respect du monde maritime, à l’image de l’unanime hommage autour de la disparition d’Eric Tabarly90.

A l’évolution technique, l’explosion des coûts et les mutations sociales de ce siècle, ajoutons les changements économiques. Les mécanismes de collectivisation des risques se sont considérablement développés : l’assurance permet de presque tout garantir. La moralité sociale du XXème siècle, hors du domaine maritime, admet désormais que l’on donne un prix à la vie humaine.

B/ Comparaison avec d’autres domaines du droit

La vie humaine se trouve ainsi évaluée très nettement lors de procès civils où des barèmes bien établis donne à prix au décès d’un mari, ou d’un père. En droit maritime, le transporteur de passager bénéficie d’une limitation de réparation (très basse) envers ses clients91.

Mais, hormis cet exemple, la vie humaine n’a pas le même prix à terre qu’en mer. D’autres domaines du droit vont reconnaître au sauveteur de vie humaine un droit particulier.

1) Le droit aérien

Le droit aérien illustre bien la distinction entre rémunération et indemnisation. La Convention de Bruxelles de 1938 (signée mais non ratifiée) relative à l’assistance aux aéronefs ou par des aéronefs en mer stipulait en son article 2 :

“Toute personne exerçant les fonctions de commandant à bord d’un aéronef est tenu de prêter assistance à toute personnes se trouvant en mer en danger de se perdre et que son bâtiment soit en cours de voyage ou prêt à partir”

L’obligation vise les personnes embarquées et s’impose entre aéronefs et entre aéronefs et navires. Cette assistance est rémunérée (art.3) mais elle n’est due par l’exploitant de l’aéronef ou par l’armateur ou le propriétaire du navire qu’“à raison des dépenses justifiées par les circonstances ainsi que les dommages subis au cours des opérations.”

Il n’y a pas de référence à un résultat utile, cette rémunération n’a aucun caractère de profit. Cette obligation d’assistance ne donne lieu qu’à une indemnité ; une somme représentant un dédommagement plafonné par personnes sauvées des dépenses encourues pendant l’opération. C’est une sorte de contrepartie au devoir moral et juridique d’assistance.

L’assistance aux biens en droit aérien suit en revanche les mêmes règles que le droit maritime (art.5).

Après le droit aérien, le droit de la montagne va contribuer à isoler encore plus le sauvetage maritime.

2) La “loi montagne”92

La multiplicité des sports de loisir en montagne au cours de ces vingt dernières années s’est accompagnée d’une augmentation considérable du nombre des accidents. Le manque d’humilité des sportifs ou des touristes face à la nature, leur imprudence et leur attitude de consommateurs (“je paie, donc j’ai droit à des sensations”) vont en expliquer la cause.

Cela a conduit les autorités à adopter une loi du 9 janvier 1985 (décret de 1987) constituant une entorse à la règle de gratuité des secours. Dans son livre VI intitulé “des secours aux personnes et aux biens”, l’article de la loi dispose que :

“ Le 7° de l’article L.221-2 du code des communes est complété par les alinéas suivants : Toutefois, les communes peuvent exiger des intéressés ou de leurs ayants droit le remboursement des frais de secours qu’elles ont engagés à l’occasion d’accidents consécutifs à la pratique d’activités sportives dont la liste est établie par décret du Conseil d’Etat. Elles déterminent les conditions dans lesquelles s’effectue le remboursement de ces dépenses qui peut porter sur tout ou partie des frais visés.

Les communes sont tenues d’informer le public des conditions d’application du présent article sur leur territoire par une publicité appropriée en mairie et sur les lieux où se pratiquent ces activités sportives”

Simple faculté, les communes vont devoir balancer entre leur intérêt (se faire rembourser) et celui du tourisme, qui est aussi le leur.

Aujourd’hui, la sécurité civile qui intervient principalement en montagne souhaite aller plus loin. La tendance depuis dix ans est à une forte augmentation des interventions en moyenne montagne (52%), ce qui correspond à la pratique de nouveaux sports extrêmes. Etats et collectivités locales financent les secours. L’Etat envisage de faire participer financièrement les personnes secourues dans le but avoué de responsabiliser les pratiquants de sports dont on sait qu’il font courir un risque anormal.93 A 13000 francs l’heure d’hélicoptère (Alouette), cela porte l’entorse moyenne à 15000 francs).

Le parallèle est vite tracé entre les secours en montagne et le secours en mer. On voit ici que le tourisme a une influence sur le droit qui intervient désormais pour réglementer les activités de loisir dans le but de canaliser et de responsabiliser. La mer “espace de liberté”, échappe encore à cette réglementation.

Section 2 Discussions et propositions

Alors que le monde de la plaisance reste farouchement attaché au principe de la gratuité des secours en mer , la doctrine s’interroge depuis un bon nombre d’année sur le bien-fondé de la non-rémunération. Un certains nombre de législations étrangères ont su prendre des libertés par rapport aux textes internationaux (I). Un certains nombre de propositions se font jour en faveur d’une indemnisation du sauveteur de personnes ; mais il reste à identifier clairement quels seraient les débiteurs et les bénéficiaires de cette indemnisation (II)

I - La rémunération du sauvetage des personnes : une question non résolue.

La question semble réglée par les textes sur l’assistance maritime, mais le législateur national se voit garder la possibilité d’engager des réformes sans modifier les convention internationales.

A/ Le débat reste ouvert

1)Par les textes

Le principe énoncé par les conventions de 1910 et 1989 est finalement assez fragile, puisque celui-ci s’efface devant les législations respectives des Etats-parties. Une réforme éventuelles serait dès lors facile à mettre en oeuvre puisqu’il suffirait de modifier la loi française (en l’occurrence celle de 1967).

En outre, une lecture attentive des textes permet de déceler quelques failles.

D’une part, les textes internationaux stipulent : “il n’est dû aucune rémunération par les personnes sauvées”. Le naufragé ne doit rien payer à son sauveteur, mais quelqu’un d’autre peut-il se voir obligé de le faire ? En droit français, la formule ne laisse aucune chance à ce type de spéculation : “il n’est dû aucune rémunération pour la personnes sauvée”.

D’autre part, les textes font référence à une “rémunération”. Ce terme induit la notion de récompense, et de profit puisqu’on ne tient pas seulement compte des frais engagés. Par contre, les textes n’interdisent pas clairement l’“indemnisation”du sauveteur de vies humaines qui le rembourserait justement des dépenses entreprises dans l’opération de sauvetage.

2) Par la doctrine

La doctrine se trouve en majorité favorable à ce que l’on rémunère le sauveteur de vies humaines, pour des motifs d’équité. Avant même le développement de la plaisance sur nos côtes, le doyen Ripert trouvait “choquant” de laisser sans rémunération le sauveteur de personnes94. Il peut en effet sembler injuste de faire supporter au patrimoine du sauveteur le prix de son intervention. Certains auteurs, comme Rodière suggère que la récompense promise au sauveteur serait une motivation supplémentaire pour venir au secours des personnes en difficulté95. On a vu ainsi un Etat refuser pour d’obscurs motifs le déploiements de ses moyens de secours (Route du Rhum 1994). Cependant, il ne faut pas oublier que le devoir d’assistance est une obligation pénalement sanctionnée et que cela constitue une motivation en soi pour intervenir. De mémoire de CROSS Med, on n’a jamais vu un navire refuser son assistance.

Pour Martine Rémond-Gouilloud le système paraît plutôt bancal, puisqu’il existe des moyens de rémunérer indirectement le sauvetage. Elle propose une solution similaire à celle retenue en matière de lutte contre la pollution : c’est à dire le système du “safety net”, qui assure à l’opérateur une indemnité forfaitaire quel que soit le résultat des opérations. Le choix de l’indemnité forfaitaire apparaît à certains auteur comme le mieux adapté, à l’image de l’indemnité demandé lors d’un sauvetage de planche à voile96.

La question de la rémunération de l’Etat est également au coeur de la discussion : selon E.du Pontavice a question mérite de toute façon d’être débattue97. Il reconnaît cependant l’existence d’un problème pratique : le simple particulier ne pourra toujours matériellement assumer les frais de recherches en mer. Certains auteurs comme Vialard avaient suggéré que les sponsors ou partenaires des coureurs au large devraient participer aux frais de sauvetage de leur coureur, dont ils tirent très nettement un bénéfice de notoriété. Mais quelle attitude adopter alors envers le plaisancier classique? Il va donc falloir se tourner du côté des assurances pour savoir si la prise en charge de ces risques peut se révéler possible.

B/ Enseignements du droit comparé

Les conventions internationales n’ont pas été intégrées de la même façon dans tous les pays signataires. Ainsi, un certain nombre de droits étrangers ont repris les dispositions de 1910 en les intégrant directement dans leur législation. C’est le cas de législation modernes comme le code polonais, les droits grec, libanais ou norvégien98. Les législations de langue espagnoles et portugaises n’ont pas pris la peine d’adapter les terme exacts de la Convention car elles en contenaient déjà les grandes dispositions.

D’autres législations enfin, ont profité de la faculté laissée par la convention pour introduire leurs propres solutions quant à la rémunération du sauvetage des personnes.

1) Le droit britannique

La loi anglaise (Merchant shipping Act 1894) rémunère les sauveteurs de vies humaines indépendamment du sauvetage des biens. Par application des article 511&544 de l’Act, les Receivers of wrecks - une des institutions britanniques qui prend en charge l’organisation du sauvetage - peut prétendre à une indemnisation sur un fonds de l’Etat. Ils n’oublient généralement pas non plus de se rémunérer sur les épaves recueillis après le naufrage. L’invention d’épave ressort toutefois d’un régime particulier99. La rémunération est due pour le sauvetage de marins anglais en quelque lieu que le sauvetage intervienne, mais n’est due pour les marins étrangers que dans les eaux territoriales britanniques.

La RNLI, par tradition ne réclame jamais d’indemnisation ; mais on l’a vu, son budget est autrement plus conséquent.

2) Le droit hollandais

Le droit hollandais vise lui aussi l’assistance aux personnes indépendamment de l’assistance aux biens. Une rémunération est prévue à la charge de l’armateur transportant des personnes dans le cadre d’un sauvetage, elle est due même si le navire est perdu et se limite à une somme plafond évaluée forfaitairement par personne sauvée. Quant les assistances aux biens et aux personnes sont concomitantes le sauvetage des personnes entre en ligne de compte pour le calcul de la rémunération globale.

3) Le droit italien

L’article 493 du code de la navigation italien (1942) stipule :

“Le sauvetage des personnes donne droit à l’indemnisation des dommages subis et au remboursement des frais exposés, uniquement dans les cas où leur montant est couvert par l’assurance ou dans les limites de celle-ci (...)

Dans ces mêmes cas, ou bien s’il a été effectué à l’occasion d’assistance à navire ou à aéronef ou de sauvetage de choses, le sauvetage de personnes ayant eu un résultat utile donne en outre droit à une récompense fixé dans les limites du solde du montant couvert par l’assurance ou la responsabilité du transporteur, après déduction des sommes dues au titre de l’indemnisation des dommages et du remboursement des frais et dans les limites d’une part équitablement fixée de la récompense relative aux autres opérations. La récompense est établie en fonction de l’effort fourni et du temps employé ainsi que du danger couru par les personnes sauvées.”

La législation italienne va plus loin : elle distingue indemnisation et récompense. Cette dernière est évaluée selon les règles de l’assistance. Mais la législation subordonne le droit à indemnisation à la conclusion d’un contrat d’assurance afin de ne pas faire peser des charges trop lourdes sur la personnes secourues. Idée quelque peu étonnante, qui peut séduire par une certaine équité mais ne facilite pas les jugements selon Rodière.

II - Propositions en faveur d’une indemnisation pour le sauveteur

Les questions de fondement juridiques et le débat doctrinal sur le bien-fondé d’une indemnisation sont assez enchevêtrés. Après avoir exposé brièvement les motivations des diverses parties, il apparaît maintenant nécessaire d’examiner plus en détail les mécanismes juridiques que certains se proposent d’impliquer, ainsi que les personnes ou les institutions réellement concernées.

A/ Fondements juridiques

La plupart des auteurs se tournent vers le droit civil pour proposer un fondement juridique à une indemnité du sauveteur de vies humaines.

1) Le droit des quasi-contrats

En droit américain, il est en effet arrivé que les tribunaux accordent aux sauveteurs de vies humaines un indemnité fondée sur ces théories venues du droit civil. La Cour d’appel fédérale de New York100, dans un arrêt de 1977 avait reçu l’idée que l’action tendant à demander une indemnité d’assistance pouvait se fonder sur le principe des quasi-contrats. Un paquebot armé par la P&0 Steam Navigation s’était détourné de sa route pour prendre à son bord un marin malade et le conduire à toute vitesse vers le premier port. La cour d’appel accorda à la P&O le remboursement des frais de combustible occasionné par le détour. La Cour refuse l’idée d’une indemnité d’assistance puisqu’il s’agit d’une assistance aux personnes, mais octroie une indemnité à l’armateur sur le principe du droit des quasi-contrats selon lequel une personne qui se substitue à une autre dans l’exercice d’une obligation doit être indemnisé des ses dépenses. En l’espèce, l’armateur de l’Overseas Carrier, le navire du malade, avait obligation d’assurer les soins nécessaires à son marin ; la personne qui se substitue à lui pour exercer cette obligation (en l’occurrence l’armateur du paquebot) doit être indemnisée.

Selon le Professeur Bonassies, il faut écarter le droit des quasi-contrats “trop général”, mais rien ne semble s’opposer à l’application des règles de la gestion d’affaire ou selon le cas de l’enrichissement sans cause.

2) La gestion d’affaire et l’enrichissement sans cause

Ces mécanismes sont fréquemment cités comme fondement juridique.

Appliqué au droit maritime, l’enrichissement sans cause peut s ’entendre comme l’économie réalisée par les caisses de sécurités sociales ou les compagnies d’assurance grâce au sauveteur providentiel. Celui-ci a permis aux compagnies d’éviter le paiement des prestations ou du capital que la mort de l’individu sauvé aurait mis à leur charge. Le sauveteur a dû débourser une certaine somme pour venir en aide à la victime. Il ne peut cependant rien réclamer au delà de son appauvrissement.

La gestion d’affaire s’interprète comme le fait pour le sauveteur d’accomplir des actes d’administration dans l’intérêt d’un tiers (en l’occurrence de le sauver) sans son autorisation. Dans ce cas le sauveteur ne peut prétendre qu’au remboursement de ses frais.

Jusque 1997, il a souvent été fait référence à la gestion d’affaire en matière d’assistance. La cour de cassation a mis un point final à cette tentation dans un arrêt101 du 14 octobre 1997 en affirmant que la rémunération d’assistance est exclusivement régie par les textes et “n’a pas pour fondement l’enrichissement sans cause ou la gestion d’affaire”. Cependant, comme le souligne le Professeur Bonassies, cette décision ne dit pas si la règle affirmée s ‘applique à l’assistance aux personnes. Ceci laisse donc une brèche pour qui voudrait justifier d’une indemnisation du sauveteur de vies humaines. Il ne pourrait alors s’agir que d’indemnisation et non pas de rémunération.

3) Autres propositions

Selon A.Vialard, la technique de la gestion d’affaire n’est pas applicable, car elle suppose l’absence du maître de l’affaire. Or, dans un sauvetage, le naufragé, lorsqu’il n’est pas inconscient participe à son propre salut. Il propose plutôt de se tourner vers le système de la convention d’assistance. Cette convention serait conclue dès l’acceptation du naufragé qui devra rembourser à son sauveur les frais et dommages par lui occasionnés. En cas d'inconscience du naufragé l’acceptation sera considérée comme tacite, la jurisprudence admettant en droit commun une telle hypothèse si l’offre est très avantageuse pour la personne qui se trouve dans l’impossibilité de manifester son consentement. Cependant, cette convention peut se heurter à des problèmes de preuve en cas de décès de la personne secourue. Comment prouver la convention ? Faut il imposer un “résultat utile” ? La question mérite d’être très étudiée pour ne pas tomber dans des spéculations sordides.

Il reste encore l’hypothèse séduisante du droit public. Le sauveteur qui contribue à sauver des personnes près des côtes participe à une mission de service public. On pourrait alors le considérer comme collaborateur occasionnel du service public de sauvetage en mer. Encore qu’il n’ait d’occasionnel que le nom.

Si aucune base textuelle ne vient éclairer la situation du sauveteur bénévole quant à une éventuelle rémunération, les fondements techniques nous l’avons vu ne manquent pas. Cependant ils demandent une étude poussée liée à la personnalité des divers intervenants, et surtout au caractère tout à fait particulier du secours en mer.

B/ Modalités de mise en œuvre

1) Ayants droit

Qui peut bénéficier d’une indemnisation ? Trois propositions méritent d’être examinées : l’Etat, la SNSM et le sauveteur occasionnel.

L’Etat remplie une mission d’intérêt général en assurant un service public de sécurité de la navigation sauvetage des personnes en danger de se perdre. Par conséquent, et si l’on considérable que derrière l’Etat se cache le contribuable il n’y a pas lieu d’envisager une rémunération des services de l’Etat et de son personnel dont c’est le métier de sauver les vies humaines (même si leur courage mérite une mention spéciale). Si, comme l’objecte le Professeur Vialard le sauvetage des concurrents du Vendée Globe Challenge concernait le contribuable étranger, on peut rappeler qu’il n’y a pas lieu de manifester un tel acharnement envers les coureurs au large.

L’Etat concerné s’est engagé d’une part à assumer une zone de recherche ; d’autre part, par le jeu de la réciprocité les sauveteurs français auraient fait montre d’un même déploiement de moyens envers d’éventuels naufragés australiens (quelles que soient leur qualité). Du reste, la marine australienne reconnaissait avoir accompli des exercices grandeurs nature équivalent à des années d’entraînement. Si les sauvetages ont pu être chiffrés, on peut relativiser et ramener les sommes à l’échelle d’un Etat et de ses dépenses dans le budget de la défense.

A l’image du Doyen RODIERE, la SNSM réunie une majorité d’opinions favorables autour d’une indemnisation de ses services. Même si la SNSM est une œuvre de l’Etat, sa mission est d’assurer les sauvetages des personnes en mer indépendamment des moyens mis en œuvre par l’Etat. En tant que personne morale de droit privé, même financée à 50% par l’Etat, son droit n’est plus discutable. La SNSM ne semble pas spécialement désireuse de s’étendre sur le sujet, et préfère se tourner une politique responsabilisation des plaisanciers, et une augmentation de son budget par de nouvelles campagnes de dons.

2) Débiteur

Il existe là aussi un certain nombre de propositions à examiner. Mais l’on doit partir d’un constat qui met en exergue la difficulté de généraliser la rémunération du sauveteur. En effet, entre le “ramassage” d’un planchiste et celui d’un plaisancier moyen il existe quelques milles nautiques d’écart et quelques milliers de francs. Le coût horaire moyen d’une vedette SNSM s’élève à 1500 francs ; un remorqueur de haute mer 6580 francs, un Bréguet Atlantique 74275 francs etc102.

Il paraît dès lors difficile de faire supporter ce coût à une personne privée aussi imprudente soit elle.

On peut alors se tourner vers le système de l’assurance qui se généralise de plus en plus. Bien que non obligatoire dans le domaine de la plaisance elle fait l’objet d’un fort développement. Il existe des polices couvrant les frais d’assistance des navires. Pourquoi ne pas généraliser aux cas d’assistance aux personnes ? On a alors le choix de rendre ou non obligatoire l’assurance-plaisance. Le système paraît fort difficile à mettre en œuvre et pas forcément opportun. Les assureurs n’accepteront sans doute pas de garantir les risques inhérent aux pratiques des aventuriers au long cours et les surprimes imposées décourageront sans doute les plus audacieux. On pense alors au système italien, certes un peu tortueux, qui permet au sauveteur de réclamer le remboursement des frais au naufragé mais uniquement s’il est assuré.

Dans le domaine de la course au large, il existe déjà un mécanisme de collectivisation des risques qui consiste en la création d’un fonds né des apports des concurrents, et qui est réparti entre les concurrents malheureux ayant perdu leur bateau ou le cas échéant redistribué aux concurrents. C’est le cas de la Mini-Transat. Plutôt que les sportifs, on pourrait exiger du sponsor qui emploie un skipper dans une course transocéanique de souscrire en son nom une assurance sauvetage. Le sponsor tire en effet grand bénéfice de ces naufrages qui font frissonner les amateurs de grand spectacles nautiques. La fortune de mer se révèle médiatique. Pour preuve, il est aujourd’hui beaucoup plus facile aux concurrents malheureux du dernier Vendée Globe de retrouver un financement pour leurs prochaines courses qu’aux concurrents finalement victorieux d’arriver aux mêmes fins. Cependant, combien de partenaires privés accepteraient un tel risque financier ? Il faudrait élaborer alors un système de limitation.

L’idée du fonds pourrait être retenue si l’on décide que l’Etat doit se trouver lui-même débiteur de l’indemnisation du sauveteur. A la manière anglaise, il serait intéressant de retenir cette idée : la collectivité rendrait ainsi hommage au sauveteur courageux en tant que collaborateur occasionnel du service public de sauvetage.

On le voit, les propositions quant à l’indemnisation du sauvetage des personnes ne manquent pas.

13 avr. 2009

?!?!?

T'es vraiment un drôle Goudspide !

je suis déconcerté par ton intervention : je ne sais pas quoi te répondre.

Le droit trouve sa source dans la coutume, la loi, la jurisprudence et la doctrine.

ce travail de DESS ne donne pas LA réponse au sujet qui nous préoccupe, en revanche il donne de très intéressantes pistes qui permettent la compréhension d'une situation finalement pas aussi simple que la présentation qui nous est servie par quelques uns sur ce forum.

13 avr. 2009

d'ailleurs

t'as remarqué qu'il n'y plus que des guignols comme moi pour te répondre, les juristes du site ne te répondent même plus :mdr:

13 avr. 2009

Je pense que là on est arrivés au bout du débat ;

on a dit que le juge devait appliquer la loi, on a vu que le juge pouvait ne pas l'appliquer (ce qui ne signifie pas émettre un jugement illégal), on a vu que les principes du droit évoluent rapidement, surtout en matière maritime...

Donc maintenant la parole est aux juges et aux avocats...

Tout ce qu'on peut répéter, c'est que s'il est dommage de devoir passer par une procédure contentieuse pour trouver une solution à un problème réel, ce n'est pas obligatoirement immoral ni détestable, et surtout, que ça ne remet pas en cause le principe de solidarité sur l'eau, principe que Riou a réaffirmé haut et fort au large du cap Horn.
Dans l'enceinte d'un tribunal ils ne sont plus des marins, mais redeviennent des hommes. Mais en mer, ce sont des marins, des vrais, ils l'ont largement prouvé.

13 avr. 2009

En dehors du débat

Mon Cher Goudspide, je vais te répondre avec amitiés - ce qui n'empêche pas un peu d'ironie.

Je te devine depuis un certain temps, tu es en embuscades à chacune de mes interventions sur Hisse et Ho et je m'en amuse d'ailleurs, tellement ça devient prévisible. J'ai l'impression que chaque fois que je bouscule une des tes icônes tu surgis de ta boite... Mais je ne suis pas certain que ça fasse avancer le schmilbilck.

Bon, ceci étant, je ne t'en tiens aucune rancoeur : ça met un peu de sel, et sans Goud, Hisse et Ho perdrait beaucoup de sa saveur.

allez, bon vent !

07 avr. 2009

ET SI,,,,,?

si Riou avait echoue dans son sauvetage que dirait il si la veuve a LE CAM l attaquait en justice pour incompetence dans la tentative de sauvetage? j espere que PRB va quitter la course au large pour le plus grand bien de la voile

07 avr. 2009

Loi du 07/07/1967 relative aux évènements de mer...

L'article 17 de cette loi (Code disciplinaire de la marine marchande) précise qu'il n'est dû aucune rémunération pour le sauvetage des personnes. Ce que prévoit aussi, au niveau international, la Convention de Bruxelles du 23/10/1910.
L'article 19 contraint tout capitaine à prêter assistance à toute personne, même ennemie, trouvée en mer et dont la vie est en danger. Mais sous réserve qu'il puisse le faire sans danger sérieux pour lui-même et son navire.
Conformément à la loi, et surtout à la tradition des gens de mer, il n'est jamais réclamé le remboursement des frais consécutifs au sauvetage de la vie humaine en mer.
Cette même loi prévoit, par ailleurs, une rémunération équitable pour l'assistance et le sauvetage d'un navire, ce qui ne concerne évidemment pas cette affaire.

On peut donc supposer que, conformément à la loi, et à cette tradition, Vincent Riou a, sans hésiter, porté secours à son ami Jean. Il estimait donc qu'il devait pouvoir réaliser cette opération sans danger sérieux pour lui-même ou pour son bateau. Une fortune de mer en a décidé autrement.

Je ne connais aucun des contrats signés par PRB (assurances, inscriptions à la course, etc.), je sais évidemment donc pas ce que décideront les instances saisies. Mais j'ai l'impression que, pour aboutir à une éventuelle indemnisation, cette affaire pourrait faire l'objet d'une transaction, ceci afin d'éviter une bataille juridique au résultat très incertain et certainement nuisible à l'image du plaignant. Encore faudrait-il que les autres parties y aient intérêt...

AMHA

12 avr. 2009

un article passé inaperçu et qui éclaire le dossier

www.ouest-france.fr[...]ctu.Htm

on apprends par exemple que RIOU demande en justice que Le Cam soit condamné

bel exemple de solidarité entre vrais marins

cordialement

12 avr. 2009

tout est là :

[i]« Quand Vincent Riou s'est détourné pour porter assistance à Jean Le Cam, [b]il n'était plus considéré en course[/b], rappelle Jean-Jacques Laurent. L'assurance du bateau n'a donc pas pu jouer. Nous nous retournons donc contre la direction de course, [b]qui aurait dû s'assurer pour couvrir ce type d'accident[/b]. »[/i]

Quand a la fiabilité de l'article, j'emet des doutes...
Le journaliste met la sauce qu'il veux pour vendre...
D'ailleurs, il se contredit " légèrement ":
Je cite :

[i]Ensuite pour rappeler les conditions de l'intervention de Vincent Riou : « [b]Le directeur de course a demandé[/b], le matin du naufrage de Jean Le Cam, [b]à Vincent Riou[/b] et Armel Le Cléac'h, d'aller sur zone[/i]

Plus bas :
[i]À aucun moment, le directeur de course [b]ne lui a demandé de faire cela[/b],[/i]
Donc on lui aurait juste demandé d'aller " cueuillir des pâquerettes " sur place ??

Et quand je lis que Riou met en péril l'esprit " marin "... pffff

12 avr. 2009

Oui, mais

dans l'histoire, Le Cam apparait juste comme faisant partie du "groupe" mis en cause...

C'est a ses armateurs que l'injonction s'adresse...
pas sur, que si ça aboutisse, il lui soit demandé quoi que se soit...

Si un de tes employés a un accident, dont il est la cause, tu ne va pas lui demander de te rembourser le véhicule...

Si tu est bien assuré, c'est l'assurance qui couvre les dédomagements ( les tiens, et ceux de l'autre )
Au pire, tu t'en sors avec une augentation de malus.

A savoir, que Riou n'etant pas en situation de course, l'assurance du VG ne veux rien savoir...
Hors s'est bien elle qui a demandé a Riou et Le Cléac'h de se dérouter... ( même s'il ne lui ont pas demander de porter assistance )

Assez ambigue comme situation.

Et si en se déroutant sur la zone, ( a la demande du VG ) Riou démate, se blesse ( voir fait naufrage ), qui en est responsable ?

Juste pour eclaircissement, je ne prends pas la défense [b]particulièrement[/b] de Riou, il s'agirait de quelqu'un d'autre, j'aurai les mêmes réactions :-)

@micalement

12 avr. 2009

re

par exemple, si l'ambulance qui vient te chercher pour un transport aux urgences qui peut te sauver la vie a un accident sur la route en venant chez toi, c'est pas toi (ni ton assurance) qui va payer

et si elle rentre dans ton portail ou ton mur pour aller plus vite en venant te chercher , c'est pas toi non plus qui va payer le carrossier

et bien, en bateau c'est exactement pareil

cordialement

12 avr. 2009

dire et surtout à motiver que Le Cam est sans aucune responsabilité

Dans ce cas, est-il vraiment responsable ?
Qui est responsable de la perte du bulbe de quille ? ( raison du chavirage )
L'archi ? Le chantier ?...

Tout ça me laisse perplexe...

Le VG n'a qu'a régler les 750000, et basta...

Si pour eux, l'esprit marin est de mise, primordial, ils n'ont qu'a payer...

A moins qu'ils n'estiment la vie de Le Cam a moins que ça... :-(

12 avr. 2009

Mouais...

vous avez surement raison :-)
Comme quoi la Loi n'est pas juste ( quelques fois )

Riou a tenté ( et sauvé ) une vie, un 60' ne se manoeuvre pas facilement, il a été trop près et suite a un accrochage, il casse...

Dommage pour lui, heureux pour Le Cam...

Mais dans ce cas, l'esprit marin risque de se perdre...

pas dans le sens que l'organisation du VG veux imputer a Riou, mais a l'inverse...

Donc, c'est bien ce que je dis plus haut...

Pour l'organisation, le sponsors VM Matériaux, la vie de Le Cam ne vaut pas 750000€

Je suis a leurs places, j'investis des millions d'€ pour la promotion de la marque, je me fais des bénèfs médiathiques, etc... ça ne coute rien de verser au moins 500000 pour avoir sauvé la vie de mon skipper...

Bon, je vais aller cacher les oeufs... ;-)

Bon Dimanche :-) :-)

12 avr. 2009

comme tu le dis si bien, "tout est là", sauf ce que tu as oublié

qui n'est pas sans importance, le "conjointement" devenant très facilement "solidairement" c'est à dire la ruine financière à vie pour Le Cam vu les sommes en jeu.

"Nous », c'est aussi le skipper, Vincent Riou. Ils ont porté l'affaire devant le tribunal de Quimper pour le saisir d'une demande d'expertise, le bateau étant revenu à Port-la-Forêt. Leur souhait, c'est que la société organisatrice, la direction de la course, Jean Le Cam et le propriétaire du bateau secouru (l'entreprise VM Matériaux), soient condamnés conjointement à rembourser la somme." source OUEST FRANCE

12 avr. 2009

pas vraiment comme ça en matière judiciaire

si on te demande un dédommagement conjoint dans un groupe, tu es assigné et tu peux être condamné comme les autres au paiement, en plus grave si c'est solidaire et c'est le plus souvent solidaire quand on ne peut pas déterminer la part respective de chaque membre du groupe

or le juge aura des difficultés à dire et surtout à motiver que Le Cam est sans aucune responsabilité, et en conséquence n'a absolument rien à payer, et dire dans le même temps que l'assurance de Le Cam doit quand même payer alors que son assuré n'est pas responsable

il ne faut pas réver, si le "groupe" est condamné, Le Cam le sera forcément aussi et c'est lui qui a le moins les moyens d'assumer la charge financière ( à ma connaissance restreinte de sa situation personnelle)

pour que la chose ne me choque pas, il faudrait que RIOU n'assigne pas du tout Le Cam, ce qui ne semble pas être le cas

dit en clair et en résumé , RIOU agit en justice avec pour conséquence la ruine financière de Le Cam

et si tout le monde était bien assuré pour ce cas précis, il n'y aurait pas de recours devant un tribunal

si en se déroutant, RIOU se blesse ou fait naufrage, il est entièrement responsable en tant que commandant de bord devant assurer la sécurité de son équipage ( lui même) et son navire et c'est à son assureur de payer si le risque est couvert par le contrat

cordialement

12 avr. 2009

Jorge

ta sensibilité (qui t'honore ) te fait raisonner avec tes "tripes" pas avec les textes de loi
Jan LeCam peut effectivement porter plainte contre l'archi ou le chantier (tout comme va le faire il me semble D.Wavre ) mais il n'est pas responsable de la mauvaise manœuvre de Rioux...

et j'assume pleinement mes propos quand je dis "mauvaise manœuvre"
par contre je ne juge pas de la faisabilité ou non faisabilité de la manœuvre au moment ou il l'a fait....je n'étais pas surplace ......mais sur un plan purement juridique, il s'est bien emplafonné une épave

....

12 avr. 2009

il faut lire la phrase complète

si Le Cam, est normalement déclaré non responsable dans un arrêt motivé, sa compagnie d'assurance et son " employeur" ne peuvent pas être condamnés à payer, c'est automatique

donc si un seul paie, tous les autres paient aussi, y compris Le Cam qui va y laisser sa chemise et le reste, étant le plus "pauvre"

et si personne ne paie, Riou aura fait tout ce battage judiciaire pour rien (sauf détruire son image de sauveteur valeureux et avoir quelques copains, pas forcément oublieux dans l'avenir, de plus dans le circuit de la course au large, avec risque de radios en panne quand il sera sous son épave flottante....la roue tourne parfois)

le VG, c'est de l'argent public, donc des impôts de citoyens, et sortir 750.000 € (60 1/² ans de smic environ) de la caisse pour faire plaisir à RIOU, personne physique qui a déjà reçu un classement et 75.000 € en récompense, c'est pas facile ni justifiable par temps de crise

la vie de Le Cam n'a pas de prix, donc les lois, conventions et usages estiment qu'il ne doit jamais être demandé de dédommagement pour son sauvetage

ce qui est triste dans tout ça, c'est que RIOU qui a fait un excellent geste au moment du sauvetage, se transforme en gros vilain méchant pas beau ensuite à l'arrivée, peut être sans intention maligne, sauf que le résultat est là si l'affaire continue réellement devant le tribunal

amicalement

12 avr. 2009

pour la contradiction légère ou lourde

la simple lecture du texte cité indique ( en tout cas, c'est ce que je comprend) que si le comité de course a bien demandé à RIOU d'aller sur zone, il "ne lui a pas demandé de faire celà (intervenir) alors qu'une demi-heure plus tard, l'hélicoptère chilien serait arrivé. »

"celà" ne s'applique pas au fait d'aller sur zone, mais au fait d'aborder le bateau/épave de Le Cam pour le prendre à son bord

bien sur RIOU a parfaitement rempli son rôle et fait son devoir en sauvant RIOU en avance par rapport à l'hélicoptère chilien, sauf qu'un juge pourra bien faire la différence entre un "ordre "d'intervenir et une initiative personnelle d'intervenir, même louable, qui est probable

cordialement

12 avr. 2009

C'est bien le "déméllage" juridique qui sera intéressant

Même si c'est une fin de non recevoir qui est imposée à Riou ou Prb...

Elle sera argumentée et permettra peut-être de faire évoluer certain contrats d'assurance ou des demandes d'ajouts de clauses spécifiques.

On voit bien que ces dernières éditions de courses, avec la localisation des bateaux, fait de plus en plus appel à ces assistances de marins entre eux et font naître de nouveaux risques.

C'est à mon sens pour ça qu'il ne faut pas trop critiquer la démarche, bien qu'elle fasse un peu tâche avec l'image "chevaleresque" de la course... Juste une question d'intendance pour plus tard.

12 avr. 2009

le vendée globe ne serait donc qu'une histoire de gros sous :

-pour les organisateurs
-pour les sponsors
-pour les assureurs
-pour les skepers
-pour les commerçants des sables
-pour la région
-pour les chantiers
-pourles architectes

vachte ! je tombe de haut !!!!!!!!!!!!

12 avr. 2009

Il me semble que ..........

au moment des faits , l'armada Chiliene nétait pas encore sur place ou avait des difficultés à localiser Le cam ????
Ce serait à partir de là que riou comme tout bon marin va porter secours. La suite , ce sont les bassesses du monde des affaires mais les sponsorisés sont mariés financierement pour le meilleur ou le pire ...
Et les quilles dont je parlais au début . Les archis eux aussi sont mariés: la gloire et la défaite mais leurs heures sur l'ordi sont dejà payées rubis sur l'ongle .

12 avr. 2009

L'Âne juge...

...tenant du Ciel les plus longues oreilles,
Il se doit mieux entendre aux affaires d'autrui.

12 avr. 2009

?

tu peux décrypter les béotiens des messages cryptés :reflechi:

12 avr. 2009

"Certains avis prennent ici la tournure de jugements définitifs."

voilà un parfait exemple de jugement définitif

12 avr. 2009

ha oui chauffeur de taxi

comment se fait il que les spécialiste du droit (ce qu'il me semble te présenter vis à vis de tes interventions) ne peuvent pas parler un langage compréhensible de premier abord ??

12 avr. 2009

bin non ! ! ! ! !

et je vois pas pourquoi , j'en ai pas :mdr:

12 avr. 2009

Détrompe-toi, Jorginho...

Si les morsures d'ici ne sont pas bien profonde, elles agacent quand même... Le chauffeur aime le langage imagé, il veut simplement dire qu'il ne faut pas vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué.

Quels que soient nos sentiments dans cette affaire, c'est le juge qui tranchera, et il sera seul à le faire. Si la loi est claire, ça ira dans le sens de ceux qui affirment connaitre la loi. Dans le cas contraire, on peut s'attendre à tout...

12 avr. 2009

La course aux étoiles

Je mets évidemment une étoile pour JP : je ne puis qu'adhérer !

Jorginho, il faut mettre en gras toute la phrase. C'est le jugement de valeur sans connaissance que je reproche. Je caricature à peine, mais parfois il me semble que le forum s'ériger en Tribunal. Les affaires sont, hélas, souvent plus complexes ; et, en la circonstance, on ne cannait les faits qu'à travers le prisme de la presse (et il faut reconnaître qu'il y a là tous les ingrédients pour faire un bon feuilleton).

Donc, avec circonspection, on peut donner quelques pistes juridiques, si on s'en estime capable. On peut aussi déplorer la prise de position de PRB, ou son traitement médiatique. Bref rien n'interdit de se getter à l'eau, bien au contraire.

12 avr. 2009

Il faut remonter un peu le fil

Certains avis prennent ici la tournure de jugements définitifs.

On peut certes émettre un avis,un point de vue, avec précaution, surtout si la matière est technique et qu'elle nous est étrangère.

Ainsi pour ce qui est de la médecine,où je n'y connais rien, je me dispenserai de toute intervention qui pourraient laisser croire qu'elles sont de valeur.

12 avr. 2009

Là, je suis parfaitement d'accord avec toi...

pour la peine, j't' remet one star

:-)

12 avr. 2009

ha oui jp

*

12 avr. 2009

Comment ça ?

tu n'as pas appris les fables de La Fontaine ?

12 avr. 2009

goud

tu ne demanderais pas au chauffeur de taxi de parler le 4108!

12 avr. 2009

Chauffeur,

[i]Ainsi pour ce qui est de la médecine,où je n'y connais rien, [b]je me dispenserai de toute intervention[/b] qui pourraient laisser croire qu'elles sont de valeur. [/i]

N'ai pas peur...

Personne ne mord...

12 avr. 2009

Et si la terre n'était pas ronde !

Personne ne conteste le principe de la gratuité à raison du sauvetage de vie humaine (bien que sur ce forum, pour certains, tout étant d'égale valeur, il est possible d'affirmer que 4 n'est pas un multiple de 2 et que la terre est plate).

En revanche, si ce sauvetage a entraîné des dommages matériels en relation directe avec l'opération de sauvetage, il me semble qu'il pourrait y avoir là une cause de réparation.

Maintenant, est certainement pourvu de grandes oreilles celui qui assure qu'il y a ou qu'il n'y a pas de lien de causalité directe, ou que s'il y a lien de causalité, il y a eu faute de RIOU...

13 avr. 2009

Choquant

Cette affaire me scandalise à plus d’un titre, et je précise que contrairement à JP je n’ai aucune aversion pour cette course ni pour la course au large en général, bien au contraire, cette course me fait rêver pour les valeurs qu’elle véhicule. Qu’elle véhiculait je serai tenter de dire.

Déjà à la base il y a eu ce classement de Riou à la 3ème place que je trouve choquant. Certes je suppose que la prime qui va avec , ainsi que la classement dans le cadre d’un championnat n’est pas étrangère à sa demande , mais il n’empêche…Bon passons…

Mais là, la réclamation de PRB est indécente et ne contribue pas à me rendre ce sponsor sympathique. En effet comme l’a dit plus haut Steredenn, le remboursement des frais consécutifs au sauvetage de la vie humaine en mer n’est jamais réclamé.
Il s’agit d’un événement de mer qui a nécessité l’assistance d’un marin à un autre marin, ce qui a été fait avec brio, c’est tout !
Que Riou ait abîmé son bateau dans l’affaire est un détail, certes coûteux, mais inhérent à ce type d’entreprise, et si PRB ne veut ou ne peut pas assumer ce type de risque, alors qu’il arrête le sponsoring voile.

A propos que se serait-il passé si Marc Guillemot avait été obligé d’abandonner son bateau pour secourir Yann Heliès ?

Cela dit l’élégance qui devrait normalement être de mise dans ce milieu aurait dû conduire le sponsor de Le Cam à proposer de lui-même un défraiement au sponsor de Riou.
Mais voilà le monde n’est pas idéal,l’homme est cupide, et les sponsors ainsi que les coureurs concernés ne sont que des hommes…

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