Pourquoi allez-vous en mer?

Attention, il ne s’agit pas ici d’un fil juste pour faire la conversation, mais bien d’élaborer un projet précis.
Si je vous pose cette question: «pourquoi allez-vous en mer?»,
c’est que j’ai le projet d’un film documentaire sur ce sujet. Un film qui ne montrerait pas que des vainqueurs de courses prestigieuses ou des aventuriers qui passent le Cap Horn (dans le mauvais sens) sur un 3 min 50 s fabrication maison, mais un document sur des marins ayant une réflexion philosophique sur le fait de partir en mer. Pour ceux qui se demandent où ira se film, ma réponse est simple: aucune idée pour l’instant! Avant de vendre un produit, il faut pouvoir en effet savoir qui il touchera et ce qu’il y aura dedans. Rassurez-vous, des films (pros) j’en fait, et monter ce genre de projet est mon quotidien. Alors, si ça vous chante, merci de répondre. Je vous en serai très reconnaissant.

L'équipage
04 mars 2014
04 mars 2014

Pour plus voir la terre ! En v'la d'la philosophie !
Blague a part, c'est le seul endroit où l'on trouve encore un peu de liberté et d'adrénaline sans payer une taxe. Découvrir tous les jours une mer différente de la veille.

08 mars 2014

Très égoïstement pour me rencontrer...

04 mars 2014

Pour faire court.
Sérénité et amusement. Solitude et silence. Contemplation et exaltation.

04 mars 2014

Ca part pas trop mal, merci les gars!

04 mars 201404 mars 2014

C'est une bonne question mais je n'ai pas LA réponse.
Je suis marin de métier et pour moi, c'est un besoin quasi vital.
J'en ressens véritablement le manque à la fin de la période de "pause hivernale" (maintenant en l'occurrence !).
Bizarrement, quand ça bastonne et qu'on souffre (ça arrive !), je me dis "plus jamais ça" et j'y retourne quand même toujours ... l'appel de la Mer (pas forcément du large!) est le plus fort !

04 mars 2014

Parce j'aime cela et que je ne peux m'en passer.

La mer est le dernier endroit où il est encore possible d'être libre.

Être libre, c'est aller où bon nous semble, c'est aller comme bon nous semble, c'est décider de son sort et recevoir en retour la seule sanction de nos décisions.

C'est n'avoir comme contraintes que celles imposées par la nature : la météo, la mer, notre physique et vivre dans un monde "fini" contenu entre poupe et proue, façonné à notre idée.

C'est oublier le temps, c'est être un Homme qui vit Sa vie.

Essaye d'imaginer vivre la vie que tu mènes sans personne pour te mettre des bâtons dans les roues, sans emmerdeur qui te dérange, sans la contrainte des autres, à ton rythme, heureux.

Il est convenu de penser que les Hommes sont des animaux grégaires.

Mais bon dieu qu'on est bien loin des autres.

En mer. :litjournal:

04 mars 2014

"La mer est le dernier endroit où il est encore possible d'être libre."

J'aurais plutôt dis "l'un des". La montagne par bien des égards est similaire à la mer quant à la liberté ou la sanction des décisions. Je suppose que l'on peut trouver d'autre discipline dans le même style.

04 mars 2014

En même temps à la montagne tu peux pas pêcher une belle daurade coryphène ? Tandis qu'en mer sur un voilier tu peux grimper...au mat ! Donc t'es plus libre en mer !

PS: Quelle mauvaise foi ce Kako... :doc:

04 mars 201404 mars 2014

Bonjour Roger.
Je prends la mer ( je fréquente également les lacs de montagne, grâce aux multiples avantages du bateau transportable sur remorque) pour avoir le plaisir d'être sur l'eau, la plupart du temps seul à bord, tout en ne perdant pas la côte de vue (petit bateau oblige...mais pas seulement).
Je ne connais pas encore " le vrai large " à bord d'un voilier, mais seulement sur le pont supérieur d'un ferry (mon attelage me suivant dans un des ponts inférieurs!). Mais le grand large ne me manque (tente) pas.
Entre les Iles Ioniennes cet été, nous étions très très souvent en traversée bien au delà des 6 miles réglementaires dans notre pays, mais nous ne tardions jamais à voir la côte d'en face après avoir perdu de vue la côte que nous venions de quitter.
Au risque de faire réagir (bondir) ceux qui pratiquent assidûment le large, je trouve qu'au beau milieu d'une mer, il n'y a..... rien à voir !
Pour cette raison, je navigue sur un multicoque, avec lequel je pratique au maximum le "rase-cailloux", à la limite parfois du raisonnable... :heu:

04 mars 2014

Au grand large, on y voit ce que l'on a en nous...

07 mars 2014

C'est joli ça, kako !

Je crois que je parviens à cet état qui me permet de voir ce que j'ai en moi au "petit large" aussi ! :-)

04 mars 2014

Aller en mer c'est comme chercher un paradis perdu, une immensité devant soit, un silence quasi complet, quelques fois un cri d'oiseaux sortie de nulle part, des poissons qui nous accompagne, c'est aussi se ressourcer, prendre un bref recul sur la vie. laisser sont esprit vagabonder, humer l'air, recevoir des embruns, lutter, contre les éléments revenir au port après avoir passé un bon moment en mer, quand nous partons en mer, c'est un peut tous cela que l'on recherche à divers degrés. André

04 mars 2014

Un mot qui marche pas mal non plus et qui résume bien :"déconnexion"

04 mars 2014

je vais en mer:

  • pour prendre du recul et mieux découvrir la terre

  • pour composer avec un univers qui impose sans calcul, ni tricherie

  • pour être autonome,

  • pour être responsable et ne compter que sur moi-même

  • pour vivre intensément au-delà de moi-même,

  • pour outrepasser mes limites et apprécier les mondes

  • pour dépasser la notion de temps et d'espace

  • pour ne rien faire d'autre qu'être pleinement

04 mars 2014

la navigation est le moyen le plus cher ,le plus lent et le plus inconfortable pour se rendre d'un point ou on n'a plus rien à faire à un autre ou on ne sait pas ce que l'on fera
et si ce n'est pas avec son bato c'est avec l'argent des autres ,nos énarques savent de quoi je parle .....
moi j'y vais avec le mien pour voir le soleil se lever et se coucher sur l'eau ,pêcher un peu de poisson sauvage ,j'en ai marre de l'élevage sans gout et plein d'antibiotiques .
voir une île sortir de l'eau à l'endroit ou elle doit se trouver (bien que maintenant c'est facile)avant il y avait ce petit pincement au coeur que je retrouve quand je n'allume pas ce satané GPS .
et me servir d'un objet qui me coute tout ce que j'ai et un peu plus que j'entretiens avec amour et surtout qui me permet de me sentir encore vivant ......
alain

05 mars 2014

...la navigation est le moyen le plus cher ,le plus lent et le plus inconfortable pour se rendre d'un point ou on n'a plus rien à faire à un autre ou on ne sait pas ce que l'on fera ... tout en ce faisant mouiller! :pouce:

05 mars 2014

tu nous fais :" la mer est le dernier ...."
et on aura fait le tour des lieus communs...

04 mars 2014

Pourquoi est-ce que je vais en mer ?
C'est une question simple mais dont la réponse ne me semble pas évidente à écrire.
Pour faire simple : parce que j'aime la mer et son immensité avec toute sa part d'inconnu, d'histoire, de fantasmes, de souffrances, de cruauté et de beauté à la fois.
Etre en mer me permet de réfléchir, de me retrouver seul avec moi-même ou avec des gens comme moi. Mais, curieusement, j'aime également être en mer avec des gens que j'aime et qui ne connaissent pas pour leur faire partager la ... fascination d'être en mer.
Etre en mer, c'est également vivre avec l'idée du voyage au rythme du temps qui s'écoule lentement entre chaque fuseau horaire.
En mer, aucune vague ne ressemble à une autre, aucun ciel n'est jamais pareil, chaque coucher de soleil est unique et mystique, le vent n'a que l'odeur de la mer et les étoiles brillent comme on ne peut les voir briller que depuis la mer.
Etre en mer provoque en moi ce sentiment unique et indescriptible qui me titille à l'intérieur et que je ne ressens qu'en mer, un sentiment mêlé de plénitude, de bien-être et parfois d'angoisse devant le déchaînement des éléments.
Cette longue houle du grand sud qu'aucune terre n'arrête jamais et au-dessus de laquelle planent majestueusement les albatros pendant de longues semaines est un souvenir qui restera à jamais gravé dans ma mémoire.

04 mars 201404 mars 2014

@ Evasion5 : " .../... la réponse ne me semble pas évidente à écrire.../..." .
Effectivement !

Tu as dit exactement ce que je pense mieux que je n'aurais pu le faire ... Merci à toi d'avoir trouvé les mots ! :pouce:

08 mars 2014

Evasion5 a tout dit:
"Etre en mer provoque en moi ce sentiment unique et indescriptible qui me titille à l'intérieur et que je ne ressens qu'en mer (...)".

:)

04 mars 2014

Je n'ai que peu d'expérience, donc je dirais plus ce que je recherche et ce que j'ai pu trouver jusqu’alors.

Un petit peu comme dans un désert, d'ailleurs, si ce n'est que le silence y est encore plus fort.

En Mer, donc, je suis un peu face à moi même et surtout face à cette nature si forte, si intransigeante, sur un objet que j'aime, et je peux y vivre une sorte de communion entre les éléments, et ce tandem que je forme avec mon bateau. Avec respect. J'aime à penser qu'elle me respect aussi pour ça. Peut-être un peu trop de personnification, dans l'histoire? sûrement...

J'aime me poser, contempler, écouter, observer, divaguer, oublier, tout comme assis sur une dune, seul, ou partager ces instants magiques, les mouvements en plus.

Paradoxalement, quand je suis en Mer, je suis aussi sur Terre, celle qui a un "T" majuscule, et je suis bien

04 mars 2014

Je vais en mer parce que j'y suis heureux tout simplement, et que j'y ressent la liberté même si celle-ci est contrainte par les éléments, et le fait de devoir "mener" le bateau.

Je me suis même demandé s'il n'y avait pas un rapport entre la mer et la "mère" et le liquide amniotique dans lequel on s'est développé et qui répéterait les différentes phases de l'évolution.

Peut-être une réponse à l’apaisement que je trouve en mer.

04 mars 2014

je vais en mer parce que c'est ma place sur cette planète...

04 mars 2014

La mer et son immensité, le sentiment d y être chez moi, le coté initiatique aussi.....en mer, il est impossible de tricher on est face a soi même, impossible de faire semblant....renvoyer a ce que l'on a de plus authentique et vrai....la liberté aussi....et puis un mode de vie nomade, nous préparons a court terme un départ au long court.....peu etre pas trouvé ma place sur terre, il me reste l'océan, la sensation de se dire que le monde est vaste et la terre ronde

04 mars 2014

Tout ce que je viens de lire au-dessus me remplis d'espoir, une humanité moins égoiste et à la recherche de vraies valeurs. Sans être écolo il faut bien dire comme "60nora" qu'un poisson sauvage pêché et dégusté sur un barbecue de bateau au fond d'un mouillage peinard justifie certainement les dépenses que nous faisons pour nos chers voiliers. Et comme le dit "KAKO" je vais en mer parce que j'y suis heureux, je suis comme dans un cocon dans mon bateau et tant pis si un jour ça deviendra mon cercueil. La diversité des rencontres d'autres navigateurs ou celles avec des autochtones des endroits visités est aussi une de mes motivations.
Jean-Bernard

04 mars 2014

On aurait aussi pu demander pourquoi certains ni vont pas ? Mais il aurait fallu qu'on réponde à leur place vu qu'ils ne sont pas sur ce forum. Serait-ce la peur de la mer, peur de la mère, peur de la maire, ou peur de Mamère ?
:mdr:

04 mars 2014

pourquoi je vais en mer?
Parce que j'aime le bateau et qu'il n'y a pas de lac par chez moi; et faire du bateau dans le bocage normand ou même un pré salé, et ben c'est pas commode.

Je vous conseille tous de mettre ce même bateau dans l'eau et vous verrez que ça flotte; de plus c'est amusant comme tout : ça bouge dans tous les sens. Par contre, compliqué à faire avancer dans la direction voulue.

J'ai bon?

04 mars 2014

J'y retrouve ce que j'ai connu en montagne, plus jeune, en - physique et + complet.
Pas sûr, mais sans doute revenir à des choses plus animales, plus instinctives.

04 mars 2014

pour prendre l'air et surtout pour naviguer

04 mars 2014

Bien, ces commentaires.
Pas besoin d'écrire un scénario, il n'y a qu'à recopier :-)
Plus sérieusement, vous me donnez de bonnes pistes.
Je vais cogiter, compiler et essayer de bâtir quelque chose avec tout cela.
Petite question complémentaire à ceux qui l'on écrit ou pensé:
Pourquoi avez-vous l'impression d'être chez vous en mer, alors que vous êtes des animaux terriens?

Objection votre honneur!
Nous ne sommes pas des animaux terriens.

Nous sommes des animaux aux capacités physiques médiocres ce qui nous rend, a priori, inaptes a la vie terrestre (trop chaud, trop froid, pas de griffes ni de dents, une peau trop fine et une vitesse de déplacement ridicule, etc.), aérienne (pas d'ailes, vue insuffisante, pas assez de muscles, etc.) ou marine pas d'isolation thermique, peau inapte à subir le milieu marin etc) mais avec une capacité de s'adapter grâce à notre esprit.

C'est ce même esprit qui impose à certains de vivre en tas groupe, à d'autre de vivre seuls, de se sentir bien en montagne, sous terre ou sur mer.

Sur mer, nous déplaçons notre propre biotope : notre monde.

Pour moi, la mer, ce grand rien autour avec peu de chose dedans, c'est le média qui protège et transporte mon monde.
C'est ce monde qui m'attire.

04 mars 2014

en fait l'homme est une sorte de compromis. Il n'excelle dans aucun des milieux cités par Nemo mais y survit.

04 mars 2014

toutes les réponses proposées me conviennent. merci à tous d'avoir exprimé pour moi les sentiments de liberté, responsabilité, la magie du jeu des vagues et du vent.
j'ajouterai simplement: que c'est probablement un virus de la pire espèce...dixit V. Hugo: "il y a 3 sortes d'hommes. Les vivants, les morts, et ceux qui vont sur la mer"... quand j'y vais pas pendant quelque temps, ma peau se dessèche, je suis malheureux donc irritable, mon caractère s'aigrit (demandez à Madame... qu'a pas attrapé le virus). C'est pas des bonnes raisons ça?
et d'où tiens tu que c'est pas chez moi? parait que mon liquide interstitiel (celui des terriens je sais pas) a une composition proche de l'eau de mer (avant dégazage). et fort éloignée de celle du robinet (sauf adjonction préalable de pastis).

25 mars 2014

Animaux terriens...
Au sens de la planète, et dans l'état actuel de mes connaissances, oui...
Au sens de "mer opposée à terre" ben là vas voir du côté de la naissance de Vénus!
Et souviens toi de ce vieux latin qui décrivait ces 3 sortes d'animaux dans l'espèce humaine : les vivants, les morts et ceux qui vont sur la mer. Si on accepte ces trois divisions, plus quelques autres (Pline ne connaissait ni l'aviation ni même l'alpinisme...), Homo sapiens est tout sauf unique, même avec 98,5% d'homologie génomique (à ce qu'il se dit).
Donc, au total, pour répondre à ta question, si on va sur la mer c'est tout simplement parce que c'est comme ça, sans se prendre le choux plus que ça!
Cdlt
JM

04 mars 2014

C'est indéfinissable.....mais quand je reviens je suis heureux.

04 mars 2014

Si on suit Darwin, on retournerait donc aux sources, mais ayant perdu les moyens d'y aller tout nu, nous nous habillons d'un bateau !

04 mars 2014

« mais un document sur des marins ayant une réflexion philosophique sur le fait de partir en mer. »

Je crois que c’est un documentaire qui va être difficile à faire parce que les gens qui ont une réflexion philosophique qui les décide à partir en mer ça n’existe pas. L’attirance de la mer ne procède pas d’un raisonnement intellectuel, elle est d’instinct. C’est la raison pour laquelle les gens qui naviguent beaucoup ont souvent du mal à expliquer pourquoi.
Même l’idée de liberté est discutable : aller sur la mer c’est aller vers une série de contraintes qui ne laisse pas beaucoup de place au libre arbitre. Il faudrait plutôt parler de l’idée de s’affranchir de contraintes sociales.
Hervé Hamon dans son bouquin « besoin de mer » a parfaitement résumé cela : « J’ai la mer comme certains amis ont la foi : par foudre innocente étrangère à la raison et au calcul »

Ce n'est pas le raisonnement qui fait partir en mer.
C'est, à mon sens, ce que fait notre esprit du fait d'être en mer.

Je pense qu'on ne part pas en mer à la suite d'une réflexion philosophique, mais que c'est notre capacité de perception et de raisonnement qui nous pousse en mer parce qu'on y est bien.

Je ne crois pas au rôle de l'instinct chez l'homme.
La part de l'acquis est trop importante, d'une part, et notre mémoire de quand on était amibe me parait un peu lointaine...
En ce qui me concerne tout du moins :heu: :mdr:

04 mars 201404 mars 2014

Pas mieux ! Même si je me retrouve un peu dans tous les posts de ce fil, je dirais comme Hamon et Gradlon : "d'instinct".

04 mars 2014

"qui va en mer pour son plaisir, irait en enfer pour passer le temps"

04 mars 2014

pourquoi je vais en mer ? je crois que notre besoin à tous est de se retrouver dans le milieu qui nous a fait naître : l'eau. Comme je ne peux pas être un poisson et bien je choisis d'être sur l'eau.
En deux mots : c'est vital.
Gilles

Une expérience scientifique et une remarque :

L'expérience:
Tu réunis disons...50 personnes autour d'une table.
Tu donne à chacun un verre
Tu places au milieu de la table un cubi de rouge et une bouteille d'eau tout pareil de celle qui t'a fait naitre.
Tu reviens une heure après et tu verras que le cubi sera certainement vide et la bouteille d'eau...pleine.
Donc retrouver le milieu qui etc....bof.

La remarque :
Il y a certainement eu plus de naissances consécutives à un coup de pinard de trop 9 mois avant que de naissance consécutive à un excès de consommation d'eau dans les mêmes délais.

:litjournal:

04 mars 2014

nemo,
on voit que tu n'as jamais eu VRAIMENT soif!

04 mars 2014

Y a quand même 80% d'eau dans le vin ...donc...

04 mars 2014

je rejoins Tabarly, je suis plus intéressé par les voiliers que par la mer, que je maudis en permanence;
mais la mer, quel pied aussi !

04 mars 2014

Il faudrait que je demande à mon psy :doc:

04 mars 2014

Je vais en mer parce que j'en ai besoin.
Nulle part je ne me sens aussi bien, je ne respire aussi librement.
De préférence au large.
Faire des ronds dans l'eau me plaît aussi.

04 mars 2014

Pour moi, la mer est tout simplement une autre planète. Je quitte la terre, je m'y sens libre, c'est comme si je coupais les entraves.
En plus, sous la ligne de flottaison, il y a un monde invisible, inconnu, c'est grisant !

04 mars 2014

En ce qui me concerne, je vais en mer pour faire du bateau (comme Larent et Tribal). Et je fais du bateau d'abord pour la convivialité à bord. Secondairement, j'aime l'objet et j´aime le manœuvrer.
Mais j'aime bien les milieux marins aussi.
Vouli voilou.

04 mars 2014

moi c'est parce que je suis maso

04 mars 2014

moi parce que c'est le seul domaine ou un des rares domaines ou on se retrouve vraiment seul face a ses responsabilites... pas de temoins, pas de police, pas de cures, pas d'horaires, pas de depaneuse, pas de choix du temps qu'il fait, pas de medias, pas de juges, pas mes parents. Seul, ou parfois avec quelques personnes bien choisies, avec la mer et surtout les fonds de la mer qui me font un peu peur quand-meme, mon bateau que j'aime, et surtout, la certitude que toutes mes actions sont importantes... de la toile a reduire a temps, du cap a suivre, des calories a prendre a celles a perdre, s'hydrater, garder son sang-froid, reflechir et anticiper, bref, plein de choses qui n'ont pas la meme importance a terre ou l'on peut toujours arreter la voiture et descendre, aller se coucher sans que la maison risque de se coucher elle-meme, ou un toit qui fuit peut attendre le lendemain sans grandes consequences... Bref, en mer je me sens vivre, bien plus qu'a terre.... Sans compter que "plie en deux" dans le fond du canote avec la peur au ventre et un sentiment de totale impuissance parce que tout ce qui etait faisable a ete fait et que l'on s'en remet aux elements pour la suite des evenements et que finalement la mer ne veut pas de nous... quel pieds!!! Ca amplifie encore plus le plaisir de vivre! Help! Mr Freud... help!

04 mars 2014

Bonsoir à vous tous
Les réponses correspondent vraiment (liberté .liberté .que nous n'avons plus sur notre chère terre ) je suis à la retraite depuis trois ans j'ai chez moi de quoi m'occuper ...MAIS sur mon bateau le retraité que je suis est bien dans sa nouvelle vie il oublie que les boîtes aux lettres existent (bon = politique de l'Autruche ) La mer ,la navigation ,les tracasseries, les problèmes avec la bateau .....la vie devient belle .SURTOUT POUVOIR LE VIVRE TRES LONGTEMP

Bonsoir

04 mars 201404 mars 2014

Parce qu'il n'y a pas de voiture et donc pas de @#^~& de chauffards !!!

04 mars 2014

Pour qu'on me lâche la grappe!
Juste déconnecter du monde réel, et me retrouver face a moi même...
Pour quelques jours ou plusieurs mois...
C'est une forme de lâcheté du quotidien..." ça me saoul: je me tire"

04 mars 2014

La seule solution pour laver les cheveux par l'interieur

04 mars 2014

Quelle question !

Pour mon besoin de sel sur les lèvres, d’embruns, pour la cataracte qu’ils nous imposent, pour l’odeur de l’estran, pour les nuages pommelés ou en lambeaux, pour les halots de soleil ou de lune, pour les lâchers de pluie, pour les dégradés de gris, de bleus, pour les nuances de la palette, pour la cambrure de la houle, pour les bourrasques, pour les trouées de soleil, pour la grêle, pour les lumières infinies, pour l’anémo qui gueule, pour les drisses qui claques, pour l’air qui tranche, pour la jubilation que le voyage procure, pour l’excitation qui enfle, puis s’apaise, pour les blagues codées, pour l’assiette calée sur du sopalin mouillé, pour le pont subitement noyé, pour le tour de manège global, pour l’envie de pisser qu’on redoute dans le gros temps, pour le désordre apparent de la mer, pour son allure hirsute, débraillée, pour ses tumultes et sa splendeur, pour ses embuscades, pour les sautes de vent prémonitoires, pour la somme des contraintes à bord, pour le jeu de jambes permanent, pour la déraison d’être là, pour la parole qui se fait rare avec la nuit, …
Pour l’envie d’en finir, de regagner la terre, de se libérer de la servitude, de boire une bière tirée au comptoir et marcher.

Et pour ceux avec qui on partage tout ça.

04 mars 2014

Pour la frele silhouette de ma compagne sur la jetee apres quelques jours ou semaines d'infidelite avec ma maitresse en bois... et les frissons en anticipation pour l'instant tout proche ou je vais la prendre dans mes bras et deposer un baiser sale sur ses levres chaudes...

04 mars 201404 mars 2014

Parfois...
pour retrouver des sensations d'enfance, entre Ste Marguerite et Port Cros,
Lardier et Taya avec les tontons...
Pour être entre ciel infini et mer insondable, sur la frange unique entre mystère et inconnu ;
entre l'eau et l'air.
Pour m'éloigner du monde grouillant, pour être en complicité avec moi-même ou avec un proche,
dans une action étirée par le temps calme, rejoindre un autre temps.
Dans la fébrilité voire la fièvre des allures arrivées.
Sentir ma petitesse et ma force tour à tour.
Imaginer le dessous, les voisins du dessous qui nous suivent ou nous guettent, nous attendent.
Me baigner avec des miles en dessous ; pour savoir que je flotte.
Pour passer du grand clame au venteux avec appétit, pour traîner une ligne avec l'espoir au bout.
Pour sortir de ma crainte le cœur battant et fort.
Pour l'arrivée au matin à Cargèse, pour celle du soir à Fornells.
Pour l'amplitude, la contrainte, l'énigme, et la caresse.
Pour le vol au raz des vagues des oiseaux qui s'éloignent, pour le saut des dauphins...
Pour y croiser Lili, Jean-Phi ou Pascalou ; pour en parler à Claire, en rêver, pour en manger,
pour en découdre parfois.
...
Pour donner un sens à la terre !
...
Et toi Roger, tu nous diras à ton tour ?

04 mars 201416 juin 2020

J'aime être en mer pour me retrouver seul ou avec d'autres (habituellement ma conjointe) au "milieu de nul part", sentir le vide autour, le temps qui s'arrête, ne pas pouvoir compter sur personne d'autre que sur moi et sur la personne qui m'accompagne.

J'aime devoir faire un certain effort (ou sacrifice) pour retrouver ces moments de plénitude.

Ceci dit, d'autres situations me procurent sensiblement les mêmes sensations et le même plaisir que celui d'être en mer.

Mes coups de coeur en photo au milieu de nul part:

  • Me faire brasser un peu, puis admirer le coucher de soleil sur une mer devenu calme (au large d'Anticosti).

  • Monter pendant 3 semaines à 5550 mètres d'altitude pour aller voir le soleil se coucher sur l'Everest.

  • Marcher pendant 4 jours dans le Sahara pour sentir les mêmes sensations qu'en mer... les 2 pieds sur terre.

  • Arrêter le temps sur l'île d'Amantani (lac Titicaca, Pérou).

  • Simplement marcher dans "ma forêt" derrière la maison. La paix... la tabarnake de paix.

04 mars 2014

Pourquoi ?
Je ne sais pas.
Aller voir ce qui se cache derrière l'horizon disait Moitessier.
Peut être ma soif de liberté, "homme libre tu chèriras la mer". Mais plutôt l'idée de suivre ma voie, seul et responsable de ce qu'il m'arrive ou pas. En somme individu et assumé, mais pas forcèment misogyne. Face à moi-même, humble et respectueux de mon environnement surtout quand il se fâche. Je ne suis plus un mouton de Panurge, ou alors à l'insu de mon plein grè.
Et puis bien sûr le silence, le murmure du vent tiède, le chuintement de l'eau, ne plus penser....
"On ne voyage pas pour changer de lieu, mais d'idée". H Taine

04 mars 2014

Parce que là, je me sens bien.

04 mars 2014

parce qu'en mer , je ne rencontre pas de gens comme toi qui poses des questions qui m'oblige a reflechir a" pourquoi "
pour sortir du quotidien
pour affronter mes peurs
pour me surpasser
pour me dire que je ne suis pas né pour etre sur l'eau , mais j'aime ça .
parce que je ne sais pas voler
pour oser defier un element que je crois dominer mais dont je ne sais rien .
pour me baigner sans savoir ce qu'il y a en dessous et m'offrir un frisson
pour le silence par apport a la terre
pour le vent et le bruit des vagues
pour la vue du ciel de jour comme de nuit
pour oublier ,un temps, mes problemes sociaux
et surtout , parce que ça fait du bien et que quand je rentre au port , je suis gavé de ZENITUDE .

04 mars 2014

Nous, (je dit nous car je navigue avec ma femme), allons en mer pour la libertée, vivre à poil si il fait assé chaud, pour ne pu avoir de contact avec la terre
En allant rarement dans les port (surtout l'été), nous naviguons sans but precis, on part et on se pose aux mouillages pour une journée, une semaine on avisent en fonction de la météo, et des reserves.
Nos depenses sont en moyennes de 400 euros par mois, pour du riz, legumes en conserves,haricots secs, oeufs,café, gateaux,chocolat et à part du poissons, aucunes viande à bord
Quand nous faisons escales dans un port, pour l'eau et le carburant, nous aidons les forrains sur les marchés et en echanges ils nous donnent des caisses de fruits et legumes
le luxe c'est 300 MO de recharge internet,du tabac, un peu d'alcool
Generalement, nous partons entres 12 et 18 mois (+ si grand voyage), ensuite c'est 6 mois a terre pour refaire la caisse de bord, voire la famille et la remise en etat du bateau.
Pas de maison, juste notre voilier et un vieux camping car.
Nous conservons aussi une place de port, pour ne pas se poser de questions ou aller quand nous rentrons. C'est une grosse depense pour une place qui reste vide, mais c'est rassurant.
Maintenant, tant que la vie nous le permetra, il est hors de question de vivre autrement

05 mars 2014

J'adore :pouce: :pouce: :pouce:

05 mars 2014

Parceque chui HEU-REU !!!!!!
Pis c'est tout...... :mdr:

05 mars 2014

il y a tellement de façon de " prendre la mer " en nav de qq heures , en cotiére le long des cote Francaise , en régate , en long voyage autour du monde . J ai choisit depuis fort longtemps le long voyage . Beaucoup de contraintes , le bateau a entretenir a réparer , beaucoup de contraintes douane/immigration dans les pays visités , contraintes du a la méteo aussi , libre , non pas du tout mais ce mode de vie me convient bien pour l instant car j ai pu visiter énormément de pays , d iles de rencontres autour du monde . La je suis a Honk Kong ( je suis venu en avion depuis Tahiti ) voir des potes de bateau rencontré au Brésil , voila ce qui me pousse a aller en mer , la rencontre ...

05 mars 2014

Et de lire toutes vos contributions me rappel à quel point le mal de son absence est dur à supporter au quotidien...

05 mars 2014

Ca c'est vrai ! J'ai jamais été aussi malheureux que quand j'étais bidasse en Allemagne si loin de la mer. 18 mois ça a duré. J'avais demandé la marine on m'a mis dans l'artillerie. génial !

05 mars 2014

Quel fil magnifique, vraiment! Et dire qu'il y en a qui pensent que Hisse et Oh n'est qu'un ramassis de râleurs. Alors, si c'est vrai, derrière chaque râleur il y a un poète! J'ai vraiment de la matière avec vos témoignages pour me lancer dans mon projet.
Quant à savoir pourquoi moi, je prends la mer, je dirai que c'est une pulsion instinctive, mais qui débouche sur une réflexion philosophique genre: qu'est ce que je fiche là, à me les geler en veille de nuit, par grand froid et sous la pluie, alors que je pourrais dormir au sec dans une chambre confortable!

05 mars 2014

je dirai que c'est une pulsion instinctive...

je confirme cette phrase :bravo:

05 mars 2014

Je vais en mer pour plein de raisons. S'il ne faut en citer qu'une: elle me fait du bien: à chaque fois que je réussis quelque chose, que je me sors tout seul d'un emmerde, je me dis que je suis un gars bien. Elle forge positivement mon ego. Du coup, la mer est mon amie. Mais j'irais pas trop la chercher quand elle est de mauvais poil

05 mars 2014

C'est normal que personne ne râle : si ça se prend la tête sur certain fils, c'est que les points de vue s'opposent parfois (souvent). Sur ce site, "aller en mer", tout le monde est pour....

Si tu veux entendre râler, pose des questions du genre "quelle est la plus belle mer, ou la meilleur manière de naviguer au portant, comment bien affaler un spi symétrique..." tu vas voir, ça va cogner dur !! :mdr: :mdr:

05 mars 2014

Pour être tranquille, pas de portable, pas de mail, juste des amis, et l'océan droit devant!

05 mars 2014

... et la VHF en bruit de fond
" dis-donc Roger, demande à Nénette si elle a bien pris les saucisses parce que je les ai posées sur le ponton et puis comme j'avais déjà le rosé dans les mains..... "
:jelaferme:

06 mars 2014

Nahnahnah, pas de VHF! Jacky, Roger et Nénette sont pas à portée!

06 mars 2014

Bonjour,
ce sujet avait été longuement traité sur ce site à l'initiative de notre ami Culsec. Il est intéressant d'y retourner parce que nous avions été loin dans l'introspection.
Voici le lien:
www.hisse-et-oh.com[...]-pousse
Bonne lecture.
Amicalement,
Régis

06 mars 2014

Je pars en mer pour fuir l'huissier qui a l'air tout con sur le bord du quai avec son papier de saisie à la main. :acheval: :acheval: :acheval: :acheval: :acheval:

Sérieusement, tout simplement pour l'esprit de liberté que cela offre, le sentiment de plénitude et de bonheur.
Et aussi d'avoir le plaisir de dominer les emmerdes inévitables d'un vieux bateau.

06 mars 2014

Parceque la météo est bonne.

06 mars 2014

Je vais en mer pour aimer la terre .

07 mars 2014

En qq mots, "Perle" nous livre une perle :pouce:
Et oui, à y bien regarder, et si la mer était une soupape qui permet de supporter la vie à terre? une parenthèse pour se ressourcer avant de retourner "affronter" ses congénères?

Ah mais c'est peut être pas ce que tu voulais dire?

07 mars 201407 mars 2014

Je vois ça autrement.

Aller en mer est un véritable calvaire : on y dort mal surtout au petit matin quand tu te prends la condensation sur la tronche, on y mange (souvent) mal, on se prend des seaux d'eau comme des clébards lubriques dans le caniveau, on est perpétuellement décoiffé :cheri: , sans Biafine point de salut (pas nécessaire en Bretagne !), le sol est instable, on reçoit des coups de bôme, les écoutes qui te bouffent les mains, qui te rongent les mains, qui te brûlent les mains, qui te coupent les mains, on se cogne partout mais surtout là où ça fait mal, y a toujours un truc qui merde au moment où on s'y attend le moins mais surtout au moment où il ne faut pas, c'est bruyant, ça pue dans les fonds, faut enfiler des couches de fringues qui grattent et qui font transpirer, tu passes la journée les pieds dans des bottes alourdies de condensation, comme un vulgaire poissonnier :pecheur: , le port du gilet te rappelle que ta vie ne tient pas à grand chose, on est obligé de boire pour oublier cet enfer et du coup on n'est pas bien et on a envie de vomir ...

Bref, du coup, après avoir supporté tous ces outrages dans ce milieu hostile, on se dit que la vie sur terre c'est vraiment top ! :heu:

07 mars 2014

j'en crois pas un mot ! :-p

07 mars 2014

Bonjour ,
C'est exactement ce que je voulais dire , merci de l'avoir développer .

07 mars 2014

S’étourdir au spectacle de la peau bleue, mouvante et nue de la planète ; en oublier les mots des hommes, désapprendre les structures qu’ils représentent, dont on m’imprègne et que je manipule depuis toujours ; plonger dans le non-dit et sentir la formidable alliance de toutes molécules et atomes pour composer cet univers. Par cela accepter enfin l’éphémère de leur arrangement que je suis et y entrevoir ma future dilution.

Lettre à la mer – Léo Ferré - En Bretagne, le 20 août 1957.
"Quand j'ai débarqué ce matin tu n'étais pas là, sans doute ton rancard lunaire.
Il y avait bien tes cheveux qui traînaient, encore tout mouillés de la nuit, mais ton admirable tête d'écume loin de mes mains toutes sèches des villes farfouillait l'horizon de je ne sais quelle hâte à recoudre des draps de coutil bleu lavasse...
L'idée que je me fais de toi, vois-tu, est d'une autre planète pour ne pas dire d'une autre qualité...
Au fond, tu n'es qu'un ciel mouillé, comme mes yeux, quand je pense à toi sans te mettre sur une carte postale ou dans une symphonie, mais en t'aimant, ce matin, de retour des villes où ça sent l'homme, tout seul dans un coin de la plage, et lisant avidement le calendrier des marées, seule philosophie que je te concède.
A demain la Mer, dans tes bras."

07 mars 2014

Pourquoi vais-je en mer ?
Pour pouvoir en revenir
La tête pleine de souvenirs
Pourquoi vais-je en mer !
Cette mer qui me fascine
Cette mer qui me berce
Et le vent me transperce
Cette mer qui assassine
Mes rêves d'enfant
Et là-bas l'horizon
Qui me dit Viens ! Allons !
Allons ! Viens, enfant
Tu deviendras grand
Tu reviendras riche
Prends ton bateau, chiche !
Mets les voiles, prends le vent !
Alors suivant cet appel impérieux
J'enfile bottes et ciré
Et le cœur déchiré
Je pars, vers d'autres cieux.

08 mars 2014

J'y vais parce que je m'y sens bien, l'endroit sur cette planète où je me sens le mieux. Serein et libéré de questions sans réponses ou sans intérêt. Le bateau, le vent et l'eau occupent mon temps et lorsque tout glisse je lévite tranquillement, contemplatif et toujours émerveillé au large d'être le centre du monde et pourtant insignifiant. J'aime retrouver ma juste place dans cet univers ça me permet d'oser mes rêves. Je m'y sens vivre sans masque et artifice, pas de place pour ça au large.
A 7 ans je me suis dit qu'un jour j'aurai un bateau pourtant vivant loin de la mer... Vas donc savoir pourquoi !

08 mars 2014

pourquoi a t il pris la mer ? pour d'abord servir de bateau de sauvetage pendant 20 ans, ensuite pour permettre à 2 suédois d'émigrer en Australie, ensuite pour faire voyager et s'aventurer 3 australiennes jusqu'à Singapour, ensuite pour convoyer 3 soldats anglais rèvant de faire Singapour _ Londres, ensuite pour faire travailler un Néo Zélandais dans les iles du Pacifique et enfin pour distraire un anglais, puis deux hollandais et finalement un breton! et maintenant, allez savoir pourquoi il ne veut pas s'arrèter ??

08 mars 2014

" C'est pas l'Homme qui prend la Mer, c'est la Mer qui prend l'Homme"
.
Tatatin ! ;-)

08 mars 2014

La mer. Une telle quantité d'eau frise le ridicule.
P Desproges

08 mars 2014

c'est à peine assez pour diluer toute la co....ie du monde !!!

22 mars 2014

quand on évalue la quantité de viande et de légumes pour faire un bon pot au feu avec l'eau des océans....on en reste pantois

08 mars 2014

Comme je l'avais écris dans un autre fil, pour les copains,la mer, la famille, la vie ...

J’en sors à peine.
J’y suis encore un peu.
Dans ma tête, ça gîte parfois.
Soudain, des paysages en couleurs m’apparaissent comme des flash impressionnants

Alors, c’est une accalmie de bien-être dans la vie qui continue.
C’est un peu comme si nous avions pris ces moments en cachette, à l’issu de cette vie qui nous happe, nous emporte et souvent nous aveugle.
Le bateau, c’est une revanche.

Ce n’est plus l’existence qui nous mène à son gré. Ce n’est plus le vent du temps qui passe qui nous impose notre chemin.
Non, c’est bien l’équipage qui dirige, qui joue de la brise. Au portant et au près, le capitaine et ses secondes sont à la manœuvre pour décider du cap. Par bâbord amure, par vent de travers, le génois commande et la grand voile nous emporte. ON doit abattre, on doit border, le bosco veille. Au carré, l’apéro se prépare, le port n’est plus loin.

Le mal de mer, c’est cette vie qui se révolte, qui n’admet pas cette prise de pouvoir, cette défaite face aux éléments. Alors, pour un moment, il faut la vomir, et ça soulage, et ça fait du bien…
C’est la liberté qui nous est proposé et nous l’accaparons. C’est notre bien, elles est à nous, et nous lui faisons fête.
Et alors, tout devient beau, toute sensation est exacerbé.
Un homard au barbecue, et soudain le paradis a un goût.

Des chants de marins chez Ty beudeuf qui nous emporte loin, très loin, si loin que nous voilà en tas devant sa porte comme pour mieux fusionner dans cette bulle de bonheur.
Les falaises de l’apothicairerie deviennent des monuments colossaux dédiés à Vénus, déesse de l’amour, de la beauté, de la mer et qui peut rendre immortel les amoureux.

Car dans un tel voyage, il y a bien ces moments d’immortalité que seul apporte ce doux mélange d’amour, de beauté et de liberté.
Et puis ces heures à parler, à se toucher, à partager le vin, la table et la nuit.

J’ai repris le train du quotidien, celui qui m’apporte mon lot de satisfactions réelles et profondes
Il m’emmène vers mon destin, ma destiné.

Les rails sont plus ou moins huilés, les gares sont plus ou moins accueillantes. Ce week-end, ce fut une gare maritime, et l’aventure était à un guichet bien caché au fond du couloir pour un départ Groix, Belle-Ile. Il n’y avait que des billets aller-retour, car le train-train nous attend, il faut le reprendre. Il peut céder un moment, mais il est le plus fort.

On s’incline, mais on est heureux, on la niqué pendant deux jours !!!!

« Des bateaux j’en ai pris beaucoup
Mais le seul qui ait tenu le coup
Qui n’ait jamais viré de bord
Naviguait en père peinard
Sur la grand-mare des canards
Et s’app’lait les Copains d’abord »

09 mars 201409 mars 2014

La liberté! Je parle de ceux et celles qui ont, ou avaient leur bateau comme seul domicile, sans aucune attache à terre - comme moi il y a quelques années.
Des rencontres d'autres gens, ailleurs dans le monde, des découvertes. Oh la, après 70'000 milles, je pourrais en écrire un livre!
.... voir http//

09 mars 2014

Tu es un peu à côté de la question, si je peux me permettre.
Il ne s'agit pas de vie à bord, mais d'aller sur la mer.
:oups:

09 mars 2014

Flora, "la vie à bord" est en mer! :-))))

09 mars 2014
  • 70 000 mn ça va plus vite en avion. Ca permet de passer plus de temps aux rencontres et à la decouverte. ;
  • Je ne comprends pas l'objet de la question, Philosophie du marin? -1 T'es professionnel de la mer : Tu vas au boulot. -2 T'es plaisancier : Tu as du temps à perdre et un minimum d'argent pour aller glander là où il n'y a rien d'autre que de l'eau et personne à rencontrer, ni rien à decouvrir sinon des vagues. . Cordialement
10 mars 2014

Je retourne en mer pour mieux me retrouver
Sans obstacles et amers, que bleue limpidité
Quand la terre des hommes me donne la nausée
Sur un voilier fantôme ou un sloop bricolé
Voiles cherchant le ciel, coque sondant l'abysse
Toucher l'insubstantiel, et voguer comme ulysse
Je vais prendre le vent, quelques embruns, tempêtes
Du levant au couchant, eau salée à tue-tête
Et peut-être au retour de quelques mers cruelles
Gommer mon désamour des humaines querelles
Mais toujours cette muse qui vient lécher les plages
Vient narguer et s'amuse, et me ramène au large

10 mars 2014

homme libre ,toujours tu chérira la mer
la mer est ton miroir tu contemple ton âme
v.hugo :pecheur:

10 mars 2014
21 mars 2014

L’homme étant composé de 96% d’eau, c’est, sans doute un retour vers les sources de la vie. Personnellement, je ne suis bien qu’en voyant l’eau. Le goût du sel sur les lèvres, ce sont des souvenirs d’enfance, une sensation agréable de nouveaux et d’anciens bonheurs partagés. La pêche, les copains, la nature, ce sont des moments de joies multiples. La mer, la voile, même en tant que le simple petit plaisancier que je suis, c’est le moyen de faire fonctionner toutes ses aptitudes, d’en partager et d’en trouver d’autres. De se confronter aux éléments et comme on oublie vite, on a l’impression en étant sorti des moments difficiles d’avoir accompli correctement les choses d’avoir pris les bonnes décisions, d’avoir assumer nos devoirs envers les autres et d’avoir pris nos responsabilités tout en sachant que le danger existe et qu’on est bien petit sur cette immensité liquide ou c'est la nature et les éléments qui font vraiment la loi. On est porté, transporté, on est heureux d’avoir la chance d’être là

21 mars 2014

Aaaah! Voilà qui me plaît! " De se confronter aux éléments et comme on oublie vite, on a l’impression en étant sorti des moments difficiles d’avoir accompli correctement les choses..."
Combien de fois n'ai-je pas passé par là...!

21 mars 2014

parce qu'avant d'y aller j'ai peur, pendant que j'y suis je me sens merveilleusement bien (sauf quand ça gite de trop ;-) et qu'après je n'ai qu'une hâte : y retourner.
je vis.

21 mars 2014

PArce que ça berce, ça bouge. :) :heu:
J'habite un port et suis habituée à voir un paysage "mouvant" (les vagues, la houle... )
A terre, ltoute cette immobilité me rend perplexe ... pas de mouvement, pas de vie, tout est figé :-(

21 mars 2014

Pour voyager sans téléportation

22 mars 2014

Meilleure façon d'atteindre "SUKHA" .Qui est le résumé de ce qui est au dessus et par ailleurs le nom de mon bateau.

24 mars 2014

Hum... accessoirement, ça veut dire "salope" en russe.

26 mars 2014

Ne connaissant nullement le russe et pas l'intention de l'apprendre j'ai cherché partout cette signification.y compris dans des sites de traduction d'argot russe .pas trouvé cette notion .Je garde donc l'origine sanskrite de Sukha qui reste donc pour moi " plaisir , bonheir félicité " je vous y convie tous !

22 mars 2014

Pour faire l'amour uniquement :cheri:

22 mars 2014
22 mars 2014

Oui aussi, j'ai pas osé ... puis ce matin j'ai entendu Moureuse sur FI
:langue2:

22 mars 2014

Pour être plus proche de mon bateau

:acheval:

22 mars 2014

Raconter l'amour, la liberté, la mer, j'en suis bien incapable il me manque trop de mots,

il me faudrait être poéte pour ça .

23 mars 201416 juin 2020

Nom de zeus , quand je vais dans mon jardin et que j'y trouve des images comme celles ci , pourquoi irais je sur la mer ?
.
Car j'aime la nature sous toutes ses formes , mes camélias me manqueront un jour , certes , mais je gagnerai autre chose , différent , c'est sûr , choisir , passion , le temps qui passe nous modifie , les différentes rencontres nous enrichissent, les difficultés et les épreuves nous renforcent , tandis que le repli sur soi nous sclérose .
.
"Humain libre , toujours je choisirai la mer"
Phrase modifiée par mes soins pour correspondre à la moitié de l'humanité.
Bernard

23 mars 2014

Pourquoi allez vous en mer ?

ma fois je n'en sais rien au fond
certain parle de liberté ,pour ma part je me sens libre partout ,pas plus en mer qu'ailleurs car j'ai le libre arbitre d'etre là ou je suis ,de dire ce que je pense et de faire ce que je veux

la contemplation : elle peut se trouver bien ailleurs aussi

une chose est sûre depuis longtemps il me faut la presence de la mer . à chaque fois que j'en ai été eloigné la premiere chose que je faisais avant m^me de rentrer chez moi c'était allé au bord de mer ,ça me suffisais , un manque ...

J'ai tenu 3 mois à Paris ,puis un matin un manque terrible ,j'ai demissionné

26 mars 2014

Je pourrais écrire : idem que Calypso

Ce que je sais, est qu'à l'âge d'un mois, je vivais dans une villa à quelques m au dessus de la plage.
Que durant toute mon enfance, j'ai vécu les vacances au rythme des marées. (estran de 3 km)
Qu'à cette époque, je rêvais toute l'année des vacances à la mer.
Qu'à l'heure des choix professionnels, je n'ai pas choisi, contrairement à mes copains, d'aller travailler à Paris.
Que la seule période de ma vie ou je n'ai pas vu la mer durant plus de deux semaines a été celle de mon service militaire.
Que j'ai toujours travaillé dans une ville de bord de mer.
Que, sans l'avoir toujours recherché, j'ai presque toujours habité une maison avec la vue sur la mer.
Que j'ai été frustré de ne pouvoir faire de la voile avant mes 14 ans. Je me suis rattrapé depuis. :-D

23 mars 2014

"Pourquoi allez-vous en mer?"

Parce qu’il faut bien aller quelque part.

23 mars 201423 mars 2014

Parce que la Mer c'est la Mere sans E mais avec l'O (????!!!!!) H2con!

25 mars 2014

Pourquoi allez-vous à Terre? J'aimerais faire un reportage sur les terriens!

25 mars 2014

Les terriens? Ceux qui sont revenus de la mer? :reflechi:

25 mars 2014

Revenus ou venus tout court, la mer c'est la soupe primitive à ce qu'on dit!

25 mars 2014

Je suis né dans les plaines, terrestres et marines, où le vent souffle en liberté; et où rien ne brise les rayons du soleil, hormis le miroitement de l'eau jouant avec les nuages et le ciel ; Là où j'ai vécu il n'y a pas de barrière, tout respire librement, c'est là que je veux mourir et non entre des murs; Je ne peux demeurer trop longtemps dans les villes et cités humaines qui ne sont pas mon monde, et que toujours je fuis, comme un loup sauvage, un indien qui ne peut vivre sans la terre ou un poisson sans la mer;
Dans les villes bruyantes et surpeuplées, sans âme ni amour, dans les foules anonymes et froides, la solitude subie est décuplée, l'esprit est triste et n'y trouve aucune paix et joie naturelle; Seulement de passage dans les cites humaines et agressives, ceux-là qui s'y attardent trop ont le coeur qui devient dur comme la pierre et leur béton; La nature est mon domaine, et quand j'y retourne, dans les forêts tranquilles, montagnes ou les mers aux horizons infinies, je rentre chez moi;

25 mars 2014

J'y vais pour ça entre autre:

25 mars 2014

trop beau yacare ! :pouce:

25 mars 2014
25 mars 201416 juin 2020

Vais en mer aussi pour me confronter aux forces de la nature! (Sous le vent d'Ilha Grande Nordeste du Brésil)

25 mars 201416 juin 2020

Et juste pour voyager, changer d'air, changer de culture, découvrir des endroits pas encore touchés par le tourisme de masse, comme ici dans une communauté d'Amazonie à bord de mon First-25 qui passe un peu partout

25 mars 2014

moi perso je vais et j aime la mer pour plusieurs raison comme beaucoup ! pour la liberté la tranquillité . ensuite pour contemplé ca force tranquille qui peut vite vous emmener . et quoi je plus beau que de sentir sont voilier prendre de la gite et accéléré uniquement avec la force du vent et ressentir cette adrénaline qu aucun mazouteus ressentira quant on pousse sont bateau a ca limite et que l on sent cette puissance ! et cette grâce! cette liberté ! qui et encore gratuite

25 mars 201416 juin 2020

Pour le plaisir d'être au mouillage après un coup de Maramu (Rangiroa 2013), et aussi de voir ce qu'est un atoll de mes propres yeux...

25 mars 201416 juin 2020

Pour prendre mon pieds devant un coucher de soleil

26 mars 2014

Je vais en mer parce que c'est un endroit merveilleux pour dépenser son pognon en se faisant mouiller,cramer,languir tout ça avec une pointe de snobisme.
Mais ,nom de dieu,que c'est bon.
Jean-Paul.

26 mars 2014

Roger! Ne penses-tu pas qu'il y a assez de réponses pour ton projet? ............... :reflechi: :alavotre:

26 mars 2014

Pour Erica (et pour les autres),
Oui, j'ai assez de réponses, mais Hisse et Oh ne m'appartient pas!
Si d'autres ont encore envie de dire des choses, ils sont libres.
Je continue à lire tous les posts, car aucun n'est vraiment inintéressant.
Un fois encore et tant pis si je me répète, merci à tous!

27 mars 2014

Roger, je vois qu'il y en a qui parlent de leur enfance en bord de mer!
Si cela t'intéresse...et pour conclure, voici un très bref résumé du mien de "Pourquoi...", extrait de mon journal:

J’ai 7 ans. Mon père m’emmène souvent naviguer sur son canoë à deux places, sur le Rhin. De nombreuses péniches passent. Sur leurs ponts, la lessive flotte dans le vent. Des enfants jouent et nous font signe de la main!
- Où vont ces bateaux, ces enfants ne vont-ils pas à l'école ?, demandé-je à mon père.
- Les enfants font l'école à bord !
Il m'explique alors que ces bateaux se rendent jusqu'à la mer. La mer… ? Je commence à rêver ! Pouvoir vivre un jour sur une péniche, voyager sur l'eau - et surtout ne pas devoir retourner à l'école!
A 16 ans, le choix d’un métier
J’aimerais voyager, faire le tour du monde, connaître d’autres gens, d’autres peuples, d’autres pays. Je choisis donc le métier de photographe en souhaitant pouvoir travailler sur un paquebot en tant que photographe pour les touristes. Mais… cause d’un contrôle légal du photographe quant à son droit d’avoir une apprentie qui effectue tout le travail en chambre noire…, l’apprentissage est interrompu et terminé au bout de quelques mois! Dans les années 60, pour une femme désirant exercer une profession qui lui permet de voyager en mer, quel métier choisir ? Voyons, infirmière ! J’exerce cette profession durant 30 ans mais pas en mer… En 1985, mon rêve, la navigation à voile, se réalise enfin sur le lac Léman. Un jour, on me dit « Toi, comme je te vois, le lac ne te suffit pas ; tu iras en mer… »
Je prends le cours pour l’obtention du permis mer au CCS. En 1990, lors de ma première croisière de formation en Manche, mer du Nord, et remontée de l’Elbe, je me vois proposée comme seconde.
Suivent des cours skipper…, pendant plusieurs années des locations de voiliers en Méditerranée et aux Antilles. Puis… mon rêve de vraiment vivre sur un voilier en mer, sans aucune attache à terre, se réalise en 1996, sur le voilier Yamè II, un Amphora Ketch.

J'espère que je ne t'ai pas trop ennuyé...! Mais si cela peut te donner une idée pour ton projet!!!

26 mars 2014

en russe, salope se dit ?????, ce qui se prononce (approximativement) "chliourha" (désolé, je n'arrive pas à reproduire la prononciation du "x" de ?????.. à peu près comme le j (jota) en espagnol.
donc on n'en est pas loin, mais c'est pas tout à fait ça.. va donc pour l'origine sanscrite. :pouce:

26 mars 2014

oups.. visiblement l'alphabet russe ne passe pas sur h&o

Tranoy, Norvège

Phare du monde

  • 4.5 (199)

Tranoy, Norvège

2022