PLANTER DES PIEUX ?

En général

pour diminuer ce phénomène désagréable, on abat un peu.

Ben oui

un voilier avec un mat suréchantilloné, avec en plus un gros radar aux barres de flèches et tout un bordel d'antenne en tête de mat aura plus de facilité à planter des pieux qu'un autre avec un mat carbone nu.

De même, le centrage des poids est important. C'est pour cela que les voiliers de régate ont le moteur trés avancé et stockent le mouillage au pied du mat pendant que les équipiers sont tous groupés au rappel. Idem avec la survie et autres accessoires lourds.

C'est trés visible sur un dériveur. Si l'équipier et le barreur sont coté à cote, le voilier ne tangue pas. Si l'un est au tableau arrière et l'autre au haubans, vas y pour le plantage de pieux.

Jacques

et aussi

"Pas dû au bateau au sens générique, oui,

mais qd même lié lié à la forme de carène et au poids. "
et (peut être) surtout à la répartition des poids en longitudinal et vertical (poids excessif dans les hauts)... :-)

Surtout en Méditérannée occidentale

Quand Mistral ou Tramontane,parfois les deux de conserve,donnent,la mer se forme avec des vagues courtes et hachéese dans lesquelles le bateau a du mal à passer. Plus le bateau est "long" moins le phénomène se fait sentir. De toute façon, ce n'est pas une situation confortable.

Assez d'accord...

mais j'ajouterais aussi que le fait de "barrer à la lame" permet généralement de limiter le plantage de pieux de manière significative.
Encore faut-il avoir de la visibilité, ce qui n'est pas toujours le cas la nuit.
Et apprendre à barrer à la lame !
Mais avec une mer très cassante (vent contre courant)et un clapot court et très creux, on arrive vite à la limite de cette technique. Il faut alors effectivement augmenter la puissance vélique et passer du près serré au bon plein.

et nos CHASSIRON

c'est pareil; je passe dans les vagues et le clapot meme un peu raide sans jamais taper .
ça passe en douceur , mais bien sur l'architecture de conception est differente , ce n'est pas un bateau de regate ( quoique au pres il est surprenant ).
mais toujours confortable en mer .
Maurice.

se plante dans la vague.

et casse sa vitesse.

comme dit plus haut, la forme de la carène comme la répartition des poids n'est pas innocente.

Enfin le barreur y joue aussi un rôle non négligeable.

Anticiper la forme de la vague suivante et la manière dont il faut présenter l'étrave et accompagner la vague lorsque le bateau sera dessus. Imaginer comment le bateau va se comporter pour que l'étrave remonte / descende doucement et aussi qu'elle ne tape ou ne plante pas. Pas tjrs aussi facile que ça.

c'est pas bon pour les équipiers, ni pour le matériel, y en a plus d'un qui ont démâté ainsi.

Cdlt.

seb