Partir et le retour sur terre

Bj,

Cela fait déjà longtemps que je me pose cette question, beaucoup de personnes rêvent de partir faire un périple.
1)Bcq font 1, 2 ans et puis revendent et retournent à la vie de terriens et ne font plus de bateau.
2) Peu, vivent vraiment très longtemps sur leurs bateaux
3) Bcq, maintenant passent 6 mois sur mer et 6 mois sur terre.
Donc en résumé,mon rêve était de faire un tour du monde, mais pas vraiment celui de ma femme. Je dirais que je vais certainement toujours garder mon bateau et naviguer mais prendre bcq de temps de reflection pour la suite.
Je viens de relire le trip de Sergio(oie sauvage)et vraiment beau récit, donc,il serait bien d 'avoir les avis du pourquoi avoir arrêté et surtout souvent avoir vendu le bateau et tourner la page sur la vie maritime.
Donc en résumé,je ne ferais peut-être pas un tour du monde, mais je garderais certainement mon bateau jusqu' a "la fin de ma vie".
Juste un commentaire, j 'avais rencontré un jeune couple suisse parti 5 ans faire une boucle de l 'atlantique et réponse "L'oisiveté devenait pesante" pourrais-être diffèrent après une longue carrière.
Vos avis et expériences????
a+

Joël

L'équipage
30 juil. 2011
30 juil. 2011

Je pense que c'est un grand classique des questions que l'on se pose lorsqu'on part en année sabbatique, tour du monde, ou autre,... je me la pose aussi comme bien d'autres l'on fait déjà.
Le sujet est d'ailleurs abordé dans les bouquins:

www.histoiresdepartir.com[...]/
et
untempspourunreve.com[...]/

et probablement dans d'autres livres aussi,...

Mais il doit y avoir autant de réponses que de personnes qui se pose la question !!

30 juil. 2011

Hello,

Pour ma part, dès la première année de vie en bateau, j'ai compris que c'était mon truc*... et bientôt 30 ans après, c'est toujours vrai. Mais la vie fait qu'on ne fait pas toujours ce qu'on veut. J'ai vécu un an + 3 ans sur un bateau à plein temps avec mari et enfant, puis 4 années de retour à terre (très mal vécues personnellement mais j'ai fait avec), puis redépart avec un autre bateau et un autre partenaire pour 7 années de vie sur un autre bateau à plein temps, puis retour à terre pendant 4 ans en naviguant occasionnellement sur le BDA pour refaire surface financièrement et socialement. Et depuis bientôt dix ans 60/40 boulot/bateau sur un + petit bateau parce qu'il a fallu vendre le + grand... Par là dessus, pbs familiaux (les parents vieillissent, les petits-enfants arrivent et c'est impossible de se couper de la famille, enfin pour moi). Voilà en résumé.

Mais je n'ai jamais personnellement ressenti un sentiment d'oisiveté pesante, peut-être parce qu'il fallait que je gagne ma vie pour aller plus loin. Au cours du premier voyage avec mari et enfant, je faisais l'école à mon fils, ce qui est une activité très prenante aussi !

Mon principal souci aujourd'hui : la santé et faire en sorte de pouvoir continuer à naviguer, même "seulement" qqs mois par an.

Si je gagnais au loto (en supposant que je joue !) j'améliorerais tout mais sans grand chambardement : bateau un poil plus grand (10 m) et ravalement de façade de ma maison que je mettrai en location pour pouvoir vivre à nouveau à plein temps sur le bateau.

:-)

  • j'avais alors 35 ans. J'aime partir et tout ce que ça implique de préparation et de rêves, j'aime naviguer à la voile et être au large, je ne respire jamais aussi bien qu'avec 360° d'horizon sans terre, et j'aime arriver en particulier dans un endroit inconnu. La vie à bord, même si elle est moins confortable qu'à la maison, est simple. On se contente de ce qu'on a et voilà. Auparavant je naviguais seulement pendant les vacances, depuis l'adolescence.
30 juil. 2011

Bonjour,

Merci pour vos réponses, donc simplement savoir le revers de la médaille pour apprendre et savoir quels sont les pièges à éviter.

a bientôt

merci

Joël

31 juil. 201131 juil. 2011

Le piège à éviter est, pour moi, vouloir ou tout simplement partir sur l'eau sans en avoir testé ses aptitudes. La technique n'est rien. Savoir naviguer, réparer telle ou telle chose s'apprennent et ne sont, en fait, pas des problèmes.
Par contre, vivre à l'écart d'une société terrienne, sur un espace relativement restreint et entouré d'eau en quasi-permanence est une chose qui mérite que l'on s'y intéresse avant de partir. Terre et mer sont deux mondes différents qui ont chacun leurs références particulières auxquelles il faut adhérer afin de s'y sentir "bien". En tant que "terrien" il est , je pense souhaitable, nécessaire et indispensable(peut-être), de tester ses aptitudes à vivre en milieu liquide.
Croisières, camping côtier, longues promenades sur des pontons, ou même location d'un "bateau-ventouse" donnent déjà une petite idée de ce que peut être une vie de "marin sdf", sauf que dans cette expérience préalable on est en "CDD et non en CDI"!.
Mais sans doute, d'autres sauront mieux que moi, exposer les différents revers de médaille ou les pièges à éviter.
Tafarabo

01 août 2011

Nous sommes partis presque 7 ans mais pas trop loin, un petit tour en Méditerranée, et maintenant nous sommes en Bretagne sud.
Ce qu'il faut savoir c'est quels sont les changements pour le matos obligatoire à emporter, les marchands ont su faire comprendre à nos délicieux décideurs, qu'il faut changer tout ce qui est vieux et ajouter du matos en plus.
Il faut faire gaffe car bien entendu, pour que ça soit juteux il faut que les AFMAR (ou autres glandeurs) interviennent, c'est génial comme combine mais pas pour nous.
Le second truc c'est le froid, se réhabituer au froid est pratiquement impossible, si tu n'as pas un chauffage autonome sérieux à bord, vaut mieux commencer par là.
Le troisième truc c'est les gens, il y a un monde fou par ici, les ports débordent et les mouillages forains se rétrécissent pour cause de bouées payantes et d'interdictions diverses et mal intentionnées évidemment.
Le quatrième truc c'est encore les gens... Si tu es habitué à dire bonjour à tout le monde, à faire assaut de politesse, tu vas subir un traumatisme violent, surtout en aôut! Quand tu croise un type sur le ponton et que tu lui dis bonjour il est probable qu'il ne va pas te répondre (je le fais quand même !) il va te regarder comme si tu étais un demeuré. Si tu dis bonjour à une nana, belle ou pas ! fais gaffe ! tu frise la tentative de viol ou l'acte indécent !
Enfin! mais il y a bien plus long à dire, si tu n'affiche pas une bonne dizaine de pavillons sur tes drisses tu passes pour un parisien (ce qui est l'injure supprème), tu dois afiicher un tas de trucs, maintenant le pavillon Breton est devenu rare, il te faut le pavillon celtic (imagine la joie des marchands qui ont lancé le truc !) la flemme du club est à peine reconnue mais la tête de mort, et les pubs pour les accastilleurs ou autres sont légions. Là c'est peut-être gratuit ! pas sûr
cependant, le pays reste quand même assez beau, la mer est glacée et glauque, abandonne l'idée de te baigner si tu n'as pas au moins une shorty, et il reste encore un peu de poisson à prendre mais attention ! Il faut lui couper un bout de queue !

Excuse si j'ai été un peu long et hors sujet mais ça me démangeait, il faut bien que je me gratte ! ! !

01 août 2011

Bonsoir,

Une image me vient à l'esprit, c'est une balance...

Lorsque tu projettes un Grand Voyage, ton envie, ta passion, ta force de persuasion sont plus forts que les contraintes budgétaires, les réticences, les reproches cachés, l'appréhension, tes lacunes techniques...

Puis arrive un moment où l'autre plateau de la balance s'enfonce inéxorablement. Pour nous c'était le poids d'un petit-fils que nous n'avions pas vu grandir, une mère à la santé qui vascille et qui pleure lorsque tu lui dis que tu repars, enfin chacun a ses petits poids...

Alors t'arrête...

Tu fais chier avec tes questions Jojo ! :-)

A+ Sergio
sergeetdomi.blog4ever.com[...]15.html

2013-05-31 - Phare près de Stokksund (Norvège)

Phare du monde

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