Naufrage au large de l'Aber Wrac'h

08 avr. 2017
08 avr. 2017

ces ovni quelle merde!! et difficilement parable...

08 avr. 2017

Un peu de respect pour les propriétaires d'OVNI's !!!

G.

08 avr. 2017

La merde c'est surtout le machin qui flottait entre deux eaux. La mer devient de plus en plus poubelle pour le business mondial. Concernant les containers susceptibles de rester "flottants" il serait pourtant assez simple d'imposer mondialement via l'OMI de les équiper de trackers GPS afin que ceux qui les perdent les récupèrent au plus vite (ou qu'un Etat le fasse par substitution sans oublier de leur envoyer la grosse facture...). :-(

08 avr. 201708 avr. 2017

Cette chaloupe remorquée, c'est l'ofni?

08 avr. 2017

quelle vacherie , mais je note que les naufragés ont utilisé leur survie et que fait rarissime elle s'est gonflé

08 avr. 2017

Tu trouves que ça tressemble à une survie gonflée ?
Sérieux José ???

08 avr. 2017

Je te vois venir.
Tu cherches la polémique ????? ;))

08 avr. 2017

mais non Yves la photo n'est qu'une illustration , dans l'article il est dit que les naufragés on utilisé leur canot avant de monter sur un bateau

m^me sur un 14m ... :mdr:

08 avr. 2017

Bonjour,
Tristesse...perdre son bateau comme ça, trop dur...
C'est quoi le truc rouge sur babord de la vedette SNSM??
Cdlt
JM

08 avr. 201708 avr. 2017

Une chaloupe de sauvetage fermée et ignifugée, type présent à bord des pétroliers par exemple, qui est automatiquement éjectée (les marins étant à bord) en cas d'incendie (ou d'un autre problème)...

08 avr. 2017

@Pytheas :
Ben oui et elle a quoi à faire dans ce cas cette brave chaloupe??

08 avr. 201708 avr. 2017

La vedette en photo n'est là que pour illustrer.
Je ne pense pas que la vedette du Croisic soit intervenue à l'Aber Wrac'h !!!

08 avr. 2017

@Yves : Ben oui connerie supplémentaire de journaleux peut-être???

08 avr. 2017

la photo n'a aucun rapport avec le naufrage

08 avr. 2017

@ Targaz : ben oui... Alors qu'il y a de vraies questions à poser et pas du paraître à vendre... Ce que le Télégramme semblerait (sauf erreur et avec mes excuses dans ce cas) se laisser à faire (ce qui ne serait vraiment pas malin ds ce cas).
Cdlt
JM

08 avr. 2017

Encore un journaleux qui travaille depuis son bureau. C'est difficile d'aller chercher l'info sur place il vaut mieux chercher des photos dans les archives

08 avr. 2017

Cool.

Ce n'est pas une enquête de police, hein !

Parce qu'il aurait fallu envoyer un photographe de Fougères à l'Aber Wrac'h (plus de 500 bornes AR) pour avoir la photo de la SNS 064 ?

Tu es prêt à le payer combien le numéro de Ouest France ?

08 avr. 201708 avr. 2017

D'accord avec toi pour les OFNI.

Mais ne te mets donc pas dans tous tes états pour une photo !

La photo sert à accrocher le lecteur.
Si y a pas de photo, le lecteur il regarde ailleurs.
Regarde les gens qui lisent le journal dans les bistrots : ils feuillettent jusqu'à ce qu'une jolie photo leur parle ou leur évoque quelque chose.
Ils s'arrêtent et ils lisent le texte.

C'est comme à la maternelle ou à la primaire : si y a pas de dessin ou de photo, le môme il pleurniche et il fait chier son monde.
Mais s'il est accroché visuellement, ben après tu peux lui lire l'histoire et il est content.

Quand tu vois un canot de la SNSM dans la presse, tu comprends tout de suite qu'il s'est passé quelque chose en mer.
C'est ça qui compte.
(Les mauvaises langues -mais y en a pas ici !- diront que c'est peut-être aussi pour récolter des dons.).

Bref, un journal c'est d'abord du texte.
C'est pas que pour les images !

Le problème, c'est que si tu ne mets pas de photo dans un journal, le lecteur tourne les talons et prend le journal qui, lui, a des photos.
C'est la faute à la rédaction ou au lecteur éternellement puéril ?

08 avr. 2017

@Yves + Christophe : Ben dans ce cas tu mets pas de photo ou tu t'arrange pour pas enduire le lecteur d'erreur. Désolé mais le médiatique à tout prix j'en ai un peu plein le cul. Et des OFNIs aussi . Vraiment désolé d'exprimer ma mauvaise humeur mais en même temps y'en a des qui provoquent!
Cdlt qd même
JM

Si c'est juste pour attirer le regard, il aurait pu illustrer avec une photo d'Audrey Fleurot c'est moins polémique et tout aussi attirant :litjournal:

09 avr. 201709 avr. 2017

Et oui mon bon monsieur, depuis que Le Monde mets des photos dans ses articles tout fout l'camp..

12 avr. 2017

C'est bien marqué"Archives Ouest France", suffit pas de regarder les images, faut aussi lire!

09 avr. 2017

Mais bien sûr, pour la rubrique faits divers on va envoyer une équipe sur le terrain et en hélico de préférence :mdr:

08 avr. 2017

A ce sujet , on retrouve souvent un reportage à la télé ou "l'interlocuteur"qui parle d'un sujet sur le bateau et la sécurité , est décédé, c'est comme ils le disent un maronier.

09 avr. 2017

Je pense que la securite intrinseque de nos voiliers n'est pas suffisante. A partir d'une certaine taille, disons 40' ou/et Categorie A, il me semble raisonnable de se rapprocher des regles ISAF qui ne sont pas faites que pour les courreurs au large. Cet accident en est une belle preuve.
1) une cloison etanche avant a au moins 20% de la longueur.
2) une cloison etanche arriere devant le tube de jaumiere et la sortie d'etambot et a au moins 10% de la longueur devant le tableau arriere.
3) une crash box d'etrave sur 20 a 30cm en mousse compressible ou tole plus legere pour les chocs directs.
4) une crash box de compartiment avant sous la flottaison pour les chocs sous-marin type OFNI qui permet de dechirer la coque a cet endroit sans voie d'eau.
Chaque compartiment etanche doit avoir sa sortie pont etanche.
Bien sur l'architecte doit demontrer que la stabilite et la navigation reste possible en conditions degradees.
Quand tout est integre d'origine cela est beaucoup plus simple que ca n'en a l'air.
Pour fixer les idees, freiner un bateau de 10nds a l'arret complet sur 30cm represente un freinage a -4.5G comparable a un catapultage d'avion depuis un porte-avion. Si l'on veut se limiter a 1G il faut 1.35m.

09 avr. 2017

Tu as certainement raison du point de vue technique...
Il "suffit" de faire construire un bateau à l'unité conçu par un architecte naval selon tes désirs
Ou alors il faut se lancer dans un grand chantier sur un bateau 'classique'

Quant aux grands constructeurs, les voiliers se vendent mal, car les prix pour des unités neuves sont déjà trop élevés (moins de 1000 ventes de 6 à 15 m en France, une goutte d'eau devant les ventes en occasion). Ils ne vont pas les renchérir si la réglementation ne l'exige pas...

09 avr. 2017

alors là mille fois d'accord avec Altair2

je dirais m^me plus ,tout bateau classé Catégorie de conception A devrait avec des compartimentages etanches

et effectivement ce n'est pas la mer à boire loin s'en faut car ce cloisonnement est pris en compte structurellement ce qui aide bien des choses ....

et pour info ,le cloisonnement étanche est obligatoire pour tout bateau dit "à passagers" à partir de 12m de long ..alors pourquoi pas pour la plaisance ...

12 avr. 2017

Je vais acheter une crash box et mettre un bateau dedans.
savez s'il en existe des grandes pour faire rentrer un 9m avec des cloisons étanches tous les metres ?

12 avr. 2017

C'est de l'HUMOUR .........................

je sais bien que ça existe pas ....... les CB de 9m !!!

09 avr. 2017

La soluce c'est une crash box sur toute la surface au niveau de la flottaison genre doublé fond :-D :-D :-D

10 avr. 2017

Étape l'avait fait mais la boîte qui a coulé :langue2:

09 avr. 201716 juin 2020

Bon voilà,déja un simple recadrage de la photo ça aurait fait moins parler !
:-p ;-)

09 avr. 2017

@Pytheas54, Je parle bien des unites neuves de plus de 40' et naviguant en categorie A.
Quand au surcout, il est quasi nul si ces dispositions sont integrees dans le plan chantier d'origine.
Il est desesperant de voir un 14m couler au premier choc a cause d'une conception qui ne tiens aucun compte d'un envahissement partiel et de la carene liquide qui va avec.

09 avr. 2017

on ne peut pas mettre plus d'une étoile ,dommage , mais ça fait plaisir de voir quelqu'un parlé " securité" plutôt que couleur des rideaux ou eau chaude et douche à bord ou double chiotte

09 avr. 2017

@Sillage, du fait de la forme de nos navires et de leur poids qui permet un certain evitement de la coque sur un impact, il est probable qu'une crash box sous la flottaison sur les 2 premiers metres depuis l'etrave couvrent 99% des chocs destructifs en mer.

09 avr. 201709 avr. 2017

Lors de mon dernier voyage j'ai eu l'occasion de discuter avec deux personnes qui avaient "perdu" leur bateau en transat.
Dans les deux cas je ne suis pas sur qu'une crash box ait changé grand chose car les voies d'eau n’était pas à l'avant:
- Un "passage" sur une baleine qui a arraché la chaise d’arbre.
- un choc sur ofni au niveau de la quille.
Les bateaux de course n'ont pas la même vitesse que nos bateaux de croisière et les chocs sur l'avant n'ont pas forcément le même impact.

Franck.

09 avr. 2017

@Calypso2, deformation professionelle.... La securite intrinseque est une des raisons qui m'a pousse a lancer le projet d'Altair dans la conception duquel ces remarques sont integrees.

09 avr. 201709 avr. 2017

merci mon ami je me sens moins seul ici sur ce point de la securité ...deformation professionnelle également en se qui me concerne ..

perso je suis sidéré par le manque de sens de "securité" en conception des bateaux de plaisance ...c'est du n'importe quoi .

jamais ,jamais je n'ai sacrifié en tant que professionnel la securité des marins au soit disant "confort" . le vrai confort en mer c'est la SECURITE, pas le deuxieme chiotte ...desolé

et les soit disant archi auto-proclamé ne se cassent pas trop les meninges dans ce sens ...il faut "vendre" donc on fait du "disign"

09 avr. 2017

Un autre article avec des vrais photos dedans. C'était un ketch en bois, donc parler de la sécurité des bateaux actuels n'est pas vraiment le sujet.

www.letelegramme.fr[...]489.php

Le radeau a été sauvé.

09 avr. 2017

Bla bla bla ... et pas une info intéressante sur les conditions réelles du naufrage qui seules peuvent être instructives...toujours la SNSM a fait ci, le Cross a fait ça...

09 avr. 2017

Le pire c'est que l'ISAF et les Anglo-saxons en general font un excellent travail de ce point de vue et qu'il suffit d'ouvrir leurs recommandations et rapports d'expertise pour avoir un tres bon support sur ces sujets.
Je trouve que notre industrie nautique devrait s'en inspirer pour la categorie A et meme la categorie B de facon plus allegee bien sur.
L'ingenieur ICNN qui a approuve le dossier Altair m'a dit lors de la visite finale que ce dossier du point de vue securite etait loin au-dessus de ce qu'il avait l'habitude de voir. Dommage pour les plaisanciers francais.

09 avr. 2017

@solent: meme sur les bateaux en bois, les cloisons etanches existent...

09 avr. 2017

Un vieux ketch en bois peut couler sans qu il y ait d ofni. On en sait rien.

09 avr. 201709 avr. 2017

@Altair
oui mais on parle d'un naufrage et on embraye sur la sécu des bateaux de série.
Là ce n'est pas le cas, il y a un moment qu'ils ne sont plus en bois.
Peut-être qu'un brave plastoc n'aurait pas coulé.
Dans l'article ils disent "ils se sont aperçu d'une voie d'eau" pas "ils ont heurté qque chose."
Peut-être qu'un bordé a lâché.
A part qu'un bateau en bois a coulé, on ne sait rien.
Il faudrait attendre le retour des naufragés, eux seuls pour le moment savent ce qu'il s'est passé et ils ont sûrement autre chose à faire que contacter la presse.

Sur la sécu des bateaux actuels, je ne vois pas où on mettrait des cloisons étanches sur mon 34´ à moins de sacrifier les cabines avant et AR.
On trimballe un radeau de 35 kg, des VHF, des gilets, des balises, le niveau de sécu est très supérieur au risque encouru. Il y a plein de pratiques plus dangereuses.

09 avr. 2017

Effectivement tout le monde répond plus ou moins à côté du sujet, y compris moi à côté des à côtés :-p

09 avr. 2017

@Solent, le post demarre en parlant d'OVNI ou d'OFNI sur un 14m. Ce n'est que plus tard qu'on parle d'un bateau bois et encore plus tard qu'il est dit qu'il n'y a pas eu d'OFNI.
Ma disgression avait pour theme la securite intrinseque, c'est a dire celle qui est integree a la conception, des voiliers de plus de 40'. Tu me reponds par la panoplie du parfait skipper sur un 34'.
Je peux etre d'accord avec tout ce qui est dit mais cela ressemble a un dialogue entre sourds...

09 avr. 2017

Qui connait le type du bateau ou les circonstances. Si je ne m'abuse le temps était très calme.

09 avr. 201709 avr. 2017

L'article du Télégramme semble indiquer que le bateau n'a pas coulé rapidement, car ils ont essayé de faire route au moteur. Peut-être qu'une pompe de bonne capacité aurait permis de sauver le bateau.
A propos, quelle capacité de pompage avez-vous à bord ?
(perso, environ 10 m3/h en mettant toutes les pompes)

il y a une sacrée différence entre le débit annoncé dans le magasin et la réalité ...
j'ai une pompe 10 mètrescubes heures pour une hauteur de 1 m
pour vider environ trois quarts de m cube il faut vingt minutes ...
( c'est environ ce que contient le bateau quand l'eau affleure les planchers

As-tu essayé de créer une voie d'eau (par exemple laisser béant le passe coque du loch en ouvrant le clapet après avoir déposé le capteur) et de vérifier si la pompe étale l'entrée d'eau.

J'ai fait cette expérience (loch Raymarine classique c'est à dire un trou d'environ 12 cm² qui est à grosso merdo 30 cm de profondeur sur cinnabar) et pour étaler cette "petite" voie d'eau, j'ai dû faire l'emplette d'une Rule 3500 (14 m3/h) qui satisfait tout juste à ce travail.

Faire cet essai simple et sans risque est instructif et relativise beaucoup le rôle et l'efficacité d'une pompe de cale électrique.

Le resultat est etonnant, non?

09 avr. 201709 avr. 2017

Je serai plutôt plus pragmatique :
Le risque fait partie de la vie.
En mer, le risque est indissociable de la pratique de la navigation.

Cet essai, simple, permet de prendre conscience que, si une pompinette en plastique va permettre d'évacuer un pipi de presse étoupe en phase terminale ou un pissou d'embase de chandelier, elle ne sert pas à grand chose pour étaler une voie d'eau.

En résumé, ce n'est pas la pompinette réglementaire qui va écarter un risque qu'il ne faut pas oublier et avec lequel il faut composer sans compter sur elle.

De là à se préoccuper, s'alarmer, s’angoisser, se terroriser, pas niquer, s'affoler, s’inquiéter, il y a de la marge et pour au moins une de ces réactions, ce serait dommage. :litjournal:

09 avr. 201709 avr. 2017

Oui oui.
J'ai fait quelques fois l'expérience involontaire de voies d'eau et de pompage ...
:-p

09 avr. 2017

Étonnant, certes ... Mais surtout préoccupant, alarmant, angoissant, terrorisant, paniquant, affolant, inquiétant etc.

09 avr. 2017

Les cloisons étanches au neuvage sont bien.

Mais encore faut-il qu'elles les restent lors de la vie du navire!

Un exemple d'(in)fortune de mer page 112 et suivantes de la livraison de septembre 2016 de Voiles et Voiliers. :-(

10 avr. 2017

Je bosse sur un bateau qui dispose d'une cloison "crash box" , suivi d'un puit aux chaines étanche, suivi d'un petit local technique (moteur guindeau, cordages, peintures...) étanche, suivi d'un poste avant avec porte étanche ...résultat : on peut se taper le quai à 15 nds sans risque...
Sans en arriver là en plaisance, on peut imaginer un compartiment avant étanche (sur mon fifty, le puit aux chaines est séparé du poste avant par une cloison etanche) et une cloison de la cabine avant dotée d'une porte étanche fermée à la mer. Il s'agirait aussi d'élaborer un compartiment étanche autour de la fixation de quille...
Sur mon bateau j'ai bossè pour rendre le naufrage par choc avant ou talonnage impossible .

10 avr. 2017

@Rigil, quand on a travaille en mer on est toujours surpris par le peu de cas que la reglementation et nos architectes apportent a la securite des navires de plaisance.
Tes remarques vont exactement dans le bon sens. J'y ajouterais une cloison arriere en avant due (ou des) tube de jaumiere et de la sortie d'etambot. Les inondations par les avaries sur arbre d'helice ou safran(s) arrivent regulierement.
Pour moi ces dispositions devraient demarrer a 12m de longueur de coque.
Ensuite avec l'augmentation de la taille, vers les 15-16m des dispostions supplementaires pourraient s'appliquer comme une salle des machines etanche a l'eau et au feu et une seconde cloison etanche arriere.
Le but est que l'architecte doit demontrer qu'un envahissement partiel d'une section du navire ne le condamne pas irremediablement.

10 avr. 2017

pourquoi 12 mètres, j'imagine que c'est une question de place mis ça voudrait dire qu'en dessous on ne mérite pas d'être en sécurité ?

10 avr. 2017

Pourquoi 12m? La reglementation existante fait deja une difference entre les +12m et les -12m. Ensuite comme tu le dis il est difficile sur un -12m de proposer des cloisons etanches avant et arriere.
La securite intrinseque des voiliers de -12m est plus delicate car il y a une grosse pression pour optimiser le volume interieur qui va de la pointe de l'etrave au tableau arriere.
Une crash box d'etrave (puits a chaine) qui se prolonge sous la flottaison est facile a implementer au moins a partir de 9m.
Ensuite comme pour les grosses unites le facteur premier de securite en envahissement partiel est de limiter les effets de la carene liquide. Il faut pour cela des cloisons partielles qui montent bien (+30cm) au dessus de la flottasion (calculee en mode degrade).
De telles demie-cloisons devraient entourer le tube de jaumiere et l'etambot.
En dessous de 9m, il reste l'insumersibilite.
En gros on pourrait definier des classes de securite a la conception: 0-9m puis 12m et enfin 16m. Au dessus de 24m on tombe dans la grande plaisance qui est deja reglementee.

10 avr. 2017

Merci !

16 avr. 2017

Altair2

je reviens sur les carénes liquides dans le cas d'une voie d'eau .

il n'y a pas de carenes liquides dans ce cas mais perte de flottabilité (poussée d'Archimède) et monté du centre de carene qui va se rapprocher du centre de gravité donc le bras de levier de redressement va alors diminué

10 avr. 2017

Je peux vous dire que nos tüpperwares ne sont pas si fragile que ça.
Pour m'être foutu dans les cailloux l'été dernier au nord de Vulcano de nuit à environ 5 kts au moteur et sous pilote. Je m'étais assoupi et le choc a été assez violent j'étais tranquillement assi à l'arrière du cockpit et je me suis retrouvé projeté à quatre pattes en tapant la barre à roue au passage, ma lampe torche que j'avais à la main a continué jusqu'à l'avant du cockpit. Ça réveille mais après il faut se remettre la tête à l'endroit et c'est là le hic. Ce n'est pas facile de faire les bonnes actions quand on vient de se réveiller.
Enfin bref le temps de retrouver la lampe dans le noir et de descendre voir s'il n'y a pas d'eau dans les fonds les boulons de quille et de revenir remettre en route et en marche arrière boum le bateau avait du pivoter pendant que j'étais en bas crac mère le safran qui tape dans une roche un petit coup de marché avant et j'attendus le bruit suivant qui ne viendra pas. Ouf je suis sorti je vérifie le tubes de jaumière pas d'eau recherche ouf .
Ensuite pas très rassuré j'ai hésité un moment en tournant dans le coin entre aller à Lipari ou rester à Vulcano finalement après m'être mis les idées au clair j'ai décidé d'attendre un peu dans le coin au pire si ça s'aggrave je me remets à la côte au même endroit pour ne pas couler pour de bon.
Bref après une bonne heure à tournicotter à vérifier les fonds le tube de jaumière je décide de partir au mouillage de Vulcano c'était juste à côté.
Une fois mouillé il faisait jour je prends mon petit déjeuner toujours pas très rassuré.
D'un coup je vois un type qui faisait le tour du mouillage à la nage peut-être un heossien je l'appelle quand il approche et lui explique ce qui m'était arrivé il a aussitôt plongé pour constater les dégâts. Résultats rien q'un petit morceau qui avait sauté dans l'angle arrière du safran et quelques traces de frottements sur le bulbe de quille. Inutile de vous dire que j'étais aux anges, je me demandais quand le bateau allait se remplir d'eau.
Je tiens encore à remercier ce monsieur si des fois il lisait ceci.

Inutile de vous dire comment je me suis fait un debriefing tout seul de ma connerie mais plus tard.

10 avr. 2017

Quand on analyse la dynamique d'un choc sur un voilier, il faut distinguer les chocs horizontaux, les chocs verticaux, la vitesse et bien sur l'endroit de l'impact (quille ou etrave)
- Le meilleur cas est un choc horizontal sur la quille. 40% de la masse du voilier est a cet endroit, donc 40% de l'energie ne se transmet pas dans la structure du voilier, le reste de l'energie se dissipe par le salut du voilier c'est a dire un bref coup de tangage. La liaison quille-coque encaisse 20% environ de l'energie du choc. En general cela passe sans degat.
- Le pire cas est le choc vertical, passage d'un seuil avec un peu de houle par exemple. La on casse tout tres vite. La encore 40% de l'energie passe au niveau du lest qui tape en direct, la liaison quille coque va absorber les 60% restant. Pour cela la coque va se deformer elastiquement de 2 a 3cm et ensuite elle commence a casser.

- Un choc horizontal avec l'etrave contre un quai est assez mauvais 100% de l'energie passe au point de contact (etrave) qui n'a d'autre solution que de s'ecraser de 10 a 30cm pour absorber l'energie. La liaison quille coque prend a elle seule 40% de l'energie avec un fort bras de levier, la coque va se deformer elastiquement et peut casser alors que la quille n'a rien touche.
- dans ton cas tu decris un choc horizontal sur la quille qui est l'un des plus favorables. Tant mieux!
- Bien sur comme sur la route, la vitesse est un facteur aggravant au carre. A 4nd il y a 16 fois plus d'energie qu'a 1nd. Dans les coins mal paves c'est bien connu on y va sur la pointe des pieds...

10 avr. 2017

Vers l'an mille les jonques chinoises étaient déjà conçues en sections étanches et l'on passait de l'une à l'autre par une écoutille ouverte sur le pont. Elles étaient quasiment insubmersibles. Une idée qui s'est un peu perdue.

13 avr. 2017

Ce système permettait de construire avec des bois communs, sans nécessiter d'avoir de grandes longueurs (exemple pour la quille), difficilement si ce n'est impossible à trouver.

Les navires avaient de fait une structure tridimensionnelle et des tailles inconcevables par les techniques alors en vigueur en Occident.

Le sujet est bien développé dans un des chapitres du livre "Les découvreurs" de Daniel J. Boorstin.

Ayant un groupe en 220 je me demande si une pompe de vidage de cave ne serait pas une bonne idée ...

11 avr. 2017

La seule pompe qui marche encore dans des conditions d'envahissement, synonyme de multiple objets flottants, c'est une grosse pompe a membrane.

11 avr. 2017

une centrifuge (sans clapets) est a mon avis plus adaptée.

Une crépine de protection est bien sur importante.

11 avr. 2017

Attention Hubert il faut qu'elle soit auto-amorçante sinon peaux de balle.
C'est à dire avec entrée et sortie en latéral comme nos pompes à eau de mer de nos bateaux.

11 avr. 201711 avr. 2017

L'idéal serait d'avoir à bord une motopompe de qq dizaines de m3/h donc indépendante du circuit électrique mais encombrante pour un voilier de taille moyenne.
A la SNSM yzon ça en général...

11 avr. 2017

La seule fois que j'ai vu une moto pompe utilisee en pompage d'urgence sur un ferry en train de couler, rien ne marchait au niveau des flexibles et des joints. A tel point que le commandant est aller s'echouer sur une plage d'un ilot dans le detroit de Malacca avec 120 personnes a bord en pleine nuit et 25nds dehors. Le pont avant etait sous l'eau. Grand souvenir car a 10mn pres j'allais au bouillon...

11 avr. 2017

Évidemment, avec la pompe, il faut avoir les tuyaux, les raccords, le carburant et l'huile.
Perso, je peux dire que ça a sauvé mon bateau.

11 avr. 2017

Oui c'est tout le pb du matos de secours, il faut qu'il reste en état et opérationnel alors qu'il ne sert jamais...c'est pourquoi je pense que trop de sécu tue la sécu, il faut le stricte nécessaire et selon les conditions de nave et les risques, pas plus...

11 avr. 201711 avr. 2017

Et moi c était sur une vedette surchargée de plongeurs et de matos qui avait fait de l'eau (trop) dans le temps frais par les vide-vite du cockpit, angoissant mais efficace!
Ce devait etre du côté de l'îlot Amédée connu des ultramarins pour son phare (pas la vedette!)...

11 avr. 2017

j'ai tourne dans ces jolis coins...

11 avr. 2017

ce qui serait bien c'est d'avoir une pompe attelée au moteur ,ça ça debite ...

11 avr. 2017

Oui, mais faut un dispositif d'embrayage-débrayage.
Il existe des pompes centrifuges montées directement sur l'arbre d'hélice et qui peuvent tourner à sec sans pb. Ça me paraît une excellente solution si on a suffisamment de place dans le retour de galbord pour la monter.

11 avr. 2017

Bon, mais avec ça on ne sait toujours pas ce qui s'est passé.

12 avr. 2017

C'est vrai qu'une pompe c'est bien quand on a une voie d'eau, un safran de rechange quand on le perd, un deuxième moteur sur un mono quand il tombe en panne, une voile de skysurf quand on détruit ses voiles etc... etc...
Va falloir avoir surtout de grands bateaux pour trainer le matos de secours :-D
Pascal :alavotre:

13 avr. 2017

Toi, en plus, il te faut un alambic de secours !
C'est pas ce qui est le plus pratique à ranger.

13 avr. 2017

Moi j'ai une montre, un Furuno, un lecteur carte pour cockpit, une clé usb pour Ordi, 2 tablettes (apple et samsung), 2 smartphones (un en secours, parfois plus)...Soit 8 au moins 8 GPS!...Ca va j'ai bon?

13 avr. 2017

Un compas de relevement au large! on peu prendre les cargos comme amer....
Tu confond avec le sex tent mais il faut avoir les films qui vont avec donc tablette ou ordi...

13 avr. 2017

Dans ce cas-là, tu fais une navigation de ta...iole ! Allez, à la Viking, un corbeau pour savoir si on approche de la terre, un seau d'eau et un petit piquet et en avant ! Faut assumer ses choix, nom de Zeus !!! :mdr: :mdr: :mdr:

13 avr. 2017

Je rajoute un sondeur...

13 avr. 2017

ah j'oubliais le gps de mon porte clés

14 avr. 2017

juste UNE carte..Il faut toujours rester dans le même coin...

13 avr. 2017

et sans compter les multiples gps et toute l'electronique pour ne pas se "perdre"

13 avr. 2017

tout cela c'est pour s'amuser a bord pour ne pas s'ennuyé ,mais ça ne sert a rien !!!

pour naviguer il faut juste une carte marine ...un compas de relevement ,une regle , c'est tout ...

le reste est gadget

13 avr. 2017

Non non, détrompes-toi, c'est pas si grand que ça Yves mais c'est plutôt ce qu'il faut ramener pour en fabriquer qui commence à prendre de la place :heu:
Du coup je préfère ce qui à déjà été alambiqué et l'avantage c'est que lorsque c'est but, ça fait de la flottaison supplémentaire si tu remets les bouchons et niveau sécurité, y a pas mieux :cheri:
Pascal :alavotre: :alavotre:
.

13 avr. 2017

bjr,
la majorité des voileux veut aller de plus en plus vite sur des voiliers de plus en plus légers ,coque en composite ,carbone,kelar,strip planking exct...,
lest en forme de torpille ,basculant ,hydrofoils,
safrans suspendus sur palier auto aligneur exct...
tout ça c'est bien ,ça fait marcher le commerce
mais une coque avec une quille semi longue avec un angle d'attaque faible ,construite avec une épaisseur raisonnable de polyester sans trop de mat montera sur un container à 5nds voire un rocher sans dégâts mettant la sécurité de l'équipage en jeu ..
faire 120mn par jour me semble une bonne moyenne on ne se fatigue pas trop , le matériel ne souffre pas ....et on dort tranquille ....,
le bois c'est fragile et d'une autre époque à part les composites .
alain

13 avr. 2017

oh non on peut dire tout ce que l'on veut du bois ,mais c'est tout sauf "fragile" il suffit de voir les nombreux chalutiers en bois que l'on construits encore

monter un rocher ou un container à 5knts, sans dégâts? Ca relève du fantasme...

13 avr. 2017

2 exemples.
J'ai tapé une ferraille à 6 nœuds (waterway Floride) bateau bloqué presque net , équipage déséquilibre . L'impact était à 3cm du bas de la quille , juste un enfoncement de 2 cm car voilier en acier avec un gros tube pour le bord d'attaque de la quille.
Un voilier en plastique tape à grande vitesse ( courant) une roche sur une rivière mal cartographiee ( Guyane) : quille arrachée , mais il a réussi à rester droit jusqu'à la mise au sec.
Il y a toujours une part de "chance" dans un impact, mais le matériau fait la différence.

13 avr. 2017

combien de melody on tapé des rochers sans dégâts apparents ?
alain

13 avr. 2017

fait contre un mur sous marin à 50 cms de profondeur

bateau rien

moi , douleur à l'épaule pendant quelques jours après avoir été projeté contre le roof

13 avr. 2017

J'ai un bateau récent de grande série industrielle avec un safran suspendu sur palier autoalignants, une coque fine (10 à 15 mm maxi) avec des contremoulages partout, une quille rapportée en T avec bulbe, une étrave verticale, aucune cloison étanche, ... La documentation (à laquelle personne de raisonnable ne peut croire) renseigne un déplacement de 6,3 tonnes.
Et pourtant, à la dernière pesée à la grue mettait mon 35 pieds à 7,4 tonnes sans le mat, sans l'eau douce et sans la sécu (comptons 500 kg de charge en moins qu'en navigation).

Bref, pas loin de 8 tonnes sans l'équipage... pas vraiment léger mais par contre assez rapide. Donc, il faut pas croire que les modèles actuels "ordinaires" sont nécessairement légers.

13 avr. 2017

C'est peut-être aussi le chantier qui n'a pas suivi les préconisations de l'archi.

13 avr. 2017

c'est un sacré archi celui qui a fait ton bateau , incapable de calculer le poids de son bateau ??? 17% d'erreur !!!

13 avr. 2017

et alors l'archi il fait quoi , il ne contrôle pas ? et avec 1tonne en plus comment fait-il pour calculer la stabilité ? il s'en fout

13 avr. 2017

donc fais très attention quand tu dépasses 6/7 kt un arrêt brutal peut se terminer par un naufrage ..
alain

13 avr. 2017

Bonjour, j' ai talonné à 7 nds sur une épave non cartographiée avec un Armagnac GTE, bateau arrêté net et équipage propulsé contre la cloison de descente avec des bleus.
Pas de voie d' eau MAIS la pièce de quille et les trois varangues arrières étaient cassées!
Gorlann

13 avr. 2017

J'ai talonné à 8 knts en Selection, pas de voie d'eau, fait près de 500 milles pour l'emmener en chantier.
mais de mémoire 400 h de travail derrière ;-)
varangues, cloison centrale, fond, ...

16 avr. 2017

Calculs aux elements finis en assistance, on se rend compte qu'il est (quasi) impossible de ne pas casser au moins une varangue sur un choc de quille frontal au dela de 5 a 6nds grand maximum.
Une crash box de 20 a 30cm sur la partie avant basse de la quille ameliore beaucoup les choses et n'est pas difficile a concevoir. Cela devrait faire partie de la securite intrinseque de nos navires.

16 avr. 201716 juin 2020

6 nœuds dans une tête de roche.
Les quilles sont moulées avec la coque.
La structures n'a pas bougé mais la quille s'est enfoncée et a fait un peu crash box (il y avait un vide a cet endroit là)
Pas de voie d'eau, blessure a la main dans l'impact (projeté contre le roof), la vaisselle en verre en petit morceaux tassée a l'avant des équipets!
2,8 K€ de réparation...
Jef

On peut penser que du fait que ce soit un biquille, le bateau va pivoter au moment du choc sur une quille seulement, amortissant un peu le choc.

Mais costaud tout de même le Biloup !

17 avr. 2017

La quille est courte et longue ce qui diminue le bras de levier au niveau de la coque. CLe Biloup est ce qu'on appelle un ecraseur de crabes, capable de jouer avec les crabes sans trop de degat.

20 avr. 2017

C'est ce qui me rassure sur les bateaux que j'ai eu (F35 et Dufour 40) en version PTE:
quilles moins profondes, plus longues sous la coque (donc + de points d'ancrages sur les varangues) et inclinaison du bord d'attaque pour amortir au mieux en cas de choc accidentel.
Certes les performances sont un peu moins bonnes et ce n'est pas non plus la panacée, mais AMHA cela reste un très bon compromis pour la sécurité la répartition des efforts et la solidité du bateau.
J'avoue ne pas être très rassuré quand je vois certaines quilles modernes très profondes, étroites et verticales avec leur bulbe en "T" .
En pure régate pourquoi pas, mais en croisière....

Phare Saint-Louis, situé sur le musoir du môle Saint-Louis à Sète

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