Marseille, la bataille du port.

Fidèle à son principe de qualité, France Culture nous propose un podcast sur l'histoire du port de Marseille à travers les enjeux actuels, en donnant la parole aux dockers, aux lamaneurs, aux activistes écologiques, en confrontant les points de vue divergents avec quelques éclairages historiques.
, et qui fait partie d'une série de 4 épisodes sur l"histoire des croisières.

Concernant cette série qui vaut vraiment le détour:

Le 1er épisode parle de la naissance des croisières, du passage de transport de paquets au développement du tourisme bourgeois, de sa popularisation auprès des grandes masses puis de sa reprise en main par le modèle économique américain avec le tournant de "la croisière s'amuse".

Le 2nd épisode est celui concernant Marseille.

Le 3 ieme nous explique l'internationalisation des équipages en faisant le focus sur les Philippins et les Mauriciens,

Le 4ieme relate l'experience du naufrage. Paradoxalement c'est l'épisode le moins factuel et qui laisse le plus de place aux émotions et à l'introspection.

Encore un grand merci à France Cul !

(Oui Yann, dès que j'ai 30mn dispo je les bascule sur le dossiers podcasts avec les autres.)

Bon dimanche.

FJ

L'équipage
3j

Pas beaucoup de réactions/contributions sur ton post et c est un peu dommage (ou alors c est juste du retard à l allumage).
Ce podcast est vraiment intéressant avec un traitement non polémique de ce sujet relatif à l économie croisieriste.
J ai été assez sidéré cet été en escale à Stornoway aux Hebrides extérieures, puis Lerwick aux Shetland par la place prise par ces immeubles flottants, tant par l encombrement des infrastructures portuaires que par le déferlement à terre des touristes à un rythme effréné. Pour peu que deux ou trois de ces croisieristes fassent escale simultanément, c est l équivalent de la population locale qui débarque pour quelques heures et envahit les boutiques de souvenirs désespérément standardisés et moches. Ce tourisme de masse contribue sans aucun doute à une certaine forme d économique locale (c est assez bien exposé dans le sujet sur Marseille) mais franchement on atteint vraiment les limites supportables de la société de consommation.

Plus loin au nord, arrivé au Svalbard on est à nouveau frappé par la fréquence de ces "verrues" flottantes. Certes et heureusement, tous les fjords ne leur sont pas accessibles et je crois que les autorités locales ont fortement limité leur nombre pour des raisons de sécurité. Mais en quittant Longyearbyen, j ai compté pas moins de 5 de ces unités à quai ou en.mouillage d attente...
Il y a quelque temps, un collectif à Douarnenez s est mobilisé pour manifester lors du débarquement des passagers des bateaux de croisière mouillés en baie (de taille relativement modeste comparé aux monstres croisés en Ecosse et Shetland). Je ne partage pas vraiment ce mode d action mais je reconnais qu il met le doigt sur une vraie question qui est le choix des options pour le développement d une économie littorale durable...

Butt of Lewis, Hebrides Extérieures .

Phare du monde

  • 4.5 (70)

Butt of Lewis, Hebrides Extérieures .

2022