Marinisation moteur Hybride Toyota

Un moteur fixe essence ?...😱
L'interet de ces moteurs n'est valable que pour les voitures : aider à l'accélération à monter à la vitesse eco, faire quelques centaines de mètres à l'électrique, se recharger en descente et au freinage.
Bref, pas gros interet en marinisation, là ou l'essentiel de la puissance electrique sera fournie par le groupe électrogène essence (le moteur)
De plus, très complexe à mettre en œuvre ce moteur : énormément de capteurs et d'électronique, une boite CvT...
Bref, si on veut être a la mode et faire de l'"hybride" il vaut mieux se payer un groupe électrogène puissant diesel, un gros pack batterie et un moteur elec...ça existe.
Consommation/,prix au mille similaire au diesel classique.

Oui c'est ce qui me rebutais en fait :l'électronique comme je ne connais pas du tout ces moteurs
Il y a une société néerlandaise qui propose des kit hybride a accouplé au diesel inboard
Alors je m'étais dis ....

Pas compris l'objectif ....

A regarder de loin c'est un bête moteur thermique accouplé a un moteur électrique j ai pas fait saint-cir mais jusqu'à la y a rien de bien sorcier c est après que le vent se leve

Kiwi29 je veut bien entendre ne rien y connaître en moteur hybride
Mais je pense que tu n'as pas lu non plus ce qui est proposé. Par cet entreprise:
C'est un moteur électrique compact et refroidi par eau, qui peut être utilisé à la fois comme entraînement et comme générateur. Le moteur est tellement enveloppé qu'il gère efficacement la tension / le régime dans les deux modes pour un rendement élevé.

CONVIENT À LA PLUPART DES DES MODÈLES DE MOTEURS À COMBUSTION
Parce que le moteur est petit et compact avec différents supports de montage, il peut être utilisé en combinaison avec presque tous les moteurs à combustion interne. Nous avons des supports standard pour des marques telles que Yanmar, Volvo, Vetus et bien d'autres.
Il a donc kiwi29 effectivement une
FONCTION GÉNÉRATEUR
Le Combi Hybrid est conçu pour pouvoir tourner à la même vitesse qu'un moteur thermique. Pendant que le moteur à combustion fait son travail, le Combi Hybrid convertit la puissance qu'il génère en énergie pour la batterie.

Tout est dis sauf le prix
Donc je reposé ma question autrement sommes nous plus bête qu un néerlandais et ne pouvons nous pas réutiliser un moteur déjà hybridé assez simplement en le marinisant ?

Ça permettrait d'avoir une redondance sur la propulsion avec un moteur électrique et un moteur thermique
-d'avoir un hydrogènerateur (fonctionne comme un alternateur d'arbre ) sous voile
-d'avoir un groupe électrogène quand le moteur thermique est en route
-d'avoir et une plus faible consommation de gazoil puisque accessoirement c'est le but
Et accessoire un moteur plus silencieux et plus autonome

D'autant qu'il,tourne à l'essence ...:)

Je suis peut être en avance sur mon temps
Tans pis la réponse à ladi-c était peut être celle qu'il fallait retenir

Greenline hybride fabrique des bateau électronique
(Après tout pourquoi réfléchir si on peut payer)

Autre question pour le hollandais : il faut être sûr que la sortie de l'inverseur puisse tourner à vitesse élevée à vide, ce n'est pas le cas de tous. Avec un alternateur d'arbre (j'en ai un) la vitesse est modérée.

Des hybrides ? Tu ne confondrais pas avec la génératrice placée entre moteur et inverseur ?

Merci pour le lien. En 2009 c'était donc des batteries plomb, difficile de faire de l'hybride avec du plomb.

Un des pb des batteries au plomb, c'est qu'on ne peut pas utiliser leur capacité en totalité, donc il faut prévoir à peu près le double de la capacité nominale.

Fenwick aussi. C'était trop cher, car en bateau le principal intéret de l'hybride c'est la production d'énergie électrique sans génératrice.
Mais ça revenait bien plus cher que d'installer une génératrice.

Bonjour,

Contrairement à d'autres marques, un hybride toyota n'est pas un bête moteur thermique avec un moteur électrique.
Il n'y a pas de boîte de vitesse ni d'embrayage mais juste un différentiel avec sur les trois entrées/sorties du différentiel:

• le moteur thermique accouplé à un premier moteur/alternateur à aimants haute température.
• un moteur électrique à aimants haute température
• la sortie vers le différentiel des roues

Le moteur/alternateur à la sortie du moteur sert à démarrer le moteur thermique ainsi qu'à produire du courant électrique pour charger la batterie 120V et/ou faire tourner le moteur électrique pour la marche arrière ou la surmultipliée au delà de 35 km/h.

Mis à part le blocage mécanique mécanique de l'arbre de sortie quand on passe en mode Parking, tout le reste se fait électroniquement en continu. Par exemple, en marche arrière, on part au début avec le moteur électrique seul puis si la batterie n'est pas assez chargée ou si la vitesse augmente, le moteur/alternateur à la sortie du moteur fait démarrer celui-ci, sans à-coup, pour ensuite charger la batterie et fournir de l'énergie au moteur électrique qui doit tourner de plus en plus vite pour compenser la vitesse de rotation du moteur thermique qui entraîne le différentiel à l'opposé de la marche arrière.

Pour les passionnés, voici des documents qui expliquent pas mal de choses.

Ce qui est certain c'est que c'est inusable. Les taxis new-yorkais atteignent le million de km. En 15 ans, je n'ai eu aucun problème sur la motorisation et la batterie 120V de ma prius. On peut rouler sans souci dans 15cm d'eau ou s'il fait de l'orage. Ce serait bien que les motorisations et l'électronique de nos bateaux soient aussi robustes.

Oups ....
Les trois entrées-sorties du différentiel sont en fait : Le moteur thermique, la sortie vers le différentiel des roues couplée à un moteur-alternateur triphasé 500V AC de 50kW à aimant permanent , un deuxième moteur-alternateur 500V AC à aimant permament.

quand on descend les vagues, donc

L'idée n'est pas si mauvaise, en effet. Au regard de la puissance que j'utilise habituellement lorsque je marche au moteur, environ 10 chevaux d'après mes consommations, soit le quart de la puissance nominale, l'hybridation permettrait de tourner au diesel environ 3 fois moins longtemps avec un régime plus adapté aux spécifications du moteur, avec un meilleur rendement, moins d'usure (risque de glaçage des chemises à faible charge), et moins d'heures de fonctionnement moteur d'où augmentation de son espérance de vie. De plus il y a un gain global en confort acoustique et vibratoire car moins de temps avec le bruit du diesel.

En montage neuf, il me semble possible d'envisager de diminuer la puissance thermique, comme sur les voitures, car la puissance nominale est surtout utile durant les manœuvres, plus rarement peut-être pour se sortir d'un mauvais coin, et donc l'addition des puissances doit permettre de répondre à ces besoins pour une utilisation d'assez courte durée. Une économie non négligeable pour une nouvelle installation.

La consommation de gazole sur de longues périodes d'utilisation continue ne doit pas changer car le petit gain de rendement en diesel est pénalisé par les pertes générateur - stockage - moteur électrique, mais pour des utilisateurs revenant fréquemment à quai, la possibilité de recharge à terre peut avoir un certain intérêt mais au détriment de la communauté des usagers du port :-(

Par contre, si le concept me semble intéressant, je ne me vois pas personnellement investir aussi lourdement pour un bénéfice assez limité par rapport à mon usage.

Si je n'utilise que 10 chevaux, c'est que j'estime que la marche au moteur ne me sert que lorsque le vent ne me permet pas d'avancer à une vitesse acceptable, et dans ce cas une vitesse au moteur de l'ordre de 4 nœuds est pour moi tout à fait suffisante. Sur mon bateau de 12 m et 12 tonnes de déplacement je ne consomme à cette allure qu'au environ de 2 l par heure. Pour autant, je ne suis pas mécontent d'avoir un moteur de 40 chevaux, ne serait-ce que pour les manœuvres. Un sister ship de mon bateau était équipé d'un moteur de 25 chevaux et son propriétaire et architecte s'en contentait, néanmoins je reste sous-motorisé par rapport aux barèmes contemporains, excessifs à mon avis.

Je ne pense pas qu'il y ait un gain économique à attendre, effectivement, ni même un gain environnemental notoire. Je suis d'ailleurs assez critique moi aussi sur le développement des vélos électriques et autres engins de ce genre (voir des gamins sur ces engins me laisse perplexe, heureusement c'est parfois pour se rendre à la salle de sport... Le mien est toujours à propulsion purement humaine).

Comme je l'ai dit, je n'envisage pas d'équiper mon bateau de cette façon, mon moteur devrait pouvoir tenir jusqu'à la fin de ma carrière plaisancière vu le peu d'usage que j'en fait. Mais la réflexion sur le sujet m'intéresse. La possibilité de limiter la taille du moteur thermique et de réduire fortement son temps de fonctionnement pourrait me semble-t-il compenser en partie le surcoût de l'installation électrique. En revanche, je suis plutôt partisan de la simplicité des installations du bord et de la possibilité de se dépanner par soi-même, ce qui est peu compatible avec un tel choix, je l'accorde.