mai 2013 Guernesey. Un équipier disparu en mer, l’équipage libéré sous caution

www.ouest-france.fr[...]DMA.Htm

mercredi 15 mai 2013

Samedi, vers 22 h, une vague de travers a projeté à l’eau René Morvan, l’un des équipiers du bateau de plaisance « Le Jouvente », qui était assis sur le cockpit, dans le secteur du phare des Hanois.

L’équipage du plaisancier Le Jouvente a mis quatre heures avant de signaler la disparition de René Morvan.

Tony Pattimore, le maître du port de Saint-Peter, à Guernesey, n’en revient pas : « C’est la première fois de ma carrière qu’un équipage signale la disparition d’un des leurs quatre heures après les faits. »

Mauvais temps

Le bateau était parti de Dartmouth vers midi pour se rendre à Binic, son port d’attache, mais le mauvais temps l’avait contraint à envisager une halte à Guernesey. Il participait à une croisière au sud de l’Angleterre avec deux autres voiliers du club nautique de Binic.

Le skipper briochin du bateau Nicolas Hommey et les deux autres membres d’équipage ont indiqué avoir tenté par deux ou trois fois de lancer une corde à René Morvan qui criait et faisait des signes d’appel au secours. Sans succès.

D’après leurs déclarations, une vague plus forte l’a fait passer sous le bateau. Quand il a réapparu, il ne criait plus. Le bateau approchait alors dangereusement des rochers et l’équipage a manœuvré pour se dégager.

L’alerte donnée à Guernesey

Ce n’est qu’arrivé au port de Saint-Peter que l’équipage a donné l’alerte, soit quatre heures après que René Morvan est tombé à l’eau.

Un avion et plusieurs bateaux ont participé aux recherches de 1 h à 10 h dimanche. Aucune trace de René Morvan n’a été retrouvée.

La police de Guernesey a entendu le skipper et les deux équipiers. Ils ont été libérés sous caution et devront se tenir à disposition des enquêteurs.

Leur bateau saisi par les douanes, a été examiné par les enquêteurs. L’équipage est rentré en France hier par le ferry.

L'équipage
15 mai 2013
15 mai 2013

Merci de ne pas juger ces plaisanciers.

Il doivent être à cette heure bien malheureux.....

15 mai 2013

2 équipiers tombés a la mer un en transat , l autre dans le golf de gascogne ( la , mto maniable ) récupérés . Les drames arrivent vite . OUI pas jugé .Triste histoire de mer

15 mai 2013

comment ça ne pas "juger"

prevenir les autorités 4h apres l'accident , c'est du n'importe quoi !!! à bord il y a bien soit une vHF ,un telephone portable , des fusées etc....

dés que quelqu'un tombe à l'eau ,la premiere chose à faire et de donner l'alerte sans attendre 1 seconde ..quitte à l'annulé ensuite ...

4h apres IMPENSABLE ...

15 mai 2013

Tout à fait d'accord avec José.
La première chose à faire est toutefois de tenter de le récupérer, ce qui, de nuit et dans du mauvais temps, mobilise certainement l'équipage dans le stress, mais attendre 4 heures et l'arrivée au port pour alerter les autorités est tout de même incompréhensible. d'autant plus que Guernesey dispose de moyens de sauvetage important, incluant un avion avec système de repérage infrarouge qui opère régulièrement dans le secteur, souvent en coopération avec les moyens français.
Cela pose également la question de la responsabilité du skipper qui a laissé un équipier de nuit et par mauvais temps dans le cockpit et non attaché. Cela s'appelle une mise en danger de la vie d'autrui.

15 mai 2013

''Tenté par deux ou trois fois de lancer une corde''
C'est tout ?.?..invraisemblable !

15 mai 2013

" Cela pose également la question de la responsabilité du skipper qui a laissé un équipier de nuit et par mauvais temps dans le cockpit et non attaché. Cela s'appelle une mise en danger de la vie d'autrui. "
entièrement d'accord! encore un skipper " expérimenté ", c'est une honte d'agir comme çà. Dans le gros temps ils auraient pu être 2, c'est ma moindre des choses. Skipper complètement nul est irresponsable, ce qui ne l'empêche pas d'être personnellement entièrement responsable de la mort de son équipier.

15 mai 2013

le tribunal est ouvert ?

Oui, comme d'habitude.
C'est un peu normal : ce forum n'est occupé que par des marins portant en permanence gilet balise individuelle, qui ne sortent du carré que dument sanglés et, bien sûr jamais seuls, qui restent froids et efficaces devant les événements, qui disposent à bord de tout l'équipement "classiquetenetombantpasenpanne" comme des derniers perfectionnements de l'électronique, informés des moindres soubresauts de la météo comme des règles de la mer.

Des marins, quoi, pas des amateurs.

Il y a juste une chose qui me chiffonne, c'est que, autour de moi quand je suis sur l'eau je ne vois jamais de marins portant en permanence gilet balise individuelle, qui ne sortent du carré que dument sanglés et, bien sûr jamais seuls, qui restent froids et efficaces devant les événements, qui disposent à bord de tout l'équipement "classiquetenetombantpasenpanne" comme des derniers perfectionnements de l'électronique, informés des moindres soubresauts de la météo comme des règles de la mer.

Je ne vois que des gens normaux, qui agissent normalement et qui répondraient certainement aux situations de crise comme ils le peuvent.

Ce que je relève,, en ce qui me concerne, c'est que cet équipage a tout tenté, pendant qu'il était encore a portée, pour venir en aide à leur ami.
Je pense (j'espère) que c'est ce que je ferai aussi avant d'aller "téléphoner" pour demander du secours.

Mais je ne suis pas un marin portant en permanence gilet balise individuelle, qui ne sort du carré que dument sanglé et, bien sûr jamais seul, qui reste froid et efficace devant les événements, qui dispose à bord de tout l'équipement "classiquetenetombantpasenpanne" comme des derniers perfectionnements de l'électronique, informé des moindres soubresauts de la météo comme des règles de la mer.

Pour reprendre ce qu'a dit turlupine : "Merci de ne pas juger ces plaisanciers. Il doivent être à cette heure bien malheureux.....".

15 mai 2013

Tu veux dire Mayday pour un homme à la mer.

15 mai 2013

Page 9 du manuel de préparation du CRR :

Détresse : L'alerte, l’appel et le message de détresse sont émis, sur ordre du
commandant (ou du patron, ou du chef de bord), lorsqu'un navire ou une
personne est sous la menace d'un danger grave et imminent et a besoin
qu'on lui vienne immédiatement en aide.

Urgence : L'annonce, l’appel et le message d'urgence sont émis, sur ordre du
commandant (ou du patron, ou du chef de bord) pour signaler une urgence
concernant la sécurité du navire (demande de remorquage suite à une
avarie,...) ou d'une personne (blessé ou malade à bord, consultation
médicale...).

Dans le cas qui nous concerne l'HLM était bien une personne sous la menace d'un danger grave et imminent.

Bien sûr, par temps calme et avec une eau à 22°, c'est différent.

15 mai 2013

Bon, de toute façon, je ne pense pas que pour un HLM on me reprocherai d'avoir émis l'un pour l'autre.

17 mai 201317 mai 2013

Bonjour, aujourd'hui la priorité dans le sauvetage est la sauvegarde de la vie humaine; donc un HLM c'est MAYDAY sans se poser de question. Et effectivement c'est dès que la personne passe à l'eau. Si plusieurs à bord: un qui ne lâche pas des yeux la personne en détresse...

01 juin 2013

Hé bien la législation a changé! Maintenant c'est bien un mayday. Comme le signale le manuel téléchargeable sur le site de l'anfr page 32
www.anfr.fr[...]crr.pdf
De toute façon, çà ne change pas grand chose la forme du message, ce qui compte c'est d'avertir les secours rapidement et complètement.

A la place de "prétexte" je préférais "raison" ou "motif". La connotation fautive qui accompagne "prétexte" me semble abusive.

15 mai 201315 mai 2013

De toute évidence, soit tu n'as que peu d'expérience de la vie, soit tu n'as pas bien pris conscience de la notion d'aléa.
Dommage pour toi.

En ce qui me concerne, il m'est déjà arrivé, au cours de mon existence, de ne pas pouvoir faire ce que je voulais/devais faire parce que, tout simplement j'en étais, sur l'instant, matériellement empêché.

Tu es bien intransigeant dans tes a priori à l'emporte pièce. :litjournal:

15 mai 2013

Et si la VHF était tombée en rade 1/4 d'h plus tôt ? Sûr que c'est un vrai coup de pas d'bol impensable, mais pas moins que de penser que l'équipage s'est fait chauffer du café en attendant que leur copain remonte à bord.

Encore une fois, on n'a aucun élément qui permette de décider que l'équipage à fait preuve d'incompétence, pas plus que de preuves de sa compétence. Il y a enquête, c'est pas pour divertir les fonctionnaires. Encore moins les internautes.

Cher écumeur, le CV que tu énonces m'indiffère totalement.
Je peux juste en déduire que, si c'est effectivement le tien, si il ne t'es rien arrivé durant tout ce temps, c'est soit que tu n'as finalement fait que peu de choses, soit que tu as eu la chance de ne pas te trouver le mauvais jour devant la mauvaise combinaison d'événement qui se termine mal.

Sur le plan des a priori, je suis au regret de devoir t'informer que tes propos ci-dessus sont la démonstration que tu en es confit.

Je ne vois pas ce qui te permet de faire ce genre de déduction.

Dans le cas évoqué, je retiens que, ni toi, ni moi, ne disposons d'une quelconque donnée permettant de déterminer pourquoi cet homme est parti à la mer, pas plus que sur l'enchainement événementiel et psychologique concomitant.

En ce qui me concerne, quand je ne sais pas : je la ferme et, surtout, j'évite de gonfler mes petits biceps en donnant des leçons de bonne conduite.

Un homme est tombé à l'eau, il est mort, le reste n'est pas notre affaire.

Effectivement, tous les commentaires ne sont que gloses inutiles.
:litjournal:

17 mai 201317 mai 2013

"La réaction des autorités de Guernesey indique plus qu'un doute sur l'attitude du skipper!"

Non! la réaction est la procédure. Ni plus ni moins.

15 mai 2013

Il est facile d'ironiser, mais sans tomber dans l'excès, utiliser le harnais ainsi que la longe et les lignes de vie qui vont avec pour une navigation de nuit dans le mauvais temps relève tout simplement de la sécurité de base. Bien sur, il y a tous ceux qui sont plus malins que tout le monde et ne s'attachent jamais sous des prétextes divers.
Par ailleurs, on comprend que les équipiers aient tenté le maximum pour récupérer leur collègue, mais lorsqu'ils ont quitté les lieux pour faire route sur St Peter (toute la côte sud de Guernesey, ce n'est tout de même pas le bistrot d'en face), cela justifiait un Pan Pan sans attendre l'arrivée au port plusieurs heures plus tard.
La réaction des autorités de Guernesey indique plus qu'un doute sur l'attitude du skipper!

15 mai 2013

En théorie, un HLM c'est bien un pan pan

15 mai 201316 juin 2020

Lorsque j'avais passé mon CRR, ils nous avaient indiqué que c'était un Pan Pan car l'HLM ne concerne qu'une personne et n'est pas de nature a remettre en question la sécurité du navire et de ses occupants. En revanche, on nous avais précisé que l'ASN codifiait l'HLM comme Mayday...
Peut-être a-t-on fini par s'accorder sur un seul type de message...

Dans les faits tout le monde passerait un Mayday.

Pour info, le doc de l'UNAN indique Pan Pan...


17 mai 2013

Tu peux même annoncer :
coucou, y a un homme à la mer.
Ce sera traité de façon identique à un mayday.

15 mai 2013

Je maintiens "prétexte" à moins que tu ne préfère "fausses raisons"!
L'HLM est sans doute le plus grave accident qui puise arriver à bord.
De nuit et encore plus par mauvais temps, la récupération est plus qu'aléatoire, sauf qu'un gilet gonflable à porter en permanence (se supporte très bien, même en t-shirt) et une lampe flash améliorent la probabilité de récupération. L'HLM par mauvais temps ne trouve pas de portance dans l'eau agitée et pleine de bulles d'air. Il se noie donc très rapidement car ne parvient pas à se maintenir à la surface.
Donc éliminer le risque en étant amarré COURT pour empêcher de passer par dessus les filières. Toutes les "raisons" pour ne pas le faire ne sont donc que prétextes; Prétexte = "raison alléguée pour dissimuler le vrai motif d'une action" (Robert).

15 mai 2013

Justement, le fait de porter un gilet gonflable et de s'attacher aide à limiter les aléas, sans risquer d'être empêché matériellement!
Quant à l'expérience de la vie, certains ici qui me connaissent peuvent témoigner que je suis loin (hélas!) d'être un perdreau de l'année avec "seulement" une quarantaine d'années de pratique de la mer dont 28 comme chef de bord dans une association puisqu'il faut décliner les éléments de son CV pour être crédible à tes yeux!
Je n'ai pas d'a priori à l'emporte pièce, mais je suis conscient des risques que nous courons sur l'eau et des moyens d'en parer un certain nombre. On est tout de même en droit de s'étonner que cet équipage, même traumatisé par cet accident évitable n'ait même pas pensé à utiliser sa VHF et je pense que, logiquement, la justice de Guernesey va probablement se pencher non pas sur la survenance de l'accident mais sur le fait de ne pas avoir alerté les secours immédiatement.

16 mai 2013

Je déduis de ce commentaire que tu passes ton temps maritime dans la tempête et que tu fais face quotidiennement à des situations exceptionnelles.
Donc en comparaison du très grand marin que tu sembles être, je n'ai rien fait d'extraordinaire, sinon regarder la météo avant de partir et rester au port si elle est mauvaise, m'attacher lorsque les conditions l'exigent etc...
Dans le cas évoqués, je retiens seulement que si l'équipier avait été attaché, il serait à ce jour avec les siens, ce qui semble me donner raison et que l'équipage n'a pas alerté immédiatement les autorités par un appel Pan Pan ou Mayday. Ils ont repris leur route tout simplement. Tous tes commentaires ne sont que glose inutile.

15 mai 2013

non, Stp2, pas le tribunal; moi j'ai plutôt l'impression qu'ils sont déjà jugés et condamnés; c'est le peloton d'exécution qui fourbit ses armes....

15 mai 201315 mai 2013

Ouais, qu'on le pende, qu'on le passe par les armes, ce salaud, cet irresponsable, cet amateur, ce sale type!

La promptitude de certains à juger les faits d 'après un communiqué de presse m'a toujours, et me laissera toujours pantois!

Je n'aimerais pas être l'accusé devant un tel jury.
A quoi bon ajouter l'opprobe au malheur ?

15 mai 2013

Il faut simplement tenter de comprendre et retenir les leçons qui ne manqueront pas .

15 mai 2013

Juger : les tribunaux sont faits pour ça, et ils le font probablement mieux que les internautes des forums.

Analyser : oui, ça, les internautes des forums peuvent, et même doivent le faire, pourvu qu'on aie tous les éléments pour le faire. Parce que c'est vrai qu'un article de presse, c'est peu, comme éléments... Et curieusement, les mêmes qui critiquent souvent l'incompétence des journalistes, dans certains cas s'en contentent curieusement !

15 mai 2013

coclusion provisoire : les plaisanciers sont tous des c...
-les uns apellent leures mères quand il sont en panne de gazol à portée de trois coups de godille
-les autres qui n'apellent pas quand un pote est dans la patouille .......

:oups:

15 mai 2013

Quand on voit tout l'argent qu'on dépense dans les bateaux, y compris pour la tenue à jour de nos équipements de sécurité, cette triste affaire me conforte dans le choix d'avoir une PLB.

Le prix que ça coûte n'égalera jamais la vie d'un homme.

CaptainRV

15 mai 2013

Je ne sais plus trop où j'ai lu cela, mais la procédure est très claire dans mon esprit.

Si quelqu'un tombe à l'eau, c'est un MAYDAY immédiat.

Même si les conditions sont clémentes.

Même si l'équipage se sent parfaitement capable de récupérer la personne tombée à l'eau.

15 mai 2013

pour avoir suivi des stages sur le sujet organisé par le Cross et la SNSM pour eux c'est clair :
un HLM c'est immédiatement un Mayday car toutes les minutes comptes , m^me s'il est recupéré par l'équipage il peut tres bien etre en hypothermie,en état de choc, ou declanché une crise cardiaque . Donc il doit etre examiné et evacué vers un hospital et ça ne peu pas attendre .

un hLM repecher n'est pas forcement hors de danger

15 mai 2013

De toute manière, même si on se trompe entre "Mayday" et "Pan Pan", le CROSS ou les Coast Guards gibis déclencheront les opérations immédiatement. Dans la cas présent, vu la proximité de Guernesey, un hélico aurait pu être sur zone dans la demi heure.

15 mai 2013

L'article est bien lège donc on peut pas vraiment savoir ce qui s'est passé, patience donc...
Mais en tout cas, les 4h avec tous les moyens de communication modernes disponibles à la plaisance (GSM, VHF, AIS, PLB, BLU, téléphone satellite, etc...) paraissent beaucoup.

15 mai 2013

par contre pourquoi la police de Guernesey a saisi le bateau et demandé une caution ???

15 mai 2013

Le probléme dans cet accident ne fût pas le repérage de l'homme à la mer qui est toujours resté visible mais sa récupération.
La situation s'est aggravée du fait qu'il ne portait pas de gilet de sauvetage.

15 mai 2013

Il est facile de juger sur un forum. Qui sait comment il réagirait dans une telle situation. Je pense qu'il y a eu plusieurs fautes commises mais accabler l'équipage ne sers à rien. Nous nous souvenons tous d' Eric Tabarly, non attaché quelles que soit les circonstances et la bien triste fin qu'il a connu.
Conclusion : Harnais, gilet et autres éléments de sécurité sont indispensables et pas que par force 10 en solo.

15 mai 2013

Une main pour soi, une main pour le navire.
E. Tabarly

15 mai 2013

c'est assez clair:
Tony Pattimore, le maître du port de Saint-Peter, à Guernesey, n’en revient pas : « C’est la première fois de ma carrière qu’un équipage signale la disparition d’un des leurs quatre heures après les faits. »
et quand on est 4 à bord, par mauvais temps de surcroit, la moindre des choses c'est d'être au moins 2 dehors!

15 mai 2013

Je me souviens plus , pour Tabarly qu a fait l équipage ??

15 mai 2013

Il n'est pas inutile de rappeller qu'il naviguait avec un couple d'ami ainsi qu'un photographe.
Personne de formé a bord a la voile ni même a la manoeuvre HLM. Vhf portable dont la batterie était faible. C'était le plus grand des marins mais détestait tout matériel électronique.

15 mai 2013

Les amis de Tabarly ?

15 mai 2013

La femme était vendeuse de pâtes et le mari dentiste. Il y avait aussi un lieutenant de vaisseau a la retraite et un photographe.

16 mai 2013

Tout ce que j'ai pu trouver c'est qu'ils étaient de Chamonix et qu'ils faisaient du ski avec Eric. Il y a un récit des derniers instants d' Eric, sur google tapez : Grasset Heimermann Tabarly. Tout y est raconté. Bonne lecture.

16 mai 2013

D'après l'article de Heimermann, je pense qu'ils n'avaient jamais navigué avec Eric. Le Lieutenant de Vaisseau ainsi que son ami photographe était les seuls à savoir " naviguer ". Le Lieutenant de Vaisseau n'avait que très peu pratiqué la voile. Je ne vois aucun intérêt à faire de la désinformation. Je cite juste les quelques lignes que j'ai pu lire sur ce tragique accident.

15 mai 2013

Mea Culpa.

15 mai 2013

Pen Duick marchait au portant dans du 7B.
Ils ont tenté le demi tour pour revenir au moteur sans grand effet car le moteur de Penduick n'est pas très puissant. Par ailleurs, ils n'ont pu envoyer de Pan Pan ou Mayday efficace car ils n'avaient qu'une VHF portable. On connait l'aversion de ET pour moteurs et matériels électroniques. Ce n'est qu'au matin qu'ils ont pu donner l'alerte.
Il nous a tous laissés orphelins.

15 mai 2013

"Personne de formé a bord a la voile..." Quand on connait l'identité de ses amis équipiers, c'est de la désinformation...

16 mai 2013

Il serait aussi honnête de préciser que toutes ces personnes naviguait depuis plus de 40 ans en particulier avec lui.

15 mai 2013

même si on peu suposer des imprudences au minimum, évitons effectivement de juger sans avoir tous les éléments et en particulier avaient-ils une VHF ? Qui n'est toujours pas obligatoire dans toutes les catégories en France en 2013 !!
Et la loi de murphy ne se verifie malheureusement que trop souvent .

15 mai 2013

dans l'article de OF papier, le capitaine de port de Guernesey précise qu'il y avait une VHF à bord en état de marche.
Les abords des Hanois avec vent et courant deviennent rapidement délicat, l'article parle de 400m, c'est vraiment très près.
Attendons plus de précisions

15 mai 2013

Calypso2:
par contre pourquoi la police de Guernesey a saisi le bateau et demandé une caution ???

Parce qu'il y a un doute sérieux sur le déroulement du drame .l' histoire de dire qu'ils ont fait tout ce qu'ils pouvaient ne tient pas debout ( aucun appel à la VHF ) .
Depuis quand n'est il plus à bord ? Depuis le début de son quart ou depuis une minute ? Le temps entre la découverte de l'homme à la mer et l'arrivée au port est trop longue .
( Y aurait il eu entente entre l'équipage pour relater les faits ?)

Et s'il y a doute une enquête est ouverte .

1° hypothèse :
L'homme passé par dessus bord était seul de quart et lorsque le tour du suivant est venu, le réveil de ce dernier a sonné ou il s'est réveillé en trombe: meerrde il est où le René ? Le temps de réveiller tout le monde de mettre en place les recherches ils ont zapper l'appel aux secours .Je ne le souhaite à personne mais agir vite et bien dans de tel circonstance n'est pas donné à tout le monde .
Mais j'y crois pas, les quatre membres de l'équipage naviguaient souvent .

2° hypothèse :
Si l'histoire est vrai qui peut me dire qu'il est très facile de remonter un homme à bord ??? Donc qu'ils soient tous en haut pour aidez à hisser la personne ne me semble pas idiot : 1 à la barre et 2 pour le hisser ça me semble pas de trop .

Et pour finir sur une note encore plus sévère je souhaiterai qu'il n'y ai plus de fil sur les sujets dont on ne connait pas grand chose et donc on n'aura jamais la solution .

PAUL&MICK n'ont pas leur place dans un forum de partage .

Ta retraite aura été trop courte mon cher René .....

20 mai 2013

"PAUL&MICK n'ont pas leur place dans un forum de partage .
Ta retraite aura été trop courte mon cher René ....."
Difficile de se contredire autant, d'une phrase à l'autre.

15 mai 2013

L'article paru dans "Practical Boat Owner".
L'étonnant est que l'équipage a utilisé sa radio lors de l'arrivée pour s'informer sur la possibilité d'une place de port et c'est seulement après leur arrivée qu'ils ont rendu compte de la disparition de leur équipier.

Crew take four hours to report man overboard

Wed, 15 May 2013
Laura Kitching

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The yacht was fully equipped with a working radio and flares - yet no call was made
st peter port guernsey

Three French yachtsmen took nearly four hours to report a man overboard tragedy.

Guernsey deputy harbourmaster Tony Pattimore said in his career of more than 30 years he had never come across a situation like it - where somebody with the ability to raise the alarm at the time, didn't.

The missing man has been identified as 63-year-old Rene Yves Louis Morvan and his family have been informed of his disappearance via the French authorities.

Mr Morvan went overboard off Pleinmont on Saturday night at around 9pm and the owner and two other crewmembers aboard the yacht Jouvente reported it three-and-three-quarter hours later, after they had moored up at St Peter Port.

The trio were arrested and bailed by Guernsey Police. The yacht has been impounded.

No one has been charged and the three sailors have been allowed to return to France while inquiries continue.

Following an initial search by lifeboat crew, an extensive air and sea search was carried out throughout Sunday morning, but Mr Morvan could not be found.

Mr Pattimore, deputy harbourmaster, said: ‘The yacht was on voyage from Dartmouth to Binic, its home port, when the weather turned nasty and they made the decision to divert to Guernsey.

‘They approached from a west-north-westerly direction and the course took them very close to Les Hanois reef and the tide was running quite strong.

‘Their cockpit became flooded and pushed this guy over the side - through the gap between the top and middle wires on the safety rail.'

Mr Morvan was wearing a lifejacket and oil skins when he went overboard.

The yacht had spent a couple of days in Dartmouth after sailing from the north Britanny coast via Guernsey and was on the return voyage when the tragedy occurred.

Mr Pattimore said the skipper and remaining crew on Jouvente turned the yacht around to try and save Mr Morvan.

He said: ‘They threw him a rope and missed. They turned around again and on the second approach one of the waves caught them and turned the bow so that Mr Morvan was carried under the boat.

‘They said when he came up he was lying still in the water.

‘They made a third attempt and realized they were quite close to the rocks and rather than risk anyone else going in the water they made the decision to leave him.'

The yacht sailed to St Peter Port and the crew used VHF radio to ask if there were any free berths.

The man overboard incident was only mentioned later to marina staff in what Mr Pattimore described as a ‘very blasé manner.'

Mr Pattimore said: ‘They had a working radio and flares on board.

‘Where man overboard occurred, four stations - in Guernsey, Jersey and north Brittany - would have heard any call. But there was nothing.

‘I've been in the post for over 30 years and this is the first time I've ever come across a situation where somebody with the ability to raise the alarm at the time didn't.

‘You can understand that for the first 15 minutes they were trying to put the boat around and trying to save him but once they realized they couldn't, they could've told us then.'

He added: ‘By the time they gave us the position and we activated the lifeboat crew it was over four hours since Mr Morvan had gone overboard.'

Read more at www.pbo.co.uk[...]erboard

15 mai 2013

ce n'est surement pas avec les on dit des relations de presse que je me ferais ne serait-ce qu'une idée. Mais cela doit être terrible. Appeler la terre si personne en vue pour aider ? le temps de survie est de combien ? cela ne sert pas à grand chose, si peut être récupéré un corps. si on a tout fait et qu'il n'y a plus rien à faire... on doit être anéanti, incapable de réagir, surtout si on est pas compétent. alors jeter la pierre ?
j'ai du mal à penser que je puisse m'éloigner de la zone sans appeler, sans rester à surveiller en me dégageant des roches mais au plus prés. mais celui qui est dedans, qui n'a pu empêcher cela et qui porte aussitot sa culpabilité, comment réagit il ?
Et puis, chacun sur un voilier est responsable de sa sécurité. de nuit avec du vent, on s'attache. un équipier ne doit pas avoir besoin que son chef de bord le lui demande. quand on est chef de bord, chaque fois que l'on sait qu'on ne pourra récupérer un équipier à la mer on leur demande de s'attacher... oui, c'est vrai, je le fais.... et parfois moi, je ne m'attache pas.
alors là, je ne comprends pas, mais que sais-je de l'expérience des uns et des autres ? des conditions météo, du bateau, car passer par dessus bord du cocpickt en général protégé et sans manoeuvre particulière....j'ai déjà demandé de nuit à mes équipiers de s'attacher pour aller satisfaire leur besoin naturel. si c'est une vague assis dans le cocpickt qui le projette à la mer, je m'étonne, il faut des conditions météos telles que l'on devrais tous être attachés. plus que le gilet qui n'aurait rien changer, c'est le harnais capellé qui compte.

15 mai 2013

Avec raison la plupart des intervenants précédents évoquent la nécessité de porter gilet et harnais.

Il y a aussi l'écoute de la météo !

J'étais à Jersey depuis le mardi précédent ce drame et j'avais l'intention de rentrer sur St Quay ou Paimpol le jeudi. La simple lecture des fichiers Grib et l'écoute des bulletins météo des Jersey CoastGuards m'ont vite dissuadé de le faire. J'ai remis mon départ au dimanche. D'après ces bulletins météo on savait, longtemps à l'avance que le samedi où ce drame a eu lieu du SW force 7 était attendu aux abords de Guernesey, c'était la "pire" journée du point de vue météo.

15 mai 2013

Ceux qui me connaissent un peu sur HeO savent que je ne suis pas du genre à hurler avec la meute quand il s'agit d'incidents graves.

Mais dans ce cas-ci, je dois dire que je trouve le comportement de l'équipage franchement anormal. Je trouve que les autorités ont bien fait d'ouvrir une enquête. Parce que le comportement de l'équipage me fait penser qu'il ne s'agit peut-être pas d'un accident.

16 mai 2013

A froid, derrière son clavier, tout ceci laisse fort perplexe.

Il faudrait demander l'avis d'un psy, que s'est-il passé dans leur tête qd ils ont décidé d'arrêter les tentatives de repêchage?
Ont-ils considéré qu'il n'y avait plus rien à faire
ou qu'ils étaient dans une situation de limites extrêmes, pour sauver leur propre vie ?

Les faits tels qu'ils sont relatés paraissent à première vue accablants pour le skipper et le reste de l'équipage.

Ils ont une chance toute relative, celle d'avoir pu repartir avec une simple caution. Ils peuvent dire un grand merci à la police et la justice locale.

CaptainRV

16 mai 2013

et s'ils l'avait tout simplement balancé par dessus bord ?? le meurtre presque parfait . on peut tout envisager . on n'a pas toutes les infos et on n'est , pas formé pour juger . quand on a pas les tenant et aboutissant quand on a pas les tenants et aboutissant , mieux vaut se taire que de dire des conneries . un homme est mort. par imprudence ? , par passion ? , car il en faut pour sortir par ce temps , par irresponsabilité ? je pense que l'enquete ne servira a rien . seul l'equipage en porte la responsabilité et aura du mal a s'assumer moralement dans l'avenir . RIP.

16 mai 2013

Qui connait le type du voilier concerné, le "Jouvente"?

16 mai 2013

le télégramme du 16/05

"Que s'est-il passé, samedi soir, entre le moment où René Morvan, l'un des membres d'équipage du Jouvente, a disparu dans la Manche au large de Guernesey, alors que ce bateau costarmoricain revenait d'une croisière dans le Sud de l'Angleterre, et celui où l'alerte a été donnée, quatre heures plus tard ? C'est ce qu'essaye de déterminer l'enquête diligentée sur l'île anglo-normande. Les trois autres membres d'équipage ont ainsi été longuement interrogés au St-Peter-Port de Guernesey avant d'être autorisés à regagner la Bretagne par ferry, mardi. Les trois équipiers de René Morvan, dont le corps n'a toujours pas été retrouvé, seront de nouveau interrogés. Mais par des enquêteurs français, cette fois. Le Jouvente, lui, est resté à la disposition de la police et de la justice de Guernesey. "

Il est urgent d'attendre les conclusions de enquêteurs et d"éviter tout commentaire inapproprié sur ce sujet,

Nous pensons tous à l'angoisse de la famille du disparu

16 mai 201316 mai 2013

salutatous

cela rappelle, tristement, que, plaisance ou pas, un chef de bord a une responsabilité pénale vis à vis de ses équipiers

le constat est qu'un équipier est tombé à l'eau et qu'il est depuis porté disparu

c'est extrêmement grave

4h00 sans passer d'appel avec un bateau armé pour faire une transmanche est criminel, et ce quelles que soient les raisons pour lesquelles l'appel n'a pas été passé

cordialités maritimes
larent le hareng

16 mai 2013

Même si les faits relatés sont accablants, il ne faut jamais juger quand on ne possède pas tous les éléments... La psychologie humaine est compliquée...

C'est ainsi que dans ce même secteur, entre Guernesey et Roche-Douvres, il y a longtemps, après 48 h de dérive un naufragé à califourchon sur le flotteur d'un Maldives chaviré, s'est jeté à l'eau à la vue du canot de sauvetage sur le point de le secourir et s'est noyé sous leurs yeux.

Il y a une vingtaine d'années, une nuit de petit temps, entre Guernesey et Jersey, l'équipage d'un First 30 loué à St Malo, à constaté à l'approche de Corbière que l'homme de veille n'était plus à bord. Il s'agissait d'un équipage de policiers dont des commissaires...

Au sud de Guernesey, il y a eu aussi un équipage des Glénan (Paimpol) faisant route au moteur qui a préféré abandonné son voilier pour le canot de survie à la vue d'une fumée sortant du capot moteur...

Je connais aussi le cas d'un homme à la mer, récupéré par un autre voilier qui saute à l'eau, sans que cela ne soit prévu, à l'approche de son voilier venu le récupérer.

Il existe aussi plusieur cas d'équipages qui abandonnent leur voilier "sur le point de couler" alors qu'aucune raison objective ne l'impose...

Par ailleurs, si les faits ont bien eu lieu à 400 m de la pointe de Pleinmont , cela y "remue" sérieusement.

16 mai 2013

Siouville-Hague (50). Le corps d’un noyé retrouvé sur la plage

www.ouest-france.fr[...]ctu.Htm

Le corps d’un noyé a été retrouvé, mercredi soir, sur la plage de Siouville-Hague, dans la Manche. Il pourrait s’agir de René Morvan, l’équipier du voilier Le Jouvente, disparu au large de Guernesey, samedi 11 mai.

Mercredi 15 mai, vers 20 h 30, des promeneurs ont repéré un corps, flottant à proximité de la grande plage de Siouville-Hague, sur la côte ouest du Cotentin.

Identification en cours

Le cadavre portait un gilet de sauvetage. Pompiers et gendarmes sont intervenus rapidement sortir le corps de l’eau, avant de le transporter à Cherbourg pour identification.

Le Jouvente participait à une croisière au sud de l’Angleterre, avec deux autres bateaux du yacht-club de Binic, dans les Côtes-d’Armor, quand le drame s’est produit. Le navire avait quitté Dartmouth vers midi, pour rejoindre son port d’attache.

Dans des conditions de mer difficiles, René Morvan, 64 ans, qui était assis sur le cockpit, a été balayé par une vague de travers, alors que le voilier se trouvait dans une zone très dangereuse, à proximité du phare des Hanois.

L’alerte donnée 4 heures après le drame

Selon le skipper, l’équipage a tenté à plusieurs reprises de lancer une corde à René Morvan, sans succès. Le navire s’est éloigné de la zone. Puis à fait escale à Guernesey pour donner l’alerte. Quatre heures après le drame.

C’est ce point qui a surpris les autorités de Guernesey : pourquoi ne pas avoir utilisé la VHF du voilier, qui fonctionnait parfaitement ?

Dimanche, les recherches pour retrouver le corps n’ont rien donné. L’équipage Brochin, retenu par les autorités de Guernesey, a été libéré sous caution mardi. Il doit se tenir à la disposition des enquêteurs.

16 mai 2013

en quelques jours,soit en Méd,soit en manche/atlantique....3 ou 4 hommes à la mer,qui,si les infos sont bonnes,ne portaient pas de harnais ou ne les avez pas croché......
donc,(vous n'etes pas obligés de partager mon avis),inutile d'ergoter,la "conclusion" s'impose.....je vous laisse la formuler!

16 mai 201316 mai 2013

Ce fil est vraiment un délire.
Lors de notre retour de Guernesey dimanche vers St Quay, nous avons entendu ce pan pan dans la matinée.
Tristesse, impuissance et compassion.
Nous avons eu les détails dans la presse lundi et ici sur H&O. Donc un voilier de Binic, un voisin.
Le Samedi, jour du drame, un canot ami arrive sur Guernesey, parti du Légué vers 8h, arrivé vers 14h, autrement dit ça marchait bien, mais navigable.
Ils ont croisé vers midi, la Tresco partie le samedi matin vers Perros. Une grosse centaine de bateaux.
Personne ne sait qui était attachés, qui avait son gilet...
Ce genre de fil, où personne ne sait rien, mais où tout le monde juge est affligeant.
Mais c'est un forum, et il faut en accepter le principe.
Ce qui est sûr, c'est qu'un équipier d'un voilier, voulant faire escale à St Peter le samedi soir, peut être faire la fête au RICYC avec nous, est passé par dessus bord, a sans doute perdu la vie, et qu'une cinquantaine; de plus ou moins proches,sont maintenant dans la tristesse.
N'en rajoutons pas.
J'espère qu'ils ne lisent pas H&O en ce moment.
Gardons nous de juger et de commenter. Ça dérape toujours.

17 mai 2013

avant tout:respecter le disparu et.ses proches.....
ce qui ne dispense pas de tirer les enseignements de tel ou tel "accident de mer"
Christian:tu fais remarquer(personne ne sait qui s'était attaché,qui avait son gilet....ce genre de fil ou personne ne sait rien)que l'on devrait attendre des précisions et des faits établis,avant de.....
ce n'est pas un manque de respect .ni un jugement à l'emporte pièce que de re affirmer qu'un harnais croché court,sinon annule,du moins diminue sensiblement la probabilité d'homme à la mer...cette "recommandation"n'a pas vocation à etre taxéé de "donneur de leçon qui parle sans savoir"

17 mai 201317 mai 2013

Le problème, dans ces fils qui partent en vrille, c'est que la plupart des contributeurs ne parlent pas le français!
Il existe, si je me souviens bien, un temps de conjugaison qui s'appelle le conditionnel...
Mais on a tellement envie d'avoir raison, surtout dans les médias, qu'on ne parle plus qu'à l'impératif.
Dommage... on éviterait de dire pas mal de conneries (désolé, ça m'a échappé!)
:jelaferme:

17 mai 201317 mai 2013

Et l'autre problème, c'est qu'il y a quelques briscards d'Hisse et Oh qui ont parfaitement raison sur le fond, mais qui, dans ce genre de fil, ne savent faire passer leur message qu'à travers des réquisitions de procureur, au lieu de rester dans la pédagogie... Du coup, ça fait entrer dans la danse des polémiques personnelles totalement hors de propos et parfaitement déplacées.

17 mai 201317 mai 2013

hier dans le journal ,l'équipage aurait prevenu les autorités non pas 4h apres mais 3h

comme d'hab info journalistique toujours aussi fantaisiste ...

josé

17 mai 201317 mai 2013

Ben oui, c'est bien pour ça que je m'étonne du crédit que tu as donné d'emblée à cet article, en en tirant des conclusions forcément prématurées... :tesur:

17 mai 201317 mai 2013

"comment ça ne pas "juger"

prevenir les autorités 4h apres l'accident , c'est du n'importe quoi !!! à bord il y a bien soit une vHF ,un telephone portable , des fusées etc....

dés que quelqu'un tombe à l'eau ,la premiere chose à faire et de donner l'alerte sans attendre 1 seconde ..quitte à l'annulé ensuite ...

4h apres IMPENSABLE ..."

Il y a tout : reprise des infos de l'article (prevenir les autorités 4h apres l'accident), jugement (IMPENSABLE), condamnation (c'est du n'importe quoi !!!)

17 mai 2013

Il y a eu mort d'homme, ne l'oublions pas, et dans des circonstances qui restent malgré tout à éclaircir...
Laissons la police faire son métier d'investigation et donc garder le bateau "au chaud" le temps de l'enquête...

17 mai 201317 mai 2013

lis bien je n'ai donné AUCUN credit , je me suis SIMPLEMENT etonné que l'appel à l'aide a été de 4h apres le passage par dessus bord ....

et je n'ai tiré AUCUNE conclusion ...ni dans un sens ni dans l'autre

par contre je me suis interrogé du pourquoi le bateau a été saisi et de la demande de caution ( en supposant que l'info soit exacte)

17 mai 2013

bien evidement que j'ai écris celà mais le terme "juger" est entre guillemet car sité par les deux premieres interventions ..

ensuite si on veut etre court pour etre lu on ne va pas mettre toujours et continuellement souligné qu'il faut etre mefiant sur les articles et bien evidement ne pas "condammé" ..

ce qui n'empeche pas d'avoir une "opignon" et je pense que tout le monde s'accorde la dessus en sous entendu pour certains et en le soulignant pour d'autre

sinon de fils en aiguille on peut aussi se poser la question si l'evenement a bien eu lieu .

petite anecdote datant de la semaine derniere . Avec un copain un journaliste nous demandent nos impressions sur le deroulement de la Semaine du Golfe , seule nos prenoms sont juste pour le reste il a raconté ce qui lui passait par la tête en nous sitant qui plus ait ...comme quoi..

17 mai 201317 mai 2013

Le journal du département de La Manche, "La Manche Libre", qui n'a pas l'habitude d'écrire n'importe quoi, a publié une version sensiblement différente.

En particulier, que deux des équipiers étaient passés à l'eau munis de leur gilet de sauvetage. Il précise aussi d'autres différences, entre autres, le lieu de l'accident.

17 mai 201317 mai 2013

La Manche Libre qui est certainement un journal fort respectable a certainement fait son article à partir d'informations en provenance des îles en face.
Ils indiquent minuit environ pour l'heure de l'accident (contre 9h p.m. soit 22h chez nous) à Guernesey, que l'HLM naviguait avec un ami et que tous deux étaient tombés à la mer.
Je croirais davantage les informations british, toutes cohérentes entre elles (je n'en ai publié qu'une en ces lieux).
La victime portait un gilet de sauvetage orange selon les autorités de Guernesey et est passée sous le bateau (ou plutôt sans doute le bateau est passé dessus) au cours des tentatives de récupération puis ne bougeait plus. Suraccident probablement fatal explicable dans les conditions du moment.

C'est pour nous l'occasion de réfléchir aux conditions de notre sécurité en mer et c'est ce que je tente de passer comme message depuis le début.

Cela se passe dès l'organisation de la sortie avec naturellement prise de météo à court et moyen terme.
L'objectif de destination doit être atteignable et retour avec une marge de sécurité en termes de temps. Rappelons que dans le cas du Maldives que tu évoquais, il s'agissait d'un bateau de location, aller et retour à Guernesey en 3 jours je crois, retour car il fallait "rendre le bateau" (classique avec des bateaux de location), sans même avoir regardé la météo, bilan 4 morts sur 6 équipiers si ma mémoire ne me trompe pas). Mon attitude a toujours été : "si tout va bien, nous devrions aller à x ou y".
Garder du temps de réserve sous le pied pour éviter d'être sous la pression du temps. Pour des sorties de 2 semaines (maintenant, je n'ai plus de calendrier de retour!), je gardais toujours deux jours sous le pied avec toujours le compte à rebours idéal en tête et consommation des deux jours de réserve par une escale supplémentaire au retour par exemple.
Et lorsqu'on est retardé malgré tout, mieux vaut arriver au travail avec un jour de retard que jamais. Cela m'est arrivé une fois, nous avons téléphoné à nos secrétaires respectives pour faire annuler nos rendez vous et avons géré la fin du retour sans stress.
Par mauvais temps, surtout dans le coin de Guernesey que je connais bien, mieux vaut éviter de serrer de trop près le plateau des Hanois (l'officier de port de St Peter indique que le courant poussait fort) avec la remontée des fonds, les cailloux et la rencontre de veines de courants, le tout pouvant lever une mer assez violente. Une mer maniable avec vent et courant dans le même sens peut devenir très dangereuse avec vent contre courant dans ce secteur.
Par mauvais temps et surtout de nuit : tout le monde attaché car la meilleure façon d'éviter l'accident est d'empêcher les équipiers de passer par dessus les filières, donc attaché court.
Bonne connaissance des procédures, notamment radio pour donner l'alerte en cas de besoin car le temps est compté.
Ce sont quelques idées qui me semblent essentielles, certainement à compléter.

17 mai 2013

D'accord avec toi José, mais, même en considérant ses équipiers comme adultes et responsables, il peut s'avérer nécessaire que le skipper impose à un certain moment telle ou telle mesure. Lors d'une traversée de l'Atlantique où nous prenions les quarts seuls, nous n'étions que deux équipîers sur 6 à nous attacher la nuit. Il fallait parfois aller à l'avant pour régler la retenue de tangon avant de réduire par exemple.
J'ai alors déploré que le skipper n'impose rien car un équipier à l'eau était à coup sur perdu.

17 mai 2013

bien d'accord José...c'est exactement ce que je fait....y compris le jour...certes sur First 21.7,accéder aux wc chimiques..!!?mais souvent je faisais pareil sur Aquila...tout ceci en équipage ou à 2...
A propos du port du harnais(croché à sa cadène!):
revoyez le fil(titre,??)et sa vidéo d'un SORMIOU 29 déboulant sous spi dans un bon mistral.,et sous GV haute:pas un à bord avec harnais....et de la mer....
j'avais "stigmatisé" cette absence de harnais...et pas mal m'étaient tombé sur le dos dans le style:de quoi te mèles tu/tu parles sans savoir car je les connais ce sont des costauds et compétents /chacun est libre/donneur de leçon/ayatolha ....
Gwennili2 n'a pas tort sur tout...mais les 17 étoiles qui le constellent me paraissent dénoter ,sous couvert de respect(légitime et souhaitable)un refus de tirer un enseignement(et non une leçon!)majeur de ce drame(et d'autres):
un harnais croché court diminue (à 99%??)le risque d'homme à la mer....
dans les annéés 80,au large de Calvi un 45 pieds allemand,vent de travers a pris "un simple coup de gite",une grosse vague éscarpéé l'ayant frappé plein travers: les 4 occupants du cockpit sont tous passé à l'eau..et disparus..le seul survivant une femme qui était à l'intérieur....recupéréé acrobatiquement par un cargo 40 h plus tard

La navires modernes disposent de toilettes à l'intérieur.
Aucun risque non plus, mais nettement plus de confort... :mdr: :mdr: :mdr:

C'est encore dans le domaine du réalisable que d'imaginer se retenir de pisser le temps d'une manche de la coupe de l'américa, n'est-il pas? :mdr:

Pro States or not?

That's the question... :pecheur:

17 mai 2013

biensur Ecumeur

pour ma part ,je considére que mes équipiers sont adhulte et donc aussi responsable de leur securité mais les deux exigences de ma part est de ne pas fumer dans le beteau et OBLIGATOIREMNT etre attaché court la nuit qu'il fasse beau ou mauvais et en cas d'obligation d'allé à l'avant d'appellé un autre équipier .pour le reste...

17 mai 2013

et m^me la nuit je recommande de pisé direct dans le cockpit ...pas besoin de faire l'acrobate ...une fois le jour levé un coup de seau de mer ...

17 mai 2013

Je navigue en solitaire et j'utilise l'écope (il faut bien qu'elle serve à quelque chose), avec un bout de 2m attaché au balcon arrière.
Je remplis, je jette à l'eau et la vitesse du bateau fait chasse d'eau, je remonte et pose pour sécher.
Aucun risque!

17 mai 2013

nemo,
pas sûr de trouver des toilettes sur un 6.50 meme moderne....
je connais meme des 8 m modernes qui n'en ont pas pour cause de trop lourd (bon d'accord c'est des regateux mais bon)
au passage je suis pas sûr non plus qu'il y en aient sur les catas de l'america pour il ya de quoi serrer les fesses
ton condradicteur favorit
jpierre

17 mai 2013

tout depend de la prostate.... :reflechi: :mdr:

17 mai 2013

Sur un bateau pas très grand (Ecume de Mer) avec une "salle de bains" dans laquelle on ne peut entrer que si on n'est pas trop gros et encore au moyen d'un chausse pied et de multiples contorsions... de surcroit, en mer, je stocke là, bien centré , pas mal de choses, notamment les packs d'eau, aller aux toilettes en mer implique pas mal de complications.
Lâcher la barre n'est pas le problème car le pilote fait bien le job, mais la vigilance c'est autre chose. Je préfère de loin ma solution simple et efficace, même en barrant le cas échéant.

18 mai 2013

c'est surtout tres sympa de reveiller tout le monde la nuit pour une simple envie...

josé

18 mai 2013

tous les "navires"(à partir disons de 8 m)ont un coin toilette...mais ce n'est qu'à partir de 10m que l'on n'a plus l'impression de rentrer dans une boite à chaussure...
et rien que pour pisser(et meme pour plus!)manoeuvrer vanne/tirette/pomper/rincer/fermer vanne....tout ça pour...ça!!
sans parler des WC chimiques qui,surtout sur des 6,50m sont une plaisanterie à résérver aux zones de mouillages propres(ZMP)lesquelles n'ont pas l'air d'etre souvent controléés

17 mai 201317 mai 2013

Je viens de lire l'ensemble des commentaires. Édifiant....
Le mien: je n'étais pas à bord donc je n'en tire aucune conclusion.

17 mai 201317 mai 2013

Je croyais même que les 2 articles relataient des événement différent !

17 mai 2013

apres avoir tout lu, je retiens plusieurs choses:

la premiere et la principale c'est qu'un homme est mort en se livrant a l'activité qui nous passionne tous.

la seconde qu'il est tres difficile de se faire une opinion sans avoir tous les elements

la troisieme c'est qu'il est impossible de savoir ce que nous ferions tous autant que nous sommes en pareil cas, y compris ceux à qui c'est malheureusement arrivé (que cela se soit bien ou mal terminé)

et enfin la quatrieme c'est qu'il vaut mieux disparaitre en tant que skipper plustot qu'avoir un equipier qui disparait car de toute façon vous finirez lynché par tous ceux qui s'estimeront plus forts que vous (et ils sont des millions)....

je precise que pour la quatrieme il est infiniment preferable que rien ne se passe.

cordialement
jpierre

17 mai 2013

Dans les années 80 Lorient les Bermudes, Thierry Dubois, des chantiers navals du même nom, est revenu seul, son équipier est allé pisser la nuit, pendant qu'il dormait. Je ne penses pas qu'il oublie jamais...

17 mai 2013

Nous étions à Guernsey jeudi et vendredi dernier et c'est vrai que la météo proposée n'était pas tip top. Jeudi BMS 30n/Vendredi 20n W/Samedi 25n W/Dimanche 15n WSW. Coeff de vives eaux dans les 80 donc gros courants.

Comme on a un petit bateau, on a choisi de partir sur Dielette justement vendredi et pas samedi. Et il n'y avait pourtant que 20n dans le little mais c'était vraiment mal rangé et on s'est fait secouer quasi jusqu'à la centrale.

Alors samedi aux Hanois avec le courant et 25n d'ouest, c'est clair que ça devait être chaud.
Mais avec un bateau adapté ça peut se faire sans problème particulier si la fortune ne s'en mêle pas.

Les gars de la Tresco devaient aussi partir samedi alors que dimanche était plus maniable mais bon malheureusement on peut pas refaire le film.

Après sur les circonstances du drame, si les sources se recoupent pour dire qu'ils n'étaient que deux et que l'autre est aussi tombé à l'eau...ça devait pas être évident de remonter dedans et d'alerter. On en sait rien, on n'y était pas.

Condoléances à la famille du disparu et courage à celui ou ceux qui ont survécu.

17 mai 2013

Oui, si ses équipiers ont fait ce qu'il fallait pour tenter de le sauver (ce que je pense), ils doivent avoir un moral à 0 et une sale opinion de certains des contributeurs de ce fil...
Mais harnais court + ligne de vie me sembleront toujours un "must" de nuit par gros temps, non?
Je me souviendrai toujours, un après-midi d'été, en école de voile, avec la sécurité, au grand largue par 2 Bft et mer calme, on a joué le coup de "un homme à la mer"! Résultat: une 1/2 heure pour remettre tout dans le bon ordre!
De ce jour, je me méfie des manœuvres hasardeuses et du "je l'ai fait cent fois déjà"... :non:

18 mai 2013

Je suis bien d'accord avec ceux qui s'attristent...perdre un copain ou un membre de sa famille...glups!!!
La chose que je trouve étrange, sans jugement bien entendu, c'est le fait de rentrer au port, attendre 2 heures, et ne donner l'alerte qu'après... Bien évidemment, ce serait facile de critiquer mais après un tel choque émmotionnel, nul ne sait comment il régirait...
Pour en avoir parlé avec un gars du port qui travaillait ce jour la, ce qui l'a le plus interpelé, c'est le calme avec lequel l'équipage communiquait...
Personnellement, je trouve ca triste et pense à la famille du disparu mais aussi aux survivants ainsi qu'à leur familles, Tous doivent être bien mal en ce moment...

19 mai 2013

Mon harnais a une longe d'1 m mais je devrais le mettre plus souvent !

19 mai 2013

L'objectif est d'éliminer le risque de passer par dessus les filières. Seul, il devient très difficile de revenir à bord.
Cela implique une ligne de vie dans l'axe au fond du cockpit et plus des lignes de vie de chaque côté de l'avant à l'arrière.

19 mai 2013

Je pense bien sûr au disparu et à sa famille mais aussi et peut être surtout à l’anéantissement du skipper. Tout le poids de ce drame va reposer sur lui et il n’y aura personne pour lui tendre la main pour le tirer de là.
De temps en temps je me demande si nous skippers, ne prenons pas des risques juridiques disproportionnés au plaisir de naviguer en embarquant des équipiers.
Nous le faisons souvent bénévolement, nous ne sommes pas nécessairement formés et équipés comme des professionnels pour assurer la sécurité des équipages.
Indépendamment des faits que je ne connais pas si je devais me définir une attitude ce serait d’aller spontanément soutenir ce skipper qui est un des miens et qui doit être au fond du trou.

19 mai 2013

bien d'accord avec toi ...nous skippers nous avons une lourde responsabilité envers les équipiers ...comme faire fasse pour minimiser les risques qui ne seront jamais ,jamais zero ?

AMHA en majuscule pour ne pas me faire rentré dedans .
-1/ se former autant que possible et pour moi les permis sont un minimum indispensable , plus des stages, etc..
-2/ avoir un bateau en état avec le materiel de secu et s'en servir
-3/ frequenter des clubs , des asso , on apprends toujours des autres
-4/ se donner une limite imperative surtout en équipage (pour ma part F7 et /ou mer agitée je reste au port quelques soit les circonstances)
-5/ prendre une assurance responsabilité particuliere envers l'équipage ...

et j'en oublie surement

josé

20 mai 2013

à Ecumeur

les permis (cotier et hauturier) en tant que tel est dejà un debut de formation ,une base .Je crois surtout aux discussions qui s'instaurent lors des cours entre le formateur et les plaisanciers , beaucoup de fausses idées sont éclaircie et pour avoir dispensé des cours durant plusieurs années j'ai été bien des fois étonné par les "on m'a dit que" et les questions posées..

Egalement lorsque le skipper maitrise bien la nav je croie qu'il est plus disponible mentalement pour faire fasse à d'autre problemes ,c'est un soucis de moins ...c'est un stress en moins ..
Et ce qui m'a souvent étonné (ici aussi) c'est le manque "d'appetit" du savoir ,de comprendre,de decouvrir son univers,on navigue "idiot" .

Une anecdote : tu parle de feux ,j'ai une aventure qui est resté gravé . Avec des copains on avait fait St Malo/Guernesey et sommes arrivé dans la nuit à l'entré du port. En plein travers la passe entre les deux moles une grande barge avec plein de feux (un arbre de Noel) .je me suis memoré les feux du permis ...dans le gros doute et pour etre certain d'avoir bien compris j'ai fait des ronds et sortie le bouquin ...heureusement ,les feux indiquaient ou il fallait passé ,il y avait un cable entre la barge et le mole , l'incomprehension des feux et c'était le dematage ... le permis m'avait appris que ce cas pouvait ce presenté sans le connaitre par coeur

josé

19 mai 2013

Je me suis souvent posé la question pendant mes 28 ans de CdB dans une association.
Nous étions couverts sur le plan de la responsabilité civile, mais le pire, je crois, est la responsabilité morale en cas d'accident et ensuite la responsabilité pénale qui ne peut être couverte pas aucune assurance, du type "blessures ou homicide par imprudence" par exemple.
Une des règles de l'association était de ne pas prendre la mer à partir de force 7, mais c'était assez théorique et cela ne prend évidemment pas en compte une aggravation non prévue des conditions.
Heureusement, je n'ai jamais eu à faire face à une contestation des équipiers. Disons dans les 20 dernières années de cet exercice, je naviguais toujours à peu près avec le même équipage plutôt expérimenté. En cas de météo douteuse, nous en discutions au cours du dîner de la veille et nous prenions une décision dans le consensus que j'avoue avoir souvent orienté en jouant sur le mode de fonctionnement du groupe. Mais en final, c'était tout de même ma décision qui l'aurait emporté et je ne crois pas que mes copains auraient contesté.
Maintenant, mes équipiers occasionnels sont presque toujours mes petits enfants et là c'est une autre responsabilité à laquelle il faut faire face.
Quant aux permis, quand je vois le contenu, je reste toujours très dubitatif car il me semble plus important de savoir gérer une navigation en fonction des conditions du moment, faire sa nav. que de savoir quels feux sont montrés par un ensemble remorqueur plus plateforme pétrolière en remorque : notre vitesse nous laisse le temps d'aller vérifier la nature de feux inhabituels en cas de besoin!

20 mai 2013

Complément en matière d'assurance.
Dans nos assurances habitation, nous avons une couverture "responsabilité civile" et cela couvre nos activités de loisirs nautiques dans la mesure où nous ne participons pas à une compétition (clause d'exclusion généralement) et où ce n'est pas une activité rémunérée.
En cas d'assignation devant un tribunal, la couverture "assistance juridique" intervient, avec toutefois parfois un plafond en matière de frais d'avocat et pas toujours la liberté de choisir, je crois.

21 mai 2013

pour José @ Calipso , oui oui oui José ,et a vous lire tous, sur notre FORUM !!!on en apprend vachement , en fait , je ne suis qu'un conducteur(palaisancier) du dimanche, donc j'écoute encore et encore et merci a vs tous jclaude

19 mai 2013

Les risques que nous prenons, par le simple fait de vivre, mais en ce qui concerne notre responsabilité, elle est toujours engagée.
Certains Américains, sur des mouillages, ici aux Antilles, restent dans leur annexe à discuter à couple d'un autre bateau Américain, un verre à la main. A ma question, il m'a été répondu que le skipper du bateau ne prenait pas le risque de faire monter à bord un copain qui, en cas de chute, où autre blessure sur le bateau "ami" pourrait se retourner contre lui, bon...

20 mai 2013

C'est vrai ça. Cela m'est arrivé aux Antilles. Un américain est venu prendre un pot à bord tout en restant dans son annexe. J'avais insisté pour qu'il embarque. Je comprends mieux aujourd'hui.

19 mai 2013

Tu soulèves là la une question assez traître.
Pour un oui ou un non, on embarque des connaissances afin de profiter du bon temps en bateau.
Mais voilà, on ne sait que trop peu les risques pris et les ennuis potentiels encourus.
Expliquer au retour qu'un équipier n'a pas voulu endosser le harnais alors que le temps l'imposait est difficile, surtout s'il n'est plus là.

19 mai 2013

Après avoir tout lu, comme skipper, je trouverai plus de temps, avant la sortie, pour indiquer a chaque équipier où est le matériel et comment s'en servir. Sur d' etre qualifié d' em... ; content de l' etre piusque cela servira a un peu plus de sécu. Pour le reste dans la vie faut de la chance.

20 mai 2013

A chaque fois que j'embarque quelqu'un, même si c'est déjà arrivé de partir ensemble, j'explique et je montre l'endroit des matériels de sécurité, gilets harnais et le mode d'emploi. Comment fonctionne la vhf et le pourquoi de la notice collée devant.
Ca captive en général et ensuite je peux renseigner le livre de bord "donné consignes de sécurité".
99 % du temps je sors solo.
Et là, je ne fais rien de tout cela. :jelaferme:

20 mai 201320 mai 2013

Le poète Eschyle est mort en recevant sur la tête une tortue tombée du ciel lâchée par un rapace. Eschyle était chauve et le rapace a confondu son crâne avec une pierre. C’est ainsi que l’histoire l’a jugé.
Deux leçons à retenir :
- quelles que soient les précautions que nous prendrons le hasard aveugle peut tomber sur nous.
- Les juges ne nous excuserons jamais avec l’argument de la fatalité.

20 mai 2013

Et dans bien des cas, l'accident survient après un enchainement de faits ou d'événements pas forcément en lien les un avec les autres, que les enquêteurs mettent du temps à mettre en lumière. Les comportements des acteurs de l'accident eux-même sont liés à des faits ou des événements de cette sorte.

L'ignorance de ces faits et événements et des liens qui les réunissent est souvent désignée par le terme fatalité...

20 mai 2013

je rapproche souvent la voile aux activités à risques potentiels que j'ai eu l'occasion de faire. Je remarque qu'un accident grave est toujours un enchainement de mauvaises décisions. AMHA !
je mets le conditionnel, mais dans un tel cas, il se pourrait :
- que la condition physique de certains équipiers n'étaient pas au mieux.
- que les conditions de mer et/ou de vent n'étaient pas idéales.
- que le skipper n'avait pas obligé chacun à s'attacher.
- que les lignes de vie ou les éléments de sécurité ne soient pas en parfait état si les équipiers étaient attachés.
- que la procédure d'alerte n'était pas connu par tous, comme le montre le délai décrit plus haut (on peut imaginer que si le skipper rechigne à lancer l'appel de détresse, un équipier le fasse tout de même)

la fatalité c'est de se vautrer, ca arrive à tout le monde et pas qu'en mer. le reste ce sont des choix qui peuvent avoir des conséquences, parfois ...
Je comprends donc qu'il est possible que l'équipage ait été entendu pour connaitre les versions et les connaissances de chacun, que le bateau soit saisi pour vérifier les éléments de sécurité (ligne de vie, présence des harnais, VHF ou moyen de prévenir à bord, système de MOB, etc....) et les documents de bord.

20 mai 201320 mai 2013

bonsoir a tous
je me nomme ludovic morvan , et suis le 2 eme fils de rené morvan.
qui aimait plus que tout la mer et les bateaux (a part peut être sa famille je l’espère )
sachez que les trois compagnons et amis de mon père sont venus
nous voir en rentrant de guersney pour nous raconter ce qui c’était passé et qu'ils sont choqués par le drame qui c'est produit, ils ont perdu un ami et un compagnon de navigation .

Ce ne sont pas des débutants et encore moins des irresponsables , ils portaient tous des gilets de sauvetages et avaient décider d’accrocher comme a leur habitudes leurs harnais a la tombé de la nuit
ils avaient fait le choix a l'unanimité de la sécurité en faisant une halte a guernsey plutôt que de rentrer directement sur binic.

et puis une vague scélérate....

Dans notre malheur la mer a été assez clémente pour nous le rendre rapidement.

Il connaissait les risques comme toutes personnes qui monte sur un bateau .

Et de savoir si l'appel a la VHF ou les fusées de détresse aurait pu nous le ramener en vie je ne pense pas , une eau a moins de 10° ne fait pas de cadeau .

Malheureusement aujourd'hui nous avons perdu notre papa
et nous pensons tres tres fort a lui .

21 mai 2013

en la circonstance comme toujours il n'y a que des mots banales :

desolé , sincere condoléances

josé

21 mai 2013

Toutes mes condoléances
Merci Ludo22 pour cette intervention sur le forum.
Comme votre père, nous aimons la mer et les bateaux qui nous permettent d'aller dessus vivre notre passion.
Nous avons, plus ou moins, conscience des dangers que cela représente et savons que la mer peut être fatalement ingrate et qu'elle prélève parfois un tribu toujours trop lourd, quelques soit les qualités des marins qu'elle emporte.
Merci aussi d'excuser les débatteurs de tout poil qui s'oublient parfois devant leur clavier ... une façon peut être de vouloir conjurer le sort.
Courage à vous, à votre famille et aux amis de votre père.
Sincèrement.
Guillaume

Drogden Fyr, Oresund DK

Phare du monde

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