Litige bateaux logements mairie

Bonjour a tous,
je copie ici un lien vers un article de plaisanciers qui ont bien du mal avec un port fluvial

La Ferté-sous-Jouarre : un litige oppose la mairie aux résidents des bateaux du quai des Petits-Prés
Deux bateaux restent installés quai des Petits-Prés à La Ferté-sous-Jouarre, malgré les demandes répétées de la mairie de faire place nette. L'électricité leur a été coupée.

Ils sont dans la même galère. Et face à l’insistance de la mairie, ils ont décidé « de faire bloc ». À La Ferté-sous-Jouarre (Seine-et-Marne), deux bateaux sont encore installés sur le quai des Petits Prés. À la base, ils étaient six. À leurs bords, un homme célibataire d’un côté, une famille avec un enfant de l’autre.

Depuis plusieurs mois, la mairie leur demande de quitter les lieux « d’une part parce qu’ils sont hors la loi, d’autre part parce qu’il devient urgent de remettre aux normes les pontons, ceux de La Ferté, mais également ceux de Saint-Jean-les-Deux-Jumeaux et Nanteuil-Saâcy dans les plus brefs délais », explique le maire, Ugo Pezzetta.

Cependant, les propriétaires des bateaux qui contestent être des squatteurs, refusent catégoriquement de quitter les lieux « malgré les pressions psychologiques incessantes ».

Pas de contrat de location

La famille est arrivée en 2016. « Depuis cinq ans, on paye tous les mois à Voies navigables de France, mais depuis l’an dernier, on nous a dit de nous rapprocher du nouveau gestionnaire du port », explique le père de famille, Christian Chiche.

En effet, la communauté d’agglomération Coulommiers Pays de Brie qui a la compétence tourisme a bien délégué la gestion des haltes fluviales à un « maître de port », Joël Lemercier (Rives en Rêves), depuis le mois de septembre.

Christian Chiche ajoute : « Il a fait venir des gens alors qu’il n’était pas officiellement installé à ce poste, comme mon voisin, en leur promettant des places de port, mais ce n’est jamais arrivé, ils n’ont jamais eu de contrats. »

Ce que confirme Guillaume Barbotin, quant à lui amarré ici depuis deux ans.

Une accusation à laquelle Ugo Pezzetta répond que « ce n’est pas vrai », qu’ « ils n’ont jamais voulu conventionner. À plusieurs reprises, nous leur avons demandé de se mettre en règle ou de quitter les lieux. »

L’électricité coupée

Selon ce dernier, « comme ils ne partent pas, nous avons repoussé les travaux plusieurs fois… »

Ainsi, la décision a été prise de couper l’électricité, « parce que c’est dangereux et qu’on ne pouvait pas continuer à prendre ce risque », explique-t-il.

Et ce n’est pas la première fois. Une situation qui aurait poussé l’épouse de Christian Chiche, enceinte à l’époque, à avorter. « Il y a plusieurs procédures en cours, pour ça, mais aussi pour injures, et mise en danger de la vie d’autrui », précise le propriétaire du bateau.

« La semaine la plus froide »

Depuis lundi 24 janvier 2022, les nuits sont donc froides pour les habitants de ces deux bateaux, qui ne peuvent ni se chauffer, ni se laver, ni recharger leurs appareils électroniques.

Le lundi dans la soirée, pour essayer de se réchauffer, Christian Chiche a allumé le groupe électrogène situé dans la cale du bateau, qui n’est pas fait pour fonctionner en dehors de la navigation, et ce, pendant 2 h 30. Lui et sa femme ont ainsi respiré une quantité de monoxyde de carbone anormale.

« Elle est sortie précipitamment, moi je suis revenu pour couper le moteur, mais la trappe m’est tombée sur le pied et je suis resté coincé. Je suis tombé inconscient. Quand les pompiers sont arrivés, ils ont tout aéré et nous ont envoyés à l’hôpital de Meaux », raconte le père de famille, pour qui, « c’est une vraie mise en danger. Il n’y a aucun respect du citoyen, de l’être humain, aucun état d’âme, aucune compassion. »

Un référé-liberté serait en cours pour que l’électricité soit remise en marche rapidement.

Selon les deux hommes, il y aurait également « discrimination puisque les autres bateaux amarrés à la halte des Deux Rivières ont toujours le courant » et un non-respect de la trêve hivernale.

Cependant, en l’absence de contrat de location d’un emplacement au port, ils ne seraient pas couverts par la trêve hivernale. En effet, depuis la loi Élan de 2018, cette disposition ne protègerait plus que les seuls locataires bénéficiant d’un bail. Ce qui n’est pas le cas en l’espèce.

Quoi qu’il en soit, ils ne comptent pas partir. En tout cas, pas avant la fin de l’hiver. « C’est dangereux de naviguer en cette période de l’année, s’il y a une crue par exemple. Si on part et qu’il nous arrive quelque chose, c’est à nos risques et périls », rapporte Christian Chiche.

Et Guillaume Barbotin de renchérir : « Les pontons aux alentours ont été retirés, il n’y a pas de place entre Lagny et Château-Thierry, ce qui fait plus d’un jour de navigation, et on ne va pas s’amarrer à un arbre, ce n’est pas légal et dangereux.

Une procédure d’expulsion

Pourtant, selon le maire, il serait possible d’aller ailleurs « d’autant que la Marne a baissé et qu’ils peuvent tout à fait naviguer. »

De concert, les deux hommes affirment quant à eux qu’ils ont engagé un avocat et qu’ils iront « jusqu’au bout » : « On ne lâchera pas. » Contacté, ce dernier n’a pas répondu à nos sollicitations.

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Qu'en pensez vous?

source : actu.fr[...]89.html

L'équipage
07 fév. 2022
07 fév. 2022

Il faut expliquer à ces gens que l'endroit ou ils sont ne leur appartient pas ... c'est des skatteurs.

Mais malheureusement il semble qu'il s'agisse de marginaux, à qui expliquer n'importe quoi devient plus complexe que de donner un cours de math à une limace ...

NB: j'ai particulièrement aimé le fait d'avorter à cause de la coupure d'électricité ... c'est beau si ils arrivent à faire croire ça à un juge!

09 fév. 2022

♫ Mais faut la langue akrobate pour le skat ♬

07 fév. 2022

je connais pas le dossier et il faut pas juger trop vite sur les deux parties , en tout cas , on pourra de moins en moins trouver un endroit en France pour vivre a l année sur un bateau , il faut etre dans la norme , voila l avenir ....

07 fév. 2022

A la question finale : « qu’en pensez vous ? », je n’en pense rien.

08 fév. 2022

Les braves gens n aiment pas que l on suivent une autre voie qu eux
Tout est la cedric fait partie des braves gens

08 fév. 2022

Vous faites partie des braves gens qui n'aiment pas qu'on ait des opinions différentes des leurs
?

08 fév. 2022

J'ai fait escale à la Ferté sous Jouare en août et en octobre 2020. Je joins des photos prises alors. En effet, outre la voile, je navigue aussi régulièrement sur les voies d'eaux intérieures. J'ai juste pu caser pour la nuit notre bateau de 10 mètres sur l'un des deux pontons normalement conçus pour la plaisance. Panneau ancien mentionnant la gestion par le Port Autonome de Paris, stationnement limité à 48 heures. Des bateaux étaient amarrés là, dont une péniche au gabarit Freycinet (38m), certains bateaux occupés, d'autres pas, mais branchés aux bornes électriques en ayant pris soin d'y scotcher leur prise ! Obligé d'arracher le ruban adhésif pour se raccorder ! Un portail d'accès au ponton cadenassé, l'autre bloqué en position ouverte par un antivol de vélo. C'est une situation qu'on rencontre très régulièrement, hélas. Une tradition issue de l'époque de la batellerie artisanale faisait que l'on trouvait régulièrement des points de ravitaillement en eau, voire des bornes électriques, en accès libre et gratuit, la tolérance pour la durée de stationnement étant généralement de 72h, souvent rappelée par un panneau. L'époque a changé, et de passagers certains bateaux sont devenus résidents, soit parce que des gens y vivent, par choix ou faute de mieux, soit parce que leurs propriétaires qui vivent ailleurs trouvent intéressant d'économiser le prix d'une place de port et de laisser un chauffage électrique fonctionner sans compteur, plutôt que de faire un hivernage sérieux. Je ne porte aucun jugement sur l'article de presse et les faits et déclarations diverses. Je constate hélas que si la courtoisie et l'entraide perdurent pour certains, c'est de plus en plus une forme de rapport de force qui s'instaure sur la voie d'eau, l'inertie de l'occupant en étant une composante. Et cet occupant dénoncera le rapport de force lorsque celui-ci se renversera en faveur d'une autorité, au nom de l'intérêt public, ou d'autres intérêts privés. La conséquence de tout cela c'est que les pontons disparaissent, les habitants des villages riverains n'ayant aucune appétence à offrir amarrage, eau et électricité à des gens qui les méprisent. Alors que des quais offriraient de jolies possibilités d'escale on découvre qu'il n'y a aucune bollard, aucun taquet, aucun anneau pour y passer une corde, même le temps de quelques emplettes ou d'un restau... parfois quelques traces laissent voir qu'ils ont été retirés. Tout ceci est fort dommage, mais pas très différent des tensions que l'on voit partout s'exacerber.

09 fév. 2022

Au minimum , si on veut habiter qur son bateau à l'année , on devrait être autonome au moins pour le chauffage pour pallier à un défaut de fourniture électrique.

09 fév. 2022

la marge?

09 fév. 2022

Ouah ça fait long que j'avais pas réécouté ça, merci :)

09 fév. 202209 fév. 2022
09 fév. 2022

Je trouve ça complètement scandaleux, ça ne m'étonne guerre: La seine et marne, c'est une terre d'intolérance et d'ignorance, sans plus aucune humanité, j'y ai passé du temps et vu des horreurs du même genre: des petits vieux handicapés en fauteuil mis sur le trottoir sans préavis avec leurs affaires pour un mois de retard de loyer ou encore la majorité des paysans qui roulent tous en mercedes dernier modèle, et qui trichent avec les règles sur les engrais polluants , et balancent des tonnes de round-up qui tue la biodiversité.. jusqu'à une intervention de police pour enlever une biche de la propriété sauvage d'un paysan qui lui fournissait abri.. Toutes les idioties possibles existent là bas!

Les pouvoirs publics doivent respecter le maritime, et ses contraintes. Vivre sur un bateau, c'est compliqué et dangereux, c'est pourquoi le maritime à "ses" règles. D'ailleurs historiquement et légalement un "vrai" maître de port a authorité même sur la Police dans son port et c'est très bien comme ça.

Lorsqu'il y a "mise en danger" ce qui fréquent sur l'eau, il y a obligation d'intervenir pour le respect des vies.
C'est notre tradition, basée sur la responsabilité, l'humanisme et le sérieux.

En réponse à certains commentaires, je ne suis pas du tout d'accord pour qu'on pinaille pour quelques euros d'électricités gagnés en échange d'une dure vie de marin sur l'Eau ou ce genre de "pécadille argumentaire". On a 54 centrales nucléaires en France, des ronds points inutiles éclairés toute la nuit, et pour info : le (tout-neuf, c'est "la crise, haha" ) Ministère
de l'intérieur à Paris, à côté de Saint-Gabriel porte de Vincennes, designé par "Jean Nouvel" dispose d'escaliers roulants qui tournent toute la nuit pour rien.. z'allez qu'à allez voir! ..avant de parler, faudrait peut être la "connaître" cette "France ridicule" qui laisse des Matelotes enceintes sans électricité.

Je pense que: peu importe le juridique, une femme enceinte c'est "sacré", ("les femmes et les enfants d'abord",
on dit chez nous) , et la Marine c'est "sacré" aussi (on est sur un forum de marins ou d'avocats, boucan???)

J'le répette: c'est un scandale! Respect pour les "vrais Marins" qui vivent à bord, pour les voileux, qui
prennent soin de leur Navire! peu importe où ils se trouvent. ..ceux qui balancent pas 3 kg d'epoxy en poudre dans la mer en faisant le carénage tous les ans, ce qui en fait, ne sert à rien quand t'as un vrai bateau solide.
C'est notre honneur et notre vie de marin d'être "vrais". Au nom de Neptune..

09 fév. 2022

@Marcopolo...
J'ose espérer que c'est du second degré...

Environ 60 ans dans le secteur bord de marne en seine et marne (bah oui)...
Je n'y vis plus depuis quatre environ, mais je pense connaitre les lieux et pas que l'agricole de la Brie qui comme disait Colbert, fait partie des mamelles de la France.
Franchement c'était " gonflant ", pas tous heureusement mais un bon pourcentage.
Barrière comme un mini jardin sur la berge, portillon vers la passerelle, sans compter le chien sur ce "mini jardin " quand les occupants ne sont pas là. (du vécu)
Demande aussi aux promeneurs.
Donc ! Si on peut appeler cette gente des "Vrais Marins " ça me fait bien rire.
Faites ce que je dis et pas ce que je fais ! Ou est l'honneur de la vie de marin ?

Malheureusement pour certains ce sont des profiteurs. Si on était dans l'immobilier, ça s'appelle du squat. Anticonformiste quand ça les arrange. Mais dès qu'ils profitent des lieux, l'instinct de propriété revient vite. Hormis si possible ne pas ouvrir son porte monnaie en peau de hérisson.

Comme j'aime bien les animaux, pourquoi ne pas attacher un chien de garde sur le catway ou le ponton. Merci, en voilà une bonne idée pour remplacer la télésurveillance manquante. (humour, heureusement)

Açores

Phare du monde

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2022