Les autodidactes au travail ^^

Bon, c'est indubitablement une expérience enrichissante!
Mais des fois quelques cours, leçon etc ne ferait pas de mal à certain!

Alors quels conseils donneriez vous à cet ostrogothe pour qu'il puisse garer son bateau ?

L'équipage
14 mars 2021

On l'a déjà posté plusieurs fois, au fond cette vidéo bien qu'étant triste, a aussi le mérite de mettre en plein jour certaines réalités de la voile.

14 mars 2021

Je ne l'avais jamais vu^^
Je suis effaré,en observant cela saute aux yeux que le gars est totalement ignorant sur le sujet...même l'influence du vent sur le comportement d'un voilier lui semble totalement étrangère!

14 mars 2021

C'est l'angoisse en Grèce : les amarrages se font avec l'ancre loin devant le voilier, et 2 amarres à l'arrière vert le quai. On raidit l'ensemble ensuite.
Si en sortant un voilier se prend la chaine du voisin dans sa quille, soit parce qu'il a mal calculé sa sortie, soit parce que le voisin a mouillé en travers (ce qui arrive, à cause du vent), il n'a plus de contrôle. C'est ce qui se produit ici au moins 2 fois. Reste que le gars n'est pas vraiment habile à la barre, mais qui l'est vraiment sur un voilier de location ?
J'ai toujours considéré avoir beaucoup de chance que cela ne se produise pas quand je manoeuvre. Même avec mon propre voilier.

14 mars 2021

Je pense qu'il cherche plus à s'amarrer qu'autre chose.

14 mars 2021

Le problème est identique : poser son ancre à bonne distance dans le couloir de 4 mètres en face à sa place, et revenir au quai en marche arrière malgré le vent de travers sans se prendre la quille sur la chaine des voisins.
Je défie tous les sur-marins de ce forum de réussir parfaitement la manoeuvre la première fois avec un voilier inconnu.
Moi, j'ai renoncé. Je suis allé mouiller dans un coin tranquille. J'ai attendu les conditions parfaites pour tenter le coup : pas de vent, de la place, des voisins aidants à qui j'ai annoncé que c'était ma première; ils ont autant que moi intérêt que je réussisse ma manoeuvre, et ça se termine devant un ouzo (faut dire qu'en mai, y'a quasiment que des voiliers de voyage).
Mais par vent de travers, je continuerai encore à préférer le mouillage. D'autant que dans les ports grecs, il y a toujours un mouillage sympas pas loin.

Tout à fait d'accord cette manœuvre peut devenir quasi impossible sans aide extérieure (zodiac, amarres ...) quand le vent de travers est fort.

14 mars 2021

Sauf que là, le vent n'était pas travers, justement. 🙄
Un vrac comme celui-la, c'est avec de vent perpendiculaire au quai, ou pas loin.

On voit des situations du même genre en Croatie même avec des ports équipés de pendilles centrales, des Marinas sur- bondées en été, des boats de 45-50 pieds et des amateurs dépassés. J'avais loué un "mini voilier" (First 31.7 pour eux, c'est la taille d'un jouet) et je ne l'ai pas regretté et j'ai compris l'importance de la manœuvrabilité des voiliers.
On ne sait pas quel est le niveau des gars sur ce bateau, mais hélas on entend trop souvent que les grands bateaux se manœuvrent comme les petits, que si on sait le faire sur un 28 on saura sur un 42 etc...

Et ben non, un petit on peut rattraper le coup et le déborder à la main, et il prend moins de place et il tourne dans moins d'espace...

14 mars 202114 mars 2021

Je maintiens : quand on a appris à le manoeuvrer, un gros se manoeuvre plus facilement qu'un petit. Il est mieux équipé, moteur plus puissant, pare bat en suffisance, taquet d'embelle, propulseur d'étrave, etc.
MAIS effectivement, si on a l'habitude d'utiliser ses pieds pour stopper le voilier, au point de ne pas savoir faire autrement, faut rester à moins de 10 mètres : ça ne marchera pas avec mon 12 tonnes...
Ou apprendre ? car il y a bien sûr le gabarit et les réactions propres de chaque navire, mais il y a quand même pas mal de technique, dans les manoeuvres. Et la technique, ça s'apprend.

14 mars 2021

je suis assez d'accord avec cela, retenir 3 tonnes avec ses bras ou ses pieds c'est pas plus réalisable que 7 10 OU 12T faire glisse un bateau le long d'un quai par exemple pour changer de place cela se fait très facilement avec un 45 pied et encore plus facilement avec un 28,
plus facile que facile c'est quoi?^^

C'est peut-être que le plus facile est simplement facile, et que le facile ne l'ait pas vraiment.
Ça fait un peu réponse à la Raymond Devos, mais qu'un bateau plus petit prend moins de place, nécessite moins de force cela me parait "naturel". Possible aussi qu'en ayant ce principe en tête, on se rassure et on fait sa manœuvre plus sereinement.

14 mars 2021

L'argument est lâché : "on se rassure ".
Je te rejoins à ce niveau : sur un petit voilier, tu as dans ton esprit le droit de rater ta manoeuvre et de la rattraper au pied et à la main. C'est très rassurant. Cela ne permet pas vraiment de progresser (n'est qu'à voir le nombre de ces rattrapages au pied sur les petits voiliers), mais au moins on est rassurés.
Sur un plus gros voilier, le stress est présent. Chez moi, il l'est toujours : je n'ai pas le droit de toucher, si je touche je fais mal... Mais en dehors de ce stress que l'expérience permet de gérer, si la technique est connue il n'y a pas de difficulté particulière, on dispose même d'outils supplémentaires bien pratiques qui sont bien souvent absents sur les petits (tiens, c'est con, mais simplement l'ouverture dans les filières au maître bau qui permet à l'équipier de descendre sur le quai sans avoir à enjamber quoi que ce soit; tu y ajoutes un taquet à cet endroit, et le chien est en laisse, tout gentil).
Certes, on ne se met pas dans une place réservée à un 27 pieds quand on est sur un 45. Mais quand on a un 45 pieds, on va sur une place prévue pour, et c'est plus grand...
Ce qui limite l'accès, c'est bien plus souvent le tirant d'eau que la longueur de la coque. Et le mien ne faisant que 75 cm, je me gare dans bien plus d'endroits que beaucoup de 9 mètres :-)))

"n'est qu'à voir le nombre de ces rattrapages au pied sur les petits voiliers" d'où sort cette affirmation ?
Il est certain qu'un petit s'arrête facilement et avec beaucoup moins de danger qu'un gros, mais en déduire que ceux qui sont sur des petits ne progressent pas et c'est pourquoi ils arrêtent leur voilier à la mano, pour moi c'est pas sérieux.
Pour le taquet au maître-beau sur les petits bateaux, il est facile d'adapter un bout pris autour du pied de mat et qui passe dessous tous les retours cockpit, c'est ce que je pratique sur mon First sans difficulté, il faut juste penser au dernier moment quand on est certain du bord d'amarrage, à passer ce bout sous la filière. Amha, les techniques et pratiques sur les petits voiliers resteront applicables jusqu'au 32-33 pieds, mais pour les 38-40 et au-delà c'est une autre histoire.
Ce que je ne comprends pas bien, c'est pourquoi des voileux soutiennent que tout est pareil, perso ça me laisse l'impression qu'ils cherchent un peu à se rassurer d'avoir fait le bon choix d'un voilier de grande taille.
Enfin, l'essentiel, c'est que chacun soit content de son support.

14 mars 2021

D'où ça vient ? ben de l'observation... Tu ne verras jamais une manoeuvre de 45 pieds être rattrapée à la main (ça ne fonctionne pas), tandis qu'il est aisé d'en voir sur un 10 mètres (faut juste ouvrir les yeux).
Et ayant conduit les deux ( petits de 21 et "grand de 45'), oui, je le dis : le grand t'oblige à progresser dans la précision de tes manoeuvres de port ! Je ne cherche pas à me rassurer, je n'en ai pas besoin : je le constate, c'est tout. Il est clair que tant que l'on a pas essayé, et que l'on n'a pas appris, on peut préférer se rassurer en se disant que tout ce que les autres racontent, c'est faux. Mais ça n'est pas franchement sérieux. Cela dit, on a les blocages qu'on veut bien avoir.
Comme j'ai appris sur un 36 pieds, je n'ai jamais eu l'occasion d'apprendre à me servir de mon pied pour stopper mon voilier. Quand j'ai loué un 45 la première fois, le gabarit me faisait plus peur (parce qu'on ne voit pas l'avant) que la maitrise du stop...

14 mars 202114 mars 2021

Oui ok, mais maintenant tu défends justement que les manœuvres sur les petits (voiliers < 10 m) sont effectivement bien différentes que celles sur les grands. Les blocages je les laisse à ceux qui en veulent, moi je n'en ai pas avec les voiliers de 30 pieds qui me conviennent très bien.
Ces différences, c'est justement mon propos depuis toujours sur HEO, car nous en avons souvent discuté dès qu'il y a quelqu'un qui demande un avis sur une sélection de voilier.
Pour l'histoire de taille de support, cette séquence (à 11 mn) résume assez bien la question :

14 mars 2021

Bah, lorsqu'on navigue sur un radeau il est normal d'être peu manoeuvrant !

Je crois que les anglos-saxons apprécient les animations au mouillage, là ils ont été servis !

C'est vrai qu'il ont un peu "négligé" le fardage de leur radeau et ont fait fort sur ce coup là !

Je leur donnerais le conseil d'apprendre réellement la voile sur une bonne caravelle pour comprendre les effets du vent sur une coque avant de vouloir naviguer au moteur sur un bateau !

14 mars 2021

Les conseilleurs ne sont pas les payeurs. Mais le vent que l'on constate ne facilite pas les manoeuvres, surtout si on n'est pas bien aligné stabilisé au départ et si on n'anticipe pas et on laisse partir.
Et on ne peut pas dire que les voisins aidaient beaucoup (chacun pour soit c'est connu).
A défaut de venir se garer en marche arrière on peut choisir de rentrer en marche avant.
Pour que la barre réponde, il faut parfois savoir ne pas hésiter jouer fermement avec la puissance moteur
On peut aussi débarquer en annexe un équipier tout en laissant filer une aussière de guidage fixée au quai. L'annexe gonflable peut aider à guider et à parer les abordages (à Paimpol une grosse annexe Bombard avait servi à déhaler correctement un chasseur de mine). Comme pour un aligner un DI on peut faire un mouillage stabilisant (avant ou arrière), servant de point de départ, au large de la zône d'accroche du mouillage de la place du port puis guider par une aussière (avant ou arrière).
On peut enfin aller mouiller ailleurs si on n'y arrive pas ou enfin rester au large le temps qu'il faut puisque par définition on doit toujours disposer de l'autonomie de route.

14 mars 2021

Choisir de se mettre en avant implique d'avoir un mouillage arrière, ce qui ne semble pas être le cas ici. Je ne l'ai jamais tentée, mais la manoeuvre ne me semble pas simple, surtout en condition météo dégradée.
En marche arrière, si le vent pousse de travers, on peut tenter de reprendre la place en bloquant la chaine et en poussant le moteur en marche arrière : le pas d'hélice ramenant au bon endroit; mais si le vent est dans le même travers que le pas d'hélice, je crois la mission impossible. On peut alors tenter d'utiliser le propulseur d'étrave, s'il est puissant; c'est ce que je fais pour me remettre dans la direction de mon couloir. Mais c'est à utiliser avec précaution : le jour où il a disjoncté, j'ai remonté l'ancre en vitesse pour aller dormir tranquillement dans une baie abritée, quelques milles plus loin.
La bonne idée reste l'aide des voisins et de leur annexe si elle est puissante. Je n'ai vu une telle proposition que par le capitaine d'un bateau qui manifestement voyage.

14 mars 2021

Quand c’est mal barré, c’est mal barré !

Mais ´perseverare diabolicum’.

14 mars 2021

Le titre "autodidacte au travail" de ce fil me semble un peu malheureux.
Je ne pense pas me tromper en pensant qu'une bonne partie d'entre nous ici a appris à un moment ou un autre à maneuvrer un bateau au moteur sans "cours" mais simplement en y allant progressivement et en connaissant parfaitement et en toute humilité nos limites.
La dans cette vidéo c'est un autre problème qui a mon avis relève beaucoup plus de la psychiatrie que du manque de compétence.
Lors de les 16 ans j'ai passé de longs mois en Angleterre et la personne chez qui je logeais avait comme profession de convoyer des bateaux. Quand c'était possible je l'accompagnais, pour des convoyages courts. Quand je faisais une connerie il me regardait agacé et me disait "Pierre, use your brain !!!".
Cette phrase est dorénavant restée gravée dans ma cervelle. Aucun règlement, aucune loi, aucun cours n'aura la force du simple bon sens, connaissance de ses limites, emphatie envers les autres. Valeurs premières à apprendre à nos jeunes pour leur donner une tête "bien faite". Si cet enseignement la à foiré, vous pouvez ajouter autant d'emplâtre que vous voulez à cette jambe de bois (permis, amendes etc.) la société sera toujours perdante.

14 mars 2021

le bon sens....quand deja tu as du bon sens..t’as fait un bon bout de chemin

14 mars 2021

Il existe des stages spécialisés (MACIF, etc....) ce qui me parait une excellente solution quand on change de taille de bateau....

14 mars 2021

Génial! Le seul conseil que l'on pourrait lui donner; c'est de mouiller son ancre ( elle pendouille lamentablement à l'avant)! La règle d'or, dans ce genre de situation, c'est "cul au vent". Il ne faut pas hésiter à prendre la place en marche avant si le vent vient de la mer, ce n'est pas un problème de déplacer l'ancre avant à l'arrière. Mais ici, ce n'était pas la peine, car si l'on se base sur le cata mouillé en face, le vent vient du quai, avec des rotations à droite.
La règle du "cul au vent" vient du fait qu'il est impossible de maintenir un bateau rectiligne en marche arrière lorsque le vent souffle sur l'étrave. Il part forcément de travers quand la vitesse ralentit. Je parle bien sur de vent fort. Lorsque l'on prend la place en marche avant (le vent souffle donc de la mer vers le quai), les équipiers râlent à chaque débarquement, mais il ne faut pas les écouter.

14 mars 2021

c'est marqué dessus mon "tiki"...
alain

14 mars 2021

la critique est facile mais il faut bien reconnaitre pour le coup que l'art semble ici plutôt difficile... les conditions sont musclées (vent fort et à 30° de l'axe de manoeuvre vers le quai) et la configuration vraiment pas confortable (ancre par l'avant, quai au cul).
Pour ma part, voilà ce que je retiens de cette vidéo:
- tout d'abord je défie n'importe quel moniteur de voile de prendre le risque d'apprendre à ses élèves à s'amarrer dans ces conditions, à moins d'avoir un quai et des voisins de ponton en mousse ou en carton pâte. Ni les bouquins, ni un stage ne me semblent suffisants pour y aller sereinement. D'ailleurs, peu de gens iraient sereinement je pense (moi en tout cas c'est sûr).
- ensuite, et par expérience, retenir que quand on le sent pas, on n'y va pas. Après une première tentative ratée, je serais certainement allé ailleurs
- ici, les fondamentaux ne sont pas maîtrisés par le barreur; ni le comportement du bateau, ni les conditions, ni la gestion du moteur...
- le bateau qui manoeuvre n'est pas le seul à avoir fait des erreurs, ses voisins ont mouillé trop court et ne peuvent pas reprendre par l'avant, ce qui les jette sur le quai. Il est probable qu'ils se sont installés quand les conditions étaient très différentes...

Qu'est-ce que j'aurais essayé si j'avais voulu tenter ?
s'il faut s'ancrer pas l'avant, c'est par là que j'aurais commencé. Vu le vent, se mettre au vent de sa place, plutôt trop que pas assez, se mettre face au vent bien sûr, mouiller loin car il faudra de la longueur de chaîne pour pouvoir reprendre et tenir. Ca permet en plus de commencer la manoeuvre loin du ponton et des voisins (je pense que j'aurais mis au moins 50m de chaîne). Et puis, fort logiquement, ça permet de manoeuvrer parallèlement aux autres mouillages donc de limiter le risque de se prendre dedans.
Puis, je me serais laissé dériver en jouant sur les gaz, prêt à repartir vers l'avant si ça le fait pas.
l'ancre m'aurait permis de garder le nez face au vent, ce qui est plus simple pour se laisser glisser vers le cata en sécurité. Ensuite, je leur envoie l'aussière arrière tribord pour qu'ils m'aident à rester le long du cata pendant que je continue de dérouler de la chaîne, pas trop vite pour ne pas aller taper le quai.
J'aurais testé une fois et si trop compliqué, je retourne à pic remonter ma chaîne et trouver un autre mouillage!
plus facile à dire devant son clavier qu'à faire en tout cas....

14 mars 2021

Les voisins n'ont pas mouillé trop court : c'est lui qui se prend leur chaine et donc font chasser l'ancre. Une fois celle-ci déplacée, on n'a plus aucun moyen de s'éloigner du quai.
Le problème est simple : mouiller à 40 mètres du quai, et reculer en restant dans un couloir d'environ 4 mètres de large, alors que l'on a la chaine à l'avant, le pas d'hélice à l'arrière, et le vent de travers. Rater cette manoeuvre arrive à tout le monde.
L'erreur du voilier est de ne pas s'être éloigné loin des autres en marche arrière quand il le peut dès la 40 ème seconde. Ensuite, il se prend dans la chaîne.

14 mars 2021

Bien vu👍

14 mars 202114 mars 2021

il me semble qu'un moniteur de voile donnerai comme conseil de préparer sérieusement de genre de manœuvre à l'avance (et de ne l'exécuter qu'une fois qu'on a une solution claire dans sa tête - et/ou de renoncer si ça peut pas le faire).

par exemple dans le cas d'espèce : partir de beaucoup plus loin en marche arrière et regarder comment ça se passe avant d'être dans les autres bateaux. et ensuite , si ça marche, repartir et recommencer (en balançant l'ancre si possible).

ce n’est qu'un avis..

14 mars 2021

Le mec à la barre est en galère ok, mais ses équipiers sont absolument NULS. Celui qui est à l'avant au début de la vidéo ne fait strictement RIEN.
Le vent n'a pas l'air très fort mais il vient du large d'après les pavillons, et le plan d'eau est bien agité.
J'aurais sûrement pas fait mieux. Surtout avec la chaîne de mouillage du voisin accrochée à un chandelier ..
Si je devais donner un conseil à ce type, ce serait retourne au large, laisse retomber la pression, attends que le vent se calme et refais un essai. Ce qui est bête c'est de s'entêter comme ça.

14 mars 202114 mars 2021

Perso, je n’aurais jamais tenté cette manœuvre dans ces conditions avec mon bateau sans aide extérieure. Pourtant, je le connais bien et il m’arrive de réussir des manœuvres qui étonnent certains (il m’est arrivé d’en foirer aussi, comme tout le monde).

Une possibilité aurait été de mouiller en face de la place. De préparer une grande aussière amarrée à l’embrelle au vent. Puis de l’envoyer à terre avec l’annexe et un équipier débrouillard. Cet équipier posté sur un des bateaux au vent aurait pu haler le bateau en arrière lente jusqu'à sa place pendant qu’un autre équipier à bord déplaçait le point de tire de l’aussière pour maintenir une orientation correcte du bateau et qu’un autre filait la chaîne à la demande. Ça demande une bonne coordination, mais ça semble faisable.

14 mars 2021

Oui exactement, si les conditions sont difficiles et qu'on le sent pas, faut pas pousser sa chance même si l'équipage râle etc. Envoyer une annexe à terre semble effectivement la solution que j'aurais aussi choisi.

Un bateau de cette taille ne se régale pas à la main avec ce vent par le travers il faut wincher

15 mars 2021

Dans le cas présenté, le vent est presque dans l’axe de la place. Si le vent était plein travers, même au winch, ça ne le ferait sans doute pas.

14 mars 2021

et vous remarquerez sur le bateau il y a deux barres a roue alors s'il n'y en avait qu'une ,j'ose pas imaginer???

et tout ce cirque pour ce mettre cul au quai pour faire les beaux devant les touristes avec un verre à la main et en parlant et riant bien fort !!

pauvre monde

14 mars 202114 mars 2021

ça n'a rien à voir, le gars se mets en arrière parce que c'est un quai sans pendilles, ou on mouille sur son ancre, donc en arrière en général, on a pas forcement un 2eme mouillage assez long pour se mettre en avant, surtout si c'est un bateau de loc.

Arrêtez donc avec vos poncifs à 2 balles, c'est pénible et c'est digne de piliers de bar.

Sinon, je suis assez d'accord avec LuLu.

14 mars 2021

je ne sais mais je pense que j'aurai mi mon ancre sur l'arriére du bateau et à 20 ou 30m du quai j'aurai mouillé et serais venu etrave contre le quai et deux amarres à terre

14 mars 202114 mars 2021

C'est vrai que c'est pénible ces poncifs. Mais bon, quand on n'a que ça à dire...

Non, l'astuce de Lulu ne fonctionne pas : si tu envoies une aussière au voilier situé au vent, son nez va se déhaler vers ta place et généralement y'a déjà pas beaucoup de place.
Moi, je ne l'ai jamais vu faire. Je ne la tenterais pas, et j'hésiterais à la proposer. Si le besoin est là, la solution consiste à utiliser une annexe pour maintenir la coque dans l'axe, ou laisser tomber et mouiller plus loin.

14 mars 202114 mars 2021

Faby. Les manœuvres d’aussière ne sont pas des ´astuces´, mais une méthode tout-à-fait banale que les adeptes du propulseur ont peut-être oubliée.

Je persiste à croire que que la manœuvre que j’ai décrite peut fonctionner dans le cas evoqué, car le vent est presque dans l’axe de la place. L’aussière aurait juste à guider le bateau en face de sa place et n’aurait donc pas à faire de gros efforts. En tout cas, la manœuvre aurait été sécuritaire, car il aurait été possible de l’interrompre à tout moment sans conséquences.

Quant à utiliser l’annexe pour orienter le bateau, c’est possible, mais assez délicat à bien exécuter.

14 mars 2021

d'accord avec Lulu , cà doit marcher et le gros avantage c'est que la manoeuvre est douce ,tranquille ,pas d'affolement

14 mars 202114 mars 2021

Ben moi, je l'ai dit : 2 ans seulement, et rarement au port.
Je ne doute pas que dans tes 20 années de navigation en Grèce tu en as vu plus que moi... Je reconnais donc volontiers que tu as la plus grosse.

Cela dit, tu sembles bien inventer entièrement cette "solution" à partir de ton ordinateur. Tu sembles ne l'avoir jamais vu faire, ni l'avoir faite toi même... jamais jamais jamais en 20 ans ? c'est un signe, non ?

Et j'ai tendance à croire que la manipe de Entrecôtes fonctionne, c'est je l'ai dit ce que l'on fait en mouillage avec rappel à la côte. Tandis que décidément non, je pense que ta solution à partir du voilier voisin ne marche pas, et met en péril le mouillage du voisin.

D'ailleurs, Entrecote dit la même chose : ça marche mais seulement à partir du quai donc si on ne fait pas comme toi à partir du voilier voisin.

14 mars 2021

Faby Je crois ne pas avoir écrit que j’avais navigué pendant 20 en Grèce, mais en Méd.

Il m’est arrivé de pratiquer la manœuvre que j’ai décrite, ainsi que diverse autres manœuvres d’aussière, qui d’ailleurs font partie des connaissances de base que devraient avoir tout navigateur, que ce soit sur mer ou en au douce, à la voile ou au moteur.

Par ailleurs, je trouve que tes critiques insistantes et tes allusions ad hominem ne sont pas vraiment dans l’esprit de ce forum. On peut avoir des avis différents et en discuter, mais sans mettre les personnes en cause.

15 mars 2021

Ah bon. Moi aussi ça fait 20 ans que "je navigue en Méd". Je pourrais rajouter 5 en Bretagne. Bof : et alors ? ça ne me donne pour autant pas une expertise dans l'amarrage à la grecque.
C'est étonnant, tu affirmes avoir réalisé cette manoeuvre à partir d'autres voiliers amarrés à la grecque, et pourtant tu avais écrit quand tu l'as imaginée que je cite "ça me semble réalisable" au lieu de "c'est réalisable".
Mais tu avais sans doute oublié. Moi aussi, ma mémoire défaille parfois.

Quant aux allusions ad hominem, commence donc par te relire : " je ne doute pas que tu as rencontré des situations scabreuses et que tu as maîtrisé les manœuvres de port les plus délicates grâce aux équipements modernes dont tu disposes certainement.
"
Alors que je ne cesse de dire le contraire...
Vexé parce que je te mets en doute ?
Il me parait normal quand on lit certaines propositions de manoeuvres, de connaître la réelle expérience de celui qui les affirme efficace ou ceux qui les supportent.

Pour conclure : désolé, mais je n'y crois toujours pas à ton truc à partir des bateaux voisins amarrés à la grecque quand il y a fort vent de travers. Je ne le demanderais pas à un voisin, et surtout je ne le proposerais pas à un qui arrive.
Par contre EntreCôtes me parait bien plus fiable dans la manoeuvre qu'il propose.

L'annexe utilisée en poussant directement sur le bateau au bob endroit fait parfois des miracles : en irlande j'ai desechoue un bateau d'environ 38 pieds échué dans la vase en poussant sur le côté de l'étrave avec mon annexe et un 4cv il a pivoté comme une toupie !

16 mars 2021

L'Hermione ou les autres grands voiliers tournent ainsi dans les ports encombrés des manifestations nautiques,avec un zodiac qui pousse l'avant dans le bon sens !

14 mars 2021

tu es bien catégorique Faby9, ton argument se défend mais dans le cas présent j'aurais tendance à être d'accord avec Lulu2; avec le vent déjà fort, les mouillages des bateaux au vent sont déjà très en tension, le fait de guider ton bateau qui recule depuis le nez n'a que peu de chance de "refermer" davantage ta place, surtout que l'équipier qui monte sur ce bateau (ou ses occupants) cherchera à se diriger vers le quai au fur et à mesure de la manoeuvre, ce qui limite d'autant l'effet que tu évoques. D'ailleurs, dans le cas de cette vidéo, ce n'est clairement pas la largeur de la place qui pose problème.
S'il y'a du renfort en équipier ou des voisins sympas, j'aurais doublé la manoeuvre, cette fois au niveau de l'embelle.
En tout cas, moi c'est aussi comme ça que je l'aurais tenté.
Ce qui ne m'aurait peut-être pas empêché de passer la nuit ailleurs ...

14 mars 2021

Je ne suis catégorique que pour ce qui me concerne, chacun fait ce qu'il veut avec son bateau. Mais je dis que moi, je ne le ferais pas, et je ne le proposerais certainement pas. La tenue des ancres dans les ports n'est pas toujours très bonne; je suis d'ailleurs très étonné de voir qu'un hyper spécialiste propose de n'allonger que 20 mètres de chaine alors que l'arrière de son bateau n'est qu'à 1 mètre du béton...; et en aucun cas je n'ai envie de voir mon ancre se décrocher alors que la météo est mauvaise, simplement pour permettre à un voilier de venir s'amarrer. Ma réponse est non. Ma solution est l'aide d'un zodiac. Mais ce n'est que parce que je n'ai pas beaucoup d'expérience à ce niveau : seulement 2 saisons en Grèce, et rarement au port.
Je serais très curieux d'écouter l'expérience de Lulu2, de Calypso et Armor en termes de mouillages dans les ports grecs.

Je ne parle pas de la place dans ce film : on n'en sait rien du tout. Je parle de ce que j'ai pu constater dans les mois d'été en Grèce : "généralement y'a déjà pas beaucoup de place."

14 mars 2021

Faby. Mon intervention portait sur le cas évoqué en tête de ce fil, et non sur tout ceux que tu as pu vivre l’été en Grèce, où je ne doute pas que tu as rencontré des situations scabreuses et que tu as maîtrisé les manœuvres de port les plus délicates grâce aux équipements modernes dont tu disposes certainement.

Puisque tu as la curiosité un peu indiscrète de m’interroger sur mon expérience, sache qu’il m’est arrivé de naviguer en Méd pendant une vingtaine d’années, notamment en Grèce et en Croatie. L’amarrage en marche arrière n’est d’ailleurs pas réservé à la Méd et il m’arrive de le pratiquer parfois en Manche.

14 mars 2021

il fait toujours ce qu'il ne faut pas faire il vire toujours dans le sens contraire de ce qu'il devrait faire , c'est bien souvent l'erreur faite en voulant degager l'avant on tape avec l'arriere

14 mars 202114 mars 2021

Avec mon endurance 44 en ferrociment (16 tonnes), quille longue sans propulseur, j'avais trouvé une solution qui peut paraître assez bête vu de loin mais qui fonctionnait plutôt bien.
Je voyais bien le regard narquois de ceux qui me regardaient faire mais bof...
Je mouillais là où il fallait pour reculer et mettre l'arrière au quai sauf que je ne cherchais pas à le faire au moteur.
Je descendais dans mon annexe pour aller porter une amarre à terre à la place où je voulais me mettre, puis je retournais au bateau et je rembobinait au winch pour reculer pendant que ma compagne lâchait progressivement de la chaîne. Ça nous a permis de nous mettre dans des emplacements dans lesquels il aurait été plus que risqué de tenter la manœuvre directe.
En fait, en relisant les messages au dessus, c'est exactement la manœuvre proposée par Lulu.
Et ça fonctionne par vent de travers. Mais il faut mettre l'aussière à quai, pas sur l'avant d'un autre bateau.

14 mars 2021

Là on sent bien l'expérience réelle sur un bateau en vrai...
Là oui, je veux bien tenter le coup ! D'ailleurs, c'est ce que l'on fait quand on amarre à cul sur la côte.

" Mais il faut mettre l'aussière à quai, pas sur l'avant d'un autre bateau."

Bien sûr.

14 mars 2021

Heureusement qu'il y'a des sachants expérimentés sur ce forum pour corriger les béotiens (non grecs ceux-là) ignares et inexpérimentés qui ne savent naviguer que sur la toile.
Le tout avec humilité et sympathie, comme d'habitude.
Un immense merci, et bon vent dans les ports grecs

14 mars 202114 mars 2021

Il n'y a pas de "sachants" : il y a ceux qui inventent de toute pièce une manipe qu'ils n'ont jamais tentée mais affirment qu'elle ne peut que fonctionner, ceux qui en doutent (à juste titre parfois) en expliquant pourquoi, ceux qui font croire à une expérience mais n'en ont aucune et qui prennent parti pour l'une ou l'autre hypothèse, et enfin ceux qui ont une (réelle) expérience et donnent leur solution (qui semble tellement simple et évidente !), qui affirme qu'elle marche, elle, parce que c'est celle qu'il a appliquée maintes fois...
Une preuve de plus que la bonne pratique n'a rien à voir avec la démocratie.

15 mars 2021

Absolument.. manœuvre plus simple, plus lente aussi ( on n’est pas pressé ) et surtout on peut garder le contrôle à tout moment ( parce que se prendre une chaîne d’ancre tendue entre la quille et le safran, c’est vraiment la grosse M....) mais cette manœuvre « rurale » ça fait certainement moins classe devant un public pour un orgueilleux et entêté « capitaine » derrière ses 2 barres à roue ... Ah, le regard des autres....!!!! «  une manœuvre réussi est parfois un désastre manqué » celui qui a dit ça n’était pas le premier venu, loin de là👍

15 mars 2021

Je ne vois pas trop le rapport avec les 2 barres à roues. Mais bon, faut toujours mépriser, toujours...

15 mars 2021

Aucun mépris,( c’est toi qui interprète ) juste une constation...

15 mars 2021

Constatation (trop presse de répondre )

15 mars 2021

ok. Désolé /

15 mars 2021

Pas de soucis , d’autant plus que si tu remontes le fil tu verras que j’avais apprécié la justesse de ton analyse dans ( Faby 9/18h) 👍😊

Et il faut aussi qu'elle soit assez longue cette aussière ?

14 mars 2021

il y a des fois où la longueur est un atout.. ;-)

14 mars 202114 mars 2021

100 mètres de sangle, c'est pas si cher, c'est léger, et c'est toujours utile.
www.metaltis.fr[...]es.html
en vrac dans une bassine.
En plus elle répond aux normes grecques : jaune.
Si on tient à l'enrouleur, regarder du coté des enrouleurs pour fil électrique des fermiers...

14 mars 2021

faby, tu as parfaitement raison. A l'époque, on n'en trouvait pas mais maintenant, c'est vraiment une bonne idée. En plus, ça peut se mettre à poste dans un enrouleur sur l'arrière.

14 mars 2021

A bord, j'ai toujours eu une aussière de 50 mètres pour les cas de remorquage. Tu peux doubler la longueur en cas de besoin avec les amarres du bateau.

14 mars 2021

Commençons par le début, le vent il vient d'ou?
Tu regardes le catamaran il est décollant, tu regardes les drapeaux il est collant au quai
Tu regardes les bateaux il est plutôt collant.( son propulseur d'étrave n'a pas l'air assez puissant )

Il n'y a pas de pendille, il faut tenir l'avant sur ancre.

Je ne sais pas bien comment il est arrivé à se mettre en travers comme ça, ce qui est sûr c'est que cela a merdé.
Et avoir comment il utilise son moteur et son gouvernail il fait tout le contraire de ce qu'il devrait faire la situation n'est finalement pas très surprenante, quelque soit l' hypothèse de départ.

Dans cette situation le vent n'est pas si fort et il y a de la place il n'existe pas 50 solutions sans compter sur le voisinage...

Avec un vent il me semble un peu de travers, c'est le plus chiant, il faut toujours envisager dans un premier temps, le temps d'immobiliser le bateau, de s'appuyer sur le voisin difficile de faire autrement!

Donc tu t'engages en marche arrière après avoir jeté ton ancre et en suite tu luttes pas contre le vent qui va te coller gentiment, tu passes sur le quai avec ton amarre ( dans ce cas bâbord),et tu enclenches ta marche avant pour te décoller du bateau, quand cela est fait tu frappes l'autre amarre que tu règles, tu tends ta chaîne, donc tu tires bien sur la gueule de tes amarres,point mort et voilà... théoriquement cela marche toujours, dans la pratique très souvent mais cela peut merder ^^

14 mars 2021

ça marche si le vent travers est compensé par le pas d'hélice. Dans le cas contraire, si la dérive du vent travers s'ajoute à la dérive du pas d'hélice et que l'ensemble te déhale fort, ça ne marche pas.
Et si on ne veut pas être enquiquiné par la ligne de mouillage du suivant, il est fortement conseillé de ne mouiller que dans la bande de 4 mètres qui est face à ton voilier quand il est amarré... à défaut, on peut se retrouver dans la situation filmée...
Enfin, pour ma part, je déconseille fortement de ne dérouler que 20 mètres de chaine : l'ancre ne doit jamais pouvoir riper : ne serait-ce que d'un mètre, et c'est le cul sur le quai !

14 mars 202114 mars 2021

C'est bien pour cela qu'il faut être un peu loin, et faire de la marche arrière en compensant si il le faut ton pas d'hélice...donc il faut faire du 1.5 2 nœuds pour être manœuvrant donc partir de loin dans l'axe...basique de la marche arrière!

Globalement il faut toujours être manœuvrant, donc avoir de la vitesse dans un sens ou l'autre, plus il y a de vent plus il faut utiliser la puissance du moteur, et bien souvent les problèmes vienne de ce facteur: manoeuvre trop lente. le pire c'est sans vitesse face au vent...cul au vent c'est moins grave

14 mars 2021

ben alors! personne n'a remarqué que je me suis trompé de bord pour l'amarre...
c'est bien la pointe arrière tribord pour me décoller du bateau à bâbord et pas l'inverse comme je l'ai écrit, toutes mes confuses ^^

14 mars 2021

pourquoi il ne vient pas passer une aussière à quai pour repartir cul au vent à l'endroit où il veut mouiller ...

14 mars 2021

Hum... moi, je ne le ferais pas : une erreur de manipe et l'aussière dans l'hélice, bonjour les dégâts.

15 mars 2021

comment prendre une aussière dans l'hélice lorsqu'on laisse filer par l'avant ?

15 mars 202115 mars 2021

J'ai du mal à comprendre la manoeuvre que tu proposes.
Question préalable : l'as-tu déjà effectuée ?

De façon générale, je ne manoeuvre pas au moteur mon voilier quand il est lui même accroché à une aussière ou tout autre truc qui traine dans l'eau. Je n'ai pas l'expérience des super-marins de ce forum, mais j'ai été pris une fois dans l'hélice et une autre dans le propulseur par des saloperies qui trainaient dans le port, ce n'est pas pour que j'en rajoute une couche... Quand je dois porter une aussière à terre, je le fais avec l'annexe, comme 100% de ceux que j'ai vus faire jusqu'à présent.

16 mars 2021

"Question préalable : l'as-tu déjà effectuée ?"

===> oui

16 mars 2021

Mais ça ne l'explique toujours pas...
Tu y vas en avant, tu lances l'amarre, tu recules en filant l'amarre par l'avant, puis tu mouilles, tu passes l'amarre à l'arrière, et tu la moulines au winch... C'est ça ?

14 mars 2021

faire deux fois la manoeuvre en quelque sorte LOL

14 mars 2021

Comme le dit MBI (qui a remarqué que les indications sur le vent sont contradictoires entre le cata au mouillage et le drapeau grec), cette manoeuvre est parfaitement maitrisable pour quiconque à l'habitude. Le vent ne souffle pas si fort, la place est large. Il faut simplement anticiper le pas d'hélice et la direction du vent. Le mieux serait de mouiller lancé, mais le cata au mouillage risque de gêner. On peut mouiller à l'arrêt en anticipant le déport du pas de l'hélice et surtout celui du vent. On ne souligne jamais assez l'importance du vent (ici de travers dans les rafales, si l'on se fie à l'évitage des 2 voiliers au mouillage), non pas sur la dérive mais sur la remontée du cul au vent. Ici, si le pas est à droite le cul va partir à gauche à cause du pas d'hélice mais surtout à cause du vent. Si l'on veut mouiller à l'arrêt, il faudra donner un angle très important au bateau, pour anticiper le déport. En fait, la difficulté principale tient à l'évaluation de la distance au quai lorsqu'on mouille.

14 mars 2021

" En fait, la difficulté principale tient à l'évaluation de la distance au quai lorsqu'on mouille."

+1 . Je pensais être le seul à avoir ce problème. :-)

14 mars 2021

Certains utilisent un télémètre.

14 mars 2021

Pourquoi pas un pilote,et un ou deux remorqueurs ?

14 mars 2021

en dehors du probleme , je ne voudrais pas etre cul au quai pour ma tranquillité ..ça doit etre chiant d'etre ainsi à la vue de tout le monde

Pour certains, c'est ce qui plaît d'être à la vue des passants....
(voir par exemple le port de Hvar)

14 mars 2021

et ça continue, les poncifs...
Pour avoir vécu les 2, le chacun chez soi très toujours méprisant envers tous les autres différents que l'on trouve en Bretagne, et l'apéro sur le ponton, ou dans le cockpit du voisin en Sardaigne, ou en Grèce, ben je fais mon choix : le jour de mon retour en France n'est pas pour demain !

14 mars 2021

Ca s appele etre sociable, dire bonjour sympathiser avec les voisins etc
🤓👍😇🍾🥂🌈

14 mars 202114 mars 2021

chacun y va de son explication,et moi ceci,ou moi cela..
une ancre au vent le plus en face de la place,et laisser derouler en gerant la direction du cul au moteur...

si on a un doute,qu’on ne sait pas on jette l’ancre ailleurs en attendant d’avoir des conditions dans lesquels on est a l’aise.
il est evident que le gars a la barre est depassé,grand coup de gaz,grand coup de pelle,surpilotage sans savoir de quel côté corriger,moteur d’étrave a fond....
vers la fin,il y est presque 😥 mais il repart a fond en marche avant 🤫 en raclant une enieme fois la coque du bateau tribord...

meme si les conditions ne sont pas facile,et encore,j’ai revus le film une 2 eme fois,les pavillons grec flotte doucement,pas de moutons donc moins de 15 nds..peut etre 8/9 nds,on voit le t shirt du gars sur le quai: c’est loin d’etre la tempete...c’est du grand n’importe quoi..a aucun moment,je me dis,ah ca y est,il sait ce qu’il fait.

bref un strike sur 3 bateaux...c’est un bon score,mais....peu mieux faire 😱

et c’est vrai que grace au permis voile d’un autre fils,rien de tout ca ne serait arrivé

15 mars 2021

Sans parler de permis, faire comprendre que la voile cela s'apprend, cela ne s'improvise pas, que la science infuse cela n'existe pas...voilà dans un premier temps ce à quoi doit te servir ton cerveau pour ensuite le rendre disponible à l'apprentissage!

Dans cette région la méthode qu'ils utilisent pour se garer c'est avec une ancre et cul à quai, c'est éprouvé, la solution est robuste, après libre à vous de croire que vous allez réinventer l'eau chaude ou qu'une bonne fée ( ou votre génie ) va se charger de manœuvrer impeccablement à votre place...sans connaître les bases

C'est ça le problème des autodidactes ils manquent généralement d'un savoir de base solide.

15 mars 2021

Dans ce cas, il n'est plus question de permis, mais plutôt d'interdiction d'accoster !
Ils ont deux fois la largeur nécessaire et font tout trop vite, trop fort.
Quand on regarde le remous engendré par l'hélice, on voit bien que le barreur fait du Av/Ar à pleine puissance et visiblement de la puissance il en a car le bateau réagit très vite, preuve que ce voilier est maniable.
Dommage qu'à chaque fois la barre ne soit pas dans la bonne direction.
Enfin ... tant mieux pour le quai et la poupe du bateau.

Du grand n'importe quoi ! Adieu caution ...

15 mars 202115 mars 2021

Quand il n'y a pas de voisin sur qui s'appuyer,effectivement sortir l'annexe et porter les amarres à quai est bien LA solution comme exprimée dans plusieurs interventions, mais ne pas arriver à faire de la marche arrière et aller droit avec un vent de travers, il faut vraiment que cela souffle.

Essayer de prendre une place avec un vent de travers sans rien pour s'appuyer catway, voilier, c'est la manoeuvre la plus difficile, soit on prend la place d'accoté et ensuite à coup d'aussières on déplace son bateau, soit on porte les amarres à quai.

*Sincèrement c'est pas difficile comme manoeuvre quand tu t'en tiens aux bases ( qu'ils faut connaîtres c'est sûr) c'est un mixe entre deux manœuvres classiques est simples:
Culer quand on a mouillé son ancre et se laisser porter à quai par un vent collant.
voilà pour ma synthèse et si pas de voisin et bien on change de place et on verra plus tard, ou utiliser son annexe...
*

15 mars 2021

Lulu a écrit :" Une possibilité aurait été de mouiller en face de la place. De préparer une grande aussière amarrée à l’embelle au vent.
Puis de l’envoyer à terre avec l’annexe et un équipier débrouillard.
Cet équipier posté sur un des bateaux au vent aurait pu haler le bateau en arrière lente jusqu'à sa place pendant qu’un autre équipier à bord déplaçait le point de tire de l’aussière pour maintenir une orientation correcte du bateau et qu’un autre filait la chaîne à la demande."

Cela me parait tout à fait raisonnable avec le vent modéré qui régnait et je m'étonne que certaijns contestent sa faisabilité.

Surement les mêmes qui pensent impossible de sortir d'un cat way dans le fond d'une panne, travers au vent avec 40 nds établi et des rafales à 60.
Et pourtant, c'est possible.

15 mars 202115 mars 2021

Il me semblait avoir précisé à chaque fois : "par vent fort de travers"... si j'ai oublié quelque part, c'est un oubli.
Par quasi absence de vent comme c'est le cas ici, je croyais qu'il était évident qu'il n'y a absolument pas besoin de manoeuvre d'aussières, et je suis étonné que les super-marins de ce forum en aient tant besoin ! ce n'est pourtant pas très compliqué de culer face à sa place, même si c'est stressant la première fois, et que ça peut très vite partir en catastrophe (on rase toujours de près les chaînes tendues des autres....).

Quant à savoir si tu as la plus grosse, pas de contestation de ma part. Il est inutile de ressortir tes 40 noeuds à chaque intervention.

15 mars 2021

C'est bien ça! bon perso je frappe une pointe arrière au vent plus que l'embelle et plus que sur le taquet sur le winch, mais bon le principe est le même.

15 mars 2021

Puisqu'on rajoute une circonstance nouvelle (je ne parle pas du droit grec mais de l'annexe à l'eau.)

Par "vent modéré qui régnait" (sic) , avec "un équipier débrouillard" (re sic) et une annexe à l'eau, je ne lui demanderais pas de s'amuser à trainer une aussière jamais assez loin de mon hélice à mon goût, pour aller grimper sur les voiliers voisins...
non : je ne suis pas assez bon (j'ai hésité : c'est vraiment un "b" qui convient ??? ) pour ça, je n'ai pas assez d'expérience et trop peu d'imagination...

Par vent modéré qui régnait, si j'ai des problèmes de direction en marche arrière (ça, je connais : DI double safrans et pas d'hélice très très important), avec un équipier débrouillard et une annexe à l'eau, je ferais comme je l'ai vu faire des tas de fois en port grec comme en marina : rectifier ma direction en me poussant gentiment l'arrière de mon voilier. Et ça, ça marche assez bien, même avec un vent moins modéré.
Au point que je suis surpris qu'aucun voisin n'y ait songé. Le fait qu'on se trouve dans un port manifestement très fréquenté par les locations y est surement pour quelque chose.
(Hélas, je n'ai qu'une seule équipière, et j'en ai besoin pour des tas d'autres choses.)

15 mars 2021

Dommage qu'il n'y ait que cette partie de vidéo, puisque là le Ton Kiti est déja dans la m...

Le plus intéressant serait de voir le début de sa manoeuvre, avant qu'il commence sa moisson de chaines et de carambolages.

Mais il barre toujours dans le mauvais sens, appuie bien là ou il faut quand il faut avec les gaz, bref s'il voulait faire une jolie vidéo pour illustrer le titre racoleur du fil il ne se serait pas pris autrement !

;-)

C'est quand même une vraie chance qu'il n'ai pas fauché plusieurs personnes avec sa passerelle tribord, du coté catamaran, car là cela aurait été dramatique et ce n'est pas passé loin !

15 mars 2021

quelque soit la technique,le gars ne sait pas...c’est tout.
et grâce a la passerelle ,y’a un bonus a la fin.
c’est l’effet kiss cool 😎

15 mars 2021

j'ai eu un cas semblable à porto soller (baléares)le vent tournait la dedans dans tous les sens nous avons mouillé au milieu en attendant que ça se calme ,et le soir nous sommes allés à quai ,le lendemain ça a remis ça ,mais nous étions mouillés à 60m devant
et avons doublé les amarres à quai .faire des acrobaties on finit pas se casser la gueule .
alain

15 mars 2021

le bon sens ,alain,le bon sens y’a que ca de vrai

15 mars 2021

Nous vivons dans un drole de monde ou dans une sale epoque ,il suffit de faire une erreur ou un geste qui fait sourire ou qui prete à critique et voilà que la terre entiere est au courant ..ça fait frémir tout de m^me ..

de quel droit l'auteur de la vidéo peut-il filmer et diffuser sur la toile ...?

15 mars 2021

manqué plus que ça^^
c'est pas de la vie privée et en plus c'est anonyme

C'est vrai ça! drôle d'époque on peut plus se moquer tranquillement, sans que la morale à deux balles pointe le bout de son nez^^
Moi c'est le tout correcte qui me fait frémir!

15 mars 2021

desole mais personne n' a le droit de te filmer sans ton autorisation , c'est la protection de notre vie privé ...lorsque on lit le nom du bateau ça ne devient pas anonyme

15 mars 2021

Ben t'a qu'a faire un procès que tu vas perdre avec un article 700

15 mars 2021

non je ne ferai pas un proces mais dans ce cas je prends la camera et je la met a l'eau ... ainsi pas de proces ..

15 mars 2021

Amusant. Dans la vraie vie et de de telles situations, y'a pas de caméra, mais une dizaine de smartphones qui filment...

15 mars 2021

Là du coup c'est toi qui serais vraiment dans l’illégalité, et procès tu perdrais encore!

Je rêve le gars parle d' illégalité pour des histoires d'images dans la sphère public et défend au titre d'un droit mal compris le fait de faire justice soi même...comme tu disais drôle d'époque...

15 mars 2021

"Le droit à l'image est lié à votre droit au respect de la vie privée.

Ainsi, il est nécessaire d'avoir votre accord écrit pour utiliser votre image (diffusion, publication, reproduction ou commercialisation).

L'image peut être une photo ou une vidéo sur laquelle vous êtes identifiable, dans un lieu privé ou dans un lieu public : vacances, événement familial, manifestation sportive, culturelle, religieuse...

L'image peut être diffusée via la presse, la télévision, un site internet, un réseau social...

Toutefois, la diffusion de certaines images ne nécessite pas l'accord de la personne photographiée ou filmée, sous réserve du respect de sa dignité.

Exemples :

Image d'un groupe ou d'une scène de rue dans un lieu public si aucune personne n'est individualisée et dans la limite du droit à l'information
Image d’un événement d'actualité ou d'une manifestation publique dans la limite du droit à l'information et à la création artistique
Image d'une personnalité publique dans l'exercice de ses fonctions si le but de l'image est d'informer (un élu par exemple)
Image illustrant un sujet historique"

15 mars 2021

Merci pour cette leçon très documentée sur le droit grec.

" une vidéo sur laquelle vous êtes identifiable"

et on a identifié qui, sur la vidéo, exactement ?

15 mars 2021

Calypso 2 nous décrit le droit européen valable dans toute l'union Européenne.

15 mars 2021

Ben tu vas dans mon sens MDR LOL et plus encore^^

15 mars 2021

et pour la petite histoire lorsque je participe a des rassemblements de bateaux par exemple les organisateurs nous font signer un papier leur donnant le droit a l'image ... ce n'est donc pas pour ce faire plaisir

15 mars 2021

Et oui, tout comme les gens qui recopient intégralement le travail d'autrui et le publie sans aucun lien vers celui-ci...

Comme tu dis, José, drôle d'époque, hein ?

15 mars 202115 mars 2021

Sans parler de droit, je trouve également malsain cette propension à tout mettre en ligne.
Certains se sont fait lynchés sans raison et il y a des cas de suicides de plus en plus fréquent chez les jeunes notamment suite à des harcèlements qui ont suivis des mises en ligne de vidéo.
C'est assez malsain, car même si ça n'est pas forcement l'intention de celui qui filme et qui mets la vidéo en ligne, ça peu mal tourner sans que personne ne puisse rien y faire.
ça n'est pas le cas ici (enfin je ne sais pas, je ne vois que les réactions sur H&O) mais ça peut l'être dans certains cas.
Je ne suis en général pas pour les interdictions en chaîne juste au cas ou, mais il faut reconnaître que dans ces cas la, les réseaux sociaux sont de vrais problèmes. Ils révèlent, facilitent et amplifient le coté sombre de la nature humaine.
Evidement, je n'ai pas de solution à apporter, ça n'est qu'un constat.

17 mars 2021

Je suis entièrement d’accord avec toi.

(Le malheureux passe un très mauvais moment...
- Personne ne semble en mesure de l’aider et un couillon immortalise la scène et la publie sur le net ....)

À quoi bon.

17 mars 2021

je plussoie. Plutôt que d'aider, on filme....

17 mars 2021

Ah oui, c'est vrai quoi, les spectateurs fileurs auraient pu se jeter à l'eau pour faire pare-battage... Ah franchement, on vit une époque lamentable... 🤣

15 mars 2021

Je me disais voilà nous sommes totalement hors sujet...
après réflexion pas vraiment
suite aux autodidactes de la voile maintenant les autodidactes du droit MDR

15 mars 202115 mars 2021

ah la vache,youtube vient de lire notre fils,ils ont décidé de fermer leur site 🤣🤣🤣

mais c’est vrai,une fois de plus,le sujet dérape comme une ancre posée sur des possidonies...

15 mars 2021

Le fil ne dérape pas, il chasse.

Il serait peut-être temps d’y mouiller une petite ancre.

15 mars 202115 mars 2021

Je me permets d'ajouter ma pierre à ce genre de fil, bien que la manière d'y débattre ne soit pas ma tasse de thé, de part la "bienveillance" récurrente de certains... Bref...

Une solution possible quand on est mal engagé comme ça, c'est d'accepter la situation et de se dire qu'il vaut mieux stabiliser comme on est et prendre le temps de réfléchir (avec des pare-batt!), plutôt que de continuer à forcer pour réussir la manœuvre (avec peu d'espoir).
Quand on est dans l'action, comme ce malheureux barreur, on ne prend pas toujours les bonnes options.

Il m'est arrivé de me trouver en panne moteur entre 2 pontons avec du courant, et donc rapidement le bordé collé aux tableaux arrières des bateaux amarrés.
On était donc en position stable (mais inconfortable et peu académique), on a pris le temps de "s'installer" proprement, porter des aussières pour se déhaler et finir sans casse (et sans moteur).

Ça prend un peu de temps, ça anime le port aussi... mais en douceur

PS : je me dis que cette méthode peut aussi s'appliquer au forum : plutôt que de répondre coute que coute, se poser un peu, réfléchir... et agir tranquillement ensuite pour animer...en douceur!

15 mars 2021

👍👍👍

Passées 3 tentatives infructueuses pour mouiller, s'amarrer … il faut calmement remettre en cause la méthode !

Passées 3 interventions sur un fil, il est grand temps de se relire avec un œil critique … au-delà de 20, tout commentaire est vain !

15 mars 2021

pourvu que polo, le skipper de la vidéo ,te lise...
ca lui permettra de progresser.

tous le monde s’accorde a dire que le vent est de face.. et que c’est mieux qu’un vent traversier.... mais le gars, lui, il s’est mis vent de travers,dans les 2 etraves et chaines...
je me pose même la question de ce qu’il doit rester du safran , apres avoir arraché 2 chaines...
si ca se trouve, c’est pour cela que son canote n’est plus dirigeable ...
je prefere le dire, je trouve safran!!

15 mars 2021

Les catways, c'est bien. Pourquoi vous n'aimez pas ça en Méditerranée ?

15 mars 2021

déjà que les ports sont saturés si on met des catways on perd de la place ..
je suis pratiquement sur que sur ce voilier il y a un propulseur d'étrave
de toutes façons c'est marqué sur le tableau arrière kon..
en cyrillique
alain

16 mars 2021

Parce que les catways ça prends plus de place, et surtout, ça coute bien plus que quelques pendilles et une chaine !

15 mars 2021

Peut-être parce que la largeur de 10 catways permet de mettre un bateau de plus.

15 mars 2021

ah oui, on le voit au debut le propulseur des trav...
meme qu’il est a fond...

15 mars 202115 mars 2021

pavillon et propulseur

15 mars 202115 mars 2021

le gars n’avait pas compris que le moteur a l’avant ne servait pas a propulser son etrave contre les autres coques...
ceci explique cela..

16 mars 2021

A ceux qui pensent qu'un gros voilier se manoeuvre plus facilement au port; regardez la védéo !

J'en rajoute une couche ;-) si ce voilier avait été plus petit, il ne serait pas arrivé à toucher à la fois devant (le catamaran) et derrière (le monocoque).

Et si il avait vraiment été plus petit, il aurait pu se "ranger" tranquillement le long du quai entre les deux bateaux !

;-) ;-) ;-)

16 mars 2021

on peut voir cela différemment :
si la place avait ete plus large,ton raisonnement tenait aussi pour ce voilier.

16 mars 2021

Ce que je ne comprends pas est qu'à 2 mn, le voilier est quasiment arrivé et puis le barreur repart à fond!
J'ai oublié, il n'avait pas encore l'ancre mouillée.
Mais rester à couple lui aurait permis de reprendre son souffle, et peut-être recevoir l'aide constructive de gentils spectateurs (des jeux du cirque)!

16 mars 2021

@Polmar: je suis entièrement d'accord. Et ce qui me surprend en effet, c'est que son ancre est à poste donc je me demande s'il n'est pas arrivé là en croyant y trouver des pendilles. Ce qui expliquerait sa surprise et les manœuvres qui en découlent.
Par contre, dans ce cas, je ne comprends absolument pas son insistance.

16 mars 2021

@Entrecotes : j'ai déjà vu ce genre de soucis au départ de la place. Le gars relève l'ancre, qui pour une raison ou une autre croche la chaîne du voisin, il est coincé, le temps de démêler l'affaire il se retrouve en travers, une erreur de manoeuvre (là, il y en a pléthore), et il se retrouve exactement dans cette situation, ancre pendante...
Pour les voisins : la bon réflexe face à cette situation est de sauter immédiatement dans son annexe pour venir en aide, ça évite bien des dégâts.

17 mars 2021

@faby9: dans ce cas, si c'est un problème de départ, c'est encore pire parce que je ne vois pas l'intérêt de revenir en marche arrière le long du cata ?

16 mars 2021

Tiens, pour rire, un petit contre exemple!

C'est pas la même taille de bateau non plus... Et la place est beaucoup plus large.
Mais la sérénité du gars en solo est plaisante, ainsi que sa démarche de passer avant devant l'endroit visé pour valider la faisabilité.

16 mars 2021

J'avais cru, moi aussi, que son ancre était à poste. Mais, en fait, elle pendouille. ce qui signifie qu'elle a été sortie et reprise en catastrophe (il est impossible de naviguer avec une ancre qui pendouille ainsi). Je crois qu'il l'a mouillée et qu'il est parti en marche arrière en face de la place. ce faisant, avec l'effet de pas d'hélice et de celui du vent (qui vient de la gauche de l'écran dans les rafales- il vire-), il s'est retrouvé à gauche de l'écran au début de la vidéo. Il ne connait visiblement rien à la manoeuvre d'un voilier, d'où son insistance forcené.
Certains, dans ce fil, pensent que le vent vient de la mer, en se basant sur le drapeau grec. Cette question est vraiment la question fondamentale de l'interprétation de cette video. En me basant sur l'évitage des deux voiliers en arrière-plan, le vent vient du quai et vire (tourne à droite) dans les rafales. Le drapeau dit le contraire, mais il s'agit d'un courant d'air turbulent.

16 mars 2021

ou l’inverse,le vent vient du large,et ,il y a de temps en temps de tourbillons ..

16 mars 2021

si il avait sorti son ancre et l’ avait remonté,c’est qu’il sait mouiller en grece.
ma question:
qu’est ce qu’il fout en travers de la place?
si il savait la manoeuvre on devrait le trouver a 20 m en amont en treain de reculer.
dommage qu’on ne voit pas le debut,parceque moi,je penserais plutot que l’ancre a accroché un parrebate,un balcon ou chaine,et elle est sortie de sa position ....

16 mars 2021

Magnifique!

16 mars 202116 mars 2021

regarde a 1 minute 36,le drapeau montre que le vent vient du large, pour 6/8 kts amha.peut etre il y a t’il des tourbillons...
mais quand il se retrouve plaqué contre les 2 etraves des bateaux babords,c’est bien que le vent vient de l’exterieur...

regarde a 2 secondes de la fin le pavillon ( grand) du voilier en bout de quai: pile dans l’axe des bateaux amarrés ( 2 eme capture)

16 mars 2021

Le vent au quai vient de la mer ( indiqué par les deux drapeaux grecs) et le vent en arrière plan en mer vient de la terre (indiqué par l'évitage du cata et du mono à gauche en arrière plan). Donc le vent vient de la terre. Le contraire est tout bonnement impossible. Il est impossible qu'un vent qui viendrait de la mer fasse éviter les voiliers au mouillage comme ils le font, puisqu'un vent de mer passe d'abord sur la mer avant d'arriver à terre! Les drapeaux indiquent donc un vent de mer qui est un vent de terre détourné par les constructions terrestres, un tourbillon. De plus, lorsqu'il est plaqué contre les bateaux de gauche, il est poussé par la risée ou rafales qui elle vient bien de la gauche (comme l'atteste l'évitage des voiliers au mouillage). Ensuite, il tape le cata de droite non pas à cause du vent, mais par la giration de son cul.

16 mars 2021

Mais vous êtes gravement allumés, sur ce fil, les gars ! Faut arrêter le rhum, l'ouzo, et tous ce genre de trucs avant de se lancer dans les commentaires de vidéo, hein.

Parce que le cata en arrière plan, il évite rien du tout ! Ou plutot si : il évite de se mettre au milieu pendant ces manoeuvres hasardeuses, et attend sagement son tour pour se mettre à quai, probablement à côté de l'autre cata ! Regardez sa course, du début à la toute fin de la vidéo : il tourne AU MOTEUR, et avec des parre-bats !

16 mars 2021

Le cata derrière a effectivement des pare bats et on ne le voit plus à la fin. Mais les autres voiliers derrière évitent tous dans le même sens, étrave vers le quai. A moins qu'ils soient tous en attente, auquel cas on ne peut rien en conclure. Mais c'est le jeu de l'interprétation de vidéo, qui est un moyen d'apprentissage et d'évaluation très puissant.

16 mars 2021

Si, on le voit très clairement à la fin, à 2"27 et 2'45, même si le travelling est... rude.

Quand aux autres à l'arrière-plan, j'en vois deux qui sont le cul vers nous et un un peu en travers (je sais pas pourquoi celui-ci fait bande à part).
Quand au clapot, il vient très clairement vers nous (avant de rebondir sur le quai), et on a même quelques moutons qui accompagnent le mouvement.

'fin bref, je laisse tomber l'affaire...

16 mars 2021

Dites les gars, c'est bien joli de se fiche de la gaoule du voisin, qui , accordons-le, n'est pas le plus habile, mais tout de même, moi je lui trouve au moins une circonstance atténuante par rapport à vous.

REGARDEZ A 2'45 : LES DEUX PAVILLONS DANS LES BARRES DE FLECHES, LE VENT EST SENSIBLEMENT A PLUS DE 8 KN !!!
Bon, c'est pas les 30 Kn qu'on se tape depuis deux jours chez nous, mais ça n'aide pas à la manoeuvre non plus, et avec le fardage de ces grands machins, une petite mauvaise manoeuvre (on se retrouve, on ne sait pas comment, un petit peu en travers) peut vite partir en gros merdier (je le sais : j'ai déjà donné, sauf que moi j'ai eu la présence d'esprit de m'arrêter au petit merdier ^^).
Et on ne sait pas ce qu'il s'est passé au début.

Ensuite, c'est sûr, ça a du paniquer sévère derrière la barre et la manette des gaz et ça finit en désastre gelcoatique. Quand ça veut pas le faire, faut pas insister aussi lourdement...

16 mars 2021

Je ne me suis jamais foutu de sa poire. C'est d'ailleurs une règle chez moi : je ne me moque jamais de qui a raté sa manoeuvre et se retrouve dans la merde. Il m'arrive plutôt de sauter dans mon annexe et aller l'aider à s'en sortir.

Anecdote : il y a quelques années à Propriano. Porto Polo, un gars sur un gros 45' rate une bonne demi-douzaine de fois sa prise de la bouée... au moment ou j'arrive avec mon annexe (à la rame), il y parvient enfin, un signe de la main, et je retourne sur mon petit 30'.
Coup de vent annoncé, je file au port, plus de place, je me planque sur la digue, en long side. Et je vois arriver le 45', le gars passe à coté et me demande s'il peut se mettre à couple. Gloups. Mais ça ne se refuse pas. Je sors tous les pare bat, je mets toute la famille les gamins au rappel pour tenter de limiter la casse prévisible. Et le gars, en solo, fait une manoeuvre de mise à couple digne de la meilleure école. En fait, c'est un pro, il navigue toute l'année, il venait de quitter la famille qui l'avait booké et qui naviguait pour la première fois, et c'est le père tenait absolument à passer l'amarre à l'anneau : un triomphe pour lui quand il y est enfin parvenu. On a mangé ensemble. Bon souvenir.

Donc non, je ne me moque jamais d'un gars dans la panade : je ne suis pas assez bon (mais est-ce vraiment avec un b ??? ) pour cela.

16 mars 2021

on ne se moque pas d’un gars dans la mouise,on saute dans son annexe et on va l’aider.
la ,c’est différent,c’est une vidéo,genre video gag...
et le gars ,il s’applique a faire n’importe quoi...donc oui,je me marre et je commente,ca ne changera rien...

16 mars 2021

Absolument aucune pitié pour ce genre de gus qui visiblement n'a pas fait l'effort de se former. Il n'a aucune excuse. Contrairement à ce que certains pensent, une telle video est un bel argument contre le permis voile, puisqu'un tel permis ne permettrait pas de rentrer dans le détail de ce type de manoeuvre et par contre garantirait (faussement) au détenteur qu'il sait. Ce genre de situation est du au développement de la location à tout va (je viens d'une époque où la location n'existait pas et où un bateau de 10m était un gros bateau manoeuvrable après des décennies d'expérience).

16 mars 202116 mars 2021

Je ne sais pas comment on peut affirmer ce que permettrait ou quelles sont les limites d'un permis qui n'existe pas... mais bon.
Ce que je crois, c'est qu'un gus normalement constitué qui aurait effectué un stage manoeuvres d'une semaine sur un 40 pieds ou plus, dans une école avec un moniteur (un vrai, hein, un dont c'est le métier et qui a de l'expérience, pas un "assistant" qui est en vacances), ne ferait normalement pas la suite d'erreurs que l'on voit sur la vidéo (pour celles qu'on ne voit pas, je laisse les bons du forums phosphorer...).

En clair : je n'imagine vraiment pas un Suisse battant son pavillon agir comme on le voit ici... parce que justement, il a son permis et la formation qui va avec. Je peux me tromper...
Si on tient absolument à ramener le permis voilier dans la conversation, faudrait demander à ceux qui en possèdent un (les Suisses) ce qu'ils pensent duniveau de leur incompétence dans cette manoeuvre... Ce serait mieux que phosphorer sur le permis français qui n'existe pas ...

16 mars 202116 mars 2021

@ holothurie : c'est pas faux...... ;-)

16 mars 2021

Si, un peu.

On ne va pas refaire le fil sur le permis-qui-n'existe-pas, mais vous confondez capacité et compétence.

Un permis délivre une capacité (quand on obtient le permis de conduire, c'est qu'on nous juge être en capacité de conduire une voiture).
Est-on un conducteur compétent pour autent ? Non. D'ailleurs, on nous colle un A au cul pendant un an, avec les restrictions qui vont avec.
Est-on compétent après un an ? Pour certains, un peu plus, pour d'autres sesnsiblement plus.

Même chose dans n'importe quel métier. Tu passes le CAP de charpentier. T'as le droit d'exercer le métier. Es-tu pour autant un charpentier compétent ? Non, tu vas encore apprendre pendant des années (du moins espérons-le).

17 mars 202117 mars 2021

Oui, 75% des gens pensent que c'est ainsi.
Pourtant, c'est faux. On entend pourtant régulièrement à la radio qu'un tribunal se déclare incompétent pour juger. Son ancienneté n'a rien à voir avec ça.

On confond donc la "compétence", qui est un droit ou une aptitude reconnue (le permis B donne compétence pour conduire une voiture), et l'expérience. Un CAP coiffure donne immédiatement la compétence à tenir un salon, mais ne procure pas l'expérience.

COMPÉTENCE, subst. fém.
B.− P. ext. Capacité que possède une personne de porter un jugement de valeur dans un domaine dont elle a une connaissance approfondie.

EXPÉRIENCE, subst. fém.
A.− [L'expérience est un fait vécu]
1. Fait d'acquérir, volontairement ou non, ou de développer la connaissance des êtres et des choses par leur pratique et par une confrontation plus ou moins longue de soi avec le monde.
2. Résultat de cette acquisition; ensemble des connaissances concrètes acquises par l'usage et le contact avec la réalité de la vie, et prêtes à être mises en pratique

Un titre ou un diplôme reconnait ou valide donc des compétences. Mais pas de l'expérience. Le permis suisse possède l'intérêt d'exiger des connaissances théoriques, mais aussi de la pratique que bon nombre de gens devraient songer à acquérir avant de louer un voilier...

17 mars 2021

Non, pas d'accord avec toi, mais c'est juste pour couper les cheveux en quatre. ;o)

J'explique : on a assisté à une dérive sémantique du mot compétence dans le domaine de l'enseignement et de la délivrance des autorisation (diplômes, permis etc.).

Je reprend ta définition :
COMPÉTENCE, capacité que possède une personne de porter un jugement de valeur dans un domaine dont elle a une connaissance approfondie.

La définition parle donc bien de connaissance approfondie, autrement dit une expérience qui ne peut s'acquérir que par l'appropriation de tout l'éventail des aspect que peut revêtir le sujet dont il est question (la coupe de cheveux, la conduite automobile... la prise d'une place de port).
Ce que ne pourra jamais valider un bout de papier attestant qu'on a réussi à un examen.

Certains, dans les milieux de l'enseignement, reviennent sur ce vocabulaire et utilisent capacité en lieu et place de compétence.

Ainsi, on considère que celui qui a réussi le permis de conduire est en capacité de conduire une voiture sur la route - sous-entendu, avant, il ne l'est pas - ce qui ne veut pas dire pour autant qu'il réussira à tous les coups un créneau en côte par temps de neige (là, il faut être un conducteur compétent). Même chose avec les coiffeurs : quand j' étais gosse, on m'ammenais chez des coiffeurs qui avaient probablement tous leur CAP, mais comme j'avais la tête farcie d'épis, un sur 10 réussissait la coupe. Il sétaitent tous capable de couper DES cheveux, mais peu étaient suffisemment compétents pour couper les miens.
Ca, c'était quand j'avais encore des cheveux...

17 mars 2021

Ce n'est pas "ma" définition, c'est celle du CNRTL.

L'usage dans l'EN n'est absolument pas une référence à mes yeux. Je me réfère à l'usage qui est fait dans le domaine du droit, et dans le domaine des diplômes professionnels (RNCP)

cela dit, ici, tout ça n'a guère d'importance...

17 mars 2021

La notion de compétence en formation professionnelle est une notion extrêmement discutable. Elle n'a de toute façon rien à voir avec la notion de compétence juridique. Elle a de plus été idéologisé par le néo-liberalisme européen qui s'est imposé à tous. Si l'on parle aujourd'hui de compétence ou d'unités de compétences, c'est simplement parce qu'une compétence peut se vendre. Comme le disait Gérard Vergnaud, l'un des fondateurs de la didactique professionnelle, la compétence n'est pas une substance, elle n'existe pas en elle même. On ne peut pas dire qu'un individu est compétent, mais on peut dire qu'il est plus ou moins compétent. Ce qui contredit évidemment l'idéologie européenne. Mais une chose est certaine ; la compétence ne peut s'acquérir que par l'expérience. UN diplôme valide des connaissances et beaucoup plus difficilement un niveau de compétence. Les connaissances sont faciles à évaluer par écrit. Les permis côtier et hauturier certifient des connaissances (l'epreuve pratique du côtier est une plaisanterie). Un permis voile, pour être cohérent, se devrait d'évaluer principalement un niveau de compétence. Ce niveau ne pourrait qu'être faible, pour être accessible. Pour reprendre l'exemple de la vidéo, le niveau de compétence pour effectuer la manoeuvre filmée correctement est assez élevé, bien au dessus de ce que l'on pourrait demander dans un permis voile. Dans un permis voile bien conçu, on demanderait probablement un accostage simple, d'un niveau de compétence bien plus faible qu'une manoeuvre cul à quai avec mouillage avant dans un vent médium. Le grand danger d'un permis voile serait donc de rassurer faussement l'impétrant sur son niveau réel de compétence. Le débat sur un permis voile à une histoire de 150 ans (le premier permis voile date de 1850).

17 mars 2021

tout depends surtout a quel niveau de connaissance on decide qu'il y a competence .
J'ai un ami moniteur dans un CAT il était examinateur chaque année pour l'attribution des CAP metallier ...il a arrété car en son âme et conscience il ne pouvait attribuer le diplome vu le niveau des candidats. Seulement l'academie demandait d'atteindre 80ou 85% de reussite ...et lui il en était dans sa matiere à 50 ...une cata ... donc il a refusé au bout de quelque années de faire parti du jury

17 mars 2021

Il a eu raison... de laisser sa place ! Tout dépend en effet du niveau de compétences. Un expert technique ne fait pas forcément un bon formateur ou évaluateur : il a tout à réapprendre pour le devenir.

J'ai participé à des centaines de jurys, sélection ou validation, et j'ai remarqué une constante : plus un membre du jury était compétent dans son domaine, et plus il était compréhensif et indulgent envers les jeunes. A un certain niveau, on sait la grande difficulté de l'art, tandis que d'autres de moindre niveau ont besoin d'exprimer une pseudo-exigence pour faire croire à leur supériorité ("plus les jeunes sont nuls, et plus je suis fort"; et plus ça vient plus les jeunes sont nuls. N'est-ce pas ? ).
Ne jamais oublier qu'aussi doué que l'on soit, on a mis près d'un an pour faire un geste aussi simple que se lever et faire un pas, et plus longtemps encore pour cesser de chier dans son froc.

J'ai eu la chance d'assister à une conférence donnée par un médaillé Fields, équivalent du Nobel de maths, sur un sujet très compliqué : c'était contrairement à ce que l'on pouvait s'attendre d'une limpidité extrême. C'est quand on possède vraiment le domaine que l'on se rend compte à quel point il peut être compliqué de l'aborder, et tout le chemin à parcourir avant de maîtriser un tant soit peu le début du commencement.

17 mars 2021

Un diplôme dans un métier manuel ne valide-t-il pas un niveau certain de compétence dans la mesure où le candidat doit mettre en pratique ce qu'il a appris.
Le sommet me semblant atteint par les compagnons du devoir!

17 mars 2021

Je me souviens qu'au Bac il y avait en tournage la fabrication d'une pièce qui était notée en fonction de la tenue des cotes. Un peu comme une dictée.
A mon avis, pour obtenir le diplôme de chirurgien la dextérité manuelle est quand-même importante. La théorie ne fait pas tout.
Pareil pour un pilote de ligne, il ne faut pas qu'il rate la piste...

17 mars 2021

Les compagnons du devoir, justement, doivent acquérir de l'expérience pour devenir maitres : tu rentres compagnon, et tu apprends pendant beaucoup plus longtemps que si tu passais le CAP dans le même métier artisanal.

C'est d'ailleurs pareil dans tous les métiers, manuels ou pas.

Mais pour y revenir : un CAP, c'est un certificat d'APTITUDE professionnelle. Tu es apte à exercer la profession. De là à être compétent...
Un BEP : brevet d'études professionnelles. Tu as étudié, et tu as su reproduire. As-tu eu le temps de tout étudier (tous les gestes) ? Bien sûr que non, c'est impossible. Et puis il "suffit" que tu reproduises la moitié de ce que tu as appris (que tu ais plus de 10/20 à l'exam).
Bac Pro : il y a à peine plus de gestes professionnels qu'en BEP, c'est un peu plus approfondi, mais surtout il y a d'autres notions abordées plus en profndeur (gestion, sécurité etc.).
.
.
.
Doctorat : ah, oui, là peut-être on est compétent. 8 ans après le bac tout de même, donc à 26 ans si tout s'est bien passé.

17 mars 2021

"Doctorat : ah, oui, là peut-être on est compétent."
ah ? c'est la base de départ des études pour devenir spécialiste ou chirurgien (compter 3 à 5 ans).
C'est le minimum pour être sur une liste de qualification enseignant-chercheur ou chercheur .
Mais pour être retenu, faut aligner des résultats : publications, citations, brevets, l'HdR n'étant un plus.

De façon générale, les études de médecine ont ceci de très particulier qu'elles se font très tôt en "apprentissage" : 2/3 théorie, 2/3 en poste à l'hopital.

17 mars 2021

C'est bien ce que j'ai dit : peut-être on est compétent (sous-entendu dans un domaine général d'étude... bien que pour le commun des mortels, il paraisse déjà bien spécialisé en général).

On n'est pas spécialiste pour autant. Pour ça, il faut se spécialiser. Mais là, à mon sens, on ne devient plus "compétent", mais expert. Après on peut encore nuancer.

Mais je crois qu'on s'égare.

17 mars 2021

Pour info le "A" c'est pour 2 ou 3 ans selon conduite accompagnée ou non .

16 mars 2021

C'est clair que la manoeuvre n'est pas simple et qu'il faut rester humble car chacun d'entre nous peut rater sa manoeuvre à un moment donné.
Mais ici le skipper n'a pas du tout son bateau en main.Le dosage de la manette des gazs il ne connait pas...

16 mars 2021

ni la position de sa barre.
lorsqu’il parvient presque a reculer,le long du cata,et qu’il repart a fond en avant,sa barre est a fond babord.
ce qui lui permet avec son cul et passerelle de ne pas louper le franc bord du cata..ni pare battage..ni balcon..strike!!!
avec quelqu’un a la barre,il aurait redressé et sortie tout droit.

17 mars 2021

Cette vidéo est un exemple emblématique de l'inconvénient de la barre à roue versus la barre franche.

La barre franche, tu l'orientes dans la direction où tu veux aller. C'est simple, sous réserve de savoir à quoi sert le safran.
Par contre avec la barre à roue, connaître l'orientation du safran avant que le navire soit en mouvement est plutôt ardu. Avoir le réflexe de regarder l'indicateur d'angle de barre n'est pas inné.

17 mars 2021

"sous reserve de savoir à quoi sert le safran" !! et de savoir jusqu'a quel angle il est operationnel !! ça c'est moins su me semble-t-il

17 mars 2021

le gros avantage de la barre franche, c'est qu'à tout moment tu connais l'orientation du safran...
visuellement ou en fonction de la position de la main.

17 mars 202117 mars 2021

"avec la barre à roue, connaître l'orientation du safran avant que le navire soit en mouvement est plutôt ardu"

emblématique ? vraiment ? ? ?

C'est en effet le problème que l'on a quand on démarre le bateau. Il faut réfléchir 2 secondes pour la retrouver, cette orientation, et ce n'est pas donné à tout le monde (faut au moins une synapse, donc 2 neurones en état de fonctionner).
En manoeuvre, normalement, on sait où on en est. On peut aussi installer un angle de barre, un pommeau, des petits noeuds décoratifs, du vulgaire scotch, etc.

L'avantage de la barre c'est sa simplicité d'utilisation : on la met dans le sens contraire à la direction voulue si on est en marche avant, mais dans le sens de la direction voulue si c'est en arrière. Tellement simple qu'on n'hésite pas à la confier à n'importe quelle belle-mère débutante, elle va comprendre de suite sans faire aucune erreur.

La roue est autrement plus compliquée : il faut la tourner dans le sens de la direction voulue, que l'on soit en marche avant ou arrière (pour peu que l'on se mette toujours face au déplacement, ainsi qu'on l'apprend dans toute bonne école). Tellement compliqué qu'un enfant n'y comprendrait rien.

Donc en fait, si le gars avait eu une barre franche entre les mains, il s'en serait sorti bien mieux.

17 mars 2021

Tellement simple qu'on n'hésite pas à la confier à n'importe quelle belle-mère débutante

Heu... Si si, on peut hésiter, j'ai des noms !

17 mars 2021

oh ben!
C'est reparti!

Pour le vent c'est bien un vent collant au quai, je dirais que les voiliers à cul l'ont sur le 3/4 tribord avant.
Le cata n'est effectivement pas au mouillage, il ne donne pas d'info sur le vent.
Les drapeaux, les pans de chemises et le voilier lui même nous donne le vent.

Comment il en est arrivé dans cette position, en vrac travers au voiliers, c'est comme discuter du sexe des anges.

Par contre on peut remarquer une chose des qu'il utilise son moteur ou son propulseur c'est pour lutter contre le vent.
Au début il aurait laissé faire le vent il se serait retrouvé parallèle au bateau sous le vent, il ne se serait pas pris dans la chaîne, il n'aurait pas percuté le bateau au vent.
Une fois parallèle une marche arrière dans l'axe et c'était terminé.
C'est en gros ce j’aurai fait, avec peut être en plus pour renforcer la rotation du au vent un petit coup de fouet pour écarter mon cul du bateau sous le vent.

Pour faire cela, cela demande, quoi on en pense, deux trois connaissances théoriques indispensables pour décider ce que l'on va faire, même sans expérience de cette manoeuvre en particulier, histoire d'avoir un fil conducteur pour décider et agir au moins dans le bon sens même si l'action n'est pas parfaite et totalement maîtrisée ...

17 mars 2021

Une solution partielle serait quand même de faire effectuer une demi journée de tests de manœuvres aux gens qui louent des bateaux, souvent trop gros par rapport à leurs compétences, et imposer un skipper en cas de doute. Mais les loueurs préfèrent en général faire du chiffre...

17 mars 2021

s'entraîner c'est toujours bon.
Comme disent les Anglais: "Practice make perfect"

17 mars 2021

C'est tout le problème de la location! Un locataire n'aura jamais le niveau en manoeuvres de port d'un propriétaire ( qui connait son bateau, qui connait l'angle du pas d'hélice, qui connait l'importance de la remontée au vent de son cul du au fardage, qui connait son erre, qui connait sa "distance de freinage" etc...), toutes connaissances qu'il a acquis par expérience, ni dans un livre et ni sur internet. C'est à dire qu'un locataire, dans une situation comme celle de la vidéo, pourra au mieux limiter les dégats et non pas réaliser une belle manoeuvre. Tous les loueurs le savent et font avec. Sinon, ils n'ont plus qu'à fermer boutique. Du reste, bon nombre de loueurs au Marin par exemple interdisent les manoeuvres de port à leurs locataires (qui ne sont pas nécessaires aux antilles) et demandent que les locataires les préviennent lors de leur retour pour à minima les aider, voire faire la manoeuvre eux même.

17 mars 2021

C'est pour cela que le système "arrière au quai" est très bien.
Le premier jour de loc, on sort le bateau en marche avant. Facile. Bon, d'accord le dernier c'est l'inverse, mais on a eu le temps de s'entraîner progressivement pendant les 2 semaines de location pour faire une belle manœuvre en marche arrière et vent de travers sous les yeux du propriétaire....

17 mars 202117 mars 2021

Pour la position du safran avec une barre à roue, j'ai simplement tracé un trait au feutre indélébile (à refaire de temps en temps tout de même) sur le "secteur de barre" (c'est pas exactement le terme mais j'en trouve pas d'autre, c'est la ou on grée la barre de secours) qui est visible dans le cockpit. Un trait fixe dans l'axe et un trait sur la partie tournante, on voit instantanément l'orientation du safran. (plus facile à faire qu'a expliquer) Avec en plus deux traits pour l'angle maxi de chaque coté.

C'est pratique surtout au début, après on s'en sert moins, sauf quand justement on fait une manœuvre délicate.

Je ne sais pas si c'est possible sur tous les systèmes de barre, c'est la première fois que j'ai une barre à roue. J'aurais préférer une franche, mais on s'y fait très bien. et je me demande même si c'est pas plus facile en marche arrière qu'une barre franche.

17 mars 2021

AMHA, La barre à roue facilite la marche AR car pas besoin de tenir la barre à 2 mains en la coinçant avec le genou tout en dosant la vitesse. on peut se concentrer sur la manœuvre.

17 mars 2021

Je remercie tous les grands marins de ce forum qui, par leurs commentaires sur ce fil, m'ont rassuré sur mes capacités à manœuvrer un bateau.

17 mars 202117 mars 2021

LUI IL FAIT TOUT BIEN dans les règles.

Il fait un tour pour vérifier l'endroit ou il va amarrer,
Il vérifie son ancre
Il communique avec les mecs sur le quai.
Il se met face au vent pour mouiller son ancre
Il a anticipé sa dérive et la rotation du bateau
Il laisse le vent faire le boulot pour lui pour culer
Comme il sait ou il va, il fait cela tranquillement sans stress et sans précipitation.

Parfait

17 mars 2021

"culer" à Mykonos, faut quand-même faire attention.....

17 mars 2021

la manoeuvre est bien huilée^^

17 mars 2021

Et tout à la voile, rien à la vapeur !

{:o))

17 mars 2021

C'est la même vidéo que un peu plus haut.

17 mars 2021

Sur la vidéo initiale, le petit truc de base que mec n'a manifestement pas intégré, c'est que quand tu mets la barre à babord, l'avant va effectivement vers babord, mais le cul lui part à tribord.

17 mars 2021

Oui. C'est le propulseur qui permet d'éviter cela.

17 mars 2021

Le propulseur d'étrave n'a aucun rôle dans ce phénomène. IL agit, comme son nom l'indique, sur l'étrave. Et comme le centre de rotation n'est pas au milieu de la carène mais plus sur l'avant, on ne peut pas l'utiliser pour contrecarrer la rotation du cul. Il y a un très beau dessin de Lamazou dans le traité de manoeuvre de Tabarly qui illustre celà.

17 mars 2021

OK. Je me suis mal exprimé. Pour tourner avec la barre, il faut de l'erre, et en même temps qu'il se déplace, l'arrière tourne autour de sa quille.
Le propulseur permet de tourner plus court, et même de tourner sans erre (à utiliser avec précaution), donc d'éviter que l'arrière ne progresse en plus de sa giration.
Mais tu as raison : le voilier tourne bien sur son pivot, quand pivot il y a. Avec un DI dérive relevée, les réactions sont plus inattendues.

17 mars 2021

Effectivement, le canot tourne autour de sa quille.

17 mars 2021

Pour ceux qui fréquentent les calanques de Marseille la manoeuvre est similaire à celle pour s'ancrer avec une aussière à terre pour s'amarrer à la méditerranéenne.

17 mars 202117 mars 2021

pas compris la phrase..manque des virgules,non?
j’ai eu 2 monocoques pendant 20 ans a port miou,cassis,
2 amarres au ponton et une pendille pour recuperer la chaine fille .
que tu rentres en avant ou en arrière.

17 mars 2021

Un conseil?
qu’il le vende............

17 mars 2021

par EXPERIENCE,le faite de rentrer et sortir complètement puis d’y retourner 2 ou 3 fois,t’amene a etre face a INCOMPÉTENT..

alors de la a se presenter de cul...avec un vent qui te pousses...pour moi,c’est chercher la merde...
certains vont lever les yeux aussieres 🙄..c’est sûr.

Feu sur l'épi Dellon, à l'est de l'ancien Lazaret à Sète

Phare du monde

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