les anciens toujours verts?

On voit a des prix allechants des chance contessa ou ceturions 32 de wauquiez par exemple qui datent de 75 ou 80.
Ces coques polyester du fait de l epaisseur et de la qualite de fabrication artisanale dans le bon sens du terme,peuvent encore parfaitement tenir la mer avec bonheur moyennant un entretien raisonnable ou ces coques doivent elles obligatoirement etre considerees comme menopausees?
Vous qui possedez un boat de naguere,votre experience?
Quand ca a fini de lacher a tribord,c est a babord qu il faut intervenir ou il y a des bonnes occases au dela de 10 a 15ans dans le polyester?

L'équipage
04 fév. 2004
04 fév. 2004

Karaté tri-cabine

né en 1972, épaisseur de bordé "d'époque".

pas de problème d'osmose (hiverné souvent au sec), une solidité à toute épreuve, pas de lest raporté (donc, pas de boulon de quille).

Je l'ai depuis 6 ans et les seuls travaux importants concernent l'esthétique pour le pont dont le gel-coat est terriblement faiencé (que je suis en train de refaire).
J'ai aussi changé le moteur l'année dernière.

Sinon, un réel plaisir en mer, coque lourde et etroite passant très bien dans la vague. L'esprit tranquile question solidité de l'ensemble, de la semelle de quille à la tête de mât.

une valeure sûre et encore TRES durable, comparée à beaucoup de constructions de maintenant.

Actuellement, trouver un meilleur rapport qualité/prix, c'est quasi impossible.

04 fév. 2004

c'etait pareil avec mon siroco de la meme année qui fait le bonnheur du nouveau proprio

le chanceux,si j'avais su.....

04 fév. 2004

contessa pas cher ?

Je suis étonné que tu aies vu des contessa 32 pas chers, car ce bateau est réputé pour ses qualités et sa robustesse, et est très recherché (peut-être plus chez les anglais qu'ici ?)

04 fév. 2004

jm

tout ce qui suit est une opinion personnelle
;-)

je suis un partisan très convaincu des bateaux qui ont qques années, 10 voire 20 ans. J'ai l'impression que le neuf represente un peu le jus primae noctis: on se reveille après la première nuit passée sur un bateau neuf et il a déjà perdu vingt pourcent de sa valeur.. mais mis à part le cout:

les formes: je préfère les bateaux étroits qui font du près, si possible pas trop grands à l'intérieur (si si)

Les preuves: un bateau qui a navigué aura déjà cassé bcp de choses, en tout cas il est plus probable que ses failles soient venues à la surface

Modifications: j'ai moins de mal à modifier meme radicalement quelque chose de vieux, plutot que m'approcher avec une perceuse sur un bateau flambant neuf.

Une fois qu'on a modifié qque chose, on la connait mieux aussi.

Manutention: j'aime bien faire ce que je peux moi meme; et de choses à faire il y en a, plus ou moins sérieuses: un vieux bateau entretenu par un chantier ne coute pas beaucoup moins qu'un nouveau.

excellents bateaux, les centurions et contessa ;-)

04 fév. 2004

evidemment

la plupart de ce qui navigue dans le monde a plus de 15 ans ! et ce quelle que soit le type de navigation ;-) . Ce n'est pas parce que, dans l'hexagone, le marché de la plaisance fonctionne à bloc et qu'on va bientôt arriver au niveau d'équipement des pays civilisés qu'il faut penser que le nombre fait loi. Ce qui est valable ici, ne l'est pas ailleurs :-D .
J'ai eu un bateau plastoc construit à taïwan (ouais ouais, yen a qui osent) qui avait plus de quinze ans, pas une trace d'osmose et que l'ancien proprio a jété violemment sur un quai sans une égratignure.
Pour l'acier, il ne faut pas non plus croire que tous les bateaux de plus de 15 ou 20 ans sont rouillés, et on trouve d'encore plus fameuses occases.
Le seul age qui compte, c'est celui du Kpitaine qui depuis que l'on sait comment mesurer le temps (bien pratique pour faire un point GPS précis :-D ) n'arrête pas de varier entre 70 et 75 ans pour un mètre de plus.
Quant à l'épaisseur de la coque en polyester, ce n'est vraiment pas un critère de longévité. Par contre, la qualité de fabrication avec des processus bien définis et des opérationnels qualifiés en est un ;-) et ce quel que soit le matériau.

04 fév. 2004

l'epaisseur

de la coque n'est ni un critère de longévité, ni un critère de solidité.
Ce n'est pas un critère du tout.

04 fév. 2004

la seule qualité qu'apporte l'epaisseur

c'est la rigidité,(voir composite) pas la solidité qui n'a rien a voir avec avec la rigidité.
Encore faut-il que les "collages" entre strates soient exécutés parfaitement et sans vide (sous vide).
Ainsi à épaisseur égale, avoir cinq rovings de polyester "assemblés" au balai brosse est beaucoup plus RISQUE que deux triaxials avec une ame en mousse. CQFD
Ca ne retire rien aux bateaux de 15 ans et plus, mais s'il vous plait, ne confondez plus technologie et merdasse et ne pensez surtout pas qu'un bateau en mousse est moins "solide" qu'un contessa 32 de 1967.
La nostalgie n'a rien à voir avec la qualité d'un bateau. Il y avait aussi des merdes dans les années 70 et 80. Comme il y a toujours des merdes, en bois, en acier, en plastoc ou en technique.
L'age n'y fait rien. Ce qui vieillit mal est ce qui a mal ete fabriqué, voilà tout.
Si je n'm'abuse (docteur) le Snarp ou Snap je me rappelle plus était une belle merde en bois qu'il fallait reboucher à la sciure tout les 2 ou 3 mois non ?
Voyez qu'il ne faut pas tout mélanger. L'amalgamme, c'est comme la catégorisation, c'est le cancer de la pensée :-p

04 fév. 2004

critere

si l'eppaisseur est due aux couches de verres (surtout roving)avec pas trop de resine c'est un critere de soliditée

on ne

parle pas de sandwitch mais de poliester simple peau et il y a un grand poid de verre dans un quadriaxial ou triaxial c'est la proportion de verre qui fait la soliditée (bien ebullé bien sur)
voir gilet parre balle en composite ,il font pas 1mm d'epaisseur quand meme

04 fév. 2004

Alpa

Dans le même ordre d'idées, il y a aussi les Alpa (plusieurs tailles) qui sont réputés très solides et que l'on trouve à prix doux.

En ce qui concerne l'entretien de ces "anciens", tout dépend de ce que l'on veut.
Il faut pas mal d'huile de coude si on veut retrouver un "brillant" comme neuf, mais est-ce bien indispensable ?
Par contre, le plus important est là : ce qui doit être solide est solide (et éprouvé).

Moi, j'ai navigué 6 ans sur un pont dégueu, et maintenant, je me suis décidé à refaire du "neuf". Pas pour la solidité, tout simplement parce-que naviguer est une passion pour moi, alors naviguer sur bô bateau, c'est l'extase...

04 fév. 2004

je n'ose plus.

monter sur les bateaux recents.ça doit etre du a mon poid plume (150 environ)mais surs les bateaux anciens,en bon etat,pas de bleme,mais sur les trucs neuf,ça fout les boules,c'est mou,ça craque,si tu tire trop sur un winche de roof tu vois le support qui se deforme,ma hantise,avoir a traverser une rangée de bateaux neuf pour atteindre le quai,ou le ponton,j'ai meme vu rester a bord pour eviter les blemes.c'est domage,je les vois mal vieillir ces ship là....

04 fév. 2004

Le centurion 32

est excellent sous voiles, les problémes( eventuels) viendront plus du moteur, du circuit electrique, ect... que du poly de la coque.

Donc prevoir un bon budget rénovation pour naviguer sérieusement, mais c'est un bateau passion ;-)

On peut aussi se faire construire un contessa neuf chez les rosbifs( aie, aie compter 100000£)
www.jeremyrogers.co.uk[...]01.html

04 fév. 2004

pour info

un moellon de 20 fait 20 cm d'épaisseur et pourtant, j'ai jamais entendu dire qu'il faisait un bon près

le principal avantage des bateaux anciens est le prix et le pricipal défaut de ces bateaux est l'ancienneté donc la conception et l'ergonomie

amicalement

04 fév. 2004

Les anciens ne sont pas vert, mais beige !

Ben heureusement sinon on serait plus d'un à se tirer une balle dans la tête !

"Quand ca a fini de lacher a tribord,c est a babord qu il faut intervenir ou il y a des bonnes occases au dela de 10 a 15ans dans le polyester?"

On dirait qu'il y a un amalgame dans ta phrase ou un sous entendu qui n'est pas exprimé: "Quand ça lâche à tribord ....." ça c'est l'accastillage et autres, cela n'a rien à voir avec la coque, qu'elle soit en plastique, métal, alu, ferro, bois ...
"ou il y a des bonnes occases au dela de 10 a 15ans dans le polyester?"
Ferais tu une relation directe entre accastillage, équipement et coque ?
Pas ben clair, ça !

Par contre, Evenkeel, pourquoi dis tu (et ce ne sont pas ces sacrés Paul et Mike qui posent la question) que l'épaisseur n'a rien à voir avec la solidité ? J'aurais eu tendance à le penser, bien que déjà je me suis rendu compte avec certaines constructions que la philosophie du "trop fort n'a jamais manqué" pouvait générer des bateaux dangeureux !
Cela absorberait il moins bien les chocs, un polyester trop épaix ?

04 fév. 2004

Meme reponse qu' a pierre 2

Le seul "avantage" de l'épaisseur c'est la rigidité,(voir composite) pas la solidité qui n'a rien a voir avec avec la rigidité.
Encore faut-il que les "collages" entre strates soient exécutés parfaitement et sans vide (sous vide).
Ainsi à épaisseur égale, avoir cinq rovings de polyester "assemblés" au balai brosse est beaucoup plus RISQUE que deux triaxials avec une ame en mousse. CQFD
Ca ne retire rien aux bateaux de 15 ans et plus, mais s'il vous plait, ne confondez plus technologie et merdasse et ne pensez surtout pas qu'un bateau en mousse est moins "solide" qu'un contessa 32 de 1967.

En règle générale, vous associez la solidité au poinçonnage (marques) et là l'épaisseur est plutôt un handicap (si,si, c'est de la physique élémentaire) et à l'homogénéité, ce qui est aussi contradictoire.
Si ce qui est solide, c'est ce qui dure, alors ce n'est pas solide mais de qualité ou durable qu'il faut dire.
Trouver à propos de l'architecture (si,si ça m'interresse ausi, ce qui se fait à terre ;-) :
&gt&gtDepuis toujours, on n’avait utilisé que des matériaux susceptibles de résister aux efforts de compression, et la stabilité des constructions avait été essentiellement obtenue par l’empilement des matériaux comprimés, soumis à la gravitation; la solidité de l’édifice tenait en grande partie à son poids. L’association commune entre solidité et lourdeur de la construction résulte de cette vision traditionnelle. Avec l’acier, les données du problème sont fondamentalement retournées: à la solidité et à la lourdeur se substituent la rigidité et la légèreté. Car l’équilibre n’est plus recherché dans le système gravitationnel établi entre les forces de poids de l’édifice et les forces dues à la résistance du sol, mais dans les interactions de forces situées en totalité à l’intérieur de celui-ci. Le poids n’intervenant plus comme élément d’assemblage (les anciens matériaux n’étant toujours qu’empilés de façon plus ou moins judicieuse), les éléments en acier sont assemblés, et il en résulte un allégement considérable des structures construites, qui.....&gt&gt

Bon je crois que tu m'as compris non ?

bien sur !

c'est pas la peine d'employer des grands mots techniques pour decrire les inondations de vaison d'apres toi qu'est qui a le mieux resisté l'ancien lourd ou le moderne leger ?

05 fév. 2004

l'ancien pluto bleue ? et le délaminage vous le voyez à quoi?

Bonsoir à l'honorable société

L'intérêt du bateau agé çà reste son prix quand même,d'abord ...non ? qui permet à certains de mettre en oeuvre leur gouts pour le travail manuel
et parfois d'avoir un bateau beau ,qui ne les ferait même pas rever neuf car hors du possible sauf crédit de 250 ans ...

Juste deux questions ...est-ce que l'épaisseur
du materiaus ne permet quand même pas de subir l'osmose avec plus de sérénite ...??

POur le délaminage ,on le constate seulement "a l'oreille " ou autre méthode possible ?(sans avoir 25 ans de chantier) ...

Et si le travail du polyester ,autrefois totalement artisanal est essentiel pour la coherence du matériau ,il est difficile pour le profane de savoir qui travaillait bien de ce
point de vue ...sauf par recoupement sur de sforums animés ;-)

04 fév. 2004

Désolé JP,

Mais un Contessa 32, est un deplacement moyen avec un rapport de lest de 45%!
Ca n'a rien à voir avec les productions modernes.
C'est un bateau qui ne tape pas dans le clapot, confortable ect...Avec bien sur moins de volume intérieur, mais si on aime...

Et c'est pas parce que les chantiers français ont laissé tomber le creneau, que c'est de l'histoire ancienne.

04 fév. 2004

mystery

Je sais, je suis limite hors sujet, mais pour ceux qui aiment les bateaux style contessa, il faut voir le nouveau Hunter (UK) Mystery 35 (NB je n'ai pas d'actions, j'aimerais bien!).

A lire l'essai dans Practical Boat Owner, juillet 2003 de mémoire, essai très bien fait avec une dissertation rafraichissante sur les tendances architecturales et les bateaux "à l'ancienne" (élancements, grand rapport de lest, etc) et "modernes" (plus larges que longs, avec plein de cabines doubles, eau et gaz à tous les étages et une quille assurant la stabilité au port).

Moi j'ai bien aimé. Heureusement qu'il nous reste les anglais (enfin ...)

bien dit

je suis d'accord a 200 pour 100

04 fév. 2004

boat polyester de 1965

je possede un shellfish (cnso) de 1965
et je doit passe entre 120 et 150 h par an a reparer (osmose delaminage et autre bobo)
il faut dire que sauf le volvo tout de la vhf (gros telephone vert)au mat en bois est d' origine (38 ans) Mais bon quand on aime on ne compte pas

04 fév. 2004

Surtout ne jette pas la VHF

Cette pièce de musée ( Sailor RT144 si je connais mon métier)est indestructible; sauf si on la branche en 380 triphasé, ou si on la régle à coup de marteau

04 fév. 2004

Surtout ne jette pas la VHF

Cette pièce de musée ( Sailor RT144 si je connais mon métier)est indestructible; sauf si on la branche en 380 triphasé, ou si on la régle à coup de marteau

05 fév. 2004

ne pas confondre épaisseur du polyester et solidité

il y a 20 ans, les techniques du polyester éaient beaucoup moins maîtrisées qu'aujourd'hui;
la plupart des bateaux moulés dans les années 70-80 étaient bcp + épais que les préconisations des architectes (non pas pour des raisons de solidité mais pour des raisons de fiabilité industrielle quant à la quantité de résine injectée), d'où un poids plus important que prévu etc.
aujourd'hui, la technologie permet de n'injecter que le bon volume de résine par rapport aux tissus de verre utilisées (et, en matière de polyester, trop de résine provoque une matière cassante)
reste bien sûr le problème de l'échantillonage, bien + faible maintenant, pour des raisons que coûts de revient (lors d'une construction "industrielle")

05 fév. 200416 juin 2020

Toujours aptes a repondre a ce qu'on attend d'eux...

Salutations a tous. Je suis pour les bateaux de 30 ans si on a peu d'argent(et encore..!), si on est peu presse et si on veut un bateau qui permette de se tenir par gros temps, dehors et dedans...
Je rajoute les Dufour 34 et 35, les contests les jouets 32 et 37(plus cher) et beaucoup de voiliers anglais.
Les bateaux anciens qui sont correctement reequipes et entretenus peuvent etre de tres bonnes affaires et ils sont loin d'etre les moins logeables si on pense aussi au materiel et a l'avitaillement pour les longs voyages et pas seulement a l'impression d'espace (souvent peu exploitable). Un juste volume pour se deplacer sans risque de traverser le bateau sans le vouloir; mais aussi beaucoup de rangement pour le materiel, les vetements et la nourriture, sont bien preferables a un grand salon ou il n'y a rien pour se tenir. Un bon puisard pour eviter de voir l'eau des fonds tremper l'ensemble de votre chargement c'est bien aussi...mais de plus en plus rare pour pas dire introuvable sur les bateaux recents. Ah bien sur, pour surfer ou regater...Le bateau sur la photo a 30 ans cette annee. ;-)

05 fév. 2004

un chantier oublié ...

étonné … puis …. ravi, en lisant ce fil, du nombre de bateaux ex-CNSO, dont on parle d’une manière élogieuse !!
des ships qui comblent leurs cap’tain !

PS moi c’est un un Daimio

05 fév. 2004

Comparaison: Bateau = Maison

Une baraque de 150 ans, toute en pierres de taille, elle est plus solide qu'un pavillon neuf en préfabriqué. Même s'il faut changer la tuyauterie, le chauffage et refaire l'électricité. Voire changer quelques tuiles...

Mon Aloa 34 est né à Cannes en 1972.

Quand je l'ai acheté il y a un an, après l'avoir marchandé comme une
tête de mouton au souk de Sidi Bel Abbès ;-), tout l'"accessoire" (pour
moi, vrai voileux!) était à changer: Le moteur était bouffé (pas de zinc
anti-corrosion depuis des lustres!), l'arbre et sa chaise ne tenaient
plus que par l'opération du St Esprit, le presse-étoupe partait en morceaux
dans les mains... En prime, les chapes des ridoirs pourtant tout inox
étaient littéralement "soudées", et les vannes et passe-coques d'un autre
âge bons pour le musée.

Oui, mais... Les boulons de quille sont encore sous leur peinture
d'origine, un seul avait un peu de rouille en surface. Le retour de galbord
affiche une solution de continuité, propre et lisse, que certaines unités
d'aujourd'hui vieilles de 3 ou 4 ans pourraient envier. Malgré quelques
éraflures au bord d'attaque du bulbe, laissant soupçonner des talonnages
occasionnels.
Le safran et son aileron sont en inox massif, la mêche ne déparerait pas
sur un 15 m actuel, et heureusement, là ils n'avaient pas oublié l'anode!

Les varangues, les lisses, les omégas sont encore parfaitement
stratifiées, irréprochables. Pas l'ombre d'un décollement, d'un arrachage
ou d'une fissure. Pas le moindre jeu dans les cloisons structurelles.
Idem pour l'épontille et ses renforts. Encore idem pour le sandwich
de pont et, au niveau du livet, rien à redire. Que du costaud, bien
propre, bien net. Qui aurait pu sortir du chantier la veille!

Quant aux reprises d'efforts coque-pont, ou aux pièces d'accastillage,
ce sont de gros tasseaux de chène imbibés à coeur et sur-stratifiés.
Pas du contreplaqué de 2 mm avec des crottes de résine dessus.

La coque est faite de tissus entrecroisés, imbibés de résine isophtalique,
stratifiés et ébullés à la main. Autre chose que les projections de
poudre et de filaments imprégnés d'orthophtalique (philo-osmotique mais
bien meilleur marché) balancés à la machine n'importe comment par des
manoeuvres Patagons ou Sri-Lankais sous-payés, cas de pratiquement tous
les chantiers aujourd'hui.
D'ailleurs, après plus de 30 ans, il n'y a pas la moindre cloque suspecte.
En précisant quand même que, depuis 10 ans, il hivernait à sec.

Quant aux échantillonnages!
Il faut enlever un passe-coque et le voir pour y croire! 2,5 à 3 cm dans les
fonds, 2 à la muraille, encore 1,5 dans le bordé haut.
Je me sens vraiment plus en sécurité sur mon vieux bateau que sur certaines
coques "papier à cigarette" où on voit presque les poissons à travers :-)
avec l'argument comico-tragique des chantiers que ce serait plus solide. Comme les bagnoles.
Because les bateaux plastoc, en cas de choc, ils se plieraient comme
comme des tôles!

Avec plus de fric, j'aurais évidemment acheté un bateau neuf. Mais je
serais allé le commander en UK ou aux States. Pour avoir une coque
répondant à des spécifications décentes.

--
christian.navis.free.fr[...]ex.html

06 fév. 2004

Une barraque de 150 ans

J'ai l'impression que tu oublies, toutes les barraques de 150 ans, abandonnées, écroulées,....

Vous généralisez tellement tous, que ça en devient gênant.

En tous cas, L'Aloa, comme l'Alpa sont "en général" :-D des super fabrications durables.

05 fév. 2004

Evolution ou involution?

D'accord, certaines nouvelles techniques, en particulier l'emploi d'epoxy, ou l'âme carbone ou nid d'abeille des sandwiches modernes est un vrai mieux.

Mais pour le polyester massif, trop de chantiers n'ont eu comme objectif que de réduire leurs coûts, sans forcément accroître leurs marges à l'unité d'ailleurs, ce qui leur permettait d'être plus compétitifs et donc de gagner des parts de marché.

Je profite d'un petit aparté (j'espère que tu as eu ma réponse?) pour préciser à tout le monde que je suis un grand parano :-)
Contre les virus et le spam, je n'accepte que les mails en texte brut, inférieurs à 4 KO.
Tout le reste est, automatiquement, fusillé sur le server.

05 fév. 2004

Tu as tout à fait raison Gébé...

Les bateau actuels sont dessinés en fonction de leur utilisation présumée (port et ballades à la journée, même pour un gros).

D'accord aussi avec C. Navis sur la solidité des coques anciennes. Mais ce n'est pas une généralité, il y au aussi des bateaux construits par des gougnaffiers dans les années 60-70, mais on ne les retrouve plus beaucoup dans les ports maintenant...

Par contre, un bateau de cette époque qui arrive maintenant en bon état, sans jeu dans les varanges, boulons de quilles, cadènes etc... fait preuve d'une solidité rassurante et de bonne augure pour les navigations futures.
En plus, tout ce qui devait casser a déjà cassé et on se retrouve bien souvent avec du plus solide qu'à la sortie du chantier.

De toutes façons, pour mettre 10 fois le prix de mon bateau actuel (à l'achat, il est vrai) pour la même taille en neuf, il faudrait vraiment que je tombe sur la perle rare !!

Rendez-vous dans 35 ans pour comparer le degrès de vieillissement d'un "SunOcéaLight 36.3" et de nos barlus artisanaux des années 70...

05 fév. 2004

sans vouloir juger.....

a vrai dire,je ne pense pas que certain des voiliers moderne,resiste aussi bien,et longtemps que nos vieux ship.
une petite anecdote.
dicutant avec un copain qui bosse dans un chantier,il me racontait,que "dans le temps",lorsqu'on decoupat une pastoche du fond du bateau pour instaler un loch,on gardant la rondelle de coque pour l'offrir au proprio du bateau,pour poser sur son bureau,par exemple,c'etait rassurant.........maintenant,on se depeche de la fiche a la poubelle de peur qu'il la voit.
c'est vrait,jurer cracher,et c'est tout dire.

05 fév. 2004

Ouiche...

Pas mal de potes pros aussi et ils sont unanimes à ce sujet.

Il y a aussi l'accastillage monté à sec sur des bateaux à 150000 Euros, les mêches de safran qui plient si on cule un peu vite, le bordé qui s'enfonce quand on met le bateau sur bers etc...

05 fév. 2004

en lisant toutes les interventions,

je m'aperçois que toutle monde à bien raison

si on veut faire un parallèle avec les moteurs:

les anciens moteurs étaient lourds, bruyants, fumants et trépidants et ils tournent encore au bout de toutes ces années

les nouveaux moteurs tournent aussi bien, mais plus légèrement, sans fumer, sans vibration et avec moins de bruit

avec tout ça, chacun peut bien choisir en fonction de son gout

je comprend bien que certains préfèrent les mats en bois avec bôme à rouleau, ancre à jas , winchs GOÏOT aux manivelles introuvables, gonio et autres Sailor 144T ( j'en ai 2 sur ALOHA)et moteur Couach BD2 des années 40 ( j'en ai un sur PIQUELOU) en contrepartie, il faut comprendre celui qui préfère la nouveauté et le progrès technique( et surtout qui a les moyens de se l'offrir)

enfin , il faut toujours avoir à l'esprit que les questions du genre "est ce que le GPS est fiable? etc.... sont actuelles et vaines

au temps malheureux de la gonio crachotante, beaucoup de navigateurs auraient payé cher pour avoir un petit boitier donnant en permanence la position et tout un tas de renseignements aussi interressants qu'inutiles

amicalement

05 fév. 2004

aloa 34

bonjour Christian

Sans remettre en cause les qualités de l'ALOA je pense que tu te trompes sur la qualité de la resine et gelcoat utilisés en 1972... aucun chantier n'utilisait de resine iso a l'epoque...La quasi generalisation de l'emploi de ces resines pour la plaisance date des années 80..
J'ai dailleurs vu il y a un an un ALOA 34 de cette epoque (construit par SEBMARINE)qui a toujours le meme proprietaire;Le bateau n'avais pas de traces visibles d'osmose(bulles) mais le stratifié etait saturé d'humidité (mesuré au TRAMEX) et trois zones de 20/30cm de diametre etaient delaminées dans les oeuvres vives (entre mat et roving);ces delaminages difficiles a deceler visuellement l'ont été apres un rabotage pour traitement ;il sagissait bien de decollements dus a l'hydrolise avec odeur caracteristique acetique...
Le proprietaire qui etait le meme depuis 30ans avait gardé le contact avec le directeur technique du chantier qui etait son voisin a Cannes et ce dernier lui a confirmé qu'ils ne se posaient meme pas de dilemmes ISO/ORTHO a l'epoque (les resines utilisées etaient de marque HOECHST)meme apres avec ALOA MARINE;
pour ton information le sechage complet a duré 9 MOIS et apres reparation et traitement epoxy le bateau continue a vivre une retraite heureuse en Caraibes;
Cordialement
DOM

05 fév. 2004

Iso, Ortho, le choix des mots

Ah, tu vas me faire perdre le sommeil jusqu'à la St Valentin, puisque je ne peux me rendre à bord avant! Je vais cauchemarder un max', imaginant d'immondes bubons se développant sournoisement au coeur d'une carène scrofuleuse, la traîtresse!
Déjà l'idée d'assaisonner une salade d'une innocente vinaigrette me fait frémir! :-)

Car j'avais réussi à me procurer le cahier des charges établi par l'architecte
(ou le bureau d'études si ça existait alors?)
Le type de résine préconisé n'y est pas décrit comme isophtalique, mais
la marque et le code utilisé d'après un ingénieur en plasturgie bientôt
à la retraite, donc qui a connu cette époque, correspondent à des qualités
iso donc anti-osmotiques. L'"aptitude" à la capillarité du composite était
déjà parfaitement connue, et la formule des polyesters marine était
étudiée pour empêcher le phénomène.
Accessoirement, pour les oeuvres mortes, cela protégeait aussi des UV.

La "grande crise de l'osmose" n'a commencé à préoccuper les pros que
dans les années 85/86, et n'a été révélée au public qu'en 1987 par l'"Express"
car il y avait un véritable tabou là dessus, même chez LN, par crainte
de procès en dénigrement.
La cause était un changement de la formule chimique des résines, décidé
par une société plus ou moins filiale de l'Air Liquide. Qui croyait
bien faire dans un premier temps? Qui se serait trompée dans un second
temps! Sans en prévenir évidemment les clients... Car le principal touché
Bénéteau, mais aussi Fountaine Pajot et d'autres avaient des ingénieurs
qui auraient sûrement refusé ces "nouvelles résines".
C'est du moins ce qui est ressorti au procès.

Ce que le public n'a pas su, c'est que ce changement était le deuxième!
Le premier avait eu lieu à la fin des années 70, début des années 80,
pour des raisons économiques, à l'insu de leur plein gré de certains
chantiers, mais comme le phénomène restait rare parce que lent, personne
ne voulait en parler.
Les revues nautiques (et les premiers écolos) se demandaient même où
l'on pourrait stocker dans 100 ans toutes ces coques indestructibles quand
tout ce qu'il y avait autour et dedans serait pourri!
On peut donc déduire que les résines employées par les chantiers jusqu'en
1978-79 avaient des qualités isophtaliques. Etait-ce écrit sur les fûts?
Seule la machine à remonter le temps permettrait de répondre avec certitude.

05 fév. 2004

Pas si vrai DOM...

J'ai toujours les papiers du chantier CNSO concernant la construction de mon boat : resine isophtalique "Epikote" de chez Shell, imprégnation et ébullage à la main, epaisseur de 5cm au retour de galbord.

Mesuré au "Sovereign" il y a 2 mois : 5% MAX dans une zone autour d'un passe-coque à changer.

Mais, c'est vrai, c'était une commande spéciale par un gars qui en a acheté 5 pour les exploiter en loc aux Embiez. Il a peut-être surveillé la construction...

Même en 1970, les problèmes d'osmose étaient parfaitement connus (et aussi les remèdes). J'ai un bouquin sur le sujet qui date de 1969 tout est là, clair et précis.

JP, faut pas tout confondre... Quand on parle de la solidité (pardon : durabilité ;-) ) des constructions anciennes, ce n'est pas par rejet du modernisme : je navigue aussi au GPS (même le dimanche) et Swanee a un moteur moderne tout neuf, un enrouleur de génois etc...

Simplement, je constate que le marché actuel du neuf ne propose pas de carène similaire avec les mêmes échantillonages. Et, pour le choix de la carène, c'est une affaire perso et je ne veux convaincre personne avec ce genre d'histoires... (déjà eu des kilomètres de polémiques à ce sujet...)

06 fév. 2004

Ben oui durable n'est pas solide

Rien de plus facile que de plier ou percer une feuille de papier et pourtant elle dure, en général quelques dizaines de fois lae temps (nb d'heures :-D) d'une vie humaine.
C'est souvent pour ça que vous ne vous comprenez pas bien, en général, vous êtes pourtant bien d'accord :
Ce qui a durer jusqu'à aujourd'hui, c'est pas mal.... ce qui se fabrique aujourd'hui, on peut pas dire, alors, froncés oblige, on préfère d'abord critiquer et après on arrangera la sauce, pour ce qui durera ;-).

Ah au fait, combien de bateau en "pur polyester" (ouarf, ouarf) sont encore fabriqués de nos jours ?

Je suis en train de me demander si vous ne refaites le genre alu contre bois vermoulu ou Gps contre sextan de poignet.

05 fév. 2004

Osmose invisible ...

Attention: pas de cloque ne signifie pas du tout qu'il n'y a pas d'osmose !

Les cloques proviennent du fait que le gel coat moderne est assez étanche, et donc que les poches d'eau acides formées par l'osmose se forment plus vite qu'elles ne peuvent ressortir par le gelcoat, elles sont piégées.

Avec un gel coat de mauvaise qualité, l'osmose se fait aussi et même plus rapidement, mais sans cloque car le jus formé sort par les porosité de la peau aussi bien que l'eau est rentrée :-) .

Le bateau peut-être totalement pourri sans aucune cloque.

Robert.

05 fév. 2004

Swanee, Le marché actuel ...

propose des carènes aussi solides ... mais à un prix différent des Bénéteau-Janneau !!! si tu veux y mettre le prix, va voir chez les Nordiques par exemple.

Si nous avons des m***des, c'est parce-que nous ne voulons pas payer le prix qu'il faut !

Alors, qu'est-ce qui vaut mieux: seulement un petit nombre de bateaux très chers et très bons pour un petit nombre de vrai plaisanciers riches, ou un grand nombre de bateaux assez moyens pour un grand nombre de plaisanciers populaires ?

Nous revoilà en pleine philosophie des plaisanciers du dimanche :-)

Robert.

05 fév. 2004

Question de prix... et de choix...

Oui, bien sur, evidemment... Si on y met le prix, on a de la qualité (genre Swan, Wauquiez etc...). Mais quel prix !!!

Maintenant, on a justement du mal à trouver des bateaux neufs et solides à des prix "populaires".
Ca commence à arriver du côté des pays de l'est, mais pas bien vite et ils commencent aussi à comprendre qu'on peut aussi vendre du cher et pas solide (c'est plus juteux !!).

Et puis, sachant que le prix de la coque représente moins de la moitié du coup d'un bateau neuf, on pourrait se prendre à rêver de coques sérieusement construites, avec un intérieur bon marché, même pas !

Ca existe aussi me direz-vous, mais celà reste confidentiel et pas du tout représentatif des tendances actuelles. C'est en tous cas l'option qu'avait ouvertement choisie le CNSO. Ca ne marcherait plus maintenant...
Maintenant, pour décider un couple (majorité des cas) à l'achat d'un bateau, le velour des coussins, la couleur des rideaux et l'équipement de la cuisine sont plus importants que le métal des boulons de quille ou l'épaisseur de la coque. Autre époque, autres besoins : je respecte mais celà ne me correspond pas.

05 fév. 2004

A l'époque de la belle plaisance ...

il n'était pas imaginable de construire un voilier avec des coussins en tissus de m***de, ni avec des meubles et aménagements en bois de caisse :-)

La mode à intérieurs spartiates a duré très peu de temps, mettons 10 à 20 ans, entre les années 60 à 80. Cela correspondait en gros à la période "flower Power" des hippies et autre rêveurs qui se sont appropriés les voiliers comme mode d'expression de leurs errances. Cette idée particulière du voilier à interieur "rugueux" est très typée d'une très courte époque.

Bizarrement les scories de cette époques sont qu'un intérieur cossu et douillet serait actuellement synonyme de mauvaise qualité marine, ce qui est évidemment un non-sens, les deux aspects étant dissociés, et seulement liés par le budget max alloué par le système des vases communicants :-) .

Donc je pense qu'on peut très bien faire des bateau super confortables au port et au mouillage, et tout à fait marins et solides ... ce sera un peu plus cher évidemment.

C'est pour ça que je trouve bizarre cette levée de bouclier souvent constatée envers tout ce qui serait du confort type "maison" dans un voilier. Cela ne correspond pas du tout à ce qu'étaient les "vrais" plaisanciers de la belle époque :-)

Robert.

05 fév. 2004

M'enfin...

Ou as-tu vu sur ce fil un plaidoyer contre le confort à bord ???

C'est marrant cette association d'idées qui fait que si on flatte les mérites de durabilité de certaines anciennes coques (ou l'intérêt de certaines méthodes de nav), on est taxé de passéiste, rétrograde etc... (manquerait plus que je sois chevelu-barbu pour bien planter le décor !!)

Donc, pour bien refaire comprendre les choses, sur ma coque ,que je pense plus solide que bien des constructions récentes, j'ai les WC, des coussins tout neufs, la HiFi stéréo, le chauffage, et même la télé en ce moment quand je viens y bosser... le dimanche... (pas louper la Star'Ac !! ;-) ) Mais ce n'est pas le plus important.

Les "vrais" plaisanciers de la "belle" époque (à l'époque, on disait "Yachtmen"), et ben ils avaient un autre soucis bien plus grand que le confort : le paraître... Fallait que ça brille pour en mettre plein la vue dans le port !!

Autre chose, j'ai quelques connaissances qui vont vers leurs 80/85 printemps et qui ont commencé à naviguer juste après 1945. Ben, les récits qu'ils me font de leurs navigations en tant qu'équipiers ne m'évoquent pas particulièrement un confort douillet au coin du feu. Plutôt spartiates leurs embarcations "d'époque". Alors, à l'"époque", je crois que c'étais comme maintenant : y'avait des riches sur des bateaux qui brillaient, et des moins riches sur des bateaux rugueux.

Les plus brillants n'étant pas obligatoirement les plus solides (et lycée de Versailles).

05 fév. 2004

Histoire de foutre la pagaille

Par goût, je préfère naviguer sur des bateaux en bois.
Mais dans tous les cas, je péfère des aménagements sobres de bonne qualité, à de rutilants gadgets de pacotille.
Et rien n'empêche de personnaliser l'intérieur d'un bateau un peu rustique, pour en faire un cocon douillet.L'important c'est de ne pas perdre de vue qu'un bateau navigue (en principe) et que la qualité des matériaux est primordiale.Après c'est affaire de goût.
Alors plastique,alu, acier ou bois,n'importe quel canote peut être confortable (ne comptez pas trop sur les fabricants)
J'invite les sceptiques à venir voir les nids douillets que certain se sont aménagés sur des bateaux de travail. Et en plus ils naviguent!!!

06 fév. 2004

Ben non,

C'est un secret pour personne, la démocratisation de la plaisance commence à peine au début des années 60. Alors en 45, les mecs qui naviguait sur des bateaux rugueux, ils étaient NANTIS !, même ceux qui ont écrit les si jolis aventures qui font rêver ! et même s'ils se plaignent. Demandes leur la marque de leur auto de l'époque tu verras, le vélo était aussi plus fréquent chez les pauvres que chez les autres ;-)

05 fév. 2004

Swanee :-)

ma divagation ne s'adressait pas du tout à toi ... c'était une sorte de synthèse subjective de ce qui ressort souvent des discussions byzantines entre les tenants des diverses modes de conception des voilier :-)

ça me plait bien que tu dises qu'au début du siècle déjà l'important était de briller dans le port ... l'homo-veli actuel n'a donc rien inventé, simplement il existe en plus grand nombre qu'avant.

Après guerre de 39-45, je crois que le Yachting de la belle époque était probablement dèjà pas mal trépassé, la guerre est passée par là ... et les congés payés étaient déjà un acquis :-)

Robert.

05 fév. 2004

bien sur, tout le monde sait bien que les productions anciennes étaient plus solide que les récentes

ma première deuch a duré 15 ans, donc elle était super solide......

euh, je suis pas sur du coup car elle a fait en 15 ans le mème kilométrage que mon auto actuelle en 1 an et dans un confort et une sécurité largement moindre ( avec vidange graissage tous les 2500 km et 6l/100 pour un moteur de 18 cv à 80 Km/h sans vent de face)

les gens de l'époque faisaient au mieux avec ce qu'ils avaient et ceux d'aujourd'hui font de meme;, mais ceux d'aujourd'hui ont plus que ceux de l'époque, donc ils font fatalement mieux.

j'ai connu le cheval tirant le tombereau et la charrue et le soir on étaient tous crevés d'avoir marché à coté de lui toute la journée dans les champs

mon cousin a 2 tracteurs de 120 cv avec clim et gps et en 1 journée il fait sans se fatiguer ce que le cheval faisait en 2 semaines

je regrette ce bon vieux temps, mais c'est surtout mes 20 ans que je regrette et non la technique et la médecine de ce "bon vieux temps"

je connais très bien les bateaux anciens car je suis un peu ancien moi aussi ( mon premier bateau était une revue du meme nom au n°142) et j'affirme que maintenant comme à l'époque, celui qui a les moyens préfèrerait bien un super maramu super équipé à toute autre bateau ancien, et que celui qui n'a pas les moyens peut bien etre heureux sur un bateau ancien ( j'ai fini la voile de croisière il y a 6 ans avec un gin-fizz qui ne peut etre considéré comme un bateau moderne)

la querelle des anciens et des modernes est toujours une querelle vaine car les modernes gagnent toujours, car ils vivent plus longtemps que les autres et il n'y a pas d'exemple de voir le progrès reculer

amicalement

05 fév. 2004

les modernes

les modernes gagnent toujours :t'a faut !
la guerre c'est ancien

05 fév. 2004

pardon

je voulais dire t'a faux

06 fév. 2004

Nostalgie et solidité

Voilà JP tu en encore en plein d'dans ;-) le vrai débat ici c'est :
Est ce qu'une nostaligie de 30 ans est plus solide que celle de nos petits enfants ? :-D :-D

05 fév. 2004

et l'osmose

Sa se soigne sa rend du temps mai sa permet une remise en état de la coque

Mon bateau est de 1983 et quant je l’ai acheter il avais des cloques d’où un pris très raisonnable
Apres traitement et autre modif (Enrouleur, Hublot, coussin peinture etc.) il ne me coûtera pas le prix de la cote.
D’où le chois du bateau d’occasion

05 fév. 2004

hmmm

je me permet de dissentir sur l'histoire des moyens: qui a des moyens prend le plus beau, qui n'en a pas prend ce qui reste

ok j'ai 50millions d'euro: je prends un supermaramu ? à part le look plastiqué du pont (laissons tomber, très personnel :-p ), combien de gens me faut il pour sortir? combien de jours il faudra le laisser à quai car un morceau de jolie gadgeterie dont il est plein sera à reparer? etc etc etc, à la fin le plus heureux sera le marin professionnel qu'il faudra embaucher

il y a des personnes qui regardent le monde d'en bas avec envie, d'autres d'en haut avec condescendence, d'autres enfin qui regardent leur bateau en étant tout simplement heureux, quoi qu'il soit

:-)

06 fév. 2004

Et le libre arbitre?

&gtqui a des moyens prend le plus beau, qui n'en a pas prend ce qui reste

Quelques contre-exemples:

Un gus de 30 ans aujourd'hui. Plusieurs choix peuvent s'offrir à lui.
- Acheter un 8m un peu fatigué, et partir naviguer 1 an dessus,
- Ou se contenter d'un 7,5m plus vieux donc moins cher et, avec l'argent
ainsi sauvé, décider de s'éclater 3 ans,
- Ou bien préférer prendre un crédit sur 8 ans pour acheter un 11 m
neuf, donc bosser 11 mois sur 12 et naviguer 3 semaines par an,
- Ou encore décider d'autres priorités (baraque, famille) et remettre
à la retraite l'achat d'un bateau, pour en profiter pleinement...

Imaginons maintenant qu'il empoche 1 million d'euros au loto. Il peut:
- D'abord ne pas avoir envie d'un bateau!

- Sinon, décider du bateau idéal selon ses goûts: Quillard? D.I? Cata?
- Puis, tout dépenser dans un 15 m neuf (ou un 20 m d'occase) en se
disant qu'il le rentabilisera en le confiant à une société spécialisée,
ou en l'exploitant lui-même en charter,
- Ou alors "se contenter" d'un bon 12 m bien équipé qui lui coûtera
au maximum le tiers de son magot, et avec le reste s'acheter une petit
château, une Ferrari, entretenir une poule de luxe, que sais-je d'autre?
- Ou encore, placer les 2/3 restants dans un paradis fiscal pour avoir
des revenus intéressants et surtout non imposables...

Il y a bien sûr des tas d'autres possibilités auxquelles je n'ai pas pensé.
En tout cas, je vois mal comment on pourrait porter des jugements de
valeur sur de tels choix. Chacun fait à sa manière, selon ses goûts,
son tempérament, son caractère et, aussi parfois, au gré des rencontres
et des circonstances plus ou moins inattendues de la vie. Le budget est un paramètre parmi d'autres.

--
christian.navis.free.fr[...]ex.html

06 fév. 2004

Je me demande parfois si ...

tu es bien normal ;-)
T'es tellement animal, qu'on en arriverait à croire que tu es humain :-D

06 fév. 2004

comme d'hab

je me suis mal exprimé: je critiquait exactement cette vision des choses qui apparait dans plusieures contributions selon laquelle qui est riche a "l'énorme chance" de s'acheter obligatoirement le SM ou tout autre bestiole de 20+m et devient automatiquement l'homme le plus heureux

loin d'etre riche, je pourrais bien m'acheter un bateau plus grand que celui que j'ai et pourtant le prochain sera sans doute plus petit

si l'argent amplifie sans doute l'éventail des choix possibles, le bonheur vient de l'intérieur de chacun

comme don dit, le coucher de soleil est le meme pour tout le monde

;-)

06 fév. 2004

evenkeel

ah ah ah

:-D

bien vu! ;-)

05 fév. 2004

j'ai un voisin de ponton qui est un pauvre( par rapport au super maramu)

car il n'a qu'un maramu 2000

et bien je vais vous faire un avoeux:

il pisse debout comme tout le monde( je parle de l'engeance masculine évidemment)

il boit le pastis comme la plupart de ceux qui aiment ça

il est super sympa

il navigue ni plus ni moins que les autres

il n'a pas de marin à bord et nulle envie d'en avoir un

son bateau n'est pas plus en panne que les autres et plutot moins que certains autres

amicalement

05 fév. 2004

Le bateau qui va bien

Ben oui... Il faut choisir le bateau qui correspond bien à ce qu'on cherche et aussi à sa bourse.
Si c'est pour naviguer, je préfère le mien.
Si c'est pour passer le WE dessus au port avec Madame, ben je préfère celui de mon voisin de gauche.
Je ne dis pas que le bateau de mon voisin est un mauvais bateau, je dis que je préfère le mien pour naviguer, et c'est ce que je veux faire avec.

Et ce n'est pas QUE une question de fric. Ce que je fais en terme de rénovation sur le mien est totalement déraisonnable compte-tenu de sa valeur initiale : si je le vends, je ne retrouverais jamais le prix d'achat + frais de rénovation. Simplement, je suis très attaché à ce boat (pour naviguer) et j'entends le conserver au mieux de sa forme le plus longtemps possible. Naviguer avec me procure un plaisir intense que j'ai rarement ressenti avec un autre bateau.

JP, au sujet du Super Maramu, ben je considère que c'est un bateau ancien, même tout neuf.
Attention, celà n'a rien de péjoratif (oserai-je dire : au contraire ;-) ), mais tout simplement que le super maramu ne correspond pas au standards actuels : petit cul, déplacement lourd, élancements, ketch etc...

05 fév. 2004

ET LES COQUES BOIS ???....

Voici 8 ans,j'achetais un CHASSIRON ( CF) de 1962,à un prix raisonnable (argus de l'époque).Le numéro 4 de la "série".Certes,un architecte naval et cinq connaisseurs,dont trois charpentiers renommés l'avaient ausculté quasi à la loupe.Résultat,je n'ai eu que 20 ml de bordés à refaire,quelques retouches de calfat et...larguez les amarres!
Chaque année je le sors, une semaine, afin de passer deux couches d'antifouling et une couche de peinture!
.Pour ce qui concerne le confort,à deux personnes,il est impeccable et comme je navigue les 9/10 du temps seul,j'ai constamment la place pour y accueillir toute Equipiére le désirant!!!Je me demande bien comment ce bateau,qui, à l'époque,était considéré parla revue bien connue,comme croiseur offrant un maximum de confort pour...5/6personnes!!!serait devenu
aujourd'hui un bateau invivable et incapable de naviguer correctement?????
Certes,et honnêtement,je ne me vois pas partir,même une semaine à 5 ou 6!Celà ne serait-il pas dû au fait que nous avons tous pris de trés mauvaises habitudes de vie?(alimentaire,vestimen-
taires,d'espace...)qui font qu'aujourd'hui,en ce qui me concerne,il me faut un bateau des années 60 à moi tout seul max à 2 pour y être en tout con
fort!et je déclare aimer la vie spartiate!!!!Pour ma part,je suis persuadé que nous nous sommes TOUS
faits avoir par cette boulimie folle du "encore et encore" et, qu'on le veuille ou non,la sagesse de chacun y a laissé beaucoup de plumes!!!
Maintenant,pour éprouver le même plaisir que nos "prédécesseurs" il ne nous reste plus qu'à ouvrir
béatement notre porte monnaie, de moins en moins ventru, et de se taper la poitrine en vociférant un piétre "mea culpa"!!!

05 fév. 2004

plaisir

et si ça nous fait plaisir de dire que nos boats anciens sont plus solide ça embete qui ,?de toute façon on a pas les moyens ni peut etre l\'envie d\'investir de grosses sommes dans un boat a coque flexible
le mien a 25 ans cette annee avec un moteur neuf mais d\'une thechologie rustique (pompe en ligne entrainée par engrenage,pas de courrois de distribution)et des voiles en dacron (pas de kevlar mylar)on peut etre a la fois moderne et rustique!

05 fév. 2004

16 ans aussi ...

pour le mien ... je commence à être dans la confrérie des vieux criqués :-)

Robert

05 fév. 2004

Fait pas ta becheuse gb

C'est quoi ce délire. Je croyais que les mecs qui sont pas des plaisanciers du dimanche étaient ouvert. Si ça lui fait plaisir à Swanee d'avoir un boat super équipé çà te défrise?
On a aussi le droit de vieillir, de s'enrichir ça ne retire rien au talent de marin, à la sympathie et aux croisières que l'on fait.
A 18 ans j'ai traversé l'atlantique sur un mousqutaire pourri et j'était très fier. Aujourd'hui si je le refesait ce serait sur un pogo. 9a serait plus cher mais plus sur, plus fun et plus rapide. 9a veut dire quoi que je suis un vieux con? Que je suis un navigateur du dimanche?
Non tout simplement que je gagne plus à 40 ans qu'à 20 et que je ne bouderai pas mon plaisir à me payer un beau cannot.
Ce en quoi chacun est libre de faire ce qui lui plait.
Les seuls .... sont ceux qui rejettent le plaisirs des autres

07 fév. 2004

T'inquites Freja,

Au mouillage, ici ou là, les apéros deviennent bien plus cools et les esprits plus ouverts.
Des fois, d'être scotché kekpart te fais perdre un poil la vision globale et la tolérance qui fait notre force, à nous (tous autant que nous sommes) les zoizos de mer ;-).
Nul doute que chacun d'entre nous, exprimerait ses idées d'une autre manière après une super journée de sel et de soleil, et sans ce génial interface (merci Tom) qui malgré tout ne peut pas remplacer un "préssé tombé" bien dosé, où une ballade dans Union Street au sortir du Pier 39 :-D

06 fév. 2004

Tu exagères gébé

Et tu fais des raccourcis un peu faciles !

Le mercantilisme que tu cites n'est pas lié à l'évolution de la plaisance, mais à l'évolution du monde tout court. Le phénomène que tu as constaté sur l'eau n'est qu'une toute petite partie de ce qui a changé, une des premières causes de ce changement étant le tourisme de masse tout simplement, la plaisance n'est que peu responsable de ce changement.

Alors dire que cette évolution te fais ch... reflète pas mal d'intolérance envers tes contemporains.

Prend garde: les espèces qui ne savent pas évoluer disparaissent, et il ne sert à rien de passer son temps à dire "maintenant c'est nul, avant c'était bien mieux". C'est même un discours agaçant puisque sous entendant: "nous les vieux on faisait les choses mieux, vous les jeunes vous ne pensez qu'à vous vautrer dans le fric". Essaye d'élargir ton champs de vision pour ne pas te limiter aux choses négatives - on pourrait en trouver aussi pas mal avec l'ancienne plaisance, en cherchant bien - mais sache observer certaines choses positives - je te laisse faire le tri.

Et puis je te trouve bien virulent à l'égard de toute interviention au sens large - et envers JP en particulier, qui a bien le droit de vivre "sa mer" comme il l'entend - qui n'irait pas dans ton sens.

Je me demande si certains bateaux finalement ne vieillisent pas mieux que leur skipper, pour en revenir au sujet !

Désolé, mauvaise humeur matinale + ton intervention désagréable = réaction très acide !
Pour info: je fais partie des prétendants aux congés sabbatiques, si cela ne te plais pas, retourne dans ton passé et laisse vivre les autres.

J'espère sans rancune malgré tout car je garde l'espoir de tolérer tout le monde sur l'eau, ancien ou moderne, bateau bois, plastique, acier, alu, ferro, jeune ou vieux, bref, c'est cet esprit de "clannisme" qui me fait profondément c....!

gébé

si ça te fait plaisir sache qu'il y en a qui pense comme toi ,mais ce que tu n'a pas dis sur le naviguateur que tu cite ,c'est qu'a la fin de l'article il dit qu'on peut encore naviguer comme avant mais qu'il faut aller dans des endroits moins connus de la masse des naviguateur .
je vois toujours le coté optimiste des choses

05 fév. 2004

vive le bateau ecolo

c est vrai que le plastique aura du mal a disparaitre, regardez l esperance de vie d'une bouteille d eau !!!!

Nos bateaux en bois eux, vivront tant que leur proprio les entretiendront, le jour ou ca ne sera plus le cas, il partiront en poussiere comme nous.... c est pas ecolo ca ?

Malgré tout, nos anciens bateaux sont de bonnes constructions, je suis egalement curieux de voir le vieillissement des nouveaux boat

Anecdote : il y a trois ans j ai navigué sur un bateau de course ( je ne citerai pas la marque qui est de toute facon etrangère ) de 10 m concu pour les lac ( leman en l occurence )

Avant l envoie de spi ( qui etait dans le bateau ) je suis rentré dans le bateau......... je me suis fait un peu peur : je voyais le soleil a travers le pont !!!!!!
Ce bateau a plein d' avantages ( a part le confort ), il est extremement puissant et fun ( triple trapeze, bastaques, basses bastaques, pataras, etc ) mais je doute qu il vivra vieux

Mon bateau a trente ans...... je ne voit pas le soleil a travers les 12 mm d' epaisseur de contre plaqué, lui vivra surement vieux avec ses quelques couches d' epoxy ...

07 fév. 2004

Tu penses vraiment...

qu'un bateau de régate est fait pour durer ?

05 fév. 2004

Super équipé ?

C'est parce que j'ai dit que j'ai des coussins neufs et une télé ? (c'est un gag, la télé...).

Euuuhh... Takari... pour le bateau écolo, t'es aussi mal que nous avec l'époxy et les bois exotiques non renouvelés ;-)

C'est marrant ça, pour le coup de voir le soleil à travers la coque. Ca fait peur à plein de monde, jusqu'au jour où ils réalisent que la résine est un matériau ...transparent... et qu'ils verraient toujours le soleil à travers avec 4 fois + d'épaisseur.

Par contre, si tu vois à travers le CP, là, oui, faut s'inquiéter ;-)

05 fév. 2004

a gb

il se trouve que mon trawler n'est pas beau, à 27 ans et coute moins cher que la plupart des voiliers de sa taille et de son age

il se trouve aussi que je ne prone aucune valeur si ce n'est la liberté de chacun

il se trouve aussi que je trouve minable le fait d'opposer ceux qui ont des moyens à ceux qui n'en ont pas comme tu le fais

je ne pense pas, moi, qu'un riche est forcément une enflure qui a un bateau que pour frimer sans aimer la mer

ni qu'un moins aisé est forcément un brave gars plein de qualité qui adore la mer et qui seul mérite le nom de marin

s'il y a une différence entre nous:

elle n'est pas celle de la fortune mais celle de la tolérance aux autres...

bye

ps: cite au moins les phrases exactes, c'est plus honnête car je parlais de ma sympathie, aussi, pour ceux que ça n'amuse PAS d'aller se faire suer à naviguer, et ils en ont bien le droit

05 fév. 2004

swanee !!!

d accord, la resine est ( plus ou moins ) transparente, mais il ne faut pas oublier qu il y a la fibre de verre, le gel coat et l antiderapant ( si il est en plus )

j oubliais un truc, quand on marchait dessus, on voyait son pied legerement s enfoncer, un jour, quelqu un passera a travers.....

le jour ou je verrai le soleil a travers mon pon en cp, si je suis dessous ca me fera une douche quand il pleut, si je suis dessus,..... ca ne sera pas tres longtemps !!!! :-p

06 fév. 2004

Un âge d'or?

Je doute qu'il y ait eu un âge d'or de la robustesse, du moins c'est à tempérer avec le coût et la destination du bateau.

Les fameux bateaux aux longs élancements et aux gréements immenses étaient souvent des bateaux de régate construits pour une seule saison par tel milliardaire tenaillé par le désir de battre tel autre nabab dans une baie protégée, sous un régime de vents assez prévisible, avant d'être détruits et remplacés par un modèle encore plus au goût du jour.
Quand on a voulu en conserver certains, on a découvert avec horreur la minceur des bordés et autres désagréments.

La construction tradi en bordé sur membrures était assez fragile, lourde, jouait, finissait par perdre son étanchéité.
Et je me souviens de certains bateaux des 70 qui faisaient glong-clonc! quand on marchait sur le rouf!
Il faut se résoudre à essayer d'évaluer chaque unité pour elle-même, chose ardue et incertaine.

L'influence grandissante de la mercatique poussant à produire à bas coût pour le marché international joue sans doute un rôle, et aussi le fait que les clients sont des primo-acheteurs, qui comme souvent en France par culture et par tempérament veulent tout de suite commencer par un grand bateau familial, sans acquérir beaucoup d'expérience préalable sur une petite unité, qui achètent un bateau un peu comme une maison ou une auto et qu'il est donc facile de gruger un peu.
"Heureusement qu'il faisait beau, lalala..."

En fin de compte et pour donner un exemple, j'aime bien l'attitude de Charles Stock et son bateau Shoal Waters -en précisant qu'il s'agit surtout d'exploration côtière.
Il a un âge canonique, double paisiblement les voiliers plus gros que le sien autour des côtes anglaises, et dort dans les criques dans un confort spartiate mais réel, car il a su embarquer le strict nécessaire dans un esprit fonctionnel.
Et encore croise-t-il dans des parages moins ensoleillés que la Méd, où on se passe encore mieux d'une douche sous pression et de toute la délicate plomberie afférente.

home.triad.rr.com[...]sw1.jpg

06 fév. 2004

1978

et toujours en bonne forme notre bateau,
avec la chaleur du bois intérieur,
avec des gadgets modernes,
ok sans grande couchette arrière,
sans douche...
vieux ? solide !
le plus important c'est un proprio qui le bichonne : qu'il ai 5 ou 20 ou 30 ans c'est ça l'important : un proprio 'maniaque' !!!

06 fév. 2004

C'est le bateau

de Barbie! ;-)

07 fév. 2004

Ch. Stock en stock

Essai.

07 fév. 2004

La fonctionnelle cuistoche

Plutôt.
Je dis.

07 fév. 2004

Mon carré est plus grand que le chapeau de ma grand-mère,

mais plus petit que le jardin de mon oncle.

07 fév. 2004

Ca ressemble même

à un voilier.

07 fév. 2004

site

j'arrive pas a trouver le site de stock

07 fév. 2004

Stock et les autres...

Sont sur un site très intéressant, dont je recommande de cliquer sur tous les liens, ou de l'aspirer pour le consulter en totalité:

www.microcruising.com[...]/

Vous y apprendrez ainsi qu'au XIX ème, des gus traversaient l'Atlantique sur des embarcations non pontées de 4 m de long...

Quant aux "pocket yachts" comme les appellent les Engliches et les Ricains, j'en ai vu aux Bermudes il y a plus de 20 ans, et je me serais senti plus en sécurité sur ces coques de 6 à 7 m maxi, super renforcées du talon de quille à la pomme de mât,
que sur bien des 10 m froggies actuels.
Avec ou sans GPS et table à cartes électronique. :-)

De quoi complexer certains marins péremptoires qui ont des avis définitifs sur tout, en particulier la longueur "minimum" ou l'équipement "indispensable"...
Mais chutt, ne réveillons pas le troll qui dort!

07 fév. 2004

De fait

Le relevé du site Microcruising donne, pour les traversées transatlantiques, à peu près douze échecs pour 66 tentatives, soit une proportion d'un pour 5,5 voyages.

Les cinq noyés étaient partis sur des bateaux de
14'6"(4,42m), 16'(4,88m), 11'(3,35m), 13'(3,96m), 9'1"(2,99m).

Encore étaient-ce des champions décidés et entraînés.
Comparer ces dimensions à celles qu'on peut recommander à un amateur non assuré qui se dit sans expérience est fantaisiste.

07 fév. 2004

ah ces bateaux !

incoyable la passion que nous avons tous quand il s'agit de montrer ( au fait à qui ???) que NOTRE bateau est ....... le plus .... comment dire ... bref c'est le mieux .... mais pour qui ?

29 fév. 2004

ben le pauvre jm main

qui a lancé la chronique, vous l avez beaucoup aidé avec vos contributions. Allez donc savoir où il en est actuellement...

En fait le monde est trés amusant quand on le regarde de l'extérieur...

bonne brise à toutes et tous

Phare Saint-Louis, situé sur le musoir du môle Saint-Louis à Sète

Phare du monde

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Phare Saint-Louis, situé sur le musoir du môle Saint-Louis à Sète

2022