L'école de voile des Glenans.

Il me paraît utile de rappeler certaines vérités sur une école que l'on critique injustement depuis plusieurs fils.

D'abord une école c'est fait pour apprendre et l'apprentissage est une phase ou l'on ne réussit pas tout.

Lorsqu'ils naviguent en flottille le responsable est sur un des bateaux et les autres sont menés par les apprentis.

On les voit arriver dans les ports, tardivement le soir, car eux ils naviguent.

===

Et c'est vrai, qu'à l'heure de l'apéro, alors qu'il manœuvrent dans les ports encombrés par ceux qui impérativement devaient arriver tôt pour avoir beaucoup de place devant derrière et sur les cotés pour accoster, parfois la manœuvre n'est pas parfaitement réussie.

Et quelquefois ils se placent en des positions gênantes, pour la simple raison qu'il n'y a plus de place ailleurs.

Si vous les aimez pas, cool, restez au port, ils en seront partis avant 9h.

Cela vous permettra tranquillement de débattre de thalassa que vous regardez sur le home cinéma du bord puis de refaire leur arrivée et leur départ à l'apéro au yachting club.

L'équipage
24 mai 2010
24 mai 2010

que ceux qui ont été génés ..

dans leur navigations ou leurs manœuvres de port jette(nt) la première pierre..

personnellement jamais

24 mai 2010

critiques ?

Je ne crois pas que cette école soit particulièrement critiquée au vrai sens du verbe "critiquer".

En fait elle affiche et revendique un profil et des choix très typés qui découlent de son histoire ancienne. Par conséquent elle ne laisse pas indifférent : on aime beaucoup ou on n'aime pas du tout, indépendamment des aspect pédagogiques ou techniques.

Les réactions qu'on peut lire ne sont donc pas des critiques mais plutôt des réaction de sympathie immodérée ou d'antipathie tout aussi immodérée.

Je suis persuadé que les meilleurs de ses cadres sont certainement conscients de cela et travaillent à corriger ces images du passé depuis une ou deux décennies. Mais comme pour toutes les chapelles, il y a toujours des poches de survivance du passé plus ou moins fortes selon les personnes et les endroits :heu:

Dans ton messages initial il y a deux petits passages anodins qui illustrent ce que je décris : "car eux ils naviguent" et "vous regardez sur le home cinéma du bord puis de refaire leur arrivée et leur départ à l'apéro au yachting club" ... c'est l'erreur réciproque : minimiser la façon de vivre de l'autre, que cet autre soit "Les Glénan" ou le "plaisancier lambda" :heu:

c'est quoi ce sujet ?

ça veut dire qu'en dehors des glenans ont est tous des navigateurs de bistrot ?(home cinema ,thalassa ,yacht club ) :-(

24 mai 2010

Les Glénans....

C'est avec le "s" pour l'école de voile et sans le "s" pour l'archipel...on comprend pourquoi je suis nul en orthographe !! c'est pas facile tout ça.

Il y a un vieille pensée véhiculé par les moniteurs des Glénans. Celle que, ceux sont les seul à navigué à l'année et à le faire correctement....

Il y avait aussi le projet de départ de l'asso...qui traine encore dans quelques esprits. Les moniteurs Glénans étaient souvent des "objecteurs de conscience" et autre personnes (bénévoles opères) préférant passé un an ou plus tranquille sur les iles à faire du bateau plutôt que de galéré avec la moyenne des français.

Dans l'histoire de cette école il y a donc aussi à la base, par leurs moniteurs un esprit un peu décalé de la norme courante...

Mais pas d'inquiétude...
C'est en changement.... puis y a des moteurs sur leurs bateaux c'est moins dangereux dans les ports.

25 mai 2010

pierre

c'est quand que nous allons boire un coup? Je trouve l'idée assez et remercie gilus vertdecolère..
Super la clef 3g de bouyegues elle marche meme en mer..la preuve§

25 mai 2010

Merci Robert

"Je suis persuadé que les meilleurs de ses cadres sont certainement conscients de cela et travaillent à corriger ces images du passé depuis une ou deux décennies"

Sincèrement,

24 mai 2010

bah alors!

quand la provoq est d'un coté cela passe, quand elle est de l'autre cela ne passe plus? :-D

ben non j'ai provoqué personne

je n'ai meme pas participé au fil sur les glenans ,mais bon la france c'est grand ,ya pas que les glenans ,d'ailleurs ils sont meme pas present a toulon ;-)

25 mai 2010

?

Gilus, on ne sait pas bien de qui tu parles en fait ".. Comme si on n'avait pas, nous aussi la possibilité .."

Heuu ... c'est qui "nous" ?

25 mai 2010

tu revendiques ce que tu veux et

chacun fait comme il veut ou comme il peut avec son propre bateau et sa propre vie.....sauf qu'un commandant de bord embarquant des passagers ou stagiaires payants a des obligations bien différentes que le promeneur particulier

un moniteur skipper à son bord a exactement la même responsabilité qu'un commandant d'AIRBUS vis à vis de son équipage, de ses passagers et sa machine, ce qui interdit toute prise de risque et toute approximation ou faute de jugement

quand je suis au manche du DR400 du club, je peux louper une manoeuvre ou faire en situation limite, mais il vaut mieux que le pilote du vol AF avec 300 pax et 8 membres d'équipage en cabine ne le fasse pas

amicalement

24 mai 2010

peut être

bientot pour faire des bon bord de prés et portant entre cap sicié et la ciotat quand le sud ouest force, qui c'est! avec une base à la seine sur mer , il y a de la place pourquoi pas! pour une ville portuaire comme toulon cela serai bien qui se bouge :heu:

25 mai 2010

Bien sur pierre2

Il n'y a pas qu'eux, je ne te reproche pas d'avoir provoqué qui que ce soit, mais certains fils m'ont échauffé.

Comme si on n'avait pas, nous aussi la possibilité de revendiquer une sortie in-extrémis d'un port alors que le 3 feux rouges s'allument, une plantouille sur une langue de vase, une manœuvre merdique parce qu'il faut tourner contre le pas de l'hélice, une prise de ris lamentable parce que l'on échappe la bosse au mauvais moment, l'oubli d'un pare battage, l'appareillage avec les béquilles, (si si à mon actif en 1972 à bord d'un mousquetaire), un nœud de grappin sur un anneau du port avec retour tardif à marée montante, un béquillage loupé, un beau coquetier dans le génois au vent arrière, un arrêt de moteur avant que la seconde pointe ait été frappée et très récemment un nœud de chaise qui glisse avec une vieille drisse trop raide lors d'une manutention à la maison...

Alors, ce n'est que du chacun son tour et partie remise. Et il me semble présomptueux de tendre l'index sauf si on ne navigue pas.

comme disait un heolien

on apprend en faisant des erreurs ;-)

25 mai 2010

Robert,

Le "nous" se veut généraliste et désigne les navigateurs au sens large, toi comme moi.

Certaines réactions réitérées d'antipathie, (terme plus juste) rappelant des situations dont la présentation faisait ressortir un aspect négatif et transformait une exception en généralité m'ont conduit à prendre le contre pied.

je n'ai pas voulu intervenir dans le fil car cela aurait entraîné un hors sujet et fait basculer ce dernier en débat type troll.

Tout un chacun s'est trouvé au moins une fois dans une situation gênante ou désagréable qui aurait pu lui valoir des sarcasmes. J'ai par rapport à ce genre de situation (manœuvre ratée par exemple) une approche de compréhension pour essayer de ne pas, moi même, la subir.

Mon exposé est a deux niveaux l'un explicatif de certaines situations sur le plan d'eau l'autre une simple diatribe.

Mais cette intolérance que j'ai relevé ma paru mériter un fil.

25 mai 2010

Robert

ce doit être un "nous" de Majesté! Le Roi dit "Nous voulons" ;-)

25 mai 2010

ils ne peuvent qu'etre decalé

dans un monde ou on doit m^me payer pour soulager sa vessie alors que tous les moniteurs sont benevoles qu'ils enseignent et donnent de leurs temps pour transmettre à leur tour un savoir qu'ils leurs à été transmis ..

rien que pour celà ils ont tout mon respect et mon admiration .ils donnent de leurs temps ,transmettent et parfois (surement de plus souvent) s'est tout juste si on ne leurs craches pas dessus .

Peut etre qu'etre benevoles derangent certains esprit bien pensant je pense que le fond du probleme vient de là.

josé

25 mai 2010

moniteur

Préparant actuellement le monitorat aux dit GLENANS , je peux vous en parler sérieusement et avec toute l'objectivité qu'il se doit.

Cette école qui je pense est la plus importante en nombre de stages met comme toute les très grosses structures du temps à évoluer.
En effet il y a presque 800 moniteurs qui sont complètement bénévoles. Il faut savoir qu'ils payent leurs frais de stage , c'est à dire leur transport jusqu'à la base et la caisse de bord pendant le stage.
Le seul gain qu'il ont , c'est qu'ils obtiennent un stage gratuit pour 4 stages encadrés, et qu'ils peuvent comme tout bénévole d'association déduire de leurs impôts ces frais occasionnés par leur bénévolat.
Comme partout il y en a de très bons et des plus moyens.

A propos des méthodes de formation , c'est vrai que l'essentiel est concentré sur la base ( manoeuvre et nav avec la B... et le couteau!!), et qu'il n'y a qu'un seul stage concernant la navigation électronique.
L'évolution avec le temps est lente car c'est beaucoup de gens à faire bouger mais cela se fait petit à petit.
Tout bateau neuf a un GPS aujourd'hui
Beaucoup ont des enrouleurs de genois.
Mais c'est sûr que que l'optique "qui peut le plus peut le moins "est souvent et encore présente.
Un point très important est apporté sur la sécurité.
Le gilet systématique
s'attacher à la ligne de vie...
&gt force 6 , appel du chef de base ( Brevet d'état)
Appel tous les deux jours de la base minimum
etc.....

D'autres écoles sont aussi bien, par contre quand vous arrivez chez un loueur à trifouilly les oies et que vous montrez votre carnet FFV avec niveau 3 voiles et aux Glénans , c'est une valeur qui vous permet d'obtenir systématiquement une réduction.

Il y a pas mal d'années il y a eu pas mal de soucis de comportements de certains jeunes en réinsertion préparant ou étant moniteurs ,(alcool, manque de sérieux, etc ) qui ont fait beaucoup de tort à cette belle école. et comme le disait quelqu'un sur le fil, la pente est toujours dure et longue à remonter, mais tout l'encadrement s'y affaire avec ferveur.

Encore une fois il y a plein d'autres très bonnes écoles, du moment qu'elle respectent les règles de nav et leurs stagiaires.

Voilà ce que je voulais dire sur ce sujet , et je pourrais aussi rajouter qu'il y a de très bons plaisanciers qui n'ont jamais fait d'école, du moment qu'ils respectent la sécu et celle des autres.

A +

Stéphane

25 mai 2010

Oui

Bien d'accord avec José.

Pas complètement objectif sur ce sujet sans doute, en ce qui me concerne, le bénévolat est une chose remarquable qui met très bien en valeur le niveau de passion des moniteurs.
Cette passion n'est elle pas un gage de sincérité et de chance de progrès?

25 mai 2010

Si c'est le chahut

et les erreurs des équipages Glénans en apprentissage entre les pontons de Port Camargue qui te font juger que les moniteurs des Glénans sont des inconscients incompétents, je comprend mieux tes arguments bizarres...

Il faudrait cesser de comparer sans arrêt la voile et le pilotage d'un avion, il n'y a que peu de points communs. Par rapport à un avion, un bateau pardonne beaucoup de choses. On tombe de moins haut, moins vite, on a plusieurs sortes de "parachutes", et un bateau désailé reste un excellent abri...

25 mai 2010

Qu'ils apprennent pas de souci ...

Mais s'ils pouvaient éviter d'apprendre les manoeuvres voile seule dans une marina en rebondissant sur les bateaux amarrés aux pontons les uns après les autres ça serait sympa ...

25 mai 2010

Et pour compléter

"la FFV a fixé , dans le cadre du contenu de la formation dispensée dans toutes les écoles de voile, le principe d'enseigner en niveau 3 les manœuvres de port à la voile"

C'est peut être à rapprocher des trop nombreux "pan pan envoyé au CROSS pour "Voilier en panne moteur"

Rentrer au port à la voile n'est pas une fin en soit, ce n'est pas possible dans tous les ports, on n'est pas obliger de rentrer entre les catways mais savoir choisir un port "facile" avec un ponton en long accessible et y arriver à la voile, c'est faire preuve d'une certaine autonomie... Non ?

25 mai 2010

bien d'accord avec vous

le bénévolat est remarquable et digne d'admiration

la passion, la sincérité, le progrès et le dévouement désintéressé sont des valeurs considérables......pour un moniteur de macramé, de pétanque ou de patchwork

mais dès qu'il, s'agit d'emport de passagers/stagiaires dans un engin présentant un danger ou pour toute activité à risque, la compétence, la rigueur et le professionnalisme (ou un bénévole se comportant ainsi)sont irremplaçables

amicalement ( multi-bénévole moi même)

25 mai 2010

yes

allez dire ça au conducteur de car rapides d'Afrique...
question sécu c'est des champions
:-D :-D :-D

25 mai 2010

d'accord pas d'accord

en effet il faut faire des erreurs pour ne plus les faire après et il ne faut pas oublier que les équipages glénans "APPRENNENT", et que si le monit reprend à chaque fois cela ne sert à rien et ,c'est pas pédago.

Par contre étant pilote de ligne , j'ai beaucoup de collègues qui naviquent car justement il y a énormement de similitude entre autre la mécanique des fluides..

les différences portent beaucoup sur le timming.

En effet , étant donné les différences de vitesse, un bateau pardonne beaucoup plus et on voit venir avec beaucoup plus de recul , on peut être "devant le bateau" beaucoup plus facilement

Par contre cette différence devient un énorme handicape en nav lors de problème car on ne peut rejoindre très vite un abris ( meteo ou technique)

pour ton info , "un avion crashé en pleine brousse est également un excellent abris!!!!!! "

A+

Stéphane

25 mai 2010

Ayant pratiqué plusieurs écoles de croisière,

Glénans, UCPA, GCI, pendant près de 30 ans et ayant quelques diplômes de la FFV, j'ai toujours été confronté au problème de l'apprentissage.

D'abord, on embarque au jour J avec de parfaits inconnus, et il faut juger leurs capacités sur le tas très très rapidement.

Les bateaux sont très sollicités, il y a peu de temps entre le départ d'un stage et une arrivée pour réparer. Bien souvent, les réparations sont du bricolage et on n'a pas d'autre choix.

Ensuite, il y a souvent un programme imposé. Il m'est arrivé de ne pas remettre par sécurité un bateau dans le port prévu à l'origine, mais je dois reconnaitre que ça a été très mal perçu.

Et enfin, là où c'est le plus chaud, c'est les questions d'appontement. Souvent soi-même, on ne sait pas trop si on va réussir une maneuvre correcte et on hésite bien souvent à passer la barre. Je dois avouer que je me force à laisser la barre dans ces conditions. Et je ne compte pas les stagiaires qui ont fait des conn.., et d'autres qui s'en sont fort bien sortis.

Ce que je pratiquais couramment est de nommer un CDB pour la journée en essayant de ne pas intervenir avec un debriefing en fin de journée tant par moi-même que par les autres équipiers.

En conclusion, je dirais que la solution idéale n'existe pas, ça dépend de sa confiance en soi, de sa connaissance du bateau et du plan d'eau et également des stagiaires embarqués.

Et je demande l'indulgence des plaisanciers. Les Glénans ou autres, c'est comme une auto-école, quand on voit une de ces voitures, on ralentit et on redouble de prudence.

RV

25 mai 2010

pas de souçis

je pense que vous forcez un peu le trait concernant les accrochages dans les ports.

statistiquement, moins de 10 cas d'accrochages d'autres bateaux sont rapportés par an aux glénans (pour 75 croiseurs naviguant 25 semaines, soit , au pire, 1 accrochage pour environ 200 semaines de navigation).

j'aimerai savoir ce que donnent les statistiques des plaisanciers après 200 semaines d'entrée et sortie de ports, soit 2.000 manoeuvres d'arrivée ou départ avec, si besoin, du courant ou du vent.

quoi qu'il en soit,la FFV a fixé , dans le cadre du contenu de la formation dispensée dans toutes les écoles de voile, le principe d'enseigner en niveau 3 les manoeuvres de port à la voile.

je peux dire , en tant que moniteur plutôt spécialisé manoeuvre, que les chefs de base des glénans insistent lourdement sur le principe de sécuriser cette pratique avec le moteur en marche, pret à agir si nécessaire.

ils insistent autant sur le principe d'éviter de déranger les usagers et de leur faire peur (personnellement,quand les ports sont encombrés je fais souvent les séances de manoeuvres à la voile de nuit quand tout le monde dort)

très accessoirement, je fais environ 4.000 miles/an avec ma femme dont une partie dans la zone fréquentée par les glénans et en plus, en 12 ans de glénans à Paimpol et Concarneau, stagiaire et moniteur, je n'ai pas encore vu un collègue toucher un bateau d'usager.

soyez donc convaincus que l'immense majorité des moniteurs des glénans (souvent plaisanciers ou régatiers par ailleurs) sont extrèmement attentifs et respecteux de votre tranquilité.

vous aurez d'ailleurs remarqué que lorsque vous ne respectez pas les règles de route, le bateau à bande rouge se déroute presque toujours avant de vous obliger à le faire....

amicalement,

Martin

25 mai 2010

je ne compare pas un avion et un bateau, mais

l'emport d'équipage et de passager dans un véhicule dirigé par un qui en a la responsabilité

et dans ce domaine, aucune différence.....l'approximation et l'incompétence sont potentiellement criminelles car mettant en jeu la vie des passagers

cordialement

25 mai 2010

du calme.....de part et d'autre!

GLENANS:
ils ont accumulé une grosse expérience COLLECTIVE,et ce ds tous les domaines ,ou presque.Inévitablement,moniteur ou chef de bord,ou d'éscadre ,sont INDIVIDUELLEMENT,"en desous" de cette expérience collective.
EN croisière cotière,les principales difficultés,que pour ma part,je classerais ansi(de +diff. à - diff.) sont
1/les manoeuvres de port,si vent et,ou courant sont conséquents
2/la nav ds les coins mal pavés qui exigent du pilotage
3/La gestion/prévision dela croisière si la situation MTO est "incertaine"Ex:partir ou rester au mouillage?Et pour aller ou?Ce qui suppose d'avoir préparé à l'avance tte solution de repli....
4/
Le spi ds la brise:qui veut plus ou moins
surfer/planer doit y passer..
Revenons au pt 1/:les glénans,et d'autres écoles,doivent "faire "travailler" les débutants,d'ou la répétition des manoeuvres,ils passent et repassent entre pontons et catways...
RAPPEL:une belle manoeuvre n'est qu'une catastrophe évitéé de justesse!! et donc nul n'est à l'abri(eux comme nous)de ....la cata!(petite cata du gelcoat rayé...grosse cata un bordé enfonçé...)
Au Lavezzi une cavale des Glénans avait troué le bordé de mon Muscadet( Vite et bien réparé à la base de Bonif..merci)Ils apprenaient à se "faufiler à la voile ds un mouilage encombré"..Par contre,si,du bord de la plage,je n'avais pas vu l'abordage(et donc pu aller les voir 5 minutes + tard l'équipage n'aurait rien dit au chef d'escadre!!Bon il y a des goujats partout...
PLAISANCIERS:
On trouve des "lambda ++," et des....lambda-- !!!
Autrement dit ,des plaisanciers top niveau et d'autres...??On constate souvent sur les bateaux "de propriétaires" ,en famille,ou entre amis que rares,trop rares,sont les femmes à la barre ds les manoeuvres de port..J'estime que maris ou amis doivent initier et perfectionner épouses,amies,concubines ou maitresses(à condition de ne pas en changer trop souvent!!!)à ces manoeuvres.On voit trop souvent mlle ou mde,inquiéte à l'avant,et se demandant si elle sautera sur le ponton,ou laissera filer une bonne longeur,(et lourdeur !!)de chaine.Tout ceci s'apprend s'acquiert peu à peu,à condition que l'on "vous laisse la barre".Evidemment ceci est valable pour les "hommes"!!Gènes ou chromosomes ne font rien à l'affaire...
Pour conclure,Glénans ou plaisanciers accumulons les expèriences,progréssons pas à pas,échangeons,échangeons encore!Chose qui se perd de + en +...Comme il étais rassurant et agréable(rappelons nous nos débuts)qu'un vx loup de mer ,voisin de ponton ou de mouillage,vous livre les bons(et surs)coins,les pièges de telle ou telle zone,et tte combine de nav ou de manoeuvre...Aujourd'hui c'est (trop souvent!)un bojour poli et expéditif..

25 mai 2010

bien dit

et avec de l'humour
je partage

25 mai 2010

Oui mais ça

ce n'est pas spécifique aux Glénans... Ne reprochons pas aux stagiaires attentifs à l'enseignement du moniteur de ne pas écouter les "coucou" des voisins/sines, ou à ceux trop contents d'avoir pigé la manip' de ne pas se préocuper d'un bonjour/bonsoir. Nous-mêmes,quand on est sur notre propre bateau on est très concentré sur nos manoeuvres pour ne rien casser, et on ne doit pas avoir toujours l'air aimable pour les badauds... Quant à l'absence d'un gentil "excusez-moi", je crains que les élèves-matelots n'en aient pas le monopole...

Bonjour,

Je pense que c'est justement certaines attitudes "goujats" comme dit plus haut qui peuvent les rendre antipathiques...

Quand vous lancez un joyeux "bonjour" à tout le groupe en apprentissage posté sur le ponton et qu'il n'y en aura pas un seul pour vous le rendre ou pour esquisser un semblant de mimique qui pourrait passer pour un sourire...

Ou quand certains vous cognent un peu brutalement lors d'un manœuvre de port et qu'il n'y en aura pas un juste pour vous lancer un petit "excusez-nous" réconfortant...

Hum. Bref, après qu'ils apprennent, oui y'a pas de soucis ; pour nous, c'est plutôt une histoire de respect et de comportements.

(Christelle)

26 mai 2010

mais non...

je ne parlais pas "d'échanger tuyaux,astuces,combines,et bons plans,.."...PENDANT que les uns ou les autres manoeuvrent,mais,au calme,une fois amarré ou mouillé...pour ma part(35 ans de nav en Méd/grèce/Croatie/Norvège/Bretagne/Tunisie/Sicile...),si je vois un équipage + ou -débutant"mal mouiller/S'amarrer avec 2 bouts de ficelle/faire 3 noeuds de vache,se diriger pour béquiller ds une zone que je sais rocheuse ...ect...je leur dis,et "explique" le pourquoi du comment,si je suis en mesure de le faire...le "risque":passer pour un donneur de leçons,ou le monsieur je sais tout,....tant pis...qd j'ai débuté,j'étais demandeur de tt "ça",c'est aussi comme cela que peuvent se transmettre les "savoirs faire"

26 mai 2010

j'oubliais aussi

le classique echec du lancer d'ammarre,laquelle,finit en paquet ds l'eau à 50 cms du ponton convoité surlequel étais pret un autre plaisancier pour se saisir de l'amarre.
Ou encore ce 12 m,plaqué par le vent contre le quai(équipage familial)et qui ne connaisait la manoeuvre"marche avant sur garde montante avant" pour se décoller du quai et pouvoir partir.

25 mai 2010

marrant

J'ai l'impréssion que l'on ne parle pas de la même école.J'ai effectué des stages aux glénans HORS SAISON et, je peux vous dire que je n'ai jamais rencontré ce genre de comportement aussi bien en tant que stagiaire, ou que moniteur.

Ce que je sais, c'est que la mentalité change énormément en fonction de la période, l'hiver sur les bateaux se sont des stagiaires qui sont la pour en vouloir, alors que l'été ça ressemble plus a une colo ( se sont les dire d'un moniteur).

26 mai 2010

c' est marrant ca

dès qu' on touche aux glénans, Boouhhh c' est pas bien !!! Bouhh c' est moche !!!

Aucun retour d' un point de vue voile lourde ( que je n'enseigne pas dans une structure )

En voile légère, on s' apercoit assez souvent que lorsqu' un client vient du Club Med', de l' UCPA ou des Glenans ( parce que la pluspart s' en vante comme si c' était la " voile academy " ), on y retrouve a peu de chose près le meme bagage technique. Je ne ferai l' affront à personne de dire lequel, à chacun de voir ce qu' il souhaite voir....

Maintenant payer pour avoir un bénévole comme enseignant, ca m' attriste un peu, d' autant que d' autres structures proposent les memes tarifs mais avec de vrais professionnels.

26 mai 2010

takari cela demande précision.

[i]payer pour avoir un bénévole comme enseignant, ca m' attriste un peu, d' autant que d' autres structures proposent les memes tarifs mais avec de vrais professionnels.[/i]

En lisant au pied de la lettre Il y a donc

les bénévoles
les professionnels
les vrais professionnels

Et payer pour avoir un bénévole semble te gêner? Pourquoi?

27 mai 2010

exact,

mais les choses sont claires, c'est du bénévolat par principe à la base, on accepte la situation ou pas.

J'ai exercé comme moniteur diplômé dans une municipalité pendant 6 saisons (12 mois au total). On était payé juste la somme qui nous permettait la pension au restaurant du coin, l'emplacement au camping municipal nous était offert.

Mais eux, Ils ont oubliés de nous déclarer...

27 mai 2010

quelques arguments peuvent être retournés

le bénévole est bénévole parce-qu'il en veut donc il est motivé. S'il ne l'est pas il n'a pas de raison d'être bénévole.

Formation du bénévole, tout peut être dit. Cela dépend de l'école et du type de stage et de son CV. Au même titre qu'un professionnel débutant est un débutant, donc pas trop expérimenté.

On peut aussi dire qu'un professionnel qui ne fait que cela toute l'année peut à un moment avoir moins de motivation à répéter les mêmes explications. Le bénévole aura débarqué avant.

Pédagogie, c'est vrai, c'est un point assez difficile et il faut y avoir été formé car ce n'est pas toujours simple. Mais souvent parmi les bénévoles il y a des enseignants. (principalement en période de vacances scolaire)

Et eux ils savent gérer des situations point qui n'était pas abordé à l'époque ou j'ai passé mon monitorat.

En contre partie, si le professionnel est plus pointu que le bénévole, à prix de stage équivalent la structure qui fonctionne à l'aide de bénévoles à des ressources financières supérieures pour le matériel et son entretien.

Qu'est ce qui est le mieux? vaste sujet.

Il faudrait comparer des stages de plus haut niveau type croisière qui, je te l'accorde nécessitent bien plus de compétences que les premières semaines d'initiation à la voile sur dériveur (ou autre).

Encore qu'il existe des formations spécifiques (faites par des bénévoles?) dans des domaines restreints comme le disait Jessica1 "météo" par exemple.

Ceci étant, on parle d'une institution qui date du milieu du siècle dernier. Cela laisse rêveur.

27 mai 2010

Norbert, que tu

prêches pour ta chapelle, why not.

Je suis des deux mondes et ne te suis pas, mais pas du tout.

Il y a d'excellents bénévoles comme d'excellents pros, mais il y a aussi le contraire.

Je fréquente beaucoup de skippers pro qui ont bien souvent obtenu leur diplôme à la va-vite, beaucoup sont très très jeunes et n'ont aucune expérience de la vraie navigation.

Compte tenu des conditions financières, c'est souvent un métier que l'on fait quelques années quand on démarre dans la vie active.

Quand je vois par ici le nombre de bateaux cassés ou coulés par ces skippers pro, ça amène à beaucoup relativiser. La prudence qui vient avec l'expérience n'est pas leur truc en général.

Et je ne parle pas de leur pédagogie, de leur sens de la vie en groupe ou de leur addiction à l'alcool.

A côté de cela, je connais et cotoie depuis des années des dizaines de bénévoles diplômés FFV, je n'en connais aucun qui ait cassé un bateau et dans des eaux bien plus difficiles, Saint Malo, Cherbourg et autre. Ils sont souvent mariés, avec des responsabilités et prudents.

Rien n'est tout blanc ou tout noir.

RV

27 mai 2010

Attention,

si ta maison prend feu, fait pas le 18, pour l'essentiel ce sont des bénévoles!

27 mai 2010

et les bénévoles

de l'école dont on parle ils ne font pas des stages entre eux avec des objectifs pointus?

27 mai 2010

La formation continue

C'est effectivement un vrai problème. j'adore personnellement ne pas naviguer comme CDB, j'apprends tjs de nouveaux trucs, mais ça m'arrive de plus en plus rarement.

Du côté des pros, il n'y aucune mais alors aucune formation permanente. En tout cas, on ne m'en a jamais proposé et je ne connais pas d'offres sur le marché. On progresse sur le tas quand on a eu son diplôme.

Du côté des bénévoles, ça dépend de l'école de croisière. J'ai navigué des années au GCI par exemple et nous organisions nous-même chaque année en octobre/novembre des stages d'une semaine avec des équipages composés uniquement de CDB.
Et puis on a considéré qu'on était arrivé aux limites du truc, donc on s'est adressé aux Glénans qui nous ont mitonné des stages de très haut niveau. J'ai rarement rencontré des gens aussi compétents et pédagogues. Rien à voir avec le stage lambda. Mais je pense qu'ils nous donnaient les meilleurs, et sans doute sous contrat CDI.

Et par ailleurs, les différents niveaux, moniteur croisière 1er degré, puis 2ème degré puis formateur de formateur ou entraîneur permettent à tout CDB de progresser, sachant par ailleurs que la FFV exige de ses écoles de croisières homologuées un certain pourcentage de chaque catégorie.

RV

28 mai 2010

erreur de ma part

toutes mes excuses.

28 mai 2010

Salut takari

Je comprend ton désarroi si tu bosses de manière salarié dans ce milieu...

Il y a eu un départ de fil sur les Cap200 et PPV qui pètent des plombs sur les convoyages au rabais de bateaux de luxe .

Pour ce qui est du statu de bénévole, il est souvent remis en cause par des gens salariés qui ont choisi une profession et qui se sentent volés et humilié dans l'histoire.

Travaillant de le milieu dit "culturel" je suis confronté depuis longtemps à ce genre de questionnement.
Ça serai un trop long débat.

Ce qu'il faut comprendre, c'est que les écoles de voiles qui proposent des stages à du public sont tenues de le faire en cohérence avec la loi.

Les moniteurs qui exercent bénévolement ont donc obtenu le niveau technique et pédagogique minimum estimé pour leur encadrement.

Reste après l'expérience qui comme dans tout métier ne vient qu'en faisant et parfois, pour ne pas dire souvent, en faisant des erreurs....

dans les stages de découverte de la voile, peu importe le support....on est bien loin du hors piste...non? mais plus proche du flocon....

26 mai 2010

CE QUI ME GENE

c'est qu'une structure utilise, ou exploite (rayer la mention qui chagrine) des bénévoles, a la place de professionnels diplômés, qui n'ont donc ni protection sociale ni cotisation retraite, avec tout ce que cela comporte pour le présent et le futur du "bénévole". Dans ma tite structure sportive perso j'ai toujours payé et déclaré les stagiaires et ils ne prenaient pas la place d'un BEES. Les stagiaires étaient rémunérés donc et payaient leur écot pour la formation. Ça avait au moins le mérite d'être clair. ;-)

27 mai 2010

oui Gilles

ca me déplait.

Dans ce milieu j' y vois plutot les bénévoles et les professionnels ( j' ai pas compris le pourquoi du "vrai professionnel" )

Pourquoi ca me déplait :

Déjà c' est dévaluer le métier d' encadrant ( ici on parle voile ) qui passe déjà pour les "surfeur de la plage" et qu' en plus on peut faire croire que finalement n' importe qui peut faire son métier....

Ensuite,
Un chef de base n' aura forcément pas les memes exigences envers un bénévole qu' un employé.

Dans le premier cas, il lui laissera plus de marge, car il tient à faire tourner ses bateaux ( d' autant que ses bateaux tournent à pas cher ), dans le deuxieme, c' est son boulot au mec, il faut qu' il assure, il ramene les stagiaires ( qui sont des clients ) avec que des sourires à bord, et le matos en bon état, point.

Le bénévole ( souvent moniteur fédéral ) a une formation pas forcément hyper pointue et n' est pas forcément arrivé a avoir suffisament d' experience.
On ne lui jettera pas la pierre, il est content d' etre là et prend plaisir à ce qu' il fait et c' est tant mieux ( on est tous des marins et voileux )
Mais le gus qui a payé plein pot son stage est en droit d' attendre un minimum d' experience de la part du type qui le forme et un minimum de pédagogie.
Bien souvent le bénévole sera beaucoup plus léger que le pro qui lui a une autre démarche : il doit amener un volume péda, amener de la technique, son savoir faire, son expérience ( si il en a suffisament ), et on l' incite evidement à ce que les gens reviennent. Il aura une démarche plus qualitative donc.
Aussi le pro, il en bouffe toute l' année, le bénévole lui vient quand il le souhaite, ca n' est pas la meme experience.

J' aime bien le point de vue de JP, je le trouve très cohérent.

En tout cas, si j' avais un gosse, je ne le laisserai pas entre les pattes d' un mec dont je ne serai pas sur de ce qu' il fait. Ca serai pareil pour un guide de haute montagne.... un moniteur de parachutisme.....de parapente..... de plongée...... tous bénévoles.

Attention, je ne dis pas que les bénévoles sont mauvais, il y en a de très bons, mais à choisir, je préfère le mec à qui c' est le metier.

27 mai 2010

¨Juste histoire d' y amener a tout le monde quelques éléments de reflexion

Le pro ne fait justement pas toujours les memes explications, il a appris a faire des seance similaires avec une peda differente, on lui a appris a ne pas forcément suivre les standards de la FFV, il a tout le loisir de changer son mode de fonctionnement tout en prenant du plaisir.... si il le souhaite ( faire dès la première séance un envoie de spi peut etre déroutant pour certains, ca fait un "loupé" sur les standards de la FFV et pourtant c' est très pertinent dans certains cas )

L' enseignement des enseignants ( education nationale )est rarement adapté à l' enseignement de la voile, pourquoi ? on ne leur apprend pas la régulation des objectifs péda, la sécurité en patit parfois...
C' est souvent aussi la péda du "prof de gym"...

Ensuite, bénévoles egal meilleur matos ? Jusqu à présent j' en ai que rarement vu les effets, le benevole bidouille le truc qui casse, le pro a appris à reparer, et bien souvent prefere appeller le fournisseur pour avoir la piece neuve rapidement, de toute facon il faudra y passer et au final ca coutera moins cher ( meilleur matos ? Economie ? )
Le pro lui a une logique d' amortissement du materiel, usé c' est poubelle.
Les moniteurs fédéraux sont egalement payés, rarement de bénévoles sauf encore malheureusement en voile lourde.

Pour finir, il est bien plus facile d' enseigner sur habitable que sur voile légère, pourquoi ?
Habitable egal un seul bateau à gerer pour le skipper, voile légère, officielement, ca monte jusqu à 12 embarcation ( sur un HC 15 par exemple, on peut caler jusqu à 5 personnes..... ), la réalité des choses est environ entre 5 et 7 bateaux si la tranche d' age le permet.

En voile légère, les chefs de base sont tous pro ( BEES 1 voir souvent 2eme degré ), les autres BEES à l' année sont tous pro ( c' est a dire payé avec carte professionnelle, la pluspart ont un agréement education natinale lorsqu' ils enseignent pour les ecoles élémentaires )

Maintenant, etes vous sur qu' un bénévole fait pareil qu' un pro ? A vous de voir....

27 mai 2010

d' accord avec toi

il y a des bons partout et des mauvais partout aussi, je donne juste une tendance, que je vois depuis que je fais ce job, je parle essentiellement de voile légère ici (les glenans font aussi de la voile legere ), n' ayant pas d experience en voile lourde a ce sujet ( parce que meme tarif, la difference, c est que le soir, je suis a la maison.... )

C' est vrai aussi pour les pitaine pro, j' en connais quelques uns qui l' ont eut et qui n' avait que peu d experience en mer ( je parle des capitaines 200 ) du style un aller retour en corse et quelques balades cotieres.
Pareil, je trouve que ca devalue fortement cette profession malheureusement, mais c' est une autre histoire.
D' ailleurs, conseillerais tu à un client ou à un de tes proches d' aller en mer avec l' un d' entre eux qui sont bénévoles et leur ferai payer le meme prix que toi ?

Chose importante à savoir les benevoles sont souvent des federaux (limités en nombre d' heures sur l' eau si rémunération ), les BEES 1 se sont soulager de pas loin de 6 000 euros pour leur formation ( a moins d avoir eut une aide ) et le double pour le 2, et ont donc passé un voir deux ans sur les bancs d' une ecole pour apprendre leur métier. Ce n' est pas un hasard total.

Vous iriez, vous, faire du hors piste avec un mec qui vient juste d'avoir son federal et qui te fait payer alors qu' il est bénévole ( bizarre comme principe non ) ? moi non, meme si peut etre il est bon.....peut etre.

27 mai 2010

ils se font

recycler eux, leur formation continue en permanence par des épreuves !

28 mai 2010

les pompiers

sont volontaires pas bénévoles nuance!

28 mai 2010

Quand j'ai passé la pratique du second dégré

le moniteur qu'on a eu avait carrément grandit sur un voilier...autour du monde.

Il me semble qu'il était bénévole aux Glénans.

C'était un vrai con, il y en a même 1 qui a débarqué en route (enfin dans un port).

Mais il nous a fait faire des choses complétement folles en méthode d'apprentissage des manouvres de voilier....

Il a avouer au bout de deux semaines qu'il poussait les gents à bout physiquement et moralement pour voir comment ils réagissaient en situation de stress....

Heureusement qu'il ne s'occupait pas du stage pédagogique. On l'aurait tous recalé.

28 mai 2010

précision pour gilus Bleu

les pompiers sont soit professionnels soit volontaires et jamais bénévoles. Leurs heures sont comptabilisées et payées tout comme les heures passées en formation.

Je sais, j'ai donné pendant 7 ans et en garde un très bon souvenir.

François

28 mai 2010

hors piste un peu fort

c' est vrai, quoi que, un coup de vent violent soudain ( orages, coup d est mediterannéen, etc ), peuvent amener à des risques assez similaire. Nous evoluons dans un milieu hostile, tout le monde le sait, les montagnards aussi.
En voile lourde il faut avoir la tete froide et faire gaffe, en voile légère il faut arriver a recuperer tout le monde sans casse ni bobo, meme si l' arrivée qui etait calme au départ s' est transformé en shore break.

Je faisais le parallele avec la montagne car pour un debutant, les deux éléments peuvent faire peur.

Maintenant le lecteur novice d' hisse et oh sait à quoi s' en tenir.

26 mai 2010

Le virus

C'est un stage 1 voile aux Glénans qui m'a donné le virus, pour ça je suis reconnaissant!
Après j'avais bien aimé!

26 mai 2010

L'enseignement....

de la pratique de la voile se fait par rapport à des textes publié par la FFV.
Peu importe le support.
Les moniteurs qui l'enseignent sont tenus d'avoir le diplôme "à des couettes" pour ce faire.
Bénévoles ou rémunéré.

Le principe des Glénans est jute de proposer à leurs moniteurs, d'enseigner la voile et de se faire former en même temps...(comme dans certaines formations professionnelles). C'est un principe de transmission.Ils ne sont pas payés mais ils ne paies pas leur formation.

D'autres organismes préfèrent payer des moniteurs qui ont déjà un diplôme.

Le niveau des moniteurs est donc le même pour les différentes structures.

Dans n'importe quel organisme, un stage débutant d'une semaine par exemple aura le même contenu.
Et les stagiaires le même niveau en sortie....

26 mai 2010

pourquoi pas ?

Quelle serait l'objection administrative qui s'opposerait à ce qu'une école de voile agréé FFV paie ses skippers ? La FFV paie énormément de personnel par ailleurs, les écoles de voile ayant une certaine envergure pourraient bien le faire également. Il ne s'agit pas de faire du business, mais de préserver l'avenir de ceux qui font marcher la machine à plein temps durant des semaines, voire des mois.

Arrivé à l'âge de prendre ma retraite, je compte les années travaillées "officiellement" et celles manquantes, et je me dis que j'ai été peut-être un peu c*n d'avoir accepté quelques années de "travail" hors cadre social légal (sécu, retraite, etc ...) pour le plus grand bénéfice de ... (je ne les citerai pas ici :heu: ).

26 mai 2010

mauvais exemple

quand tu arrives aux urgences, tu es pris en main par un ou plusieurs internes. En formation.
Dans les services aussi.
Et le patron (le pacha ?) n'est pas toujours dans les parages.

26 mai 2010

Glénans ou pas Glénans,

je ne connais aucune école de croisière agréée FFV qui paie ses skippers. Donc ne mélangeons pas tout, les entreprises business et les écoles de croisière FFV.

Ceci dit, on peut parfaitement faire également des progrès et apprendre plein de trucs dans une entreprise business, disons à but lucratif. Un très bon exemple à Saint Malo (Esc...).

RV

27 mai 2010

Pour Robert

Une école de voile agréée FFV a un statut d'association. Quasiment tous les CDB sont des bénévoles. Mais c'est vrai que les plus grosses ont des secrétaires permanentes avec des contrats de type CDI.

Maintenant, pour revenir aux Glénans, il me semble que certains types de moniteurs à l'année ont un salaire. Quand je dis il me semble, j'en suis presque certain. Sans compter certains chefs de base. Et ça ne me choque pas le moins du monde.

RV

26 mai 2010

tu veux dire que le formateur est lui meme en formation??

c'est un gage certain de sérieux et de qualité :-(

et on comprend mieux ce qui est arrivé à Jessica

j'aimerai pas savoir que mon instructeur aéro n'a pas la licence de pilote ou que mon moniteur auto est en train de passer son permis, voire que mon neuro-chirurgien prépare son entrée en fac de médecine après avoir brillamment réussi son agreg de math

26 mai 2010

D'autant plus mauvais exemple, JP,

que le métier de pilote est en permanence soumis à des formations, et que les seuls pilotes qui ne sont plus en formation sont soit morts, soit retraités... C'est le cas dans quasiment tous les métiers à responsabilité, ça s'appelle la formation continue, ou un truc comme ça...

27 mai 2010

meme niveau de sortie

y en a qui sont vraiment balaises alors...

Vous savez ce qu' est un groupe homogène ?
C' est un groupe ou il n' y a qu' une personne
;-)

26 mai 2010

moi mauvaise expérience avec les glénans

ce qui m'a pas plu du tout c'est ce côté hautain affiché vis à vis de ce qu'il nomme le "plaisancier lambda" qui effectue toutes ses manoeuvres à la "cow boy".

ça avait un petit côté élitiste qui était gonflant voire même un peu ridicule quand on voyait la teneur des stages.

Mais ce n'était qu'un petit groupe de personnes qau sein des glénans, je me garderai bien de généraliser.

26 mai 2010

Si.....justement JP.

Une personne qui se retrouve à enseigner la voile aux Glénans a validé le niveau requis pour le stage qu'elle encadre...
Elle est diplômé de la FFV. Et il y a plusieurs niveaux....tout en encadrant il faut donc continuer a se former.

De plus:
Les navigations se font généralement à au moins deux bateaux avec un moniteur référent (le plus expérimenté ) qui se retrouve à chapeauter les bateaux et les moniteurs. Celui ci doit aussi rendre compte le plus souvent possible à la base des glénans d'où ils sont partis le plus souvent possible à des heures fixés suivant sa navigation.
Un moniteur est donc observé et évalué (comme un stagiaire) en permanence... Ses prises de décisions, surtout quand il rencontre des difficultés, sont donc analysées par les autres moniteurs et par les responsables sur site.
Il est bien en formation...

Aussi, encadrant bénévolement des stages, il obtient gratuitement accés à des stages de qualifications suppléméntaire.
Pour Améliorer sa formation....

Donc oui, le moniteur aux Glénans se forme en enseignant la voile.

Et moi non plus j'aime pas les maths parce qu'à l'école primaire j'avais un prof complétement con.
Mais certain de ma classe à cette époque sont devenu ingénieurs en mathématiques.

;-)

26 mai 2010

Formation, enseignement, niveau, diplômes, coûts, salaires...

Ce débat et ces échanges m'en rappellent d'autres... sur l'éducation nationale. En fait c'est le même esprit " Franco - Français" qui y préside, celui des "chapelles". Or, bien au delà de ces "préliminaires" on en arrive à oublier l'essentiel, que Jean François Deniau avait si bien exprimé :
« La mer, 360° d'horizon à la couleur changeante, est le plus beau paysage du monde. C'est non pas l'évasion, mais l'école de la liberté. Les défis du vent, des courants, des vagues : eau et air (terre et feu étant les plus dangereux pour un marin). Les plus simples, les plus naturels. Les quatre éléments. Défis choisis, voulus et si possible maîtrisés. Le maximum de contraintes avec le maximum de responsabilité. C'est aussi la solitude, parce que face à un destin, comme au plus profond de la douleur, tout être est seul. Le risque ? C'est la vie qui est un risque. Je veux la vie. Tout départ en mer est une entrée dans la nuit. On quitte le port, la ville, les hommes, la chaleur, la lumière, même si on laisse les feux de la passe en plein midi. Quand la nuit vient, c'est une seconde nuit à traverser. Et si l'on est seul à la barre, la solitude est une troisième nuit »

L'Atlantique est mon désert, par J.-F. Deniau, éd. Gallimard, Paris, 1996

26 mai 2010

Qu'est il arrivé à Jessica????

Elle c'est retrouvé pour la première fois de sa vie sur un voilier pendant une semaine...
Et il y a eu du vent pendant quelques heures en méditerrané, ce qui arrive quand même régulièrement....

A la fin de sa semaine, elle vient sur ce site pour demander si l'achat d'un Muscadet est une bonne chose pour démarrer dans sa vie de propriétaire de bateau.

26 mai 2010

Le fait est que la bouteille de gaz vide,

c'est un élément de sécurité essentiel. Et les avaries de gréement, c'est un truc qui n'arrive jamais en voile...

Franchement, je me demande bien quelle est la position indéfendable...

26 mai 2010

Salut jp...

Relies mes interventions sur le fil de Jessica...tu comprendras que je ne couvres pas du tout les Glénans.
C'est en sous entendu je l'avoue....mais j'ai claqué la porte de cette asso il y a 15 ans déjà pour ce genre de choses...entre autre...mais aussi et surtout que l'enseignement n'était pas mon truc...
Donc mes connaissances de l'asso remonte à cette époque là....

Pour moi c'est une grosse machine à stage où l'on reste proche de la demande du client qui paye !!!
Avec tout ce que ça engendre comme conneries.
Comme faire l'inventaire du bateau et les courses en speed...ce qui prend quand même 1 journée en début de stage et 1/2 journée en fin de stage (sur 6jours) alors que les gens ont payés pour apprendre à naviguer,sans savoir que naviguer commence par là...
Bien préparer le bateau.
Mais pour ça il faut avoir du temps...et ne pas croire que le temps c'est de l'argent.

Je suis aussi carrément d'accord avec toi sur le principe de connaitre un maximum de choses sur les organes de son bateau....
Si tu as un moteur...il faut pouvoir l'entretenir, le réparer, le plus possible tout seul...
cela peut aussi vouloir dire une formation en mécanique ou bricoler chez soi...

Si tu as un voilier....toutes les manœuvres sont possible à la voile. Et ce, en toute sécurité pour les gens et le matériel. Il faut juste apprendre d'une manière ou d'une autre.
Peux importe la méthode école de voile, copains, régate, tout seul dans son coin, etc...

Ne pas oublier qu'il n'y a pas de permis pour les voiliers car la propulsion principale est reconnue comme être la voile!! le moteur vient donc "normalement" en second...

Cela ne veux pas du tout dire qu'il faut rentrer dans les catways de nos belles installations portuaires à la voile....elles ne sont plus/pas du tout prévues pour.

Quand il y a trop de vent....je n'y rentre même pas au moteur par respect pour les voisins..

Mais il y a souvent un quai, un ponton lourd où l'on peut accoster gentiment même avec pas mal de vent.

Dans ce fil je soulève juste que les moniteurs des Glénans, sont diplomés et en même temps en formation...ce que moi je trouve plutôt rassurant car ils sont en permanence sous surveillance et en analyse de leurs méthode, ce qui tient éveillé.

Pour Jessica...bienvenue en stage aux Glénans.
A l'époque on disait "Si t'as signé, c'est pour en chier!"
Elle aura donc appris à naviguer avec du vent...faire des manoeuvres avec moins lui paraitront moins compliqués.
Qu'il faut faire un vrai inventaire de son bateau.
Et que "mauvaise météo, reste au bistro !!" même si ce coup de vent à eu l'air un peu soudain...

Pour Mr Lapin, il continu sa formation en encadrant et se rend aussi compte des erreurs à ne pas faire....je suis sûr qu'il vérifiera par deux fois ses jeux de voiles à partir de maintenant en temps que moniteur...ou avec des potes (qui a déjà monté son tourmentin à blanc??)

Mais Jessica n'a pas l'air traumatisé par la voile, elle veut même acheter un bateau.
Il a donc au moins réussi à lui communiqué la joie et l'envie de naviguer....
Mais aussi un peu brutalement il lui a fait découvrir, qu'en mer, le moindre détail a de l'importance...

Après, Aux Glénans j'y ai aussi appris des choses magnifiques, un rythme de vie avec la nature, les autres, faire ensemble avec peu, être autonome sur terre et sur mer....que l'on a pas besoin d'argent pour naviguer, même pas d'avoir son propre bateau, que si on en a un...il y a besoin de peu pour le faire naviguer....une coque un gréement, des voiles... le reste est en plus pour le plaisir.
J'y ai aussi appris qu'il n'y avait pas besoin de se tuer au boulot (salarié) pendant 60 ans pour espéré se payer un bateau...
Qu'on pouvait faire un truc intelligent pendant son service militaire tout en étant anti militariste....mais que sur un bateau, quand ça devient critique il faut qu'une personne décide des démarches à suivre....et que cette personne a intérêt à avoir un bon bagage derrière elle pour ne pas filer la frousse à tout le monde...

En terme de manœuvres et de navigation j'ai eu la possibilité de faire des choses que je ne referai jamais ailleurs... et ce, sous le contrôle de moniteurs "en formation".

J'y ai aussi appris que la plupart des gens qui ont un bateau s'en servent peu...et c'est dommage.
Mais c'est leur plaisir à eux...et ca, ca n'a pas de prix.

Pour moi ça a donc était plusieurs années de bonheurs et de galères mais riches en expériences.

Je navigue maintenant avec des gens qui ont appris de plein de façon différentes...certain en achetant un bateau sans rien y connaitre.
Certains ne savent même pas que j'ai enseigné la voile quelques temps....

Cela me fait remonter bien des souvenirs....je vais peut être voir si il y a toujours moyen de faire un stage sur l'utilisation du sextant (ce que je ne sais toujours pas faire )en navigant tranquillement sur "Sereine" en tant que stagiaire....
Même si je sais qu'ils y ont mis un moteur....les chiens !!!

:-)

26 mai 2010

tu oublies pas

la bouteille de gaz vide ( défaut d'avitaillement ou contrôle mal fait), le gréement inadapté et la voile impossible à établir qu'il a fallu couper au couteau ( défaut de vérification d'aptitude du bateau à prendre la mer) et l'obligation de partir pour arriver à l'heure à l'endroit prévu (sur un voilier....faut oser)?

excuses moi, je dois être un gros lourd, parce que c'est ce que j'ai cru lire dans les interventions

mais je comprend bien que par solidarité corporatiste, tu couvres automatiquement et défend l'indéfendable

26 mai 2010

Comme dans la vie de tous les jours

Une formation d'une semaine en mer n'implique nullement que le candidat dispose des qualités recquises à l'exercice de cette discipline. L'obligation de résultats est un leurre qui obère sur la responsabilité personnelle.
Ce qui a été résumé par quelqu'un qui savait de quoi il parlait:
« Naviguer est une activité qui ne convient pas aux imposteurs. Dans bien des professions, on peut faire illusion et bluffer en toute impunité. En bateau, on sait ou on ne sait pas. »
Eric Tabarly, Mémoires du large.

26 mai 2010

Les Glénans, j'ai aimé, et beaucoup appris

J'ai participé à plusieurs stages de voile, dans plusieurs écoles. Celle que j'ai préféré, et de loin, c'est les Glénans.

  • même si les moniteurs sont également des stagiaires (tout le monde a besoin de s'améliorer), ils sont diplomés.
  • on apprend la voile, les maneuvres dans toutes les conditions, y compris les maneuvres de port à la voile. J'ai loué un bateau en Coratie pour une croisière familiale. Malheureusement, le dernier jour j'ai eu une panne d'embrayage surle moteur. Grace à ce que j'ai pu apprendre aux Glénans, j'ai pu sereinement effectuer seul les maneuvres à la voile. (et oui, la mécanique peut nous jouer des tours)
  • on apprend à naviguer avec des moyens qui peuvent être considérés comme rustiques (compas de relèvement, regle de Cras, sondeur à main, loch à main, ...). Cela permet égalment, en cas de besoin, de savoir se débrouiller sans notre électronique chérie.
  • On apprend aussi l'autonomie en mer, savoir effectuer des réparations de fortune qui nous mettent ou maintiennent en sécurité, quelque rudiments de médecine/secourisme, décrypter la météo, ...
  • on apprend à respecter les autres, et ne pas critiquer négativement les erreurs des autres. Il est toujours important d'analyser les erreurs des autres pour s'améliorer soit meme.

En bref, ce que j'y ai appris : savoir profiter des plaisirs de la mer tout en maitrisant la sécurité des passagers dans toutes (ou la plupart) des conditions. Je n'ai pas trouver cela dans d'autres écoles de voile (sans pour autant prétendre que cela n'éxiste pas ailleur).

26 mai 2010

depuis qu'un bateau

de cette célèbre école de voile à propos de laquelle je n'avais pas d'à priori particulier m'a percuté par l'arrière au port, je suis surtout interrogatif. Tout le monde peut louper une manœuvre. Mais à ce point là ça me semblait assez fort en chocolat (choisir de ne pas arriver sous le vent notamment, surtout vu les circonstances). Mais ce qui m'a le plus chiffonné dans cette histoire malheureuse, c'est l'attitude du skipper qui ne s'est même pas excusé, aussi incroyable que cela puisse paraître. Je sais qu'on ne fait pas de la science avec des faits divers et je me garde donc bien de généraliser ce qui s'est passé. Néanmoins je voudrais qu'on m'explique comment quelqu'un qui se fourvoie autant dans une manœuvre élémentaire peut avoir la responsabilité d'un bateau et de ses passagers...

26 mai 2010

Ben

Dans tous les corps de métier, on trouve des incompétents qui sont passés au travers des mailles du filet de la formation/sélection (a-t-on l droit de parler de sélection?)

26 mai 2010

une question

en cas d'incident grave (corporel...) le chef de bord bénévole est il responsable pénalement ?

26 mai 2010

La réponse est...

oui.

Dans le cadre d'une activité bénévole, on est couvert civilement par son assurance individuelle RC. Dans le cadre d'une association une assurance spécifique couvre généralement la RC des intervenants.
Mais sur le plan pénal, on est seul!
C'est d'autant plus difficile à gérer que, en cas de blessures ou de décès (car c'est bien de cela qu'il s'agit), l'équipier lésé, fusse-t-il ton meilleur ami doit déposer une plainte contre toi (idem pour un passager de ta voiture) pour être dédommagé au civil. Une plainte est automatiquement transmise au Procureur de la République qui peut te poursuivre et aucune assurance ne peut légalement couvrir la responsabilité pénale!

26 mai 2010

il n'est pas

nécessaire de déposer une pliante au pénal pour obtenir un dédommagement civil.
Le Tribunaux civils traitent des questions de responsabilité civile à longueur de journées.
Evidemment, en cas de blessures graves ou de mort, il est évident qu'un information pénale sera certainement ouverte et ce, que la victime (ou ses ayants droits) ait déposé plainte ou non.

28 mai 2010

Et si les Pros et Bénévoles étaient complémentaires ??

Personellement c'est ma croyance.

Il s'avère que les des BEES1 voile, et BPJEPS monovalent voile, que j'ai eu l'occasion de rencontrer étaient tous passés par le cadre fédéral avec de l'encadrement en milieu associatif, préalablement à leur qualification professionnelle. Ce qui fait qu'en général un moniteur fédéral qui souhaite perdurer et faire de la mer son activité principale, quitte de facto le système du bénévolat. Quant aux autres ils continuent pendant leurs congés, menant par ailleurs une autre carrière, un autre projet de vie.

Les choses se sont un peu compléxifiées, depuis que l'AQP ( Attestation de Qualification Professionnel ) d'Assistant Moniteur de Voile, a été instaurée, permettant à des encadrants issus du cursus fédéral, de le faire moyennant rémunération, sous conditions, ( limites d'heures dans l'année, limitées au périodes de vacances scolaires, sous la responsabilité d'un Bees1 etc ), et je peux comprendre l'amertume de certains "Pros" face à une certaine concurrence "déloyale". Quoiqu'il en soit cette situation n'est pas l'apanage de la voile, elle existe dans d'autres disciplines sportives.

Néanmoins il me semble que la problématique est qu'en période de "pointe" les écoles de voile croisière manquent cruellement de CDB.

En ce qui concerne l'approche des Glénans je conçois qu'elle ne convienne pas à toutes et à tous. A titre personnel sur les 2 dernières années, j'ai navigué une vingtaine de semaines, pour moitié en tant qu'équipier sur les BDA ou en louant, pour l'autre moitié en formation aux Glénans, tant à Paimpol qu'à Marseillan. J'y ai côtoyé des CDB aux savoirs faire et savoirs être divers et variés. Certains étaient des BE, parfois PPV ou capt 200, d'autrs BPJEPS, d'autres BE ou BPJEPS en cours de formation, d'autres des purs produits de la filière FFV et/ou Glénans de longue date, d'autres de tout jeunes moniteurs fraîchement qualifiés.

La majorité d'entre eux mon énormément apportés et appris, parfois dans des domaines ou des facettes de la gestion d'un croiseur en équipage qui ne faisaient pas partie de mes attentes initiales.

Je peux entendre et comprendre que l'ambiance parfois "Roots" "Dreadlocks" puisse en dérouter certains, que la promiscuité à 6 sur un 30 pieds soit pas la tasse de thé de tout le monde, que la conduite d'un voilier avec des voiles sur mousqueton, l'absence de pilote auto, des "exigences" de nav et de pilotage dans des coins mal pavés, à l'alignement,à la ligne de sonde, au compas de relèvement à la règle Cras, puissent sembler anachronique en 2010! Que les exercices de prises de coffre, de départ d'un mouillage, d'arrivée au ponton à la voile, de manœuvre d'HLM sous voile ne soient pas dans le cadre d'un exercice des parties de plaisir pour celles et ceux qui s'y essayent! Que les phases d'inventaire au début et de nettoyage au retour ne soient pas également des instants de pur bonheurs.

De plus j'ai cru entendre "Dogmatisme" "Rigidité" comme qualificatifs quant à la Méthodologie des Glénans. Il me semble qu'étant données le nombres de sorties, de stagiaires, il ne peut pas en être autrement que de travailler suivant une certaine "Méthodologie". Ce qui ne signifie pas que celle ci soit parfaite loin s'en faut. Mais comme toute organisation "lourde" l'Ecole se doit de fournir un cadre, capable de répondre à l'hétérogénéité de ses publics et adhérents, tant encadrants que stagiaires. C'est à mon avis à chacun d'élargir ce cadre en allant naviguer également autrement afin de s'enrichir, et de faire progresser petit à petit son sens marin.

28 mai 2010

A la demande de certains

Explication de certaines abréviations de présentes dans ma réponse

BEES1 , Brevet d'État d'Éducateur Sportif 1° degré
BPJEPS, Brevet Professionnel de la Jeunesse, de l’Education Populaire et du Sport; ( Le BPJEPS tend à remplacer le BEES1, celà est variable en fonction des disciplines sportives )

2 qualifications diplomantes de la jeunesse et sport permettant d'encadrer un sport à titre professionnel

PPV , Patron de Plaisance Voile , qualification pro de skipper voile, qui a été remplacé par le "Capitaine 200 Voile".

BDA, Bateau Des Autres , Le meilleur ;-)

CDB, Chef de Bord

Petit matin Gibraltar juin 2024

Phare du monde

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