le voyage en voilier est il devenu un bien de consommation ? voilesmag

Salut à tous

depuis un bon moment je suis un peu agacé par les facebook / blog ou tout un tas de navigateurs par ailleurs respectables se mettent en scène et étalent leur sympathique existence

je trouve que celà va à l'encontre de ce que j'aime dans l'esprit du voyage nautique : introspection, calme, prise de recul voire évasion par rapport à la vie "normale"

et hier j'achète voiles magazine, dossier grand voyage : du "coaching mental" pour préparer son voyage, des itinéraires "clé en main", des pubs pour des stages de préparation, pour des locations sabbatiques ....

je suis carrément écœuré, les ports d'escale vont-ils devenir des lieux touristiques comme les autres ?
ce sentiment de liberté va-t-il disparaître au profit d'une pseudo-jouissance de touristes ? "on s'est éclatés" / "on a bien profité"

je sais bien que mes questions s'évanouiront dès que je reprendrai la mer, mais hier devant ma revue j'ai carrément eu peur !!!

L'équipage
26 avr. 2019
26 avr. 2019

Cela fait 10 ans que c’est le cas...

Et même bien plus longtemps que ça en Europe...

26 avr. 2019

Pourquoi acheter voiles-mag ? :heu:

26 avr. 2019

effectivement l'expérience s'est révélée très désagréable !

26 avr. 2019

j'allais oublier le fameux "on s'est régalés"

26 avr. 2019

Il y a aussi : « c’est que du bonheur « . La mercantilisation de la plaisance ne date pas d’hier. quand on paye des bouts de pontons dans des ports entassés plus cher qu’une chambre d’hotel, il ne faut pas s’étonner que toutes sortes de gens essayent de se faire du fric sur notre dos .

26 avr. 2019

Homme libre, toujours tu chériras l'amer !
Pas pour rien que j'ai mis sac à terre

26 avr. 2019

Chacun pratique comme il veut, sans être obligé de succomber aux sirènes du marketing et de la com ambiante.

26 avr. 2019

comme pour tout le reste d'ailleurs ;il faut resister

26 avr. 2019

Elle est bien bonne celle là:
"Du coaching mental" pour préparer son voyage, plutôt pour rassurer les inquiets. Mmouais... la faune navigante voyageuse a bien changée...

26 avr. 2019

Depuis que je suis propriétaire d'un bateau, les revues nautiques ont cessé de m'intéresser. Cela fait donc 30 ans que je n'en ai pas ouvert une!
Allez comprendre pourquoi?

26 avr. 2019

Ce fil est l'illustration magnifique de la notion de tolérance.

Aucun lieu ou activité n'est réservé à un cercle de personnes qui devraient nécessairement les mêmes valeurs ou le même mode que soi.
Laissez donc vivre chacun où et comme il l'entend ! Sans cela, il sera difficile de vivre sur une même planète à bientôt 10 milliards d'êtres humains.
Quant à la mercantilisation, ça ne dérange l'individu que lorsqu'il ne s'agit pas de son propre gagne pain. Et rien n'oblige à souscrire à des produits ou services que l'individu ne souhaite pas. Et si le service proposé est "sans intérêt", le marché la sanctionnera de suite puisque le prestataire n'aura pas de clients.

(Dois-je préciser que, personnellement, je fais le même constat. C'est juste que je ne m'en lamente pas. Je préfère profiter de la vie comme elle est plutôt que d'user ma nostalgie dans la mélancolie des cimetières ou des livres anciens).

Moins c'est plus ! Il faut zapper tout ça et trouver son petit bonheur personnel :-)

26 avr. 2019

Palmiers, eaux turquoise, belles nanas, sourires Tonigencyl, et tout est " génial / awesome! "...
Bref, comme disait le regretté Wolinski: " ton bonheur m'emmerde "
:mdr:

26 avr. 2019

je suis totalement d'accord avec brufan (qui est d'ailleurs d'accord avec moi) et pierre2, et c'est d'ailleurs ce que j'écris à la fin du message intial "j'oublierai ceci la prochaine fois que je prendrai la mer"

a ceci près que la nostalgie d'une chose belle n'est peut être pas à jeter totalement

merci pour cet aimable bavardage !

26 avr. 2019

Rassure toi, il n'y a pas que le voyage en voilier, dans toutes les autres activités de loisir cibles du "marketing", rando, escalade, VTT, kayak, si on ne "s'éclate" pas avec le dernier matos ultra ceci ou cela, on est un "naze"...
Et surtout, ne pas oublier son faire son youtiube!
voir l'autre fil sur les "nazes".

26 avr. 2019

Paraître....toujours plus. On vit dans un monde de bouffons....
Tout cela m'indiffère....comme dit la chanson!
Tiens? Une rime ! :mdr:

26 avr. 2019

j'achette plus les revues nautiques vu leurs prix et trop de pub et que du blablabla,les temps changent

26 avr. 2019

Y a une vague de dépression en ce moment sur H&O !( Cuba, que nous reste t'il...) Mais finalement, toutes ces questions, on se les pose quand on est à terre. Donc, naviguez, sans modération. Y a pas d'effets secondaires. :doc:

C'est pas de la depression c'est de la melancolie ;-)

26 avr. 2019

Moi j étais content avec mes voiles et voiliers et voiles magazine !!!
Cela m'a permis de rêver tant que j avais pas de bateau !!! Maintenant j ai le bateau
Mais plus de magazines

27 avr. 2019

Laisser faire la mer... que ce soit le courant, la météo, le mal de mer, le boulot sur le bateau et j'en passe, elle fera le tri

28 avr. 2019

ça a commencé avec la transat des assistés , la route du jasmin
et toutes les autres ,la navigation "en groupe"illusoire ,les escales festives ,et le berger qui veille sur son troupeau qui comme les animaux d'élevage est saigné à la fin (faim)
mais ça convient à une majorité puisque maintenant ils limitent le nombre d'inscriptions
alain :-(

06 mai 2019

je voulais répondre et j'ai mis une étoile par érreur .

cette expression :''transat des assistés'' est la mienne dans le film , elle a été déposée
fritz vous l'employez sans mon accord, vous allez me devoir beaucoup d'argent
:-D

blague a part ,
l'organisation de cette course croisière demandait un sacré boulot ,croyez moi
et la transat des alizés a permis de traverser l'atlantique a bon nombre qui ne l'aurait surement jamais fait sans elle .

O tempora o mores

28 avr. 2019

Dans ce cas, ça a commencé avec les premières livres, ancêtre des blogs!!!

28 avr. 2019

Je me suis interrogé sur cette idée : ce sont peut-être les "nouveaux-riches" sur les mer. Je m'explique :

Le plaisancier lambda d'aujourd'hui a guère de ressemblance avec le plaisancier lambda d'il y a 40-50 ans. Les technologies ont évolué, et l'usage du moteur (quasi tout le temps in-board aujourd'hui) est devenu hyper fréquent.

Toutes ces personnes que l'on voit tenir des blogs et dire "on s'est régalé", bref ce business que vous décrivez, avez-vous une idée de la quantité de carburant qu'ils ont utilisé pour "profiter" de ces moments touristico-économique ? Il y a 50 ans, je ne pense pas qu'ils en utilisaient autant.

Les voiliers sont devenus ultra confort avec "tout ce qu'on a dans l'appartement" ou presque. Et du coup très lourds. Et du coup, le moteur fonctionne souvent. Et du coup c'est plus facile. Et du coup, il suffit de sortir la carte bleue et de passer à la pompe à essence.

Imaginez une loi (qui n'arrivera jamais) obligeant tous les plaisanciers à avoir un moteur électrique de maxi 25cv et une autonomie maximale de 15 miles nautiques. Imaginez alors des voiliers bien plus légers et avec beaucoup moins de confort à bord, ainsi qu'une chasse au superflu. Tout à coup tous ces youtubers et bloggers et ces "on s'est éclaté" ... disparaitraient naturellement.

Une sorte de "gosses de riches", de 30-40-50 ans, si on devait les comparer à 40-50 ans en arrière.

Regardez les poids moyens des voiliers d'aujourd'hui comparé à 40 ans en arrière. Regardez les pourcentages d'usage de temps moteur sur une traversée Continent<>Corse aujourd'hui par rapport à 40 ans en arrière.
Eole doit être hyper vexé !

Ce n'est qu'une piste de réflexion. Je ne prétends pas détenir la vérité. Et n'y voyez pas là de la ronchonchonerie. Dans le fond, j'espère me tromper ...

29 avr. 201929 avr. 2019

C'est comme les monasteres bouddhistes japonais il y a 50 ans, a peine connus, aujourd hui meme pas besoin de bouger on peut avoir le "zen integral" a la maison, du mobilier aux aromes au jardin aux pensees d apres midi.
L avantage est qu il y a la garantie legale biannuelle. ;-)

29 avr. 2019

Le voilier a toujours été un bien de consommation destiné à une classe sociale aisée. Le tourisme en voilier également. Rien de nouveau sous le soleil.

01 mai 2019

"Le voilier a toujours été un bien de consommation destiné à une classe sociale aisée".
Bonjour Holothurie,
Ton affirmation/généralisation est en grande partie inexacte.
Dans les années 60, il y avait beaucoup de petits voiliers de 5 à 7 m, nombreux encore en bois, qui ne s'adressaient pas forcément à la classe aisée qui s'orientait surtout vers de grandes unités. Le confort offert par les petits voiliers ne pouvaient être attractifs pour les gens aisés. Dans ces sixties, j'ai navigué avec un 7 m, un grand bonheur, et, célibataire, j'avais fait d'énormes sacrifices sur tout pour me l'offrir. C'était induit par une passion dévorante d'anciens francs…
Maintenant, avec des frais énormes, il y a moins de passionnés et plus de consommateurs. Presque plus de petits voiliers.
Salutations.

17 mai 2019

Faux! La plupart des voileux de 80 berges que je connais, étaient des "petites gens", ouvriers pour la majorité qui emmenaient femme et enfants sur des 25 pieds en vacance en Corse, parfois sans moteur.

Dans le début des années 70 nous étions trois copains sur un bateau de 12 m en bois aucun de nous n'avait de boulot fixe et on mangeais du riz tous les jours ,notre grande recherche c'etait quoi ajouter a notre riz quotidiennement, on était meme pas des ouvriers ;-)

J'ai pas de père

18 mai 2019

@ Holothurie. 7m06 (mon SuperMistral) ou 7m60, c'est kif kif.
Ainsi, j'apprends qu'en 1965, après 5 ans d'économies forcenées, j'étais un très riche! Et même pas honteux! :pouce: :bravo: :mdr:

18 mai 2019

Bon. C'était des nantis qui passent leur retraite en HLM avec 1200 euros par mois.

18 mai 2019

Je répondait à Holoturie. J'arrive jamais à savoir où se positionne la réponse.

18 mai 2019

En rêve! Les voileux qui ont aujourd'hui 8O ans et naviguaient dans les années 60 sur un voilier de 7,60m (on parlait encore français à l'époque) étaient très très rares ( c'était un gros bateau pour l'époque) et très riches. Pas un seul ouvrier.

18 mai 2019

Des petits bourgeois qui se la jouent bohémiens des mers à la façon Moitessier (dont le père était diplomé d'HEC) n'ont rien à voir socialement ou économiquement avec des ouvriers.

18 mai 2019

Nous sommes tous des cas particuliers.

Je suis plutôt d'accord avec Holothurie.

Dans ces mêmes années, à Tréboul, ceux qui avaient un Star, un Dragon ou même un Vaurien, un 420, un 470, un Fireball, ... ceux-là n'étaient pas des fils d'ouvriers.
Leurs parents avaient aussi la maison et la bagnole qui allaient avec.

Et pendant que je passais les nuits dans la glace à décharger les bateaux à la criée de Douarnenez, ils dépensaient leur "argent de poche" dans les boites de nuit du Finistère en empruntant la voiture de papa.
Le voile était plutôt synonyme de milieu aisé.

18 mai 2019

@ Tilandsia: Pourquoi faux? On est bien d'accord!

29 avr. 2019

Je vois, ou plutôt, j'aperçois au fil de mes promenades sur les quais ou pontons, des " navigateurs- occupants-locataires-residants" qui au vu de leur look, et de l'état des bateaux n'ont rien de "nantis"... :heu:
D'autres, par contre....
Un reflet de notre société ? Ou l'argent côtoie la misère ?
Un problème de taille aussi.... :tesur:

29 avr. 201916 juin 2020

ça, c'est moi en 1961, quand je n'avais pas de bateau, mais une tenue de matelot!
Et la revue "Bateaux" me faisait rêver...

29 avr. 2019

Image minable d'une jeunesse vautrée dans la gabegie préférant acheter une revue vantant le luxe des loisirs nautiques plutôt que de faire ressemeler ses godasses !

28 mai 2019

@papy depuis tu as zoome sur ton train de vie :langue2: :langue2:

29 avr. 2019

J ai lu que la jeunesse doit être vautré à 180deg car cela permet la croissance ce qui n est pas le cas à 90deg cqfd

29 avr. 2019

On devrait proposer un projet de loi visant à distinguer deux catégories de voiliers :

  • Ceux dont leur rapport poids/voilure (au portant) est supérieur ou égal à 60 et qui ont un moteur électrique d'une autonomie max de 10 miles nautiques
  • les autres

Un quart des places visiteurs dans les ports seraient réservées à la première catégorie, et ces places seraient gratuites.

Pour la deuxième catégorie, on triple le prix des places de port, on augmente la taxe des carburant, et on multiplie par dix la taxe par rapport au moteur.

(je vous rassure, je n'appartiens pas (pas encore) à la première catégorie)

Avec un tel projet de loi, rapidement les ports ne seront plus des "méga lieux de jouissance touristique", vous entendrez bien moins de "on s'est éclaté/régalé" ni de solution "clé en main" pour faire tel trajet.

29 avr. 2019

"Avec un tel projet de loi, rapidement les ports ne seront plus des "méga lieux de jouissance touristique", vous entendrez bien moins de "on s'est éclaté/régalé" ni de solution "clé en main" pour faire tel trajet."
Oui... mais le port et ceux qui en vivent seront en faillite !
C'est un peu con, ce n'est pas très glorieux mais pour qu'une économie (locale) un peu dépendante du tourisme tourne, il faut du monde qui dépense. Accueillir uniquement des "vrais marins" débrouillards, adeptes du système D car perpétuellement fauchés est certes noble mais ne nourrira pas les locaux.

01 mai 2019

Que veux-tu, c'est une réalité objectivement incontournable.
Dans une région donnée, si tu veux qu'elle vive (et que les gens qui y sont ne migrent pas en masse vers les villes ou à l'étranger), il faut y amener de l'argent. Soit cet argent vient par des clients en nombre suffisant qui y viennent, soit par la vente de produits ou services qui y sont fabriqués, soit les pouvoirs publics doivent irriguer l'endroit d'une manière ou d'une autre (aide directe, installation d'un service public significatif (ex : une caserne de l'armée) ou soutien très incitatif pour que des entreprises s'y installe, ...).
Il se fait que de nos jours ceux qui étaient les "paysans" des régions éloignées (ceci n'a rien de péjoratif dans mon propos) aspirent à pouvoirs disposer d'un niveau de vie identique aux régions urbaines. On ne peut leur en vouloir. Et pour cela, il faut que leur environnement économique tourne.
On peut revenir en arrière, c'est une question de volonté... mais personne ne veut abandonner ses acquits...

02 mai 2019

100% d' accord avec Yves

Gorlann

02 mai 201916 juin 2020

Pour illustrer le propos d'Yves ...

29 avr. 2019

@brufan : c'est la preuve que notre modèle économique n'est pas viable. On ne peut pas TOUT faire sous prétexte de l'économie et de l'emploi .... On la met où la limite ?

01 mai 2019

Oui, mais l'expansion économique crée la pression immobilière, ceux qui vivent et travaillent sur le littoral voient les loyers ou les acquisitions trop augmenter eu égard à leurs revenus, ils dégagent à l'intérieur des terres, il faut améliorer, élargir les infrastructures routières avec des chapelets de ronds-points qui vont avec (toujours à la mode), on crée des espèces de banlieues bas de gamme à l'intérieur des terres pour les loger en empiétant sur les terres agricoles, les volets des maisons qui sont sur le littoral restent fermés dix mois de l'année et la vie communale côtière fout le camp parce que plus personne ne peut y habiter toute l'année.

J'ai une amie qui habite à Belle-Île, elle en est à se demander si elle ne va pas aller habiter sur le littoral alors qu'elle travaille sur l'île.
A chaque fois qu'elle déménage, par obligation (logement vendu), elle doit louer plus petit pour plus cher.
Cette situation est peut-être un peu extrême parce que c'est Belle-Île mais ça résume bien la problématique et l'aberration de cette expansion économique.

02 mai 201902 mai 2019

Super. C'est exactement ça !
Il manque juste un ou deux ronds-points pour aller de l'un à l'autre ! :)
Et le panneau publicitaire ++++

28 mai 2019

La discrimination est interdite ????

29 avr. 2019

@marcopaulo : récemment, le skipper d'un voilier qui propose des croisière hauturière (je tais le nom mais c'est un bon skipper et une bonne entreprise) me confiait que sur des trajets hauturiers il oblige les prise de quart pour tout le monde et que pour certains équipiers (qui ont payé pour venir !) c'est le seul moment où ces personnes sortent de leur cabine.
Ca me parait dingue ...

29 avr. 2019

Pour illustrer cette "nouvelle façon de naviguer" un nouveau "concept" chez Jeanneau, le Sun Loft 47! J'en ai retenu entre autres: Ces clients, de 20 a 35 ans ne sont pas des marins, mais ils sont attirés par un concept de vacances nautique initié par des acteurs comme "The yacht week". C'est un concept de vacances ultras festives en flottille. Peut embarquer jusqu'à 12 personnes + le skipper, intérieur exclusivement réservé aux couchages et aux salles de bain, (4). 6 cabines, extrêmement agréable à vivre au mouillage mais pas l'idéal pour naviguer etc etc.... Ça devrait fleurir en Méditerranée et aux Antilles apparemment.... C'est effectivement la nouvelle consommation mais à mon avis pas grand chose à voir avec le voyage en voilier objet du fil !

www.bateaux.com[...]estives

06 mai 2019

ce bateau pue le poisson à plein nez, celui du 1 avril !!!

06 mai 2019

Oui, enfin, on verra. Pas convaincu que les clients apprécieront beaucoup d’être entassés à 13 personnes sur ce bateau.

06 mai 2019

Non, étonnant sans doute et à rebours de nos conceptions "traditionnelles" du voilier et de la façon de l'utiliser, mais pourtant bien réel et en cours de réalisation ! En outre signé par Philippe Briand qui n'est pas du genre à donner son nom pour cautionner les gags! .... Oui surprenant mais il va pourtant falloir se faire à ce nouveau mode de consommation qui sera de plus en plus présent et visible dans nos eaux et ailleurs !

29 avr. 2019

Partout dans le monde on patauge dans la problématique tourisme-développement économique.
On parle de "capacité de charge", de "capacité économique", quant aux valeurs, quant aux moeurs, quant aux traditions et aux productions culturelles locales elles sont massacrées au profit de cette perspective réjouissante.

L'équilibre des pouvoirs politiques locaux sont partout en pleine mutation, on essaie tant bien que mal de trouver un équilibre entre paysages naturels et bonnes pratiques immobilières mais c'est toujours la frénésie des bétonneurs qui finit par l'emporter car il faut coûte que coûte attirer le consommateur éphémère et somptuaire.

On l'attend, on l'espère, et partout on fera le maximum pour le faire venir.

L’immobilier résidentiel, le tourisme de masse et l’industrie des loisirs représentent pour les acteurs politiques une manne irremplaçable.
On en est là et la plaisance n'y échappe pas plus que d'autres activités culturelles et locales.

On est prêt à t'initier à la voile comme ailleurs on t'initierait à la poterie, à la vannerie ou au jardinage.
Faut que tout soit facile pour tout le monde.
Et dans de bonnes conditions de confort.

29 avr. 2019

Je te trouve bien..amer... :heu:

30 avr. 2019

les navires concentrationnaires ont de plus en plus de succès .
les croisières à la carte avec les escursions ,regardez à droite ,regardez à gauche .
en 1967 je suis passé aux bermudes ,à hamilton on pouvait louer un cata motorisé avec nacelle amovible celle ci était remplacée à chaque retour avec tout l'équipement pour la croisière ,linge et frigo rempli .
le parcours était bien défini avec des points de ravitaillement en eau
et vivres vidage de la cuve ,à une date bien précise pour la sécurité .
ça m'avait fait un peu peur ,mais ça avait l'air de bien fonctionner .
alain

l'image de la plaisance en 83,
c'était être 11 sur un "gros bateau de 12 mètres" sun-fizz

ou encore 5 sur un bateau de 6.50 m type mousquetaire

et faire des navigations en croisière cotière

la plaisance en 2019,est-ce 1 sur un petit bateau de 18 mètres faire le tour du monde ou engager un skipper et son bateau à l'autre bout du monde

c'est ce que les revues nautiques exposent dans leurs pages publicitaires

01 mai 2019

Cool, je veux être skipper en 2019...

02 mai 201916 juin 2020

@papy zoom
En 63, je n'avais pas la chance de pouvoir lire des revues nautiques, alors je m'occupais comme je pouvais. Et horreur en revoyant la photo, pas de harnais, pas de brassière. Je vais aller voir mon père pour porter plainte.

02 mai 2019

Chouette photo, Entre-cotes! Fier comme tout à barrer sous le vent!
Par contre, c'est là qu'on voit comment les sandalettes en plastique ont mal vieillis :whaou:
( ceci dit, on dira sans doute la même chose des Crocs dans 30 ans :heu:)

02 mai 2019

Le bateau était une yole ok construite par mon père. C'était son premier bateau et il n'en avait jamais fait avant. C'était chouette. Malheureusement, à cette époque les sandalettes en plastique étaient de mise et ça par contre c'était beaucoup moins chouette. Ça faisait un mal de chien au niveau de la cheville avec cette fichue fermeture qui rouillait avant de se desagréger allègrement.

28 mai 2019

Tu peux même porter plainte contre d'autres qui à l'époque ont oublié de te signaler que tes sandalettes contenaient quelques merdouilles cancérogènes.

02 mai 2019

Mon fils, 5 ans, a déjà porté plainte contre sa mère pour lof dangereux et contre moi pour mise en danger. Plainte classée sans suite et pardon de la victime.

02 mai 2019

Je ne sais pas si le constat est si amer ...
Il y a un changement de consommation, mais il y a toujours eu consommation.
Moitessier doit regarder (de là où il est) avec une incroyable condescendance ce qu'il pourrait appeler des "marins du dimanche" les plaisanciers de ces 30 dernières années, qui s'encombrent de tout un tas de superflus, et s'entassent dans les ports.

Oui, le monde évolue vers plus de simplicité : on clique sur le smartphone, et pouf une voiture vient nous chercher en bas de chez nous.
On zappe d'une experience exotique à une experience culturelle, en passant par une experience sportive, et par une experience d'aventure.

Mais quand je vais un tour d'horizon des 40+ mon entourage, il n'y a aucun marin, pourtant ils ont tous navigués... Les moyens étaient différents, mais la finalité reste identique.

Donc, "à froid", quel constat peut-on faire :
- il y a de plus en plus de locations
- les plaisanciers sont de moins en moins compétents et de plus en plus assistés (l'assistance venant compenser la compétence nécessaire)
- les plaisanciers se regroupent de plus en plus autours des destinations faciles
- la voile va poursuivre son industrialisation, et sa digitalisation
- de plus en plus de permis et de règlements seront mis en place pour contrôler les comportements
- dans une certaine mesure, la plaisance va devenir de plus en plus polluante
... Mais aussi :
- la plaisance s'ouvre et se libéralise, devenant toujours moins élitiste
- la plaisance va continuer de créer des emplois
- il va y avoir de moins en moins de propriétaires, et donc à terme, moins de bateaux abandonnés
- les petits ports vont finir par se vider d'eux même (le temps que les bateaux abandonnés disparaissent), pendant que les ports de location vont devenir plus que jamais des usines
- les zones de de navigation à moins de 20h des grands ports seront surchargées, et affectées de rotations pendulaires importantes, quand les autres zones de navigation seront de moins en moins visitées
- une distinction grandissante sera faite entre les voiliers charters, les voiliers de regate, les voiliers de voyages, et les bateaux d'occasion reconvertis (et on peut s'attendre à des polémiques toujours grandissantes autours de ces derniers). De même l'industrie et les services destinés à ces clientèles se différenciera de plus en plus.
- et accessoirement, le nombre d'accidents grave (pour la santé) va diminuer.

Quelque part, le reproche que JE ferais à ces revues nautiques, c'est de vendre du rêve... Du rêve qui ne correspond pas aux attentes réelles des gens...
Mais on peut faire exactement le même reproche aux chanteurs populaires qui chantent la mer.

Mais pour l'attente que j'en ai de la mer - laquelle consiste essentiellement à fuir les autres - le fait qu'ils se concentrent tous au même endroit et qu'ils banalisent l'équipement de plaisance aurait plutôt tendance à m'arranger... De la même manière que je n'adhère pas beaucoup à l'activité de regate, mais que cela m'arrange plutôt, au final. (pour les mêmes raisons)

03 mai 201903 mai 2019

"Il y a un changement de consommation, mais il y a toujours eu consommation".
Non, non et non! (mon 1° post)
Quand il y a 50 ans, tu partais pour un longue croisière sur un "petit" bateau, sans GPS, sans enrouleurs, sans moyens de communication, tu n'étais pas un consommateur mais un sportif passionné par la mer et la voile.
Il fallait de la volonté, de l'endurance, être dur au mal pour remettre çà après avoir été secoué sérieusement. Les rêves induits par mes lectures d'adolescent auraient pu être brisés
violemment. Le désir des découvertes "lointaines" par tes propres moyens, sans aide ni assistance, la beauté de la voile, t'apportaient une transcendance bien supérieure au plaisir de posséder, de consommer.
Il est vrai que maintenant, je fais comme tout le monde avec mon plotter, ma balise, mes panneaux solaires etc. etc sur mon "vieux" bateau.

08 mai 2019

La mer reste la même.
Le GPS, l'enrouleur, la survie, ou la taille du bateau ne changent pas fondamentalement cet aspect...
Parmi une grande partie de la population, traverser du gros temps sur un paquebot reste une aventure, comme cela l'a toujours été. (il n'y a qu'à voir le nombre de croisières en Alaska ou Antarctique)
Et si la navigation s'est simplifiée, c'est aussi le cas de tout le reste. La montagne s'est simplifiée, même le vélo s'est simplifié ! Comparativement au reste, la mer reste toujours la même aventure.
Il y a - de mon point de vue - la même répartition de motivations à partir en mer... Une majorité de personnes raisonnablement sportives qui y sont allés pour découvrir, et une minorité de passionnés qui y restent.
L'image du vieux loup de mer disparu, qui tirait sur ses bouts avec les dents au milieu des tempêtes et des naufrages, a toujours été une chimère. Les gens ont toujours fait avec les moyens du bord, et il y a toujours eu la même fraction de "fou furieux" parmi la population, en mer comme ailleurs.

Si "avoir un frigo" est un signe de consommation, il faut dans ce cas sérieusement regarder la réalité en face. Notre arrière grand mère se foutrait bien de notre gueule en nous voyant en avoir un dans la cuisine... Et sa propre arrière grand mère se foutrait aussi de sa gueule d'avoir le gaz.

Oui, la vie est plus simple, mais les motivations des hommes, elles, n'ont statistiquement pas changées.
Par contre, les moyens de consommer, eux, changent au fil de l'histoire.

En fait, si, il y a bien eu une différence à une époque :
- il y a eu l'époque ou la majorité des personnes socialisées aux revenus modestes n'avaient simplement pas de temps libre pour partir faire ceci-cela,
- et celle ou tout le monde s'est retrouvé avec des weekends, puis x semaines de congés par an.
Avant cela, il n'y avait sur l'eau que les pêcheurs, et les marins pour qui s'était un métier rémunéré, et des gens ayant suffisamment de revenus pour être oisifs à l'année, ou financées par ailleurs (expéditions ou autre)
Les autres personnes n'ont pas changées, elles se sont juste retrouvées avec le temps pour partir en mer sans fondamentalement changer leur place dans la société... Mais clairement, ca ne date pas d'hier, en fait, cela coincide justement avec la naissance de la plaisance de masse.

08 mai 2019

l arrière grand mère et la grand mère nous envieraient d avoir la gaz et le frigo , comme le navigateur des années 80 qui est ravi d avoir le gps et sont sextant resté dans sa boite ...

28 mai 2019

Maintenant je comprends mieux pourquoi les gens me prennent pour un déjanté quand je leur dis que j'ai été faire un tour en Baltique en solo et que je suis rentré et que j'ai continué l'année suivante toujours en solo jusqu'en Grèce.
Je ne vois pas ce qu'il y a de difficile là dedans, mais certaines personnes sont en admiration et me demandent mais comment tu fais tout seul ?
Et moi je leur répond mais comme si on était plusieurs mais je prends mon temps pour les manoeuvres et je réfléchis avant de faire des conneries.
Ce qui me gonfle le plus dans les revues et les vidéos de ces magazines c'est qu'il n'y a jamais une manœuvre en solo. Apparemment ils sortent tous des glénans parce que eux c'est pareil dans les manoeuvres il y a toujours un gus par bout.

03 mai 201903 mai 2019

A lire beaucoup de forum/commentaires ici il me semble que le désir de liberté/calme soit largement surévalué.

Je m'explique.

Je lis souvent le souhait ici de faire le "tour du monde" ("TDM" :-)) or suivant les retours que je lis ici je note que ces "tours du monde" sont fréquement hyper conventionnels.

Du genre;

1/ on blinde son bateau d'assurances, d'électronique, de gadget de confort etc. donc plutôt que de profiter du calme etc. on est son nez dans des écrans et dans la notice du four micro-onde

2/ on rejoint une marina avec 1000 bateaux dedans qlq part dans les canaries.

3/ on passe l'atlantique pour ce mettre qlq part dans les antilles dans un mouillage avec 300 autres bateaux.

4/ on passe le canal en prenant d'abord son ticket etc.

Et tout +/- à l'avenant.

Je pense que l'esprit de consommation et grégaire sommeille dans la plupart d'entre nous, l'appétence au risque (liberté) est largement minoritaire par rapport à l'appétence à la sécurité, au conventionel et là l'adhésion au groupe. Si il en était autrement j'ai complètement loupé mon observation de la société ces 50 dernières années. Ce n'est pas vraiment "je suis Charlie" mais plutôt "je suis Robert Bidochon" dans beaucoup de cas. Ceci dit il n'y a vraiment pas de mal et le plaisir de faire comme les autres n'a rien de méprisable, si on n'était pas des animaux de meute la société ne serait jamais arrivé au niveau ou on en est actuellement, on n'aurait pas de bateaux mais serait occupé à rammasser des baies dans la forêt pour ne pas mourir de faim.

05 mai 2019

Tous les sports et loisirs ont leurs revues spécialisées.
Seul la pratique est à conseiller.
Arrêtons de discuter...
Allez hisse et hop en mer !

05 mai 2019

J'ai du mal à comprendre ces jérémiades...
Les bateaux n'ont jamais été moins chers
Le Bon Coin permet de s'équiper à moindre frais
Les téléphones portables permettent d'avoir la météo près des côtes
L'Ais vous protège bien moins cher que le radar
etc etc...
Il y a des millions de km de côtes accessibles en bateau. Il suffit d'un guide nautique et des CM93 pour trouver des mouillages (presque) déserts et un guide du routard pour les les bistros qui vont avec...
Essayer La Galice, l'Irlande, l'Ecosse, la Norvège, Le Portugal, l'Andalousie etc.. ou le Groenland, Madère et les Açores un peu plus loin...
Ce doit être la même chose partout, dès qu'on sort un peu des chemins battus

07 mai 2019

Il y a de bons blogs aussi!

08 mai 2019

Et des bons forums ou on peut se "chamailler"... :tesur:
en attendant de naviguer. Il tombe des cordes aujourd’hui...et ce ne sont pas des "écoutes" ni des on-dits... :mdr:

17 mai 2019

Bonjour Marcopaulo,

Peut-être préféreras-tu le Voile Mag qui parait demain. Ils ont choisi de tester deux pratiques de la Voile : celle de 1979, avec un First 30 et tous les équipements de l'époque et celle de 2019 avec un Pogo 30 et les équipements actuels.
Alors, est-ce que c'était mieux avant ?

www.voileetmoteur.com[...]s/78136

J'ai visité le pogo 30 a la ciotat, je suis resté ébahi devant son volume et son habitabilité ,la cabine arriere est un must avec une bonne hauteur au dessus de la couchette et tout est à l'avenant ,le seul défaut pour un vieux c'est d'avoir a enjamber les varangues apparentes

17 mai 2019

On va finir par croire que la presse nautique lit Heo pour s'inspirer d'articles!
:coucou:

17 mai 2019

Il est surtout possible que les journalistes de Voile Mag soient des passionnés de Voile comme vous, les heonautes, avec parfois les mêmes interrogations ;)

17 mai 2019

@pierre : il n'y a pas si longtemps je ne naviguais pas, j'ai donc un préjugé infondé sur ce qui se faisait il y a 1 ou 2 ou 3 ou 4 décennies : j'ai la sensation qu'avant la navigation qu'à la voile coûtait moins cher (aussi bien pour du côtier, que pour du hauturier, ou pour un tour du monde). J'ai la sensation que les matériels "premier prix" étaient suffisants il y a quelques décennies et que les matériels "premiers prix" aujourd'hui sont insuffisants (ou du moins "pas sérieux") pour les "navigations qu'à la voile par brise en hauturier".

Qu'on ne s'emballe pas sur mes écrits, je ne suis pas en train de dire qu'il faut obligatoirement "le summum" de ce qui existe en matériel.

17 mai 2019

@pierre : lorsque c'est pour un usage "je mets en route le moteur, je navigue 95% au moteur, et de temps en temps je mets les voiles tout en laissant le moteur, navigation qu'à la journée", en effet on s'en fout de l'accastillage, des tissus des voiles, du gréement dormant, de l'électronique, etc.

Mais lorsqu'on veut se servir du moteur uniquement pour les entrées/sorties de ports et mouillages, naviguer 100% qu'à la voile, par brise ou forte brise, à toutes les allures, sur des trajets longs et relativement rapides, forcément on regarde de très près tout ces matériels nécessaires (vitaux même) au moyen de propulsion principal (avancer grâce au vent).
Et là, j'ai la sensation que le "marin" (le mot est peut-être présomptueux) de 2019 ou de 1979 ne sont pas du même niveau social.

(Mes escuses si je n'ai pas utilisé les bons mots : je sollicite l'indulgence de chacun pour comprendre ce que j'ai voulu dire)

Le très haut de gamme de 2019 est comparativement immensément + coûteux que le très haut de gamme de 1979. Et à l'inverse, l'entrée de gamme de 2019 est bien moins fiable que le même budget en 1979.

Ce sujet me fait penser au "coût de la vie" : on compare le prix d'un litre de jus de pomme en 1970 et en 2010.... mais on devrait comparer cette inflation à "qualité identique" : on serait choqué.

Moi mon interogation c'es les phynances ;-)

17 mai 2019

Disons qu'avant il y avait moins de tentations. C'est également vrai dans pleins d'autres domaines.
Cela dit on est pas obligé de céder à toutes les tentations et un équipement basique est toujours possible, même s'il n'est plus dans l'air du temps. ;-)

Tu as tout juste steph!

18 mai 2019

@ Steph, Exact. Précision: dans les années 60 et 70, les bateaux étaient un peu plus chers que maintenant mais ils se revendaient en occasion très vite avec une perte très faible. Globalement ils étaient souvent solidement construits pour le plastique car les chantiers n'avaient guère de normes à se référer. Un architecte m'a dit il y quelques années " les chantiers faisaient solide car ils ne savaient pas construire un bateau"!.
D'autre part, les frais étaient alors bien inférieurs à ce que l'on voit aujourd'hui: marinas, mouillages, matériels réduits au minimum (compas, crayon, gomme, compas de relèvement, trompette, plomb de sonde… pénons).

04 juin 2019

t'as raison une vhf dans les années 80 c'était un mois de salaire ,
en 70 mon électronique c'était un récepteur radio navitech et un loch .ça ne m'a pas empeché de faire le triangle corse baléares et retour ,et pour ça je m'étais saigné par contre la place de port pour le sylphe c'était pas cher et on m'avait demandé ou je voulais me mettre ...
alain

17 mai 2019

oui je regrette les 60's la découverte de la voile et ma jeunesse passée...
oui je regrette aussi les bateaux comme le first 30 dont plusieurs ont fait le tour du monde avec facilité,
oui je regrette les 30 glorieuses où le fric arrivant a permis l'explosion de la plaisance et à moi de faire du bateau en prêt ou location...
je ne vois pas un Pogo 9 m faire le tour du monde !

17 mai 201917 mai 2019

Comme d'hab on encense les vieilleries.

J'ai eu un First 30 pendant six ans, c'est un excellent bateau, mais bon... de là à le comparer à un Pogo 30...enfin si, on peut le comparer, mais le résultat de cette comparaison ne sera certainement pas à l'avantage du First 30, et ce dans tous les domaines.

Décidément je n'arriverais jamais à comprendre ce regret des vieilleries, c'est un peu comme si j'avais le regret de la Peugeot 403 que possédait mon père par rapport à la Clio d'aujourd'hui qui lui supérieure dans tous les domaines: sécurité active et passive,freinage, tenue de route, confort, plaisir de conduite, consommation, etc.

Par ailleurs je ne vois pas pourquoi un Pogo 30 ne pourrait pas faire le tour du monde aussi bien (même mieux) qu'un First 30.

17 mai 2019

un profil non renseigné ne mérite pas de réponse...

17 mai 2019

Tiens ça faisait longtemps ! :mdr:

17 mai 2019

Comme je sais que tu ne vas pas me répondre, je peux donc ma lâcher sans risquer de créer une polémique; en tout cas je ne le souhaite pas.

Par curiosité j'ai comptabilisé sur ce fil les profils plus ou moins renseignés, il y en a 26 pour 68 interventions, bon on va arrondir à 60 car certains sont intervenus plusieurs fois, allez on va dire qu'il y a 50% de profils renseignés et 50% de "discrets".
Je subodore aussi que si on devait comptabiliser tous les inscrits, les "discrets" dépasseraient largement les 50%.

Alors pour les psychorigides qui ne peuvent supporter l’anonymat d'une majorité d'inscrits, attention à la consanguinité...
:non:

17 mai 2019

quand on attaque les autres, on ne se cache pas, c'est trop facile !
Dire je ne vois pas pourquoi on ne pourrait pas faire un tour du monde avec un Pogo en le comparant avec un First 30, c'est ne pas du tout connaitre ces bateaux et l'architecture nautique.
Avoir possédé un First 30 n'est pas la preuve d'une expérience nautique suffisante pour juger des capacités d'un bateau!!!

17 mai 2019

Ah bon... donc pour toi exprimer une opinion qui va à l'encontre de tes convictions c'est t'attaquer ?
Selon toi la majorité des inscrits de ce forum ayant des profils non renseignés ne devraient donc pas débattre. A ce compte là tu vas vite tourner en rond dans ton bocal...

Quand à mon opinion sur les qualités marines du Pogo 30 et son aptitude à effectuer un tdm autant qu'un First 30, je la maintiens, mais je n'ai pas pour autant l'intention de te convaincre puisque tu es persuadé de détenir la vérité, et s'il n'y avait pas de confrontations d'opinions il n'y aurait pas de débat et donc pas de forum.

17 mai 2019

tu dis <>
cette diatribe devrait être dite en MP, elle n'intéresse pas je crois les lecteurs du site...
Roules donc en Clio...

17 mai 2019

Ben oui, c'est une opinion, la mienne, qui a autant de valeur que la tienne...

17 mai 2019

à l'expérience près !!!

17 mai 2019

Si j'ai bien compris tu veux jouer à celui qui a la plus grosse (expérience...).
J'aurais cru, au vu de ton post dans lequel tu évoques les trente glorieuses que tu avais passé l'âge de ces enfantillages.

17 mai 2019

le fil primaire était:
<>
Ne pouvant juger de ton expérience sans profil renseigné je suis au premier degré ce post et opense que tu cherche à te mettre en avant pour frimer sans expérience.
réponse en MP, on a pas continuer à polluer ce fil !!

Calmez vous : bienveillance et fraternité,vos deux opinions sont recevables exprimez les sans acrimonies :-)

17 mai 201917 mai 2019

Ben oui msieur, mais c'est lui qui a commencé, moi j'ai rien fait ! Y me dit que je l'attaque, après y me dit que je frime ! :mdr:

17 mai 2019

La différence, c'est qu'avec la vieillerie, quand je tombais en panne, j'ouvrais le capot et je repartais.Avec la nouvellerie, je téléphone à l'assistance pour qu'on me sorte du pétrin.

18 mai 201918 mai 2019

oui enfin bon... Avec la vieillerie citroen que j'avais, valait mieux savoir ouvrir le capot et avoir les outils dans la voiture. Fallait aussi jouer du papier de verre et du pot antirouille...

Depuis plus de 20 ans que je roule avec des neuves japonaises fabriquées en France, jamais eu une seule panne, même plus de crevaison (d'ailleurs, y'a plus de roue de secours !).

18 mai 2019

Ben ça, ça ne m'est jamais arrivé.
Pour pas foirer le pas de vis du cylindre, faut un bout de tuyau de gaz dans lequel tu enfiles la tête de ta bougie, et tu tournes uniquement le tuyau : aucun risque de mal prendre le pas de vis !
Même pour le HB 3cv Tohatsu, j'utilise ce bout de tuyau de gaz.

18 mai 2019

Fallait même un poste à souder pour souder la bougie au cylindre quand tu avais foiré le pas de vis du cylindre ! :)

18 mai 2019

continue continue ce forum est pour toi un stepping stone?
j' ai 70 ans un poil d'expérience nautique et ne suis pas le seul ici, mais cette conversation privée doit se faire en PM ou alors c'est un faire valoir, non?
Doit on emmerder tout le forum avec une diatribe interminable?

18 mai 2019

T'as raison papy, on arrête là. ;-)

19 mai 2019

Haha !:mdr:
Je voudrais bien, mais la fugue c'est un art, je suis trop vieux pour m'exercer à cet art, et de plus je n'en ai pas le talent, hélas... :heu:

19 mai 2019

Eh voila: à force d'attaquer BWV, il nous fait une fugue ! :mdr:

18 mai 2019

Le fil c’est «  la voile est elle devenue un bien de consommation «  ,pas t’es un bourgeois ou un fils de prolo . Pas non plus c’etait mieux avant. Pour les jeunes , dans les années 70 ,on ne payait pas les ports , il n’y avait pas de marinas , on avait des moteurs qui n’avaient pas 500 milles d’autonomie et on ne dépensait rien en électronique. Maintenant , je préfère avoir un GPS traceur, un AIS , un pilote électronique, un foc et une GV à enrouleur etc.... malgré tout , le routeur pour traverser l’atlantique en croisière ou le coach pour aborder le golfe de Gascogne, faut pas abuser . Allez, tout le monde se calme, on va se remettre à tirer des bords, les plus fortunés tourneront les winchs à la manivelle électrique. ( j’en ai une aussi) .

Plus personne sur heo ? Les vieux regardent le concours de l'Eurovision ? :-D

19 mai 201919 mai 2019

@pierre 2, L' eurovision, pas d'injure svp. Merci.

18 mai 2019

J'ai pas la télé.

26 mai 2019

j'ai un peut abandonné l'idée de partir avec mon voilier autour du onde,beaucoup d'endroit devenus cher,les pirates ect...Quand je parlent avec les anciens je suis dégouté,il n'y a plus vraiment de liberté.avant ils prévoyaient pas ils partaient et vogue la galère.Pas comme maintenant.

26 mai 2019

@"avant ils prévoyaient pas ils partaient et vogue la galère.Pas comme maintenant."

Ben qu'est-ce qui t'empêche d'en faire autant?
D'autres se posent moins de questions. Regarde le fil sur Yacare qui effectue actuellement son tdm avec son First 25. :-)

30 mai 2019

dans les années 60 j'empruntais un corsaire a un bon pote avec ça j'ai fais le tour du monde (dans la rade de Brest) je n'ai jamais retrouvé les mêmes sensations d'aventure Maintenant je navigue avant je découvrais

05 juin 2019

En 2019, je navigue sur un muscadet dans la baltique. En solo 99% du temps. Cartes papiers et petit garmin de poche pour les cailloux côtiers (+1 pour le back up). Le vieil hors bord johnson, et ses 5h d´autonomie est capricieux, cela deviant commun de faire les entrées/sorties de port sans son aide. Ne pas compter sur lui non plus en cas de molle ou avec + de 15kts dans le pif, soit il ne démarre pas, soit il cale, soit sa puissance/autonomie est limitée.

J´ai de la chance de ne pas être emmerdé par les problématiques d´énergie. Mon radar et ais consomment très peu…???? et de toute facon ma batterie prenait de la place dans le coffre arrière. Elle patiente bien au chaud dans le garage en attendant que je trouve une raison pour l´embarquer à bord. Je me tâte quand même depuis 2 ans à la remettre à bord pour enfin pouvoir me simplifier la vie avec le retour de mon pilote auto. Je me suis habitué à tout faire sans pilote, que ce soit passer à l´avant pour endrailler le tourmentin (ah oui j´oubliais je n´ai pas envie d´enrouleur) ou aller chercher le seau de maçon pour le besoin matinal. Mes petits feux de secours à piles fonctionnent très bien la nuit et ma frontale me suffit pour cuisine à quatre pattes dans mon “carré”.

Je n´ai pas encore de grand tour de prévu mais lorsque mon tour viendra, un régulateur d´allures fera l´affaire.

Niveau bouffe, mon sac isotherme avec ses pains de glace ne m´a jamais décu. Il va quand même falloir que je me motive à changer ma bouteille de gaz rapidement pour m´accorder quelques repas chauds. Niveau couchage, rien de plus confortable que mon sac de couchage et le spi en guise d´oreiller.

Investissement confort majeur pour cet année, la douche solaire.

Les finlandais rigolent bien dans leurs Swan ou Nauticat, chauffage à fond, lorqu´ils me voit arriver. Sur l´eau par contre, le petit Muscadet est en général le dernier à aller se cacher lorsque ca souffle fort.

Confort spartiate mais sécurité loin d´être négligé, 8 voiles à bord (dont GV 3 ris et tourmentin qui servent réguliérement - + GV de rechange, gennak, solent, etc), sortie à sec annuelle et inspection/changement de tout ce qui est suspect, gilet (moderne ????) en permanence et balise individuelle de détresse. Prochain achat radeau et combinaison de survie – je doute fortement de la soi disant insubmersibilté.
Je n´ai pas la prétention d´être un grand navigateur, grand voyageur ou sportif passionné ni un marin bobo d´ailleurs mais cette navigation simple est question d´habitude et pas le temps, ni l´envie de tout bouleverser.

Pour apporter un peu d´optimisme à cette discussion, la finlande me parait assez épargné par cette mode du voilier/voyage consommation. Je croise beaucoup de jeunes sur des voiliers années 80 avec la simple envie d´apprendre et se faire plaisir. Il y a certes une catégorie de jeunes qui sont prêts à payer pour un format clé en mains/fiesta/voyages dans le seul but de poster sur les réseaux sociaux mais je suis convaincu que la voile simple/rétro va fait son retour. Beaucoup de jeunes revent de muscadet, coco, arpège, armagnac… Peut être pour le besoin de déconnecter et retourner à une certaine simplicité mais surement aussi parce qu´il faut l´avouer ca a quand même plus de classe que le dernier plastique de chez J. ou B.

Et je me considère encore dans la catégorie “jeunes”, la 35eme bougie n´est pas encore sur le gateau.

Que du bonheur simple Purjevene ! Merçi pour ce post :-)

Les Eclaireurs près d'Ushuaia, Argentine.

Phare du monde

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2022