Le Vendée Globe n'a pas fini de nous étonner (4)

Rappelons en préambule, que les États sont contraints par des accords internationaux de mettre leurs moyens de sauvetage en œuvre dès lors qu'il y a risque de pertes en vies humaines. En mer, c'est le système COSPAS-SARSAT qui gère les alertes.
Conscients que lancer sur la mer des navires aussi vulnérables que les Imocas -c'est la raison pour laquelle il n'y a qu'un seul homme à bord- est un risque qu'il convient de prévenir
Et qu'il serait abusif de compter sur l'obligation faite aux États pour assurer la sécurité de cette course,
les organisateurs du Vendée Globe, jamais à cours d'imagination, ont mis au point un système de sauvegarde des vies en mer tout à fait étonnant et … parfaitement autonome.
Il s'agit de la capsule de survie RAMALM (Ramènes moi à la maison). Rien à voir avec le traditionnel radeau. C'est par les airs que l'infortuné coureur échappe à son triste sort et fait ainsi l'économie aux états pauvres qui bordent le parcours de la course de mobiliser de lourds moyens logistiques pour le secourir. L'ensemble est des plus simples Une fois croché aux "ralingues" d'un ballon le harnais de sa combinaison de survie, le coureur percute une petite bouteille de dihydrogène et il décolle vers la première terre venue. Une bouteille de 5 Kg de gaz comprimé équipée d'un détendeur suffit à gonfler le ballon de 60 m3.  Suffisant pour emporter 100Kg et plus avec une réserve de sécurité. Le dihydrogène est stocké à 700 bars dans une bouteille en carbone. En vol, un microprocesseur équilibre la quantité de gaz dans l'enveloppe en fonction de l'altitude souhaitée. C'est cette très haute pression couplée au stockage dans une bouteille en carbone qui a permis la miniaturisation de notre vieille montgolfière
Au plus loin de toute côte et par le jeu des courants aériens (on appelle ça du vent) la probabilité pour qu'il ne survole pas une terre au bout de 72H est quasi nulle. C'est justement l'autonomie que lui autorise le sac à rations qu'il emporte avec lui.
Notons que les fichiers Grib peuvent être utilisés pour choisir le moment de percuter la survie volante et que l'enveloppe du ballon peut être mise aux couleurs du sponsor exactement comme un spi. Un bémol cependant, cette survie d'un nouveau genre doit être révisée tous les 3 ans dans un centre agréé. Personne ne doit être oublié.
Dans le meilleur des cas le coureur du Vendée Globe pourra rentrer chez lui en taxi et dans le pire en chameau. Voilà qui en bouche un coin à ceux qui pensent que ces courses aux budgets mirifiques ne nous font pas progresser et que seuls les footballeurs sont intelligents.

L'équipage
31 oct. 2016
31 oct. 2016

Je ne sais pas ce que tu fumes Gradlon, mais elle a l'air bonne...
C'est à base de dihydrogène??? :oups:

31 oct. 2016

[i] Gradlon le Vendée Globe n'a pas finit de nous étonner :litjournal:
(2) :pecheur:
(3) :doc:
(4) :goodbye:

31 oct. 2016

LOL WTF ?!
je préfère encore dériver sur mon radeau balise allumée que de me faire trimballer par les vents marins suspendu à un ballon à je ne sais combien de mètre d'altitude ...
Si la montgolfière ne s'est pas tant démocratisé c'est peut être pour certaines raisons valables.. du genre : ne pas pouvoir se diriger, pas stable, etc...

Phare du monde

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2022