le coup de foudre

jai déja lu ça quelque part ....
c'est de qui ?

merci pour le lien, où ce texte figurait déjà voici... moins d'un an !

et si le pseudo était différent, l'auteur était bien le même.. :oup:

Je suis traqué par le redoutable Al Zheimer ... :-(

je trouve la maquette très réussie ,comme le texte d'ailleurs .....
alain

A mon avis :
c est un écrit de Gébé !
:alavotre:

Te laisse pas envahir par la mélancolie ma petite Emma ;-)

Moi c'était à bord de "L'Etoile" à 14 ans...inoubliable; passer le goulet de Brest dans le filet de beaupré, grimper au grand mat...

Facile ctrl-C ctrl-V, mais par correction, mettez au moins des guillemets!

J'ai loupé quelquechose?

:mdr: :mdr: :mdr: :mdr: :mdr: :mdr: :acheval: :acheval: :acheval:

ben oui puisque Emma c est Gébé! :lavache: :jelaferme:

:alavotre:

J'ai gardé également un très bon souvenir d'une journée ventée à bord de la bisquine de Cancale; nous étions allés nous échouer à Port Homard, à Chausey, pour le pique-nique. Pour y arriver, nous avons tiré des bords contre un Noiroît soutenu.
La puissance de cette coque! la beauté de la vague d'étrave! j'en frissonne encore.
Quand on tient le bout de bois, comme quand on tire sur les bouts de ficelle pour établir ce mur de voiles, c'est juste une autre échelle, un autre monde. Super météo, surper ambiance à bord, super souvenirs.

Un peu désespérant, ce forum...
C'est Emma a essayé de nous parler de bonheur simplement
Il n'a eu, globalement, que des ricanements.
J'avais envie de parler d'un petit matin, il y a longtemps, sur un canot traditionnel non ponté, dans le Solent
J'avais envie de parler d'une nuit de pleine lune, à la barre du Belem par Force 6 à 8
J'avais envie de parler du "Cygne noir", revenant de Chausey un soir de printemps
Je me suis dit que les commentaires que j'aurais reçu en retour ne valaient pas la peine d'en parler...
P....n de Taverne

ce n'etait pas des ricanements mais des sourires complices ,il faut arreter de voir le mal partout :-)

Pour ce qui est du Belem, c'est assurément une vision extra-ordinaire.
J'étais de quart à la barre de minuit à 02h...
Grand largue, Force 6 à 8, Voilure bien établie, bien équilibrée, entre la baie d'Audierne et Groix...
Pleine lune, quelques gros nuages donnaient du relief à l'ensemble, une lumière blafarde mais absolument fantastique.
Le second capitaine, dans la dunette rêvait à ... je ne sais quoi mais, compte tenu qu'il s'était rendu compte que j'anticipais bien à la barre, me laissait seul!
Quand le relève est montée, un peu endormie vers 2 heures, je lui ai dit que je pouvais continuer... il n'a pas demandé son reste.
Je suis resté six heures à la barre, sans sentir un seul instant la fatigue, sans me rendre compte du temps qui passait, tant j'étais ailleurs, fasciné par la vision de barrer un trois-mâts de légende.
J'étais Vasco de Gama, La Pérouse, Cook, qui encore?...
Je ne détacherais jamais de mamémoire de cette vision indescriptible.
Quand la relève de 6 heures est arrivée, j'étais un vrai zombi!
Je ne m'en suis jamais remis.....

Évidemment, je n'ai jamais prétendu le contraire.
On ne peut pas imaginer rester seul à barrer un tel bateau avec 60 hommes endormis à bord...
Dans la dunette, le lieutenant était aux instruments et sortait de temps à autre pour corriger un cap et s'assurer que tout allait bien. A l'avant, il y avait l'équipe de veille (pas le rôle le plus facile d'ailleurs) qui écarquillait les yeux pour ne pas risquer un abordage.
Mais le reste du temps, l'impression d'être seul à la barre...
C'est tout de même là qu'on a plus le sentiment d'être acteur sur un voilier, non?
Je suis retourné plus tard faire un voyage sur le Belem.
C'était d'Irlande à Brest, au mois d'août... on a eu force 1 à 3.
On a pêché le maquereau et admiré les dauphins ... mais on a bien fait tourner les diesels...
La magie n'était plus là, enfin, moins car c'est tout de même un bateau superbe.

alors il faut croire que les matelots d'il y a quelques années étaient plus loquaces !

www.hisse-et-oh.com[...]pontons

Comme le dit Gérard la France est triste....

Barrer le Belem est un fantasme, mais ce n'est ni évident, ni particulièrement agréable en soi. La barre est dure dès qu'il y a du vent (il faut s'y mettre à deux), elle a du jeu et la réaction du bateau n'est pas perceptible de façon évidente.
Mais seul à la passerelle, avec la vue sur le bateau et la voilure, l'imagination travaille ferme et l'image est inoubliable.

j'ai un souvenir d'une nuit de pleine lune mais dans les filets à l'avant du Belem. j'entendais régulièrement le souffle d'un baleineau et de sa mère. impossible de les voir. juste le bonheur des oreilles, tant pis pour les yeux, ils se sont consolés en regardant les étoiles

Il y a comme ça des moments simples, des mots ou des gestes anodins mais arrivant à point nommé, précis et bien exécutés, dans une ambiance particulière et qui restent gravés dans la mémoire et qui sont sans doute un aboutissement.
On est bien loin des grosses dose d'adrénaline dont certains ont besoin pour croire qu'ils existent!

Pour moi, petit cul terreux du Tarn, c'etait durant un stage de volley au barrage de rassisse, matin volley et aprem autres activites dont 1 fois voile sur un optimist.
Petit bonhomme seul parmi tant d' autres dont j' avais oublie l' existence j' etais HEUREUX. Je crois bien que c' est ce jour la que j' ai attrape le virus.

Je n'ai remis les pieds sur un voilier que 40 ans plus tard mais durant toute ces annees le virus est reste ancre au plus profond de moi.

Bonjour,

j'ai hésité avant de poster ma petite participation ....puis la voila.

Moi, je n'ai pas eu de coup de foudre, désolé!

Gosse, 5/6 ans, c'est mon lit qui était mon bateau.
Des heures durant je partais à la pêche, je gréais mes lignes de fond, les relevais, les boëtais et les reposais ainsi de suite, à la voile et ma godille imaginaires.

un peu plus tard, dès que je mettais mon c.l sur l'eau dans une barque de 2 ou 5m, j'étais heureux,

jeune, j'ai appris: à godiller sur une plate, la pêche à pied avec les parents, chercher les ormeaux, coques, palourdes ...etc la pêche à la ligne du bord avec un bout de bambou.en fait tout ce qui touche la mer

Ado, mes premières armes en voile avec un canot à misaine paternel de 4,2m.
Nous n'avions pas de moteur,c'est donc à la voile et godille pour aller poser nos lignes de fond.
Mon bateau-lit rejoint la vasière pour sa retraite et le rêve devenu réalité.

Puis ce fut la période d'étude, traîner sur les pontons pour la recherche d'embarquement.
1° paie de mon 1° travail d'été, m'a permis d'acheter le livre des Glénant en 1973/74 et donc de l'auto-aprentissage de la navigation.

Puis le boulot et l'achat de mon 1° bateau à 24 ans, 30 ans après le 2° mon Jouet 940MS et encore parti pour 30 ans ( j'aurais 86 ans -:) )

donc point de coup de foudre mais tombé dans la marmite de la potion d'eau salée dès mon plus jeune âge.

bon vent à tous.
JC22

Autant la première fois amoureuse m'a semblé compliqué, autant la première fois sur un voilier (pour moi, c'était tout bêtement un 470 devant Royan) a été magique, comme attendu depuis toujours : tout ce changement de perspective, de repères, tous ces bruits, ce vent, ces odeurs, le balancement de l'eau, les mots.
J'en garde un souvenir éternel. Même si depuis, bien sûr, des mots, des techniques sont venus m'expliquer ce qui s'est passé ce jour là, l'instant reste magique.

apres ma nav sur la belle poule je suis allé faire de la caravelle dans l'anse de berthaume et j'ai toujours gardé le souvenir qu'il faisait toujours beau ,comme quoi les souvenirs sont trompeurs on ne garde que le meilleur ;-)

Beau sujet. Le titre « Coup de foudre » laisse supposer que l’envie d’aller sur la mer s’impose de manière immédiate, sans discussions, hésitations ou calculs. La première empreinte est déterminante comme on le voit dans les récits mais pour qu’elle perdure dans le temps, il faut que la mer ne fasse pas peur. La plupart des gens qui n’éprouvent aucune attirance pour la navigation éprouvent aussi de l’angoisse lorsqu’ils sont en bateau.
Il y a plusieurs catégories de gens qui naviguent :
• Ceux pour lesquels l’attraction est immédiate et durable
• Ceux qui vont sur la mer par accoutumance porté par le milieu familial ou une activité professionnelle qui les rapproche de la mer
• Ceux qui pratiquent de manière intermittente poussés par d’autres raisons que l’attirance de la mer (tourisme, convivialité entre amis etc..)

Hé oui Calou on a parfois le nez trop près du guidon .Humm...
Je ne dévoilerai pas les bons rapports que j'ai partagé avec Emma en méditerranée en 2003 ,nos deux catas partageants un moment de bonheur avant de se séparer vers Gibraltar et que nos claviers se rejoignent sur ce forum depuis déjà quelques temps.
Nous vous saluons tous chers Amis d'Emma.
Dénoncez vous
Roland et Geneviève :-p ;-)

PS .Tu es a Port de bouc , que je connais bien. Connais tu l'homme qui a péché la tortue en pleurs puis remise a l'eau Son nom a une consonance disons Russe .Un bateau de 10m .Je ne peux en écrire +Passe MP si oui
Bizzzzzz

;-) :topla:

J'aime ce sujet ; h&h est un site où il y a des pros , des qui savent ,des qui croient savoir , des qui savent qu'ils savent pas (mon cas );sujets abscons pour neophytes , sujets rabâchés ennuyant pour les avertis , difficile parfois de trouver sa place ( risquer un avis est parfois suicidaire..)Dans ce fil il y a l'expression du même bonheur indicible , que le bateau mesure 4 ou 30m , que ce soit pour virer un caillou à 1mille du port ou doubler le Cap Horn...j'aime ce sujet ; merci à l'auteur.
Y