Le capitaine 200 Voile équivalent au Yachtmaster MAIS...

Lors du deuxième Comité interministériel de la mer que le Premier ministre a présidé, il a été décidé :

" Mesure 32

Pour favoriser l’employabilité des skippers professionnels ultramarins dans les bassins régionaux à majorité anglo-saxonne, l’État veut permettre une reconnaissance du brevet de capitaine 200 Voile comme valant Yachtmaster."

Mais comment définir les bassins régionaux à majorité anglo-saxonne ?

L'équipage
18 nov. 2018
18 nov. 2018

J'étais à la réunion où le chef de cabinet du Ministre en a parlé, il y avait un représentant aussi de la MCGA, ils parlaient essentiellement de Côte d'Azur, le monsieur britannique disait que après la norme récente "titres français pour résidents français sous n'importe quel pavillon", les offres de travail pour des résidents français sont tombées à zéro.
Je crois que au lieu de changer la norme, ils préfèrent chercher l'équivalence.
Je ne vois pas du tout comment ils pourraient limiter cela aux skippers professionnels "ultramarin".

18 nov. 2018

C' est quoi au juste un "skipper ultramarin"?

Gorlann

19 nov. 2018

D'outre mer.
;-)

20 nov. 2018

Au moins, c'est pas d'l'anglais !
:-D

19 nov. 2018

concept parigo-centriste...

19 nov. 2018

Comment font les autres pays européens ?

19 nov. 2018

Skipper ultramarin est un être supérieure qui fume du seaweed et qui peut s'accoupler avec un foc sans hésiter.

20 nov. 2018

Plus de 70% de l'activité charter en été ce sont des anglophones. Américains canadiens britanniques australiens... un skipper ne parlant pas la langue de Shakespeare n'a guère d'opportunités de se faire embaucher.

20 nov. 2018

Si les clients avec l'argent, sont anglophones il faudrait peut être, j'ose le mot, s'adapter?

20 nov. 2018

Et donc surtout parler anglais et faire un capitaine 200 en anglais, le problème, c'est les enseignants!!!

Et oui, il y a bien un barrage linguistique dans nos têtes. Je l'ai bien constaté au Coastal Skipper, et pourtant même avec un niveau d'anglais assez faiblard, il est possible de valider le yachtmaster car les instructeurs des centres en Bretagne acceptent aussi "d'aider" la compréhension des stagiaires, et ils enseignent surtout la voile pas la langue anglaise.

Cette barrière provient (selon moi ) d'un mauvais choix éducatif de protection de la culture Française et donc de ne pas diffuser les programmes anglo aux enfants comme les dessins animés.
C'est une connerie en réalité, et cela ne protège en rien la culture Française et ne permet pas d’entraîner l'audition des enfants à l'anglais. Ensuite à l'enseignement, l'erreur a été de ne pas dispenser de cours en anglais avec des natifs anglophones et sur d'autres matières pratiques et générales. C'est la pratique usuelle en Europe du nord, et cela n'a rien enlevé à l'identité culturelle des Scandinaves alors qu'ils sont quasi tous bilingue.
Maintenant que j'ai dis ça, ça va réagir comme si c'était un sujet sacré ou taboo, alors qu'en réalité , les plus pénalisés sont les jeunes élèves qui devraient être mieux préparés pour l'avenir...

20 nov. 2018

“Pour favoriser l’employabilité des skippers professionnels ultramarins dans les bassins régionaux à majorité anglo-saxonne, l’État veut permettre une reconnaissance du brevet de capitaine 200 Voile comme valant Yachtmaster."

Bizarre cette citation. L’état français peut décider de reconnaître le Yachtmaster comme étant équivalent au brevet de capitaine 200 voile. Mais seul le Royaume Uni (et les autres pays utilisant le Yachtmaster) peut reconnaître le brevet de capitaine 200 voile comme étant équivalent au Yachtmaster.

20 nov. 2018

Bonjour,

Il est probable que c'est le principe de réciprocité qui est recherché. Et ceci, pour permettre, par exemple, aux skipper martiniquais ou guadeloupéens de trouver des embarquements sur des flottes immatriculées à St Vincent ou aux BVI.

Philippe

20 nov. 2018

"permettre, par exemple, aux skipper martiniquais ou guadeloupéens de trouver des embarquements" C'est une discrimination, illégale me semble t-il.

20 nov. 2018

ben, non puisque les autres skippers français pourront du coup en bénéficier et embarquer sur des unités immatriculées à Jersey ou à Salcombe. D'où le, par exemple

20 nov. 2018

C'est bien l'espoir fait vivre...

20 nov. 2018

En plus qu'elle est l'utilité d'un Yachtmaster si on parlé pas un minimum la langue?

20 nov. 2018

pani pwoblem, ici, en créole on se comprends sur toutes les îles :langue2:

20 nov. 2018

Le diplôme yachtmaster cible les marins expérimenté avec une niveau et des capacités bien défini. Le diplôme est obligatoire pour entrer dans la marine Anglaise.
Le capitaine 200 cible (en majorité) les débutants sans aucune expérience. Il faut faire le diplôme matelot de pont ensuite 'valider' le diplôme en vendant des billets aux touristes...

27 nov. 2018

Car vendre des billets te donnera une super expérience de marin ...

21 nov. 2018

Il ne s’agit pas en fait de parler l’anglais appris à l’école, mais l’ »anglais maritime ». Et ça demande un apprentissage d’un vocabulaire fort spécifique.
C’est comme quand on passe l’examen du Capitaine 200 où ce sont les officiers de la Marmar qui font passer l’examen. Et où ne sont utilisés que les mots adaptés aux cargos qui n’ont rien à voir avec le vocabulaire que nous avons l’habitude d’utiliser sur nos voiliers. Un peu de bachotage et le tour est joué.
Et ceux qui parlent anglais couramment comme moi se doivent de suivre un cours spécifique d’anglais « bateau ».

CaptainRV

Oui, mais comme tu le précises, les nautical termes sont assez vite assimilables, à condition de ne pas avoir de barrière psychologique avec la pratique de l'anglais.
Les connaissances de grammaire et vocabulaire sont une chose, ce qui hélas nous limite en France c'est la crainte de se lancer dans une conversation même avec des fautes. De plus, le fait que nous entendions assez peu de conversations anglaises ne nous habitue pas à la "sonorité" et complique notre compréhension.

Bref, même s'il faut bien reconnaître qu'il y a quand même eu des progrès, on est encore trop à la ramasse, et cela se paye cash car on s’ampute du scope énorme de connaissance anglophone en navigation.
En France, on a la bible des Glénans, très bien, mais c'est très insuffisant, les publications anglos de qualité sont nombreuses (et leurs nullités aussi, il faut le dire) ..

21 nov. 2018

Il n'y a pas que la langue :-) , pour cotoyer beaucoup de voileux des deux Pays et bien évidemment en généralisant, la façon de naviguer elle même est très différente entre britanniques et français, curieusement l'approche n'est vraiment pas la même. Si on voit un bateau s'approcher de loin, ou s'approcher d'un port, ou un bateau au mouillage, il y a des "je ne sais quoi" qui permettent de deviner la plupart des fois si c'est un bateau porté à la française ou à l'anglaise.
Sans en arriver aux apéros :mdr:

21 nov. 2018

Tout à fait d'accord. Ainsi que dans la manière de naviguer dans les marinas...

Ayant suivi les deux filières, je confirme que le contenu de l'enseignement n'est pas identique , dans l'état d'esprit et les usages, il y a des nuances bien visibles. Certains arrivent en Marina tout en silence et sans heurts, et d'autres beaucoup moins ...

27 nov. 2018

Bonjour ,
Je pense que ce n'est qu'une question de législation:
Bien que ca dépend du pavillon du navire, il me semble qu'un yachtmaster peut convoyer seul un voilier un Cap 200 doit obligatoirement avoir un équipier ce qui revient plus cher!
Dans le Cap 200 il y a de l'anglais partout,dans le certificat radio (pas le crr) tout est en anglais dans d'autres modules aussi...
Le Cap 200 c'est une chose le Cap 200 voile un module en plus du cap 200.
Par contre les équipiers anglais qui rentrent de sorties complètement bourrés on les entend et on les reconnait à leurs pas feutrés aussi ?

Oui mais là on ne parle plus de voile et de marin...

27 nov. 2018

Bonsoir,
Je serais assez surpris qu'un Yachtmaster, Offshore ou Océan, accepte de convoyer un bateau en solo...sachant l'importance que revêt la connaissance et la mise en application des Colreg (Ripam) dans le cursus du Yachtmaster RYA.
Personnellement, étant assuré chez " nos cousins", la navigation en solo au delà de 24 h est une exclusion de garantie: voir règle N° 5 du Ripam.
Non je pense que la raison est plutôt d'ordre réglementaire...
Alain

27 nov. 2018

Le retour de la vengeance de la règle numéro 5....

28 nov. 2018

les niveaux des deux diplômes sont différents !

28 nov. 2018

Quelques commentaires :
A lire attentivement sur le site du RYA, enfin clair à ce sujet :
www.rya.org.uk[...]rk.aspx
Donc une activité commerciale n’est possible que sur un bateau battant pavillon britannique (aucun pays n’accorde d’équivalence à ma connaissance).
Sorti des eaux territoriales britanniques l’activité commerciale du pavillon britannique doit être conforme aux lois du pays où celle-ci s’exerce (donc quasiment impossible dans les faits).
Lors d’une activite commerciale avec des passagers payants le skyper RYA doit être secondé par un co-skyper du même rang ou juste d’un rang inférieur.
Pour une équivalence Cap200 / RYA, encore faudrait-il que le RYA soit d’accord de tuer la mine d’or que représente cette “formation”...

28 nov. 2018

@Setubal
Il y a là, me semble -t-il, un contresens car le texte du RYA comprend deux propositions distinctes.

"If you are working on a British flagged boat, the categorization of waters and required certification below applies to you."
et
"If you are working on board a non-British boat, your RYA certificates are likely to be acceptable but you will need to comply with the rules of the flag state. Please contact the relevant maritime authority for full details of their requirements."
IL n'est écrit nulle part que "l'activité commerciale n'est possible que sur un bateau battant pavillon britannique"

28 nov. 2018

La partie importante est « you will need to comply with the rules of the flag state”. Pour l’Espagne, l’Italie, le Portugal, dans tous les cas, le RYA n’est simplement pas reconnu à bord des bateaux avec leurs pavillons respectifs.
Le RYA emploie une forme polie et très vague pour signifier cette réalité.

28 nov. 2018

Pour ceux qui ne savait pas...
www.dirm.mediterranee.developpement-durable.gouv.fr[...]69.html
On peut bien travailler en France avec un Yachtmaster...

18 juin 2019

@pastis

Visa de reconnaissance d'un titre
étranger STCW de formation
professionnelle maritime

pas pour les YM qui n'a aucune équivalence STCW c'est juste un prés requis pour faire les formations et valider ensuite

Une remarque :
Si vous suivez la chaîne youtube du Sailing Frenchman, la situation est la suivante : il a suivi la filière RYA et validé le YM (sur son propre bateau et après déjà une longue expérience personnelle et même dans le milieu professionnel ) puis validé récemment le Cruising Instructor pour pouvoir "enseigner la voile" dans les différents pays qu'il visite.
Donc en dehors de la France, c'est bien la confirmation globalement le YM et les certifications associées constituent bien une bonne référence pour travailler, whatever the local rules.
Et les centres RYA de France sont officiellement considérés comme des écoles de voiles et sont régis dans leurs activité par le ministère de la jeunesse et des Sports, parce que les instructeurs ont le Diplôme le plus exigent de la filière : Yachtmaster Instructor and Examinator.

Phare de St Tropez - 27 mai 2019

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