Le bateau : instrument de liberté ou d'esclavage ?

Vous n'avez pas quatre heures ;-) .

L'équipage
20 avr. 2022
20 avr. 2022

Esclavage : drogue dure

20 avr. 2022

le bateau, la mer, l'horizon, le vent, la terre, le ciel ...

c'est la vie avec ses exigences

c'est la passion d'être soi-même

c'est l'épanouissement dans la liberté choisie

mais ce n'est en aucun cas une fuite, un plaisir égoïste

20 avr. 2022

Rigolo ce poste c est une réflexion que je me fais souvent...
Un espace de liberté à coup sûr. On peut aller partout, libre comme l air ( qui nous pousse d ailleurs ), au gré des vents et des courants... sans contrainte. Même le temps n est plus une contrainte. Peu importe de mettre 15, 20 ou 30 jours pour une transat. Un bateau à voile peut nous emmener n importe où presque gratuitement...

Et pourtant... Le seul espace que je connaisse ou ce n est pas moi qui décide ou je vais, mais le vent.. celui ci vient d ailleurs presque toujours de la ou je veux aller...
Le seul espace que je connaisse ou je dois faire attention à ce que je mange, ce que je bois...
Je dois même compter ce que je consomme et produit comme énergie...
C est d ailleurs le seul endroit de ma vie où je m attache physiquement... tenu en laisse ( à ma longe de harnais ), sans pouvoir aller ou je veux, en comptant la moindre pâte, la moindre goutte d eau ou d essence qu elle est belle ma liberté...

Mais comme je retourne toujours sur l eau, le plus possible, des que je peux... suis je libre de résister à l appel de la mer... pour sur, non...

N étais ce pas finalement par la contrainte extrême que je cherche à me libérer... attaché à ma ligne de vie je me sens libre comme jamais.
Contraindre pour se libérer, ou se libérer par la contrainte...
Je pense comme j essui les embruns tombés sur mon ciré.
Je pense plus, trop libre pour ça...
Je pense plus, trop de contrainte...
Je profites, j aime la voile, j'aime naviguer...
Trop dure ta question...

21 avr. 2022

Un espace de liberté à coûts sûr ;-)

20 avr. 202220 avr. 2022

Le bateau n'est qu'un outil. Il n'apporte ce que qu'on lui demande.
Ce qu'on lui demande c'est autre chose.
Un mode de vie ou de paraître.
Un espoir ou un oubli.
Un regard ou une musique.
Un envol vers d'autres cieux ou une plongée dans l'inconnu.
Je vous laisse continuer la liste...

20 avr. 2022

Belle vision Robert.

20 avr. 202220 avr. 2022

la liberté de choisir sa prison ...
alain

21 avr. 2022

un peu ce que disait Tabarly : "Naviguer : c'est accepter les contraintes que l'on a choisies. C'est un privilège. La plupart des humains subissent les obligations que la vie leur a imposées." J'y souscris à 200%

20 avr. 2022

les deux!

20 avr. 2022

Instrument de rêve et d'évasion du quotidien. Mais il y a une contrepartie. Il faut donner de soi-même en retour. Du temps et du pognon si on veut naviguer en sécurité. Mais il faut bien dépenser son argent à quelque-chose.

20 avr. 202220 avr. 2022

Bon je vais tenter de vous donner ma vision, mais en moins de quatre heures c'est pas simple.
Tout d'abord distinguons le bateau de la propriété du bateau. Le premier peut-être perçu comme un vecteur de liberté (va où le vent te mène), la seconde comme son contraire (va où ton bateau t'oblige).
Parlons du premier : le bateau, c'est l'instrument de la liberté si on est libre soi-même. Si on a le temps et les moyens de naviguer, d'aller où l'on veut, de prendre son temps, de subir le temps. C'est le paradis ou l'enfer selon qu'on se contraint soi-même ou pas. Rien de plus beau que d'aller quelque part par la mer, en ayant choisi sa date de départ et sa météo, sans contrainte de date d'arrivée. Rien de pire que d'aller d'un point à un autre par ce moyen, contre le vent et le temps parce qu'on a un rendez-vous à l'arrivée qui ne souffre pas de retard. Rien de pire aussi que d'être en mer avec des gens pénibles et qu'on n'a pas choisis.
Je ne parlerai pas de la seconde, n'ayant aucune expérience en la matière : par chance, j'ai toujours navigué sur le bateau des autres :o)
Je ne connais donc pratiquement pas l'esclavage du port d'attache, des travaux incessants et du coût qu'ils engendrent.
Cependant, je suis hanté par l'obsession d'avoir mon propre bateau, comme une perspective vitale, juste parce que je ne supporte plus l'idée de ne pas pouvoir partir où je voudrai et à l'heure qui me conviendra. Comme si c'était une histoire de bateau, alors que ce qui m'en empêche, c'est tout simplement la vie que j'ai choisie.

20 avr. 2022

Bravo Palatrek!
J'aime le style.
De mon côté, je vais faire dans le rationnel.
A cette question sur la liberté ou l'esclavage, les réponses (très contrastées) varient en fonction des paramètres retenus.
Si on considère le bateau comme un moyen de transport (c'est le cas de mon épouse) ou un lieu de villégiature, c'est une multitude de contraintes aléatoires; l'imprévisibilité étant pour certains une contrainte en soi. Ma femme a l'habitude de dire que le bateau est le plus cher, le plus inconfortable et le moins efficace des moyens de transport. A cela, je réponds qu'on s'en fout.
Le bateau génère un temps de préparation considérable; il y a toujours un truc à refaire, à améliorer, à remplacer, et les professionnels auxquels on fait appel ne sont pas toujours en mesure de répondre à la demande au moment adéquat.
Evidemment, le bateau représente un ensemble de dépenses, incompressibles pour certaines, qui mobilisent des moyens que la famille aurait pu souhaiter ponctuellement "investir" ailleurs.
Et puis le bateau renferme une multitude de ce que j'appelle les "emmerdements gigogne", à cette différence près que ce nouvel emmerdement qu'on découvre sous un autre est généralement plus gros que le précédent, et ainsi de suite.
Ces réalités posées, le voilier vous autorise une liberté quasiment absolue dans l'espace, il vous libère des lois humaines et ne vous soumet qu'à des contraintes logiques, non-négociables, non-discutables. Quoiqu'il arrive, personne ne pourra être tenu pour responsable de ce qui vous arrive, excepté vous-même, et si une difficulté survient, il n'appartiendra qu'à vous d'y remédier d'une manière ou d'une autre.
Il y a un peu de masochisme dans la plaisance, puisque ça consiste à résoudre des problèmes qu'on n'aurait jamais eus sans bateau, mais dépasser une difficulté est généralement un motif de grande satisfaction.
Enfin, le bateau apporte des joies très simples mais pourtant intenses; on ne se lasse pas des dauphins, ni des arrivées de nuit dans un port inconnu, ni de retrouver du vent après un passage à vide, ni de sentir le bateau qui glisse, bien réglé, sans effort, dans le silence, ni des mouillages paradisiaques auxquels on accède quand on veut, ou quand on peut. A n'importe quel niveau, la navigation comporte des imprévus qui en font une aventure.
Une fois les contraintes matérielles acceptées ou dépassées, la liberté est absolue, et il me semble que c'est de plus en plus le contraire, sur terre.

20 avr. 202220 avr. 2022

Ah oui, voilà : l'aventure. Bravo La Contrie, c'est probablement le point clé, celui qui m'attire avec constance. Où qu'on aille et quoiqu'on fasse, il y a toujours une part importante de surprise. Même si l'on connaît le lieu où l'on navigue, la mer, le vent, la lumière, les courants n'y sont jamais deux fois pareils, et si l'on ne connaît pas, la divine et lente découverte de ce qui pointe devant l'étrave, avec son subtil dosage d'émerveillement et d'emmerdements. Même si le parcours est chaque année plus balisé que les années précédentes, il n'y a que le bateau pour vous amener vers autant d'imprévu. L'aventure, subtil dosage de contraintes et de libérations...
Ouais, bon, enfin l'aventure, c'est moins cher à pieds ou à vélo, non ?

20 avr. 2022

C'est moins cher à pied ou à vélo, mais c'est beaucoup moins exotique. Et puis, la navigation est un paradoxe puisque la mer n'est pas un lieu de vie possible pour l'homme, elle est hostile par nature. C'est un espace de transit entre deux escales plus ou moins longues.
D'où le couple un peu étrange qui se construit entre l'homme et son bateau, aucun des deux ne pouvant durablement exister sur l'eau, un peu comme l'escargot et sa coquille, sauf que la coquille grandit avec l'escargot.
Remarque, c'est un concept intéressant pour faire accepter une coquille plus grande à Madame:"tous les 10 ans, 10 pieds de plus". J'en parlerai à ma banque également. Je ne suis pas certains que l'argument physiologique suffise, mais sait-on jamais...

23 avr. 2022

la contrie,
je te cite:
Si on considère le bateau comme un moyen de transport (c'est le cas de mon épouse)

je n’ai pas d’experience dans ce domaine:
comment utilises tu ta femme comme moyen de transport?
est ce rentable? niveau pollution quelle est sa signature carbone?,et pour l’entretien :c’est

23 avr. 2022

Rrrhhhoooo!!!
L’esprit mal placé….
J’ai parlé de transport au singulier, pas au pluriel.

23 avr. 2022

pas vu ou ou j’etais a pluriel,
masculin ( un transport) et feminin ( une epouse)

20 avr. 2022

Michel Déon a donné une réponse dans "Les poneys sauvages" : "Les bateaux sont des îles flottantes, des îles libres qui ont rompu les amarres".
J'ai bon?

20 avr. 2022

C'est ça!
En fait, c'est le bateau qui est libre, pas le marin.

20 avr. 2022

C'est ça!
En fait, c'est le bateau qui est libre, pas le marin.

Comme quoi les apparences sont trompeuses : c'est pourtant le bateau qui est amarré.

21 avr. 2022

Mais non puisqu'il a "rompu les amarres"!!!

20 avr. 2022

Liberté l’été, esclavage l’hiver. Liberté quand on navigue, esclavage au port.

@ La Contrie j’aime bien le concept des «emmerdements gigogne» je vois bien de quoi tu parles😜

20 avr. 2022

Je pense que la liberté n'est pas un fait, mais un sentiment. Pour un marin, la mer est liberté, car c'est une route qui mène partout dans le monde. Pour un terrien, l'ile est une prison car la mer n'est pas une voie de communication.
Ce sentiment de liberté, je l'accrois en ayant un bateau apte à aller partout, autant dans le froid que le chaud, d'une manière simple, sure et autonome. Ma liberté, c'est de rester là ou je suis si je le souhaite, de partir quand je le veux et aller à l'autre bout du monde si j'en ai envie.

20 avr. 2022

Bjr
perso c'est l'esclavage totale et à vie ..parce que c'est tout bonnement ma drogue comme d'autre sont addict à l'alcool ou au tabac ...
J'ai troqué ma voiture pour un velo pour avoir un bateau à 24 ans ...
Et par ailleurs j'étais tres heureux voir impatient d'aller au boulot le lundi matin pour retrouver "mon navire" sur ma planche à dessin .
j'ai eu une periode sans bateau personnel heureusement j'avais des copains ,mais ça n'a pas duré j'ai repiqué au "truc"
et aujourd'hui en retraite il ne se passe pas un seul jour ou soit je navigue (environ 70/80j par an) ou soit je bricole bateau ..et je vais "voir" mon bateau ou moins deux ou trois fois par semaine l'hiver ...

coté liberté je suis aussi et bien plus libre à "terre" ou je vais ou je veux quand je veux et fait ce que je veux .. en mer coté deplacement il y a bien plus de contrainte qu'a terre .

José

21 avr. 2022

alors moi qui suis addict aux trois je dirais même quatre si on en croit la chanson (cigarette ,whisky ext..)je suis foutu ?
alain

20 avr. 2022

Nos amis british avaient deux définitions du bateau:
"Le bateau est le moyen le plus ennuyeux, le plus humide et le plus inconfortable pour se rendre d'un point où l'on était bien à un point où l'on n'a strictement rien à faire."
"Le bateau est comparable à une poignée de billets que l'on jette dans un trou d'eau avant d'aller fêter cela avec d'autres au yacht-club."
On serait donc dans un phénomène d'addiction et, en plus, on en serait heureux. L'esclavage n'est pas vraiment au menu. En revanche on est quand même libre de dépenser son argent comme on le veut...

20 avr. 2022

Reprenant les bikers (HD) " plutôt manger des vers de terre plutôt que de vivre sans voilier"

20 avr. 2022

Plus de nouvelles de JMX. Ce soir je pense à lui et espère qu'une solution est en cours. Celà ne doit pas être simple de vivre sur son voilier couché et échoué sur le sable, seul sans espoir de rapidement régler cette triste situation.
Il y a des moments de la vie où la liberté et la solitude ont un goût amer, même si c'est parfois le prix de cette aventure.

21 avr. 2022

Si vous voulez bénéficier uniquement de la liberté avec un bateau, n'en devenez jamais propriétaire et contentez vous de louer ou de squatter gratis le bateau d'un ami.

21 avr. 2022

C'est pour être plus libre que j'ai décidé d'avoir mon propre bateau : il m'est arrivé d'annuler un départ en week-end le vendredi soir au vu du dernier bulletin météo quand je travaillais à Paris par exemple. Pas possible si on a loué ou promis de naviguer à un propriétaire ami !

21 avr. 2022

50 ans de pratique du squat et de la location comme équipier, skipper, capitaine, je confirme que c'est le plaisir sans les emmerdements.
Cependant, la propriété me tente, maintenant que je vais avoir plus de temps pour naviguer : pouvoir partir ou juste glander au mouillage ou dans un port sans jamais regarder la montrer et même le calendrier. J'essaie cependant d'évaluer dans quelle mesure l'augmentation des emmerdements va me gâcher le plaisir voir annihiler le gain de liberté. A ce jour, je n'arrive pas à me décider.

21 avr. 2022

c'est pas faux, il vaut mieux louer.
Pour le bateau d'un ami, ce serait un peu comme une maison de campagne : on ne l'apprécie jamais autant que chez les amis, car la pelouse est fraîchement tondue et les volets bien peints. Et pour un WE, on n'a pas le temps de s'emm...
La grosse différence entre le bateau et la maison de campagne, c'est que l'on ne s'ennuie jamais sur un bateau.. :-)

21 avr. 2022

L'esclavage auquel on consent à terre est à la mesure de la liberté qu'il permet en mer...

21 avr. 2022

Le couple, instrument de liberté ou de d'esclavage?
c'est un peu pareil je pense. chacun voit son intérêt dans ce qui le constitue.
moi je suis couple, pas maitresse...
j'y verrais bien qqs avantages mais le couple, la fidélité reste ma base, mon moteur pour avancer dans la vie.
le bateau des autres peut me plaire, m'exciter jamais me contenter.
mon bateau, je me l'approprie, je le bichonne, le connait par cœur et tout ça participe grandement au plaisir que je prend avec lui.
les emmerdements sont pour l'instant, sur l'ensemble de mes bateaux, quasi inexistants. je lui consacre du temps pour son bon fonctionnement mais ce n'est pas une punition, bien souvent du plaisir.
l'argent, immobilisé certes, n'a jamais coulé à flot. il n'est pas très difficile de ne pas trop en perdre, voir de revendre le prix acheté qqs années auparavant.
pour d'autres le couple n'est pas un long fleuve tranquille et pour certains les divorces coutent cher.
j'ai bien peur que tu sois seul pour prendre cette décision comme tu seras seul à l'assumer, c'est la vie...

21 avr. 2022

Ah je me demandais quand la comparaison avec le couple allait arriver. La relation avec un bateau est-elle aussi exigeante qu'avec un être humain ? Probablement pas. Mais elle a en commun qu'elle se fonde sur beaucoup d'irrationnel... la passion, n'est-ce pas, est en capacité de nous amener bien loin de notre zone de confort. Est-elle une liberté, un esclavage ? Peut-on la dominer au nom de la raison ? Probablement pas. Mais dès lors le choix du bateau ne saurait être raisonnable. C'est le coup de foudre ou rien ?

22 avr. 2022

un bateau c'est comme une compagne ,c'est capricieux ,exigeant sur la qualité ,ça coûte tout ce que l"on possède et un peu plus et pour le temps que l'on passe dedans ....
alain

22 avr. 2022

Et pourtant on en redemande. Faut croire que quelqu'un a mis quelque chose dans l'eau...

21 avr. 202227 avr. 2022

La voiture, instrument de liberté ou d'esclavage ?
Le logement, instrument de liberté ou d'esclavage ?
Le téléphone, instrument de liberté ou d'esclavage ?
La famille, instrument de liberté ou d'esclavage ?
L’ordi, instrument de liberté ou d'esclavage ?
Le boulot, instrument de liberté ou d'esclavage ?
Le hobby, instrument de liberté ou d'esclavage ?
La cuisine, instrument de liberté ou d'esclavage ?

Quel est l’intérêt de ce genre de questionnement ?
Vivons comme nous le sentons, point barre !

21 avr. 2022

L'intérêt de ce genre de questionnement, c'est qu'il m'occupe au boulot, et me permet de m'évader par la pensée, en attendant mieux ;-)
Au moins c'est un sujet sur lequel on ne s'étripera pas.

21 avr. 2022

Boulot esclavage ?

21 avr. 2022

Bullshit jobs je présume !

21 avr. 2022

Bullshit jobs je présume !

Je dirais bien "pléonasme", mais ça froisserait les gens qui aiment leur boulot (il parait qu'il y en a).

21 avr. 2022

Pourquoi ne pas être gentillement virulent ??? Comme dans couple de longue date , pour le meilleur ou pour le pire....

21 avr. 2022

Un mélange de bonheur et de serenité quand on navigue et un sacrifice financier car pas utilisé comme j'aimerais car pas partagé avec Madame pour de grandes traversées, mais il y a pire comme etat d'âme en cette période. mais difficile de le quitter quand on vit en bord de mer.

21 avr. 2022

La solution : tu traverses et Madame te rejoint en avion. C'est cher, mais ça vaut le coup.

Bonjour,
Pour ma part, j’ai découvert la voile assez tard, vers 30 ans. Un peu par hasard.
Mais ça a été une véritable révélation.
Il me serait impossible de ne plus avoir de bateau: c’est mon ressort.
Je vis, je pense, je parle bateau. Ce n’est pas une passion, mais ma raison d’être.
Je ne suis pas riche, loin s’en faut. Ça me coûte (cher, trop?) cher.
Mais qu’importe: je n’ai jamais vu un coffre-fort précéder un cercueil…
Je vis ma passion à 300% et j’ai l’immense chance d’avoir une femme qui me suit sans problème.
Àlors, je me considère comme un marin heureux qui part cet été vers la grande aventure de notre retraite bien méritée.
Certainement, il y aura des contraintes, des joies, des emmerdements. Etc… mais à moins de rester devant sa télé, c’est notre lot quotidien.
Bonne navigation à tous sans vous prendre la tête,
Patrice

22 avr. 2022

Salut,

De Kersauzon a écrit :

« La liberté, c’est choisir ses exigences, choisir ses contraintes et s’y tenir, mais en étant le patron de ses contraintes. La vraie liberté est d’avoir conscience de de ce que l’on est, avoir conscience de notre impuissance. »

Si ça vous parle... ;-)

Amitiés,
J.

22 avr. 2022

Clairement d'esclavage... Mais j'ai la naïveté de croire : librement choisi ! :-)

Esclavage ,liberté ? Depuis que l'homme n'est plus pecheur cueilleur il est devenu esclave de l'argent ,alors si on peut l'utiliser pour s'evader un peu c'est bien !et pour ne pas etre esclave de son bateau bien etudier l'adequation taille du bateau revenu disponible ,perso je pratique la voile depuis mon enfance et je ne me verrai pas sans bateau meme si il est tres petit ,le bateau c'est mon outil pour l'evasion !

Esclavage ,liberté ? Depuis que l'homme n'est plus pecheur cueilleur il est devenu esclave de l'argent ,alors si on peut l'utiliser pour s'evader un peu c'est bien !et pour ne pas etre esclave de son bateau bien etudier l'adequation taille du bateau revenu disponible ,perso je pratique la voile depuis mon enfance et je ne me verrai pas sans bateau meme si il est tres petit ,le bateau c'est mon outil pour l'evasion !

23 avr. 2022

l’affranchi..c’est l’esclave liberé..

pour moi ce n’est que liberté,et les contraintes ne le sont plus,car c’est pour la bonne cause: ma liberté.

27 avr. 2022

La liberté c'est un beau rêve mais la vraie liberté totale ne peut être seulement que dans sa tête. On ne peut pas fuir éternellement les autres puisque il nous est impossible de vivre ad vitam sans les autres et jamais on ne peut se fuir soi même sauf par sa dépersonnalisation, sa décérébration ou sa mort. Il y sur Terre infiniment plus de miséreux tristes damnés de la Terre et des hommes que d'individus pouvant avoir les moyens de fuir l'humanité en bateau.

23 avr. 2022

Là, je ne comprends pas. A terre les contraintes sont permanentes. Qu'elles soient financières ou d'action. La bagnole coute un bras. Travailler coute le prix de ce qu'on gagne. Pour la maison, entre l'herbe à tondre, les volets à repeindre, les machines à laver qui tombent en panne régulièrement tous les 5 ans, les assurances, le nettoyage obligatoire de la cheminée, les lois pour tout... s'habiller décemment, socialiser... on n’arrête pas. Sur la mer, tout est de MA responsabilité. Je me déplace à la voile, je pars quand je veux, ou je veux. Je reste ou je me trouve bien, pars de là ou ça ne me plait pas. Je ne dépense que ce que je souhaite dépenser, et je dépense le quart (et encore) de ce que je dépense à terre, bois du rhum quand j'en ai envie, prends le temps qu'il faut pour faire ce que JE veux. Le mot contrainte? Je connais plus.
Ah si, demain je me lève avec le jour pour relever le filet avant que les poissons ne tournent.

24 avr. 2022

Bien résumé , les contraintes sont de plus en plus importante a terre . Les interdits aussi ...

23 avr. 2022

Linstrument de la passion ne rend pas esclave et choisir,c'est se priver !

23 avr. 2022

"Instrument de torture" ça couvre un certain nombre d'autres cas.

24 avr. 2022

La question serait plutôt sans passions la vie vaut elle la peine d’être vécue ? et son corollaire est on l’esclave de ses passions?

25 avr. 2022

Hello,
Mon bateau est ma maison...ma vie d'avant consistait à m'occuper de chevaux.
Là, on peut parler de passion, puis de sacerdoce, voir d'esclavage...
Je ne me suis jamais senti aussi libre que le jour où j'ai largué les amarres du petit port de Villeneuve sur Yonne, à bord de mon cata démâté.
Des contraintes, il y en a toujours, quels que soient nos choix de vie...🙄

25 avr. 2022

Je pense avoir trouvé pourquoi mon ⛵ se nomme MADIBA ( nom tribal de Nelson Mandela) en effet Celui ci à passé trois quart de sa vie en prison.... l'ancien proprio à peut être donné ce nom pour symboliser une liberté retrouvée ? merci à ce post qui peut être donne une réponse à un choix de nom de bateau.. jean

26 avr. 2022

Le moment le plus terrible pour moi, c’est quand je mets mon voilier en hivernage. Oh certes, je ne le sors pas de l’eau, mais même, le dégréer et poser son taud pour l’hiver est un acte que je ne supporte que fort mal, tant j’ai l’impression de m’ôter un vaste pan de liberté : celui de prendre le large justement, fuir une civilisation, une guerre, un pays. Fuir Sapiens pour aller m’entretenir avec dame nature et son tumultueux naturel. Goûter à ce bruit qui provoque à chaque fois une décharge de bien-être, proche de la jouissance, lorsque, toutes toiles envoyées, retentit le « tûût » du moteur que j’ai étouffé pour faire place au bruit soyeux de l’eau sur la carène et au claquement du génois qui se gonfle. Où j’ai cette sensation de devenir maître de mon histoire en fusion avec les éléments.
Même au quai. J’ai un voilier classique en bois et j’entends les badauds s’exclamer : « Oh ils sont magnifiques, mais quel entretien ! ». Au mortel ennui des touristes qui habillent leur vie de selfies, je suis fort bien au fond de ma cale à bichonner mon moteur, je suis très bien à raviver patiemment mes boiseries avec un fond de musique classique et un verre de muscadet posé non loin, toutes choses qui viendront masquer les turpitudes de mon esprit.
Plus encore : ne faut-il point tout connaître sur un voilier : de la mécanique à la plomberie en passant par la menuiserie, la peinture, la couture… Quel sentiment de liberté d’encore et toujours apprendre et maîtriser toutes ces matières en plus d’être « marin ».
Puis, là, sur un coup de tête, larguer les amarres, fut-ce pour quelques heures, s’empiffrer du son de la vague, des lumières, d’une certaine solitude salvatrice.
Alors oui, je suis esclave de cette liberté !

26 avr. 2022

Cesar du meilleur post pour Orval456, même si les autres n'ont pas démérité.
Je regrette, au passage, le temps où on mettait des étoiles sur les posts, et des émoticônes variées sur les réponses...

26 avr. 2022

Merci Culsec, hihi. Mais le pire c'est que j'y crois.

26 avr. 2022

Merci!

27 avr. 2022

Salut à tous

Beaucoup ici ont exprimé la réponse à la question mieux que je ne saurais le faire. Alors je vais faire court.
La question ne s’est jamais posée en ces termes pour moi.

D’abord, l’enfance le cul sur l’eau été comme hiver : ni liberté ni esclavage, j’ai suivi, les yeux et les oreilles grands ouverts comme tout gosse qui découvre, des parents d’avantage que passionnés. Forcenés, dévorés jusqu’au boutistes.
Seules deux options s’offraient au sortir de l’adolescence : le rejet ou l’adhésion. Mon frère a choisi le rejet absolu, jusqu’à la rupture les liens familiaux. Moi l’adhésion totale.
Ce n’est ni la liberté ni l’esclavage. Simplement un mode de vie. 20 ans de plein exercice de la passion, sans que rien ne vienne perturber la bonne marche des projets de navigation et de constructions, toujours plus loin sur des bateaux toujours plus gros.

Mais depuis une décennie, c’est tout à fait autre chose. L’exercice du bateau est devenu une thérapie nécessaire à ma survie en milieu hostile. Ni liberté ni esclave, je parle bien de thérapie au sens médical du terme.
La pratique du bateau, le bricolage à bord et la construction permettent de maintenir un très fragile équilibre psychologique, mis à mal pas les affres de la vie.

Certain(e)s se reconnaîtront. On dit que la moto aussi est une thérapie efficace. C’est tellement vrai que, perdant pieds après deux hospitalisations d’urgence, les psychiatres m’ont conseillé de me mettre à la pratique intensive de la moto, pour pallier à l’absence de bateau lorsque je suis loin de la mer, c’est dire 10 mois par an. C’est ce que j’appelle un milieu hostile !

Ca a marché plutôt bien. Entre nous, l’investissement est tout aussi déraisonnable que le bateau. J’y ai laissé plus de 60.000 euros, dans cette histoire (6 motos en 10 ans). Certes on revend après quelques dizaines de milliers de km, mais pas bien cher.

La dernière année est intéressante. L’envie de faire de la moto s’est complètement éteinte. Presque du jour au lendemain. Alors j’ai tout vendu, pour ne garder qu’une moto utilitaire pour aller au boulot. La passion du bateau est toujours aussi forte, elle. L’argent de la dernière moto vendue a été immédiatement englouti (j’évite le mot investi) dans le remplacement d’un tas d’équipements à bord.

J’ai pas fait court…

27 avr. 2022

Tout est bon à prendre : Voilier / Moto / Voiture de course quand on a la chance et la curiosité de pouvoir goûter
à tout ce qui peut exciter les sens ( Sauf maîtresse, bien-sur et bien trop cher ).
Le pire étant , avec l'age , de se contenter d un coin télé et d' une tablette pour faire passer les journées.
J' ai la chance d avoir un voilier 10 m et une moto 1100cm3 , le voilier me coûte 10 fois le prix de la moto / an.
La voile reste pour moi un plaisir de liberté et les moments d " esclavage " sont très vite oubliés.

27 avr. 2022

Il y en a même qui essaient de concilier le bateau et certains autres sens ("maîtresse, bien sur... mais moins cher"). Voir le fil sur les précautions à prendre avant d'embarquer avec un inconnu : www.hisse-et-oh.com[...]prendre

27 avr. 2022

Je suis assez dubitatif quant à cette association liberté/mer/bateau, et à cette idéalisation du bateau.
Effectivement en navigation nous sommes libres et responsables de toutes nos actions, personne ne nous dit s’il faut prendre un ris, ou envoyer un spi ou s’il faut privilégier le confort à la vitesse…mais au-delà de cet aspect je n’ai pas le sentiment d’être plus libre en mer qu’à terre, et puis de toute façon on rejoint toujours la terre et ses contraintes.
Quant à la relation homme/bateau, perso j’ai la même vis-à-vis de mon bateau que celle que je pourrais avoir vis-à-vis de n’importe quel objet ou instrument destiné à m’apporter du plaisir, à commencer par un instrument de musique, une moto, voire même une voiture de course, à savoir que je le soigne (mon bateau), que je l’améliore sans cesse, et même que je le couve des yeux lorsque d’une table de bistrot j’ai une vue sur lui.
Liberté ou esclavage ? A terre pour moi c’est globalement un esclavage librement consenti pour me permettre d’avoir du plaisir (ou liberté ?...) en navigation.

27 avr. 2022

Je comprends très bien ton analyse , fort bien expliquée .

27 avr. 2022

assez d'accord avec BWV perso je me sens aussi libre à terre qu'en mer voir plus ...m^me si en mer je me sens bien ,mais a terre je ne me sens pas plus mal ...
j'ai l'impression que cet image de liberté et vehiculé par la comm.. car le bateau c'est tout de m^me de sacré contrainte et de toute sortes ...

Ne dit-on pas que l'on a deux plaisirs avec un bateau :le jour ou on l'achete et le jour ou on le vends

27 avr. 2022

J'y vois des analogies avec d'autres activités que l'on a pratiqué, notamment en montagne (ski de randonnée, randonnées estivales avec sac à dos et autonomes sur plusieurs jours). Il s'agit bien souvent de se déplacer (être en chemin) à son rythme avec sa petite maison sur le dos (comme la tortue de awa). Un moyen de déplacement qui nous convient: être en plein air, loin des foules et du bruit( autant que possible) et en harmonie avec les éléments qui nous entourent tout en étant conscients de notre vulnérabilité. C'est peut être cette harmonie qui donne ce sentiment de liberté. Cela n’empêche pas les coups durs, les bavantes, les surprises, ce que l'on essaie d'éviter au maximum par la préparation du matériel ou du programme que l'on s'est fixé. Et pour finir, la satisfaction d'arriver quelque part et de se dire: belle journée!

27 avr. 2022

J'avais un first 30, équipé grande croisière ( pilote, régulateur d'allure, radar, full led, four, étai trinquette, capote, canyard...)
Pour payer le études de ma famille très nombreuse j'ai dû le vendre il y a 3 ans : pas une journée j'y pense , pas un jour ,je sens cette frustration qui me ronge comme un cancer ; quelle liberté il me procurait !!! Même si je faisais des ronds ds l'eau entre Houat, Belle île , le Golfe ...
A chaque appareillage c'est un sentiment de bien être, d'euphorie, c'est ça CE sentiment de liberté , même si je me noyais en slip à caresser ma carène de ces putains de gravons qui s'agrippaient presque à chaque sortie ( l'eau saumâtre de la vilaine est à 15°en avril !!!...) Même si je le regardais,j'avais besoin d'y aller au bateau !!!! Le sentiment de liberté est qd on quitte la terre ( bon je me rattrape un peu au boulot (je suis marin de commerce...) Mais c'est pas pareil les gros cul !!!!
La liberté c'est aussi le solitaire sur SON bateau , peut être pour mieux revenir, pour être rassasier !!!??..
Vivement que la roue tourne !!!...

Açores

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