La plaisance prise dans la toile.

Qu'est-ce que le net a changé ou va changer dans la pratique de la plaisance ?

Mieux informés, les plaisanciers sont plus exigeants, les habitudes de consommation évoluent, les industriels du secteur allouent différemment leurs investissements en essayant de coller au mieux à ce marché en mouvement, un client satisfait étant une garantie de chiffre d’affaires et de bénéfices.

Bref, voileux en charentaises ou régatiers caractériels toujours à donf, le net ça a changé quoi et vous en attendez quoi, .... ?

L'équipage
13 juil. 2016
13 juil. 2016

Comme dans tous les domaines, le net permet:

  • De garder un contact avec ce et ceux qui nous sont éloignés.

  • De trouver des réponses aux questions techniques ( ou pas ) qu'on se pose

  • Passer un bon moment en s'informant, partageant sur des sujets qui nous intéressent .

Liste non exhaustive

13 juil. 2016

échanger des bons plans et commander sur des sites spécialisés, parfois en commandes groupées.

13 juil. 2016

pour moi en ce qui concerne la plaisance la question est epineuse::
points positifs:
trouver et acheter le matos specifique facilement sans allez de ship num en ship cher
connaitre quelques dizaines d'hurluberlus sur heo
pouvoir y raconter mes conneries et esperer faire des adeptes
d'autres aspects antisociaux inavouables
points negatifs
avoir la meteo facile
rependre un esprit moderne et trompeur parmi les nouveaux venus
mettre en avant de faux heros mediatisés

13 juil. 2016

Le net à changé énormément de choses pour ne pas dire tout .
Il me semble que dès que l'on pense à notre bateau ou à une future navigation on va faire un tour sur le net que ce soit pour des achats , réparations , conseils , prix , météo etc , etc et même pour discuter bateaux comme au café du commerce et du coup il me semble que les pontons sont peut-être moins conviviaux car on va moins vers l'autre pour demander , se renseigner , ils ne doivent pas être nombreux aujourd'hui ceux qui vont recopier le bulletin météo à la capitainerie .

13 juil. 201613 juil. 2016

En fait, je me plaçais surtout du point de vue de la consommation.

Cette question m’est venue hier après avoir discuté avec un patron du numérique français.

Je m’explique.
Le consommateur, tous domaines confondus, est devenu narcissique, hyperconnecté, smartphonisé à outrance, il n’accepte plus l’attente et est même capable de concurrencer le vendeur dans l’expertise des produits, de calculer au plus juste le coût des prestations fournies, de discuter le bout de gras en tenant le valeureux pro au collet.

On est plongés dans une consommation ostentatoire, on est devenus adeptes de l'ajustement parfait (perfect fit), on recherche la personnalisation du produit (voir les campagnes Nike ou Nutella avec votre nom imprimé sur le pot), le consommateur recherche le spectaculaire et les émotions fortes dans les centres commerciaux, on met en scène les produits, on passe lentement de l’économie de propriété à celle du partage : Deezer, Spotify pour la zique mais aussi Uber, Blablacar, Autolib pour les caisses voire même bientôt Wingly dans l’aviation civile.

J’ai aussi l’impression d’une très nette tendance à mettre en accord la manière de consommer avec ses convictions en matière sociale ou environnementale, être en même temps à la quête d’un lien social, le tout semblant obliger les offres de biens et de service à progresser au même rythme pour conserver la relation de confiance avec le consommateur.

A Barcelone, par exemple, il y a un théâtre qui expérimente le "pay for laugh" qui fait varier le prix du billet en fonction des rires durant le spectacle, des assureurs incitent leurs clients à faire de l’exercice physique et modulent le montant de la franchise selon la régularité avec laquelle ils le pratiquent.

Dis-moi ce que tu consommes, comment tu le consommes et on verra bien si on peut créer un lien entre nous.

Bon, c’est sûr, ce n’est pas en observant mes vieux potes ringards (comme moi) que je me suis fait ces réflexions mais en observant les nouvelles générations dont mes fils qui s’agitent dans des sphères complètement différentes mais avec des façons de faire identiques.

En résumé, jusqu'où peut aller le consommateur connecté, comment s'exprime cette nouvelle façon de faire au sein de l'entreprise et quelles sont les incidences sur sa production quant à l'innovation nécessaire pour rester sur le marché et quant aux coûts inexorablement aspirés vers le bas ?

13 juil. 2016

Oui pour la météo, bien qu'il m'arrive encore de photographier les bulletins de la capitainerie quand je n'ai pas de réseau.
À part ce point mineur, internet n'a pas changé grand choses sur ma façon de naviguer. Mais le question d'Yves est un peu plus large puisqu'il parle de la pratique de la plaisance, qui inclut donc les aspects relationnels et sociaux. Là, ça a évidemment bien changé.

Phare du monde

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2022