« La drôle d’histoire de la route du Rhum ».

C’est le titre d’un bouquin écrit par Gurban Musset, journaliste sportif à France3, illustré de dessins de Bélom, Clam, Coicault, Gégé, Nono.
147 pages, 147 histoires qui retracent, dans l’ordre chronologique des 9 éditions, des drames, des triomphes, des anecdotes cocasses.
Une page, un événement et 90 navigateurs répertoriés dans un index.
Redécouvrir cette course sous un autre angle que celui de la compétition.

Deux extraits :

Sur la première édition de 78 à propos de Florence Arthaud :

« J’ai tellement dormi que, lorsque le vent a tourné, je ne me suis rendu compte de rien. J’étais sous régulateur et le bateau a suivi. J’ai perdu 18 heures. Un compartiment fit eau, ce fut 600 coups de pompe d’affilée. Les drisses cédèrent les unes après les autres, il fallu monter au mât. Le bateau a bougé, j’ai été déstabilisée et je me suis raccrochée de justesse à un hauban. Le pont se rapprochait très vite et je pensais que j’allais m’écraser.».
Finalement une drisse la sauva à moins d’un mètre du choc.
Elle arriva onzième et perdit cinq kilos dans l’aventure.
Elle avoua au grand dam de son partenaire fabricant de cosmétiques, qu’elle n’avait pas pris le temps de se laver les dents et les cheveux.
Mais le pire était à venir… Lorsqu’elle retrouva ses parents, elle s’endormit à table, exténuée.
Sa mère la réveilla brutalement : « Flo, ne mets pas tes coudes sur la table ! ». :-D

Sur l’édition 86 :
« Trois dépressions se succèdèrent….. Loïck Peyron démâtait, Paul Vatine heurtait un cargo, Kersauson pliait bagages, Bullimore touchait les cailloux bretons, Follenfant rebroussait chemin.
Mais le plus extraordinaire des SOS, intervint le 13 novembre en début d’après-midi : «Je ne peux plus progresser, un flotteur de Côte d’Or est cassé ; je crois qu’il va falloir venir me chercher.». A plus de 400 miles dans le SW de la Bretagne, Eric Tabarly appelait à l’aide pour la première fois de sa carrière.

Ironie du sort, c’est son Pen-duick VI, en route vers les Antilles qui se dérouta pour le récupérer. ».

A lire au chaud, dans un lit breton.

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L'équipage
01 nov. 2010
01 nov. 2010

Biblio du bord

Eh bien voilà un bouquin que je vais commander et qui rejoindra la bibliothèque de La Marquise.

Merci Gadloo. Si tu en as d'autres comme ça, n'hésite pas.

01 nov. 2010

Cadeau de Noël

Merci pour le tuyau !

01 nov. 2010

ça change

des sempiternelles histoires classiques!! :-) :-)
Bien vu GAAD!!

01 nov. 2010

La terrible histoire d'Olivier Moussy

En 79, lors de la Solitaire du Figaro, il sauve Pierre Follenfant dans une mer d'Irlande déchaînée. Il nageait avec sa lampe torche (pas le temps de gonfler la survie).

En 82, le PC course de la Route du Rhum reçoit le signal de détresse de l'australien Ian Johnston.
Olivier se déroute et repêche la navigateur.

A son tour, pendant le Rhum 86, Olivier est heurté par un cargo.
Il sera sauvé.
En 88, lors de la transat Québec-St Malo en équipage, il tombe à l'eau.
Ses équipiers ne parviennent pas à le retrouver.

01 nov. 2010

Je crois

Que le bateau de Follenfant, dans le figaro 79, a coulé comme une pierre après un choc. Pierre s'est retrouvé dans l'eau en ciré au milieu de la mer. En nageant, il a senti un truc, c'était sa lampe. Il l'a allumé, et il y avait Olivier qui arrivait.

Jacques

03 nov. 2010

Durant la première édition...

... nous étions en mer. Chaque soir nous prenions St Lys Radio...

Un soir une nana participant à la course contacte sa mère... (Avec St Lys, tout le monde entendait tout le monde...)

  • Alors ça va ?
  • Ouais pas terrible...
  • Tu as trouvé les confitures ?
  • Non...
  • Je les ai mises dans l'équipet avant... Et Colas ?
  • Oh lui, il continue de débouler...
  • Etc...

Les quatre machos musclés que nous étions étaient pliés de rire. La nana était... Florence Hartaut... Pour Colas, on connait la suite...

Nous étions jeunes et cons...

A+ Sergio

Phare du monde

  • 4.5 (12)

2022