L avion qui a amerri aux îles de Lerins été sorti, en bon état relatif, le pilote était sain et sauf

Lesté par des bouées: pauvre journaliste...

bon état relatif ???
c'est comme un HB qui a passé 4 jours dans l'eau, bon amusement pour le retaper...
mais le capot du HB semble bien avoir résisté...

Le décollage est une phase très critique où l'on doit disposer de toute la puissance des moteurs pour assurer la sustentation ET monter. Une panne de propulsion au décollage, conduit à se poser devant soi dans un angle de 30° maximum car une tentative de retour au terrain va obliger à un demi tour qui va consommer le peu d'énergie disponible pour maintenir l'avion en vole, décrocher sur une aile et faire partir en vrille avec percussion immédiate toujours mortelle du sol. Un bimoteur peut tenir un minimum de ligne de vole sur un moteur mais le vol devient immédiatement dissymétrique à compenser immédiatement en agissant sur les commandes et passage de l'hélice en drapeau. Le pilote a du choisir en catastrophe, cela va vraiment très vite, et sans droit à l'erreur la solution logique pour en sortir si possible vivant.

Bien sûr que c est une épave, la n est pas la question il est en super bon état par rapport à ce qui reste d un avion crashè

Il y a eu autrefois un cas dramatique au décollage avec arrêt des deux moteurs:
Le pilote n'avait pas vérifié lui même, ce qui était de sa responsabilité, qu'on lui remplissait bien ses réservoirs avec de l'essence avion. On lui avait en fait fourni du kérosène !!! Le point fixe avait consommé ce qui restait d'essence et il s'est crashé juste après le décollage.

Ce type d’avion ne peut pas maintenir son altitude de vol sur un seul moteur. Surtout si c’est le moteur gauche qui est en panne.

@mitch58 effectivement à l'époque de l'ancien terrain de Lognes (dirigé par Malia, ancien de la RAF)
on menait les pannes en campagne très près du sol mais il est loin d'être certain que cela plaisait à l'agriculteur du coin dans son tracteur !
A cette époque dans mon Club il ne restait d'un DR parti en vrille en dernier virage que le gouvernail intact et la machine avait fait un trou de 1m dans le sol: 4 morts d'une même famille le père et le fils tous deux pilotes en place avant avaient oublié de commuter sur un réservoir encore plein, et plutôt que de réfléchir 2 secondes commuter et redémarrer le moteur ils avaient appelé la tour pour avoir l'autorisation d'atterrir en urgence en voulant obstinément et très bêtement faire une fin de circuit règlementaire alors qu'ils pouvaient très facilement faire un atterrissage en campagne juste à côté du terrain. Encore plus incroyable: il n'y a pas très longtemps en super instructeur avec une très longue carrière et qui insistait auprès de tous ses nombreux élèves qu'il ne fallait surtout pas chercher à retourner se poser sur le terrain est mort en vrille sur panne au décollage en cherchant à revenir au terrain!

amerri ? tu veux dire qu'il s'st craché... seul un hydravion peut amerrir
ce me semble.........
je lis les posts.... on est sur hisse et ho ?... sans doute c'est intéressant, mais en enlevant les pompeux termes techniques (si c'en est !!)

Vef ça n'existe pas; il y a V1, vitesse au delà de laquelle il faut decoller car la longueur de piste restante n'est pas suffisante pour freiner, Vr vitesse de rotation là où l'on tire sur le manche et V2 vitesse optimum de montée un moteur en panne. Tout cela dépend bien sûr de l'appareil, de sa masse au décollage, du terrain (longueur, altitude), de son environnement proche, collines par exemple, et des conditions météo (pression, température, vent). Attention le règlement applicable à un avion de tourisme (EASA CS 21 ou 23 je crois) est moins contraignant que celui pour les avions de ligne (EASA CS25, là je suis sûr); pas sûr qu'il puise continuer à voler (pouvoir se maintenir en palier, ou monter légèrement) 1 moteur en panne .

le mieux est d’attendre la declaration du pilote.🛬

A propos de VEF :
www.easa.europa.eu[...]TRA.pdf

Si cette vitesse est atteinte pendant le roulage, on peut décoller sur un moteur en passant l'obstacle en bout de piste. En-dessous de cette vitesse, il faut s'arrêter.
V1 c'est la vitesse au-delà de laquelle l'arrêt n'est plus possible.

En clair, (car c'était l'origine de la question), un avion bimoteur a une pente de montée positive sur un moteur et peut continuer son vol pour aller se poser.

Le vol étant dissymétrique, la surface des gouvernes en particulier la dérive, est suffisante pour maintenir l'avion en vol pleins gaz sur le moteur restant.

VEF est une notion pour le calcul de V1 : on prends la panne moteur au plus mauvais moment, juste en dessous de V1. Si la panne moteur a lieu avant, on freine, après on décolle car on en a les capacités Si avion à plus d'un moteur bien sûr

Pour une fois que je ne suis pas aux ils..

Parait il qu'un yacht s'est une fiesta aux ils.. Douane a l'appuie apparement..