histoire d'eau...shadock

Pompons, pompons...

Le ouikaine s'est superbement déroulé.
Trois jours de nav., poussé par une brise de nordet qui a eu le bon goût de m'accorder le largue à l'aller comme au retour.

Les yeux dans les embruns, je regagne le corps mort (de profundis lestem pour mouillarem securum).
Ch'ti ménage, rangement de la tanière, sortie des poubelles, fermeture des vannes, verrouillage des écoutilles, extirpation de l'annexe, inflation aérienne de ladite grâce au souffleur pédestre.
Présentation de l'annexe gonflée avec mon ami'z'alo.
Rangeure des bouts cordages et autres ficelles et bouée faire à cheval (ce qui est très dur, assis sur la selle...).

Je quitte mon vaisseau, l'œil dessalé par une buée lacrymale, la raison chaloupant encore sous les mouvements du souvenir.

Accostage. Dégonflage. Roulage de l'annexe.
Rejoindre l'auto.

Ouvrir l'auto. Ouvrir l'auto avec la clef. Ouvrir l'auto avec la clef qui est dans le sac...resté dans le carré.

Regonfler l'annexe. Regonfler l'annexe avec le souffleur pédieux...qui est avec le sac.

Et m...

Si il y a des grands moments de solitude dans la vie, ce sont bien ceux-ci.

Dans le genre,

et cela a du arriver à quelques uns:

vous savez déjà, quelques fractions de secondes avant que cela ait lieu, que la chose va se faire. Mais ce tout petit instant de lucidité ne suffit pas pour empêcher la mini catastrophe, il est trop fugitif pour qu'une réaction soit possible. Au moment même où vous vous penchez pour vérifier que l'ancre semble bien planté là-bas tout au fond, vous assistez au départ de votre paire de lunette qui s'ingénie à vouloir rejoindre l'ancre. Vous la voyez descendre doucement mais surement, un temps suffisant pour vous traitez de fieffé imbécile…

console toi pym,

la marée aurait pu baisser et découvrir la vase. :-D

ouaip

vous m'avez bien faire marrer :bravo:

Dans le même genre de bévues ...

Il y a qqes années, j'arrive à St Mandrier par le train de Paris. Je pose mon sac à bord, vais à l'avant et me penche par dessus bord avant d'ouvrir le bateau. Plouf : les clés du bateau qui étaient dans la poche de poitrine de ma chemise.
Intense (mais court) moment de solitude. Long moment à draguer le fond avec un gros aimant pendu à un bout'. J'ai fini par repêcher les clés, non sans avoir récupéré préalablement la clé de 13 et le tournevis que j'avais laissés tomber l'année d'avant.
Moralité : maintenant, il y a toujours une clé chez un copain du voisinage ou planquée à l'extérieur.

Plus récemment, seul un dimanche, ancré dans la rivière de Douarn, je prends de l'eau avec un seau. Le cordage du seau accroche mes lunettes que -plif- je vois partir doucement dans le courant.
Bref instant d'incrédulité (je ne suis quand m^me pas assez c.. pour avoir fait ça. Si si ...). Cinq heures de bagnole sans lunettes pour revenir à Rouen.
Moralité : maintenant, une paire de lunettes de rechange dans le sac.

oh oui que je m'en souviens...

la barre à l'envers, expérience mémorable...
:-D

tres bon souvenir

qui aurait pu être un drame
Calvi sur les bouées (il y a qq années) 80/90kmh de vent annoncé ma femme téléphone à sa fille et veut lui faire écouter chanter l'éolienne une air nautica, pour ceux qui me connaissent elle est haute (je suis grand) se trouvant trop loin elle monte sur le rouf de cabine arr (cc) se met sur le pointe des pieds et tend le bras c'est le téléphone qui est parti ainsi qu'un morceau de pale ça pouvait être la main ou des doigts

Le son...

a dû être "hïïïïïï... poc... plouf" ! Suivi de "bïïïp" : communication coupée. :jelaferme:

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