Grand soleil caréner en posant le bateau sur la quille!!!

Le propriétaire de ce Grand Soleil a voulu caréner en posant son bateau sur la quille elle est passée a travers il y avait des précédents parait il!!!

L'équipage
30 jan. 2019
30 jan. 2019

Caréner à la marée basse, pour un quillard, sans etai, c'est abattage en carène.

Dans ce cas, il me semble que la quille poinçonne la coque.

30 jan. 2019

Tu l'as vu ?
Ou c'est l'homme qui a vu l'homme qui a vu l'ours ?
Ce ne serait pas plutôt une "légende urbaine" ???
Les grands soleil sont plutôt bien construit et il y en a des dizaines qui hivernent a sec posés sur leur quille.
J'ai jamais vu une quille qui passe a travers la coque en posant le bateau
délicatement évidemment ...
C'est sur que si il a échoué avec un mètre de clapot ça change la donne !
Que la coque se déforme oui, que la quille passe a travers non.

30 jan. 2019

Ben oui j'l'ai vu c’était mon voisin de mouillage j'ai pris la photo il y a 3 heures il a d'abord voulu se mettre contre le mur a la marina comme font beaucoup d'autres bateaux un ami qui avait déja vu pareille mésaventure avec un grand soleil l'a mit en garde lui disant sur le ton de la plaisanterie je te rachète ton bateau 60000€ en liquide avant la casse!!! Plusieurs personnes ont tentés de le dissuader ayant déja vu une catastrophe identique il y a plusieurs années ici il a persévéré puis voyant la quille perforer la coque est parti dans la mangrove

30 jan. 2019

Surement pas posés sur la quille posés sur des ber qui reprennent la quasi totalités du poids vu plusieurs quilles se détacher et d'autres passer au travers!

30 jan. 2019

:lavache:

30 jan. 2019

Une photo de l'intérieur ? :lavache: :jelaferme:

30 jan. 2019

vous rendez vous compte des énormités que vous ecrivez.
la quille poinconnerait la coque?????
avez vous une idée de la solidité du voilier au point de jonction afin qu il supporte sans se rompre les brusques mouvements de rappel de la quille dans le rouli et le tangage.
alors évidemment que vous pouvez poser le voilier sur la quille.

31 jan. 2019

Cher monsieur j'ai écris ce que j'ai vu j'ai ce bateau sous les yeux 24h sur 24 ils sont arrivés a Quai quand la mer a baissé ils se sont rendu compte de leur erreur ont tentés de repartir en mettant la pompe de cale pour vider l'eau et se sont échoué dans la mangrove a celui qui remarquent que les voiles ont été enlevés je rappelle que nous sommes a Madagascar un bateau a la cote est pillé rapidement a celui qui parle d'une grue... Je ne fais que relater ce que je vois ce ne sont pas des énormités mais des faits constatés a ceux qui disent que c'est impossible je rappelle le Titanic...

01 fév. 2019

Énormités la réalités des choses ne doit pas vous effleurer!!!

30 jan. 2019

Non fleurdelys !

Tous les bateaux ne peuvent pas être posés sur leur quille.

Mais d'ici à ce qu'elle "rentre" dans le bateau, c'est une autre histoire.

01 fév. 2019

ben ouais tout arrive viens voir garçon!!!

01 fév. 2019

Je veux bien voir "lega", je parle de la quille qui entre dans le bateau, sans contester que de l'eau puisse le faire suite à une "cassure" de la coque à l'endroit où la quille a appuyé un peu trop fort, certainement sur l'arrière.

cela semble très surprenant sur un bateau sain.
Par contre sur un bateau très osmosé et/ou ayant talonné, tout est possible, mais il faudrait tout de même qu'il soit en sacrément mauvais état.

j'ai béquillé avec un Brin de Folie puis avec un gis sea 105, les portes de cabines ne se coinçaient pas !

01 fév. 2019

bateau en trés bon etat toujours comparer ce qui est comparable!!

30 jan. 2019

Je ne suis pas Saint Thomas, alors je ne peux voir.
Mais j'aimerais comprendre comment cela a pu arriver.

Caréner contre un quai impose d'arriver à flot, à attendre que l'eau baisse, que la quille pose.
Il me paraît alors difficile de repartir avant que la marée soit remontée!
Pourquoi ne pas avoir sortie le bateau de l'eau à la grue quand la marée continuait à descendre ?
Et comment le tirer sur la berge où il semble être échoué (sans que la quille ressorte et reste sur place, entraînée par son propre poids)

30 jan. 2019

Donc la quille est rentrée à l'intérieur, le pont n'est défoncé et le mat est parfaitement à sa place... Oui Oui !!! :reflechi: :reflechi: :reflechi: :non: :non: :non:

01 fév. 2019

Oui elle est pas rentrée de 2m mais suffisamment pour créer une voie d'eau impossible a étaler les ingénieurs de comptoir me gavent sur ce forum je suis sur place et n'ai fait que relater ce que je vois les coefs de marée augmentant le pont sera bientôt sous l'eau un peu de respect je vous prie je ne suis pas un gamin amateur de fake news peut etre des marins par la suite réfléchiront avant de poser leur bateau c'etait le seul but de mon intervention.

01 fév. 2019

Je ne remets pas en cause ce que tu as vu mais la description que tu en faisais au départ me semble un peu manichéenne...
Effectivement ce que je pense que, d'après ce que tu écris au fur et à mesure, que la quille s'est enfoncée sur l'arrière par rupture ou décollement du varangage ; le tout entraînant une voie d'eau (pas énorme mais suffisante). L'avant de la quille est toujours en place ce qui permet au mat d'être toujours debout sans avoir enfoncé le pont. Ce qui serait étonnant c'est que les fonds soient complètement déchirés comme du carton. Mais il suffit d'une fissuration de quelques mm ou cm pour en arriver là...
Quant à la cause, si c'est bien l'arrière de la quille qui a arraché ou cassé les varangues et les fonds, la cause la plus évidente serait un ou des talonnage(s) ou, plus rare, un délitement de la structure.

Car même en supposant que ce bateau ne soit pas dessiné et construit pour poser sur sa quille, le fait de le faire poser quand même dessus entraîne quelques craquements et déformations mais, jusqu'ici, je n'avais jamais rien vu ou lu quant à une déchirure des fonds sur un bateau sain et exempt de tout accident de nav' ou de manipulation.

30 jan. 2019

Un prototype en dériveur lesté... :-D ;-)

30 jan. 2019

Les explications à l'assureur vont être compliquées.

30 jan. 2019

Les grand soleil bien construit?! Heu on a pas les même bruits de ponton hein! Les "récents" ont même la réputation d'être limite limite! (depuis une vingtaine d'année)

Ils ont la réputation de bien marcher, d'être bien accastillé/équipé, bien finis, élégant... mais ça ne vaut pas mieux qu'un first en terme de construction: c'est suffisamment solide pour naviguer sereinement dans des conditions normales... mais en aucun cas adapté pour se poser à l'arrache, passer dans des zones mal pavées...

On est loin d'un X ou d'un Solaris pour reprendre des bateaux qui sont sur le même créneau. C'était aussi moins cher...

30 jan. 2019

Par récent , tu entends quoi ? parce que je navigue fréquemment sur un Grand Soleil 46 de 2011 , et je peux te dire que c'est du costaud . Ainsi la quille , le mât et les cadènes sont repris sur une cage en carbone ( belle construction ) .
Del Pardo a toujours construit ses bateaux soigneusement , et sa réputation et les retours des proprio sont en général plutot positifs .
Le seul doute qui pourrait y avoir , c'est quand ils ont été acheté par Bavaria Group , mais ils n'y sont pas restés longtemps et le chantier a vite réintégré le giron des anciens proprio .

30 jan. 2019

Peut-être ils ont fait exprès? Une voie d'eau sur tribord, ils ont mis les bidons bleus pour aider la flottaison, puis ils ont amené le bateau là de façon de pouvoir y travailler à marée basse quand la quille se pose. Enfin, c'est ce que je ferais si j'avais une voie d'eau autour de la flottaison. Juste une hypothèse bien sûr.

30 jan. 2019

Sinon, comme il n'y a ni voiles ni rien, est-ce qu'il y a eu un typhon récemment ?

aurait-il tapoté le cailloux que l'on voit juste devant ?

30 jan. 2019

Ben ...c'est de la merde quoi...

31 jan. 2019

Ou alors coque tres chargée, trop.

31 jan. 2019

Hello,
À priori un quillard doit pouvoir être posé sur sa quille quand-même !
Jamais les patins du ber ne doivent supporter le poids !
Seulement empêcher le bateau de basculer...
Dejà on essaie de les placer près des cloisons pour éviter les déformations, alors s'ils doivent supporter le poids du bateau ça n'est pas leur travail.
Au pire la seule solution c'est d'avoir un conformateur,qui lui supporte tout ou en partie le poids de la coque , qui est réparti à ce moment-là.
J'ai déjà carené ,cravaté contre un quai,avec une marée, avec un bateau pourtant mou,un Dufour 4800,et hormis qques portes qui coincaient pas de soucis.
Par contre à la montante on a eu un petit clapot généré par un petit vent latéral, et la quille a commencé à taper légèrement, le temps de flotter, très impressionnant !
Peut être il faudrait charger du poids evacuable facilement pour une fois que ça commence à flotter alléger le bateau franchement comme une montgolfière ?
Ou un gros tapis en mousse épaisse sous la quille pour amortir ?

31 jan. 2019

Le pauvre.... laisse tomber le bordel avec l'assurance maintenant ...

31 jan. 2019

Comme Hubert je pense que le bateau avait déjà une faiblesse due à un évènement précédent (talonnage ?)
En lisant ce que rapporte legadiamb "quand ils se sont rendu compte de leur erreur ils ont tenté de repartir en mettant la pompe de cale pour vider l'eau et se sont échoué dans la mangrove..." je me dis que le poids du bateau n'était pas totalement encore sur la quille puisqu'il a pu aller échouer ailleurs. Je suis donc très étonné de la manoeuvre.
A moins que ce ne sois à la remontée de la marée qu'ils se sont aperçu que le bateau faisait eau après le carénage...

31 jan. 2019

En relisant le post j’avoue sourir !!!
Vous êtes unique sur HeO

Résume :
Il y a un mec qui voit un truc et le prend en photo pour le montrer autres et les autres répondent non c’est pas possible tu as du mal voire :mdr: :mdr: :mdr:

31 jan. 2019

Eh oui c'est assez désolant y'en a même un qu'a parlé de légende urbaine...Bon il semblerait comme le dit cow boy que tous les bateaux ne puissent reposer sur la quille comme ce grand soleil en attendant une partie de la quille est a l’intérieur ils ont essayés de la virer mais sans succes a chaque marée le bateau se remplit c'est des p'tits coeff en ce moment mais ca va pas durer.

31 jan. 2019

Poser un bateau sur sa quille seul est un non sens car les efforts ( le poids du bateau ) repose sur la seule surface de contact quille/coque , soit un effort trés important pour le stratifié même solide .
Lors du calage d’un bateau sur ber , les grutiers sont attentifs à répartir le poids du bateau sur les zones varangués ( ils tapent la coque avec un maillet pour déterminer les zones d’appuis ) puis aprés calage sur les zones en questions , posent le bateau légèrement sur sa quille . Ainsi , notre bateau de 18 t en moyenne , reposait sur 7 points ( 6 sur la coque et la quille ) . Pour ne pas avoir respecté ce calage , un chef de chantier grec ( maçon mafieux de Messolongi ) à causé des dégâts sérieux à un Mango Amel ( 6 tours du monde au compteur ) , car il avait calé le bateau sur des zones de la coque sans renforts . Sa réponse , à mourir de rire ‘’ ton bateau n’est pas solide ‘’ . Mon pote belge en est mort de rire puis s’est enfui pour faire réparer les dégâts à ses frais .
Dans le cas d’un carénage contre un quai , avec la marée , il est essentiel que le bateau repose en partie sur son bordé , les efforts étant ainsi répartis entre quille et coque . CQFD .

31 jan. 2019

Nous sommes quelques-uns à appuyer le bateau contre le quai en le laissant poser sur sa quille le temps d'une marée... Tout le poids est sur la quille Heureusement sans dégât...
Dans le cas du SL30 : déplacement 3100 Kg dont 1180 pour le lest - le poids portant sur la liaison quille-coque est donc de 1920 kg... approximativement.

31 jan. 2019

Nous sommes quelques uns à échouer notre bateau et à béquiller, même avec un lest interieur. La totalité du poids repose alors sur la quille et ça ne pose aucun problème puisque les bateaux ont été conçus pour ça. Faire porter une partie du poids par les bordés risquerait plutôt d'occasionner des dégâts. Quant à échouer le long d'un quai, ça le fait aussi.
@ Safioran : Il ne faut pas prendre pour une vérité générale le cas de quelques bateaux en plastique. Mais il est évident que si on cale un bateau sur ber ou avec des étais, il faut placer ceux-ci au droit de renforts, quel que soit le mode de construction.

31 jan. 2019

CQFD CQFD ..... Moi je ne vois aucune démonstration :-)

Certains bateaux peuvent sans aucun soucis poser sur leur quille seule, pourvu que l'architecte le valide. D'autres doivent être calés avec plus de soin.

31 jan. 201931 jan. 2019

"Dans le cas d’un carénage contre un quai , avec la marée , il est essentiel que le bateau repose en partie sur son bordé , les efforts étant ainsi répartis entre quille et coque . CQFD ."

Newton etais appuyé contre l'arbre... Il quand même pris la pomme sur sa pomme...
:litjournal: :mdr: :mdr: :mdr:

31 jan. 2019

Hello,
Pas tout à fait d'accord,désolé
Un bon bateau bien construit n'a pas besoin de supports,si c'est le cas je pars en courant !
A Leucate si mes souvenirs sont bons, les bers sont réglables en inclinaison et en écartement, et ils sont posés à la tangente à la coque, voire au dessus pour éviter le basculement avec le mistral et en aucun cas ne prennent le poids étant inclinés.
Après une quille très fine pourra poinconner la coque,mais souci de fabrication ou alors on a un conformateur forcément sur mesure.
Les bers ne sont aussi pas forcément réglables en longueur (s'ils sont en une partie ) et trouver une cloison pile poil dessous ,c'est coup de bol.
Par contre aller chercher DESSOUS la coque des points costauds pour poser des etais, ok,il y a des varangues.
J'ai aussi vu des coques enfoncées par les patins des bers, même des coques alu !
Et il m'est arrivé de mettre le bateau au sec sur un vague terrain vague, tenu seulement par 6 bastaings en bois poses au livet qu'on devait recaler régulièrement d'un coup de masse...comment faire si en plus il faut soutenir la coque !?
Si on voyage, un peu certains chantiers sont plus que rustiques, mieux vaut le savoir à l'avance.
Tu parles d'efforts importants, quand le canote se fait bien branler, tape dans la houle et que tout vibre y compris le mât, là il souffre en dynamique.
En statique un bateau normal sans quille extrême doit pouvoir soutenir cet effort à mon humble avis ...
Il faut connaître son bateau, savoir où sont les points de levage, les vrais renforts (pas suffisant le coup du maillet ) et agir conjointement avec les grutiers, aller les voir la veille au besoin.
Si on doit soutenir la coque au sec pour respecter son intégrité, si un jour ce bateau derive sur des rochers et talonne un peu verticalement en dynamique il est foutu non ?

31 jan. 201931 jan. 2019

et oui James... Il semblerais même que certains bateaux bien construits puissent poser sur leur quille et leur safrans ... Et avec l'aval de l'architecte mon bon m'sieur :-)

Je la remet encore, pour cet énième sujet sur le calage des voiliers:

phil 43, à madagascar plan D. Réard

[url=]

et comme j'aime bien Réard, un bepox 750 posé sur sa quille large comme une lame.
Toujours avec l'aval de l'architecte

[url=]

31 jan. 2019

Eh oui cow boy c'est exactement a cet endroit qu'ils ont tentés de poser le bateau..d'aucun diront ben y'a une grue...elle ne fonctionne plus depuis l’indépendance!!! y'a quand même un paquet d'bornés sur ce forum

31 jan. 201916 juin 2020

Bon allez une tite photo pour faire voir comment j’échoue moi le plus souvent possible pour poser la serviette sur le sable d'aucuns diront "ouais mais gros tu tiens le bateau pour pas qui tombe"

31 jan. 201916 juin 2020

Je dois reconnaître que pour moi, quelques soit le matériau, un voilier de croisière doit pouvoir être posé sur sa quille sans dommage. Et ce d’autant plus que l’on part loin.
En dehors l’expérience vécue au CVD à Dakar illustrée sur la photo en pj, j’ai passé une nuit à bord d’un Dufour 31 (1979) posé sur sa quille à Roscoff. Méa culpa, le nœud de la cravate de mât coté quai a glissé (?). Le bateau s’est retrouvé le temps d’une marée posé sur sa quille, retenu à 1m du quai, donc sensiblement gité, par cette “fameuse“ cravate. De plus le coup de gite a été un peu brutal, puisque c’est alors que je me déplaçais de tribord vers bâbord que le bateau a bougé. Je n’ai relevé aucun dommage.
Philippe

31 jan. 2019

Solbad , ton bateau est un Amel , et les Amel n'ont pas une quille classique , ce sont des bateaux construits avec 2 demi coques comportant un faux voile de quille , partie prenante de la coque , et ce faux voile de quille sert de réservoir d'eau . Le rappel est créer par une torpille de 2 t boulonnée sur ce voile de quille hyper solide . Donc tu peux poser un Amel sur sa torpille sans probleme .
Comme dit plus bas , le maillage des varangages et longerons rend la coque posable sur sa quille .

31 jan. 2019

Avec un ami, on a posé son bateau (Idylle 15,50 m), 16 tonnes, plus de 2 m de TE contre un quai à Mayotte, avec un reste de clapot, bien sûr cravate et un peu d'appui sur le quai. Aucun problème, les portes ouvrent et ferment. Le temps d'une marée pour caréner.

31 jan. 2019

ben oui toutes les semaines ici il y a toutes sortes de bateau (plastique alu acier ketch goélettes De 5 a 30m) qui se posent sur la quille ce que j'essaie depuis le début photos et témoignages a l'appui c'est que ce n'est pas possible avec TOUS les bateaux se renseigner avant de le faire!!!

31 jan. 2019

Et les propriétaires de Grand soleil qui liront ce fil n'iront pas échouer sur leur quille, en te remerciant.

31 jan. 201931 jan. 2019

Bonjour,

@ Soldab "un voilier de croisière doit pouvoir être posé sur sa quille sans dommage."

C'est ton point de vue, et celui d'autres dans ce débat, tout à fait respectable, seulement cela fait une bonne vingtaine d'années que les architectes et constructeurs de grandes séries en ont décidé autrement.

J'ai un Dufour 36 Classic de 1999 (20 ans l'été prochain...) qui ne supporte pas d'être posé QUE sur la quille.

Et chez Bénéteau Jeanneau Bavaria et consort ça doit bien être à peu près pareil.
L'épaisseur des coques a très sensiblement diminué depuis quelques temps, et pour comparer chez le même fabriquant, la comparaison serait édifiante entre un vieux Dufour 36 des années 70/80 et le mien en "Classic" et l'actuel Dufour 36...

@ edit, tout à fait François, tu parles d'un bateau d'une autre génération... ;-)

31 jan. 2019

Possible que la forme de la quille puisse jouer; certaines formes en goutte d'eau( qu'on nomme ellipsoïde je crois, hors traduction litérrale) seraient moins adaptées qu' une grosse quille en fonte, bien plate en dessous, avec une portée importante sur les fonds tant en longueur qu'en largeur .
Possible aussi qu'un même bateau posé bien à plat, bien àl'horizontal qui plus est, posé correctement contre un appui, ne régira plus de la même façon s'il est posé sur un fond caillouteux, en pente et de travers. Les efforts transmis, changent du tout au tout au niveau du varangage.(Efforts reçus).
Pour certaines constructions il me semble que cela compte.
Par exemple un Delph , trés solide, avec sa quille trés particuliére, fort inclinée demande une attention particuliére.

31 jan. 201931 jan. 2019

Heureusement qu'il y a encore des bateaux qu'on peut poser sur leurs quilles.
J'ai eu un pogo 1 (6.50m) pendant 10 ans et je le posais (délicatement) tous les ans pour le carénage sur sa quille, et ceci sans la moindre déformation, le ber n'étant là que pour le calage. Par contre je n'aurais pas voulu qu'il repose sur les patins d'un ber.
Comme quoi les bateaux les plus fragiles ne sont pas toujours ceux qu'on croit...

31 jan. 201916 juin 2020

mon HOOD 38 béquillé sur le terre plein lundi dernier pour que le travelift le reprenne dans l'autre sens
ou bien le long d'un quai en Irlande

31 jan. 2019

du wauquiez plan Dubois,... époque wauquiez ... Si si, c'était solide. :-)

31 jan. 2019

Si il a appris les échantillonnages à la même école que Dubois, je m'inquiète pas ! :-)

pour le Hood l'architecte est Ted Hood

31 jan. 2019

Bien que mon croiseur moderne et lowcost de maque allemande n'ait jamais donné le moindre signe de déformation, je me garderai bien de le poser volontairement à la sauvage sans une reprise d'effort par des patins (surtout à l'arrière).
C'est surtout la répartition du poids de bête qui ne correspond plus du tout à ce qui se faisait il y a 30 ans.
Mon actuel navire fait 10,50 m et à la pesée, il fait 7,4 T (presque) à vide et sans gréement (6,2 T gréé si je croyais le constructeur...) dont 2 T dans la quille. ça fait donc environ 5,5 T (même plutôt 6 T en condition de nav) à supporter par la seule quille pour la structure du 35 pieds très large à quille fine. Quant à la répartition des poids, c'est surtout l'arrière qui pèse (3,10 m de bau au tableau AR !).
Résultat sur ber : les patins avant sont quasi au niveau de l'épontille, les deux patins AR sont au niveau de l'arrière du roof + un 5ème patin sous le moteur. Comme c'est large, les trois patins AR reprennent beaucoup de la charge verticale.
Pour les esprits chagrins : je l'ai toujours su, j'ai acheté le bateau en connaissant cette limitation et je l'assume totalement eu égard aux autres avantages.

31 jan. 201931 jan. 2019

Hub de C La il faut ésperer que la dalle ait été bien construite. Fissuration possible. Problématique invérsée.

rigole pas ! pour amener le bateau sur la fosse à dérive, il a fallu ramener trois voyages de remblai avec le manitou, le sol (qui n'est plus goudronné à cet endroit) s'est affaissé et la partie du travelift qui sert à limiter les conséquences d'une crevaison est passé sous le niveau du goudron !

RAPPEL : pour lever un Hood avec un travelift il faut IMPERATIVEMENT amarrer les sangles au bateau, sinon cela glisse trois fois sur quatre, j(y ai laissé un arbre d'hélice !

31 jan. 201916 juin 2020

C'est sûr que si le gros des ventes est destiné à la Med, à quoi bon la possibilité d'échouage quotidien...
Quand d'autres peuvent monter sur cailloux ....

31 jan. 2019

Je me suis toujours dit qu'un ber devait normalement répartir les efforts pour éviter que seul la quille porte le bateau mais quand je vois certain calage, je comprends que non... Ya des bateaux sur terre plein qui sont sur ber que pour qu'il reste "debout"

Je suis aussi allé visiter un bateau en Bretagne dans un chantier, le 3/4 des voiliers avaient en guise de ber des rondins de bois mis debout pour caler le bateau. Là c'est pareil, on se doute que ça ne doit pas porter grand chose, ça sert juste à éviter que le bateau ne se casse la gueule.
Et inversement j'ai vu aussi des coques enfoncées sous la portée du patin.
Le pire que j'ai vu c'est un Irwin (USA), à se demander si la coque n'était pas en caoutchouc.

Moralité, je ne sais pas si tous les voiliers peuvent s'assoir sur leur quille mais tous les styles de calages sont dans la nature et je ne suis pas sûr que ceux qui s’occupent de ça se posent toujours beaucoup de question... Cela génère probablement des contraintes plus ou moins néfastes.

Je n'y connais pas grand chose mais si chaque bateau est différent pourquoi ne pas concevoir que le calage doit être étudié au cas par cas plutôt que d'annoncer haut et fort qu'un voilier qui ne peut pas reposer uniquement sur sa quille c'est de la merde...

31 jan. 201931 jan. 2019

Je n'irais pas jusqu'à dire comme toi qu'un bateau qui ne peut pas reposer uniquement sur sa quille, c'est de la merde...mais pour le moins, je considère la chose comme anormale, et si aujourd'hui je devais faire l'achat d'un bateau neuf, je considérerais cette particularité comme un critère de choix éliminatoire.

31 jan. 2019

Je pense (j'espère) que tous les voiliers qui béquillent à chaque marée ont leur quille prévue pour supporter la coque.

31 jan. 2019

A mon avis toutes les quilles peuvent supporter un bateau.
C'est plutôt l'action de la quille sur le fond de la coque qui va poser problème, il faut donc que la coque soient prévue pour porter sur la (faible) surface que représente la quille. (oui je sais tout le monde avait compris :-p)

31 jan. 2019

Alors BWV ton choix sera très restreint car tu devras en éliminer beaucoup.

Et pour ceux qui béquillent, ils sont prévus pour, le mien, comme beaucoup d'autres "modernes", ne le sont pas.

J'ai eu (entre autres) un Gib Sea 38 (vieille génération...), l'épaisseur de la coque n'a rien à voir avec la "nouvelle génération".

31 jan. 2019

L'épaisseur de la coque ne fait pas tout loin s'en faut, le maillage de la structure me parait au moins aussi important, sinon plus.
Pour reprendre l'exemple de mon ancien bateau que j'ai cité plus haut, l'épaisseur de la coque est plutôt moins importante que celle de beaucoup de bateaux de taille équivalente plus orientés croisières, par contre la structure assez serrée permet de poser le bateau sur sa quille sans problèmes.

Cela dit je me demande, sans rien affirmer, s'il n'est pas un peu exagéré de prétendre que la plupart des bateaux de grande séries ne peuvent pas se poser sur leurs quilles.

31 jan. 2019

quand j'ai acheté mon Bavaria 40 de 2001, l'expert l'a fait posé sur sa quille avec l'accord du propriétaire et est allé voir: aucune déformation ni enfoncement. Il a été étonné, et je lui ai demandé pourquoi. Il m'a dit que pour beaucoup de bateau, on voyait un enfoncement plus ou moins important (en particulier les Océanis m'a t'il dit, ce que j'ignore d'ailleurs).
Bref, ça m'a rassuré, mais je me suis toujours demandé ce qui se serait passé si la quille était rentrée dedans...Je pense qu'il a pris un risque certain...

31 jan. 2019

Je ne comprends pas comment un bateau à quille, qui selon certains, ne doit pas être posé sur sa quille à risque de perforation de la coque, peut garder sa quille attachée quand il est à flot. Si la jointe quille/coque n'est pas assez forte pour tenir le poids de la coque par terre, comment est-il possible qu'elle soit assez forte pour tenir la quille attachée quand le bateau est à l'eau?

Je peux comprendre que quand un bateau est couché par terre sur un coté, la force du poids de la coque et le levier de la quille puisse casser les fonds et peut-être "percuter" la coque. C'est ce qui arrive dans un talonnage. Mais ceci ne serait pas la même chose que de poser le bateau bien droit sur sa quille. Ce serait bien de savoir exactement la situation et où sont les fissures dans la coque du bateau dans la photo originale.

31 jan. 2019

Le bateau en charge sans son lest, pèse plus lourd que son lest...

31 jan. 201931 jan. 2019

... et le tout une fois dans l’eau pèse moins lourd ;-) d’après un certains Archimede qui n’est plus tout jeune.

31 jan. 2019

:mdr: Euréka ... Paulk !

01 fév. 2019

Et quand on sort le bateau de l'eau avec les sangles autour de la coque, comment se-fait il que la quille reste attachée alors? Si le poids de la coque est suffisant pour faire défoncer les varangues et percuter la coque, le poids de la quille (avec le lest souvent plus de 50% du déplacement du bateau) devrait le faire d'autant plus en sens inverse, non?

31 jan. 2019

A ceusses qui ont des quilles qui montent a maree basse :
faut blinder vos haubans, c'est tout...
Les haubans repris a fond vont faire appuyer le pied de mat sur l'epontille, qui va appuyer sur le varangage, qui va appuyer sur la quille.
Qui va rester en place.
Pas bête !
:reflechi:

( prochain sujet: le decollement des cadenes...)
:alavotre:

01 fév. 2019

legadiamb, saurais tu faire quelques photos du varangage ?

Loin de moi l'envie de remettre en cause ton récit, ni de vouloir faire une analyse à l'épaulée jeté... mais uniquement par curiosité.

01 fév. 2019

bjr,
le système qui est d'assurer la rigidité de la coque par un contremoule général incluant les varangues qui sont reprises en sandwich par les boulons de quille avec des goussets pour enfiler les cloisons qui sont bloquées par le pont comme un couvercle de boite assure une exellente rigidité .et un coup de fabrication minimum avec une optimisation des échantillonnages donc le moins de matière possible .
mais en cas de choc et de décollement c'est la catastrophe .
qui peut aller jusqu'à la destruction du bato ,
il est stipulé sur certains voiliers performants de ne pas faire reposer le poids du voilier en totalité sur la coque
ce qui a été le cas de certaines series .7

un voilier de croisière bien construit doit pouvoir être posé sur sa quille sans dommages ,à la limite même heurter un obstacle sous marin .

donc on revient au système des varangues stratifiées dans les fonds avec un porque pour reprendre les efforts des cadènes et les cloisons et aménagements participant à la rigidité de
l'ensemble pour avoir un voilier sur ,évidement il sera plus lourd ,mais en contrepartie il pourra embarquer plus de charge ce qui est quand même utile en croisière de longue durée .

ça a quand même d'autres avantages:

on n'est pas obligé de se raser les jambes ni de couper les manches de rasoirs et de brosses à dents pour gagner du poids ni ne manger que du lyophilisé .

alain

:oups: :lavache:

01 fév. 2019

j'ai voulu dire reposer le poids du voilier en totalité sur sa quille ..
alain

01 fév. 2019

Bonjour PaulK

Tu connais beaucoup de voilier qui : " (avec le lest souvent plus de 50% du déplacement du bateau)"
c'est ce que tu dis plus haut...

Ici, un "moderne" où le descriptif est clair :

Déplacement lège : 5 674 kg
Masse du lest : 1 550 kg

ça vient de là, au hasard : www.bateaux.com[...]azRM9Rc ,

02 fév. 2019

T'as raison. J'ai cherché, et trouvé le Farr 400 qui a un rapport lest/déplacement de 55%, mais la majorité des bateaux sont plutôt entre 30 et 40%. Le mien, 43.5%. Mais le mien passe l'hiver à sec, sur sa quille avec des bers pour qu'il ne bouge pas.

01 fév. 2019

la plupart des wauquiez anciens ,des swan,baltic ,Aphrodite le mien 4800kgs 2300kgs de lest plomb ext...
on parle de voiliers ,pas de consommables ou il ne manque que les poignées …
alain

02 fév. 201916 juin 2020

Le karaté, 4,5t pour 1,9t de lest. A peu près les mêmes proportions. Et pas de souci pour poser sur sa longue longue quille ;-)

01 fév. 201901 fév. 2019

Celui là :

voilesetvoiliers.ouest-france.fr[...]te-101/

"Lest 1600"

Et même, 2300 pour 4800 , ça ne fait pas "plus de 50 %" !

Et désolé de rester dans le sujet en parlant de voiliers actuels.

01 fév. 2019

tu parles du lest qui est dans la quille ,mais tout ce qui est sous la flottaison en fait partie aussi ,moteur et reservoirs y compris …
alain

01 fév. 2019

Quand je convoyais des bateaux sur camion, la première préoccupation était de repartir le poids entre la quille et la coque en réglant les patins de la remorque.
Je le souviens d'un half toner qui était un peu trop sur les patins et qui est arrivé en Norvège avec la marque des 4 patins sur la coque visiblement écrasée à ces endroits. Mais je suis sûr que si on avait chargé plus sur la quille, c'est elle qui aurait traversé la coque.
En tous cas, personnellement, quand je pose mon ovni sur sa dérive, elle traverse la coque et ça ne fait aucun dégât :-D

02 fév. 2019

bonjour entre-cotes,
quelles précautions à prendre par contre quand on veut faire sortir la dérive (antifouling ou travaux variés), est-ce que des bers suffisent (combien?) ou bien il faut prévoir des selles, ou quoi d'autre? Comment poser la coque pour avoir accès à la totalité de la dérive?
merci r :-)

02 fév. 2019

Bonjour Roberto
Le bateau posé sur deux bons tréteaux placés devant et derrière la dérive suffit. C'est comme ça que le notre est posé au chantier. Sinon, pour un hivernage en plein air, on rajoute des bers.
Je vais essayer de trouver deux photos, une avec bers et une sans.

02 fév. 201916 juin 2020

Pour Roberto, les photos du bateau surélevé.
Les jambes de force ne sont là que pour éviter un basculement en cas de fort coup de vent. Si le bateau était abrité, les deux tréteaux suffiraient.

02 fév. 2019

merci beaucoup :pouce:

04 fév. 2019

Vu sur le parking des Bas-Sablons ce week-end : la plupart des voiliers sur ber sont étayés par des bastaings fixés sur le rail de fargues. D'autre sanglés avec un bloc de béton genre corps mort.

Et dimanche il y avait un grand soleil...

04 fév. 2019

Mais quand je vois la longueur et la section de certains bastaings je me dis qu'il est heureux que le bateau soit dans l'axe des vents de tempêtes courants !

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