Femmes et Vendée Globe 2016

Bonjour,
Je découvre tardivement qu'aucune femme ne participera au Vendée Globe 2016. Selon le peu d'informations que j'ai réussi à glaner sur la Toile, elles n'auraient pas réussi à lever les fonds nécessaires pour participer à la course. J'en déduis que les sponsors n'ont pas misé sur elles... Elles étaient pourtant présentes lors des précédentes éditions. Pouvez-vous m'éclairer sur ce point ?
Merci et bon vent.

L'équipage
12 oct. 2016
12 oct. 2016

C'est effectivement pas tellement à leur honneur…

Alors que d'un autre côté la Volvo Ocean Race modifie ses règles pour augmenter la participation féminine…

www.volvooceanrace.com[...]ne.html

12 oct. 2016

Merci pour le lien !

12 oct. 2016

Pas tellement à l'honneur de qui?

12 oct. 2016

Sam Davies (qui a terminé 3 ou 4 il y a 8 ans) était dans la dernière Volvo avec un équipage entièrement féminin et est toujours dans le métier me semble t il.

12 oct. 2016

C'est son tour de garder les enfants !
Son compagnon sera au départ, lui.

;-)

15 oct. 2016

Cette année elle garde son petiot je crois que c'est son compagnon qui cour

12 oct. 2016

Et surtout de l'organisation... et de l'image de la course.

12 oct. 201612 oct. 2016

Des sponsors je suppose...
Celle qui a été tout près, c'est l'Espagnole Anna Corbella, mais elle n'y est pas parvenue en définitive ! C'était pas faute de le vouloir.

www.vendeeglobe.org[...]s-femme
.
Celles qui ont participé aux précédentes éditions ont quitté la course au large, je crois pour d'autres horizons.

12 oct. 201612 oct. 2016

C'est vrai. Je suppose que si elle avait voulu le faire, elle aurait trouvé un sponsor, elle. Peut-être pas motivée...
L'explication :
www.vendeeglobe.org[...]en-2020

12 oct. 2016

Depuis quand l'organisation choisit-elle les coureurs? De plus, Sam Davies avait fait un excellent Vendée Globe en termes médiatiques, ce qui est certainement ce que les sponsors recherchent le plus. Ça me semble un peu facile de blâmer les 'autres'. Peut-être y avait-il tout simplement peu de candidates.

12 oct. 2016

+1 avec Sailortour, pas tellement à leur honneur...
Personnellement j'admire ces femmes capables d'aller au bout d'elles mêmes, de relever des challenges aussi difficile que la course au large. Car quoi qu'on en dise, c'est un job vraiment dur. Équipe ou pas, assistance technologique ou pas....

12 oct. 2016

Merci à tous pour ces pistes. Si vous trouvrez d'autres infos dans la presse ou ailleurs sur les raisons précises sur cette "carence", je suis preneur. Dans tous les cas (raisons personnelles ou défaillance des sponsors), leur absence du Vendée Globe est bien triste.

12 oct. 2016

Il n'y en a eu que sept femmes en sept éditions. La course au large reste une histoire de mecs même si qqs nanas sont excellentes.

12 oct. 2016

Sur les 7, 4 ont tourné la page de la course au large, dont Ellen Mc Arthur et Isabelle Autissier.
.
Pour les autres, lire le papier que Laurence Monard avait consacré au sujet dans OUEST FRANCE en début d'année :
www.ouest-france.fr[...]4028084

12 oct. 2016

Oui, bon, ces grandes courses deviennent du pur technico-médiatique. Le plaisir n'existe plus, j'imagine ; il s'agit maintenant de gérer un outil complexe et démesuré, de gagner et de faire la une.
Peut-être que les femmes ont un certain bon sens ?

J'ai jamais adoré Moitessier, mais... s'il voyait ça ! Il ne parlait pas de quelque chose comme perdre son âme, quand il a lâché le Golden Globe ?

13 oct. 2016

La course évolue avec des bateaux de plus en plus physiques qui sont des fusées sur l'eau.
Pourquoi dire qu'ils ne prennent plus de plaisir.
Ce n'est surement pas le même qu'avant ça c'est certain mais perso je pense qu'ils en prennent:
surfs interminables,compétition avec les concurrents.
Chez les femmes,dommage qu'il n'y ait plus de concurrentes comme Elen Mc Arthur,une vraie championne.

14 oct. 2016

La compétition : sûrement ! C'est même leur motivation majeure...
La célébrité : là, par contre, c'est raté. Il n'y a rien de commun entre la célébrité d'un Gabart dont les medias ne parlent qu'une fois tous les 4 ans et celle des footballers, rugbymen, tennismen et autre handballer...
L'argent : ça, ça concerne 100% de l'humanité, à des degrés divers, certes, mais en l'occurence à mon avis ça le motive moins que ça ne motive les inutiles Kardashian et autres...

14 oct. 2016

La compétition en général est aussi très loin de mon univers, comme tu dis... mais je m'intéresse à tout ce qui va sur la mer, les bateaux et les gens.
:-p

12 oct. 2016

Je ne pense pas que tous les concurrents soient masos, malgré tout.
Ils doivent bien y trouver aussi du plaisir !
Moitessier avait une peur panique de se retrouver coincé en Europe, ça a dû aussi beaucoup peser dans sa décision...

14 oct. 2016

Qu'ils y prennent du plaisir, c'est sûr, en tous cas je l'espère pour eux !
Mais quand je parlais de plaisir je parlais d'un truc simple et personnel, des choses à la portée de chacun d'entre nous : le temps d'entendre le chuintement de l'eau sur le bateau, de savourer le soleil ou une belle houle longue... et puis de temps en temps l'immense plaisir d'être allé plus loin qu'on ne croyait pouvoir le faire, d'avoir reculé ses propres limites.
Je pense que le plaisir qu'éprouvent les coureurs actuellement est beaucoup plus dans la compétition, dans le fait de gagner, dans la célébrité, dans l'argent aussi. Quelque chose qui est assez loin de mon univers, et qui ne m'intéresse pas.

14 oct. 2016

Autre point de vue, Flora ; peut-être dû au fait que tu navigues depuis bien plus longtemps que moi, et que la mer est ton univers plus que le mien. (mais c'est pas grave, le découvrir tard est mieux que ne pas le découvrir du tout !)

13 oct. 2016

Merci beaucoup pour cet article plus complet sur la question.

12 oct. 2016

Les femmes ont sans doute plus de bon sens marin que les hommes. C'est la raison pour laquelle elles abandonnent ce genre de course/exhibition. Quand elles y participent leurs performances sont regardées au filtre de leur statut de femme et non pour ce qu'elles sont. La VOR est une véritable course au large et ses organisateurs sont des gens intelligents qui ont compris qu'il fallait favoriser la mixité des équipages.

13 oct. 2016

La vor, véritable course au large? Je sais pas ce que signifie ici véritable. Les marins, eux, semblent plebisciter le Vendée. Combien de bateaux lors de la dernière VOR ?

13 oct. 2016

La France a toujours été un peu à part dans le monde de la course au large. Le mulicoque et le solitaire sont des disciplines très françaises. Cammas est le seul à avoir joué et gagné sur le circuit français et international. Je met le boc et les victoires de Jeantot et stamm à part parce que c'était du solitaire et les victoires de Tabarly pour d'autres raisons. Les anglais ont initiés tout ça mais n'ont gardé que là fameuse transat anglaise en comptant sur les coureurs français.

13 oct. 2016

Sur le bon sens marin je dirai qu'elles ont les qualités de leur défaut, elles s'adaptent a leur capacites et sont dans le compromis comme les mecs.
Je crois que sur la vor, les ricains sont dans la communication. Mettre des quotas pour faire embarquer des femmes n'est pas forcément très respectueux. Les courses au large française sont simples, pas de différences de sexe. Arthaud, Autissier, Grégoire, Mac Arthur, Davies, Joschke...., n'ont besoin d'aucun reglements pour battre les mecs et mériter leur place à bord.

13 oct. 2016

C'est peut-être plutôt du côté des sponsors qu'il faudrait voir. Peut-être qu'une majorité d'entre eux considèrent que leur marque doit plutôt être représentée par un homme, pour des raisons plus sociétales qu'économiques ou publicitaires ?

13 oct. 2016

Anne Caseneuve était de la trempe à faire le VG...
:-(

13 oct. 2016

Une qui pourrait se révéler bientôt, c'est la petite véto Juliette Pétrès, elle a couru la route du Rhum et la Jacques-Vabre en double en suivant. Elle est jeune et déterminée on dirait !

www.msd-sante-animale.fr[...]es.aspx

15 oct. 2016

Juliette Pétrès est actuellement dans un parc animalier pour se former au niveau des animaux marins .

13 oct. 2016

Il y a déjà eu plusieurs équipages 100 % féminins dans la VOR, dont la dernière, avec Sam Davies comme skipper et elles ont gagné une étape...
Inutile de faire des quotas !

:heu:

www.lemonde.fr[...]87.html

13 oct. 201613 oct. 2016

C'est vrai! C'est insultant de changer les règles pour que les femmes puissent participer. C'est vrai que c'est insultant de voir des des femmes faire de la pub pour n'importe quoi! C'est vrai aussi que voir certains modérateurs monter au créneau pour défendre la cause féminine, et ne disent rien pour la pub "Héo Boutique" qui évidemment ne montre qu'une femme pour la promotion de ses offres!

14 oct. 201614 oct. 2016

Bonjour la mixite sur 29 participants pas une femme pas un rebeu pas un black....heureusement un japonnais sauve la mise pour eviter de qualifie la selection de waspe

14 oct. 2016

Il y a un "E" à waspE ?
fr.wikipedia.org[...]testant
et pas sûr que l'on y trouve une majorité d'anglo-saxons ;-)

14 oct. 201614 oct. 2016

L idee du wasp desole pour la faute que je corrige volontier c est de vehiculer l idee que l image conquérante et aventureuse est forcement portee par l homme blanc....alors oui cette absence de mixité et pas seulement au niveau des femmes me derange.Qu on le veuille ou non le sport diffuse un message performance depassement de soi aventure. Une part de reve aussi. Mais cette course qui devient la course au fric comme aux gros sponsors me laisse pour cette edition assez froide. Peu etre qu au fond elle symbolise a elle seule tout ce que je deteste au niveau du quant a soi. Pour cette edition la part de reve avec les petits budgets semblent etre absents. Je suis surprise que la region Vendée occulte totalement cette image que donne la course pour cette edition

14 oct. 2016

Il y a Destremau, qui part. Dans le genre petit budget, je crois qu'il en a encore moins que Di Benedetto précédemment.

15 oct. 2016

C'est donc la faute à l'oraganisation et aux sponsors, s'il n'y a ni femme, ni bleck, ni beurre,...?
Non, mais où on va dans la connerie?

14 oct. 2016

Lady bamboo; la course au large, sport de haut niveau, fait concourir, ensemble et sans distinctions, les femmes, les hommes, les handicapés et quelques soient l'âge. Et c'est bien ainsi, sans quota.

14 oct. 2016

C'est vrai, mais il y a les quotas légaux, et les "quotas sociologiques", inconscients mais bien réels. Ce sont ces derniers qu'il faut faire évoluer. Pour quoi peu de femme à haut niveau en course au large ? peut-être parce que l'éducation, le système social, le système sportif privilégie pour les femmes des rôles plus "moyens", c'est à dire ne sortant pas de l'ordinaire. C'est une hypothèse.

14 oct. 2016

Ben moi je n'associe pas le Vendée Globle à des mots particulièrement masculins.
Plutôt des mots tels innovation, préparation, endurance, gestion de soi, stratégie et tactique, etc.

15 oct. 2016

Pour une fois, tu as faut carthage. Tu as visiblement oublié l'acceuil incroyable fait aux participantes precedentes, et leur couverture mediatique superieure à celle des hommes classés au meme niveau à l'arrivée.
Si une femme avait gagné l'edition 2012, elle serait devenue une vraie star, bien plus que gabart (pourtant deja fortement mediatisé)

14 oct. 2016

Et puis il faut à ces entreprises commerciales que sont devenues les grandes courses une image médiatique attractive. Le thème est donc l'aventure et le dépassement, deux notions dont la valorisation est, je crois, plus masculine que féminine. Les femmes peuvent pratiquer aussi, mais leur image n'en est pas rehaussée : le bravache gonflant ses muscles et partant à la conquête du monde... ça ne peut pas être une femme.
D'où caricatures médiatiques : l'homme fort et responsable, un brin aventurier (surtout en rêve, m'enfin), sportif (surtout devant le p'tit écran, m'enfin), tellement compétent en matière de moteurs et d'électronique, et la femme, délicieuse et séduisante créature dépensière et stupide, ou alors brave mère de famille grande spécialiste des lessives et des yaourts.
Qui dit caricature médiatique dit par conséquent formation d'images inconscientes.
Bref le Vendée Globe est parfaitement conforme, pour ne pas dire conformiste.

15 oct. 2016

Et si tu relis ces mots, quelle représentation humaine te vient à l'esprit ? Ne me dis pas que c'est une image féminine... tu serais un cas assez unique.

15 oct. 2016

Il n'y a qu'à voir l'image laissé par Helen MacArthur, qui n'avait pas gagné... :bravo:

11 nov. 2016

Rappellez-vous la victoire de Florence Artaud dans la route du rhum, du coup , on ne parlait quasi plus des autres concurents , il n'y en avait que pour elle .
et elle le mèritait .
et elle est devenue une vraie star .

08 nov. 2016

Moi je me demande pourquoi il n'y a pas d'albinos, de RMIstes, de chauves, de becs de lièvre, de yétis, de ci ou de ça dans cette course !

A un moment il faut arrêter les délirs de "quotas" qui ne veulent rien dire, sauf une politique "de bienfaisance" totalement hypocrite !

C'est vrai quoi, je ne suis ni jeune, ni sportif de haut niveau, ni riche, ou pourquoi on m'interdirait à moi de concourir ???
C'est INJUSTE !!!!!

14 oct. 2016

Tu peux voir aussi dans celui qui part, prenant des risques sur une longue période, quelqu'un capable de laisser sa famille dans un etat de stress permanent, l'image est moins flatteuse mais bien réelle. Je connais qqs mamans, femmes ou enfants qui pourraient t'en causer.

15 oct. 2016

Théorie du genre ou pas les différences anatomiques entre les hommes et les femmes ne sont pas socialement acquises. Elles existent génétiquement. Dans la performance sportive, celle qui nous intéresse ici, c'est la différence de masse musculaire, celle qui produit l'énergie, qui joue le rôle le plus important. Hommes et femmes ne sont pas égaux et sur ce strict plan, les performances féminines sont de l'ordre de 10% inférieures à celles des hommes (cf les études sur le sujet). Autrement dit, la femme la plus performante n'égalera jamais un homme en course à pied, natation, cyclisme etc... Cette différence s'atténue sur les épreuves d'endurance mais elle existe.
Qu'en est-il pour la course au large, épreuve d'endurance s'il en est. Le « handicap » féminin porte essentiellement sur les manœuvres physiques des voiles : hisser et border. Sur les bateaux extrêmes en solitaire, tels qu'ont les voit aujourd'hui on hisse et borde à la force des jambes. Les hommes sont supérieurs aux femmes dans les limites qu'ils peuvent atteindre. Ils ont donc un avantage sur les manœuvres physiques si l'engin est lui-même aux limites humaines. On peut dire sans se tromper que ces grands engins qui vont sur l'eau les ont déjà dépassées.
Pour le reste des aptitudes à mettre en œuvre en course, on n'a jamais pu établir de supériorité réelle d'un sexe sur l'autre, ni même de qualité spécifiquement féminine qui viendrait compenser le déficit féminin dans la production d'énergie musculaire.
Qu'en conclure ?
Aligner dans une course en solitaire des hommes et des femmes sur des bateaux qui vont, même légèrement au-delà, des capacités masculines n'a pas beaucoup de sens sportif.
- Une femme vainqueur de ce type d'épreuve aura toujours réalisé une performance supérieure à celle d'un homme qui en aurait été le vainqueur.

15 oct. 2016

Ramener la performance sur un vendee globe à la taille des biscottos n'à pas de sens. Il faut de l'endurance, la niaque... et surtout, de mon point de vue, une tête. Une tête bien faite pour définir son bateau pour le parcours, pour son physique.
Une tête bien faite pour la trajectoire, pour se ménager et ménager la bête, pour gérer les compromis tout le temps.
L'anticipation, la préparation, la technique, l'endurance sont les clés de la réussite d'une manouevre, pas les biscottos. Pour remplacer la force physique, tellement ridicule au vue des forces en présence, il y a la mécanique, il suffit de l'adapter au coureur. Un bon physique facilitera toujours un peu la tâche, mais je ne pense pas que ça soit décisif. La course au large, sport de bourrin, non! Il suffit de regarder les résultats. Arthaud gagné en multi la route du rhum, Autissier était bien partie pour remporter le boc, MC Arthur à bien failli raflee la mise sur le vendée globe, Grégoire en figaro avec un super palmarès, Joschke en classe 40 sur la transat anglaise en tête avant avarie, Davis qui gagne une étape de la volvo.... mais aussi des mecs avec petit gabarit. Gautier, Cammas avant qui se mette au physique et bien d'autres.
J'aurais bien mis Samantha Davis avec un bon Bateau, cette année, dans les favoris du vg.

15 oct. 2016

Bien d'accord !
J'ajoute qu'au vu de l'écart d'âge entre certains concurrents, c'est vraiment pas une simple affaire de possibilités physiques : Alan Roura a 23 ans et plusieurs ont plus de 60 ans...

15 oct. 2016

Yes. J ajouterai que fort heureusement , dans la course moderne, on ne passe pas son temps à changer de voile, donc affaler/ hisser ne sont passés manœuvres les plus fréquentes, contrairement à ce qui est affirmé plus haut

15 oct. 2016

tu as raison tribal et en plus il faut oublier nos façons de fair"e sur nos petits bateaux. quand tu passes du solent à la trinquette au près par exemple, il te faut te mettre plein cul, rouler dérouler border et reprendre sa route. l’intérêt n'est pas de gagner 20 s en l’exécutant mais bien de le faire au bon moment et à bon escient. c'est à chaque fois un investissement coûteux qu'il faudra amortir avant d'en tirer le moindre avantage.

15 oct. 201615 oct. 2016

J'exprime ici mes plus vifs regrets vis-à-vis de la communauté de voileux pour avoir affirmé (selon Tangalle) que le Vendée Globe se gagne aux biceps et que les femmes en sont moins bien pourvus que les hommes. Cette affirmation est sans réalité avec ma pensée. Je mesure, chaque jour, le courage et le dévouement dans la mission difficile qui est la leur. ;-)

15 oct. 201615 oct. 2016

T'as raison Tangalle 1 étoile ...La seule différence entre ces femmes et certaines autres, c'est qu'elles ne passent pas leur temps à se lamenter sur la condition féminine...elles agissent et gagnent tout en ne renonçant pas à dire qu'elles sont femmes, mais sans polémique.

15 oct. 2016

le mieux n'est il pas d’écouter une femme de la course au large, Isabelle Joschke. elle parle bien de la course au large et dans la deuxieme vidéo de la place de la femme.


15 oct. 2016

Très intéressant, merci !

15 oct. 201615 oct. 2016

@tangalle J'apprècie! Elle agit et réussit ; juste ce que je disais dans mon post précédent. :bravo: pour elle.

15 oct. 2016

Très beau commentaire Gradlon, ça résume bien les différences homme/femme et l'aspect technique de cette compétition.
L'égalité homme femme n'existe pas dans la nature, c'est un bel idéal de vouloir l'organiser au quotidien, mais ne serait-ce pas simplement stupide ???
Pourquoi chercher à niveler à tous prix des différences qui sont sensées nous apporter une plus valus ??? Tant du coté masculin que féminin... N'est-ce pas d'autant plus valorisant qu'une femme excelle dans un domaine de compétence un peu plus masculin, ou qu'un homme réussisse dans un domaine plus orienté féminité ?
Enfin je ne sais pas, mais cette idée qu'un monde ou l'égalité homme femme serait une constance acquise, me laisse perplexe.
Avant de vous emballer contre mon commentaire, je ne parle pas d'égalité en droit entre homme et femme, ou entre femme et homme.

15 oct. 2016

Je ne pense pas que ce soit un problème lié à l'égalité physique, mais plutôt lié à la représentation de la femme dans la société. Je pense que les sponsors ne considèrent pas (en tout cas pas assez, même s'il y a eu des exceptions et qu'il y en aura encore) qu'une femme soit l'atout idéal pour vendre leurs valeurs. c'est assez le reflet de l'iniquité persistante entre hommes et femmes dans la société : salaires, responsabilités, rôle social... Même si ça progresse, ça reste encore loin de l'équité.
En tout état de cause, c'est un débat récurrent ici, et ce que j'en retiens, c'est que ni les femmes entre elles ou avec les hommes, et ni les hommes entre eux ou avec les femmes ne sont d'accord ni sur le diagnostic, ni sur les solutions !

15 oct. 2016

C'est peut être un débat récurrent ici comme tu le dis Hi mais dans la realite Autissier, Grégoire et Joschke ont toutes les trois comme points communs d'être des femmes et d'avoir été désignées par des sponsors pour skipper PRB, Banque pop et Générale. C'est pas rien....

15 oct. 2016

Oui, je suis d'accord, c'est pour ça que je dis que ça progresse. Mais l'absence totale de femmes sur ce plateau cette année, et aussi (je crois) dans l'america's cup, et dans plein d'autres compétitions montre que c'est pas encore gagné.

16 oct. 2016

L'absence de femmes est vraiment dommageable je trouve mais pas si étonnante.
Combien de femmes à la solitaire du Figaro cette année (avec des bateaux moins physiques que les 60 pieds)?
Quelques unes.
Et combien dans les 15 premiers?
Aucune
Les sponsors choisissent aujourd'hui les meilleurs compétiteurs ou compétitrices.
C'est triste mais assez logique.

16 oct. 2016

Tout a fait d'accord avec jerom, je pense que,en général, les femmes ne sont pas attirées par la voile, tout simplement.

20 oct. 2016

J adore ceux qui ont LA VERITE! Les femmes sont:"...." ne peut etre qu une co...ie? La vie n est que nuance et singularité.
En tout cas, pas de femme au depart , me gache un peu le plaisir de ce Vendee Globe. Mesdames, messieurs les sponsors c'est bien triste et certains ont surement gâché une belle occasion.

16 oct. 2016

@Imarra: Et qu'est-ce qui attire les femmes ???

16 oct. 2016

Et pourquoi les femmes ne sont pas attirées par la voile ?

08 nov. 2016

Il y a beaucoup moins de femmes faisant de la voile.
Il y a beaucoup moins d'hommes faisant de l'équitation.
Et on peut faire la comparaison sur pleins de sports différents.

Il y a une étude sociologique sérieuse à faire pour y répondre, la réponse sera surement plus adéquate que le café du commerce ou le forum du coin...

16 oct. 2016

Imarra, ce que tu dis est archi-nul. J'ai rencontré autant de femmes (jeunes en général) que d'hommes intéressées par la voile mais c'est dans la voile sportive qu'on est plus proche de la parité.

Après en ce qui concerne la voile de haut niveau avec les efforts intenses demandés, il n'est pas surprenant que les femmes qui sont rarement taillées comme leurs homologues masculins aient du mal à tirer leur épingle du jeu. Sachant que la voile sportive est peut-être la seule discipline où hommes et femmes sont mis en concurrence sans distinction de sexe.

Du coup elles doivent galérer comme des malades pour se trouver des mécènes (sponsors en franglais) qui hésitent à investir dans une équipe féminine qui, statistiquement parlant, a peu de chances de finir ne serait-ce que dans les premiers.

16 oct. 2016

C'est la faute ä Newton. pour hisser la voile de Banques populaires sans grinder il s'était 10. Chaque tour de grinder (moulin à café) c'est environs 1 cm. Mais c'est connu la réalité c'est un truc de vieux con aigri.LOL

16 oct. 2016

Merci pour ton avis Manillon, qui a le mérite d'être clair :-)
Florence Artaud qui n'était pas rugbywoman et avec une hygiène de vie disons "normale" a prouvé qu'il était possible de remporter la route du rhum. Pour le Vendée, Ellen Mc Arthur en était pas loin, comme quoi, les femmes sont très capables sur des épreuves réputés très difficile, alors, pourquoi pas une dans les 15 premiers du Figaro ?
Pourquoi un sponsor est il plus intéressé par un mec de 60 piges...qu'une sportive de 30 ?
Elles sont trop peu nombreuses car moins intéressées par ce genre de compétition, il n'y a pas assez de candidates, combien au pôle au Port la Forêt par exemple...
Combien de femmes au spiouest par rapport aux hommes ?
C'est juste une constatation, les femmes sont moins intéressé que les hommes pour cette activité et c'est dommage.
D'ailleurs sur Hisse et ho, quel pourcentage de femmes? (j'en sais rien ,mais j'aimerais bien savoir)
Par contre, on en rencontre beaucoup plus en grande croisière car l'attrait du voyage et de la découverte d'autres horizons semble plus attrayant.

18 oct. 2016

"les femmes sont moins intéressé(es) que les hommes pour cette activité"
Ca, je n'en sais rien. Ce que je sais, c'est qu'apprendre dans une école de voile mixte m'a paru très difficile. Le comportement du moniteur n'est pas le même pour hommes et femmes, le comportement des stagiaires est différent suivant qu'ils s'adressent à un homme ou à une femme ; sans s'en rendre compte. Alors qu'on est tous là pour une unique raison : apprendre la voile.
Du coup les femmes se retrouvent "naturellement" à la traîne, il y a toujours un homme pour bondir vers les tâches "dures", tout ça est très gentil... et puis, naturellement nous retrouvons notre supériorité quand il s'agit d'avitaillement et de cuisine, et de comparaison raffinée des diverses techniques de nettoyage du bateau, à la fin du stage. Je sais que ce sont de activités importantes ; mais je n'admets pas d'être considérée a priori comme forcément compétente dans un domaine et incompétente dans un autre, uniquement à cause de mon sexe. Et c'est ce qui se passe. Or on n'a pas besoin de la voile pour ça. Je pense que pour des femmes tentées par la voile, c'est démotivant.

18 oct. 2016

@ jerom : entièrement d'accord sur "la seule parade" et le rôle du chef de bord. Ce n'est sûrement pas facile non plus !

18 oct. 2016

Le féminin d'équipier, c'est équipière !
C'est surtout toi qui serais bien emmerdé si tu passais par dessus bord, sans que ta femme puisse te récupérer ! :heu:

18 oct. 2016

D'accord, et ta femme n'est pas un cas unique. Mais oublions que c'est ta femme : dirais-tu que cette dame aime la mer et la voile, ou qu'elle aime bien qu'on la promène ? Est-elle équipière ou vacancière ? (je ne parle que d'après ce que tu dis : tu mentionnes qu'elle ne fait pas la cuisine, mais tu ne dis pas ce qu'elle fait).
La croisière, en famille, c'est autre chose, ça n'est plus la voile seule, et nous parlions plutôt de course et de régate.

18 oct. 2016

@tangalle : Il ne s'agit pas de dire "c'est la faute de...", il s'agit de comprendre.
Il n'y a aucune raison pour que les filles soient moins intéressées par la voile que les garçons. La question est de savoir pourquoi, manifestement, ce n'est pas le cas.
Je pense que beaucoup de femmes aiment moins la compétition que les hommes. Est-ce inné ? Je ne crois pas. Dans leurs "domaines réservés", elles en sont parfaitement capables. Mais n'étant pas biologiste, je n'ai qu'une très vague idée du rôle des hormones et autres babioles dans tout ça.
Par contre il me semble que les femmes, en général, se sentent mal à l'aise lorsqu'il s'agit d'entrer en compétition avec les hommes, sur quelque plan que ce soit ; et c'est à mon avis un phénomène en grande partie social, ou culturel, ou comme on voudra l'appeler. En tous cas, un comportement appris, ou tout au moins renforcé, par les normes sociales.
Ce n'est pas "la faute de..." : après tout, rien n'empêche de se battre, même si ce n'est pas facile ; et certaines femmes l'ont fait, et le font. Et ce n'est ni un crime, ni une accusation, de dire que la société dans laquelle nous vivons est une société d'hommes (même s'il y a une légère prise de conscience, et un désir bienveillant et maladroit de corriger la gîte). C'est une constatation.

18 oct. 201618 oct. 2016

C'est vrai ce que tu dis.J'ai déjà vécu cela lors d'une sortie ballade (pas régate) ou j'étais équipier et l'équipage était mixte.
Et une des 2 filles du bord m'avait dit à la fin exactement cela (voir bondir les mecs au moment de manoeuvres,et j'en étais!).
Pour moi la seule parade c'est de bien définir les postes de chacun au départ
(barreur,embraqueurs règleurs génois et spi,n°1,piano,....) en fonction des compétences des uns et des autres et ça c'est le rôle du chef de bord.

18 oct. 2016

Il faut donc toujours que ça soit de la faute de quelqu'un. Ma femme navigue avec moi depuis 25 ans, elle serait bien emmerdée si je venais à passer par dessus bord. Elle vient naviguer de son plein gré, prend du plaisir et ne fais pas la cuisine.... nous emmenons beaucoup de copains en croisière côtière et semi hauturiaires, rares sont ceux qui veulent apprendre. Les rares qui s'y collent sont souvent des mecs. Les ports sont bourrés de bateaux qui ne naviguent pas faute d'équipiers, mâles ou femelles.... d'ailleurs on note même des annonces de skippers ne recherchant que des femelles.... ;-)

18 oct. 2016

Je navigue en solitaire bien accompagné

18 oct. 2016

Ma femme n'est pas une competitrice. Elle aime la mer, la forêt, la montagne. Elle aime notre voilier parce que c'est un super moyen pour vivre des trucs chouettes, sur une longue période dans un environnement qui lui plaît. Il nous arrive de partir en camion en forêt ou à la montagne, personne jamais ne lui demande si elle conduit, si elle aime la mécanique, le doux bruit du moteur et la qualité des amortisseurs... je pense vraiment qu'elle est plus heureuse sur un Bateau que beaucoup de skippers. L'état d'esprit tu l'as ou pas et c'est le plus important à mon avis. Mais c'est gentil de t'inquiéter pour elle, je lui transmettrais.

Perso j'avais aussi remarqué ce décalage homme femme sur une autre activité que je pratiquais, la pêche en mer.. J'ai très souvent vu des types péchés et quelques rares fois, je me marrais à rencontrer une femme pêcheuse (j'ai pas dis pécheresse) et son mari qui se bronzait sur la serviette ...
Pourquoi si peu, est-ce que la pêche est repoussante (décrocher et tuer le poisson ?), trop salissant ?
Est-ce que c'est l'éducation des filles avec la poupée qui a un effet de manipulation des cerveaux pour pousser à certaines activités et pas d'autres ? En tous cas ce qui est bien c'est qu'il y a toujours des contre exemples et ça me fait bien plaisir de voir des femmes mener leurs vie indépendante sans avoir besoin de personne.. Je n'étais pas né en 1930, mais ayant toujours travaillé dans l'industrie, je sais très bien que durant les 2 dernières grandes guerre, quand les hommes étaient enrôlés dans les armées, ce sont les femmes qui ont fait tourner toutes les usines de métallurgie et armement, les mines et l'agriculture ..Et ceci dans tous les pays d'Europe, et elles ont fait le job jusqu'au bout, conclusion tout est possible en s'adaptant. Le décalage en activité de voile, c'est essentiellement une question de motivation de loisir donc un peu superficielle, quand la motivation c'est la survie, les femmes peuvent tout faire..

16 oct. 201616 oct. 2016

Est-ce parce qu'elles sont moins intéressées ou parce qu'elles ont plus de mal à se faire financer ? Quid de l'oeuf ou de la poule ? Là où elles n'ont pas besoin de financement à part une modique cotisation annuelle, j'ai pu constater qu'elles sont presque aussi nombreuses que les hommes sinon plus. Mais peut-être que c'est différent en Bretagne ou en Corse ? En tout cas dans mon coin c'est le cas.

16 oct. 2016

Il ne faut pas chercher midi à14 heures. Globalement, les sportives ne sont pas mises en avant, quel que soit le sport. La voile n'échappe pas à ce travers social.

16 oct. 2016

Oui, ça me parle d'autant plus que je l'ai rencontrée et navigué sur Biotherm en stage. Mais justement : ces quelques femmes mises en avant sont peut être l'exception qui confirme la règle.

16 oct. 2016

La petite fiancée de l'atlantique ça te parle? Avec une seule victoire il me semble qu'elle a été bien mis en avant.

16 oct. 2016

Et non, les femmes sont moins nombreuses que les hommes. Il suffit de lire les stats de la FFV.

www.ffvoile.fr[...]Age.asp

17 oct. 2016

"Et non, les femmes sont moins nombreuses que les hommes. Il suffit de lire les stats de la ffv." Ou de naviguer! Franchement c'est pas un scoop.

17 oct. 2016

Mais "moins nombreuses" ne signifie pas "totalement absente".

16 oct. 2016

Données intéressantes. Ratio global 1 femme pour 4 hommes.
Par contre il y a un truc qui m'a étonné:
Dans la tranche 21/34 ans,le nombre de licences masculines a énormément baissé:
Le nombre a été presque divisé par 2 en 15 ans (7960 aujourd'hui).Alors que dans cette tranche d'age le nombre de licence féminine baisse aussi mais peu.
Après 34 ans le nombre des licences est stable.

La baisse est depuis 1994, ce qui correspond aux époques de "durcissement" du marché de l'emploi.. donc il y a peut être un effet "crise eco" ..

Curieusement ce nombre a doublé de 1993 à 1994, puis chute régulière des séniors et augmentation dans la catégorie vétéran, donc les gars ont vieillis et abandonnés, ceux qui ont continués sont passés vétéran.. On voit bien le problème déjà évoqué sur le vieillissement des voileux et donc aussi des plaisanciers, avec peu de relève voir la chute aussi chez les juniors..

17 oct. 2016

Bien vu. Le déclin de la pratique de la voile est assez peu commenté par le instances officielles. Nous avons comme autre indice ce déclin, c'est la disparition de 2 revues nautiqes (Loisirs Nautiques et Bateaux ainsi que de grosses difficultés pour V&V. Pour ce qui est de la pratique féminine, il faudrait l'examiner selon les tranches d'âge. Le ratio moyen 1/4 devrait diminuer avc l'âge.

17 oct. 2016

La disparition de nos revues préférées, tient plutot de l'internet.

18 oct. 2016

Si la pratique de la voile est en déclin, il en va tout autrement pour la pratique du moteur puisqu'en 2015 plus de 100.000 permis de conduire ont
été délivrés en 2015 dont environ 76 000 côtiers, 3 500 hauturiers, 15 000 fluviaux et 11 000 duplicatas...

18 oct. 2016

Oui certain

18 oct. 2016

:lavache: tu es sur de tes chiffres ?

18 oct. 2016

ça ne m'étonne pas tant que ça perso même si c'est vrai que le nombre de 76000 donne le vertige.
Je viens juste de passer le cotier et j'ai été surpris du nombre de personnes à l'examen.

11 nov. 2016

Sur le ponton où je suis , nombre de voiliers ont été remplacès par des bateaux à moteur.
tant qu'aujourd'hui , il y a moins de voiliers que de bateaux à moteur .

18 oct. 2016

Ici nous parlons de tendance. Ces chiffres ne disent rien sur la tendance.

17 oct. 2016

Bien d'accord avec toi tangalle, c'est pas un scoop pour la majorité d'entre nous mais pas pour d'autres comme manillon :-)

17 oct. 2016

Meme si ça va mieux, il suffit d'aller voir en ecole de voile, pour s'apercevoir qu'il y a une fille pour 2/3 garçons. Dommage.

17 oct. 2016

Si il faut trouver un coupable, plutôt que les sponsors et les journalistes, je nommerais les parents!
C'est bien les parents qui collent leurs gosses à l'école de voiles des le plus jeune âge. C'est rarement une demande de l'enfant. Le milieu est hostile, pas très ludique et je crois que les filles y échappent plus facilement. La filière dériveur en compétition ne les mélangent pas, une classe fille moins nombreuse, pas beaucoup de candidates, beaucoup d'abandons, à la finale il ne reste plus grand chose. Pour ceux qui s'y collent sur le tard en couple, comme pour la cuisine il faut qu'un s'y colle, souvent le mec pour la voile, et tout va bien comme ça.

17 oct. 2016

Il n'y a pas de coupable, il n'y a que des constats. Il y a des pratiques sociales davantage recherchées par un sexe que par un autre. L'alcoolisme par exemple touche 1 femme pour 3 hommes.

17 oct. 2016

Dans la tranche 21/34 ans il y a aussi l'effet nouveaux sports qui s'est quand meme developpé
(funboard qui n'est pas nouveau et surtout kitesurf ).
Perso,j'ai fait énormément de funboard mais je n'ai jamais pris de licence en pratiquant.J'ai pris ma première licence lorsque j'ai commencé à régater en voilier.

17 oct. 2016

Imarra, tu as la langue bien pendue mais n'est-ce pas toi qui un peu plus haut essayais de justifier le fait que les femmes soient peu présentes dans la discipline (breaking news) parce que la voile ne les intéressait pas ?

Il faut allumer le cerveau, voyons :-p

En ce qui me concerne les femmes seront toujours les bienvenues, au club comme à bord...

18 oct. 201616 juin 2020

Statistiques des source FFV citées plus haut. L'absence des femmes au VG 2016 n'est malheureusement pas étonnante

18 oct. 2016

Ben, 'coutez, au moins quand on fait du tricot on n'est pas embêtées !

19 oct. 201616 juin 2020

Les bateaux du VG sont à la portée de toutes et tous.

19 oct. 2016

Syndrome thompson?....

19 oct. 2016

Tu as raison tribal. Un transat désigné, qui plus est, placé en balcon ouvre enfin le monde de la course au large à la femme qui va pouvoir tricoter sans être embêtée. :pouce:

19 oct. 2016

Les femmes font plutôt du cheval, la relation est plus facile qu'avec un bateau :-)

19 oct. 2016

À saint malo, il y a un gros club d'aviron. Je n'ai au un chiffre, mais il me semble qu'il y a autant de filles que de garçons. Ou presque.
Du coup, dans cette meme region, donc meme population, il est étonnant de voir que ce n'est pas le cas pour la voile. Je ne trouve pas d'explication.
Ou, comme dit plus haut, ce serait le choix des parents?.... pourtant, les parents voient forcément la bonne médiatisation des femmes marins.

19 oct. 2016

Mlm35; je ne suis pas sur que les enfants, les jeunes soient attirés par la voile. Je pense qu'ils sont majoritairement poussés par leurs parents et que les filles arrivent plus facilement à s'y soustraire. Le matériel et les techniques d'enseignement ont bien progressé mais ça reste compliqué d'attirer les jeunes et surtout de les garder.

08 nov. 2016

Effectivement MLM, a St Malo le nombre d'équipières qui régatent est faible et je remonte à 40 ans! A Granville, il y en a toujours eu de 15 à 30 % environ. Pourquoi? je n'ai jamais trouvé d'explications.

19 oct. 2016

C'est un peu pareil pour le kayak de mer, on est pas loin du 50/50

19 oct. 201616 juin 2020

Sur nos bateaux de regate, l équipage est mixte à 50/50, et ce depuis 35 ans, sans variation, ni déclin, ni augmentation. C est pas de la statistique ça?

08 nov. 2016

Il y a actuellement une régate virtuelle en cours sur la Taverne. Combien de femmes y participent elles, puisque cela a été un des thèmes majeurs de ce fil.

11 nov. 201611 nov. 2016

@CARTHAGE : Non, c'est souvent mixte, mais pas toujours ;-)

11 nov. 2016

Parce que le sport en chambre, c'est plus masculin que féminin.

08 nov. 2016

Sexe et financement :
Précédemment j'ai lu que le peu de femmes qui courait tenait à la difficulté de trouver des sponsors.
C'est faux, il est nettement plus facile pour une femme d'obtenir des financements du fait de son image facilement monnayable.

08 nov. 2016

C'est d'autant plus étonnant que les marques "spécifiquement féminines" sont nombreuses et bien argentées (maquillage fringues etc) alors que dans ce domaine il n'y a que Hugo bosse qui concoure.
Sans parler des marques tendance "sport" qui bénéficieraient plus encore de l'image d'une voileusede haut niveau.

Mais ces marques n'ont peut être pas encore compris l'intérêt du sponsoring voile bien représenté comme le Vendée Globe et de ses retombées.

D'un autre coté la couverture télé de cet évenement (le plus célèbre en france) n'est pas non plus énorme, j'ai exceptionellement regardé la télé pour cette occasion et été un peu déçu.

08 nov. 2016

Pour le VG 2016 à ma connaissance seul Anna Corbella était partante mais pas trouvé de sous beaucoup plus difficile de vendre un VG en Espagne car pas connu, les autres Femmes susceptible de faire un VG ne sont pas légion et ou sont sur d'autre programme: olympisme, figaro, class 40, VOR, mini etc

Gil.

09 nov. 2016

+1 avec Libideau

09 nov. 2016

Le figaro.fr "Première femme à boucler un tour du monde en solitaire en compétition (BOC Challenge 1991), Isabelle Autissier évoque l'absence des femmes sur le Vendée Globe 2016-17.

Le 8e Vendée Globe est parti dimanche sans une femme à la barre d’un bateau. Est-ce un mauvais concours de circonstances ou le mal est-il plus profond ?
Isabelle Autissier : Cela semblerait être un mal un peu plus profond. Les bonnes années il y a deux femmes, les années moyennes il y en a une et les mauvaises années il n’y en a pas. Cela ne dépasse jamais deux. Quand j’ai fait le Vendée Globe il y a vingt ans (1996), on était déjà deux. Ça n’augmente pas beaucoup. Il y a vraisemblablement d’autres raisons.
Lesquelles selon vous ?
Je constate que les filles qui ont du talent arrêtent de courir au haut niveau quand elles commencent à avoir une famille. On est encore dans une société qui, si elle permet aux femmes de s’inscrire éventuellement au Vendée Globe, ne leur donne pas la sérénité pour laisser leur mec se débrouiller avec les gamins et partir faire le tour du monde. On continue à demander aux filles : «Qui va garder les enfants ?» Alors que les garçons en ont aussi. Et on ne leur pose pas la question de savoir qui va les garder.
Trouver un sponsor est-il plus facile ou plus difficile pour une femme ?
Au début, c’est un inconvénient car on n’est pas prise au sérieux. Mais quand on commence à courir et à avoir des résultats, c’est un avantage car médiatiquement, ça marche bien et les retombées sont bonnes pour les sponsors.
«Une fille peut très bien gagner le Vendée Globe»
Le milieu de la voile est-t-il macho ?
Je n’ai jamais senti de machisme dans le milieu. A partir du moment où on est devant et qu’on prouve ce qu’on sait faire, il n’y a pas de discussion. La voile est un milieu qui reconnait les siens. Moi, je n’ai jamais eu de réflexion sexiste.
Les bateaux d’aujourd’hui ne sont-ils pas trop exigeants pour une femme ?
On a toujours dit «les pauvres chéries elles ne peuvent pas y arriver car elles ont des petits muscles». Mais les garçons ont aussi des petits muscles par rapport à la puissance des bateaux. Ce n’est pas en faisant une manœuvre cinq dixièmes de seconde plus vite que l’on gagne une course. C’est en étant plus intelligent à la table à cartes pour prendre la bonne route. Et comme les filles sont aussi intelligentes que les garçons, au moins on leur prête ça (rires), une fille peut très bien gagner le Vendée Globe. Quand j’adapte la quille pivotante à un 60 pieds Open, c’est très clairement pour dire que j’ai effectivement un peu moins de force physique. Mais je dois aller aussi vite, donc je fais quoi ? Les garçons se sont dit «ce n’est pas bête au lieu de se fatiguer nous aussi on va faire une quille pivotante» (rires). La question physique peut se poser mais elle est secondaire
Les organisateurs de la prochaine Volvo Ocean Race (tour du monde en équipage avec escales) proposent différentes options*pour inciter les équipes à embarquer des femmes…
Pourquoi pas ? Ce qui est sûr, c’est qu’à niveau égal, les filles ont plus de mal à se faire une place en équipage. Sur une course de longue durée, il y a cette idée reçue qui veut qu’une fille va mettre le bazar dans l’équipage. Ce qui est assez méconnaitre les conditions de navigation car je peux vous assurer que lorsqu’on est tous en ciré et qu’on sent tous mauvais, il n’y a pas trop de problèmes (rires). Essayer par ce biais-là de favoriser un vivier de filles qui courraient au haut niveau, pourquoi pas ?

09 nov. 201609 nov. 2016

A-t'on le droit de reproduire en copié collé un article du Figaro ou d'un autre quotidien? Le lien aurait suffi.

12 nov. 2016

Personne pour m'éclairer? Dommage.

09 nov. 2016

Merci Tangalle, c'est très intéressant.

11 nov. 2016

Ben je crois qu'isabelle a tout dit, et de façon intelligente et reflechie. Pas de conneries du style "c'est la faute aux pachis", mais avec les vraies raisons.
C'est quelqu'un qui a tojours eté interessant à écouter.

10 nov. 201616 juin 2020

C'est vrai que Sam Davies va nous manquer avec ses pitreries.... comme là ...elle se faisait sécher les cheveux avec la soufflerie de son générateur. :pouce:

10 nov. 2016

Mais elle sait pourquoi elle n'est pas partie cette fois... c'était le tour de son compagnon ! c'est à lui qu'elle va surtout manquer ! la vraie alternance.
:bravo:

10 nov. 2016

Juste une petite pensée pour Catherine Chabaud qui je crois n'a pas été citée une seule fois.
Gilles

10 nov. 201610 nov. 2016

C.Chabaud tout comme I.Autissier sont sympa mais n'étaient pas des championnes au contraire de Mc Arthur.
Je regrette aussi de ne plus voir Karine Fauconier qui avait aussi du potentiel.
Enfin c'est mon avis.

10 nov. 2016

Autissier pas une championne??? courte carrière mais brillante!! Fauconier gagne cet été Québec St malo en multi50.

10 nov. 2016


Avec Loick Peyron ,première de la classe en vidéos ,la première à percher une cam sur le portique .Elle aussi manque trop mais après l'expérience avec Castorama ou elle a sauvé sa peau ,et elle a bien fait de calmer le jeu en solo comme tout ceux qui sont encore la .

11 nov. 2016

Il faudrait se poser la question de savoir le nombre de femmes qui étaient motivées pour le faire, quel était leur palmarès ou CV nautique, et même chose pour les hommes.

Quelque part entre Sognefjord et Måløy, Norvège.

Phare du monde

  • 4.5 (173)

Quelque part entre Sognefjord et Måløy, Norvège.

2022