Fatigue en navigation vs fatigue au volant

Je me prépare à faire un long voyage en voiture, et j'ai reçu des commentaires très étranges à mes oreilles :
"12h de route, mais tu seras crevé !"

Et si d'une part j'ai l'impression que je ne me fatigue pas vraiment au volant (à noter que j'ai une façon de conduire très cool ... Je ne m'emmerde pas à rouler à vitesse fixe, ni à coller les voitures de devant)

mais surtout, et c'est l'objet de mon post ici :
je me fatigue laaaargement plus en navigation (surtout que je suis en pseudo-solitaire tout le temps), même avec un pilote auto.

Du coup, je voulais votre point de vue :
est-ce que conduire une voiture est vraiment plus fatiguant que de naviguer à la voile en solitaire ? (sur une même durée)

L'équipage
1j
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Conduire une voiture demande beaucoup plus de vigilance, beaucoup d'informations à traiter en même temps, ça doit stimuler un peu et maintenir éveillé.

La voile en croisière c'est quand même pas violent en temps normal donc c'est logique qu'on soit pas en mode vigilance 100%.

Ne pas oublier également qu'un des premiers symptômes du mal de mer, c'est le sommeil et la fatigue. Perso, quand ça bouge vraiment, j'ai plus trop le courage de rien faire et préfère m'allonger en mode contemplatif.

Sur de l'autoroute quasi déserte avec un bon "lièvre", à qui je laisse 7 ou 8 secondes d'avance, mes limites sont les mêmes qu'en navigation : 19 heures non-stop. Après ça, comme je ne suis pas un surhomme, je tombe. De fatigue, qui est un facteur déclencheur du mal de mer, donc ce n'est pas vraiment une bonne idée.

Il y a parfois des situations (équipage complet hors-service ou urgence familiale) qui font que l'on prend ce genre de risques, pas forcément de manière intelligente.
Cela dépend aussi de tes habitudes, de ton mode de vie, de la qualité de ton sommeil les jours précédents le départ, etc.

Sur la route, rien ne t'interdit de faire des pauses. En nav', selon les conditions, il est parfois plus compliqué de dormir, que ce soit pour de courtes phases ou des plus longues.

Hello,
Pas de comparaison de mon côté non plus, quand j'avais encore une bagnole ou un PL, je pouvais rouler 12h d'affilée sans problème.
En nav, avec mon foutu mal de mer, ça me tire beaucoup plus dessus.
Je suis très vite allongé, sans appétit, à attendre avec impatience d'être arrivé.
Je vous passe les détails si la houle est importante, hein...😏😁

Après une transat je suis pas fatigué ,mais bien plus après 500 km en voiture avec deux arrêts

On est tous différents donc pas de réponse possible, me semble t’il, à cette question 😀

j'ai essayé de faire des petites sieste en voiture ,j'ai eu des problemes,, mdr

A la lecture du post initial, je me demande s’il ne s’agit pas plus d’ennui que de fatigue ?
Naviguant pratiquement toujours seul, pilote auto + merveille pour la pioncette, et lecture, jeux, preparation bouffe, vaisselle, menu bricolage, un coup d’oeil dehors de temps en temps...le bonheur ! 😊

En laissant de coté la voiture, je pense que ton sujet a deux facettes.

D'abord, la capacité à l'optimisme, ou à ne pas stresser. Donc, capacité à dormir facilement, plus ou moins en fonction des lieux de nav. Beaucoup au large, moins en semi hauturier (genre moins de 500' d'une côte) peu en côtier (moins de 100' d'une côte).

Ensuite deuxième volet, son rythme de sommeil. Tous les combien tu peux te réveiller sans vraiment perdre ton sommeil. De 20 à 50 minutes on n'a pas le même rythme de sommeil.

Moi, je suis un gros dormeur très optimiste et peu stressé. Je sais qu'en côtier, je peux ouvrir un œil toutes des 20 minutes vérifier qu'il n'y a pas de danger et passer toute la nuit comme ça en étant le matin aussi alerte que si j'avais passé une nuit complète et je peux enchainer les nuits comme ça sans fin.

En semi hauturier, genre La Corogne madère ou Martinique Panama, je me réveille régulièrement, sans aucune fatigue. J'évite grâce aux stats de Marine Traffic les routes trop fréquentées.

En traversée, je me lève deux ou trois fois dans la nuit.

Bon, par contre, ce que je dis n'est pas ce qu'il faut faire. J'ai été gamin en mer et navigué toute ma vie. "j'entends" un cargo avant l'AIS et je sais ce qu'il se passe dehors depuis ma couchette.

Aussi j'ai vraiment confiance dans l'AIS. Au large, 100% des cargos en ont (ceux qu'en ont pas, j'en ai jamais vu) et les pêcheurs le long des côtes d'Amérique du Sud ou centrale sont éclairés comme des sapins de noël.
Les pirogues africaines ou nicaraguayennes non éclairées te voient arriver et t'évitent.

Donc, nous, on part en mer pour se reposer de la vie haletante des escales.

C'est très différent, la fatigue sur la route concerne beaucoup plus les autres usagers qu'en mer. Les tolérances ne devraient pas être les mêmes.
En mer la fatigue vient aussi souvent des "à côtés". Le "chef de bord" est souvent aussi animateur, organisateur, logisticien, mécanicien, responsable administratif etc.
Je parle ici du point d'orgue de l'année, la croisière estivale. Pour la navigation en elle même je suis un peu comme ED ci-dessus, un optimiste dé-stressé.

1j

Hello,

Difficile de comprendre le message, car on est tous différents.

Mais tout de même, quand je lit, "je me fatigue beaucoup plus en nav qu'en voiture", je trouve ça curieux.
de un, on ne peut comparer. Sur un voilier, on vie sa vie, en voiture, on est toujours concentré, on ne peut lâcher la route et les autres de vue, sinon, c'est pas une situation d'avenir ...
Donc "normalement", on se fatigue beaucoup moins en nav qu'en voiture pour la simple raison, qu'on peu se reposer.

Il m'est arrivé de partir en soirée, pour une nav solo, bien fatigué après une semaine de boulot intense en déficit de sommeil et d'arriver deux jours plus tard, en bien meilleure forme, alors que si je fais ça pour un long trajet en voiture, je prends des risques certains ...

Je parle de croisière, pas de régate bien sur.

Donc, je n'arrive pas suivre le raisonnement, mais j'ai peut être pas bien compris la question?

Oui, bien sûr, on peut se reposer en bateau, mais ça dépend des conditions.
Si je chope un semi mal de mer dès le départ, j'arrive assez fatigué au bout de 12h, meme en passant le plus clair du temps allongé ...
C'est parfois different sur plusieurs jours.
Pas de souci par exemple pour remonter les 800 miles en 6 jours de Panama à Guanaja il y a 2 ans, malgré des conditions rock'n roll les 2 premiers jours.
Pas de mal de mer, cuisine, repos, lecture...mais tout de meme pas de bricolage, hein!😁
J'étais arrivé en pleine forme.
Ceci dit, mes souvenirs de longs trajets en bagnole remontent désormais à + de 10 ans, la donne a sûrement changé depuis.
J'étais, par exemple, rentré fourbu l'été dernier d'une escapade de 700km parcourus dans la journée sur ma petite 125cm3!🙄

Alors la vitesse d’une voiture fait que la fatigue y est beaucoup plus dangereuse.

Le problème en voilier ce sont les conditions extérieures: le froid par exemple consomme énormément d’énergie .

Avec la monotonie cela amène à de la fatigue qui se trouve de fait être une forme de mal de mer.

L'avantage en bagnole, c'est que même fatigué, t'a pas le mal de mer.

Bon, à bientôt 60 piges, je me tape encore Bandol / Etretat d'une seule traite, en m'arrêtant pisser, faire le plein et casser une croute entre deux. Sauf que c'est débile, mais des fois, mes prétentions ne vont guère au delà.
11H00 de route, si le gardon a perdu de sa fraicheur, il en garde encore un peu. Mais pas avec des yeux de hareng de six nuits.

11H00 en mer, je suis défoncé. Avec des yeux de merlan frit. L'air marin me crève, mais c'est aussi pour ça que j'aime bien, après, je dors comme un bébé.

Quand aux FFF (Fain Froid Fatigue) ça ne rate pas pour moi non plus si ça se met à onduler un peu trop fort. Et surtout la fatigue.

1j

Il y a 5 F. Fain, Froid, Fatigue, Frousse, Foife ...

Je pense qu'il n'y a pas vraiment de comparaison possible pas seulement du point de vue du bonhomme, mais surtout de l'environnement.
un point important pas encore évoqué me semble-t-il dans le cas d'une baisse de vigilance/assoupissement:
- En voilier, les risques sont globalement moindres, conséquences souvent plus faibles et on prend principalement des risques pour soi-même (et son équipage)
- En voiture les risques sont beaucoup plus élevés, conséquences graves et impliqueront plus probablement les autres....

Oui, pas de pilote auto sur une bagnole...mon père, sourd durant les 10 dernières années de sa vie, s'endormait de temps en temps au volant.
Il avait ainsi un jour frotté sur plusieurs mètres la barrière de sécurité sur l'autoroute, avant de se réveiller et de rectifier le tir...heureusement l'ange gardien familial veillait au grain!
Bon, il aimait travailler le mastic par la suite, ça l'occupait!🙄🙂

Surtout risqué pour les autres

Un petit test tout simple:
Essayez de lâcher la barre ou le volant pendant 3 minutes pour aller chercher quelque chose ou pour aller faire un petit pipi.
Vous verrez qu'il est plus facile de le faire en voilier qu'en voiture, en tous cas bien moins dangereux.
Plaisanterie mise à part, quand je transportais des bateaux de chez Jeanneau ou Beneteau pour les livrer à Helsinki, on conduisait souvent près de 20h d'affilé. C'était facile à l'époque de falsifier les disques du mouchard.
On avait l'impression de ne pas être fatigués mais avec du recul, il est évident qu'on conduisait souvent dans un état second, d'autant plus qu'on était en convoi exceptionnel mais qu'à part en France, on était rarement contrôlé.
Il est beaucoup plus facile personnellement de tenir longtemps sans sommeil en bateau, en tous cas beaucoup moins dangereux pour les autres qu'en voiture.
Je peux encore facilement conduire 8 à 10h d'affilé mais je suis conscient que si le sommeil vient, il ne prévient pas et alors il est trop tard. En bateau, c'est moins grave.

1j1j

Il y a eu des tests très scientifiques de conduite de conducteurs aguerris essayeurs de voitures sur des trajets d’une dizaine d’heures Paris Marseille non stop. A l’arrivée les conducteurs certifiaient être peu fatigués et ne pas avoir ressenti le besoin de s’arrêter sauf besoin légitime , et ne jamais avoir somnolé. Mais le mouchard installé dans le véhicule constatait le contraire environ 5 mn a 10 mn d’endormissement/somnolence au total sur le trajet quelques fois avec des tranches max jusqu’à 10 secondes de perte de conscience … soit quelques centaines de mètres parcourus en plein cirage. Depuis la lecture de cette étude je conduis en faisant des pauses toutes les trois heures environ. Personnellement en navigation en solitaire je mets un réveil de cuisine en général par tranche de 20mn radar et AIS en veille et je dors dans le cockpit. J’ai aussi une alarme en cas de perte du tracking sur mon WP. La vigilance est moins instantanée qu’en voiture. Beaucoup de voitures sont maintenant équipées pour réveiller un conducteur somnolent ne serait-ce que la pression ses mains sur le volent ou le contrôle de la trajectoire sans parler des aides à la conduite automatisés

Tout à fait d'accord. Lors d'un trajet en voiture de nuit j'ai saisi le volant pour empêcher la voiture de traverser la route en direction d'arbres. Le conducteur a nié s'être endormi et depuis je ne me repose pas dans des conditions où le conducteur peut être fatigué.
Il m'est arrivé en mer en équipage d'être en déficit de sommeil mais quand je commençais à décrocher les yeux ouverts j'en étais consciente et je demandais du renfort; en solo je fais comme Domde,je n'ai eu qu'une fois un passage à vide très bref après 20 heures de navigation côtière au près en solo où je n'avais pas pu me reposer.

Nous faisons très peu de côtier, jamais en solitaire, donc nous pouvons dormir à peu près quand nous voulons, s’endormir en bateau est aisée. La voiture c’est monotone, pas de solution, il faut s’arrêter quand cela s’impose. En revanche faire 1000 kms à moto, c’est moins fatiguant comparé à la voiture. Il y’a un truc pas mal pour rester "éveillé " c’est les boissons énergisantes.

Whisky?

Mais non !!! Risque de test alcoolémie. "Du taureau rouge "

16h16h

Il n’y a strictement aucun rapport entre les deux.
En bateau on n’est pas contraint de rester concentré à 100% du temps de « conduite » comme en voiture, et par ailleurs les navigations ne sont pas toutes identiques, certaines sont beaucoup plus fatigantes que d’autres. De mon point de vue, ce qui tire le plus sur la couenne c’est la navigation côtière de 24 à 48 heures, là il faut vraiment être attentif à tout, et si en plus il faut souvent manœuvrer la fatigue arrive vite. Après ça dépend aussi beaucoup des bateaux, une nav Brest/la Rochelle non stop à bord d’un bateau de 12 m confortable n’est pas la même chose que la même nav à bord d’un mini, nav pendant laquelle on aura plus de mal à se reposer.
Sinon pour revenir à la conduite automobile, on peut se référer à une épreuve comme les 24 heures du Mans où les pilotes (trois par voiture) ne doivent pas dépasser des relais de 4 heures maximum.
www.24h-lemans.com[...]e-52046

Évidemment, je parle bien de comparer ce qui est comparable :
Naviguer en équipage par temps calme au milieu d'un océan désert ne se compare pas à rouler dans Paris pendant 12h (à chercher une place de parking :p)

Traverser le pays (en solo) s'apparente plutôt à ces longues traversées côtières, souvent avec des casiers partout, et autres bateaux qui font des routes parallèles (et donc chiants à éviter). Des navigations où on ne fait pas dodo 20minutes.

Mais bon, vous avez pour la plupart répondu : rouler 12h ne représente pas un challenge si les conditions sont faciles. (Pas de trafic, beau temps, etc.)

Évidemment il n'y a pas de réponse universelle, c'est pour ça que je faisais cette sorte de sondage :)

En voiture ? Ca ne veut pas dire grand chose. C'est différent selon que tu roules dans une grosse berline allemande silencieuse ou une petite voiture, ancienne, avec des suspensions approximatives et mal insonorisée

On oublie de citer les sources de fatigue en voilier, ne serait ce que la conservation de l'équilibre, on a toujours une main accrochée fermement quelque part, sauf dans la couchette !...
Celà dépend aussi du nombre de virements et d'empannages à effectuer de la difficulté de la navigation ...Et bien sur du bateau lui même.

Le sommeil m'a pris à la sortie du Castellet, après le Grand prix de France moto en 1975. J'étais en moto, sortie de deux jours de liesse. Bas-côté, réveil en roulade dans la garrigue, pas de bobo, guidon tordu : ça bouchonnait et on était à 30 à l'heure.
Le sommeil m'a repris à Septèmes les vallons, 5 heures du mat, retour de fête à Rognes en Renault 5. Traversée de route, panneaux routiers et publicitaires éclatés ; choqués mais que des dégâts matériels.
Depuis quelques années, si je sens le sommeil arriver et j'ai appris à le guetter, je m'arrête et dors, de jours comme de nuit, pour repartir entre 15' à une heure après sans dommage et en forme.
Je grignote et je bois de l'eau, en attendant l'aire de repos.

En mer, hors bande côtière, je me suis endormi (consciemment) plusieurs fois quelques minutes, maxi 10/15, dans le cockpit, sans risquer ma vie ni celle des autres.
Je suis d'accord avec les propos au dessus : même si il s'agit de fatigue dans les deux cas, la vitesse et l'autonomie des deux types de véhicules n'a rien à voir.
Pierre

Holà
La fatigue peut être dangereuse dans les deux cas, tout dépend de ce qui s'est passé avant aussi...
Une fois je me suis endormi au volant sur l'autoroute une ou deux secondes, après une grosse journée au ski dans les Alpes on rentrait sur Toulouse, ça m'a servi de leçon !
On s'est arrêtés sur une aire pour récupérer et ensuite comme c'était l'hiver on a roulé avec une vitre ouverte et sans chauffage pour être toniques..
L'année passée je suis rentré de Corse non stop jusqu'à PSL ,parti le lundi matin et arrivé le mardi soir sans pouvoir dormir, après une grosse journée de planche dans les vagues la veille... Aussi j'ai dû manœuvrer sans arrêt,plus une grosse houle sur la traversée .
J'entendais des voix avec la fatigue et je plongeais de temps en temps dans le sommeil quelques secondes mais impossible de faire mieux,trop de monde sur la route il fallait rester éveillé.
Pousser les limites ça peut craindre parfois...en voiture ou en bateau ... faut pas que ça dure ou que soit une habitude...

Et tu crois pas qu'en bateau, beaucoup plus facilement que sur une route, au cas ou le vent est très variable ou le monde très important, s’arrêter quelques heures, mettre à la cape, bien s’éclairer ne serait pas une solution intéressante? On n'est pas en course.
J'ai jamais été en position scabreuse en voilier, même ne piquant de petits roupillons de temps en temps, même le long des côtes bretonnes.
Il me semble que l'impératif de vitesse que nous distille ad nauséam les revues nautiques aille à l'encontre de la sécurité. T'es fatigué et ton pilote est HS, quelques heures à la cape peut être la solution.

12h12h

@ED850: bien dit tu m'as devancé, j'allais le dire. "Le temps, c'est notre seul luxe", prenons le alors. C'est aussi mon avis et mon habitude.
Hors d'un rail et s'il n'y a pas d'impératif météo, évidemment.

@ED850 (suite) ... en espérant aussi qu'il n'y ait pas dans les parages un P-C Solong+ avec un capitaine russe à la barre qui a décidé de me prendre pour cible. :). Tu me diras que les mauvaises rencontres existent aussi sur les aires de repos des autoroutes...

Cette question et les réponses se retrouvent dans tous les sujets qui ont trait au risque, à la sécurité, au niveau de stress que chacun a en navigation et sa propension à voir du danger.
On trouve toujours un exemple stressant dans toutes les situations. Appendicite en mer, grain blanc non prévu, cargo (russe) sans veille ou sans feu, hauban cisaillé...
Je pense que chacun a sa sensibilité et un penchant plus ou moins important à envisager le pire.
Néanmoins, après avoir rencontré beaucoup de navigants dans ma vie, je suis sur que le stress et l'angoisse sont un frein très fort à la navigation non seulement par le caractère irascible qu'ils entrainent, mais par les coûts qu'ils induisent en équipements et en place de ports.

Je dirais qu’en comparaison avec la route, c’est qu’en Naviguation tu suis TA route, tu peux zigzaguer , tu peux mettre le pilote, tu peux faire un nap de 20 min,aller au wc,manger un bout, regarder un film.. en voiture : NON
Allez ,une autre question .. celle la etait facile 😉🤓

7h7h

Trop facile de juger sans savoir les gars...
Si j'ai poussé pour arriver c'est parce que j'avais du travail sur PSL et en plus une fenêtre météo ultra contraignante...
Moi je ne suis pas à la retraite peinard,je bosse !
Et si vous connaissiez un tant soit peu la méditerranée vous sauriez à quel point les systèmes météo sont instables et la houle redoutable et très courte.
Il m'est arrivé ,toujours en solo,de faire une remontée ultra sportive aux Antilles depuis Margarita jusqu'en Martinique,en perdant plusieurs kilos avec des réglages incessants dus à un Alizé avec beaucoup de nord,je n'en suis pas mort,mais il y a parfois des moments un peu durs à passer,et au bout la récompense de l'arrivée.
Il m'est déjà arrivé de me poser à la cape devant un atterrissage compliqué au petit jour ,faire un somme d'un quart d'heure pour avoir les yeux en face des trous bien évidemment.
Alors dire moi j'aurais fait ci ,moi j'aurais fait ça ,désolé mais vous n'étiez pas à ma place et des fois c'est comme en montagne il y a des moments compliqués à traverser,et c'est le sel de la vie,sinon perso je m'emmerderais grave hi hi hi,même si j'aime aussi les traversées paisibles...

Hé, on ne t'impose rien, James. Simplement on dit qu'il est aussi possible de relativiser les trucs. Margharita-Martinique, ou Testigos-Martinique, nous, on pionce comme des bienheureux. Mais comme je dis, c'est pas un conseil, c'est simplement qu'on a un bateau pour, très tolérant, et une façon de naviguer qui nous va.
On a rencontré et on rencontre des couples qui veillent et font des quarts même dans les traversées longues. Libre à eux. Ce n'est pas notre façon de vivre en mer. Mais puisqu'on le fait, c'est que c'est simplement possible. Donc, au lieu de prendre la mouche, voir qu'une façon moins prenante de naviguer est une alternative n'est pas forcément négatif.
Quand on est rentrés de notre 2ème TDM (par Suez) on est allés direct d'Ajaccio à Sète. Avec nos 3 enfants à bord, je menais le bateau seul. Nous n'avons mis du fuel dans le moteur que pour passer le canal du midi. J'ai navigué comme d'hab. Un peu de veille, pas mal de temps à dormir.
Une façon de faire n'est pas une attaque.

Il y a conduite et conduite et navigation et navigation :)
Je fais regulierement des longs trajets en voiture 1100 km. Je fais partie des gens qui font de courts arrret (5min) et peu 3h ou 4 h entre chaque...
Je roule de nuit car pas de stress. Conduite toujours fluide, pas de ralentissement / pas de pbs pour passer les villes. J arrive assez frais meme apres avoir travaillé toute la journée... en revanche je me sens incapable de faire un 15 aout le meme trajet en pleine journée... ça nescessite une attention permanente... modif de la vitesse / bouchons / tps de trajet largement augmenté / stress / vigilence etc...

En voilier c est pareil 12h dans 10 noeuds de vent au portant c'est vraiment pas pareil que la meme duree dans 30 noeuds au près...

@james, moi aussi je maigris à chaque nav...le truc, c'est que reprends aussi sec une fois arrivé!😁
Et dire que certains paient cher des séjours de yoga ou autre avec des programmes de jeûne draconiens!😂

raz de sein au clair de lune

Phare du monde

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raz de sein au clair de lune

2022