expulsion d' un plaisancier a Valence

EXPULSION DE JACQUES

Bonjour
vous pouvez consulter le résulat du référé d'expulsion de Jacques du port de l'épervière dans la rubrique actualité lui donner votre avis et peut être des conseilles sur notre forum actuellement la cci expulse un résident par an du port de l'épervière j'ai été le premier Jacques vient ensuite le prochain a qui le tour...?
pour la décision de justice SANS COMMENTAIRE!!!
RV
apupe.ifrance.com[...]

L'équipage
16 oct. 2007
16 oct. 2007

si j'ai bien compris

il a été explusé parce qu'il ne payait pas ? c'est ça?

josé

16 oct. 2007

Il s'agit d'une ordonnance de référé

C'est à dire un jugement qui ne se prononce pas sur le fond du problème.

Cette ordonnance constate simplement que le contrat prévoyait une possibilité de résiliation sous condition d'un préavis d'un mois, que la CCI a bien résilié le contrat avec ce préavis, et que donc l'occupant n'a plus de droit ou de titre sur sa place. Et que donc il doit être expulsé.

Le tribunal ne mentionne pas les raisons de la résiliation et la CCI ne demandait pas de paiement de loyer en retard.

Jacques

16 oct. 2007

oui d'accord

mais la resiliation de la CCI a bien pour notif le non paiement de la place du ponton OUI ou NON?

il faut expliquer pour comprendre , pourquoi cette resiliation de la part de la CCI?

josé

16 oct. 2007

Il semble que non.

Il semble que non.
Un des liens mentionne que la personne à demandé l'annulation de la décision et dans les motifs de cette demande, il est précisé qu'il réglais régulièrement ces factures.

Il semblerais que la CCI n'ai pas de motifs particuliers pour rompre le contrat.
Mais, d'après ce que j'ai compris, ils n'en ont pas besoin car le contrat ne mentionne que le préavis d'un moi dans les contraintes pour ne pas reconduire.

Etrange affaire, mais difficile de donner un avis sans connaitre la situation.

Harry.

16 oct. 2007

RV non inscrit

qui semble bien connaître la situation devrait nous préciser les raisons (officielles et/ou officieuses) qui ont motivé la CCI : est-ce une façon de se débarrasser des bateaux habités à l'année par exemple ?

16 oct. 2007

En fait

Il y a deux questions différentes.

Le jugement dit que le contrat a été résilié dans les formes.

Effectivement, quand un contrat prévoit une possibilité de résiliation, chaque partie est libre de le faire.

Cela ne veut pas dire que son motif est un bon motif.

J'ai vécu cela, sans la bataille juridique, l'année dernière. Je me suis fait virer d'un port (le gapeau) où j'étais depuis 15 ans parce que les nouveaux propriétaires avaient décidé de quadrupler les prix. Ils ont donc résilié mon contrat et m'ont fait une nouvelle offre, quatre fois plus cher.

C'était correctement fait dans les formes. Moralement, c'est une autre histoire...

Jacques

16 oct. 2007

en effet

notre club peux aussi jeter a la porte sans vraie 'raison',
neuf cette année, peuvent aussi se débarasser des bateaus ventouses...ce qui m'étonnerait très très fort puisque ce sont ceux là qui font le plus copain-copain avec le maitre de port(vient prendre un verre à bord) et consomment le plus a la buvette....affaire a suivre

16 oct. 2007

je ne sais pas

mais je lis "de l'absence du paiement regulier"

sans faire l'avocat du diable il serait juste de commettre les motifs je pense que l'interessé doit les connaitre.

josé

16 oct. 2007

peu têtre que

sur ce coup, il me semble que l’expulsion ce soit fait dans les règles
mais ce qu’il serait intéressant, c’est de savoir qui va prendre la place de l’expulsé !!!
tour normal liste d'attente ou passe droit à placer !!!
à suivre....

16 oct. 2007

Le jugement de refere

est-il visible qq par je ne l'ai pas vu.
Cette gestion de port ressemble fort à celle de port Napoléon.
Tu parles aussi de travail au black sans donner de noms un peu d'explications seraient les bien venues parce que comme c'est dit c'est tres vague et prendre position est n'est pas evident

16 oct. 2007

a lire les couriers

A tout lire, les expulsions ont eu lieu car ils résidaient en permanence sur leur bateau; C'est interdit dans le contrat signé avec le port.

16 oct. 2007

contrat

La clause de résiliation avec préavis fixé mais sans obligation de donner une raison est aussi dans mon contrat.

Dans l'absolu c'est logique puisque la réciproque est vraie, le client peut résilier aussi son contrat avec préavis et sans donner de raison.

Dans le relatif, la situation actuelle de pénurie fait que la clause de résiliation est plus facile à gérer par le port que par le locataire.

Dans la location de l'immobilier, c'est pareil.

16 oct. 2007

non non, Robert

Dans l'immobilier, la situation n'est pas symétrique et heureusement.

Le locataire peut effectivement donner son congé à tout moment en respectant simplement un préavis, mais pas le propriétaire.

Lui ne peut résilier qu'à l'échéance du bail et que pour un motif légal (Il y en a trois, reloger sa fammille, vendre, ou les motifs légitimes, genre locataire bordélique) et avec un préavis de 6 mois.

C'est bien le problème des places de ports. Ce sont des simples contrats de droit privé. La loi n'offre donc aucune garantie spécifique au locataire.

Ce qui n'empéche pas que certain contrats peuvent être moins "rudes" et offrir un peu plus de garantie au locataire.

Jacques

16 oct. 2007

Intéressant

Il y a sur le site Adupe 2 cas d'expulsion ayant passé en référé.

Ce qui est intéressant, c'est que dans l'un des cas la demande d'indemnité de 1500 euros par le port a été déboutée et le bateau a 4 mois pour partir avant application d'astreinte journalière, alors que dans l'autre cas l'indemmnité de 1500 euros au bénéfice du port est due et l'astreinte journalière prends effet immédiatement.

16 oct. 2007

Ouais

Je n'ai pas lu les deux décisions.

Les ordonnances de référé ont un truc particulier. elle n'ont pas "l'autorité de la chose jugée". Autrement dit, l'une peut dire le contraire de l'autre (même dans la même affaire).

Cependant, indépendamment de cela, il y a peut être des raisons dans le dossier pour que l'une des ordonnances soit plus sévére que l'autre.

Maintenant, je ne saisi pas bien l'intérêt pour le plaisancier de s'accrocher comme cela. C'est certain qu'il se fait, finalement, sortir. Et qu'il se retrouve à payer une foule de frais.

Je ne me prononce pas sur l'objet du litige, mais, trés simplement, le réglement de ce port pose des contraintes. Si tu rentres dans le port, tu acceptes ces contraintes. Et, si tu as parfaitement le droit de quitter le port quand tu le souhaites, cela me semble aussi normal que le port puisse récupérer sa place s'il le souhaite.

Et je ne connais pas de cas de port qui vire un mec tranquille dans son coin, sauf si c'est pour faire valser les tarifs, ce qui ne semble pas le cas ici.

Encore une fois, je ne connais pas ce dossier et je ne suis pas le défenseur du port.

Mais, en survolant le site donné en lien, j'ai un net sentiment de tomber sur un mec qui fait beaucoup de bruit pour pas grand chose, et qui me semble habité d'une solide parano.

Jacques

16 oct. 2007

Un poid, deux mesures...

Je ne voudrais pas creer une polemique politique, mais il me semble quand meme qu'en general, c'est le port qui a quand meme l'avantage, vu qu'il trouvera toujours un nouvel occupant pour la place, mais le plaisancier, lui, ben il galere!
Je ne connais pas le cas, ni les details, je ne suis pas juriste, donc je ne peux pas m'exprimer sur ce cas precis...
Par ailleur, ce message a aussi le merite de souligner la precarite de ceux qui choisissent de vivre a bord...C'est de moins en moins accepte, et la loi n'est pas tellement de leur cote.
Donc: prudence a tout ceux qui envisagent ce mode de vie.

16 oct. 2007

Expulsion....

un test ADN a-t-il été pratiqué ???? ;-)

16 oct. 2007

Un scoop ...

Yann, tu veux dire les bateaux ont un ADN ? :oups:

16 oct. 2007

MAIS NON !!!!

un DAN

:gloups:

:faitpasserlapillule:

:+75%yapaslongtemps:

16 oct. 2007

il serait

interessant d'avoir la version du port dans cette histoire .

J'ai du mal à croire que les ports virent les gens sans motif simplement parce que le gars ne plait pas...

josé

16 oct. 2007

ici en Atlantique ,Manche

il y a dans chaque port à gestion privé ou non une association des usagers des pontons qui veille à ce genre d'abus (s'il y a abus)dont je n'ai d'ailleurs jamais entendu.

josé

16 oct. 2007

ici en Medi apparemment ca gene ......

Les résidents ......Enfin dans certains ports
Puisqu'il il existe des interdictions officielles
de résider à bord ....Concernant un territoire de la république concédé c'est un peu curieux ....

L'ideal pour certains gestionnaires de portt(les CCI?) qui se sentent une ame de grands capitaines d'industrie en exploitant un produit concédé en régime de pénurie c'est le bateau neuf de 400 000 euros occupé 2 semaines par an ....

Bien sûr concernant le cas particulier évoqué ,il n'y a pas tous les éléments pour apprécier

Mais c'est la tendance sur la médi ne nous voilons pas la face ....

POurtant il ya réguliérement des vols et des MORTS
acidentelles dans les ports de plaisance(a canet
sur les 5 derniers années deux morts au moins à ma connaissance),pour les vols au mieux un pillage modéré mais permanent existe et un présence continue sur les pontons est donc utile...

Chez les gens de bonne foi on a réglé le problème des surcouts de consommation electrique et autre ...

PS 1) Il y a des cas ou les règlements de port ont changés avec les gestionnaire .......y compris sur ce sujet

2) Amis de Leucate soyez vigilants sur ce sujet (n'y suis pas)

16 oct. 2007

Egalité ?

Bien sur que la situation n'est pas équilibrée entre un capitaine de port, qui a une liste d'attente de 600 noms pour 150 places déja occupées, et le plaisancier qui est bien content qu'on lui ai trouvé une petite place à 4.000 € l'an entre le conteneur à poubelle et l'aire de carénage, juste face à la passe ouverte à la houle par tout temps.

Bien sûr également que les ports, qu'ils soient gérés par une CCI, par une mairie, par une SEM ou carrément par un opérateur privé, ne sont pas toujours des modèles de gestions et, notamment chez moi dans le var, parfois des cas d'écoles en matière de foutage de gueule.

Et je connais bien des cas qui méritent de solides coups de gueule.

J'ai moi même vraiment eu du mal à ne pas foutre à l'eau un mec d'un port entre St trop et le Lavandou qui voulait une fortune pour une place merdique en septembre et qui m'avait répondu que je n'avais qu'à m'en prendre à moi même si j'avais un si gros bateau.

Et je me suis fait jeté, comme je l'ai déja dit, d'un port privé juste parce que le nouveau proprio souhaitait des clients acceptant de payer quatre fois plus cher que moi.

Dans le cas cité ici, je vois bien un conflit minoritaire (l'assoc parle d'une grosse dizaine de bateaux adhérents) en conflit ouvert, pour je ne sais quel motif, avec le gestionnaire du port.

Et quand je vois la gueule de bateaux ventouse de certains d'entre eux, je conçois que cela puisse énerver les mecs du ports, et même peut être les autres usagers...

Mais bon, comment parler d'un sujet dont je n'ai fait que survoler la présentation d'une des parties...

Jacques

16 oct. 2007

Bateaux habités à l'année

Marina du Marin, Martinique... je viens d'en discuter avec l'un des responsables : sur les 640 places disponibles au pontons, il y aurait 20% de bateaux habités, sans compter ceux sur corps morts (dont je fais partie) et ceux qui sont au mouillage...

A ma connaissance les conflits sont très rares, la grande majorité des gens se comportant correctement.

Ceux qui ne jouent pas le jeu se font jeter par les autres, sans avoir besoin de l'autorité...

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16 oct. 2007

Vivre a l annee

Dans beaucoup de ports du sud, il est bien marqué sur le contrat qu il n est pas possible de vivre a lannée....Bientot une taxe journaliere peut étre, ou bien une taxe sur le vent(temps passé sur leau)....etc.Il serait vraiment temps de faire une grosse assoc de plaisanciers pour defendre nos droits ou du moins les modifier.Cordialement

18 oct. 2007

Pareil que Tilikum

Ici à Hendaye, queques résidents à l'année, mais pas de pb, chacun se comporte correctement, et donc pas d'histoire

16 oct. 2007

calypso t'as

quand même bien l'air de prendre la défense du port, où tu ne connais pas leur fonctionnement où ton port est exemplaire, ce qui est de moins le cas, ce qui les intéresse c'est des bateaux récents avec des proprio qui payent et viennent le moins souvent, comme ça ils ne voient pas ce qui se passent dans le port, par contre si tu veux vivre sur ton boat et même en payant un jour ou l'autre tu seras em......
:-(

17 oct. 2007

ça dépend !

Je suis dans un port privé (500 à flot et 500 à terre). Habiter à bord est en principe interdit, mais en réalité autorisé tant que ça se passe bien. Et beaucoup de gens habitent à bord, et même sur des bateaux à terre.

En fait l'interdiction théorique sert surtout à avoir un motif règlementaire pour sévir en cas de comportement indélicat.

Faut bien voir que le gestionnaire du port aurait certainement des problèmes juridiques s'il se transformait officiellement et volontairement en cité dortoir. Il est possible que son statut professionnel lui-même en serait modifié.

17 oct. 2007

Personnelement ça me gonfle un peu ...

on n'est pas chez Julien Courbette ...

on a uniquement un seul son de clôche ...

les administrations en France ont la réputation d'être parfois incohérente dans leur décision surtout en raison de leur lourdeur ....

alors là pour qu'ils fassent une procédure et tout le tatouin dans un port qui de plus n'est pas complet ....

AMHA ... il nous manque quelques éléments ...

et si c'était ambiance saucice merguez sur les pontons toute la nuit ou autre ...

voilà pour ma part

je pense que ce genre de sujet qui voudrait nous ammener a prendre position ....n'a pas trop sa place ici ...

imaginez le fil qui tourne en ...

AHHH LES SAL... C'EST PAS BIEN ....!!!

OHHH LES VILAINS !!!

imprimé et qui serait utilisé ensuite comme une pétition !!!

Matelots, je vous le dit comme je le rescend, on cherche à nous utiliser et on nous prend pour des c...

en tout cas a toulon

vieille darse il y a des gens qui vivent a bord depuis au moins 1975 et ils ont jamais eté embetés pourtant chez nous la cci est pas tendre !

17 oct. 2007

Par ailleurs

j'inviterais notre posteur ....

à lire l'article 434-25 du code pénal ....qui punit « le fait de chercher à jeter le discrédit,
publiquement (…) sur un acte ou une décision juridictionnelle, .....

17 oct. 2007

Zeph,

J'ai l'impression que l'on dit la même chose.

Jacques

17 oct. 2007

comme souvent

mon cher Jacques ..

:topla:

:alavotre:

18 oct. 2007

Re

:topla:
:alavotre:

17 oct. 2007

raffraichissant...

ce bon sens ! On est 3... ;-)

17 oct. 2007

AVEC COMMENTAIRES !

Bon, il semble que la CCI ait décidé de mettre fin à ton contrat parce qu'elle estimait que tu ne respectais pas les dispositions de police du port.

Ce motif qui soutend son action n'est cependant pas indiqué dans l'assignation. La CCI n'a pas eu besoin de fonder son action sur un comportement fautif ce qui l'aurait obligé à saisir le juge du fond pour demandrer la résiliation ; elle a préféré s'appuyer simplement sur les stipulations du contrat qui lui permettent de mettre fin à la location en respectant un préavis d'un mois mois avant le terme du bail renouvelé (c'est l'application pure et simple du contrat, rien à redire la dessus d'un point de vue juridique).

En la matière, le juge des référés est compétent s'agissant de constater le terme du bail résultant d'un congé. Ton maintient constutuant par ailleurs un trouble manifestement illicite. L'utilisation du terme "résiliation" est ambigue : en effet la résiliation, à la différence du congé qui ne peut être donné que pour le terme du contrat (renouvelé le cas échéant), peut intervenir à tout moment au cours du bail en cas de non respect du contrat, par exemple pour défaut de paiement des loyers ... ou pour non respect des dispositions des règles de police du port. Cependant sauf à être prévue par une clause résolutoire au contrat, la demande en résiliation se fait devant le juge du fond dont les décisions ne sont pas exécutoires par provision, c'est à dire que leur exécution est suspendue s'il y a appel.

La décision du juge des référes - contrairement à ce qui a été dit - à bien autorité de la chose jugée (au provisoir, certes) et est exécutoire de plein droit nonobstent appel.

le juge des référes après avoir constaté ton occupation sans droit ni titre a ordonné ton expulsion. De deux chose l'une : soit tu occupes ton bateau, soit tu ne l'occupes pas.

Si tu l'occupes, le bateau peut alors être assimilé à un local d'habitation lequel bénéficie d'une certaine protection en matière d'expulsion. Il s'agira alors pas tant d'expulser le bateau que ses occupants....Si tu refuse de quitter l'emplacement sur la tentative d'expulsion de l'huissier après un commandement visant le délai de 2 mois pour déguerpir, il rqeuierera le concours de la force publique. Ton expulsion ne pourra cependant pas intervenir durant la période de trève hivernale.

Si tu n'occupes pas le bateau, les choses seront (relativement) plus simples : l'huissier procèdera à l'expulsion de l'emplacement, fera l'inventaire des biens s'y trouvant (en l'occurence les biens c'est ton bateau), le laissera sur place ou l'enlèvera pour le mettre en gardiennage, puis il saisira le juge de l'exécution pour qu'il soit statué sur son sort (avec une demande de vente aux enchères à la clef !)

Entre temps, il y a fort à parier que la CCI fasse liquider l'astreinte...ce qui lui permettra de faire saisir ton bateau (procédure spécifique cependant un peu lourde) de telle sorte que l'assignation devant le juge de l'exécution deviendra sans objet !

....à moins qu'il ne préfère saisir ton camping- car qui, en stationnant abusivement, contrevenait à la police du port :-D

17 oct. 2007

Tu crois ?

Généralement, les choses se passent bien plus simplement. Les bateaux qui ne justifient plus de droit d'ammarages sont tout simplement remorqués en fourrière. C'est un bout de quai abandonné dans un coin, où se retrouve les vilains mauvais payeurs. Il a souvent comme première caractéristique qu'il n'est plus placé sous la responsabilité du port.

Je n'ai jamais vu un bateau vendu aux enchères parce qu'il a été expulsé.

Ta nuance entre congé et résiliation n'a, semble t'il, pas de sens ici. Le contrat a bien été résilié puisqu'il s'agissait d'un contrat sans terme fixé, et il ne nécessitait pas de motif puisque le contrat ne demandait qu'un préavis.

Je suis également trés réservé sur ta position donnant une protection spécifique aux bateaux habités. Un mobile home, par exemple, ne bénéficie pas de cette protection, dans le sens où ce sont les occupants qui sont protégés contre l'expulsion, pas leur habitat.

Une bataille juridique n'a de sens que si elle peut être gagnée. Sinon, c'est se retrouver à payer des fortunes de frais divers pour, de toute façon, finir par devoir faire ce que l'on ne voulait pas faire au début.

Dans ce cas, elle m'apparaît clairement insensée.

Enfin, ben non, une ordonnance de référé n'a pas l'autorité de la chose jugée, puisque, par principe, elle ne peut trancher une contestation (voir notamment 2ème CIV. - 17 novembre 2005, BICC n°635 du 1er mars 2006). Ce qui n'a rien à voir avec son exécution. Une ordonnance de référé est toujours immédiatement exécutoire. Mais elle ne peut constituer une jurisprudence, même lorsque la décision est définitive.

On est un peu loin, là, des techniques de nav, mais ce n'est pas la peine de se cacher derrière son petit doigt. J'ai déja dit ce que je pensais de ce genre de situation, et je redis maintenant qu'il n'est pas la peine de poursuivre un combat perdu d'avance et finalement ruineux. Il est question d'une astreinte de 1.000 € par jour...

Jacques

17 oct. 2007

là ou je suis en hollande

le patron attend quelques années, mais pas beaucoup de non payement, il sort le bateau de l'eau, le fait saisir et par jugement en obtiens la vente ;-)

17 oct. 2007

Mais josé...

Je ne dis pas que des bateaux ne sont pas vendus aux enchères...

Le gars nous expliquait qu'après l'expulsion il sera vendu.

C'est à ça que je dis non. Actuellement, il est occupant sans titre et il lui est demandé de partir. Cela ne donne aucun droit à personne de saisir son bateau pour le vendre.

Maintenant, si tu as une dette, c'est un autre problème. Effectivement, et seulement dans ce cas, le bateau (ou d'ailleurs n'importe quoi qui t'appartient) peut être saisi pour être vendu.

Mais dans le cas dont on parle ici, il n'est apparament pas question de dette. Simplement d'une fin de contrat.

Dans ce cas, je ne vois pas comment le bateau pourra être saisi.

Bien sûr, si effectivement le mec s'incruste, et que l'astreinte court, et qu'il ne paie pas, et que les frais s'accumulent, alors peut être effectivement cela se terminera par une saisie. Mais c'est sans rapport direct avec la procédure d'expulsion.

Jacques

17 oct. 2007

problème

il s'agit d'une affaire assez grave avec décision de justice.
il est demandé de la commenter pratiquement sans éléments;
qui mieux que RV connait les tenants et aboutissants de l'affaire ?. Or depuis l'envoi du sujet il n'est plus intervenu.
ce qui est pour le moins anormal.
alors le reste c'est parler pour ne rien dire, parce que sans savoir.

17 oct. 2007

et bien moi si

ici à St Catherine (pres de Lorient) un bateau mauvais payeur a été mi au sec par le port puis par jugement vendu au enchere pour une bouchée de pain malgrés son triste état.Son prix couvrait environ simplement la dette du port.

josé

17 oct. 2007

enchere

ce bateau qui a été vendu au enchere voici deux trois an je passais tous les jours devant il a été vendu pour sa valeur divisé par 4 ou 5.C'était une affaire à saisir pour un charognard et ça n'a pas trainé

josé

17 oct. 2007

parler pour ne rien dire, j'en suis pas sur car

malgré ce que l'on m'avais dit, je m'apperçoit q'un patron de marinas peut monter sur ton bateau, larguer l'amarre, le sortir, tout ça sans ta permition............... là je me pose quand meme des questions
ne doit il pas avant quoi que se soit, au moins optenir un jugement??

17 oct. 2007

Expulsion

Il est viré parcequ il ne paye pas ou bien parcequ il vit a l année?Enfin, bon courage Jacques , car vu la penurie de places ca va pas etre evident(je devrais plutot dire simulation de penurie qui permet d augmenter les prix).Pour saint Cyprien , y a de la place , mais elles ne sont pas attribuées, pourquoi?Cordialement

17 oct. 2007

Explications

Erendil je me suis sans doute ma exprimé.

Mais voici ce que l’on peut dire de l’affaire avec les renseignements que j’ai pu collecter grâce au lien intenet donné par RV.

L’occupation sans droit ni titre ne donne en effet aucune possibilité de saisir le bateau pour le vendre à défaut de condamnation pécuniaire. En revanche, lors d’une procédure d’expulsion, l’expulsé est obligatoirement assigné devant le juge de l’exécution pour voir statuer sur le sort du bien passé un délai de 1 mois après l’expulsion si le propriétaire ne vient pas retirer son bien. Devant le JEX la vente du bateau sera alors demandé s’il a de la valeur (même si l’expulsé ne doit rien, le produit de la vente lui revenant dans ce cas) où sa destruction si c’est une épave.

Si le bateau est habité, il sera prudent de le considérer comme un local d’habitation ce qui entraîne des délais un peu plus longs et le concours de la force publique en cas d’opposition de l’expulsé (cette solution est directement inspirée de ce qui se pratique justement pour les mobiles home et de la jurisprudence de différents JEX en pareille matière, même si cette jurisprudence peut être contestable puisque l’expulsion ne porte pas au sens stricte sur un local d’habitation – mobile home ou bateau - mais sur son emplacement).

Par ailleurs, il faut noter que dans le cas d’espèce il y a une condamnation à une astreinte de 1000 euros par jour (ce qui n’est pas une paille). La condamnation à une astreinte ne permet pas d’exécuter directement, il faut au préalable la faire liquider par le juge. Une fois liquidée (c'est-à-dire une fois son montant fixé par le juge en fonction du nombre de jours de retard de l’expulsé récalcitrant), il pourra être procédé à la saisie du bateau (qui est, j’en conviens, une procédure spécifique un peu lourde à mettre en œuvre).

Pour ce qui est de la distinction entre une procédure en résiliation au fond et une procédure en constation de l'acquisistion d'un congé, la distinction n’est pas anodine:

La CCI a eu recours au juge des référé pour faire constater le terme du bai à la suite d’un congé et le maintien abusif de l’occupant devenu sans droit ni titre. Contrairement à ce qu'indique Erendil, le bail avait bien un terme : il s’agissait en effet d’un bail initial d’un an qui se reconduisait tacitement par périodes de un an à défaut de congé délivré un mois avant le terme du bail initial ou renouvelé.

Pour donner congé, le propriétaire, n’a pas à rapporter la preuve d’un manquement ou d’une faute du locataire, il lui suffit simplement de le délivrer pour le terme du baille ou pour sa date anniversaire en cas de renouvellement en respectant bien entendu le préavis. Si le locataire se maintien au-delà de cette date, il devient occupant sans droit, ni titre et peut être condamné au paiement d’une indemnité d’occupation en général égale au montant du loyer pratiqué. Ici, il n’y a pas eu de condamnation à une indemnité mais à une astreinte dont le montant beaucoup plus élevé à pour effet de dissuader l’occupant à se maintenir.

En cas de maintient après le congé, la procédure est rapide et simplissime : il suffit de faire constater par le juge des référés le maintient abusif de l’occupant au-delà du terme du bail malgré un congé régulièrement délivré. L’ordonnance qui sera rendue aura force de chose jugée puisqu’elle sera exécutoire de plein droit nonobstant appel et aura bien entendu autorité de la chose jugée pour ce qu’elle a tranché, puisqu’il sera impossible aux mêmes parties de retourner devant le même juge pour faire trancher la même affaire.

Sa simplicité de mise en œuvre et sa rapide efficacité distingue la procédure de référé d’une procédure au fin de résiliation devant les juges du fond qui, dans l’hypothèse visée, aurait pourtant parfaitement pu prospérer puisqu’il était reproché au locataire un comportement contraire aux règles de police du port.

En effet, la procédure en résiliation nécessite un comportement fautif ou une inexécution. Et sauf à avoir été prévu par une clause résolutoire ce qui est fréquemment le cas pour le défaut de paiement des loyers – il faudra saisir le juge du fond pour qu’il se prononce sur la faute ou le manquement. Sa décision ne sera pas exécutoire par provision (elle sera suspendu jusqu’à la décision d’appel s’il a été interjeté). Comme l’ordonnance de référé, la décision aura autorité de la chose jugée, mais cette fois ci au principal, c'est-à-dire sur le fond de l’affaire.

Si on s’en tient aux informations qui nous sont donnés par le lien, la CCI avait le choix entre les deux procédures puisque manifestement elle reprochait au locataire un comportement contraire aux règles de police du port. En toute logique son choix c’est porté sur la procédure la plus simple et la plus rapide.

Si le bail initial ou renouvelé avait été d’une durée plus longue (3 ans par exemple) et qu’il était encore resté deux années à courir, le CCI aurait certainement fait le choix d’une procédure en résiliation devant le juge du fond plutôt que de donner un congé qui n’aurait pu intervenir en tout état de cause qu’au terme du bail renouvelé le cas échéant.

C’est un peu long et sans doute casse c…., mais en un mot, à l’adresse de RV : sur la forme, la procédure ne me paraît pas critiquable, il serait donc préférable que Jacques s’en aille s’il veut éviter d’avoir à régler une astreinte.

17 oct. 2007

en clair et en deux mots

faut pas qu'il reste

18 oct. 2007

Je ne me prononcerai pas sur le fond, j'ai pas le temps mais...

il me semble que le montant de l'astreinte est tout à fait disproportionné vis-à-vis d'une simple place de port.

Je me demande bien quel est le simple plaisancier qui pourrait obtenir un jugement en reféré avec 1.000€ d'amende par jour à l'encontre d'une marina.
Ca me paraît impossible à obtenir sauf cas extrêmement spécial et ultra rarissime.

Décidément...ça sent mauvais. Et en plus, c'est un coup à liquider totalement un type d'un point de vue financier et l'anéantir socialement parlant.

Bref...j'aime vraiment pas.

18 oct. 2007

a l adresse indiquée les infos régionales FR3

Donnent le point de vue du port : 25 bateaux sont autorisés pour résidence permanénce ,les deux concernés sont les 26 et 27 eme.

IL y a donc déjà une ouverture et pas une interdiction automatique de résidence permanente comme en bien des ports de la Médi desormais .

Et puis ne revons pas on laissera pas s'implanter
un pourcentage trop immportant de permanents (probleme eaux grises dans port sans marée?)....

Perso je ne m'en sens pas de me battre pour des bateaux-ventouse qui ne naviguent pas du tout ...(autant militer pour les camping cars sur les ports

Mais par contre les interdictions systématiqu de résidence dans les ports conncernés(pas celui là) sont une régression du droit d'usage effectif des plaisanciers ,elles vont dans un sens qui n'est que trop évident

18 oct. 2007

comprend pas ...

"c'est un coup à liquider totalement un type d'un point de vue financier et l'anéantir socialement parlant"

Bah non c'est un coup à faire vraiment comprendre a un type que maintenant on rigole plus et qu'il faut qu'il parte ... immédiatement ....

18 oct. 2007

n'avez pas vu .....

......le brisac...????

19 oct. 2007

Il peut exister des cas extrêmes

où l'on est dans l'impossibilité de déplacer un bateau dans un délai imparti.
Bref...
N'empêche, les référés sont pas les mêmes pour tout le monde, c'est tout ce que je voulais dire.

19 oct. 2007

Contrainte par corps

1000 euros par jour de retard dans un tel différend semble en effet excessif.

Ceci étant, le montant de l'astreinte est liquidé en tenant compte du comportement de celui à qui l'injonction a été adressée et des difficultés qu'il a rencontrées pour l'exécuter.

Dommage qu'on ne puisse plus agiter le bon viel épouvantail de la contrainte par corps pour persuader le débiteur récalcitrant de s'xécuter ! :jelaferme:

19 oct. 2007

tout ça est bel et bon sauf que

on vire pas un type uniquement parce qu'il habite à son bord sans tout un tas d'autres raisons pour lesquelles il n'est pas toujours possible d'agir ( voir l'affaire Al Capone)

je connais un peu le port de Valence et sa zone technique

c'est un vaste dépotoir poubelle avec certains occupants sur lesquels il y aurait à dire et même à redire

cordialement

19 oct. 2007

je crains

que ce genre de situation tende à se généraliser en fluvial .

19 oct. 2007

il doit y avoir des solutions

si le port de Valence est un dépotoir poubelle :
répandre un produit nauséabond pour faire fuir les indésirables, et prendre leur ADN pour reperer les récidivistes.

19 oct. 2007

A noter que!

:tesur: La cci tente de faire remettre tous les bateaux à l eau ,certains au bout de 7 ans , d autres sont foutus : stratifié a moitié, d autres sont a l état d abandon , ou en vente !

Pour pouvoir refaire la zone technique au normes antipollutions ,avec récupération des antifoolings et autres!

c est pourquoi elle hésite a autoriser la sortie de certains bateaux , ,qui n ont pas été caréné depuis plus de 10 ans !! et qui seront certainement inaptes à la remise à l eau !

l autorisation d hivernage a sec , a été supprimée car certains ,hiverne depuis 2 3 ans ,en continu! et la place manque au printemps,pour les travaux normaux de saison !

19 oct. 2007

mon neurone est endormi;1000 excuses demandées

il faut lire "navy service" au lieu de "port Napoléon"

amicalement

19 oct. 2007

il faut aussi savoir lire

j'ai pas dit que le port de Valence est un dépotoir poubelle, MAIS que sa zone technique est un dépotoir poubelle ce qui est facilement vérifiable sur place

mais je dis exactement la même chose de certaines zone de port Napoléon ou certains bateaux de port cam et d'ailleurs et je comprend et admet bien qu'on puisse ne pas être d'accord et/ou aimer vivre dans un dépotoir

cordialement

19 oct. 2007

si c'est une question

de salubrité, que dire alors de la file ininterrompue de péniches habitées sur la canal du midi entre Ramonville et Toulouse ? les petits coins lacustres ont toujours existé. Cette expulsion doit etre pour une autre raison sans doute;

2013-07-25 - Vaeroy (Norvège)

Phare du monde

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