Et vous, vous auriez fait quoi ?

En navigation entre la Tunisie et Malte, mais aussi à l'est de la mer Egée et près de la Crète, la question s'est posée.

A deux sur un voilier de 12 mètres, en restant très vigilant pour éviter de rencontrer ou de passer à proximité de bateau "suspect", ce qui était envisager c'était d'envoyer aux services à terre un message pour informer de la situation.

Sauf à rencontrer un ou deux naufragés isolés et les embarqués ou les remorqués, nous n'envisagions pas d'autres solutions que de prévenir les autorités en précisant la position (GPS) la taille du bateau, sa situation de détresse (voie d'eau ou avarie moteur ou panne de carburant) et si possible le nombre approximatif de personnes à bord.

Pour moi, la solidarité des gens de mer ne peut se confondre avec un tout autre problème qui est celui engendré par des trafiquants tirant profit de migrants économiques ou de réfugiés demandeurs d'asile. Il n'en reste pas moins vrai qu'il doit toujours être possible de porter assistance à personnes en danger mais en restant "raisonnable" et sans se mettre soi-même en danger

Se mettre en danger ne ferait qu'aggraver une situation dejà difficile et complexe.

Bonsoir,

J'invite l'auteur à compléter son sujet.

En ouvrant un tel sujet qui peut être le grand écart entre débat société intéressant et le sujet polémique Il est plus qu'essentielle en posant le sujet, d'initier le débat en argument et apportant son point de vu personnel.

Je bloque le sujet en attendant que 1783 nous complète le sujet auquel il souhait que l'on participe et nous expose ses choix et ses raisons.