Et vous, qu'est ce qui vous a donné envie du large ?

Moi, je suis de l'Est, né dans une pièce où se trouvait le téléphone dans un bistro de campagne au pied des mines de fer, donc pas vraiment destiné au grand large jusqu'au jour ou, alors que j'avais 18 ans, en vacances, un type m'a parlé d'aventure, de couchers de soleil et de palmiers avec des Germaines dessous devant un verre jamais vide........
Ca fait maintenant 39 ans que j'use mes fonds de culots sur des coques de noix et que j'y laisse une bonne partie de mes revenus :-p
Pascal :alavotre:

L'équipage
28 sept. 2016

J'peux pas te dire, je suis né les "pieds dans l'eau" (au bord de la mer), donc c'était naturel.

28 sept. 2016

Ouai, donc ça aide...
:alavotre:

28 sept. 2016

Très petit, j'ai vu un film avec un clipper, j'ai tout de suite été fasciné par cette cathédrale de voile à la coque affinée. Je suis tombé accro de la mer, de la navigation, de ce mode de vie ou l'on trace sa route en dehors des chemins balisés.

28 sept. 2016

Michel Mermod et Viviane comme amis de la famille.
Le bouquin Dove avec pink floyd en fond.
Le Vaurien avec le grand-père.
Ensuite les premières copines aux glénans.

28 sept. 2016

Moi, c'était mon grand père qui me traitait d'Vaurien quand je lui piquais son tabac.. :langue2: :policier:
:alavotre:

28 sept. 201628 sept. 2016

On aurait pu penser qu'il naviguait avec un Harlé (bon celle là je te laisse chercher)
:-) :langue2:

28 sept. 2016

David sonne ?

28 sept. 2016

Quand j'étais étudiant, une copine m'a entraîné à l'Athénée où Henry de Monfreid donnait une conférence illustrée à l'épiscope, et vendait ensuite ses bouquins tout en devisant avec son public.
Nous sommes restés parmi les derniers et l'avons raccompagné à son hôtel où la discussion a continué avec ce vieil insomniaque un peu bourru mais si passionnant...
Monfreid était un bourge encanaillé et il fut pour moi un inégalable modèle, bien plus que Moitos, sympa lui aussi mais trop baba cool à mon goût.

28 sept. 2016

Ce qui ma donné l'envie du large... pas la lassitude de faire du rase-cailloux en tout cas, mais la curiosité de savoir ce qu'il y avait au delà de l'horizon... et bien au large il y a l'horizon, l'horizon partout, sur 360°, et quelque soit la direction que l'on prenne il n'y a que l'horizon ! Ce n'est pas décevant du tout, on peut s'en sortir en retournant à la côte, mais on est plus au large.
Le large c'est bien, mais au bout d'un moment c'est lassant. A consommer avec modération. Pour y retourner...

28 sept. 2016

les vieux recueil du Reader's Digest dans le grenier de la maison de campagne quand j'étais môme, c'était plein de récits d'aventure, dont celle du Kon-Tiki
les voiliers au loin à la plage toujours étant môme: "roh, ben qu'est-ce que c'est beau ces machins"
puis arrivé au collège, un directeur pas trop con avait organisé les plannings de façon à ce qu'on puisse avoir tout les vendredi un "sport optionnel", dans les sports en question, y'avait de l'optimist à l'école de voile de Saint Victor sur Loire (le bled du barrage sur la Loire à côté de Saint Etienne), à l'époque c'était juste un cabanon au fond d'un chemin l'école… et là, la révélation: "putain, mais c'est génial ce truc"… donc 2 saisons à faire de l'optimist un vendredi sur 2 dans le cadre scolaire…
ça m'as tellement marqué que quand j'ai rencontré celle qui allait devenir ma femme, un jour en se baladant sur les quais des Saintes-Marie, je vois un vieux Cornu en piteux état… "chérie, on l'achète, ça nous ferais une chouette maison qui peux aller partout"
"ça va pas bien dans ta tête, j'ai le mal de mer et j'ai peur en bateau!!!!"
et merde… voilà que tous mes plans tombent à l'eau (sans jeu de mot à la con)
pour parfaire le tout, on loue un 'tit canot à moteur un jour d'une houle de merde, j'ai expliqué ça dans le fil de Danydenice sur les Saintes-Maries…'fin on peux pas dire que ma moitié ait beaucoup appréciée la balade…
puis un jour, y'a 3 ans environ, un pépin de santé, 4 mois d'arrêt de travail dont 2 au lit… quand je me suis relevé, j'ai dit à ma femme: "écoute, le vie est un peu conne et un peu courte, on as pas un rond, on en aura jamais, mais tu sais que j'ai toujours voulu un voilier, si on essayait de se débrouiller pour épargner n maximum pendant 3 ou 4 ans et s'acheter un vieux bateau, ça nous promèneras, puis quand on sera prêts, on pourra se faire des beaux voyages"… je sais pas pour quelle raison, mais elle as dit un truc du genre "banco!"…environ 8 mois plus tard, j'avais l'acte de Francisation d'Émeraude à mon nom entre les mains…
le début d'une belle aventure ou j'ai pas fini de faire des tours de cons

28 sept. 2016

Je me suis un peu gouré dans question, j'aurais du dire:
" envie de naviguer, côtier ou hauturier..." :heu:
.
:alavotre:

28 sept. 2016

ouais parce que, le large, le vrai, je connais pas encore.
Pour autant, ça fait 30 ans que j'aime le bateau... "je suis tombé dedans étant petit"

28 sept. 2016

Euh...savoir que tu restes à terre ?

28 sept. 2016

Moi, c'est les livres que j'ai lu. Fougeron, Tabarly, les Damiens etc...
Et maintenant je suis arrivé à Brisbane.
Marc.

28 sept. 201628 sept. 2016

Comme d'habitude, je te la fais courte !!!
Et il y a peut-être ici des potes à qui ça parlera.

Tréboul, fin des années 60. On tuait le temps sur le mur de la plage des Sables Blancs.
Ayant toujours été passionné par la géométrie, on évaluait la perfection des formes sphériques des petites nanas qui venaient aussi passer leurs vacances.
Comme nous étions des ados pudiques et respectueux, on ne focalisait notre regard que sur les parties couvertes par le bikini.
Avec obstination.

On faisait quelques pauses en allant boire un verre au Gwell Mad (chez Henri) ou à la Frégate juste derrière ou on allait se déhancher à la maison des jeunes sur le rock naissant des Kings, des Who ou des Stones en attendant de passer la soirée au Bravig ou à la Soute, dans une atmosphère enfumée et alcoolisée, où on espérait bien retrouver les "p’tits lots" repérés dans la journée dans cet épais brouillard.

On ne se privait pas d’insister avec un regard critique sur leur manière de remuer leurs jolis derrières hésitants.

Avec un copain, sur la plage, pour faciliter les premiers contacts avec les nymphes de l’été, on fabriquait des colliers et des bracelets avec de la corde à piano, des clous de fers à chevaux qu’on tordait minutieusement et auxquels on associait des perles en bois vernis.
L’aspect mât argenté de nos œuvres d’art ne laissait aucun doute sur la tradition bretonne pur jus de nos créations.

Le must, c’était de déclencher chez la proie une commande particulière : pour assurer ensuite la livraison dans les temps, on était bien obligés de demander le prénom et un numéro de téléphone.
Quarante ans avant, l’art et la manière d’obtenir un 06 !

Quand on se lassait, on partait à la plage de Kervel ou de Ste Anne la Palud pour changer d’air avec une pause crêpes dans l’après-midi au Manoir de Moëllien ou à Locronan.
Mais voilà, y avait pas toujours de place dans les bagnoles des grands et un jour un pote qui avait un Vaurien m’a proposé d’y aller par la mer.

Ce jour-là fut l’occasion de découvrir qu’il fallait dire qu’on avait "dessalé" quand on était justement trempé d’eau salée après avoir été au tas.
C’est le premier mot du vocabulaire marin que j’ai appris dès la première sortie !

Et là je suis rentré dans un autre monde.

Des Vaurien mais aussi des 420, des 470, des potes gosses de riches qui avaient des 505, Fireball, d’autres avaient des parents qui possédaient un Star, un Dragon, un Muscadet, tous sur corps morts entre le port et l’île Tristan, … c’était déjà plus sérieux, fallait y aller à la godille et ça ne rigolait pas toujours quand le père était là !

Puis, les régates improvisées entre Tréboul et Morgat où le dernier équipage arrivé payait une tournée de crêpes au reste de la flotte.

Et comme j’étais souvent dernier, fallait gagner de la tune.
C’était facile : de nuit, on déchargeait les bateaux de pêche à la criée de DZ et on repartait pour 3 ou 4 jours de générosité sans borne à travers cette baie magnifique !

Mais je n’ai jamais eu le fantasme de la transat ou de la nav à l’autre bout du monde.

28 sept. 2016

Heureusement que tu as fait court....
Belle prose comme d'hab! :pouce:

29 sept. 2016

Yves c'est vrai que ça entraîne vite fait vers des milliers de souvenirs et d'émotions.Je crois que ça tient au coté passionnel de cette chose qu'est le rapport à la mer .Un peu comme si on demandait de parler d'une nana que t'as pas oublié .
Pour ça je me suis retenu ,plus bas ,si je commence a tout poser ,va falloir un canapé . :heu:

29 sept. 2016

et chez Marie-Rose dans les années 67/68/69 il y avait une superbe fille et qui plus est amoureuse du beau José ...souvenir ,souvenir .. :heu:

30 sept. 2016

héOui ..Ce fut largement relaté dans la presse dans ,mais ça date, et je pense écrire un livre ,un jour sur cette histoire unique et tellement intéressante .

29 sept. 2016

Ouais, je sais, c'est un peu long.
Mais l'écriture c'est comme une nav.
Il arrive parfois qu'une vague plus haute que les autres se distingue nettement du train de houle, déferle rageusement dans la tête et tu te retrouves vite fait à l'écart du cap initial.
Et après, faut revenir.

Mais je me suis souvent demandé ce qu'étaient devenus tous ces jeunes marins qui ne se posaient jamais la question de savoir s'ils en étaient des vrais et j'ai livré quelques mots clés qui ramèneront peut-être certains à leurs souvenirs, s'il y en a ici.

J'ai d'ailleurs oublié de faire référence à ce bistrot "Chez Marie-rose", à Douarnenez, sur le Rosmeur, où on pensait généreusement et le plus sérieusement du monde que les mots allaient changer l'avenir de ce monde déjà bancal.

29 sept. 2016

Si on commence à croiser les deux ,alors la autant prendre des actions chez' Cinna'
Une belle anglaise échouée sur Minorque n'avait d'yeux que pour son prédateur sous marin préféré, petit capitaine du vaurien a moteur ,jusqu'au jour ou celui ci merda frais ...

30 sept. 2016

C'était donc toi ?

01 oct. 2016

vu l'indentation, je pense qu'yves répondait à calypso ;-)

29 sept. 2016

"on évaluait la perfection des formes sphériques des petites nanas "
Géométriquement, on peut parler de "boule".
Exemple : "elle a un joli boul" (fem.)
"J'me suis pris un rateau : les boules !" (masc.)

28 sept. 2016

Bin dis moi Yves,je t'imagine encore aujourd'hui, les yeux écarquillés devant les monokini quand soudain , une charmante arrive avec son burkini... :langue2: :heu: :tesur:
:alavotre:

28 sept. 2016

pour moi ça a commencé au centre aéré dans les vosges où j'habitais à l'époque, y avait un lac pas très loin où on nous a emmenés faire de l'optimist, et puis du moth. c'est là que j'ai chopé le virus.
et pour l'envie de lointain, d'aventure, c'est la lecture de moitessier, la rivalité tabarly/colas à la télé ... et la météo marine, sur france inter le soir à 8h00, suivie de la bourse aux équipiers, que j'écoutais dans mes montagnes quand j'étais au lycée en me disant qu'un jour, moi aussi ...

28 sept. 2016

A 15 ans je me suis retrouvé cloué au lit plusieurs mois. Je ne sais plus qui m'a apporté un bouquin de Le Toumelin racontant son tour du monde avec son Kurun.
C'était chouette de pouvoir s'évader par la lecture à l'autre bout de la planète. J'ai dans la foulée dévoré d'autre livres de navigateurs célèbres.

Lorsque ma femme m'a annoncé il y a quelques années qu'elle voulait aller prendre sa retraite sur l'ile de Groix ,ces lectures sont remontées, je lui ai dit OK si je peux avoir un bateau.

Mon rêve traverser l'atlantique en voilier , un rêve.

18 oct. 2016

@bernard1968 : Traverse !
"Traverser un océan avec juste le vent et des voiles, en faisant appel à sa force, son esprit et sa sueur ; c’est une fête initiatique. On est plus tout à fait le même en arrivant de l’autre côté... Terre ! Voici que j’ai mesuré lentement de mes mains durcies une tranche de planète. J’ai franchi des méridiens comme autant de portes vers une conscience chaque fois plus élevée. J’en suis encore illuminé de l’intérieur en revenant dans votre ordinaire terrestre, où je vais m’éteindre à nouveau. Le mouvement du voyage est indispensable à « l'éveil jaune et bleu des phosphores chanteurs ». Qu’importe la destination, c’est le voyage qui compte."

28 sept. 2016

1 - Je suis tomber dedans quand j'étais petit
2- ma belle famille :-)

28 sept. 2016

Mon Papa et un gros PLOUF dedans à l'âge de 7 ans, toujours le vrai bonheur

28 sept. 2016

Mes parents :lavache:

28 sept. 2016

S'éloigner de la foule qui est sur le quai.... :mdr:

28 sept. 2016

Les bulletins meteo marine de France Inter le soir en hiver quand j'étais petit.

Ils me faisaient a la fois peur car c'etait tres lugubre avec ces noms anglais des zones que je n'arrivais pas à situer mais j'étais fasciné en imaginant ces marins au milieu de mers dechainées dans le froid et la nuit.

Plus tard c'est le vendee globe qui m'a fait franchir le pas d'acheter mon bateau pour aller a l'aventure, découvrir au delà de l'horizon, libre comme le vent face cette mer qui m'inquietait tant autrefois.

28 sept. 2016

Les poissons le monde sous l'eau tout part de la .Un vaurien ,une planche ,un pote puis deux trois a se prendre pour Damien ,zou vendu .Adieu la fac ciao merci .Un sale virus .

28 sept. 2016

Bah moi aussi c'est l'horizon à la plage qui a tout déclenché. Mais quand un jour quelqu'un au chantier m'a dit qu'il allait souvent en Espagne, j'me suis dit à quand mon tour!
J'en suis à mon 4ème aller retour alors ça commence à faire trop près. Je regarde maintenant les Acores...

28 sept. 2016

Un hasard... tardif. Des copains proposent, l'année de mes 60 ans, une croisière aux Antilles. On n'avait jamais mis les pieds sur l'eau... le choc.
Contre-choc : deux mois après, un week-end Laser à l'étang de St Quentin en Yvelines, au mois de mars, air : 8°C, eau : 11°C . Allergie au néoprène des combinaisons, en plus.
Deux ans après, re-croisière aux Grenadines, re-choc.
Et trois mois après, départ de Bretagne pour le Groenland à la voile, avec moteur en panne dès le 3ème jour et jusqu'à l'arrivée. 5 semaines, de mémoire, une escale en Irlande. Le choc absolu. Il n'existe rien d'aussi beau que l'océan, vide, nu, par beau temps je précise (pétole 1 jour sur 2...). Le bruit de l'eau chuchotant contre la coque d'un voilier content...
Depuis, j'ai acheté un bateau et je le bricole en rêvant de partir, seule, avec lui, là-bas. Au milieu de la mer. Un jour.

29 sept. 2016

Comme "Brigit" ;-)
.
www.hisse-et-oh.com[...]uscadet

.
:alavotre:

29 sept. 2016

Bonjour,
moi, je n'ai pas de mérite. Né à Marseille, et un grand-père qui avait une barque...

29 sept. 201629 sept. 2016

D une famille d aix en provence qui a toujours fait le coup de peche.mes parents furent parmis les premiers licenciés en plongée sous marine.Ils sont partis deux ans autour du monde en messagerie maritime pour se fixer a Noumea.dont je suis originaire. Mon pere a toujours eut des bateaux en cotier.Il revait de hauturier...
J ai la passion de la mer comme d autre la montagne. Mais j ai compris cela tardivement. Ce besoin de respirer l iode.Devenu meme soucis de sante puisque je dois en absorber quotidiennement. Je suis revanue vivre sur une ile
J aime cet instant indescriptible de ne plus voir la terre plus rien que la mer et s émerveiller d une rencontre oiseaux dauphins poissons....

29 sept. 2016

L'enfance en Bretagne nord, la mer sous les fenêtres, dans un endroit qui était encore sauvage à l'époque. Quand arrivaient les vacances on demandait à un voisin de venir avec son tracteur pour descendre le canot (prononcer le T final, comme s'il y avait un e après) sur la grève.
J'aimais bien me baigner, mais l'eau n'était pas toujours bien chaude, alors j'ai pris goût à aller dessus... ça ne m'a jamais quitté. Il y a juste les engins sur les quels j'ai pu assouvir ce qui est devenu une passion qui ont changé au fil des ans...

29 sept. 2016

Nés les pieds dans l'eau, avec que des voileux ou des péchoux dans la famille, nous avons décidé de quitter les deux familles, pour de sombres raisons donc d'ici cinq à dix ans nous seront sans doute à l'autre bout du monde, là ou il n'y aura personne pour nous faire des entourloupes et ou l'on pourra assouvir notre passion de la mer en toute sérénité...
Je ne dirai rien de plus à mon frère ni à mes sœurs (pour moi ils ne font plus partie de la famille et je ne veux, nous ne voulons plus les croiser sur nos chemins).

29 sept. 2016

tout naturellement : je suis né rue de l'Etoupe à St Malo ,donc mes premiers pas ont été fait à Solidor sur la plage ...

ensuite toute sorte de barques, de doris ,peche à pieds ,etc

Puis le lycée à Quimper a été le déclencheur . On allait le WE à l'école de voile de Tréboul ... vaurien,caravelle,et corsaire ,mousquetaire .. on traversait la baie jusqu'à Morgat ou l'on mouillait pour passer la nuit ..il ne faisait pas chaud l'hiver ... là j'ai appris a faire de la voile ..et chose inimaginable aujourd'hui le prof de math dispensait des cours de nav le soir .

puis la vie ... et biensur je ne pouvais que travailler dans la construction navale ... et biensur acheter un bateau (Cognac) avec la vente de ma voiture (un velo me suffisais) .

puis avec des amis nous avons crée l'ecole de voile de St Malo (année debut 80) qui existe toujours ...

puis Armagnac avec femme et enfants ..

un petit intermède de 7 ans pour cause de boulot

et re bateau ... ma zone de nav va des Scillys , Angleterre , les Iles Anglo,Bretagne Nord ,Bratagne sud , Atlantique ,Espagne nord .. projet pour l'Irlande l'année prochaine ...

pour moi la chose fut naturelle mais je doit dire que le declic fut le lycée de Quimper avec sa section voile du foyer . Le lycée avait un contrat avec Treboul : on retapait les bateaux au lycée (hors cours) en échange l'on disposait de l'ecole de voile le we

29 sept. 2016

Alain relmy .

Et j'ai eu la chance d’échanger quelques moments avec Nicole Vandekerckhove à Oostende :-)

29 sept. 201629 sept. 2016

Je suis né à La Rochelle, j'ai appris à marcher à St Clément des Baleines et mon père ma accroché au phoque de son dériveur dès mon plus jeune age.
Par la suite j'ai lu les vagabonds des mers et ils m'ont donné envie de connaître les mers chaudes. Puis j'ai navigué, j'ai aimé et je continue.

29 sept. 2016

Le dériveur de ton père avait un phoque ??? auquel il t'attachait ???
Vous deviez gagner toutes les régates de petit temps avec un tel attelage. :mdr: :mdr: :mdr:

30 sept. 2016

Ahhhh DeMo, c'est ton moment de poésie :tesur: :tesur: :tesur:
Pascal :alavotre:

29 sept. 2016

l'appelle du large :Ma belle mère

29 sept. 2016

Joshua Slocum.

29 sept. 2016

A l'âge d'un mois, j'étais au dessus de la plage, dans l'une des plus anciennes villa de Coutainville, corniche du Sénequet pour les connaisseurs.
La mer y découvre à 3/4 km. La Marette (200 m2) a ensuite été mon domaine avec un voilier de 40 cm acheté 61 Francs en 1959.
Chaque dimanche, à la sortie de la messe, je rêvais devant les Ponant, Caneton et Simoun qui franchissaient les rouleaux... Puis ce fut la lecture de "Deux des Glénans, Drôle de croisière", "la croisière de l'amitié" ... que j'ai du lire une dizaine de fois il y a 50 ans avant de pouvoir enfin effectuer un premier stage de voile en 1966 à Granville sur une une baleinière, des Caravelle et un maquerautier: "l'Albatros"... Ensuite, c'est une autre histoire...

29 sept. 2016

Comme beaucoup,je suis né au bord.Bateau familial au départ mais aussi la planche et le funboard assez vite par tous les temps pourvu que ça soufflait.
Souvenirs de plannigs,sauts,etc..une vraie drogue dure!
Puis ensuite je suis revenu au bateau.Celui des autres puis les miens.
Aujourd'hui aussi je navigue sur d'autres bateaux que le mien.

30 sept. 201616 juin 2020

J'avais fait pas mal de dériveur sur le Stern familial avant ça, mais c'est le Vendée Globe 92 qui a été le déclic. Je couvrais le départ pour le quotidien la Liberté du Morbihan, j'avais en charge de suivre le Lorientais parmi les concurrents, Jean-Luc Van Den Heede.

Il y avait beaucoup de bateaux sur la ligne de départ, c'était impressionnant. Quand toute cette flotte accompagnatrice a fait demi-tour, Sofap Helvim a continué tout seul vers le large. Ca m'a fait tout drôle, je me suis dit "ah ouais, c'est ça que je veux faire". Pas la compétition, mais la course vers l'horizon. Dès l'année d'après, j'ai passé la moitié de mon temps sur des voiliers.

Quelques années plus tard (sans doute en 96, à l'occasion du VG d'après), j'ai eu l'occasion de naviguer sur ce 60 pieds avec VDH, c'était vraiment un chouette moment.

Ci-joint quelques photos de l'époque, ça m'a fait plaisir de les revoir. Désolé pour la qualité, ce sont de vieux scans pourris de négatifs.

30 sept. 2016

Il était bô Helvim ....

01 oct. 2016

Il était en 2015 à Morlaix.

30 sept. 2016

Je suis né en banlieue parisienne. Donc, bien loin des embruns salés de l’océan.

Dans les années 70, mon père s’est lancé dans la construction d’un voilier en ferro ciment (c’était la mode à l époque), un Endurance 35.
Alors que le bateau prenait forme, je suivais mon père sur d’autres chantiers amateurs ou l’on rencontrait toute une faune de doux rêveurs enthousiastes parlant de futur grand départ et de vie sur l’eau. L’ado que j’étais a été très influencé par cette ambiance.
Je me suis mis à dévorer les volumes de la collection Arthaud qui trônaient dans le salon de mes parents. Moitessier, Damien et les autres.
Les premières navigations sur le bateau du paternel, en Méditerranée, ont achevé d’inoculer le virus. J’étais contaminé !

Quand j’ai commencé à travailler, j’avais déjà le but d’avoir mon propre bateau. A l’époque, il était hors de question pour moi de me lancer comme mon père dans la galère de la construction amateur. J’avais vu la somme de boulot que ça représentait. Même pas en rêve !
Et puis, quand j’ai vu ce que je gagnais, j’ai pris ma calculette et j’ai pris conscience des années d’économies qui seraient nécessaires pour transformer le rêve en réalité. J’ai commencé à réviser mon jugement et j’ai craqué pour une liasse de plan. (ah, impatiente jeunesse !)

30 sept. 2016

A 16 ans, vu que mes notes ne me permettait pas d'entrevoir une carrière après polytechnique, mon père a tracé mon profil de carrière en 1 phrase

"lundi tu vas porter des agglos chez ton oncle ou tu embarques à bord"

Mon père n'était pas très bavard et on ne peut plus concis.

Quelques mois plus tard, ne voulant lui laisser le dernier mot, je suis rentré à l'Ecole des Mousses.

30 sept. 2016

école des mousses où la bière coule à flot !!!!

30 sept. 2016

moi , 15 piges mon dabe m 'a filé un bouquin qui s'appelait " l'odyssée du Moana "
C'était 4 gus qui avaient acheté un bateau de 12m sur 3 tout en bois quille longue , voiles en coton et qui avaient filé direction Tahiti . La gaufre , le super pied . Alors je suis tombé dans la marmite , mais pas tout de suite vu que je créchais à 150 km de la mer . Plus tard devenu Marseillais je suis passé à la réalisation du projet

Il y a quelques années, Marie Dominique, mon épouse, et moi même avons été stupéfiés de constater à quel point la vie était agréable a bord des yachts de ceux qui, parmi nos relations, avaient le bonheur d'en avoir fait l'acquisition.

C'est ainsi que, après que nous ayons passé quelques hivers en tant qu’hôtes, nous avons réuni les informations tant fiscales que sociales nécessaires et, sur un coup de tête, acheté notre premier navire au travers de la filiale Panaméenne de la holding de Papounet.

Ce n'était qu'une coquille de noix mais c'est cette exiguïté qui nous a permis de sentir ce parfum de Liberté sans être importuné par l'équipage : les 18 matelots et leur capitaine restaient affairés à leurs travaux en sous-sol (je devrais plutôt dire en sous-mer mais je sais fort bien qu'il s'agit de la cale) nous laissant ainsi les deux étages de notre bâtiment (Dieu que ce vocabulaire est charmant) dans une quiétude seulement troublée par le passage furtif de notre personnel de chambre.

Lorsque je dois rentrer à la Tour pour ma semaine annuelle de travail, je me prends à rêver, mélancolique à la vie de plaisir que doivent avoir les exploitants halieutiques.

Je dois vous quitter, Marie Dominique est déjà dans l'hélico. Nous partons en ballade faire le tour des volcans, c'est pratique cette plate forme pour hélico et c'est économique : un seul pilote au lieu des 18 rameurs de l'annexe semi rigide :pouce:

Voili voilu comme il me sembles vous dites souvent ici.
A'tcha :aurevoirdame:

30 sept. 201630 sept. 2016

Bah moi, né au plus profond des terres, ça n'était pas évident à l'origine. L'envie du grand large m'a pris à la 20aine, et est restée ancrée. Comme beaucoup, j'ai priorisé famille et carrière professionnelle jusqu'à ce que les 2 me lâchent.
A ce jour, j'en suis à me refaire la frise afin d'acquérir le voilier de mes rêves. Tout tendu dans cette direction. Objectif : cabotages méditerranéens dans un premier temps, histoire de prendre la main, puis Grand Départ vers d'autres horizons.

Bons vents à tous !

30 sept. 201616 juin 2020

Ma femme :-o


30 sept. 2016

né au bord de la mer ( Marseille ) , c’était pas dur. Sauf que la vie fait pas toujours ce qu'on veut. Il a fallu que j'attende la 50 aine pour pouvoir m'adonner à la voile ..

30 sept. 2016

Mon premier mal de mer.

C'était sur La Sereine, je crois.

J'étais encore dans le ventre de maman :tesur:

15 oct. 2016

bonjour,
mon oncle était ingénieur chaudière au chantier dubigeon à nantes .son copain c'était le père aubin ,quand il partait en essais sur le tahitien ,le caledonien ,le flandre , il me ramenait plein de choses et me parlait de ses voyages ,nous allions boire une fillette de gros plan chez aubin .dans son chantier naval .
comment voulez vous que la mer ne me tente pas .après 4ans à l'hydro
puis 18ans dans la royale ,j'ai voulu retourner dans les pays que j'avais traversé avec mon voilier et prenant mon temps ,j'en ai fait d'autres depuis et pas tous ceux ou je voulais aller ,mais je me suis bien baladé .
maintenant la med me suffit largement ..
alain

15 oct. 2016

Dès que je n'ai pu fermer la boutonnière du pantalon, le large puis le grand large s'est imposé comme une évidence.

16 oct. 2016

Née au bord de la mer as Brest père militaire marin naviguant vécu as guilv' ex puis Lorient Toulon Cherbourg. Et autre poster dans ma chambre d ados de Bernard Noitessier. Donc de l eau salée dans les veine toujour bercer dans le monde de la mer. Voilà mon départ pour le Reve de voile et partir au large

16 oct. 2016

Nous se qui nous poussent à prendre le large et de partir si longtemps en mer c'est simplement, pour éviter le contact avec l'espèce humaine "commune" trop déçu par les médias, la haine de certain(e)s politiciens/politiciennes, fatigué de la violence, de l'intégrisme religieux. ....la liste et trop long. En revanche nous adorons le silence du large, nôtre bateau, être en vie après en avoir pris pleins la gueulle.

16 oct. 2016

Prendre le large prend ici tout son sens, pour tous ceux qui ne sont ni bretons, ni coureurs au large ou de régate, ni nés au bord de mer. Se barrer ? oui, prendre le large ? oh oui, mais il y a ceux que nous laissons au bord de la route, et là c'est pas gagné.

17 oct. 2016

né dans une ile ....de l'eau tout au tour , pas le choix :heu:

17 oct. 2016

Travail, famille, patrie... et la peur peut-être? :aurevoirdame:

17 oct. 201617 oct. 2016

Salut Raymond
Tu as raison, en face c'est quand même un rien tristounet ces temps-ci :tesur: :tesur:
Sinon, tu sais, il y a beaucoup de marins à terre, mais des fois, juste en côtoyant un forum, des blogs ou je ne sais quoi, on part un peu.
Regarde, quand tu racontes tes histoires, combien partent à l'aventure dans leur tête, comme moi d'ailleurs !....
Allez, portes toi bien, amicalement, Pascal :alavotre:

17 oct. 2016

les sous...

17 oct. 2016

Perso : la société dans laquelle on vie à terre (média, politique, travail...)
Plus j'y reste et y participe et plus j'ai envie de partir loin et longtemps....

18 oct. 2016

au fil du forum tu verras que nombreux sont les fils sur:
comment brancher sa TV sur un bateau?
quelle section de fil électrique faut-il pour alimenter mon lave vaisselle, lave-linge?
les plaisanciers sont trop souvent terriens pour vraiment profiter de la mer et réinvente une vie terrestre à bord...

18 oct. 2016

la lessive est assez faible sur un bateau au soleil pour un couple ou un solo comme moi et une fois tous les 10 jours un port où il y a toujours une laverie, sinon je fais mon pain, mon four et un petit frigo de 40 litres me suffisent, je me couche et me lève avec le soleil d'ou peu de consommation électrique.

18 oct. 2016

j'ai beau être las de cette société consumériste, carriériste, égoïste, etc... j'en fait parti aussi et y contribue malgré tout... de fait j'assume les petits confort auxquels nous sommes habitués et sans lesquels je ne me verrai pas vivre longtemps, je dois donc avouer que si je devais vivre sur mon bateau et partir au grand large pour toujours j'installerai surement chauffage et lave linge, ... par contre la TV... non merci... :mdr: Mais promis je ne demanderai pas quelle section de câble sera nécessaire pour l'installation sur h&o :P

18 oct. 2016

c'est certainement parce que je ne vie pas encore à bord que je n'ai pas encore votre raisonnement... je suis encore en mode terrien..
J'espère un jour y parvenir (à vivre sur l'eau) et peut être je prendrai gout à vivre avec "moin", mieux, comme vous ;-)

17 oct. 2016

damsterdam , même combat !!

17 oct. 2016

Rien.

18 oct. 2016

Bonjour Nicolas
En regardant ton profil, je ne suis pas sûr mais je pense qu'il y a le même bateau que toi à St Valery sur Somme. Du moins il lui ressemble beaucoup, il est entièrement riveté et verni.
C'est marrant, j'ai discuté 5 mn avec le proprio dimanche, il vient d'arriver.
Dés que j'y retourne je le prends en photo, il est en état d'origine et il m'a dit qu'il avait été construit en 1949/1950 !
Pascal :alavotre:

18 oct. 2016

Peu probable , le plan de Libenter date de 1962 et il est en bois moulé.
Mais une photo de joli bateau ne se refuse pas.

18 oct. 2016

T’inquiètes, j'y remonte ce weekend, mais tu as certainement raison j'imagine....

:alavotre:

18 oct. 2016

"Envie du large", ben tellement pas pour moi ... Une traversée m'ennuie presqu'autant que faire Paris-Marseille par l'autoroute.
En revanche, j'apprécie la navigation côtière que je trouve plus variée et plus stimulante, la convivialité à bord et tous les à-côtés du bateau.

18 oct. 2016

Jean Marc, en as tu déjà fait une de traversée ? :reflechi:
Pascal :alavotre:

18 oct. 2016

@ shazzan : Oui, cela m'est arrivé quelques fois ...

PS : Sur H&O, on m'appelle généralement par mon pseudo, sauf éventuellement pour les connaissances personnelles.

18 oct. 2016

Tu sais Jean Marc, moi, que ce soit Hisse et ho ou STW ou d'autres forums, je regarde toujours les profils et par "Correction" la mienne bien entendu, je réponds toujours par le prénom si il est mentionné, c'est juste ma politesse à moi, tant pis si elle te gène, moi j’apprécie qu'on me nomme, peut être un peu trop mégalo vas savoir , mais c'est vrai que c'est pas vraiment courant, mais ça arrive :heu: :heu: :heu:
Sinon, merci pour ta réponse :cheri:
Pascal :alavotre: :alavotre: :alavotre:

18 oct. 2016

@ shazzan : Ce n'est pas une question de gêne, mais de lisibilité des échanges pour le public d'H&O. ;-)

19 oct. 2016

C'est peut être aussi quand les échanges entre héonautes tourne à la prise de bec que me vient une envie de prendre le large...
:acheval: :acheval:
Ou d'aller retrouver le calme d'un bord de mer serein :pecheur:
Bonne soirée à tous :goodbye:

19 oct. 201619 oct. 2016

Juste pour "recentrer" un peu sur le thème de ce sujet...
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La première fois (en 2005) que j'ai eu "envie du large" , c'était en empruntant un ferry pour aller sur une île : La Corse.
En même temps que je savourais le plaisir de rester sur le pont supérieur de ce cargo (le Monte Cinto), au beau milieu de la nuit et de "nulle part", au lieu de retourner dormir en cabine avec les miens, je me sentais aussi un peu "marin", car mon petit trimaran fraîchement acquis quelques mois plus tôt traversait en même temps que moi ("avec moi" devrais-je même dire...) , sur sa remorque routière dans la cale du cargo.
Aller au large, c'est toujours pour ré-atterrir quelquepart....
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Comme je n'aurais jamais de vélléité d'acquérir un jour un voilier capable d'affronter le large (avec les contraintes qui vont avec:"devoir l'attacher à un anneau quelquepart", et donc la restriction d'évolution autour de cet anneau qui en découle, à moins de pouvoir partir sur l'eau pour au moins deux mois...)c'est une formule qui me va bien !
Dans ce sens-là, je ne serai jamais, aux yeux de certains, "un grand marin".
Pas grave...
Je me régale de naviguer au large "par procuration" grâce aux posts et aux récits de bon nombre d'entre vous.
Donc, ma façon à moi de partir loin (et rapidement) AVEC mon bateau, c'est en "trichant" un peu !!!
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Montpellier-Ancône: 1000km d'autoroute +Ancône-Patras sur la Minoan Lines: 24 heures de traversée = au bout d'un peu plus de 48h chrono (presqu'aussi bien que La Redoute...), on met à l'eau à Killini pour "pointer son étrave en face" et sillonner les Ioniennes sous voiles pendant près de 3 semaines.....
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Montpellier-Arradon :1000km d'autoroute (décidément...) en faisant halte chez un pote à Angoulême à l'aller, et chez un héonaute (qui se reconnaîtra) près d'Oléron au retour...
Et c'était parti pour une petite semaine sur l'eau à Pâques en compagnie de la "meute de trimarans de la TSC" entre le Golfe du Morbihan, Houat, et Belle-Île.
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Une fois l'attelage de nouveau de retour dans mon quartier, je suis descendu de voiture la tronche complètement cramée (je ne suis pas très sérieux question protection solaire...).
Les voisins "me sont tombés dessus" pour me demander d'où je revenais avec une gu..... pareille ! (Le Languedoc venait de se prendre une semaine de trombes d'eau !)
Quand je leur ai dit , avec un grand sourire, que j'étais parti naviguer en... Bretagne (à Pâques ?!?)... Ils ont mis un moment avant d'accepter de me croire !
.
De cette façon, j'ai de plus en plus "envie de prendre le large" !
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De préférence en ne passant (perdant) pas trop de temps dans "les étapes de liaison" !!! :mdr:
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PHIL

(P.S: Vous pouvez continuer à m'appeler par mon prénom ! :cheri:)

19 oct. 2016

Sur la question de l'appel de la mer, du besoin de naviguer. Je n'arrive pas à trouver une cause qui chez moi pourrait l'avoir déclenché. Et je ne pense pas qu'il soit possible d'en trouver une. J'aime bien le constat fait par Hervé Hamon dans son livre "Besoin de mer". Je cite : "J'ai la mer comme certains ont la foi : par foudre innocente étrangère à la raison et au calcul".
Sur la question comment se nommer, dialoguer et se répondre sur le forum. Je crois qu'il faut respecter le choix fait par ceux qui y interviennent. Ils choisissent un pseudo qui constitue leur identité publique sur le forum. Il faut donc respecter ce choix. Aller chercher le prénom figurant dans leur fiche et les nommer avec ce prénom relève pour moi de l'impolitesse.

19 oct. 2016

Bonjour,
pour ma part toujours attiré par la voile je décide donc cette année de franchir le pas alors bonjour nautica chanel, voile pour les nuls sans oublier les bouquins du permis et des noeuds seul problématique le club de ma ville personne n est vraiment moniteur mais surtout personne de disponible pour mangé apprendre sur les lasers du club le seul jour de disponibilité. Donc je me décourage pas je l aurais un jour,je l aurais..

20 oct. 201620 oct. 2016

Ce qui m'a donné l'envie de m'éloigner du bord fut un allé/retour Arcachon /Royan sur un surprise ( Archambeau ) .
Un copain et son père avaient l'habitude de naviguer ensemble or le père sentait depuis quelques temps que le fils trainait de plus en plus les pieds pour aller faire de la voile ( normal quand on a 16 ans et que les copains vont à la plage surfer devant les filles ... ) alors il lui demanda s'il ne voulait pas emmener un copain et le copain ce fut moi .
Le " voyage " s'est tellement bien passé , fut tellement bien organisé que j'ai pris ça pour argent comptant , j'ai cru que c'était toujours comme cela la plaisance et je me suis mis à rêver de passer toute ma vie en allant de ports en ports , imaginez vous le soir quant on est arrivé à Royan , le bateau d’à coté était plein de filles de notre age !
Bon je n'ai pas rêvé très longtemps mais le virus fut attrapé lors de cette sortie .

20 oct. 2016

Moi c'est mon père qui m'y a mit les pieds dedans...avec ces connaissances. Des vacances d'été avec ma mère et ma soeur sur un Jouët 760. Ma mère toujours prête à partir, ça aide dans ce genre d'aventure et d'apprentissage quand les deux parents partagent le même plaisir!
A 16 ans ils me laissaient le bateau pour partir en Espagne avec les copains! Inconscients peut être mais si j'avais des gamins je referais pareil...à l'école quand je racontais nos aventures ça plaisait
:langue2:
Aujourd'hui mon père n'est plus de de ce monde alors je mets les bouchées doubles pour profiter de ce qu'il m'a donné! Départ pour l'Amérique du Sud avec mon Jouët. ......10.80 en octobre 2017! Ce voyage de plus d'un an c'est pour lui en partie! Honnêtement naviguer ça m'est indispensable et aujourd'hui plus que jamais. Le goût du large...plus qu'une idée :topla:

22 oct. 2016

On peut dire qu' inversement se qui me plait à terre et plus simplement sur le net , c'est HéO houaip, avec le forum, nous pouvons reprendre le large quand nous sommes condamné à subir la Région Parisienne ????

22 oct. 2016

l'horizon pour aller voir derriere! j'ai commençè à 7 ans et je n'ai jamais arretè!

22 oct. 2016

allez, je me lance..

je suis passionné de navigation depuis que je suis tout petit, né à Marseille oblige. A 20 ans, j'étais moniteur de 420 à Marseille jeunesse, à l'YCPR pour ceux qui connaissent.. C'est l'époque ou célibataire, je voulais me construire un voilier en CP . je bossais et j'essayais de mettre de l'argent de coté pour ce projet. Puis j'ai rencontré ma première femme ( j'en suis à la troisième ) . Et puis elle est tombé enceinte et puis j'ai eu mon niston.. adieu rêves de grand large..aujourd'hui, j'ai 55 ans , des problèmes cardiaques, et conscience que la vie est courte. On vient de marier le dernier, tous nos enfants sont désormais heureux sans nous, alors il me vient des idées... ( sardou ) . La maison est devenue trop grande. On va vendre , acheter plus petit et avec les sous en plus, pourquoi pas un bateau.. Me reste quelques années avant la retraite, mais est ce que je vais y arriver ?? pourquoi ne pas la prendre maintenant ?? J'ai fait faire un bilan , dans 10 ans, sans cotiser plus, ma femme et moi devrions avoir largement de quoi vivre une retraite sinon heureuse , tout au moins à l'abri.. si j'y arrive..
allez, programmons :
- revision et remise en forme de la pompe,
- vente du domaine au printemps pour achat plus petit
- achat d'une unité spacieuse, bien équipée
- en parrallèle, quelques stages à la nautique à Marseille
- quelques nav en équipier
- quelques nav sur mon futur afin de le prendre en main sérieusement et voir si tout est à poste
- quelques incursions vers les canaries et le cap vert avec retour.
- et lorsqu'on sera prêt , pourquoi un petit tour du globe ??

Quelque part entre Sognefjord et Måløy, Norvège.

Phare du monde

  • 4.5 (168)

Quelque part entre Sognefjord et Måløy, Norvège.

2022