Envie de TDM sans n'avoir jamais navigué ?

Bonjour à tous,

Par où commencer ? Probablement par une petite excuse si le sujet n'est pas à sa place !

Ensuite une petite présentation : Nous sommes un couple avec 1 enfant (-moins de 2ans) et en souhaitant en 2nd. Nous avons 35ans passé maintenant et nous rêvons d'aventures.

Après avoir fait en 4x4 en couple et en autonomie la traversé de quelques déserts (Australie, Sahara,etc.) nous souhaitons pousser plus avant le concept d'autonomie et de découverte de la nature en dehors des circuits touristiques.
Nous aimons beaucoup l'eau d'une manière générale et la découverte des fonds en particuliers (snorkeling ou bouteilles, nous avons nos niveaux et l’équipement requis)

Bref le 4x4 c'est gentil, mais ça pétarade et c'est petit :). En bref les récits de TDM en voilier nous font rêver.

Le gros Hic c'est que jamais o grand jamais nous n'avons manœuvré la moindre voile, tout juste des sorties plongées en semi rigide et quelques journées sur voiliers a diverses occasions. . .

En fait le voilier tout comme le 4x4 est pour nous le moyen de se rendre d'un point A à un point B en sécurité/autonomie/confort (et dans cet ordre). Je doute que nous puissions être passionnés au niveau de bcp d’entre vous un jour. Par contre, le challenge d’être en autonomie, le fait d’être seuls, le fait de voir une nature autant que faire se peut non dénaturée et grandiose, le fait d'y être confronté aussi parfois, ça, ça nous botte !
Du coup on se dit que l’on devrait y aller graduellement, histoire de ne pas y mettre trop de sous pour regretter ensuite !

En parlant de délais et de sous et pour évacuer les points fâcheux immédiatement, au niveau délais si ça se fait ce serait dans un horizon de 6 à 9 ans environ, pour nous laisser le temps d’apprendre déjà, et aussi pour que notre (ou nos) enfants soient en âge d’apprécier et de découvrir.
Concernant le budget il n’y aura pas de problèmes, de ce que j’ai vu au niveau des autres familles qui ont fait un TDM, nous aurons largement le budget pour un voilier suffisant à l’achat, avec en plus une rente suffisante également pour en profiter.

Sinon petite précision sur ce que nous voyions par TDM, étant d’un naturel à mesurer et jauger avant de prendre un risque je dirais que je n’en sais rien. Le parcours, le bateau, etc. si nous arrivons au terme du projet je pense que nous aurons les compétences pour juger de nos capacités et donc définir le parcours en fonction et les éventuelles aides requises à ce moment là

Venons-en maintenant au point qui me fait poster, vous l’aurez compris nous en sommes à la phase du rêve. Pour revenir les pieds sur terre quelques questions :
-Auriez-vous un conseil de quelques livres à lire sur le sujet ? Typiquement, 1 ou 2 pour toucher du doigt les basiques de la navigation à la voile (avec un niveau 0 si possible), puis quelques récit ou romans d’aventure a la voile qui vous on plus ?

Ensuite quel est selon vous la meilleure solution pour se former à la voile, en sachant que nous partons de zéro d’une part, et d’autre part nous sommes tout à fait ouverts à des semaines complètes de formations type « les Glénan ».

Globalement et pour 2 combien de temps de formation pure devons-nous envisager ? (J’entends par là la voile bien sûr, mais aussi la sécurité, le permis hauturier, la maintenance à bord, la médecine d’urgence, la radio, etc…). Il va de soi qu’en parallèle nous ferons en sorte de naviguer autant que faire ce peu.

Et une dernière question : On peut continuer à rêver ou pour vous c’est mort quand on a pas mis le pied dedans avant ses 18ans ?

Merci

Merci

L'équipage
02 fév. 2017

Mais pourquoi viser le tour du monde alors qu'il y a tant a faire chez nous,j'ai ete partout dans le monde et je ne connais pas encore a fond notre vieille europe !!! :-)

03 fév. 201703 fév. 2017

Hello,
Perso j'ai commencé la voile sur un dériveur , en Bourgogne, en rivière, et à 47 ans...
Tout s'apprend, il suffit d'être prudent et de bien choisir son bateau et son programme, quitte à se faire aider d'un pro compétent(...) au début.
Bonne chance dans vos projets, et ne vous laissez pas décourager par personne!
:acheval:@Pierre, c'est sûr, plein de beaux coins en Europe, mais qu'est ce qu'il y fait froid l'hiver!

03 fév. 2017

Hello,
Pour répondre à ta question, je navigue désormais dans l'Arc Antillais(malheureusement...)en solo depuis presque 2 ans, et je trouve ça plutôt sympa, en tout cas au niveau des navigations elles-mêmes!
J'ai transaté avec une équipière inexpérimentée jusqu'à Salvador de Bahia à l'époque...avec le mal de mer, en plus...
Ma première nav solo avait été de rallier Porto Santo du sud Portugal, environ 450m...expérience très formatrice.
Mais j'ai un bateau qui "pardonne" beaucoup, ceci explique peut-être cela...et pas mal de volonté!
:heu:

Le sud Portugal ou l'Espagne ce n'est tout de même pas le cercle arctique...
Et puis comment veux-tu apprécier le réconfort du poêle si tu n'as pas un peu eu froid avant ?

03 fév. 2017

Merci pour ton commentaire rassurant.

Pourrais tu me préciser un peu de quelle manière tu a géré ton apprentissage de la voile ? Quel fut ton parcours de formation ?

Et Aujourd'hui sans parler d'une transat en solitaire, tu sentirais tu capable de gérer une traversé de quelques jours à une semaine ? Bien sûr en considérant que tu es un voilier adapté.

03 fév. 2017

Pour nous le voyage est aussi synonyme d'isolement, d'autonomie, d'essayer de retrouver les fondamentaux le tout dans une nature la plus préservé possible. A ce jeu là, nous préférons Kings canyon au Pyrénées par exemple. Bcp moins de touristes avec leurs installations et beaucoup moins de gens également.

Faire un road trip de 3 semaines dans le désert de Simpson à 2, se lever en même temps que le soleil, prendre sa douche avec 2 litre de flotte les fesses au soleil levant, savoir qu'il n'y a personne a 500km a la ronde le tout dans des paysages dantesque, ça c'est ce que l'on recherche !

D'autre part la découverte culturelle est aussi beaucoup plus intense en changeant de continent que dans notre bonne vieille Europe :)

03 fév. 2017

@pierre , en voilier ??

02 fév. 201716 juin 2020

Beau projet, foncez...

03 fév. 2017

Merci,

Sans garantir que l'on poussera le projet à son terme, on va y aller progressivement et de plus en plus fort au cours des 6 à 9 années qui nous sépare d'un hypothétique départ.

03 fév. 2017

Un livre que j'avais trouvé plutôt bien fait : "maitre à bord" écrit par Roquefeuil.
Ceci dit mon avis est purement externe car je n'ai jamais navigué au long cours

03 fév. 2017

J'ai beaucoup aimé celui-ci :
roquefeuil.net[...]amille/

03 fév. 2017

Merci je regarde ça

03 fév. 2017

Papy Boom et Matelot Phi,
merci à vous 2, je jette un œil a vos propositions

04 fév. 201704 fév. 2017

En complément à la réponse de Phi et amha surtout [u]BEAUCOUP plus efficace[/u], pour se former sur de bonnes bases :les formations RYA et IYT au sailing.
Le RYA a maintenant des centres en France (en Bretagne et med),certains centres sont finalement d'un coup de revient peut-être plus haut que les Glenans mais l'enseignement n'est pas du tout de même niveau question sérieux et qualité..
De plus un avantage du RYA est aussi de se préparer en anglais ce qui constituera un plus pour la nav TDM.

Plusieurs héossiens connaissent bien cette filières et pourront confirmer, je suis dispo pour + de détails.

03 fév. 2017

j'y vais avec ma litanie habituelle

quand tu veux passer ton permis de conduire,
tu commences sur une twingo ou au autobus ?
c'est la meme en bateau pour les memes raisons

en bagnole, tu apprends à manoeuvrer puis à te déplacer d'un point à l'autre dans des conditions de plus en plus variées
en bateau, tu apprends à manoeuvrer puis à naviguer dans des conditions de plus en plus ventées

donc le dériveur parce qu'il n'y a pas d'inertie ni de stabilité, tu comprends vite l'essentiel en quelques cours puis tu en bouffes dans des vents de plus en plus fort

quand tu sais sortir un dériveur par 25 knts de vent,
l'emmener à toutes les allures, virer, empanner et revenir,
sans t'etre baigné, soit 2 ans après avoir débuté,
tu peux prendre la barre de n'importe quel canot de 6 à 12 m
et partir avec sans soucis,
tu en sauras bien plus que celui qui n'a jamais fait de dériveur,
à commencer par les manoeuvres de port à la voile,
sans moteur, promis !

ensuite, c'est la nav, savoir se positionner, faire route pour aller d'un point A à un point B, en fonction du fond, de la météo, des courants, du traffic et la compétence de l'équipage.

et là, tu cultives le sens marin, observer, prévoir et faire avant que ça se gate parce que contrairement au 4*4, dans ces moments là, tu peux pas dire stop et descendre...

03 fév. 2017

Je conçois tout à fait ce que tu expose.

Dans le proche immédiat coté apprentissage de la nav' nous envisageons déjà de passer un WE à 2 sur un voilier avec skipper, histoire de voir concrètement ce qu'est la navigation sur voilier.
Une fois ça fait on va gérer pour prendre 1 à 2 semaines par an pour aller faire du dériveur

J'ai accès à une maison secondaire de famille à saint gille croix de vie (Vendée), qui sera probablement le lieu de nos premier ronds dans l'eau.
Si vous avez des adresses dans le coin n'hésitez pas

Coté théorie, l'année prochaine passage du côtier pour nous 2 (qui nous servira de toute façon pour la plongée), pour le hauturier et même si il n'est pas nécessaire nous le passerons dans quelques années, il est plus contraignant à obtenir. De la même manière nous nous occuperons des formations annexes (mais toute aussi importantes) 1 à 2 ans avant le grand départ si le projet tient toujours. Je parle là des indispensables, radio, maintenance diesel, médecine d'urgence, etc. . .

Nous sommes extrêmement sensibilisé a la sécurité, et rien ne justifiera de compromis sur ce point.

03 fév. 2017

Pour ma part, j'ai touché du doigt le monde de la voile avec "la voile pour les nuls", puis le "cours des glénans" et "mettre les voiles" d'Antoine en plus de la lecture de forums et de blogs...
Cela m'a donné envie d'essayer et je me suis tourné vers les Glénans avec ma femme. Nous avons adhéré et continué dans cette voie là. Encore un petit effort, nous sommes aux portes de l'autonomie ...

03 fév. 201703 fév. 2017

Lire les blogs et les forums c'est bien, mais fiez-vous avant tout à votre désir et votre intuition. Il n'y a pas de règles, chaque aventure est différente. N'ouvrez qu'une oreille aux conseils des autres et foncez. Une recommandation cependant, poursuivez votre rêve mais en sachant bien que les mondes de Moitessier et Gerbaud n'existent plus.

03 fév. 2017

il faut être sur l'eau le plus possible, école de croisière ça débrouille, bateau avec les copains, location dans différentes régions, lectures Moitessier, le guide de la manœuvre de Tabarly illustré par Antoine Lamazou, quasi épuisé, Antoine. Mais si c'est pour dans 6 ou 7 ans... le temps d'acheter un petit bateau et partir le plus souvent possible, avec le temps, ça plait ou pas.

03 fév. 2017

Idem, je te dirais le cours des glénans, quasi indispensable, le guide de grandes croisières de cornell, pour jeter un œil sur les routes possibles en fonction des saisons...
Après tu vas apprendre tranquilement, naturellement, quelques stages, consultes les bourses d'équipiers pour embarquer dés que possible, prends ton temps, la passion montera et tu seras prêt au bon moment...

03 fév. 2017

J'oubliais, tu vas te faire plaisir avec des livres de marins, du moitessier, damien etc... ça donne une idée de ce qu'il en est...

03 fév. 2017

La voile c'est comme la vie, tu peux prendre des renseignements à droite où à gauche, mais ce sera seulement quand tu rentreras dedans que tu te feras ton idée... ;-)
:alavotre:

03 fév. 2017

Nous vivons dans un monde ou la prise de risque est mal vue L'autodidacte dérange car il ne rentre dans aucune case.

Des milliers de personnes depuis les débuts de la plaisance se sont lancés dans leurs projets, leurs rêves.

Il faut être bien dans sa tête, avoir conscience des risques, et step by step tout se met en place.
Personnellement, je ne démarrerai pas par une transat sur un 18m...., mais sans doute que d'autre oui.....

On apprend de sa propre expérience et des ses erreurs, je pense qu'il faut être humble, ne pas être casse cou, anticiper au maximum et savoir se faire confiance.

Je vous souhaite donc de savourer vos prochaines aventures, sur terre comme sur mer.

03 fév. 2017

Il me semble que vous avez déjà pris une bonne décision , celle de partir 2/3 jours avec un skipper avant de commencer quoique ce soit .
Je vous conseillerai de choisir un bateau compris entre 10 et 12 m , de faire cette sortie au printemps ou à l’automne et si possible de passer une nuit au mouillage , cette sortie va répondre à pas mal de vos questions et lever ( ou créer ) des doutes .
Après écoles de voiles , stages , bourse des équipiers c'est comme vous voulez mais il me semble que c'est la pratique la plus importante et de plus on comprend mieux ce que l'on a lu .
Je vous conseillerai le livre " histoire de partir " de la famille Nieutin , vous trouverez peut-être quelques réponses à vos questions .

03 fév. 2017

Il y a de très très nombreuses réponses sur ce sujet sur HeO, car c'est un sujet qui revient très souvent.
Rêver est bien mais ne correspond absolument pas à la réalité marine parfois vraiment très difficile et brutale et même dangereuse.
Une formation minimum bien conduite et suivie demanderait au minimum un an. Il y a une grosse partie théorique avec de très nombreuses lectures et une vitale formation pratique progressive, du petit dériveur au voyage hauturier.

Si vous voulez emmener votre famille en sécurité relative prenez tout le temps qu'il faut pour vous former correctement, en sachant que sur un bateau il ne peut y avoir qu'un seul chef de bord sur qui tout repose et sur qui tous les passagers ou équipiers comptent absolument, surtout quand tout va au plus mal, ce qui arrive, la mer pouvant être redoutable.
Il faut absolument lire les nombreux récits de nos valeureux et courageux prédécesseurs surtout concernant les réalités techniques indispensables à connaître et les fortunes de mer (librairies maritimes, puces de mer, musées maritimes, shipchandlers. Internet foisonne de documents précieux. Vous pouvez partir de par exemple et suivre tous les liens. Très nombreux liens sur HeO),

Pour un voilier il m'a toujours paru indispensable de commencer par des séances de vrai petit dériveur style 420.
Si vous maitrisez complètement ce genre d'engin chatouilleux vous pouvez prendre ensuite facilement en main un voilier de haute mer en sécurité, beaucoup plus stable.
Il reste à apprendre toutes les bases de la navigation, de la gestion d'un vrai bateau de haute mer, la météo (fondamentale), la réglementation, le balisage, la sécurité, la navigation côtière plus difficile que l'hauturière, la navigation nocturne, etc.. Au large on est complètement seul et il faut vraiment connaître beaucoup de choses pour faire face aux innombrables imprévus (le moteur étant de loin le plusgros problème sur un voilier). Vous allez ainsi progressivement passé, grâce à des stages ou des locations à une compréhension physique de ce qu'est la Mer.
En famille il est plus que souhaitable que vous puissiez compter sur votre moitié qui devrait suivre le même cursus.
¨La navigation en solitaire accompagné est tout sauf drôle.
Les enfants compliquent le problème avec une vigilance obligatoire. Perso tant que les enfants étaient petits nous avons loué en rivière, ce qui leur a offert à faible risque des souvenirs formidables. En mer il y a beaucoup de moments très ennuyeux car c'est très lent. Vous devez aussi obligatoirement assurer leur scolarité ce qui représente un gros travail.

Bon courage

03 fév. 201703 fév. 2017

En ce qui nous concerne, nous avons réalisé un long voyage en voilier de 2011 à 2013 et un autre de 2014 à 2016, avec nos trois enfants. Mais, comme vous, nous n'avions aucune pratique de la voile lorsque l'idée est née 6 ans plus tôt.

Alors nous avons d'abord navigué sur le voilier de copains en Hollande, histoire de voir ce que c'était. Et ça nous a bien plu. Alors, nous avons recommencé, toujours accompagné des proprios, et avec les enfants.

Puis nous avons acheté notre premier voilier. Un petit et vieux (mais en bon état) aloa 21 de 1969. On a commencé a navigué avec, dans des endroits abrités, en compagnie de son ancien propriétaire, ancien moniteur de voile. On y passait les week-ends, les vacances, c'était génial. Dans le même temps, on a commencé à lire: les Glénans, la Voile pour les nuls, les livres d'Antoine et d'autres témoignages de familles qui sont parties en voilier mais aussi des ouvrages comme "routes de grandes croisières" par exemple...

Dans un second temps, nous avons revendu l'Aloa 21 pour un voilier plus grand, un wauquiez de 8,4 mètres à restaurer. Là, nous avons appris, après une longue liste de boulettes, et avec l'aide de pro et de copains, comment était construit un bateau. Ca n'a pas fait de nous des pros, mais c'est là que j'ai appris à stratifier, faire un entretien de moteur, installer une pompe de cale, apprendre des bases sur l'électricité, etc. (ce qui, du reste, ne m'empêche pas de faire encore des boulettes...)

Durant la même période, j'ai pris de vrais cours. Théoriques et pratiques, avec des stages en mer du nord, en Manche, dans les anglo-normandes. Et parallèlement, on naviguait sur le bateau de 11 mètres d'un copain qui suivait la même formation. C'est ce bateau que nous avons racheté pour partir. Et nous avons pris du temps pour le préparer minutieusement (même s'il reste des trucs à faire le jour où tu pars...).

Et puis nous sommes partis. Et tout s'est bien passé. Certes, il y a eu des moments où on ne riait pas, mais il n'y a pas eu de casse , ni de bobos. Avec les enfants à bord, nous avons toujours opté pour la sécurité maximum avant tout.

Aujourd'hui, je ne peux qu'appuyer ce que d'autres ont écrit ici : pratique, pratique et pratique encore. Et si possible dans des conditions différentes. C'est vraiment comme ça qu'on apprend.

Je te souhaite en tout cas pleine réussite ! Parce que , nom de dieu, ça en vaut la peine...

03 fév. 2017

Comme livre sympa de tour de l'amérique du sud en famille, il y a "les enfants du large"

books.google.fr[...]/books

03 fév. 2017

il y a eu à une époque, et il y a encore actuellement, des centaines de navigateurs qui se sont lancés dans de tels projets. On les retrouve souvent en guadeloupe ou Martinique, ils essaient de revendre leur bateau après avoir galéré comme des malades pour traverser la première mare. Vaut mieux commencer par le début, mais pas grave, ça laisse souvent de bons bateaux à acheter d'occasion pour les autres.

03 fév. 2017

Jacques, tu devrais rajouter, pour être honnête.....
" ..... et beaucoup d'autres en garderont un souvenir émouvant du bonheur qui les a accompagné et n'attendent qu'une chose, repartir.... " :-)
Moi, je n'ai rencontré personne qui s'est plainte d'avoir traversée, mais plutôt comme moi, regretter que ce fut trop cours, beaucoup trop cours....
Mais peut-être que ce fût ton cas, chacun vie cette expérience différemment certainement.... :-p
Pascal :alavotre:
.

03 fév. 2017

J'ai rencontré aux Açores des familles qui revenaient des Antilles, avec des enfants, enchantées de leur aventure avec plein de bons (ou un peu moins bons) souvenirs.
Je pense que la proportion de ceux qui abandonnent et rentrent en avion est assez faible.

04 fév. 2017

C'est vrai !

04 fév. 2017

Pareil en août 2001, 6 ou 7 a couple je dois avoir une photo

07 fév. 2017

non ! pas si loin, en Tunisie, Croatie, Grèce, Turquie et côte française atlantique.

03 fév. 2017

Comme livre sympa, j'avais lu "la grande parenthèse" de René Van Bever? Histoire d'une famille (deux enfants) qui fait le tour du monde de 2000 à 2006.

03 fév. 2017

C'est déjà dit et je le confirme, "La Voile Pour les Nuls" c'est vraiment nul. Le Cours des Glénans reste une référence.

03 fév. 2017

La synthèse est que chacun à sa propre vision, ses propres expériences, ses peurs intimes....

Bref personne à tort ou raison, mais chacun trace sa route à sa façon.

Il faudrait une vie dédiée pour tout connaître......

Si on est humble devant ce milieu délicieux et hostile on peut avancer à grands pas.

03 fév. 2017

beau projet, naviguez pas seulement l'été par beau temps pour savoir si vous avez vraiment la fibre !

la comparaison 4/4 voilier n'a aucun sens, les anglais disent que le meilleur moyen d'arrêter le mal de mer est de s'assoir sous un pommier
personnellement je ne sais pas ce que c'est que la mal de mer, j'ai de la chance

04 fév. 2017

moi j ai tout vendu pour m acheter un evasion 37 que j avais équipé avec tout en double pour la navigation , le truc le plus dur c est le sextant ;finalement au bout d un mois de navigation en solitaire j ai pété les plombs et je suis revenu en france gavé de temesta ,je ne supporte pas la solitude , autrement tu hisse les voiles et basta !

04 fév. 2017

Pour apprendre la voile, comme d'autres l'on déjà écrit ici, à mon avis rien ne vaut le dériveur. J'ai été moniteur de voile croisière en été dans ma jeunesse et je voyais tout de suite ceux qui avaient une expérience dériveur et ceux qui n'en n'avaient pas. Tout le reste s'apprend petit à petit. Je n'ai jamais entretenu un bateau de ma vie et à 52 ans je dois tout apprendre mais si mon moteur tombe en panne (ça m'est arrivé cet été). Je ramène mon bateau en toute relaxation, même après 15 ans sans plus avoir touché une barre. C'est comme le vélo, ça ne s'oublie pas.

04 fév. 2017

...pour developer un peu plus loin, pendant mon expérience de moniteur je constatais souvent que ceux qui ont commencé par le dériveur considèrent presque toujours la voile comme le moyen de propulsion principal et considère le moteur avec un peu de méfiance. On le remarquera aussi dans les situations de difficultés, ou ceux qui ont une expérience dériveur n'ont souvent pas le réflexe de se précipiter en premier lieu sur la clef de contact du moteur.

04 fév. 2017

Je n'ai fait que quelques jours de dériveur mais ça ne m'a pas gênée à ce jour car j'ai toujours aimé naviguer à la voile : le jour où j'ai eu un problème de moteur je ne me suis décidée à demander un remorquage à la capitainerie des Minimes qu'après avoir tenté en vain de tirer des bords à l'entrée du port (moins large à l'époque)... les plaisanciers du week-end de Pentecôte me refoulaient en m'engu... copieusement ! Mieux vaut s'entraîner en prenant des bouées à l'extérieur quand même ...

06 fév. 2017

Un dériveur léger et un voilier de 33 pieds ou plus c'est quand même pas comparable en terme d'inertie.
Effectivement dans un port avec un J70, tu peux relancer le boat a petite vitesse avec un équipier qui met le pieds sur le guindant genois à mi auteur, un autre qui re hisse et reborde l'écoute. De plus pour parer la touche avec d'autres bateaux, il est facile de stopper un dériveur léger à la main.. Avec un voilier de 30 pieds , c'est déjà plus la même histoire, et sur les 40 pieds bonjour l'inertie si le boat est stoppé et bonjour le fardage et le dépalement du au vent. Et pareil pour les réglages, c'est pas instantané la réaction du boat a l'ouverture du plan de voilure.
L'idéal serait surement de connaitre les deux supports, le dériveur léger et le voilier de croisière. Perso, je sais que la manœuvre sur petit support type dériveur me manque, je n'ai testé que les petits glénans 5.7 et pas assez longtemps.
Mais rentrer à la voile dans un port genre celui du Crouesty avec un 40 pieds et un moteur HS, ben faut être un sacré bon skipper.
Je serai pas surpris que des Héossiens aient des anecdotes la dessus, en ratées comme en réussites..

05 fév. 2017

Anecdote: En Med avec un bateau de location que je devais impérativement rendre à une date donnée batterie HS au départ de Calvi. Retour sur Hyères en 4 bords et arrivée à la voile juste à quelques mètres devant l'entrée du port. Interdiction de rentrer à la voile et refus de venir me remorquer (obligation de dégager l'entrée et conseil d'appeler la SNSM de Toulon). Dérive progressive à la côte sableuse en face de la dite entrée. Heureusement l'ancre jetée en urgence arrête le bateau. Après appel téléphonique le loueur a ramené une batterie et nous avons pu enfin rentrer au Port d'Hyères à temps pour rendre le bateau.

06 fév. 2017

j ai eu le meme probleme a hyeres mais je suis renté quand meme avec le genois et il aurait pas fallu que j ai des reflexions , j étai pas d humeur ;il y a malheureusement beaucoup de port qui sont gérés par des capitaines de pacotille qui se la péte !

05 fév. 2017

HISTOIRE DE PARTIR des NIEUTIN , correspond à tes vues et ton programme,description pertinente de leur nav en famille dans les Antilles.
Si tu veux , j'en ai un , peu cher, annoté, 15€ plus port.
Bon investissement .
Belles nav.

07 fév. 2017

C'est pourtant si simple de s'inscrire à une école de croisière et de bourlinguer un peu avec en mauvaise saison. Après on en sait assez pour commencer soi-même un peu déniaisé. C'est suffisant.

Quelque part entre Sognefjord et Måløy, Norvège.

Phare du monde

  • 4.5 (170)

Quelque part entre Sognefjord et Måløy, Norvège.

2022