En voyage , qui vous manque ?

il a dit tellement de choses et on lui en a fait dire autant !
un soir il a dit ; " je reprendrai bien une petite bière "
prouvez moi le contraire

En 78, la queue à la poste de Fort de France pour récupérer son courrier était un moment de franche rigolade avec les autres usagers.
L'ambiance était très bonne.

Qui nous manque? Personne! En voyage, nos enfants sont ravis de nous voir heureux et la plus grande période sans nouvelles ne dépasse les 3 semaines de transpac.
Les moyens de communication sont suffisamment accessibles partout pour garder le contact.
J'ai le souvenir à Fakarava d'une personne qui voulait absolument envoyer des vidéos à ses petits enfants alors qu'on partageait tous la même wifi et qu'il était impossible de passer le moindre mail car elle prenait toute la bande passante.
Elle avait fait la même choses à Nuku Hiva. Il fallait bien montrer que mamie fait un beau voyage...
Je pense que pour ce genre de personne, il vaut mieux rester à terre.

Merci Ed. Il y a 30 ans rien que l’idée de me couper de tous mes proches pendant 2 ans me bloquait pour partir loin, ainsi qu’un manque de confiance en mes capacités à faire de grandes traversées.

Aujourd’hui on vit une époque presque idéale, c’est le grand voyage à la carte. Du tourisme organisé aux Antilles, au parfum d’aventure encore intact en Géorgie du Sud, tout est possible ou presque. On reçoit la météo partout, on a nos proches facilement sur WhatsApp ou autre, on peut rentrer d’un coup d’avion pas trop cher si nécessaire. Et quoi qu’on en dise les bateaux sont globalement plus sûrs, et moins physiques.

Belle citation Lulu merci !
L'homme s'assoupit toujours dans le bien être et est combatif et éveillé grâce au danger.
Krishnamurti je crois...
Si on a été aimé étant jeune et petit on ne peut qu'aimer sa famille et les proches, mais il y a des personnes très égoïstes...
Le temps est notre ennemi,l'air de rien il distend les liens,il efface les souvenirs, il fait son travail de sape , petit à petit , profitant de ses deux copains,la terre (la distance géographique) et le futur vers qui nous avons souvent les yeux trop focalisés.
Penser aux amis, à la famille malgré tout, avoir envie de les voir mais trop cher, trop de boulot pas de temps, trop loin les liens restent ou juste un fil....
Mon oncle et mon beau père sont morts de vieillesse, je n'ai pas pu les voir sur la fin je le regrette beaucoup...
Souvent comme dit Tikipat c'est une question de moyens, même en France hélas.

Peu, maintenant. Les copains de bateau font généralement comme nous maintenant, un retour de Europe chaque année.
Néanmoins, certaines difficultés apparaissent. Cette année plusieurs se sont fait avoir en Polynésie, car les chantiers sont pleins et beaucoup répugnent (comme nous) à laisser leur bateau à l'eau quand ils s'en vont.
Le retour annuel nécessite aussi d'avoir les finances pour. Le voyage est cher et la vie en Europe aussi. Les mois passés hors du bateau sont un gouffre. Entre la sortie de l'eau, la place de port à sec, le voyage et les balades à voir la famille et les copains, ça fait un peu mal. Heureusement que la vie à bord compense.

Billets d'avion? Non, t'as des low cost partout et si tu t'y prend un peu à l'avance c'est rare de dépasser les 1200€ pour un A/R.

quand je rentrais en France tout les ans pour bosser , ça nous couter entre 4 a 6 000 € , le moins cher fut le Bresil , cata sur un corps mort 3000 € , le plus cher aux Fidji .
Donc ED , combien te coute d avoir laisser ton bateau et le retour depuis la Colombie Britanique ?

oui il faut des sous pour voyager et rentrer voir la famille

@Pat45 , tu voies ça a du bon d être célibataire , un seul billet d avion a payer .....

Pas vraiment triste pour nous. Je suis parti gamin pendant 3 ans et mes parents ensuite 15 ans. Actuellement il reste ma mère qui à 82 ans se barre encore 6 mois par année et ne vis pas dans les environs le reste du temps. Malgré cela nous sommes une famille assez "clan".
Peut être que des petits enfants pourraient changer la donne pour mon épouse.

Parle pour toi! En ce qui me concerne, ca n est clairement pas un petit enfant qui me fera changer de portage et me fera sentir l impérieuse nécessité de rentrer en France...

Je disais au début, Whatsapp, c'est quand même une sacrée avancée. On a 6 petits enfants. Ils nous voient toutes les semaines. Qu'ils soient à Cayenne, en Nouvelle Calédonie ou en France. Une fois par an, ils passent quelques semaines avec nous. Ils nous connaissent.
Avant, il n'y avait pas ça. mes filles n'ont jamais vu leurs grands parents avant qu'ils ne rentrent.
Certes, on ne les garde pas le WE ou le mercredi après midi, mais ils regardent notre route, voient ce qu'on fait et parlent du monde. C'est pas si mal, non?

Il est vrai que les facilités de communication moderne facilitent grandement les contacts avec les proches,ainsi que les voyages en avion globalement plus accessibles, ce qui permet des retours réguliers moins problématiques,et donc les vagabondages nautiques moins aventureux quelque part,encore faut-il pour fonctionner de cette façon disposer d'un pied à terre qui vous attend àchaque retour,ce qui facilite grandement les choses.

Nous ne sommes partis que depuis 15 mois, en semi-retraite, donc nous sommes en train de découvrir tout ça.

Le cadre est clair: je bosse 4 mois par an (mars, juin, septembre et décembre), les 3 premiers en télétravail sur le bateau, le dernier à la maison. Ma femme ne peut pas faire de télétravail, elle rentre en Suisse entre juin et septembre, et on bosse ensemble en décembre. Pour faire valoir nos "trimestres".

En fait, nous étions rentrés deux mois, entre mi-novembre et mi-janvier. Quatre semaines à bosser à 120% et 4 semaines pour voir la famille et les amis.

Faire des ronds dans l'eau entre Algarve et Canaries offre des avantages, au rang desquels des vols à 450 balles l'aller-retour pour deux personnes si on tombe sur une bonne période ou qu'on réserve assez tôt.

En 15 mois, j'ai eu un équipier pendant une semaine, qui a débarqué après 3 navigations d'une demi-journée. Ma femme a reçu une amie à bord au port pendant une semaine en mars, lorsque j'étais rentré pour des soins dentaires. Notre fils nous a rendu visite 4 jours en avril, mais en AirBnB au village. Et un couple d'amis est venu début mai nous retrouver une semaine à Arrecife, pareillement en AirBnB.

On s'était contenté avec ce Breton biberonné au 420 d'une sortie à la voile de 4 heures un après-midi.

Ma femme n'est pas en manque de sa petite-fille, elle se voient tout l'été, puis en décembre.

Et moi? Je m'occupe. Je bosse en juin et en septembre, je navigue comme je veux, où je veux en juillet et en août. Charge à moi de remonter le canotte au Maroc ou en Algarve pour octobre.
Je me sens un peu seul parfois, il me tarde de voir quel équilibre ma femme et moi trouverons quand nous serons 100% à la retraite, dans 3 ans.

J'ai profité de revoir les copains quand j'étais 4 semaines en Suisse pour mes dents entre mi-mars et mi-avril. J'étais content de retrouver les copains du club et de voir qu'en 4 entrainements j'étais de nouveau dans des performances acceptables. La vie de bateau est globalement une vie saine. Je ne fume pas, je ne bois de l'alcool au maximum qu'une fois par semaine et jamais seul.

Et il reste l'électronique: un canal Telegram pour une trentaine d'amis fidèles et de connaissances, ça permet de conserver un lien et de ne pas devoir leur raconter tout ce qu'on a fait quand on rentre. On peut s'intéresser à leur vie, eux qui n'ont souvent que peu d'appétences pour le bateau.

Bref: ne dites pas à ma femme qu'elle me manque, elle deviendrait insupportable... ;-)

En voyage, c'est ma femme qui me manque... De retour à la maison, c'est ma maitresse qui me manque !

Oui, avant, quand le coût des vols était très haut et qu'on ne rentrait pas (5 ans la première fois, 8 ans la deuxième) on pouvait avoir notre chien avec nous. Maintenant qu'on rentre chaque année, plus de chien. Plus de surveillance au mouillage, on ferme nos portes, plus de veille en mer, on fait des quart.
Ça nous manque beaucoup.

Les chats s en foutent pas j’ai un chat qui fait une dépression chaque fois que je m’absente

j'ai à priori de la chance cette année, ma nouvelle amie semble avoir apprécié son premier séjour à bord, elle a hâte d'y retourner, malgré quelques navs difficile(1500 miles parcourus au total, dont le tiers contre vent et courant)en première expérience...)avec notamment une côte froissée pour elle, et un mal de mer persistant de mon côté.
Mais ça devrait être plus cool ce coup ci, pas de grandes navs prévues cette année.

donc soit il faut des sous pour voyager afin de rentrer voir ses enfants , petits enfants et la famille , soit tu te contente de whats app , de toute façon il faut des sous pour voyager en bateau

il faut pas oublier si tu as un bien a terre les frais que ça occasionne
au départ , a terre tout est d être payé , et pour la mer , le bateau en très bonne état ..

surtout jef que tu répètes toujours la même chose a longueur de post, comme un besoin de te justifier....

Mets-le en indésirable tu seras tranquille...

ouais, c'est ce qui m'inquiétait(entre autre)dans le projet Neel...c'est de me retrouver tout seul au mouillage.
Mon petit cata atypique attirait les regards et de la sympathie, même venant des propriétaires de monos, je faisais du coup beaucoup de rencontres.
Pas sûr que ça aurait continué avec le Neel flambant neuf(ceci dit, ça vieillit très vite...)ou alors les rencontres auraient vite tourné court, par manque évident d'atomes crochus.
Je vis désormais un peu les mêmes situations avec mon drôle de mono, encore plus avec le pavillon Polonais qui attire bien des fois des annexes remplies de gens enthousiastes me parlant dans une langue qui reste toutefois pour moi toujours inconnue...

Plutôt de le prendre comme une exagération, il faudrait mieux déplorer cet état de fait. On avait des copains sur whatsapp hier qui nous racontaient qu'avec le mauvais temps aux Marquises en ce moment, un cata a dérapé sur plusieurs bateaux plusieurs fois et qu'à la fin, les autres bateaux dans la baie sont allés lui dire de mettre plus de 25m de chaine pour les 12m d'eau qu'il y avait.

On a quelques copains en cata, qui se plaignent comme nous que quand un cata rentre dans le mouillage, on est attentifs, car beaucoup ne sont pas compétents.
Ils souffrent comme nous de ceux qui font tourner leur générateur toute la nuit, pour alimenter la clim.

Ça serait bien et on serait heureux que ce ne soit pas une caricature, malheureusement, quand tu vas repartir naviguer, tu verras que ce que je dis n'est pas caricatural.

????

Je ne fais pas semblant je voulais juste comprendre ?
Une saillie au second degré il nous faut Mitch pour un nouveau jeu de mot ...
Moi je n'ose pas c'est trop xx comme sujet...
Bon après on est tous un peu caricaturaux non ?

La question d'aimer ou non n'est pas pertinente. Le fait est qu'on ne rencontre presque pas de catas ou de bateaux modernes planants. On va pas dans les marinas, on est peu allé dans les iles françaises aux Antilles...
Il est vrai aussi que certaines discussions ne nous intéressent pas, les assurances, la vitesse en traversée, le nombre d'empannage, le routage, les équipements modernes...
Il est aussi plus facile de rencontrer ceux qui passent doucement en kayak, annexe à voile ou petite annexe avec un 2 cv que celui qui passe à fond de son 25cv dans un mouillage bien calme.
Les copains de cata ont plutôt des Wharram, un vieux Solaris ou Prout. Plus par affinité que par réelle volonté.

Oui, je pense qu'en bateau, comme dans la vie, personne n'est copain avec tout le monde. Les possessions et les choix que tu fais sont aussi le reflet de caractère et de vision du monde. Nos amis n'ont pas de 4x4, ou de jet ski, ne vont pas à la chasse le dimanche ou préfèrent marcher en montagne qu'aller au club med à La Plagne.
En fait ceux là, on ne les rencontre même pas. On ne vit pas aux mêmes endroits et ne fréquentons pas les mêmes lieux
Ce n'est pas qu'on ne les aime pas, mais nous n'avons pas la même éthique ou le même mode de pensée.

En bateau, c'est un peu semblable. Une majorité de sabbatiques qui ont réservé les marinas tout le long de leur boucle atlantique, on ne les rencontre pas. Ceux qu'on rencontre, ce sont des petits jeunes de First 30 qui passent difficilement en kayak contre le vent dans un mouillage.
Les catas qu'on rencontre, ce sont ceux qui naviguent doucement à la voile entre deux iles et avec qui on prend l'apéro après. Ceux qui sont passés à 8kn au moteur et qui mettent la clim en restant à l'intérieur, on n'est bien sur pas du même monde.
La soirée avec un propriétaire de bateau neuf rapide planant qui raconte essentiellement le prix pharamineux qu'il a dépensé pour son bateau, ses voiles machin et ses centrales de nav truc, le temps qu'il a mis sur telle distance et combien il a fait d’empannages sur une traversée, n'est pas souvent renouvelée.
Il doit bien penser la même chose de nous qui pouvons passer une nuit sous voilé, car je préfère renvoyer au matin, qui descendons doucement avec notre annexe à voile en tirant des bords et qui buvons notre eau de pluie.

Pendant 4 mois que nous étions à remonter la côte W des État Unis, nous avons été invités chez des américains, dans des restos, on nous a prêté des bagnoles, eu du monde à bord, pris des apéros, on nous a donné des légumes, des crabes ou des fruits du jardin.On a une liste whattsapp interminable...

On n'a rencontré que des anti Trump.

Ce n'était pas notre choix, mais les trumpistes ont leurs amis, vivent d'une certaine façon, mais ne sont pas ouverts aux étrangers. Les bars ou ils vont n'étaient pas ceux qui nous attiraient, les lieux qu'on fréquentait n'était pas ceux ou ils étaient.

On n'en a pas vu.

Nous avons un peu la même chose entre voiliers. Nous sommes très ouverts et avons essentiellement des copains anglophones. Mais pour se rencontrer, il faut aller aux mêmes endroits, avoir des temps similaires, des visions approchantes du monde. Nos amis sont partout dans le monde, viennent d'arriver à Kodiak ou à Atuona, vivent à Wellington ou à Copenhague.

Cependant, ils ont un mode de vie qui s'approchent du nôtre. Sont ouverts aux autres, préfèrent la cantine mexicaine aux Mc Do, se foutent de la vitesse en traversée et vivent tranquillement sur leur voilier simple.

J'ai plutôt l'impression que JE suis infréquentable pour les propriétaires de Pogo ou catas.
Mais comme tu le dis, tu n'auras pas de Pogo 44.
Si tu avais de quoi mettre XXX XXX € dans un Pogo 44, tu irais mouiller au même endroit que moi?
Nous on n'en voit pas. Si, quand on est mouillés devant une marina à 90€ la nuit, on en voit passer qui y rentrent.
Crois tu que quand tu campes dans le Beaufortain , tu rencontres ceux qui passent leurs vacances au club med?
Ce n'est pas un jugement, mais simplement une observation. Les bateaux qu'on rencontre, ceux qu'on voit dans les mouillages peu fréquentés, quels qu'ils soient, sont toujours les bienvenus, mais ce ne sont pas tous les types de bateaux.
Ce n'est pas un choix préalable, mais on rencontre beaucoup plus de plastic classic, aciers franchouillards ou bois anciens que de modernes rapides ou cata, simplement parce qu'on n'est pas aux mêmes endroits.

bon j ai pas fait des études de Français que je me relis , mais bon a 67 ans c est foutu

sur , les profs ils étaient trop chiant

Histoire de rire un peu...On est toujours le con d'un autre!...Donc pas la peine de se prendre la tête...amicalement Pierre

J'ai eu un peu les mêmes retours quand je disais que je ne fréquentais pas les bobos transatlantiqueux ou les retraités bedonnants accrochés au port ou au bar,ou au mouillage ne faisant rien de particulier à part...si laver leur bateau !!!
Ça c'est un point commun,et que ça frotte,et que ça brique,et que ça brille...

Aucune découverte des environs ou presque, ça reste entre eux , surtout pas dans les endroits où il n'y a que des locaux qui -comble de l'insolence -ne parlent pas un mot de français et en plus écoutent des musiques qui écorchent leurs oreilles les pauvres chéris...

Alors qu'on peut rencontrer des gens exceptionnels si on sort du cadre étriqué de certains voyageurs, mais ça s'appelle l'aventure et ça doit faire peur je peux comprendre...

J'ai rencontré une fois un couple de Sud-africains de 80 balais,sur une jonque construite de leurs mains,avec un vieux moteur de taxi anglais trouvé je ne sais où... il faisaient même leur huile d'olive à bord !
Pas le genre à fréquenter les ports toutes les nuits évidemment,et les soirées passées chez eux étaient extraordinaires...

Après hier j'étais au boulot au Port de Porquerolles,et on avait comme voisins des gens âgés du tonnerre,qui allaient se faire des grandes marches dans la forêt,atypiques et complètement décalés des gens de leur génération...

Contact souriant immédiat,deux trois blagues, beaucoup d'humour...
Ça c'est vivifiant comme contact !