En prevision du futur Collapsus...

Alors quelqu'un a t il commencer a se poser la question de l'armement de son voilier en situations de post effondrement?

Le sextant, va falloir que je refasse 2,3 droite de hauteur. Mais le gps va pt et re pas être hs fe suite.

Le problème reste l'énergie pour faire tourner le poste a souder a bord... ou alors faudrait que je remplace le groupe électrogène par un truc énorme. Genre 5kve.. mais bon ça tourne a l'essence. ..

Le pacifique ça craint avec les nouvelles tentions cino-US
Peut être du côté de Madagascar. ..

Bon bah reste plus qu'à stocker les conserve. ..

www.institutmomentum.org[...]-orlov/

www.collapsologie.fr[...]

En bonus, la comparaison du modèle world3 et ces 40 dernières années. ..

L'équipage
25 sept. 2018
25 sept. 2018

Vous serait-il possible d'exprimer dans un langage compréhensible ce que vous voulez signifier ?
Merci .
Ce qui se conçoit bien , s'exprime aisément,et les mots pour le dire se trouvent aisément.
Desolé de ne pas trouver l'auteur, largement au dessus de nous.

25 sept. 2018

C’est Boileau: « ce qui se conçoit bien s’exprime clairement, et les mots pour le dire viennent aisément. »

26 sept. 2018

Bonjour,

Que n'avez vous compris dans ma simple question?

Je me demandais si certains navigateurs, avait commencé a se préparer a l'avenir funeste qui nous est prédit par la collapsologie....

Les collapsologues étant au demeurant de vrai scientifiques qui donnent de plus en plus de conférences autour du monde.

Cette question s'adresse plus volontiers a des navigants au long cours, qui sont déjà dans une démarche d'autonomie, et surtout a ceux qui n'hésitent pas a trempé leurs quille dans des lieux peu couru...

L'idée générale étant que d'ici quelques décennies, voire avant, nous allons manqué des ressources qui abondaient jusqu'à présent...

Je vous invite a suivre les liens du post d'entête si l'envie de mieux saisir de quoi qu'on cause vous prenait.

J'invitais a une sorte de brainstorming si vous voulez... Car quand je vois le grain poindre, je préfère prendre les devants...

28 sept. 2018

Je sais pas. . Bio carburant ou biogaz... j'ai vu y a quelques temps un appareil original qui permettait de produire du méthane et du lisier a partir de déchets organiques.

Pour stocker de l'énergie a moyen terme de l'hydrogène peut être?

La question est ouverte. .. ou bleue! :scie:

26 sept. 2018

Et donc, ton groupe électrogène, tu vas l'alimenter avec le camion-citerne que tu vas mettre dans l'annexe?
:heu:

25 sept. 2018

Ah et bien ça va m'occuper pour l'hiver! ! Après la réalisation des pires scénarios s.f des 60,' la suite apparait .....

25 sept. 2018

Scenari?

26 sept. 2018

Scénarios :)
Depuis la réforme de 90, le mot scénario est devenu un mot français, et se décline comme tel, même si la déclinaison latine reste acceptée.
Avant, c'était accepté aussi, mais il fallait écrire scenario (sans accent) en italique pour indiquer le mot étranger, ce qui est casse-pied.

Si tu as un bateau en resine pas besoin de poste a souder ,pour stratifier pas besoin de courant ! Pour survivre il faut penser large ;-)

26 sept. 2018

Pour le coup, j'ai plutôt un acier!

Va falloir commencer un stock de pot de peinture d'epoxy!

25 sept. 2018

Merci pour le lien sur la collapsologie.
Base de données intéressante et très multidisciplinaire.

25 sept. 2018

Matelot, pour vous permettre de rester , ou de revenir sur terre, je vous conseille des connections au site SCIENCES ET PSEUDOSCIENCES, ça manque de la plus élémentaire poésie, car ce n'est ABSOLUMENT pas son but , qui est de fournir des infos scientifiques à tous ceux qui ont BESOIN d'informations objectives dans des domaines que l'on ne maîtrise pas forcément.
Écrit par des auteurs dont c'est le domaine, et qui signent de leur nom, mettant en jeu leur crédibilité devant leurs pairs et les autres connaissants.
Parfois dur à lire , car ça oblige à des remises en causes d'idées souvent préconçues..." CROIRE DISPENSE DE LA NÉCESSITÉ DE PENSER".quel auteur?

25 sept. 201825 sept. 2018

berdem94 vous vous êtes probablement arrêté au titre qui est un peu ...
sans aller voir la biblio :
www.collapsologie.fr[...]/
qui répertorie plus de 3000 articles de "peer-reviewed literature" (articles ou thèses relues par des pairs) dans des domaines très différents.
Ca demande un peu d'habitude, mais je préfère ça à du pré-digéré où on m'explique ce que je dois penser.

26 sept. 2018

Un peu ... Polémiste peut-être ? :heu:

25 sept. 2018

Le club de Rome prédisait l’effondrement de l’économie dans les années 70 par épuisement des ressources naturelles à échéance d’une vingtaine d’années avec un modèle élémentaire un demi siècle après cela ne s’est toujours pas produit, mais ça reste vraisemblable à moyen terme quand probablement nous serons tous morts

26 sept. 201816 juin 2020

Voici un graphique de 2007 que la secte ‘pic pétrolier’ adorait produire et qui reprend toute une série de scenarios pour la production de pétrole jusque 2020. Vous remarquerez que de nombreux scénarios envisageaient une forte baisse. Baisse qui ne s’est pas produite et ne semble pas vouloir se produire ...

26 sept. 201826 sept. 2018

À la page 4, vous trouverez un aperçu de l’offre et de la demande mondiale de pétrole. Production 2006 de 85 millions de barils par jour, ce qui correspond bien au point de départ du graphique de mon post précédent. Production 2016 de 97 millions de barils par jour, qui dépasse donc l'échelle de ce même graphique.
www.iea.org[...]017.pdf

26 sept. 2018

Et le sable ?
science.sciencemag.org[...]355/970

Pour le pétrole une baisse de production n'a rien à voir avec l'épuisement de la ressource ( exemple local : le Venezuela ). Même les saoud envisagent maintenant qu'une grande partie de leur ressource finisse par rester sous terre.

26 sept. 2018

Bon le pétrole d'accord, mais le phosphore?

www.inra.fr[...]-siecle

Et le reste?

26 sept. 2018

En fait le pic a eu lieu en 2010 semble t il, mais il est compenser par la production de pétrole dit, non conventionnel.

Si j'en crois cet article...

lexpansion.lexpress.fr[...]36.html

On verra le coup écologique de la chose...

26 sept. 201826 sept. 2018

C'est sûr que les tenants du peak oil on ne les entend plus ...
En général ils étaient plutôt tendance complotiste.
Mais rien à voir avec la biblio que je cite ci-dessus.
Tiens par exemple j'y ai trouvé cet article sur la résilience des infrastructures critiques :
usir.salford.ac.uk[...]/41003/

26 sept. 201816 juin 2020

Dans l'interview de M. Sevigne il en parle assez simplement du pic de production... C'est un peu long...

Le problèmes des prospectives, c'est qu'il est difficile de dire quand ça va se produire.... Cela n'empêche pas de se poser la question légitime de comment s'y préparer...

Par ailleurs, l'etude de la fin de la civilisation thermo-industrielle, s'intéresse a des aspects multifactoriels, mais on dérive....

Je ne peux m'empêcher un petit copié-collé...

Avec un fantastique texte de Fred Vargas, que je vous laisse déguster.
Sans modération.


''Lettre de Fred Vargas : la troisième révolution

Nous y sommes
Nous y voilà, nous y sommes. Depuis cinquante ans que cette tourmente menace dans les hauts-fourneaux de l'incurie de l'humanité, nous y sommes.

Dans le mur, au bord du gouffre, comme seul l'homme sait le faire avec brio, qui ne perçoit la réalité que lorsqu'elle lui fait mal.

Telle notre bonne vieille cigale à qui nous prêtons nos qualités d'insouciance. Nous avons chanté, dansé. Quand je dis « nous », entendons un quart de l'humanité tandis que le reste était à la peine.

Nous avons construit la vie meilleure, nous avons jeté nos pesticides à l'eau, nos fumées dans l'air, nous avons conduit trois voitures, nous avons vidé les mines, nous avons mangé des fraises du bout monde, nous avons voyagé en tous sens, nous avons éclairé les nuits, nous avons chaussé des tennis qui clignotent quand on marche, nous avons grossi, nous avons mouillé le désert, acidifié la pluie, créé des clones, franchement on peut dire qu'on s'est bien amusés.

On a réussi des trucs carrément épatants, très difficiles, comme faire fondre la banquise, glisser des bestioles génétiquement modifiées sous la terre, déplacer le Gulf Stream, détruire un tiers des espèces vivantes, faire péter l'atome, enfoncer des déchets radioactifs dans le sol, ni vu ni connu.

Franchement on s'est marrés.
Franchement on a bien profité.

Et on aimerait bien continuer, tant il va de soi qu'il est plus rigolo de sauter dans un avion avec des tennis lumineuses que de biner des pommes de terre.
Certes.

Mais nous y sommes.
A la Troisième Révolution.

Qui a ceci de très différent des deux premières (la Révolution néolithique et la Révolution industrielle, pour mémoire) qu'on ne l'a pas choisie.

« On est obligés de la faire, la Troisième Révolution ? » demanderont quelques esprits réticents et chagrins.

Oui.

On n'a pas le choix, elle a déjà commencé, elle ne nous a pas demandé notre avis. C'est la mère Nature qui l'a décidé, après nous avoir aimablement laissés jouer avec elle depuis des décennies.

La mère Nature, épuisée, souillée, exsangue, nous ferme les robinets. De pétrole, de gaz, d'uranium, d'air, d'eau.

Son ultimatum est clair et sans pitié :
Sauvez-moi, ou crevez avec moi (à l'exception des fourmis et des araignées qui nous survivront, car très résistantes, et d'ailleurs peu portées sur la danse). Sauvez-moi, ou crevez avec moi.

Évidemment, dit comme ça, on comprend qu'on n'a pas le choix. On s'exécute illico et, même, si on a le temps, on s'excuse, affolés et honteux. D'aucuns, un brin rêveurs, tentent d'obtenir un délai, de s'amuser encore avec la croissance.

Peine perdue.

Il y a du boulot, plus que l'humanité n'en eut jamais. Nettoyer le ciel, laver l'eau, décrasser la terre, abandonner sa voiture, figer le nucléaire, ramasser les ours blancs, éteindre en partant, veiller à la paix, contenir l'avidité, trouver des fraises à côté de chez soi, ne pas sortir la nuit pour les cueillir toutes, en laisser au voisin, relancer la marine à voile, laisser le charbon là où il est, attention, ne nous laissons pas tenter, laissons ce charbon tranquille, récupérer le crottin, pisser dans les champs (pour le phosphore, on n'en a plus, on a tout pris dans les mines, on s'est quand même bien marrés).

S'efforcer. Réfléchir, même.

Et, sans vouloir offenser avec un terme tombé en désuétude, être solidaire.

Avec le voisin, avec l'Europe, avec le monde.
Colossal programme que celui de la Troisième Révolution.
Pas d'échappatoire, allons-y.

Encore qu'il faut noter que récupérer du crottin, et tous ceux qui l'ont fait le savent, est une activité foncièrement satisfaisante.

Qui n'empêche en rien de danser le soir venu, ce n'est pas incompatible.

A condition que la paix soit là, à condition que nous contenions le retour de la barbarie une autre des grandes spécialités de l'homme, sa plus aboutie peut être.
A ce prix, nous réussirons la Troisième révolution.
A ce prix nous danserons, autrement sans doute, mais nous danserons encore''.

Fred Vargas
Archéologue et écrivain


Tout ça pour dire que les conserves de sauces tomates ça me semble essentiel aussi!

26 sept. 201826 sept. 2018

Vargas parle du retour de la marine à voile !

Maréchal nous voilà
Laissons monter la flamme
jusqu'à la pomme du mât.
:pouce:

26 sept. 2018

Alors là pour le coup, non en fait comme souvent, j'ai rien compris...
C'est Quoi le truc, un délire post apocalyptique, avec une éventuelle invasion de zombies pétrolifères ?

26 sept. 2018

Excellent sujet !

Pour le phosphore ... arrêtons de produire des graines qui pompent 70 kg par hectare et revenons au pastoralisme qui se content d'un kg ou deux, lesquels peuvent venir tranquillement des processus biologiques et chimiques du sol.

Et le bœuf, l'agneau, le fromage, c'est très bon.

Pour les végétariens, il leur suffira de revenir, de manière contractuelle et tracée, chier dans le champ où a poussé leur menu. Ainsi le bilan phosphore ne sera guère entamé, et encore mois s'ils se font composter et épandre à leur décès.

Concernant le retour de la marine à voile, je suggère là-aussi d'économiser la ressource, le vent. Un impôts sur la surface de voilure, une taxe confiscatoire sur les spinnakers s'imposent.

Je promets de gérer cet argent avec soin.

27 sept. 2018

Intéressant ce fil pour moi qui croyait que la collapsologie se référait à l'état de mon équipage après une soirée au Rhumerie de Camaret (par example...)

27 sept. 2018

Moi aussi je suis atteins de catastropofisme.
Je commence à stocker les cubis de 3 Rivières :langue2:

27 sept. 2018

Il y a de faits indiscutables et les fantasmes.

Fait indiscutable: un monde par définition fini qui mise sur la croissance induit une instabilité qui mène forcément à une fin.
Celui qui en parle le mieux actuellement est pour moi Aurélien Barrau:

Le fantasme vient du quant et du comment.
La prolongation des courbes se fait à grand coup d'hypothèses statistiques. et, vous le savez sûrement, il y a 3 sortes de mensonges: les petits, les gros et les statistiques.

Maintenant, à titre personnel, j'aime à défendre le point de vue que le bateau qui vaut vraiment la peins d'être sauvé, c'est la planète terre, et qu'il faut commencer immédiatement.
Je trouve cette idée moins déprimante.

27 sept. 2018

A quoi bon ?

On ne pourra pas sauver la terre. Le soleil va la griller demain soir, et ce n'est pas avec un arrosoir ou un océan qu'on s'en sortira.

Mais rien que de penser que dans quelque temps un jour sera presque sans fin, l'idée d'être lundi et d'attendre le WE fait carrément peur.

Tout augmente, ma bonne dame, même la durée des jours qui était de 6 heures il y a peu.

Je prendrai bien un dernier verre de rhum, tiens. Un grand.

27 sept. 2018

Moi, je regrette le temps où le courant de marée avançait à la vitesse de 300 km/h. En sortant du golfe, on voyait Port Navalo comme à la fenêtre d'un TGV. :heu:

27 sept. 201827 sept. 2018

À force de vouloir sauver la planète pour un avenir meilleur, vouloir réparer les conneries du passé , on arrive à ne pu rien faire aujourd'hui.
En causes quelques scientifiques ou pseudo gourous, prêchant l'écroulement de notre système, dans l'immédiat, le vent va encore souffler pour nos voiles, l'eau l'anisette le rhum pour nous hydrater, le ciel bleu le soleil pour nous réchauffer le corps. C'est en se posant MOINS de questions , qu'on profite PLUS de la vie.

28 sept. 2018

Pour quelqu'un qui arbore comme avatar le logo de seashepherd, voilà une remarque pour le moins saugrenue :pecheur:

28 sept. 201816 juin 2020

Doublon

28 sept. 2018

Quelle prétention ridicule que de vouloir lutter contre l'obsolescence programmée des composants de l'univers ! plus ou moins quelques millénaires de survie de la planète terre correspondent à plus ou moins quelques minutes de bon fonctionnement de votre moteur diesel, consacrez-vous à l'essentiel : rapprochez vos vidanges et le changement de vos filtres sans oublier de nettoyer de temps en temps votre coude d'échappement.

28 sept. 2018

@Jackteur,
c'est rigolo, ça me rappelle un sujet sur H&O sur la préparation de son voilier en cas de catastrophe majeure, mais c'était une blague ...

Faut vraiment que j'apprenne à me servir d'un sextant !

28 sept. 2018

"Faut vraiment que j'apprenne à me servir d'un sextant !"
pas sur que ce soit utile, avec les nuages de pollution on ne verra plus ni le soleil ni les étoiles !

28 sept. 2018

Alors sans GPS, sans sextant et sans visibilité tu es foutu ?
autant finir le bar tout de suite ...

28 sept. 201828 sept. 2018

Le problème n'est pas tant la pollution que la 6eme extinction de masse sue nous sommes en train de vivre. ..

mobile.lemonde.fr[...]92.html
:famille:
www.rfi.fr[...]-corail

C'est marrant, je pensais pas qu'en 2018 ce genre de problématiques pouvait paraître aussi polémique...

Amoureux de la mer...

28 sept. 2018

www.long-cours62.com[...]d-sur.h

Plus dans l'esprit du sujet :doc:

28 sept. 2018

La Terre a connu dès période beaucoup plus chaudes et d'autres beaucoup plus froide.
Elle s'est toujours adaptée!

L'homme est capable de vivre dans des zones aux climats extrêmes, soit très chaud, soit très froid.
Il s'est bien adapté.

Pourquoi en serait-il différemment cette fois-ci?
Au lieu de pêcher des homards en Bretagne, nous aurons des langoustes. :pouce:
:goodbye:

28 sept. 2018

Ah oui ? et nous on pêche déjà la langouste, on aura quoi ???
peut être plus grand chose ...

28 sept. 2018

C'est la Bretagne, dans le cas d'une inversion climatique, n'espère pas de la langouste, mais le crabe royale est franchement envisageable..

29 sept. 2018

La Bretagne c'est bientôt 10° en moins l'hiver abec la modification du golf dtream...

29 sept. 2018

La terre oui, ses habitants pas toujours. ..

28 sept. 2018

Le problème est le syndrome de l'île de Pâques: une croissance infinie de population dans un monde fini.
Avec, pour tous, des besoins d'habitation et de nourriture.

Il me semble que, le top est d'apprendre à vivre dans les endroits que les autres délaissent. De ce point de vue, je rejoins Polmar: les esquimaux et les aborigènes (entre autres) ont réussi à vivre dans des condition qui semblent pourtant totalement incompatible avec la vie humaine.

Plus interéssant, me semble-t-il est le parallèle entre la grande plaisance et le survivalisme:
La mer est, pour beaucoup un milieu hostile, et donc on peut y vivre en diminuant les agressions.
De plus, un bateau est un petit territoire fini, et on y est obligé effectivement de raisonner autrement qu'en termes consuméristes.
Même si le parallèle a ses limites, il n'est pas sans un certain intérêt.

Merci à tous, vous lire est un plaisir.

29 sept. 201816 juin 2020

Il n'y a pire aveugle, que celui qui ne veut pas voir. ..

Ilha da Berlenga, Peniche, Portugal

Phare du monde

  • 4.5 (99)

Ilha da Berlenga, Peniche, Portugal

2022