Du choix des bateaux (de voyages)...

Bonjour,
Je cherche à m'éclaircir les idées sur les avantages et inconvénients de chaque bateau en vue d'une croisière au long cours d'ici 4 ou 5 ans...
Il y a des dizaines de discussions sur les préférences de chacun et je ne souhaite pas forcément ouvrir ce genre de débat. À force de lire toute sorte d'avis, il en ressort que chacun choisit en fonction de ses priorités et de son budget.

Très bien, mais quand on n'a pas une longue expérience, toute comparaison reste très vague voir vide de sens. Je parle en particulier de la solidité et du comportement du bateau en mer. J'aimerais donc réunir quelques repères objectifs pour effectuer mon choix. Voici quelques-unes de mes grandes interrogations :)

  • Un dériveur remonte moins bien au vent qu'un quillard. Quels sont les ordres de grandeur ? (l'angle au près, ou le temps perdu sur quelques heures de nav.) Un bon dériveur sera t-il comparable à un mauvais quillard ?

  • Les bateaux modernes sont plus rapides, notamment au portant... Y a t'il des chiffres ? Sur une après-midi ou une traversée, est-ce important pour un simple touriste ?

  • À partir de quelles conditions un bateau dit de voyages, donc lent et sécurisant, est t'il préférable ? La structure d'un bateau en résine (en bon état) peut-elle réellement céder dans une tempête sous nos latitudes ?

  • Les architectes ont-ils leurs spécificités en terme de robustesse ou qualités marines ? Ou cela dépend t-il uniquement du bateau et peu varier pour un même architecte ?

Bien sûr, il n'est pas évident d'établir de vérité objective, mais au-delà de vos avis, je cherche aussi et surtout à éveiller mon sens critique pour mes prochaines sorties. À quoi faut-il être attentif, certains bateaux ont sans doute des comportements particuliers, lesquels sont dangereux ?
Comme point de repère: on a eu un quillard alu de 9m50 (18 mois) et nous somme plutôt attiré par un dériveur alu de 11m50... Mais en fait on n'est jamais monté sur un dériveur :)

Cordialement
Vincent

L'équipage
31 août 2011
31 août 2011

moi, je préfère les confitures avec le moins de sucre possible :scie:

01 sept. 2011

comment fait tu pour les conserver avec si peu de sucre ?
Nous c'est 600 à 750 g par kilo de fruits ... mais au fait quel rapport avec la question ?
On est pas un peu hors sujet là ? :reflechi:

31 août 2011

Et bien, à défaut d'etre objectif, je te donne mon avis et l'explique.
je préfère le quillard pour leur capacité à remonter au vent lors d'un grand voyage ( se dégager d'une cote par gros temps par exemple) mais je ne pourrais pas allé au plus près des iles ( mais faux argument à mon avis).mais certains dériveurs seront plus effcicaces que des quilles longues ou des bateaux lourds.
Concernant les nouvelles carènes, il est vrai qu'elles sont plus stable au portant, beaucoup plus appréciées pour une transat....mais il faut ensuite quitter les Antilles. si ce n'est la vitesse, il faut avouer qu'elles seront plus confortables.
Sinon, concernant les bateaux de voayages lourds en acier, je le déconseille en dessous de 10m, le rapport de poids est trop important.
Enfin, pour moi, la taille idéale pour un couple avec enfants par exemple est de 11-12m.
mais tout cela est très personnel.

31 août 2011

Tout un tas de questions qui se révèlent à l'usage assez peu importantes. Pour un bateau de voyage ce qui compte avant tout c'est l'objectif du futur tourdumondeux. Veut-il aller vite ? Préfère-t-il le confort ? Préfère-t-il le près au portant ! Bref un tas de questions qui à l'usage se révèlent de peu d'importance. En général, avec un peu d'habitude, on préfère très largement le confort à la vitesse, le portant au près serré et la douce tiédeur au vent glacial, on préfère avant tout un bateau qui tient les chocs et l'usage. Il n'y a qu'avant qu'on se pose des questions comme tu viens d'en poser...
De plus à l'usage on s'aperçoit qu'on a eu raison de faire tel ou tel choix et que les autres n'y comprennent rien.
Alors tu fais n'importe quel choix et tu auras raison, il faut juste que le bateau soit assez solide et puisse faire du près s'il le faut vraiment.

31 août 2011

Salut Vincent,
Je suis un peu dans la même démarche, mais avec un programme assez bien établi: vie à bord en mer et mouillage, peu de temps au port (pas de place et très cher, la plus grande autonomie possible dans un budget qui ne permet que des bateaux d'une trentaine d'année pour un minimum de 12-13m, voir plus si possible car je veux une hauteur sous barrots d'au moins 1,95m (pas question de vivre plié en deux). Nav essentiellement en atlantique nord au début puis pus loin, mais pas très attiré par les zones tropicales: ca grouille de monde et de pirates. De ce que j'ai vu, lu et entendu un déplacement lourd en GRP en bon état avec une coque certifiée saine semble être la bonne solution.

31 août 2011

Ah merci pour vos réponses aussi rapides !

Et malgré des réflexions intéressantes, je ne me sens pas plus critique vis-à-vis des défauts de chacun. Alors plutôt que de faire n'importe quel choix, je communique...

" faire du près s'il le faut vraiment."

Tiens justement, est-ce qu'un DI de 20 ans (un ovni par ex) sera capable de nous tirer d'un mauvais sans plus de frayeur qu'un quillard du même age ?

Pour la vitesse, on a remarqué qu'elle pouvait nous apporter du confort en cabotage. 5ktn sans se fouler nous irait très bien. Les bateaux plus récents (que notre ex) que nous avons essayés semblent convenir. À voir.

Pour la taille, on naviguera en famille, mais au-delà de 12m50, ça nous semble trop grand et trop cher.

Sinon on souhaite ce donner un maximum de liberté comme remonter les fleuves et surtout surtout, affronter sereinement les hautes latitudes...

Mais dans l'immédiat, je cherche simplement à gagner de l'expérience et ce sens critique en fait partie.

ps: Si vous voulez me montrer les réactions d'un dériveur j'en serais ravis :) (je loge à Brest)

01 sept. 2011

Perso, si on parle de longs voyages je pense securité et liberté dans le temps.
Mon choix va alors pour les coques en acier, de taille asses genereuse pour accueillir confort et autonomie.
Elles n'offrent pas de grosses vitesses, mais au moins elles ne cassent pas, sont faciles a maintenir et supportent toutes les latitudes.

01 sept. 201101 sept. 2011

Pour répondre à une de tes questions :
Une coque polyester ne casse pas dans le gros temps, encore moins "sous nos latitudes".
Ca casse sur les containers ou sur les icebergs, effectivement plus facilement que sur un bateau acier. A part ça...
Et d'ailleurs, me posant les mêmes questions que toi il y a quelques années (vie à bord + grand voyage), je me retrouve finalement à partir sur un polyester, et comme le dit Kaj c'est évidemment le meilleur des bateaux. J'ai certes une envie d'aller voir les gros glaçons, mais c'est pas le programme pour l'instant, et on verra ça dans quelques années. Il sera toujours temps de changer de bateau.

Personnellement, j'apprécie de ne plus tabler sur une moyenne de 3,5 noeuds mais de 5, et j'apprécie aussi de me faire plaisir à la barre, même si on ne barre pas souvent. Ca passe par faire un près pas trop catastrophique, bien que souvent on préfère le portant. (je suis passé d'un westerly berwick à un CNSO shogun : suffit de voir une photo pour comprendre la différence).

01 sept. 201101 sept. 2011

On peut évidemment souhaiter reproduire, à bord d'un voilier de voyage, le confort et l'accumulation d'objets qu'on pratique à terre, dans nos maisons.
J'aime bien l'idée de voyager plutôt léger et de rester dans le créneau déplacement moyen.


Quant au matériaux, même si l'acier est un choix très pertinent vu ses qualités, tous les autres matériaux restent tout à fait valables.
D'où vient cette fantasmagorie qui voudrait que les voiliers polyesters ou autres s'abimeraient facilement en hauturier ?

Ce qui est évident, c'est qu'un voilier de série conçu plus souvent pour du côtier doit être revu pour un programme long cours.
Mais un voilier de petite série ou de construction amateur n'échappe pas, lui aussi, à ce surplus de préparation.


Il existe des dériveurs qui marchent bien.
Le mien fait partie du lot.
Le cap n'est pas aussi pointu mais la vitesse est là.


Ne comptez surtout pas sur moi pour un quelconque conseil.
Le choix du matériau, du type de navire, ne se fera que par votre propre accumulation de connaissances navales.

01 sept. 2011

J'ai lu qqpart que les voiliers de plaisance passent en moyenne une heure en mer par an. Même si ca semble exagéré et que la réalité est plus proche d'une semaine (je n'en sais rien), ca reste très peu et donc les constructeurs de bateaux de grande série font certainement le plus léger possible en termes de coques et d'équipement. C'est pour cela que, vu mon programme, je ne prend pas en compte lesdits bateaux de série car trop de choses à modifier. Cela dit, on voit aussi des récits de nav au long cours réussis sur des bateaux de série.

01 sept. 2011

Bonjour Kroc,

Tu ne nous donnes pas un critère important : Quel est ton programme : Tour de l'Atlantique, TdM par les alizés ? Navigation sous les hautes latitudes ?

A+ Sergio
sergeetdomi.blog4ever.com[...]15.html

01 sept. 2011

hello
nous sommes dans la meme demarche pour le futur proche, et apres avoir essaye quelques canots nous partons vers un amel euros ou maramu selon le budget
raison : 1 nous navigons sur du petit ( challenger europe) depuis assez longtemps et voulons un poste de barre protege des intemperies et on bateau deja bien equipe en terme de reservoirs etc
nous avons elimine le SL 41 qui est meilleur marcheur mais qui demande beaucoup d amenagements pour un bateau de voyage
a plus
loulou

01 sept. 2011

D'accord avec Gary.Il faudrait en plus connaître le nombre de personnes à bord,le budget d'achat et de fonctionnement,la durée prévue du voyage,mouillages ou marinas...

01 sept. 2011

La résistance des bateaux est maintenant très encadrée par les normes CE. Ce qui ne veut pas dire qu’avant ils étaient plus fragiles. Même si un bateau ne sortait que quelques heures par an, il était conçu en fonction de la catégorie de navigation. Aujourd’hui la norme a évoluée pour tenir plus particulièrement compte de l’état de la mer et entre en ligne de compte non seulement la résistance de l’ensemble mais aussi la faculté de se redresser etc… Bien entendu certains chantiers tentent d’être au minimum des exigences réglementaires pour des raisons d’optimisation financière.
Pour ma part j’utilise les spécifications Veritas pour le calcul de mes catas alu et un logiciel commercialisé par ICNN pour les monocoques voile et moteur. Ils permettent d’être en conformité avec la norme CE. Je pense que tout matériau quel qu’il soit s’il est bien mis en œuvre et calculé correctement, a une résistance suffisante. Je ne conçois que des bateaux de voyage actuellement et le critère sécurité est un élément important lors d’une conception. Reste le paramètre de la durée de vie dont on ne parle pas beaucoup. Un investissement de cette ampleur pour financer un bateau de voyage ne se fait pas pour quelques mois mais pour une durée indéterminée ou avec un objectif de revente, le moins pénalisant possible, la croisière terminée. Que ce soit en neuf comme en occasion, avec souvent des remises à niveaux, le rapport coût/durée devie doit être pris en compte. Plus le bateau sera spécifique, c’est dire à la dernière mode avec des matériaux et des équipement de dernière génération plus il aura des chances de se déprécier très vite. Plus le style, la forme et le matériau sont classique moins il perdra de sa valeur.
Je trouve que les bateaux de grande série actuels pour un couple avec un enfant ou non, donc bateau autour de 11/12m sont inappropriés. Pas de charge utile, salle d’eau double inutile, trop de cabines et couchettes, mais passez de rangement, gréement plus adapté au petit temps qu’aux 40emes. Vitesse moyenne délaissée au profit d’un près correspondant à 10% du temps de navigation. Le meilleur près si on a réellement besoin d’aller par là c’est : bordé plat et moteur à mi vitesse, le près serré je le laisse à la course. Donc pour moi, le programme de ces bateaux est plus dédié à la location à la semaine sous les tropiques qu’un tour du monde même par les alizés. Par contre des bateaux anciens de même taille sont plus proches d’un programme vie à bord. Je citerais les ancien Jeanneau jusqu’au Sun Légende, les Kirié avec le Kelt 39, L’Endurance 35 de Peter Ibold, les plans Brouns Triswood, Trisfer 40, Trisbal ,Maracuja,Amel etc… etc…

01 sept. 2011

Bravo ! Je trouve que cette réponse est très pertinente.

01 sept. 2011

Merci certaines réflexions m'éclairent !

Je n'ai pas précisé mon programme, car plus que des conseils sur le bon bateau je cherche a mieux comprendre les réflexions du type :
- Tel bateau n'est pas bon marcheur (mais par rapport a quoi et est-ce que cela me conviendrait tout de même ?)
- Tel matériau est bien plus solide ou facile d'entretien... (ok mais je sais bricoler et ne suis pas un explorateur)
- Tel marque/architecte est bien meilleur pour ...

Avec ma petite expérience, tous ces conseils ne m'évoquent rien ou pas grand chose !

Mais je n'ai pas besoin de me faire prier pour parler de moi :) ou plutôt de nous, car on partirait en couple avec une fille qui a 18 mois ce mois-ci. Pour l'instant ce n'est pas encore un projet de voyage bien ficelé, mais on se donne les moyens de partir d'ici 4 à 5 ans. Pour nous, la liberté c'est de se dire, si on veut, on peut... On y travaille...
On a déjà vécu 18 mois sur un 9m50 sous les tropiques (découverte de la croisière) et voyagé plusieurs mois à terre. Le plus grand inconnu sera le/les enfants.

On pense qu'on pourra se satisfaire d'un budget de 100ke pour le bateau et 15ke par an. On ne compte pas sur d'éventuels revenus aux escales.

Sans prétendre voir les glaces, on aimerait visiter les hautes latitudes (l'Iceland serait déjà fabuleux). Ensuite se sera une belle équation avec en paramètre: la motivation, le budget, hors des sentiers trop battus, un tour du monde, enfants, prévoir la suite.

01 sept. 2011

Après avoir navigué un minimum on doit ètre capable de reperer un vrai bateau de voyage parmi une montagne de bateaux, plus ou moins adaptés à ce projet. Il faut d'abord fixer le programme, puis le budget, directement fonction de la longueur donc de la vitesse de coque et de l'habitabilité. Un bateau de voyage est systématiquement très surchargé ce qui doit orienter vers des coques capables de maintenir la sécurité dans ce contexte. Un voyageur navigue en moyenne 3mois/An, le 1knt de différence n'est donc pas le problème, pas plus que la qualité du près serré dont on se lasse vite, fatiguant pour équipage et matériel. Les structures de construction ultra légères ne répondent pas bien à ce programme (il peut exister un rapport 3 entre la mème coque, l'une pour la coque l'autre pour le voyage). Le DI a des contraintes qu'il faut connaitre (gestion de la dérive et du puit, surlestage, plus grande largeur). Le près ne peut rivaliser avec un quillard de course mais on peut obtenir des valeurs très honorables. On peut par contre approcher plus des côtes et remonter en rivière ou trouver un abri seulement accessible aux catas. Il y a très peu de bateaux dangereux, le principal danger étant du côté du skipper (le cata est encore plus stable à l'envers qu'à l'endroit et pourtant il st très diffusé)

01 sept. 2011

Ma preference pour l'acier est surtout le resultat de quelques mesaventures plus qu'une phobie des bateaux en platique. Je pense surtout aux OFNI dont par exemple un tronc d'arbre a 50cm sous la surface, ou suite a une negligence vis a vis de la meteo et une mer devenue dechainée le bateau a fini contre un rochet. Rien de trop grave, par contre le Lagoon 38 d'a coté lui a coulé. Si on compte passer beaucoup de temps a bord et de partout, je trouve primodial d'avoir un bateau solide qui accepte nos erreur sans sombrer.

01 sept. 2011

Après il y a des conjonctures toutes personnelles.
Par exemple, pour ce qui me concerne, je n'aime pas du tout le matériau acier bien que je le trouve très tentant.


Il y a une infinité de voiliers non-acier qui sillonnent la planète et le taux de grosse-casse doit être infime.

On peut donc considérer que le choix du matériau reste secondaire par rapport à d'autres critères.

02 sept. 2011

D’accord avec Aladis Wing, la solidité de la coque ne doit pas être l’unique critère de choix.

Il faut trouver un équilibre entre robustesse et poids.
Certain s'accommoderont de se traîner dans les petits airs pour mieux dormir tranquille en sachant qu’il y a une bonne épaisseur d’acier qui les protège.
D’autres préféreront un bateau qui démarre à la première risée. Parce qu’on rencontre beaucoup plus de petit temps que de gros temps en grande croisière et que la probabilité de se payer un ofni, même si elle est bien réelle, est quand même assez faible.

J’ai croisé quelques beaux bateaux en acier, mais aussi quelques lourdes caisses pissant la rouille et ne s’animant qu’à partir de 15 nds de vent.

Personnellement, et comme dit plut haut, si je devais choisir un bateau de voyage, je mettrais en premiers les critères de confort.

Notamment l’aération et la lumière diffusée par les hublots.
J’ai pris goût à la vie dans un bateau aux ouvertures nombreuses et généreuses.

Autre critère : l’accès en annexe sur le bateau. Quand on vit au mouillage, les transferts annexe-bateau reviennent souvent. On apprécie alors une jupe facile d’accès.

Un cockpit spacieux est aussi appréciable. En voyage, on vit beaucoup dehors.

Dans un voyage, la proportion jours de navigation / jours d’escale doit être en gros de 20 pour 100. Ça mérite de ne pas délaisser le confort de la vie à bord.

02 sept. 2011

Bonjour

Moi je trouve que le critère de la hauteur sous barrots mentionnée par Rhubarbare est probablement plus important pour passer du temps à bord que la capacité à remonter ou le matériau de construction surtout si on mesure plus d'1m70 ...

02 sept. 2011

Dans les 11m/12m la hsb est généralement suffisante sauf pour les basquetteurs.
Surtout ce qui parait important pour un bateau de voyage c'est qu'il soit confortable à la mer c'est à dire dont les aménagements intérieur permettent de s'y déplacer sans risquer de faire un figure de voltige, de se reposer dans de vraies couchettes de mer, de se faire à manger sans risquer de finir ébouillanté et de se laver sans se casser la figure ; c'est souvent pas le cas des bateaux récents plus conçus pour la vie au port. A l'extérieur, d'avoir un cockpit bien protégé ou une grosse mer de l'arrière ne vient pas s'inviter en permanence dans le cockpit, de pouvoir se déplacer sur le pont sans risquer de passer à l'eau, d'avoir un accastillage bien dimensionné et fonctionnel pour être manœuvré facilement par gros temps, un cockpit confortable pour les longues traversées, et enfin faut qu'il soit bon marcheur = remontée correcte au près, pas rouleur au largue et au vent arrière, barre douce, bonne équilibre sous voile. j'aurais tendance à privilégier un bon rapport de lest et exclure les dériveurs.
Enfin, il doit être confortable au mouillage parce qu'on y passe la majeure partie du temps, mais c'est plus une question d'aménagements optionnels (bimini, douche de pont, jupe, panneaux de pont, aération, chauffage etc..)

02 sept. 2011

Là ! Du coup, on vise le catamaran. Mais on n'aime pas toujours et il faut beaucoup de blé.

02 sept. 2011

On s'écarte un peu de mes premières préoccupations qui étaient centrées sur les qualités marines et les différences handicapantes, ou non.

Encore merci pour toutes ces réactions : mettez tous votre grain de sel, on est là pour ça ! Je suis bien conscient que le confort est primordial en voyage, mais je pense que chaque élément évoqué, parfois contradictoire, apporte un certain confort... A chacun ses choix, je demande des clefs ;)

02 sept. 2011

Jusqu'à présent, dans les 11-12m j'ai pas vu grand chose avec une hsb de 1,95m! Cela dit la hsb n'est malheureusement quasi jamais indiquée dans les fiches techniques, donc je demande auprès des vendeurs et en dessous de 13m, nada.

southerly 1O5(9m98)1m95 de HSB dans la cuisine et 2m10 dans les toilettes :-D

03 sept. 2011

Et ne pas oublier que c'est le marin qui fait la navigation et pas le bateau. Pour l'acier, le problème c'est la rouille, et les bateaux de 20 a 30 ans, se retrouvent souvent en vente coque vidée, mais repeinte...

04 sept. 201104 sept. 2011

mon choix de deriveur lesté s'est fait sur le critère d'un faible tirant d'eau permettant de pouvoir approcher la côte et carener entre 2 marées. mais pas seulement. un autre point important est le fait de pouvoir supprimer l'effet croche pied lorsque la mer est grosse.
et ça, point de vue sécurité, ça me paraît un bon point. de plus, le deriveur lesté est, à mon sens, un bon compromis.
mon Ne Quid Nimis ne remonte pas trop mal au vent, gréé en cotre, et reste confortable en mer. la vitesse n'est pas non plus ridicule quand je la compare avec les voiliers plus modernes sur le plan d'eau.
quant à la solidité, il a trente ans cette année et se porte à merveille (bon faut dire que je lui fait une petite cure de jouvence).

bon courage pour le choix, c'est pas facile. je crois aussi qu'une fois le côté technique discuté, le coup de coeur fini par avoir le dernier mot (et ton dernier centime).

04 sept. 201104 sept. 2011

j'ai choisi le dériveur (en l'occurrence à quille longue) pour deux raisons essentielles :

-la possibilité de l'amener jusqu'à Rennes, via la Vilaine, dans un lieu idyllique pour la rénovation, et à deux pas de chez moi
-la possibilité, en navigation, de profiter de mouillages inaccessibles au grand tirant d'eau. Et c'est à mon avis un critère important, pour le voyage, quand le budget est serré et que vous avez plus de solutions pour éviter le ponton hors de prix.

En critère secondaire (pour ce qui me concerne), il y a le comportement plus sain, dans le gros temps.
j'ai pu le vérifier.

A l'heure du choix, on peut opter pour le dériveur qui marche bien.


Le quillard reste une très bonne option, si l'on considère mon argumentation comme accessoire…

04 sept. 2011

Bien d'accord avec toi, mais que veux tu dire par "plus sain"?

Je trouve toujours bien difficile d'imaginer comment les choses se seraient passées sur un autre bateau.

04 sept. 2011

Et j'ajouterais qu'en voyage sous les tropiques, le tirant d'eau est un pb secondaire... Pas de marée (ou si faible) d'une part, et on ne beache pas très souvent... Reste le mouillage dans la mangrove, mais faut aimer

Phare de Vieste (IT) , 20 juillet 2023, Photo argentique.

Phare du monde

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Phare de Vieste (IT) , 20 juillet 2023, Photo argentique.

2022