Devinette du week end : voiliers abandonnés

La semaine passée, je vous ai indiqué qu' aucun voilier de série n'avait coulé en équipage à moins de 100 milles des côtes françaises depuis l'année 2000 et deux en Angleterre.

Cette semaine, la question est :
Combien de voiliers de série ont été abandonnés par leur équipage au profit du canot de survie alors que l'on retrouvera le voilier intact (ou presque) depuis 1976 ?

L'équipage
08 fév. 2013
08 fév. 2013

Moi je dirais trop :-(

Ça c'est un peu ma phobie, le fait de prendre la mauvaise décision.... et, de fait, d'embarquer tout le monde dans cette erreur qui peut coûter très chère !!!

08 fév. 2013
08 fév. 2013

Si j'ai bien compris pour Bubi, il était à l'extérieur quand son bateau a chaviré... il s'est retrouvé à l'eau et a heureusement réussi à libérer son radeau...
Sur la vidéo des sauveteurs (avion) on voit nettement que le bateau retourné n'a plus de quille.

08 fév. 2013

Je m'attendais bien à ce genre de question pour mon weekend ! ! ! !

En plus depuis 1976--> 36 ans si on ne compte pas 2013
:reflechi: :reflechi: :reflechi:
Si l'on considère ta dernière réponse, je dirais une quinzaine

08 fév. 2013
08 fév. 2013

Pour la semaine prochaine, tu pourras faire: Combien de bateaux sont abandonnés au ponton ? :mdr:

:acheval:

08 fév. 2013

Moi, je dirais "tous".

Jacques

08 fév. 2013

C'est une bonne question et nous te remercions de l'avoir posée... :bravo: :acheval: :acheval: :acheval:

08 fév. 2013

5 lors du Fastnet 79.

08 fév. 2013

Pour ceux qui ont des phobies ... la pire des pires, et on me l'a livrée comme étant de provenance directe.

Une famille en mer. Gros temps + avarie + plus panique. Il faut abandonner le bateau et se réfugier dans la survie.

Les femmes et les enfants d'abord, le père est encore en train de sauver ce qui est sauvable, mais le boute qui maintenait la survie ou a embarqué le reste de la famille, lache. La survie dérive.

On ne reverra jamais la survie.

Le bateau n'a pas coulé. Le père naviguera encore.

08 fév. 2013

A la SNSM ils nous avaient bien rappelé que le bout de percussion n'est pas une amarre ! :non:
Il faut effectivement amarrer le BIB après la percussion, en attendant l'évacuation définitive, sinon, il peut partir....

En tout cas, merci Solveig2, me voilà rassuré :jelaferme:

08 fév. 2013

Il y a eu aussi ce bateau à moteur, abandonné par son équipage dans le golfe de gascogne, une vague ayant explosé une vitre de la timonerie. Il y avait eu, si je me souviens bien, 2 morts. Le bateau sera retrouvé peu de temps après.

08 fév. 2013

Solveig et tb13: Vous parlez peut être du même cas, bien que ce soit la mère qui est la survivante.

Octobre 1994 : Voie d’eau et abandon - 2 décès, 1 rescapé - Golfe de Gascogne- BANJER 37 - 11 m - Sauvetage par un hélicoptère - (usage du canot de survie)
Un robuste BANJER 37, fifty construit en Hollande, bien équipé, disposant d’une timonerie bien protégée, d’un moteur de 90 cv, gréé en ketch quitte Rochefort le 30 septembre en direction de Vigo. Après avoir fait route au moteur dans la pétôle, le vent vient du sud-ouest. Logiquement, le capitaine tire un bord vers l’ouest, la météo annonçant que le vent fort tournera à l’ouest, propice à tirer un bord vers le sud en direction de l’Espagne.
Durant la nuit du 5 octobre, alors que le voilier se trouve à quelques dizaines de milles de La Corogne, la mer devient forte. Une vague roule le voilier et deux vitres de la passerelle éclatent. Le couple, Bernard et Louise, est légèrement blessé, de l’eau de mer a pénétré jusque dans le carré. Une deuxième vague les bouscule, l’annexe est emportée.
Bernard Huyghe, qui navigue depuis de nombreuses années, persuade sa femme d’évacuer le bateau et d’embarquer dans le radeau de survie.
Le couple embarque avec une bouteille d’eau douce, un litre de jus de fruit et un paquet de biscuit. Elle équipe leur fille, 6 ans, de son gilet de sauvetage. Son compagnon, Bernard, remplit un seau de ses cigarettes. Les quatre litres d’eau sont bus en trois jours. Les 9 et 10 octobre, ils boivent un peu d’eau de mer. Le 11, Bernard meurt après une nuit de délire. Le 13 octobre, sa femme passe son corps à la mer. Louise et sa fille n’ont rien à manger, rien à boire. Durant ces quinze jours de dérive, le canot chavire plusieurs fois, et aucun des cargos croisés ne les aperçoivent.
Enfin, le 20 octobre, un cargo russe les repère à environ 100 milles dans l’ouest du cap Finistère alors que les vagues font de 7 à 8 m. le second capitaine se jette à l’eau pour les secourir ! Dans une tentative de remorquage du radeau, celui-ci chavire. Puis, le cargo s’éloigne après avoir appelé les secours espagnols.
Après avoir une nouvelle fois, réussi à redresser le radeau, Louise assiste peu de temps après, impuissante, à la mort de sa fille Gaella, épuisée. Un avion et un hélicoptère espagnols arrivent peu après sur zone. Louise est hélitreuillée en hypothermie (32°)
Le 10 novembre, le Jan Van Gent, est retrouvé à quelques dizaines de milles en bon état… d’après le livre « Elle dort dans la mer » écrit par Louise Longo.

09 fév. 2013

Pour ce que j'en sais, le Banjer 37, d'un plan issu des chalutiers de la mer du Nord est sans doute un des bateaux de plaisance le plus solide qui soit... c'est dramatique.
L'abandonner n'aurait dû l'être qu'en tout dernier ressort ... mais je n'étais pas là pour les conseiller... :jelaferme:

11 fév. 2013

Vu la surface vitrée de la timonerie, 2 vitres qui éclatent sous les vagues, ça doit être une vision d'apocalypse ! :lavache: ...mais c'est pas le sujet du topic !

09 fév. 2013

Les conseils, c'est assez facile à donner après coup et derrière son écran.
Avant de l'avoir vécu, nul ne sait comment il réagira dans une telle situation.

19 fév. 2013

Pour l'avoir vécu, la seule chose qui te passe par la tête c'est de quitter son bateau et là il faut être très fort pour résister.....

19 fév. 2013

Bien que je ne l'ai pas vécu, j'ai plusieurs amis qui ont été confrontés à cette situation.

Deux des équipages ont réussi à ne pas embarquer dans un radeau alors que la majorité des équipiers l'équipage ( tous expérimentés) était convaincus que leur voilier plein d'eau allait couler. Ce qui n'a pas été le cas.

Cela doit être psychologiquement difficile de résister à gonfler un canot et voici l'une des raisons qui fait qu'avoir un canot de survie à bord peut être dangereux.

09 fév. 2013

ça fout les j'tons tout ça!!! J'vais p'têt dev'nir marin d'comptoir à force de vous lire!!! :lavache: :pecheur: :jelaferme:

09 fév. 2013

c est la revue nécro ?

11 fév. 2013

5 équipages de voiliers de série ont abandonné leur voilier au profit d'un canot de survie.
Oyster 37: gros temps - rempli d'eau après chavirage. 4 morts
Banjer 37 : gros temps - Vitres de la passerelle cassées - deux morts -
Impensable (proto First 30) : gros temps - voiles déchirées - deux morts -
Kelt 7.6m : calme plat - présomption d'incendie -
Sun Fast 32 : beau temps - présomption d'incendie -

Soit 8 morts qui auraient surement été évités en restant à bord.

Il existe d'autres cas pour des voiliers non de série ou imprécis.

19 fév. 2013

Il faut savoir aussi que beaucoup ont gonflé leur survie préventivement, et une fois gonflée et mise à l'eau, pour de multiples raisons ils ont été obligé d'embarquer et alors d'abandonner le bateau encore à flot.
Les causes principales sont :
-le bout reliant la survie qui arrache celle-ci,
-peur de perdre la survie et que le bateau coule,
-fragilité de la survie qui laisse craindre qu'elle se déchire,
-voir si elle se gonfle etc
Donc, surtout percuter la survie que lorsque le bateau coule sous vos pieds.

19 fév. 2013

Maolen: Tu écris "Il faut savoir aussi que beaucoup ont gonflé leur survie préventivement, ...."

Et bien je ne sais pas. Et pourtant, je m'intéresse au sujet...

Alors peux tu nous éclairer avec des cas concrets?

25 fév. 2013

Comme m'avait dit le vendeur de Beneteau en 1983 on ne quitte jamais un bateau tant qu'il flotte, car même retourné il est plus visible que la survie. :pouce:

25 fév. 2013

Ce qui démontre qu'il existe des vendeurs compétents... ;-)

25 fév. 2013

c'est horrible cette histoire sur le banjer 37. J'en ai des frissons dans le dos.

26 fév. 2013

Ah ça! Viking a le chic pour nous refroidir. Depuis que je le lis, je me suis mis à la planche à voile :langue2:

Cabo Finisterra Galicia

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