cyclone ,typhons ,tempêtes tropicales

bonjour ,
pour rappeler de vieux souvenirs ..
qui c'est trouvé en mer sur le passage d'une de ces perturbations atmosphériques et à été le attitude vis à avis de ce phénomène
météorologique???
par exemple le 28 novembre 2005 ,delta entre madère et graciosa
sur le hood 38 ...un peu plus vieux en mer de corail beula en 1967.
alain

L'équipage
10 mars 2018
10 mars 201810 mars 2018

bonjour le chat
en fait une sorte de réunion d'anciens combattants et des récits dont la crédibilité ne dépendra que du degré de dégénérescence en rapport avec l'age du capitaine et la vitesse du vent dans les bar.... ??? :acheval:

10 mars 2018

je ne pense pas ,ceux qui s'en sont sortis peuvent peut être dire l'attitude qu'ils ont prise pour s'en prémunir ,il est vrai qu'avec les moyens actuels si on s'en prend un c'est que on l'a cherché un peu
mais on ne sait jamais ...
alain

10 mars 2018

Hello,

Je trouve que ça peut être un bon sujet.

J'espère ne jamais avoir à faire face à un de ces phénomènes en mer, mais effectivement on ne sait jamais, et dans ce cas peut être qu'un récit lu sur H&O peux resurgir en mémoire et donner des idées sur quoi faire. Même si la théorie ne suffit souvent pas, c'est mieux que rien en espérant ne pas avoir a passer de la théorie à la pratique ... :acheval:

Je ne sais même pas si c'est possible de sortir indemne d'un cyclone ou typhon ?

11 mars 2018

Sujet d'actualité pour ceux qui naviguent dans les eaux calédoniennes et plus encore dans le Pacifique SW (Fidji/Australie/NZ/Mer de Corail, Mer de Tasmanie,...).
Mon nouveau voilier est encore a terre pour la saison cyclonique mais n'ayant encore jamais navigué dans cette région, un retour d'expérience est toujours bon à prendre...

11 mars 2018

un nouveau voilier? à Nouméa ? à Poindimié? félicitations!

11 mars 2018

je désespère de trouver chaussure à mon pied : quand j'ai fait estimer le coût du remplacement du moteur (avec aussi changement de l'hélice) du bateau que je vise, je me suis retrouvée avec un devis à 1,7 MF pour un bateau vendu moins de 3 MF... et sachant qu'il faut rajouter deux trois trucs, ça va tout de suite chercher dans le 5 millions et plus. à ces tarifs, je regarde ailleurs.
j'ai l'impression que l'on trouve pas mal de bateaux autour de 40 pieds, à des tarifs pas trop éloignés de ceux que l'on peut voir ailleurs, mais que dans les 9 mètres, il y a peu de choix. ou alors c'est vraiment beaucoup plus cher qu'ailleurs pour les 8-10 mètres.
bah, si je ne trouve pas de hauturier, je me prendrai un petit bateau de 7 mètres, pour faire le tour de la calédonie, et ça ira bien quand même.

11 mars 2018

alors, en cas de cyclone, sur la côte ouest, on a toujours des dégâts beaucoup plus forts au débouché des vallées. le vent s'engouffre et la différence de puissance est très notable.
de toutes les façons, on est d'accord, il faut être planqué!

12 mars 2018

ah tiens, pour les images sat : il y a aussi un site qui permet parfois d'avoir de meilleures images aériennes (prises d'avion) que google
il suffit de vérifier avec l'îlot hiengabat, je trouve le site dtsi-sgt.maps.arcgis.com[...]ex.html parfois meilleur, ça peut être pratique pour visionner des images en plus des cartes quand on prépare une sortie

11 mars 2018

Le nouveau, c'est moi! :langue2:
Le voilier connait déjà bien les océans et le Caillou. Il est encore à Nouméa pour quelques temps et devrait arriver sur Hienghène dans les mois à venir... ;-)

11 mars 2018

J ai eue tj beaucoup de mer croisé de la Polynésie a Torrés en passant par la NC

11 mars 201816 juin 2020

bonjour ;
nous sommes partis le 27 novembre de madère pour graciosa
240mn à faire avec une carte méteo fax qui annonce du portant .
un cyclone Delta est en formation dans l'atlantique et devrait partir vers l'ouest ,donc pas de soucis ,le voilier est prêt 'hood 38 mk2" d'ailleurs pour venir de cadiz à porto santo nous avons essuyé un bon 7 sur les derniers 50mn .
le première journée c'est magnifique ,bon vent ,soleil ,dauphins une vraie carte postale en plus on pêche un yellow jack
le lendemain en début d'après midi une barre noire arrive par le sud
et une houle importante nous arrive dessus .
donc nous affalons la gv ,saisissons la bôme sur le pont et rabantons l'easy bag ,envoi du tmt sur l'était larguable et enroulement des écoutes autour du génois le tout bien souqué ,le bato n'est pas confortable du tout ,donc moteur en route pour l'appuyer , on range et on cale tout à l'intérieur ,et on commence à recevoir la première pluie et le vent monte ,il va aller au dessus de 65nds ,l'anémo ne va pas plus ,nous étalons à la cape en montant sur les vagues de travers ,c'est à peu près confortable ,mais bien qu'en après midi il fait nuit noire .
nous faisons des quarts de 2h amarrés court sous la capote au cas ou
il y aurait un cargo ,nous avons allumé tous les feux .
ça va durer 7h .c'était mon tour le voilier est monté sur une vague plus haute que les autres puis est tombé dans un trou c'est planté jusqu'au pied de mat ,et c'est redressé tout à valsé à bord et il est rentré de l'eau par les aérateurs de pont en grosse quantité,que les pompes ont évacué ,mais tout est trempé ..
juste après c'est la mer calme et le vent chute un peu ,j'en profite pour faire demi-tour ,dérouler un peu de génois et nous repartons sur madère avec une très grosse mer de l'arrière et le vent à baissé un peu ,nous aurions peut être pu continuer .
quand nous sommes arrivés les autres plaisanciers sont venus nous embrasser il nous croyaient morts ,la plage avait disparu ainsi que la patinoire installée pour noël .il y a eu 7 morts aux canaries ..
nous avons vidé tout le bato ,tout dessalé et nous sommes repartis
le surlendemain ...
en conclusion ,je n'ai jamais eu peur mais j'ai eu une boule d'angoisse tout le temps en espérant que rien ne cède ,j'avais confiance dans mon voilier .
mais depuis j'ai toujours une apréhension quand je vois un orage arriver .
alain

11 mars 2018

merci pour le récit

11 mars 2018

Bravo pour avoir assumé ce mauvais coup. C'est bon quand ça s'arrête, hein !

11 mars 2018

En 1979, je devais ramener à St Malo "Lady Thyphaine", le fugue 11.4m sur lequel j'avais fait la saison de charter hivernal aux Antilles.
J'ai profité de la dernière étape de la course "Triangle Atlantique" qui faisait Fort de France - St Malo pour m'y inscrire et j'ai mis une petite annonce pour trouver des équipiers.
Anne (Belgique), qui était championne de dériveur
Jean Pierre (France) et Patrick (Suisse), tout deux résidents en Martinique, pas voileux du tout mais désirant rentrer en métropole.
Un peu avant le départ, Philippe Thomas qui faisait la course sur Bluamnesia, l'ancien Olympus de Michael Birch, est venu me voir. Ce bateau étant trop petit pour emmener son amie de l'époque, Régine, il m'avais demandé de la prendre à bord ce qui fait que nous étions cinq, moyenne d'âge 22 ans.
Du 17 mars (départ) au 8 avril, nous avions eu des vents plutôt faible, voire trop faibles. Nous sommes remontés très nord pour prendre les vents d'ouest. Jusqu'où? pas facile de le dire vu que notre sextant était passé par dessus bord depuis une semaine.
Toujours est-il que nous avons enfin réussi à le trouver, ce vent d'Ouest. Enfin, plutôt Nord Ouest montant rapidement à 50 nds, puis Nord, à plus de 60 nds dans les rafales et enfin Nord Ouest à au moins 68 nds puisque c'est là que s'est coincée l'aiguille de l'anémomètre qui nous a lâchement laissé tomber. 3 ris, foc N° 2 puis GV ferlée tourmentin et enfin cape sèche pendant douze heures. Nous avons été frappés plusieurs fois par de grosses claques, une fois suffisamment forte pour avoir de l'eau de mer jusque dans le four de la cuisine. Mais ne pouvant rien faire concrètement, nous avons pris la décision de...tout fermer et dormir autant que possible pour être en forme quand il faudra remettre de la toile avec le vent faiblissant donc des vagues devenant dangereuses. Quand le vent est retombé en dessous de 40 nds, nous avons remis les chevaux et nous avons fait les surfs les plus impressionnants de ma vie. Près d'une minute pour certains avec deux moustaches d'eau commençant à l'étrave et finissant derrière le bateau.
Ça fait malgré tout vraiment réfléchir et on se sent tout à coup complètement responsable des gens que l'on a emmenés avec nous dans cette galère. Et à 21 ans, on se rend compte qu'on est sans doute un peu jeune pour ça.
Depuis, j'ai toujours eu l'angoisse de prendre du monde avec nous sur des balades plus longues qu'une ou deux journées en me disant que mon équipière et moi partageons totalement notre responsabilité mais que prendre en charge celle des autres est une autre affaire. A méditer quand on part en famille avec des enfants.

Phare d'otrante - IT - 16 juillet 2023

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