Course du Figaro : Bordeaux Porto arrivée en direct

A quand même, je pensais que personne ne suivait cette course sur ce site.
Voila qui nous promet de belles bagares surtout si le système de vent reste atypique comme en ce moment.

Le point de vue d'un bizuth, Claire Provost:
"Ce qui était vraiment sympa, c’est qu’à part la sortie de l’estuaire de la Gironde, où je n’ai pas compté le nombre de virement de bord pour sortir de là (Michel Desjoyeaux, lui, en a dénombré 60 répertoriés sur son ordinateur de bord depuis le départ de Pauillac), on a toujours navigué au portant. Ce premier écrémage passé, la première nuit s’est déroulée entièrement sous spi, ce qui a permis de bien récupérer.

En gros, j’étais un peu distancée au début pour ensuite bien revenir, en début de 2e nuit je m’étais bien rapprochée de la tête de flotte, au moment où c’était assez venté en approche du cap Ortegal. Du coup, j’avais vraiment anticipé en envoyant le petit spi très tôt, ce qui m’a fait perdre un peu de terrain au début mais c’était plus safe pour moi d’assurer la nuit comme ça. Effectivement, c’est bien monté, de l’avis des autres Figaristes ça a été très costaud, ils avaient rarement connu ça. Je l’aurai vécu, et c’était chaud ! Heureusement, la nuit empêchait de voir la taille des vagues, mais il fallait des bras pour tenir la barre. À deux mains, et il fallait rester dans le rail car en sortir garantissait la punition tout de suite.

Heureusement, en convoyage, j’avais déjà pris du gros vent. Ça m’avait au moins permis d’avoir la notion du bateau à grande vitesse dans une mer formée. Mais comme c’était en convoyage, je n’avais pas envoyé le spi. Là, en course, donc il faut suivre, alors je l’ai gardé. Au bout de deux grosses claques à 40 nœuds où j’ai failli partir au tas, je m’étais promis de le changer pour un plus petit à la première molle à 30 nœuds. Et ça ne s’est pas trop mal passé. "

Un lien pour une rediffusion ?