Connaitre l'historique d'un bateau à l'achat (avaries & réparations)

Bonjour,

Je me demande quels sont les moyens de connaître les anciennes avaries et éventuelles grosses réparations (structure, osmose...) qu'un voilier a connu.
Par exemple, il est facile de constater si le bateau est touché par l'osmose (détecteur d'humidité) mais pas si il a été réparé.

  • Est-on obligé de contacter les différents chantiers des alentours ?
  • Les sémaphores ont-ils un fichier des navires ayant lancé un PANPAN ou MAYDAY ?
  • Les assurances un fichier des bateaux ayant eu des réparations qu'elles ont remboursé ?
L'équipage
03 nov. 2016
03 nov. 2016

amha si grosse réparation en inspectant de l'intérieur il doit etre assez facile de voir les réparations .
reprise de strat , sur épaisseur ......

03 nov. 2016

Il y a un moyen prequ'infaillible pour être sûr quel bateau n'a jamais eu rien de grave : acheter un bateau neuf.
Le seul soucis, c'est que c'est plus cher.
Une occasion permet de faire une économie financière mais cette économie est le prix de l'usure et de l'incertitude.

03 nov. 2016

pas d'accord, sur les bateaux neufs il y aussi des problèmes,
tandis qu'un bateau qui a navigué un peu, beaucoup et passionnément, il ya du rodage, de l'usure mais rien de fondamental

par exemple:mon sun-fizz dl 1983 négociable....4 fois cher moins qu'un neuf et il a toute une histoire...

voir annonce Hisse et oh

03 nov. 2016

On a lu ici des histoires de bateaux livrés neufs et présentant de grosses anomalies vraisemblablement occasionnées lors des manutentions/transport.

03 nov. 2016

J'ai jamais écrit le contraire.
Un bateau neuf peut avoir des défauts.
Mais un bateau neuf n'a a priori pas subi d'accident. Or tel était une bonne partie de la question.

03 nov. 2016

Un bateau qui navigue est forcement bien entretenu, la mer ne pardonne pas le négligent.

03 nov. 2016

Le soucis c'est qu'il y a plein de bateaux intéressants et de qualité qui ne se fabriquent plus.
Les gammes actuelles ne plaisent pas à tout le monde, ex : plus de gros fifty traditionnels à timoneries, plus de trawler à petites puissances, plus de quarter, half et j'en passe...
Bref, les bateaux tendent à se ressembler (sauf à la marge couteuse du chantier à l'unité). ..pas pour moi le bateau neuf car il n'existe pas...

04 nov. 2016

Non, je ne parle pas de la qualité mais du choix...

04 nov. 2016

Rigil, tu parles de la qualité d'hier, l'arpège est son pont!!! Voilier shérif est sa structure de varangue en tasseaux en chêne, 'fixé' avec du mat!!!, etc..

03 nov. 2016

Et la confiance, ça ne se fait plus ?

03 nov. 201603 nov. 2016

Parler d'un accident refroidit l'acheteur même si la réparation a été parfaite. C'est sans doute là, toute la difficulté.

03 nov. 2016

D'autant plus que certaines réparations, par exemple sur les varangues, sont souvent plus solides que la configuration d'origine.

03 nov. 2016

On peut toujours demander de consulter le journal de bord.
Personnellement je n'y note pas l'entretien, mais j'y mentionne les incidents de navigation et les petites réparations à faire.

03 nov. 2016

Le sujet ne porte pas sur les défauts et problèmes qu'on peut rencontrer sur un bateau d'occase par rapport à un neuf, mais sur le fait d'en être informé !

@siroccco : j'ai pas précisé "voilier habitable" : on va pas désosser le bateau pour voir les éventuelles traces à l'intérieur. L'idée étant d'avoir une trace administrative complémentaire d'une visite d'expert.

@Papy-Boom : l'honnêteté se faisant plus rare, la confiance est toute relative quand on investit le prix d'une belle voiture neuve pour un voilier d'occase...

@clarivoile : oui, même après une réparation parfaite un bateau réparé refroidit l'acheteur, en tout cas sa valeur baisse, il y va de même pour une bagnole et c'est normal ! Cacher une réparation c'est mentir sur la valeur du bateau.

@Lulu2 : pas con l'histoire du journal de bord, mais ça risque de prendre du temps !!!

03 nov. 2016

Lud'eau peut etre pas désosser le bateau mais lever tous les planchers vérifier les fonds les bas et hauts de cloisons tous les jeux anormaux ,vider les coffres et équipets etc pour aller voir l'état des structures.
Et si doute investir plus profondément.
Ensuite si possible visiter l'unité avec une personne connaissant profondément le type de bateau visité.
Ca s'appelle une expertise
a faire que si lors de la première visite le bateau convoité nous semble etre celui que l'on recherche

03 nov. 2016

Consulter le journal de bord pour un bateau des années 1990 c'est 27 livres de bord à lire! Et les incidents ne sont pas forcément indiqués, il faut faire confiance ou pas.

03 nov. 2016

bonsoir à tous, bien sur l’honnêteté n'est plus de court aujourd’hui mais si tout le monde commence à suspecter l'autre on avancera jamais dans ce sens. Si on commence à émettre des doutes alors on arrête tout de suite et comme dit plus haut on achète neuf et on râle dès qu'il y a un problème. Le marché de l'occasion est basé sur une forme d'échange et de confiance et on prend ses responsabilités et si on se fait avoir et bien on apprend .....
Je ne suis pas du genre suspicieux et en règle générale je ne me fait pas trop avoir et si c'est le cas je ne m'en prends qu'à moi même.
Gilles

03 nov. 2016

Avoir l'œil, c'est un métier.

03 nov. 2016

Les voiliers ont horreur de changer de propriétaires .....

04 nov. 2016

Tedacsum, des fois ça leur fait le plus grand bien.

04 nov. 2016

@M@telot Phi : un bateau ne change pas souvent de propriétaire et pas souvent de port d'attache, certes il peut voyager loin, mais l'entretien est souvent effectué là où il stationne (au moins en début de saison).
Les sémaphores veillent sur le Canal 16, j'imagine que tout les évènements PANPAN et MAYDAY sont consignés quelque part...

Pour les autos, LaCentrale propose le service "[url=" qui renseigne déjà sur l'historique, pourquoi pas la même chose pour un boat ?

04 nov. 2016

L'entretien fait sur place oui ; mais les réparations suite à un incident grave sont souvent faites pas loin du lieu de l'accident. En plus, le chantier retient le nom de celui à qui il facture ; le nom du bateau, il s'en fout !
.
Lorsque mon pauvre père avait bien talonné avec notre précédent bateau, il était à 600 miles de son port d'attache et le bateau a été réparé sur place.

Le bateau a été vendu à + 800 miles du lieu de l'incident. Si l'acheteur avait dû chercher auprès des chantiers à 800 miles à la ronde...

Ceci étant, l'accident (survenu 13 ans avant la revente du bateau) était décrit dans l'historique remis au concessionnaire qui reprenait le bateau lequel l'a remis tel quel à l'acheteur.
L'historique mentionnait aussi que le bateau avait été traité curativement pour l'osmose, que les varangues centrales avait été remplacées après avoir pourri, que le gréement dormant avait été changé à l'âge de 17 ans, que le moteur était d'origine et jamais révisé profondément, ... Mais objectivement, tout cela était détectable par un oeil averti lors d'un examen attentif.
L'idée d'interroger tout le monde n'est pas praticable. Imaginerait-on interroger tous les dépanneurs de la région et toutes les forces de l'ordre pour savoir s'ils ont connus des incidents avec tel ou tel véhicule ? Il faudrait déjà que la base de données existe.

04 nov. 2016

Bonjour,
parce que tu crois que tout le monde fait appel aux chantiers?
Moi jamais, car je fais TOUT moi-même, et je peux te garantir que mon bateau est entretenu.
Et je suis loin d' être le seul dans ce cas.
Gorlann

04 nov. 2016

... moi aussi, je fais presque tout moi-même

04 nov. 2016

Idem, je suis marin professionnel, fais tout moi même : de la pose de propulseur à la refection complète du moteur, carénages et autres vernis bien entendu, je n'ai aucune facture de chantier en 25 ans, il n'y a que les voiles que je ne fabrique pas...Pourtant si je vendais ce canot l'acheteur ferait une bonne affaire.
Mais voila, ça se sait sur le port et je suis obligé de repousser des offres.

Québec, le cap Gaspé

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