Communiqués de presse Evacuation de l'équipage du voilier Stolvezen au large de La Corogne

Evacuation de l'équipage du voilier Stolvezen au large de La Corogne
07/02/2018
Evacuation de l'équipage du voilier Stolvezen au large de La Corogne

Le mercredi 07 février 2018 à 09h30, le Centre Régional Opérationnel de Surveillance et de Sauvetage (CROSS) d’Etel reçoit le signal d’une balise de détresse 406MHz Cospas Sarsat.

Le CROSS Gris-Nez confirme rapidement qu’il s’agit du signal de la balise de détresse du « Stolvezen », un voilier d’une longueur de 13m, immatriculé à Marennes d'Oléron et se situant à 270 Nq (500 Km) au large de la Rochelle et à 130 Nq (240Km) à l’Ouest de La Corogne.

Le CROSS d'Etel émet immédiatement des messages « MAYDAY RELAY » puis recherche le concours de navires de commerce et/ou de moyens aériens pouvant se trouver dans la zone en coopération avec l'administration des douanes françaises et le MRCC Madrid.

En parallèle, des recherches menées à terre par la gendarmerie nationale confirment que ce voilier a appareillé le lundi 05 février de La Rochelle à destination des Antilles françaises avec cinq personnes à son bord.

Le CROSS d'Etel engage alors l’hélicoptère « PASCO 2 » des gardes-côtes espagnols basé à Viveiro et l’avion de surveillance maritime « Falcon 50 » de la Marine nationale basé à Lorient.

A 12h00, les moyens aériens engagés arrivent sur zone, le Falcon 50 assurant le relai des liaisons entre le CROSS, le MRCC Madrid et le voilier.

Le voilier n’étant ni manœuvrant à cause de l' avarie de son safran ni remorquable compte tenu de son éloignement géographique et des conditions météorologiques trés difficiles sur zone, décision est prise d’évacuer l’équipage.

Les cinq personnes, en bonne santé, sont hélitreuillées par l’hélicoptère « Pasco 2 » et prises en charge à 14h01 sur la base de Viveiro.

Le navire se retrouvant à la dérive, un avis urgent aux navigateurs (AVURNAV) est émis par la préfecture maritimeEvacuation de l'équipage du voilier Stolvezen au large de La Corogne
07/02/2018
Evacuation de l'équipage du voilier Stolvezen au large de La Corogne

Le mercredi 07 février 2018 à 09h30, le Centre Régional Opérationnel de Surveillance et de Sauvetage (CROSS) d’Etel reçoit le signal d’une balise de détresse 406MHz Cospas Sarsat.

Le CROSS Gris-Nez confirme rapidement qu’il s’agit du signal de la balise de détresse du « Stolvezen », un voilier d’une longueur de 13m, immatriculé à Marennes d'Oléron et se situant à 270 Nq (500 Km) au large de la Rochelle et à 130 Nq (240Km) à l’Ouest de La Corogne.

Le CROSS d'Etel émet immédiatement des messages « MAYDAY RELAY » puis recherche le concours de navires de commerce et/ou de moyens aériens pouvant se trouver dans la zone en coopération avec l'administration des douanes françaises et le MRCC Madrid.

En parallèle, des recherches menées à terre par la gendarmerie nationale confirment que ce voilier a appareillé le lundi 05 février de La Rochelle à destination des Antilles françaises avec cinq personnes à son bord.

Le CROSS d'Etel engage alors l’hélicoptère « PASCO 2 » des gardes-côtes espagnols basé à Viveiro et l’avion de surveillance maritime « Falcon 50 » de la Marine nationale basé à Lorient.

A 12h00, les moyens aériens engagés arrivent sur zone, le Falcon 50 assurant le relai des liaisons entre le CROSS, le MRCC Madrid et le voilier.

Le voilier n’étant ni manœuvrant à cause de l' avarie de son safran ni remorquable compte tenu de son éloignement géographique et des conditions météorologiques trés difficiles sur zone, décision est prise d’évacuer l’équipage.

Les cinq personnes, en bonne santé, sont hélitreuillées par l’hélicoptère « Pasco 2 » et prises en charge à 14h01 sur la base de Viveiro.

Le navire se retrouvant à la dérive, un avis urgent aux navigateurs (AVURNAV) est émis par la préfecture maritime de l'Atlantique

L'équipage
09 fév. 2018
09 fév. 2018

un beau bateau, classique ? j’espère qu'ils pourront le sauver

09 fév. 2018

D'après la photo de l'article, ce voilier ressemble beaucoup à un Chassiron Grande Croisière.

La photo le montre avec un génois déroulé à moitié avec une mer agitée

09 fév. 2018

Le Chassiron Grande Croisière ne fait que 10,50 mètres.
Si c'est un Chassiron, ce qui est probable, c'est un Tour du Monde qui faisait 13 mètres et était construit en polyester avec pont en bois.
Deux beaux bateaux.

13 fév. 2018

La photo montre aussi la contre écoute, c'est possible .

09 fév. 2018

Même si le temps a du paraitre long à bord, les moyens mis en œuvre n'ont pas trainé...Bravo aux personnels à terre et aux aéros ( falcon et helico )...

09 fév. 2018

C'est le sauvetage le plus long que j'ai enregistré depuis plusieurs années.

Rendez vous compte, Mayday à 9 h 30 , hélitreuillés vers 13 h.

09 fév. 2018

Mayday: 09h30
Décollage Falcon:10h00
Arrivée sur zone et trouver le boat:11h00/11h15
On fait décoller l'hélico:11h15/11h/30
Arrivée hélico verticale le boat et héliteuillage:13h00
Tout ça à la louche bien sur mais ça t d'expérience ça doit être à peu prés ça...Difficile de faire mieux à part la téléportation...

09 fév. 2018

inutiles voire dangereux ..

10 fév. 2018

Pour avoir tester en réel lors d'exercice en mer, le gros avantage du canot ( si tu arrives à monter à bord...)c'est de pouvoir se protéger du froid car dans une mer l'hiver, ben en combinaison tu vas pas tenir très longtemps et si par malheur les secours tardent à te localiser...J'entends bien que les stats montrent que les secours sont relativement rapides ( prés des cotes ) mais personnellement je ne me passerais pas du canot de survie à bord et surtout je rechercherais toutes les occasions de m'entrainer à son utilisation car il faut savoir qu'en état de choc ( naufrage ) tout est beaucoup plus compliqué et que l'entrainement sera la clef de la survie...

09 fév. 2018

Pendant l'heure qui passe en attente du secours ,il se passe quoi sans radeau , si ton navire coule a pic en 15 mn ,? tu baignes avec tes gosses dans une eau a 12 degré pendant 45 mn ;lire des trucs pareils est incroyable .
Au lieu de passer votre a vie a vous auto bi congratuler , vous feriez mieux de réfléchir, c'est pesant .

09 fév. 2018

On va pas tarder à parler de survie dynamique !
:-D

09 fév. 2018

Jusqu'en 2014: "En recherchant depuis 35 ans en Europe, nous n’avons recensés que 10 cas d’utilisation réels à proximité des côtes européennes, là ou naviguent 95 % des voiliers.

Sur ces 10 cas, nous recensons :
- 18 personnes sauvées. GRACE au canot de survie
- 9 personnes perdues A CAUSE du canot de survie.
- 2 personnes perdues MALGRE le canot de survie."

Le problème est que le canot de survie est un business...

Et une combinaison de survie vaut autour de 100 € en Chine !

karibario.blogspot.fr[...]es.html

09 fév. 2018

Sur l atlantique nord j ai acheté une suvie haut de gamme et surdimensionnée, pour la corse l ete en solo je gonfle le kayak sur le pont plus vhf potable et gps, vois pas l interet dune survie

09 fév. 201809 fév. 2018

Idée typique d'un gars qui ne connait pas la Méditerranée ,alors que tu la pratiques. Tu ne t'es jamais fait déchirer. Pourtant ça cause.
il faut rester réaliste et une petite pointe d'humilité, . Après, tu as raison chacun sa dem , ça me va hyper bien . Mais ne faites pas de vos idées à deux balles des fausses vérités fantasmées.

09 fév. 2018

La météo a fait des progrès, et je connais un peu la med

11 fév. 201811 fév. 2018

C'est vrai que "le feu" est un phénomène très "phobique" dans notre inconscient et que, tant qu'on y a pas été confronté, en vrai, sa perception est sans aucune commune mesure avec sa réalité.

"Le feu" fait peur, si peur qu'on ne s'en approche pas.

Voir un feu, constater le temps, considérable, finalement, qu'il met à s'étendre, passer au-delà de sa phobie "animale", ne serait pas inutile pour pouvoir y faire face.

Ce dont je parle, c'est du temps "global".

Le développement d'un feu est exponentiel (je parle d'une "vrai" feu, pas d'un feu créé avec un accélérant) et pendant longtemps, un feu reste tout à fait gérable.

Le long temps dont je parle est de l'ordre de quelques minutes, ce qui est, en pratique TRÈS long : regarde ta montre et reste assis sur ta chaise en la regardant durant 5 minutes : c'est TRÈS long...

C'est très précisément pour cela que j'ai écrit :
"Voir un feu, constater le temps, considérable, finalement, qu'il met à s'étendre, passer au-delà de sa phobie "animale", ne serait pas inutile pour pouvoir y faire face."

C'est exactement le propos de mon post, tu as donc tout bien compris :pouce: :bravo: :mdr:

10 fév. 2018

Si tu peux et si tu en as le temps faut mieux avoir enfiler la combinaison avant parce que dans le radeau ça va être du sport et vu que tu seras stressé un max...

11 fév. 2018

J'ajouterais que monter dans un radeau demande de la pratique dans certaines conditions, enfiler une combinaison demande une bonne condition physique.

10 fév. 201810 fév. 2018

Peux tu nous en dire plus, les incendies de voilier étant rares. A t-il lançé un Mayday? Type de voilier ? Lieu? circonstances? Comment cela s'est terminé?

10 fév. 2018

Moi aussi, j'ai le cousin de mon beau frère qui m'a rapporté le cas d'un voilier dont l'équipage a fuit le voilier incendié d'une célèbre école de voile. Tout l'équipage a embarqué en urgence dans le canot de survie et a été sauvé.

Le problème est que le voilier a été retrouvé à proximité des naufragés. C'était la courroie d'alternateur qui fumait...

Personnellement, j'ai aussi été le témoin d'une évacuation similaire.

10 fév. 2018

Tout dépends a qu’elle distance on est de la côte, au delà d’une certaine limite l’helico n’est d’aucun secours.....

10 fév. 2018

On est d’accord !

10 fév. 2018

Dans une mer démontée, il faut aussi que tu possède la condition physique pour retourner plusieurs fois ton canot chaviré...

Précise ce cas ou l'hélico a du faire demi-tour.

10 fév. 2018

850 miles entre La Corogne et les acores, rayon d’action du Caïman est de 180 miles....
En espérant que l’helico est disponible.
C’est quand même plus sûr d’avoir un canot de survie en plus de la combi surtout si on est plusieurs.
On évacue pas toujours un navire par très mauvais temps, les causes d’une avarie peuvent être diverses.
Se priver de canot de survie est à mon avis un choix hasardeux.

09 fév. 2018

A mon avis, tu es pessimiste...

Le temps d'intervention le plus long concernant un sauvetage était de 2 h 30 au milieu du golfe de gascogne, de nuit, par force 10.

Sinon, en moyenne, entre le mayday et un hélitreuillage, il faut moins d'une heure.

C'est pourquoi, je prétend que les canots de survie sont inutiles en 2018.

09 fév. 2018

Effectivement , sans entrainement ç'est pas évident....

09 fév. 2018

c Pour vik et jlw .Quand on se prétend expert en phénoméne et analyse de naufrages on dit pas des conn.. pareils ,ou alors juste à quelques petits noeuneu du bout du port . Le melon c'est comme le reste , il ne faut pas en abuser. c 'est hallucinant .

09 fév. 2018

Connectée tu veux dire ;-)

09 fév. 2018

Bonsoir, faudrait peut-être arrêter de dire n'importe quoi, et se poser les bonnes questions:
Est' ce la survie qui est dangereuse ou l'utilisation inappropriée par des personnes qui sautent dedans pour un oui pour un non alors que le bateau n'est pas en flamme et flotte encore?
Je ne suis pas pro-survie(si ce n'était pas obligatoire, je ne pense pas que j'en aurais) mais il faut quand-même admettre que c'est une chance de plus de s'en sortir!
J'aimerais bien avoir les réponses de viking et littlewing à ces questions.
Gorlann

09 fév. 2018

n'importe quoi.

09 fév. 2018

J'apporte la correction , ce post n'a pas disparu , il a juste traîné .Important .

09 fév. 201809 fév. 2018

Vous déconnez plein pot.

09 fév. 2018

La med laisse là tranquille . Quand mec comme Gorlann , un vrai marin atlantique pose une question basique et que votre duo de grande gueule qui connait tout n'est pas capable de s'y référer , ça confirme juste le bla bla .
Habitant du Sud ,expert en bla bla .

11 fév. 2018

Aller faire un test "réel" de départ de feu.
Imaginez vous ensuite sur le pont en train de pomper pour gonfler le kayak :alavotre:

12 fév. 201812 fév. 2018

"Voir un feu, constater le temps, considérable, finalement, qu'il met à s'étendre"

On n'a pas dû voir les mêmes feux!

Et les fumées?

12 fév. 2018

Certes , assis sur une chaise c'est très long. Mais en général quand tu vois tous tes biens cramer, tu as bien plus de décisions à prendre et de choix à faire qu'il n'y a de secondes dans une minute...

09 fév. 2018

Avec ta combinaison, tu peux toujours embarquer dans ton radeau. Ou l'enfiler une fois dedans.
Pas la peine de faire des stats pour s'auto-convaincre.

09 fév. 2018

Oui toi tu recenses ;as tu une quelconque affiliation ? Mise a part la tribune offerte ici à tous, débutants comme cap Horniers , que nenni . Du vent ; remballe ta sauce .Indécent de la part d'un marin , et que ceux que ça dérange se rassurent..

10 fév. 2018

Attention aux chiffres: dans ton recensement: je note 18 personnes sauvées contre 11 perdues...Donc mathématiquement c'est le canot qui l'emporte..Maintenant combien de survivants SANS canot?
Pour le business, là c'est clair, tu n'as pas entièrement tord...

10 fév. 201810 fév. 2018

Sans compter les risques liés à l'incendie. J'ai un copain qui naviguait au moteur quand le voilier a pris feu. Impossible pour lui de faire quoi que ce soit, le carré était plein de fumée, le pont était brûlant. Il n'avait pas de radeau, il s'est donc mis à l'eau en attendant les secours. Heureusement pour lui, le bateau n'ayant plus de moyen de propulsion, mon copain est resté dans l'eau sans trop s'éloigner du bateau. Un bateau de pêche s'est détourné, il a pu récupérer mon copain qui est resté dans l'eau moins de deux heures. Il était déjà en hypothermie quand il a été récupéré. Le même problème au large sans radeau, j'imagine bien la suite.

10 fév. 2018

Pas eu le temps de lancer un appel VHF, je le répète, le carré était totalement enfumé, il a quand même tenté de descendre pour attraper un extincteur mais il n'y voyait rien du tout. C'était sur l'estuaire de la Gironde, le copain convoyait le bateau d'un pote à lui, il était au moteur. ça s'est bien terminé mais il était bien sonné par le refroidissement alors qu'il était resté dans l'eau moins de deux heures. Il était dans le cockpit quand c'est arrivé, il ne portait pas de gilet mais il avait pris la précaution d'avoir son gilet à portée de main dans le cokpit. Il a donc eu le temps de le mettre avant de se mettre à l'eau. Quand il a été récupéré il a beaucoup vomi parce qu'il avait pas mal inhalé de fumée. Quant au bateau, il n'a pas pu être récupéré.

10 fév. 2018

Oui mais pas que: l’hélico peut arriver à ta verticale et là pas de bol: panne ou problème mécanique qui l'oblige, pour assurer sa survie, à te laisser flotter et à faire ce qu'il peut pour rejoindre la terre ferme( cas vécu...)...Et il te faut attendre plusieurs heures avant d'entendre le flap flap salvateur...Ben, moi je préférè être dans un canot plutôt que de boire régulierement la tasse dans une mer démontée...

10 fév. 2018

Oui tu as parfaitement raison sur ce point et c'est là que l'entrainement prend toute sa valeur car il y a une technique pour remettre le radeau dans le bon sens...

10 fév. 2018

Les hélicos interviennet quasiment à mi distance entre la Corogne et les Açores. et tout cela en 4 ou 5 heures. Tout le monde ne navigue pas à 200 milles des côtes.

En général, les hélicos sont sur zone en moins d'une heure.

09 fév. 2018

j'ai posté sur le forum concernant l'avarie ..
sur ces voiliers anciens il est nécessaire de réviser l'appareil à gouverner dans sa totalité périodiquement
si la pelle de safran reste humide au carénage ,une ouverture ,s'impose
à part une avarie ,la plupart des plaisanciers se contentent de le peindre ,(on verra l'année prochaine :)
alain

09 fév. 201809 fév. 2018

Sur marine traffic, dernière position du côté de Chassiron (!)

[url=]
;-)

09 fév. 2018

On fait quoi en ce incendie sans canot de survie !!!!

09 fév. 2018

On enfile sa combinaison de survie et on plonge à l'eau avec sa balise satellite individuelle et sa VHF portable étanche et 30 à 45 mn plus tard, un hélicoptère est au dessus de vous.

A défaut de combinaison de survie, on enfile une combinaison de plongée.

A savoir aussi, en 35 ans, il n'y pas du y avoir plus de 3 incendies de voiliers !

11 fév. 2018

Si tu n'avais pas celui-ci dans tes stats, c'est que ton moyen de les collecter n'est pas fiable : www.ouest-france.fr[...]5096071

10 fév. 201810 fév. 2018

Je prend en compte les accidents concernants des voiliers de 6.5 m à 18 m. Mes sources sont principalement les compte rendu des Préfectures Maritimes.

Je ne connaissais pas l'incendie du voilier de Bastia. J'en prend note.

Le troisième est l'incendie du X 99 au large des Triagoz dont nous avions parlé sur H&O.

Il n'est pas répertorié en 2017 dans les rapports des Cross. Ce ne serait pas la première fois.

10 fév. 2018

Dans les 3 que tu cite, tu mentionne un yacht à moteur... et ne m'intéresse qu'aux accidents qui ont lieu en navigation.

Quand à l'Italie ou l'Espagne, je manque de sources d'informations fiables mais si tu en a, pourquoi pas? .

En Méditerranée, je connaissais un Rush qui avait été incendié en naviguant.

10 fév. 2018

Viking, il m'est d'avis que tu ne doit pas être au courant de TOUS les incendies de bateaux.
Pour ma part, j' ai eu trois débuts d'incendie sur mes trois premiers bateaux, heureusement au port.

Le premier, en Espagne côte nord sur ma Corvette équipée d'un Inboard essence, le mécanicien moteurs marins du port, en tentant de me rendre service a foutu le feux à la cale moteur. Instantanément, des flammes de 2m de haut juste devant la descente. J'avais deux extincteurs à l'intérieur, mais totalement inaccessible. Ce jour de janvier 84, j'avais "à l'avance" pulvérisé le record d'Hussein Bolt sur le tour du bassin avec retour avec un gros extincteur de chalutier dans les bras!

Le deuxième, en Irlande sur mon Loisir 7.30, j'avais "à la hâte" installé un pilote électrique avant de partir. On venait d'arriver dans un petit port, mon copain rangeait le sac du génois dans le coffre arrière alors que j'étais à l'intérieur quand j'ai vu de la fumée sortir de dessous le cockpit(court-circuit des fils de la prise du pilote).

Le troisième, je venais d'acheter d'occase un chauffage Taylor à pétrole sous pression, tout juste installé dans mon Armagnac. Cinq minutes après le premier allumage, le brûleur s'est mis à faire une sorte de "chalumeau" en direction du plancher!

Alors çà m'étonnerais beaucoup que je sois le seul à qui ce genre de mésaventure soit arrivé, certes au port mais çà aurait pu être en mer.
Inutile de préciser que j'ai des extincteurs partout dans mon bateau, y compris dans le cockpit.

Gorlann

10 fév. 2018

Gorlann: Bien entendu, que je ne suis pas informé de tous les incidents au port. Je ne m'intéresse qu'aux accidents qui ont lieu en navigation. Peut être ai je tort?

Il arrive aussi que des accidents ne soit pas recensé comme tel par les Préfectures Maritimes . Pourquoi?

Mais c'est déjà assez compliqué de collecter des informations fiables.

11 fév. 2018

Euh, on n'a pas précisé, la combinaison, c'est une pour 6 ou chacun la sienne ?
:mdr: :mdr:

09 fév. 2018

Pourvu que ça dure

09 fév. 2018

Tu fais quoi de ton petit ou de ta mére grand ? As tu déja nagé une seule fois dans une mer casse gueule (je ne pense pas le contraire ) . Avec une combi de survie, de plongée, sans, avec palme ou sans, avec masque ou sans , avec tuba ou sans.
En l'ayant décidé ou pas ? C'est a dire préparé ,car pour aller dans l'eau qui te bouge, il faut quelques notions
Encore une ineptie , je veux bien comprendre , mais jamais sans qu'on m'explique . En ce qui concerne être dans l'eau , dans le mauvais , tu ne peux pas conseiller ça ,en tout cas pas ici. A moins que tu aies les clés.

09 fév. 2018

Donne un seul exemple de marin sauvé par une survie en cotiere française ou entre corse et cote française ?
J ai habite 5 ans en corse qd même, a ma connaissance pas d occurrence, ensuite chacun est libre

09 fév. 2018

changez rien.

11 fév. 2018
11 fév. 201811 fév. 2018

Entre Corse et continent j'en connais un - de mon port à l'époque - qui a passé 20 heures dans sa survie.
www.varmatin.com[...]88.html

09 fév. 2018

t'as quoi pour un gosse de 3 ans en combi ??

09 fév. 2018

Dommage que le dernier post ait disparu en route , pourtant poli et circonstancié .
Pour que celui- ci arrive je me range. Suivez les conseils des huiles ,en méditerranée surtout, pas de survie . Car vous vous êtes fait déjà fait découper et cela tombe sous le sens. Et hors blague, je l'ai parcourue sans rien, plus jamais .

09 fév. 2018

Pour croisière cotiere med et AR en corse, quel intérêt d une survie couteuse laide et embarrassante. Tu es en contact Vhf permanent avec le cross. L helico est la en une heure si l extraordinaire arrive

09 fév. 2018

Ça peut être intéressant d'avoir une bonne annexe, et pour les inquiets, gonflable avec une bouteille !
:-D

11 fév. 2018

jlw Cela va totalement a l'encontre de l'esprit d'autonomie ,et d'auto responsabilisation qui doit pré valoir pour la pratique de la voile.
penser qu'en appelant au secours au moindre problème important ,tout sera réglé ,n'est pas ma façon de voir les choses.
D'autre part , il est trop facile ,de vouloir ré orienter le débat en douceur ,sur la seule notion de navigation côtière . Le voilier dont on parle et qui initie la discussion , ne naviguait pas en côtier , et les exemples donnés pour dire qu'en 2018 on ''prétend que les canots de survie sont inutiles'' non plus.
Quand on a une idée si incongrue on la défend ,sinon ce n'est pas la peine d'en faire état.

11 fév. 2018

Tu dis cela sans l'avoir jamais fait . Cela me fait bien rigoler. Comme ton copain, qui lui aussi , préconise aux autres la suppression de leur radeau à bord et qui ne l'a jamais fait non plus et ne le fera jamais . Et je suis dans la situation inverse, c'est pour cela que je ne le conseillerai jamais à personne.

09 fév. 2018

ça c'est un truc de Parisien.trop débile.On pourra continuer ,mais on va s’arrêter .

09 fév. 2018

Pour jl

09 fév. 2018

Merci
;-)

10 fév. 2018

med en ete, pas eaux froides , pour bateau en solo, si ma femme vient je louerai une survie

09 fév. 2018

De rien , vu qu'on ne comprend hélas rien à tes interventions, dans cette discussion pourtant explicite , c'est offert.

10 fév. 2018

Je ne dis que ce que j ai expérimenté, vhf portable communiqué haut et clair avec les 2 cross pour un Pan Pan

09 fév. 201810 fév. 2018

bonjour
j'ai du mal à comprendre le nombre incroyable de bateaux abandonnés et équipages secourus suite à une avarie de safran, au lieu de rendre obligatoire des matériels de sécurité hors de prix et dépenser des fortunes en moyens de secours on ne pourrait pas une bonne fois pour toute trouver une solution fiable à une avarie de safran ? aller je me lance .. on reprend l'idée du chat : révision obligatoire du safran au lieu du bip avant chaque grande traversée, ou ... 2 safrans sur tous les voiliers ou ... interdire les safrans suspendus à plus de 10 nm des cotes, ou ... trainards et savoir s'en servir ou ... dispositif pour mettre un safran de secours ou ... grande pale immergée du pilote au vent ou ...etc... et je ne parle même pas des abandons de bateaux pour cause de rupture de cable de barre ne sachant pas qu'il existe une barre de secours !
unissons nos efforts pour éviter toutes ces tragiques ruptures de bars :alavotre:

10 fév. 2018

Pourquoi pas mais il n'y a pas que le safran...Le problème est que les gens qui pratiquent la mer n'ont pas ou peu de formation aux gestes qui sauvent en cas de naufrage et surtout les gestes ou réflexes qui tuent...On sait ce que la survie contient mais sait on s'en servir? Quand la mettre à l'eau?etc... et dans des conditions de stress intenses...C'est bien de s’inquiéter de la couleur de la veste de quart mais c'est pas suffisant...Entreprendre une transat sans aborder de manière PRATIQUE la survie , c'est déjà un handicap car les bons réflexes feront la différence...Dans la Patmar on s’entrainait très régulièrement( j'espere que c'est toujours le cas ) à survivre à un amerrissage ( ou une évacuation par parachute) de l'avion en cas de soucis mécanique
avec des exercices en mer( comment se défaire des sangles d'un parachute trainé, embarquement canot individuel et collectif, ...) et en piscine ( gloute, etc...)...C'est vrai qu'on avait peu de chance de survie mais on avait les clefs pour le peu qu'on pouvait tenter...L'entrainement est la clef de la survie...
Donc, je penche plus vers des stages de survie financièrement abordables...Je ne sais pas si c'est possible?

10 fév. 2018

Je crois que de nos jours, le gros problème de sécurité des candidats aux navigations hauturières vient essentiellement des "aides à la navigation", qui "sécurisent" faussement les équipages.

A force de compter sur des aides extérieures, ces personnes n'envisagent même plus la possibilité d'être victime d'une avarie de barre, ou d'un "coup de chien", ou d'un chavirage.

Mais il n'y a pas de problème pour eux puisque beaucoup disent qu'avec le tel sat, et un bon routeur "on" peut traverser avec un F5 maximum, qu'il y a LES GPS, l'AIS, la balise "maman-au-secours" etc...

Certes tous ces équipement facilitent la vie, mais c'est pas çà qui va leur apprendre la navigation par gros temps ou la gestion de problèmes comme une avarie de safran, ou de gréement, ou voie d'eau etc...

Je trouve d'ailleurs que les courses au large sont un très mauvais exemple pour "l'apprenti-navigateur-hauturier", car dans au moins neuf cas sur dix les bateaux de courses sont abandonnés encore flottant parfaitement, sur simple dématage ou avarie de barre.

Mais c'est pas grave puisqu'il y a encore la "balise-maman-au-secours" et qu'il sera plus confortable de dormir ce soir à l’hôtel et que l'équipe enverra peut-être quelqu'un rechercher le bateau payé par le sponsor!

Gorlann

11 fév. 2018

Oui tu as des stages de survie en mer, pour la plaisance:
En ce qui concerne les pros / International Bosiet/Nogepa tu as
"la survie en mer " à Lorient et aussi à la Pointe rouge (Marseille) dans le même groupe que l'inpp c'est le seul que je connais en France car avant je les faisait en mer du Nord.
www.surviemerformation.com[...]
Voici pour la voile: www.surviemerformation.com[...]sailing
Mon avis: Une équipe sérieuse. J'ai suivi Huet / Bosiet/ Nogepa / Opito mais je pense que word sailing doit être de a même facture. Cette formule est beaucoup moins chère que les notres en plus au bout de 5 Ans c'est le refresh et c'est moins cher.
Je pense aussi que vous pourriez leur proposer un tir groupé.

10 fév. 2018

Obligatoir sur la transpac san francisco en solo, en generale un safran inox de secours, avec une articulation. Ca s achete

10 fév. 2018

Un exemple www.selfsteer.com[...]dex.php

Sinon taper emergency stainless steel rudder.
Et vs trouverez de nombreuses discussions, un sujet très anglo saxon, plutot que s engueuler ils proposent

11 fév. 2018

Ce n'est pas tout à fait vrai; une VHF portable et surtout une combinaison de plongée.

10 fév. 2018

Le solo c est le parent pauvre de la regate aux etats unis, sur la transpac SF Hawai il y a une majorité de bateaux modestes en CP mais ils ont tous leur safran de secours

10 fév. 2018

Quizas, je suis d'accord avec toi sur la prévention, mais trouvez-tu qu'on a pas encore assez de réglementations, de choses "discutables" que l'on nous impose à bord?
Gorlann

10 fév. 2018

Il est tout de même dommage d'abandonner un Chassiron "Tour du Monde" pour un simple souci de gouvernail par un temps correct.

S'ils avaient lu H&O ils sauraient "Gouverner sans gouvernail".

karibario.blogspot.fr[...]il.html

10 fév. 2018

De plus, je suppose qu'un ketch est plus facile à équilibrer sous voile qu'un sloop, sinon c'est pas la peine d'avoir deux mâts...
:-D

10 fév. 2018

Oui mais méfiance sur ce genre de constat les pieds bien au sec...Tu sais bien que les conditions de mer sont aléatoires et ne se fier qu'a la photo du lien ci-dessus peut être trompeur...Il faut être très solide mentalement pour avoir le sang froid d'analyser correctement la situation ...Le skipper avait peut- être ( ou pas...) de bonnes raisons d'envoyer le Mayday ...On en saura peut-être un peu plus un de ces jours...

10 fév. 2018

Sans safran, l'artimon me semble inutile même avec des traînards. Toujours est il que sans avoir été hélitreuillés, il seraient en train d'arriver au Portugal ou vers un port de l'Atlantique...

10 fév. 2018

si c'est un ketch, il doit ètre possible d'arriver à proximité d'une cote sans safran, et ensuite se faire remorquer, non ? ...

cela dit, on s'est pris du 10-11 bft et 8m de vagues courtes dans la gueule dans cette zone il y a 5 jours en remontant le long du portugal et ds gascogne, définitivement impraticable sans safran ...

10 fév. 2018

ya a rire a vous lire

10 fév. 2018

J'aime beaucoup les donneurs de leçon. Vous pensez qu'ils ont laissé leur maison dérivé par plaisir? Yavais toute leur vie dedans, Merci de réfléchir avant de faire la morale..

10 fév. 2018

viking35: De quelle autorité disposes tu pour publier autant d'inepties ?
As tu suivi des stages de survie en mer ?
Moi oui depuis 1981!
Je ne voulais pas répondre ici, mais sachant ces fils lus par des jeunes je me décide.
Entre se vouloir spécialiste de régates et de statistiques et évaluer la survie en mer il y a quand même une différence.

10 fév. 2018

Mon premier hélitreuillage en 1975 sur ...HSS Sikorsky...Sniff, ça commence à dater...

10 fév. 201810 fév. 2018

Darwin: Je n'ai habituellement pas pour habitude de dialoguer avec des inconnus qui m'agressent.

Je ne fais qu'additionner des chiffres et d'essayer d'en tirer des informations. Au fil des ans, certains deviennent tout à fait intéressant me semble t-il.

Tu es d'un avis contraire. Tant pis, mais tu serais plus convaincant tu expliquais ce qui te parait faux.

Le fait que j'écrive que des victimes soient décédés du fait d'avoir utiliser un canot de survie te gène?

Que la SNSM effectue à peine un tiers des sauvetages concernant des voiliers?
Qu'en 2018, c'est une ineptie d'imposer un canot de survie pour naviguer à quelques milles des côtes alors que des combinaisons de survie valent entre 60 et 160 € et que des balises satellites individuelles existent à des prix modiques?
Qu' abandonner son voilier est devenu habituel?
Que les voiliers de série ne coulent pratiquement pas?
Que beaucoup de voiliers coulent en solitaire par beau temps?

Où vois tu des inepties?

Ceux qui me connaissent savent que je suis toujours ouvert au dialogue.

Par ailleurs, je n'ai aucunement l'intention de suivre un stage de survie dont j'attend que tu m'explique l'intérêt pour le type de navigation que je pratique.

10 fév. 201810 fév. 2018

Là pas d'accord avec ta dernière phrase: suivre un stage de survie en mer présente toujours un intérêt même à 3 nautiques de la cote...
Pour le reste, restons cool et pas de nom d'oiseaux comme certain qui se grise trop facilement...

10 fév. 2018

le forum est un partage d'avis, non ? un minimum d'ouverture d'esprit et de pragmatisme me semble essentiel, en toute humilité,

se poser la question de savoir comment un propriétaire qui a effectivement investi en général beaucoup émotionellement et financièrement dans un joli bateau peut l'abandonner si il flotte et si les conditions sont maniables, peut ètre intéressant pour tous, me semble -t-il,

il ne s'agit nullement de donner des leçons, mais d'échanger des avis plus ou moins pertinents (en fonction de l'expérience de chacun) sur un cas d'avairie qui peut arriver à chacun,

et de se poser la question de savoir, par exemple, si embarquer dans la survie est plus sur que de rester sur le voilier, si l'abandon et probable perte du bateau est la meilleure solution, si il faut se faire hélitreuiller (cela comporte aussi des risques) au moindre soucis (aux frais et risques du sauveteur), ou si la préparation du skipper et du bateau avant un voyage offshore n'est pas fondamental ...

bref une discussion ouverte ou chacun peut en retirer un avis pour préparer ses propres navs ...

10 fév. 2018

Bien d'accord, mais delà à affirmer mordicus que les survies sont inutiles il y a un monde!
On n'est pas dans la décision d'embarquer ou non , mais dans le cas ou certains ici prennent des "conseils" comme argent comptant.
C'est vrai que larguer la survie, la retourner si besoin et embarquer demande quand même au minimum un petit entrainement.

10 fév. 2018

quelques principes assez fondamentaux ...

Keep the water out : l'eau reste en dehors du bateau,
Keep the crew on the boat : l'équipage reste à bord,
Keep the keel side down : la quille reste la tète en bas,
Keep the mast up : le mat reste le nez en l'air,
Keep the rudder on : le gouvernail reste à sa place et fonctionne,
The rest is small stuff : le reste sont des détails

10 fév. 2018

Malheureusement, il y a aussi de nombreux équipages qui imaginent que mieux vaut embarquer dans une survie que de rester à bord.

En général, cela se passe bien et on en parle pas.

Par ailleurs, je précise sur mon blog que les canots de survie sont obsolètes pour les navigations que pratiquent 99 % des plaisanciers. C'est à dire à moins de 50 milles des côtes.

Pour une traversée au large, je pense qu'elles ont toujours leur utilité.

10 fév. 2018

Malheureusement, il y a aussi de nombreux équipages qui imaginent que mieux vaut embarquer dans une survie que de rester à bord.

En général, cela se passe bien et on en parle pas.

Par ailleurs, je précise sur mon blog que les canots de survie sont obsolètes pour les navigations que pratiquent 99 % des plaisanciers. C'est à dire à moins de 50 milles des côtes.

Pour une traversée au large, je pense qu'elles ont toujours leur utilité.

10 fév. 2018

Je pense que nous sommes quelques milliers d'imbéciles à suivre ces formations, entre autre comprendre comment la vie , la mort se joue en moins de 48 heures, en sécurité avec tout ce qu'il faut à bord de la survie.
Maintenant à la retraite, je vais changer de fréquentations et lire des blogs.
Pas grave on a eu la même sur les extincteurs. :alavotre:

10 fév. 2018

il y a trois ou quatre ans avec 'billy the king ' nous avons ramené à cavalaire un évasion 32 avec le safran bloqué et du vent sur pratiquement 20 mn dans le sud du levant en ne jouant que sur les voiles et de nuit avec un bon 7/8
génois et artimon on permis de le diriger vent de travers ,la rentrée dans le port sans moteur car lui aussi à refusé de démarrer était plus que folklo ...
on c'est mangé le quai de la capitainerie à 3h du matin mais sans dégâts ..
pour lui c'était un baptème ...
alain

10 fév. 201810 fév. 2018

Super, mais c'est vrai qu'il vaut mieux un safran bloqué (dans l'axe) que pas de safran.
;-)
Je suppose que c'était au près ou approchant ?

10 fév. 2018

c'est à dire que nous étions sous pilote depuis marseille et celui-ci c'est mis à bipper ,donc j'ai repris la barre intérieure et impossible de la tourner
,je suis passé sur l'extérieur pareil .comme nous étions au portant vers calvi
et que le bato c'est mis au près tout seul ,nous avons affalé la gv et dirigé seulement avec l'artimon il était environ 22h sur notre gauche on voyait le phare du levant ,comme les batteries étaient un peu faibles on a essayé de démarrer ,le moteur a refusé pourtant sa batterie était pleine ,secoués
sans visi avec un bato que nous ne connaissions pas ,qui soi disant était prêt
dixit le concessionnaire janneau de la pointe rouge qui l'avait vendu .
on à fait du nord pour voir ou nous arriverions ,ça a été cavalaire ,mais on aurait pu arriver aussi sur st maxime ou st raphael ..
il c'est avéré que le coupe batteries moteur était défecteux ,qu'une drosse de barre avait sauté et bloquait tout .et je ne parle pas de l'état des voiles et du gréement courant ..
ce n'est pas ces bricoles qui ont étés nécessaires de faire décoller la chasse.
alain

:oups:

10 fév. 2018

Darwin : Combien connais tu de navigateurs qui ont utilisé leur survie?

11 fév. 2018

Personnellement, je connais 2 voileux qui ont été sauvés par leur BIB. OFNI; le bateau a coulé presque immédiatement. Ils sont restés 6 jours dans le BIB avant d'été récupérés... Mais c'était avant Iridium et les balises sat.

11 fév. 201811 fév. 2018
10 fév. 2018

Comment peut-on se situer à 270M de La Rochelle ET à 130M à l'OUEST de La Corogne ?
270M de La Rochelle c'est au maximum légèrement à l'EST de la longitude du cap Ortegal dans les 8°W donc bien à l'EST de La Corogne.
A mon avis Il n'y a pas de point ayant les coordonnées de ce sauvetage.
Y a t il erreur sur les unités M vs Km ? :tesur:

10 fév. 2018

(édit) A mon avis Il n'y a pas de point ayant les coordonnées de ce sauvetage, qui se situe à l'ouest de la Corogne.

11 fév. 201816 juin 2020

Bonjour Loupeis,
ce point m'avait étonné aussi j'ai pris ma carte papier du golfe et j'ai essayer de placer les coordonnées. Je suis arrivé à la conclusion qu'il n'y a pas de point que se trouve à la fois à 270M de La Rochelle et à 130M à l'OUEST de La Corogne. Par contre si on trace un cercle de 130M centré sur La Corogne et un autre de 270M centré sur La Rochelle on trouve le point que j'ai entouré en bleu sur la capture d'écran ci-joint . mais le point est au NNE de La Corogne. 007°38,50 N / 42°32,82N
Je n'arrive pas à mettre le fichier en pj :oups:
Finalement c'est passé !

11 fév. 2018

J'ai écrit une erreur, Viveiro se trouve en Espagne et non au Portugal .
Par rapport au tracé potentiel envisagé , avec Chanab et l'info radio ponton plus bas , le point pourrait bien être celui ci . Dans le communiqué , alors il aurait fallu lire au Large de la Rochelle a 270 nq dans l'Ouest et 130 nq au Nord de La Corogne.
A vérifier .

10 fév. 2018

Chanab on sait que le signal a été déclenché a 9 h 30 , et les moyens aériens déployés présent sur zone a 12 h 00 . Les, sont un Falcon parti de Lorient et un hélico ayant décollé du Portugal de Viveiro. On ne connait pas les heures d'envols. N'ayant pas la carte sous les yeux, pourrais tu éventuellement, retrianguler et convertir les erreurs possible en deux sens , en matière d'unité de distance , pour situer d'autres possibilités de la position de ce bateau secouru , que celles annoncée .
Je suis surpris que la communication de l'instance donne un point qui n'existe pas. J'aimerai bien capter .

11 fév. 2018

Merci bien , je me rend ainsi bien compte du problème posé sur le papier pixel . Il doit y avoir une erreur , ça arrive a tout le monde , et on ne trouve hélas guère d’information complémentaires, qui corrigerait cela.
Le fait est que pour envoyer ces moyens là le bateau ne naviguait surement pas dans une bande littorale ;-) .La mer est décrite comme très forte même si le vent était somme toute maniable , mais surement pas commode sans safran. Pour le reste je n'ai pas de conseils a donner à ces personnes.

11 fév. 2018

Dernier signal reçu du 5/02. 11h 34 UTC .
www.vesselfinder.com[...]7431180

10 fév. 2018

Question qui revient à: pourquoi prendre une assurance puisque peu de navires en ont besoin sur le nombre de cotisants.

10 fév. 2018

Bonsoir Vigie33
Les liens que tu as mis dans ton post prouvent deux choses:
d'une part, comme tu as voulu le démontrer que les survies peuvent être utiles ET sauver des vies, mais d'autres part, quand on lis le récit du naufrage de la goélette dans le golf de Gascogne, que les journalistes racontent vraiment n'importe quoi pour remplir leur papier!
Je doute fort qu'un "convoyeur professionnel" abandonne un bateau parce qu’une vague a déferlé par le travers et noyé le moteur(ou alors il faut qu'il change de métier), et le cargo qui jette l'ancre à quelques 75M au N de Gijon, j'ai pas la carte sous les yeux mais il ne doit pas y avoir loin de 4000m de fond!!!
C'est sensé être dramatique mais çà m'a bien fait rire!
Pourquoi les journalistes déforment-ils SYSTEMATIQUEMENT les propos qui leurs sont rapportés.
Quand on est "du milieu", çà fait rire, mais il y a des "terriens" qui lisent ce genre d'articles, mais çà ne sera jamais considéré comme étant une "fake-news".
Gorlann, de plus en plus écœuré par les journaleux!

13 fév. 201813 fév. 2018

J'ai retrouvé ce que j'en avais retenu.

18 décembre 2009 : Voie d’eau, voilier coulé - 2 rescapés - Golfe de Gascogne - SCHPOUNTZ 44 « Amesca » - Intervention d’hélicoptères et d’avions (usage du canot de survie)

Frédéric et François, convoyeurs, quittent le port de plaisance de Gijon à bord de l'Amesca, une goélette de 14 m en bois moulé, appartenant à un Belge en direction de Bordeaux.

Cette goélette avait aussi séjourné plusieurs mois dans le bassin des chalutiers et ils supposent que sa structure avait souffert d'être coincée entre des chalutiers.

Mer calme, nuit étoilée, vent léger, des conditions de navigation idéales pour assurer une traversée paisible estimée à 48 heures. Au bout de quelques heures, le vent forcit.

Dans la matinée, par force 6, un vent idéal pour cette goélette. Les deux marins professionnels ont entendu un gros craquement et ont immédiatement constaté une voie d'eau importante.

"Nous avons juste eu le temps de saisir le GPS, deux bouteilles d'eau et d'embarquer sur le canot de survie mais dans l’affolement, nous avons oublié notre téléphone iridium dans la poche d’un ciré."

"A partir du troisième jour, nous avons commencé à apercevoir au loin des cargos. Nous avons crié, agité des fusées de détresse. En vain. Nous avons crié, agité des fusées de détresse. En vain."

"Nous avons vu les avions. On savait que c'était pour nous, c'est ce qui nous aidait à garder l'espoir. Mais en même temps, personne ne nous voyait. Nous pensions que le sort s'acharnait contre nous. A aucun moment, nous n'avons distingué les côtes."

« Au bout de six jours de dérive, la toile du radeau de survie commence à se déchirer. «
"L'un dormait dix minutes pendant que l'autre écopait l'eau gelée. La fissure a atteint cinq centimètres. Epuisés, de l'eau jusqu'à mi-cuisses, on a commencé à penser à la mort."

Après sept jours, la préfecture maritime suspend ses recherches.

Le lendemain, un cargo passe, tout proche: "Il était à moins de 500 mètres de nous, et puis il s'est éloigné. Là, je me suis dit que, si un autre bateau n'apparaissait pas dans les cinq minutes, nous étions fichus."

Une masse sombre a alors surgi du brouillard. "C'était un autre cargo, le Nena. Il fonçait droit sur nous, j'ai cru qu'il allait nous écraser."
"

11 fév. 201811 fév. 2018

Les deux liens concernant des voiliers indiqués par Vigie sont fort intéressants.

En effet, dans les deux cas relatifs aux voiliers, les naufragés auraient, trés probablement, préférés disposer d'une combinaison de survie et d'une balise satellite.

De plus, les deux articles de journaux sont approximatifs et FAUX.

DE MEMOIRE :

Le canot de survie du TOBAGO a été perçé et ils ont été retrouvés sur leur annexe.
Lire sur mon blog:
karibario.blogspot.fr[...]-m.html

Et pour le SCHPOUNTZ, il s'avère que le skipper était un copain de mon fils...

Je n'ai pas le temps de rechercher dans mes archives mais j'ouvrirais un fil sur ces sujets la semaine prochaine.

10 fév. 201810 fév. 2018

Vigie, quel que soit ton métier (la branche ou tu sais de quoi on parle), lis un article publié sur ce métier, et dis moi ce que tu en penses ...
souvent c'est triste car tu te rends compte combien les journaleux (qui ne peuvent pas connaitre tous les métiers) interprètent malheureusement très mal ce qu'ils voient et/ou racontent,
ces articles en sont la preuve vivante.

par ailleurs,
les radeaux sont utiles en circonstances extrèmes,

mais vu la quantité de mois travaillés pour pouvoir me payer mon joli vieux bateau et le péparer, la charge émotionelle de l'amour que je lui porte (!!!), et l'énergie dépensée pour le rendre (à peu près) prèt à naviguer en sécurité,
il est hors de question que je l'abandonne à la première misère ...

11 fév. 2018

Samsa résume assez bien ce que je pense :
"les radeaux sont utiles en circonstances extrêmes" "il est hors de question que je l'abandonne à la première misère (le bateau pas le radeau)".
d'où la démarche et les principes que j'essaie d'appliquer :
- avoir à bord un radeau révisé et facilement accessible (pour les circonstances extrêmes, incendie, bateau qui coule )
- avoir à bord le matériel de sécurité en toutes circonstances (fusées, gilets, extincteurs révisés ...)
- avoir un bateau bien entretenu et assurer le suivi de cet entretien en vérifiant systématiquement les points clés (gréement, vannes et passe coques, presse étoupe, safran, moteur ...)
- n'abandonner le bateau qu'en cas de circonstance extrême
- n'appeler les secours qu'en cas de circonstance extrême, considérant que tant que le bateau flotte et qu'il n'y a pas de danger immédiat, je peux encore gérer ou bien tenter de gérer. Je considère que le bateau, sauf cas extrême, est l'endroit le plus sûr (et le plus repérable) pour rester en vie. Je pense que mon bateau est par ailleurs bien meilleur marin que moi et que j'atteindrai mes limites peut être bien avant lui.

10 fév. 2018

plutot que de vous chamailler comme des gosses une survie n'a jamais fait de mal a bord,et j'en parle en connaissance de cose

10 fév. 2018

On voit bien sur les cas cités par Vigie 33 Que la distance n'a rien à voir avec l'utilité de la survie. Qu'apparemment tout le monde à su s'en servir ce qui n'est pas évident.
Juste une remarque sur certains exercices on a pu voir que le contenant était un peu ... juste.

10 fév. 2018

Voici les deux premières phrase de mon blog :

"Entendons nous bien, je ne remet pas en cause l’utilité des canots de survie pour les bateaux de pêche, pour la navigation au large ainsi que pour les bateaux à moteur du fait des risques d’incendie.

Considérez donc que ce fil ne concerne que les voiliers qui naviguent à moins de 100 milles des côtes européennes."

10 fév. 2018

le seul intérêt de la survie est l'incendie, car sinon ce qui devrait être obligatoire sur tous les bateaux et Bardiaux le disait il y a 60 ans de cela c'est l'insummersibilité. même plein d'eau un bateau sera toujours plus sur et repérable qu'un canot de survie. combien de bateau coulent ? dans combien de cas on retrouvent les bateaux après avoir évacué l'équipage ?
la vraie sécurité ce n'est pas un canot qui se gonfle ou non, se retourne etc.. c'est un bateau qui ne coule pas même avec un gros trou !
concernant le chassiron, Ils en avaient surement marre et avaient peur, mais quel danger si au large ? On peut aussi attendre que le temps se calme et tenter de fabriquer un appareil de gouverne avec plancher et autre godille du bord cela s'est toujours fait. et avec un ketch on doit réussir à a avoir avoir une certaine stabilité de route. j'entends parler de force mentale, oui la mer est dangereuse et il faut savoir que l'on peut en baver quand on part, mais si on ne peut assumer la part d'aventure alors il faut faire autre chose.
maintenant ce n'est pas sur un article et une photo que je jugerai qui que ce soit!

10 fév. 2018

joli résumé Pierol, merci

10 fév. 2018

"le seul intérêt de la survie est l'incendie,"

bah non quand le bateau coule c'est utile aussi :heu: non ?

10 fév. 2018

pierol, Je suis d'accord avec toi sur le fond, mais ne VEUX pas de nouvelles normes.
Je suis bien d'accord sur la "théorie" de l'insubmersibilité, mais d'une part c'est plus que difficile à faire si çà n'a pas été conçu à l'origine, et d'autres part, quand je vois le nombre impressionnant de voilier "soit-disant" insubmersible non en feu abandonnés(mini-transats ou multicoques par ex...), y'a vraiment de quoi se poser des questions!
Je crois surtout qu'entre la théorie de ce qu'il faut faire en cas de problème et ce que les gens font, il y a un océan, et que tant qu'on ne s'est pas retrouvé dans des situations plus que délicates, c'est un peu facile de dire moi je ferais ci, moi je ferais çà.
Et je suis sûr que la quasi-totalité des skipper qui embarquent dans une survie savait, avant le problème qu'il ne fallait monter dedans QUE si le bateau a le pont dans l'eau ou est victime d'un feu non maîtrisé.
Seulement tous les humains ne réagissent pas du tout de la même façon.
Certains, très téméraires attendrons le dernier moment, alors que d'autres paniquerons au moindre "petit" problème, et ce pour de multiples raisons, pouvant être aggravées par la fatigue ou le mal de mer.
Le gros problème est que dans notre société ou tous les risques doivent être aseptisés, l'humain est de moins en moins confronté à des situations délicates, et le plaisancier encore moins, à cause (ou grâce c'est selon) des "aides à la navigation" qui font croire que n'importe qui qui a les moyens de s'offrir un "gros" voiliers avec tous ses "indispensables" GPS, balises, AIS, tel sat, survies, routeurs, portiques à panneaux solaires et plein d'autres choses peut aller faire des transats ou autre en "sécurité".
Égoïstement, j'y vois le problème que d'ici peu, nos "bien-pensants" de dirigeants vont nous interdire de sortir du port si il y a plus que F5, alors que pour naviguer en sécurité dans du gros temps, il n'y a que l’entraînement qui soit efficace.
Faut peut-être pas s'étonner si des équipages qui n'ont jamais navigué avec plus de F5 paniquent en traversée si ils se font "un peu" secouer, et lorsqu'ils abandonnent leur bateau, quelle est la responsabilité de ceux qui ont affirmé que de nos jours, avec un tel sat et un routeur on pouvait traverser "avec un temps de demoiselle"?
Gorlann

10 fév. 2018

Jusqu'en 2015 : "50% des voiliers dont les occupants ont percutés leur canot de survie ont été retrouvés"

11 fév. 2018

Aller, moi aussi je vais lancer une affirmation merdique:
-"50% des voiliers qui ont chavirés ont été retrouvés"

11 fév. 201811 fév. 2018

Ils avaient eux aussi tentés leur chance.

11 fév. 2018

Mais 100 % de ceux qui ont coulé ont fait naufrage.

11 fév. 2018

32 % des crottes de nez , lancées depuis la descente ont finies dans le cockpit .

10 fév. 2018

Et alors ?

10 fév. 2018

et alors ? ben reste à bord de ton voilier préparé et insubmersible ou équipé de cloisons étanches et attend que ça passe, ...
cela s'appelle le good seamanship ...
ou se mettre à la cape,
ensuite tu rentres vers la cote tranquille quand le temps est praticable, et tu appelles la capitainerie quand tu es à 1' de la cote, pour venir te chercher si tu es (vraiment) non maneuvrable ...

10 fév. 2018

Non ,les 50 % qui ont été retrouvés avaient une survie qui leur a servit.
Bien leur en a pris de ne pas écouter les diseuses de bonne aventure, qui préconisent de se jeter à l'eau , plutôt que d'agir d'une manière cohérente qui consiste a considérer qu'en se confrontant a un élément hostile on se doit de mettre un maximum de chance de son coté.
Rien n'interdit , ni empêche de prévoir une combi ,en premier secours, c'est mon cas a bord , car je connais bien cette pratique depuis l'enfance. J'ai nagé beaucoup dans de très mauvaise mer et je sais très très bien ce que c'est (bien moins qu'un nageur de combat ou sauveteur expérimenté) .
Mais je m'autorise a penser, sans vouloir imposer cette idée, que la possibilité de me hisser dans un radeau, pourrait, l'instant venu apporter un répis dans ce chaos , voire un mode de survie plus pérenne si tout se passe bien . Et je ne m'en priverais plus.
Les cloisons étanches, pour autre détails , n'existent pas sauf sur certains navires extrêment solides ,et normalement prévu pour cela .
4m3 d'eau lancé avec 1 m d'élan traverseront toutes portes et cloisons , le temps qu'on ait le temps de se connecter à karib heo ou hisse erio , ou de se rouler sa dernière clope pour savoir comment faire .
Donc et alors quoi , pas de leçon svp.
Faire d'un cas dont on ne sait rien un sujet de conclusion sur les conduites à tenir , relève de tout sauf de l’esprit marin.

12 fév. 2018

"50 % qui ont été retrouvés avaient une survie qui leur a servit. " Tu es sûr?

Chavirage - 1 disparu, 1 rescapé - Golfe de Gascogne- Impensable « Pousse-Rapière III» - 9 m - (Usage du canot de survie)

Abandon - 2 décès, 1 rescapé - Golfe de Gascogne- BANJER 37 - 11 m - Sauvetage par un hélicoptère - (usage du canot de survie)

Il en existe d'autres. Et les voiliers ont été retrouvés intacts.

12 fév. 201812 fév. 2018

... :aurevoirdame: Salade de chiffres fléche ; indigestion.
Mais bien d'accord avec Samsa pour le Good seamanship.

10 fév. 2018

Malheureusement pas tous.
Et c'est bien là l'un des problèmes.

11 fév. 2018

Malheureusement, la survie en mer n'est pas une science exacte...Même avec un radeau de survie et/ou une combine de survie....Je maintiens que pour mettre toutes les chances du bon coté il faut s'entrainer à la survie, c'est élémentaire...Mais bon, chacun est capable en son âme et conscience d'y réfléchir...

11 fév. 2018

Radio ponton:
Ce bateau pourri n'a quasiment jamais navigué tous comme ses propriétaire non plus et ai connu à la Rochelle pour abimer les autres bateau et sa propre coque est défoncée.le problème de direction était sûrement connu d'avance car Je l'ai eu comme voisin de tout un moment ét des copains aussi ét le peu de fois où il est sorti pour allé à faire un tour de moteur jamais en dehors du pertuis les manœuvre était impossible autrement que à la main et avec les amarres .

Apparement ils ont réussi à convaincre trois gamins complètement inexpérimenté eu non plus en leur faisant croire que il savaient naviguer en se faisant passer pour des skipper de partir avec eu ét ils ont eu de la chance de pas y rester .

Apparement le bateau était pas sorti depuis le mois d'octobre ét ai parti lundi matin pour un transat sans que personne ai navigue ensemble ( les trois gamins ont pas du s'apercevoir de ´l'incompetance ét de l'état du bateau )et sans faire aucun essai de bateau de naviguer ou d'équipage ensemble .

Apparement il ont abandonner le bateau parce qu'il ont eu peur alors que il coulait pas ét que la météo sur place était mèr 5 ét vent 6,normal comme condition pour l'endroit et pour ce genre de caravane.

11 fév. 2018

Diantre !
:reflechi:

11 fév. 2018

et c'est à Finistère que la mer leur a expliqué qu'il fallait la prendre au sérieux ... c'est vrai qu'on l'apprend tous un jour ...

11 fév. 2018

florajoulin. Auriez vous en étant sur place dans votre port de lapart d'autres personnes par exemple , une information plus précise quant la position de ce bateau lors de son avarie.

11 fév. 2018

150 km au-dessus de viveiro (radio ponton ) ya un blog de équipage qui demande des sous parce que bateau sûrement pas assurer pour remorquage .
Apparament aussi pas de pilote automatique,pas de iridium pour la météo Gribe pas de combinaison survie individuel et pas de essai de bateau avant de partir ais en pane

11 fév. 2018

L'objectivité est une qualité:
Ces gens ont peut être des défauts, ou pas aux normes souhaitables pour vous, mais on traversait autrefois l'Atlantique sans AIS, sans fichiers Gribs et sans PA (surtout quand il y a assez de monde pour tenir un cap).
Leur blog décrit un équipage composé d'adultes a priori responsables et non de gamins.
Jusqu'à preuve inverse pourquoi ne pas les croire pour l'instant quand ils décrivent une rupture de safran.
L'évacuation en hélicoptère n'a pas été décidée par eux mais par les autorités maritimes coordonnant les secours.
Vu le prix énorme de ce genre d'opération, ces solutions ne sont pas envisagées pour rien.
Psychologiquement il est très difficile de renoncer à se faire évacuer quand l'hélico est à votre verticale pour un temps très court.
Certes il sauraient pu ou du chercher une solution de fortune pour garder le contrôle du bateau.
Sur HeO il y a eu un long fil sur la rupture de safran. Trouver une solution efficace à ce grave problème ne para it pas simple.

11 fév. 201811 fév. 2018
11 fév. 2018

Merci .

11 fév. 2018

T'a raison outre-mer tou ce qu'on entend sur les ponton ou à la capitainerie ou ce q'on à tousse vu de nos yeux au port ces que des mensonge et des connerie la vérité se trouve sur les blogs et sur internet de nos jour et moi je suis trop vieille.
Ciao

11 fév. 2018

La mauvaise foi est une technique classique dans les échanges de point de vue. Personne n'a dit que ce que vous avez vu n'était pas vrai. Mais c'était au port et pas à l'endroit et au moment du problème présumé. Il faut attendre que le bateau soit récupéré pour en savoir plus.

11 fév. 201811 fév. 2018

@Florajoulin :
t'es tu inscrite sur H&H juste pour "informer" des incapacités de l'équipage et du mauvais état du bateau ?
:oups:

11 fév. 201811 fév. 2018

Lizher:
Oui tu as des stages de survie en mer, pour la plaisance:

"la survie en mer " à Lorient et aussi à la Pointe rouge (Marseille) dans le même groupe que l'inpp c'est le seul que je connais en France car avant je les faisais en mer du Nord.
www.surviemerformation.com[...]
Par le même organisme Voici pour la voile: www.surviemerformation.com[...]sailing
Mon avis: Une équipe sérieuse. J'ai suivi Huet / Bosiet/ Nogepa / Opito mais je pense que word sailing doit être de la même facture en moins compliqué. Cette formule est beaucoup moins chère que les nôtres en plus au bout de 5 Ans c'est le refresh et c'est moins cher.
Je pense aussi que vous pourriez leur proposer un achat groupé.
Tu as aussi à Concarneau au passage Lanriec, mais là je ne connais pas car ils n'avaient pas les agréments que l'on nous demande.
Attestation médicale à produire avant le stage peut être aussi pour World Sailing, à voir.

12 fév. 2018

Bonjour, c'est clair que c'est pas donné...mais c'est un investissement...

11 fév. 2018

Je répondais à une question posée.

12 fév. 2018

ça existe pôur tous voiliers et ça coute moins cher que d'abandonenr son bateau

www.selfsteer.com[...]dex.php

12 fév. 2018

"un safran de secours ça se fait avec un tangon et un morceau de plancher," Apparemment, ce n'est pas si simple.

Rappelle toi le Hanse qui a été abandonné au large de la Martinique, faute d'avoir réussi à construire un safran de secours. Pourtant, son skipper était charpentier de métier.

Par contre, si tu as lu de bonnes lectures, tu sais que "gouverner sans gouvernail" peut être simple à mettre en place.

Encore faut il avoir fait l'effort d'apprendre à naviguer et à réfléchir aux avaries et aux manoeuvres de sauvegardes possibles.

12 fév. 2018

Même si l'évolution des trainard les rends plus utilisables, toutes autre possibilité comme un safran de secours ou improvisé n'est pas à exclure, et pour aller loin à la voile, une bonne maitrise des fondamentaux (utilisation des voiles) est intéressante...
amha !
:-D

12 fév. 2018

"Epouse de Charly, elle est capitaine du Stolvezen...
Mari de Eloïse, il est aussi capitaine du Stolvezen. "

Je sens que ces deux capitaines vont rejoindre nos champions des années récentes.

Souvenez vous des ceux qui voulaient compter les oiseaux de l'Arctique à l'Antarctique sur un Idylle 10,50 m qui ont lancé un mayday lors de la "tempête" rencontrée lors de leur première nuit de navigation au nord du Havre.

2016 : Abandon - 2 rescapés - St Valéry en Caux - vent 20 à 30 noeuds, creux de 2 à 3 m - voilier Idylle 11.50 m «Cereluna» - Sauvetage SNSM - (Pas d’usage du canot de survie) –

Les champions sont encore ces artistes qui se faisaient fort de se rendre en Antartique " en suivant les pirogues tout au long des côtes d'Afrique". Leur "performance" revendiquée étant de partir en découvrant la navigation au fil des jours...

2014: Vent force7 - Mer 5 - voilier Karaté " Token Clash " 10 m - Sauvetage par hélicoptère - (Pas d’usage du canot de survie)

Et il y en a d'autres!

2013 : Abandon et dérive de 6 jours - 2 rescapés - 100 m au sud de Toulon - vent 40/50 noeuds, mer 2 m - Folie Douce 9 m «Seychelle III » - Sauvetage par un hélicoptère - (Usage du canot de survie inapproprié)

2014 : Abandon - 3 rescapés - 8 milles du Cap Sicié - vent 30 noeuds, creux de 3 / 4 m - voilier Samouraï 7.4 m «…» - Sauvetage par un hélicoptère - (Pas d’usage du canot de survie) –

Il y a eu aussi l'incompétence de la gestion de la tempête par un Lagoon, d'un Swan 44 et de l'Alliage 44 de retour des Antilles...

14 fév. 2018

Pour compléter ta collection de champions :

www.tdg.ch[...]3033026

14 fév. 2018

Sur le même fait divers, une véritable perle cet article , du grand journalisme !
www.rtl.fr[...]2245160

"Mais la mer n'est pas aussi profonde qu'indiqué sur leur carte de 2017, et leur bateau ne passe pas"

"Nikki Walsh, 24 ans, et Tanner Broadwell, 26 ans, ont économisé puis vendu tout ce qu'ils possédaient dans le Colorado (États-Unis) pour s'acheter un voilier de 1969 à 4.000 euros qu'ils ont remis à neuf." "des internautes touchés par leur mésaventure leur ont fait don de plus de 10.000 euros."

12 fév. 2018

Matelot... Je suis bien de ton avis et certains ici me reproche d'en faire trop pour "apprendre comment se comporter en mer avant de sauter sur le bouton de la balise de détresse..."
Les abandons étaient rarissimes il y a une dizaine d'années et plus.

Dans un monde idéal, les débutants apprendraient à naviguer et accumuleraient les expériences, sauraient que l'on abandonne jamais son voilier et donc n'utiliseraient que trés rarement leur canot de survie qui garderait donc son utilité.

Mais le monde n'est pas idéal et les candidats au départ sans expérience sont nombreux à demander des conseils sur H&O. Voir le fil actuel sur le choix d'un catamaran pour effectuer le tour du monde en restant dans les zones de beau temps...

12 fév. 2018

bonjour tres bonne analyse de viking malheureusement de moins en moins prise en consideration!

12 fév. 2018

Je crois qu'il y a un peu de confusion entre l'utilité d'une survie à bord, la survie en mer et de la compétence des équipages.
L'envoie du canot de survie à la mer c'est la dernière phase. On est bien d'accord qu'avant, tout aura été mis en oeuvre pour intervenir sur le ou les désordres.
j'ai exercé en professionnel sur trois métiers en mer assez risqués et c'est seulement à partir des années 90' que l'on a bossé sérieusement sur les évaluations des risques et leur prévention.
Quand je sors pour mon plaisir je ne fanfaronne pas et je sais que je ne suis pas à l'abri d'une merde, rien de déshonorant à tout contrôler en permanence.

Dans les affaires citées on voit souvent que le sérieux à du mal à prendre le pas sur l'état de rêve.

12 fév. 2018

comme dit plus haut il ne faut envisager la survie qu'en toute derniere extremitè en dehors d'un incendie et d'un bateau vraiment en train de couler! tres souvent apres les pires tempetes on retrouve les voiliers abandonnès! une fois que l'alerte est donnèe les sauveteurs n'ont qu'une idèe c'est de vous ramener vivant à terre avec leur moyen! l'embarcation n'entre plus beaucoup en ligne de compte(on parle en hauturier) il faut aussi etre comprehensif ,lorsque l'on ne connait pas, se retouver dans des deferlantes et des lames de 10/12 metres sur un bateau auquel souvent à tort on ne fait plus confiance avec un equipage parfois paniquè et tetanisè qui pense que le salut est dans la survie tout ça peut faire prendre des deçisions inopportunes au skipper, sans parler de l'helico au dessus qui veut sauver tout le monde! perso j'aurais vraiment beaucoup de mal à abandonner mon vieux compagnon de route(le bateau) je crois meme que je ne pourrais pas.....enfin quand on navigue en solo c'est moins compliquè, avec une famille c'est autre chose les choix ne sont plus les memes

25 fév. 2018

D'abord je voudrais dire que vous devriez avoir honte. Quel genre de personne êtes vous pour tenir des propos pareil face au malheur de quelqu'un?
Nous sommes les propriétaires du bateau dont vous parlez et nous n'avons pas l'intention de nous justifier mais je voudrais rétablir quelques vérités notamment au sujet de Florajoulin et de sa radio ponton...
Ce bateau, magnifique Chassiron TDM était en parfait état, sa coque n'a jamais été défoncées, nous n'avons jamais défoncé qui que ce soit au ponton.
Le bateau avait déjà fait un demi tour du monde aller retour et nous l'avons entièrement rénové durant deux ans. Nous n'avons jamais été connu pour avoir cogné d'autres bateau et si vous aviez un minimum de connaissance des vieux gréements vous sauriez que faire faire demi tour a un bateau a la main avec les amarres est une chose courante lorsque l'on a une quille longue et pas de propulseur d'etrave dans des ports qui ne sont plus conçu pour ce genre de bateau. Quant à nous a à notre expérience nous n'allons pas déballer notre cv, ce n'était pas notre premier bateau il est sorti durant deux ans avec nous A LA VOILE par tout temps et toute l'année et en dehors des Pertuis!
Nos équipiers étaient certes peu expérimenté mais il ne devait s' agir pour eux que de faire des quarts de surveillance et nous nous sommes entraîner ensemble durant 10 jours avant de partir.
En ce qui concerne la météo dans le golfe nous regardions Winch, wind guru, meteo marine consult et la météo affichée a la capitainerie et aucune de celle la le matin de notre départ encore n,annonçait la tempête que l'on a pris, car nous nous sommes pris non pas 6 mais 10 beaufort. Nous nous sommes pris des vagues déferlante qui couvraient entièrement le bateau par le travers, 10 mètres de creux et 50 N de vent et nous ne sommes pas du genre à exagérer pour se faire mousser...
Alors a ceux qui pense que nous avons envoyé un mayday parce que nous avions peur vous devriez vous demander pourquoi on ne l'a pas fais en pleine tempete
...
Bien sur nous avons essayé de manoeuvrer autrement! Nous n'avons pas abandonner notre maison par plaisir!! Nous avions une barre de secours mais le safran était brisé, nous avons essayer de manoeuvrer a les voiles puis au moteur mais les petits loups vous qui savez tout mieux que tout le monde je vous invite à essayer de manoeuvrer un bateau avec 35 N de vent et encore 7 mètre de vagues toujours déferlantes sur un bateau a quille longue car ce sont les conditions que nous avions... Faites le ensuite vous viendrez nous donner des conseils!
Bien sur nous avons essayer de nous faire remorqueur mais aucun bateau ne pouvait approcher dans ces conditions et le temps allait à nouveau se durcir le lendemain et enfin nous derivions a ce moment la non pas à l'intérieur du golfe comme certain ont l'air de penser mais nous écrivions au 290... droit vers l'atlantique, nous vivons un engagement envers nos équipiers également. Apres avoir envisager toute les possibilité y compris celle de fabriquer un safran de secours et a laquelle nous avons du renoncer, la encore que ceux qui ont fait ce genre de choses avec les conditions que je vous decris viennent nous donner des leçons, les autres taisez vous!
Enfin le bateau avait "pris cher" durant la nuit, voiles comprises et un coup de tabac était à prévoir pour plus tard, ceux qui ont eu à le faire savent que lorsqu'on appuie sur ce fameux bouton et que l'on sait ce qu'on va probablement perdre on ne le fait pas à la légère... Ce bateau était tout ce que nous avions, nous vivions à bord et nous avions tout refait de nos mains, nous l'avons laissé en mer désespérés et en larme... Je pense que bien au chaud les fesses sur une chaise il est facile de juger. Mais mon coeur d'être humain me dit que jamais je n'aurais osé dire des choses aussi dure et mensongère a une personne frappée par un malheur.

25 fév. 2018

Merci d'intervenir directement. Au moins nous aurons des infos de première main.

Pouvez-vous confirmer que vous partez le 5, et le 7 vous prenez une tempête. Et que la météo (pas la locale de la capitainerie mais celle du large, donc celle de l'Atlantique Nord), n'annonçait aucune dépression forte à venir? Etiez-vous près des côtes et sujet à des phénomènes locaux ou au large? Et quelle était la force des rafales?

Je suis désolé de ce qui vous arrive, mais moi dans l'histoire la seule chose que j'ai difficile à croire c'est cette tempête venue de nulle part. Un phénomène local du aux côtes espagnoles OK, mais au large...

25 fév. 201825 fév. 2018

Nous sommes quelques uns ici à savoir ce que naviguer veut dire et nous sommes toujours interpellés lorsque l'on abandonne un voilier.

Surtout un voilier comme le Chassiron Tour du Monde qui n'est pas un "vieux gréement" mais un ketch à quille longue , marin. J'ai des souvenirs de navigations sur un voilier de même type (Cornu de 14 m) dans des conditions musclées et nous étions loin d'être en perdition.

En effet, une quille longue est un atout pour affronter une tempête et il est tout à fait possible de manoeuvrer relativement facilement dans un port quand on connait son pas d'hélice.

Nous savons aussi la propension à surestimer la force du vent et la hauteur des vagues quand l'on n'a pas une grande expérience. C'est humain et tout à fait compréhensible.

Pouvez vous nous indiquer quelle était la direction du vent?

Je suis bien d'accord qu'il est illusoire de vouloir confectionner un safran de secours.
Mais il existe d'autres techniques pour diriger un voilier sans safran.
Les connaissiez vous?

PS: Sur le concours photo de ce mois, j'ai publié une photo prise au près bon plein par 45 noeuds établi et des creux de 7 m dans l'Atlantique sud sur un ketch de 14 m le 25 décembre 1975.

27 fév. 2018

Quelques points sur ce qui est dit plus haut, mon expérience étant fort ancienne, mais reste je pense encore applicable. Catamaran couché à 100 milles au large du Golfe de gascogne. Vu la flexion du mat (avec une soucoupe de flottaison, Iroquois) vous préférez dégager vers la survie. Premier problème, la libérer des sangles. Bateau sur le coté, le tiroir aux couteaux etait inaccessible, un d'entre nous avait un opinel. Depuis, j'attache toujours un couteau aux sangles d'une survie. Deuxième remarque : tenue à la mer du canot survie/conditions de mer. Elles etaient exécrables (houlographe de chassiron, 7 m, je crois), mais le canot n'a jamais fait mine de se retourner sur 12 heures. Par contre c'est assez impressionnant de voir le canot se plier sur lui même lors de fortes deferlantes. Donc ca aurait peut être pu arriver. J'avais cependant expliquer à l'equipage la technique pour le retourner (bouteille sous le ventre) que m'avait expliqué le controleur lors du controle où j'etais présent. Troisieme remarque de maintenant : j'avais un peu plus de trente ans et aujourd'hui, dans les 70. Et la capacité de reaction, voire d'envie de survivre, est notablement différente. Et aujourd'hui l'age moyen a considérablement augmenté. C'est un point à prendre en compte dans les choix : quand il s'est agi de passer de la survie dans le chalutier de 35 m qui est venu nous chercher, la plupart des membres de l'equipage ont eu la force, la clairvoyance pour basculer au moment précis où la survie etait à la hauteur du bastinguage vers le chalutier. C'etait des montées et descentes de plusieurs mètres. Moi, je l'ai loupé, mais les marins m'ont rattrapé par les mains. En tout cas, sans balise et sans canot, je n'ecrirais probablement pas ce message.

27 fév. 2018

Eli: Sans doute l'ignorez vous mais H&O est un forum de voile et l'expérience des uns doit bénéficier aux autres.

C'est en cela que votre récit serait intéressant si vous consentiez à nous donner des informations maritimes.

D'autant plus que certains de vos propos crédibilisent ceux de ceux qui ont osé vous critiquer.

Sans doute ne savez vous pas non plus que sur H&O , il y a 15 000 visiteurs journaliers dont à peine 1 à 2 % interviennent.

Savez vous aussi qu'il faut remonter aux années 30 pour trouver des voiliers à quille longue qui aient cassé leur safran. Et ce toujours pour la même raison.

27 fév. 201816 juin 2020

Quelques reperes meteo des archives.
Le vent violent a ete cause par un deplacement de dorsale (donc pas depression) et augmentation du gradient a l ouest de l espagne.
Carte analyse OPC (velle en horizontal).
Releves de vent par satellitre scatterometrie, passge nuit 6-7 fevrier.
Cartes prevision WW +48 et +96 des jours precedents
Carte prevision 500hPa +48, puis analyse 500 pour le 7.
Passage du courant jet sur zone

28 fév. 201828 fév. 2018

On nous parlait de tempête...

En fait, il s'agissait de conditions idéales pour dégolfer à 9/10 noeuds de moyenne vent arrière.

Un tel voilier (13 m ) lourd à quille longue a besoin de toile et sous génois tangonné, foc en ciseau, GV à un ris (éventuellement) et artimon affalé, ces types de voiliers à quille longue sont sur un rail, dans un grand confort. Et cela à 40 noeuds établi.

Sous toilés, ils roulent bord sur bord et sont inconfortables.

L'impression de vitesse y est au moins aussi importante que sur un volier plus léger à 16 noeuds.

28 fév. 2018

Dura lex, sed lex !
A rapprocher de la traversée du voiler acier vagabond ?
:reflechi:

28 fév. 2018

"Un tel voilier (13 m ) lourd à quille longue a besoin de toile et sous génois tangonné, foc en ciseau, GV à un ris (éventuellement) et artimon affalé, ces types de voiliers à quille longue sont sur un rail, dans un grand confort. Et cela à 40 noeuds établi."

un quille longue plein cul dans un grand confort par 40 noeuds de vent............ les bras m'en tombent.

01 mars 2018

Je sais que cela peut surprendre mais cela m'est arrivé plusieurs fois sur un Cornu de 14 m et un Amphitrite MS 43.

En plus, sur le Cornu, nous n'étions que deux, de nuit, et sans pilote et entre Roscoff et St Malo, c'était en hiver avec 40 noeuds établis.

Ce voilier à quille longue, accélère un peu sur la vague (11/12 noeuds), gite légèrement puis se redresse en reprenant facilement son cap. Sans rouler!

S'il est sous-toilé, il roule bord sur bord en embardant.
La barre franche reste dure mais c'est toujours le cas au point que nous barrions avec un palan.

Sur l'Amphitrite, quille profonde (TE 2.10 m ), la vitesse ne dépassait pas 9 noeuds de moyenne. On "sentait" qu'au delà le bateau souffrait et c'était une traversée de la Manche (Ouessant /Les Scilly) sous génois avec "seulement" 30 noeuds .

Je n'ai rien inventé et il suffit de se souvenir que Marin Marie, en 1933 a, le premier, traversé l'Atlantique avec des trinquettes jumelles et un pilote rudimentaire. Mais son voilier particulièrement lourd "Winibelle" possédait une quille longue.

Aujourd'hui, en transat et en solo, sur des voiliers de 10 m, ils tiennent le grand spi jusqu'à 35 noeuds sous pilote...

28 fév. 2018

Sur le plan purement technique, je ne pense pas que l'équipage au moment où les secours ont été appelés courrait un danger, ni même qu'il pouvait en courrir dans les 24h suivantes. Dans la décision d'abandon qui a été prise c'est me semble-t-il la dégradation de la confiance et du climat des relations à bord qui a du être la variable déterminante. L'expérience des membres de l'équipage était très hétérogène. L'anxiété, la peur sont des sentiments incontrôlable s et qui se communiquent très vite. Il est probable que les propriétaires du bateau, s'ils avaient été seuls, ne l'auraient probablement jamais abandonné.
On analyse ces drames avec les outils de la rationalité en disséquant leurs circonstances alors que ce sont les variables psychologiques qui donnent souvent les clés de la compréhension.

28 fév. 2018

bonjour;analyse realiste de gradlon! c'est tres diffiçile de juger quand on est pas sur plaçe au moment!mais il est sure que dans certaines circonstançes l'environnement humain peut faire faire des conneries aux meilleurs

28 fév. 2018

Dès le départ, cela commençait mal :
"Epouse de Charly, elle est capitaine du Stolvezen... Mari de Eloïse, il est aussi capitaine du Stolvezen. "

"aucune météo le matin de notre départ encore,annonçait la tempête que l'on a pris"
Et pour cause, 35 noeuds ce n'est pas une tempête...

"faire faire demi tour a un bateau a la main avec les amarres est une chose courante lorsque l'on a une quille longue"
Nos experts devront expliquer aux voiliers classiques qui manoeuvrent au moteur à St Tropez, St Malo et ailleurs comment ils font pour manoeuvrer 15, 20 ou 50 tonnes "à la main"...

"nous n'avons pas l'intention de nous justifier"
Evidemment, comment justifier l'injustifiable de partir au large sans réelle expérience de la mer et sans assurance.

Comme souvent votre robuste voilier ne peut être mis en cause. Et c'est la première fois depuis les années 30 qu'un voilier à quille longue est victime d'un bris de safran. Au fait avez vous vérifiés les drosses de barre?

"Vous devriez avoir honte " de ne pas chercher à connaitre la cause de vos erreurs.

Et ceux qui continuent à encourager des débutants à partir la fleur au fusil devrait y réfléchir la prochaine fois.

28 fév. 2018

tout à fait ok avec toi viking!apres le legislateur sevit tout azimut , les assurances en profitent une fois de plus pour augmenter leur tarif et mettre un max de restrictions et tout le monde trinque.....

28 fév. 2018

Toutefois dans beaucoup de cas une manoeuvre judicieuse avec les amarres avec l'aide du vent ou du courant est belle et efficace...
;-)

02 mars 2018

bien sur que c'est faisable avec un voilier lourd
la sereine fait 12-13T et on la manoeuvre couramment à la main et sans grande peine, il suffit de bien réfléchir et de s'aider de points fixes

28 fév. 2018

Avec un voilier de 15 tonnes. Bon courage.

28 fév. 2018

Bonjours viking, je suis bien d'accord avec ton analyse, mais les "bateaux de travail" de 15 à 50t n'ont pas attendu l'"invention" du moteur pour manœuvrer dans les ports(certes moins encombrés).
Il me semble(mais je peux me tromper) que les bateaux lourds utilisaient leurs treuils ou cabestans pour les manœuvres sur aussières.
Gorlann

28 fév. 2018

Bien entendu, Gorlann. Et je me demande encore comment les voiliers d'antans faisaient pour rentrer et sortir de certains ports !

Mais sur un voilier lourd à quille longue, même si la marchae arrière n'est pas toupours évidente, il est facile de manoeuvrer quand on connait bien son bateau.

Quand aux treuils, il n'y a pas si longtemps, les ferries (Sarnia et Caesara ) utilisaient leur treuil pour sortir de St Hélier avec l'aide de lamaneurs

28 fév. 2018

n'importe quel voilier avec un moteur adaptè au type de bateau peut manoeuvrèr dans un port meme sans propulseur! un gros deriveur integrale derive relevèe(pas beaucoup de fond) est bien plus diffiçile à manoeuvrer qu'un bateau à quille longue ! dans les convoyages je n'ai jamais trouvè les chassirons tdm ou gc compliquès, il faut simplement un peu d'habitude et quelques regles tres simple !malheureusement quand on regarde les evolutions en marche arriere dans les marinas on se pose bien des questions! tout dabord les helices sont rarement adaptèes aux carenes! les fabriquants generalistes ont tendance à standardiser leurs montages et ça fait à peu pres l'affaire...... on tient aussi peu compte du ratio d'inversseur ,peu d'utilisateurs tiennent compte du pas de l'heliçe! on fait souvent confiance aux bowtruters(propulseurs d'etrave) en general sous dimensionnès et des qu'il y a un vent bien lateral sont sans beaucoup d'utilitè! avec un gros voilier peu manoeuvrant en marche arriere comme avec n'importe quel voilier la pele du safran doit toujours etre orientèe en marche arriere dans la direction ou on veut aller ,on donne des petits coups de fouet au moteur et l'on debraie pour que le safran soit plus efficaçe; quand ça ne marche pas on reoriente le bateau avec la marche avant et on recommençe le manoeuvre en marche arriere, des que le bateau prend la bonne direction on debraie l'helice pour que les filets d'eau sur le safran ne soit pas perturbès! donner des coups de marche avant ou arriere sans orienter le safran dans la bonne direction ne sert à rien sauf à faire des remous! si vous naviguez en solo regle absolue mettre un bout sur un taquet au milieu du voilier , des que vous approchez du ponton amarrez cette amarre au premier taquet venu et souquez! le bateau s'appuiera sur sa proue ou sur sa poupe suivant le vent mais vous etes tranquille pour mettre amarres avant ,arriere et traversieres
perso j'ai un lourd deriveur integrale de plus de 15 tonnes en charge et je navigue en solo et mes 20ans sont bien loin; à priori ça ne se passe pas trop mal tout en restant tres mefiant car je n'aime pas inquieter les autres occupants de la marina par des manoeuvres hasardeuses!bien entendu je n'ai pas la pretention de vouloir donner le moindre conseil aux navigateurs experimentès qui savent tout ça!mes quelques recettes si ça peut aider certains= j'ai changè mon helice et fait recalculer les possibilitès pour une efficaçitè maxi à 80 pour cent de la tolerançe moteur inverseur=resultat stupefiant par rapport au montage d'origine(pas de propulseur incompatible avec un deriveur sans pied dans l'eau à l'avant) quand j'entre dans un port inconnu j'analyse la configuration en detail et je fais un tour pour rien et surveille direction du vent et du courant ce dernier pouvant vous mettre dans une galere ou vous bienvous aider !(ex lorient kernevel pour ceux qui connaissent) pour se degager d'un ponton avec un bon vent lateral qui vous plaque ,mettre un bout de l'avant du voilier sur une bitte d'amarrage tres à l'arriere sur le ponton et marche avant au moteur, safran en direction du ponton, le cul du bateau va alors s'ecarter du ponton larguage vite fait et marche arriere on peut aussi fixer un bout à l'arriere du bateau et loin devant sur le ponton et marche arriere à fond l'etrave s'ecartera du ponton! le plus dure quand on est seul c'est de vite desamarrer quand l'etrave ou la poupe s'est ecartèe du ponton mais en general ça le fait! et puis il ne faut jamais hesiter à demander un coup de main à la capitainerie quand on est pas sure de son coup par temps tres musclè ! dans ces conditions avec un ferry c'est pas toujours aisè non plus

28 fév. 201828 fév. 2018

Félicitation Captainwatt.
Et ainsi les manoeuvres sont simples.

Mais bien peu de navigateurs même expérimentés connaissent ces techniques pourtant bien pratiques.

Pour ma part, j'ai toujours écrit qu'en solo sur un voilier assez lourd, le plus difficile était l'arrivée dans une marina quand personne n'est là pour recevoir votre première amarre.

En mer, c'est simple.

28 fév. 2018

Sans chercher a juger les capitaines propriétaires ou l’équipage des 3 "novices", tous sauf le capitaine furent victime du mal de mer mais on assuré leurs fonctions . Peut être une raison supplémentaire pour cette prise de décision ? Je reste surpris cependant du comportement de leur bateau que je ne vois pas malsain pendant leurs hélitreuillages, toujours sur cette vidéo pour l'évaluation de la mer et du vent chacun ira de son expérience, bien sur ce n'est pas le pire moment du coup de vent...

01 mars 2018

Je ne donnerai pas mon avis sur leur évacuation. On était pas sur place et sans avoir tous les tenants, ça me paraît un peu trop facile de juger...
Ce qui me dérange dans votre histoire, c'est que vous avez fait le choix de ne pas vous assurer et vous venez "pleurer" votre sort à qui veut l'entendre pour réclamer la petite pièce. Vous avez choisi de ne pas l'être, donc à vous d'assumer.

01 mars 2018

Heu Pinch .....tu as du louper un truc , ils ne pleurent pas , par contre ils sont habilles pour l hiver avec tous les super pro du clavier !!

02 mars 2018

Comme tu peux le constater, je mettais pleurer entre guillemets. Quand on en vient à faire un appel au don pour compenser ses décisions, ça s'apparente à "venir pleurer aux chaumières"

01 mars 2018

Lors d'une conversation avec un copain, celui-ci m'a rappelé que Pen Duick VI avait gagné la transat 1976 en naviguant les 2/3 du temps et en franchissant 5 dépressions sans régulateur d'allure.

Dans la même transat, G.Vaton sur son 38 pieds a terminé la course sans safran.

Un voilier tel que le First 30 est aussi tout à fait capable de naviguer au prés sans toucher à la barre.

Un voilier à quille longue comme le Chassiron pouvait aussi le faire sous foc et artimon. Ces malheureux capitaines pouvaient donc faire route vers la Bretagne au nord, même avec 35 nds de nord-est.

Avantage d'un"deux mats", ils pouvaient aussi prendre la cape courante. Encore faut il savoir le faire.

Préférer être hélitreuillé est un choix. Il faut assumer.

01 mars 2018

N'est-ce pas sur ce voilier de G. VATON qu'il n'y avait pas de safran dès la conception, mais un trimmer sur le bord de fuite de la quille ?
Et que du coup la transat retour au portant fut un peu plus difficile..

02 mars 2018

N'était ce pas le proto des Frioul 38 ?

01 mars 2018

Exact. Pour le retour, ils avaient fixé un safran sur tableau.... que j'ai cassé lors d'une régate en baie de St Malo. Il l'a toujours.

01 mars 2018

Ils me semblent qu ils assument et que tu enfonces un poil de trop le coin ..

01 mars 2018

Ils assument Quoi? ... en lançant une opération de crowfunding? Superbe exemple.

01 mars 2018

le proprio est passé ici , il ne me semble pas l 'avoir vu pleurer .
une opération de crowfunding est une opération de crowfunding à laquelle tu ne participeras pas ...c'est ton choix .
Mails , il ne me semble pas que tu détiennes le droit de juger les autres de cette façon .

02 mars 2018

Faire une oppération de crowfunding parce qu'on veut pas assumer le choix de ne pas s'être assuré, tu appelles cela comment Vibrisse?
Quand on est majeur et vacciné, on assume ses choix et on vient pas demander aux autres (qu'ils soient consentants ne change rien au probleme) de payer ses propres conneries.

02 mars 2018

bonjour Pinch

ils ne sont pas venu te demander du fric , ils font une opération de levée de fonds , c'est leur choix !!!
pourquoi vouloir toujours juger par rapport a ta petite personne !!
laisse les vivre !

02 mars 2018

Je ne juge rien par rapport à ma petite personne.
Tu lis seulement ce qui t'intéresse.
Ce couple ne vient pas faire une levée de fond (en général on parle de levé de fond dans le cas d'une entreprise... la ce n'est pas le cas)
C'est un fait: ils ne se sont pas assurés et demandent aux autres d'assumé leur choix.
Pour le reste je ne jugerai pas, comme je l'ai mis je n'y étais pas ça serait trop facile.

02 mars 2018

je trouve ce fil déshonorant
des voileux ont eu tout un tas de problèmes en mer, et une avarie de gouvernail ce n'est pas une petite casse sans conséquence,
et la horde des harpies leur tombe dessus pour les lapider en place publique, vous auriez dû faire ci, vous auriez dû faire ça, si ça avait été moi, c'était pourtant si simple, et ainsi de suite...
je ne peux que vous souhaiter que la communauté des voilieux vous traite différemment le jour où vous aurez une grosse tuile !

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